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Avoir l'eau à volonté, l'eau chaude, la clim, des isolations, le chauffage, des canapés, des matelas, des divertissements, de la bouffe à volonté à 5 minutes à pied

Ça nous endort. Ça nous isole. Et vous en rêvez tous. Personne n'aspire à moins de confort. Moi, je ne sais pas vivre avec. Vivre deviens un effort. Vivre deviens un fardeau. Il faut à chaque instant faire l'effort de s'arracher au confort, au divertissement. Un combat épuisant. Faire du sport, de la musique, lire, sortir, voir du monde, écrire, ressentir, c'est tellement plus dur quand on est isolé dans une chambre coquette.

Je n'arrive à vivre que dehors. Tous les soirs, il n'y a plus que ma tente et un bivouac rudimentaire. Alors, je redécouvre le vent, la nuit, la vulnérabilité, je redeviens alerte. Le jour, je dois me repérer, avancer, il fait chaud, froid, il pleut. Des gens me parlent. Des visages me regardent. Je dois trouver de l'eau, de l'electricité et de la nourriture

C'est à ce moment là que je ne sens plus l'effort de vivre, quand je sors du confort pour le mettre dans le besoin comme un animal. La force de l'instinct se réveille, et je ressens de nouveau le monde. J'ai soif, j'ai faim, le paysage est magnifique. Le soleil décline, je n'y prêtais plus attention autrefois.

Dans le confort, je suis autosuffisant, je n'ai besoin de rien et de personne. Ça endort mon corps et mon esprit. Ça me rend malheureux. Fuir le confort est pour moi une nécessité. Quand je sens ma volonté faiblir tandis que je suis dans une situation confortable, je dors sur le sol ou bien sur la terrasse pour ressentir un sursaut d'inconfort. M'imposer des contraintes, ça me maintien en vie.

Je ne suis jamais autant vivant, sociable et exalté que lorsque je suis dehors, à marcher et faire du stop pour explorer du pays. Moins je possède, plus je suis heureux. Voyager en vélo m'a davantage isolé qu'à pied. Trop rapide, trop méfiant, trop encombrant, je n'étais pas tout à fait à mon aise

Comment arrivez vous à vivre dans le confort ?
Oui
:risi8:


Merci du rappel akhi
:Priere:
:matou1:

il y a 2 ans
Go douche froide, à l'ancienne
:risitas_hanches:

La bite et le couteau
il y a 2 ans
le el famoso philosophe qui pond un pavé

+ pas lu
:risitas-mdr:
il y a 2 ans
Mouais.
:SelectionCochonou:


Tu devrais profiter de ton confort tant qu'il en reste, tu sais la vie confortable ça s'arrête toujours brutalement et sans prévenir... Ah mais c'est vrai que t'as connu que ça donc logique que tu veuille en sortir.
:SelectionCochonou:
il y a 2 ans
Avoir l'eau à volonté, l'eau chaude, la clim, des isolations, le chauffage, des canapés, des matelas, des divertissements, de la bouffe à volonté à 5 minutes à pied

Ça nous endort. Ça nous isole. Et vous en rêvez tous. Personne n'aspire à moins de confort. Moi, je ne sais pas vivre avec. Vivre deviens un effort. Vivre deviens un fardeau. Il faut à chaque instant faire l'effort de s'arracher au confort, au divertissement. Un combat épuisant. Faire du sport, de la musique, lire, sortir, voir du monde, écrire, ressentir, c'est tellement plus dur quand on est isolé dans une chambre coquette.

Je n'arrive à vivre que dehors. Tous les soirs, il n'y a plus que ma tente et un bivouac rudimentaire. Alors, je redécouvre le vent, la nuit, la vulnérabilité, je redeviens alerte. Le jour, je dois me repérer, avancer, il fait chaud, froid, il pleut. Des gens me parlent. Des visages me regardent. Je dois trouver de l'eau, de l'electricité et de la nourriture

C'est à ce moment là que je ne sens plus l'effort de vivre, quand je sors du confort pour le mettre dans le besoin comme un animal. La force de l'instinct se réveille, et je ressens de nouveau le monde. J'ai soif, j'ai faim, le paysage est magnifique. Le soleil décline, je n'y prêtais plus attention autrefois.

Dans le confort, je suis autosuffisant, je n'ai besoin de rien et de personne. Ça endort mon corps et mon esprit. Ça me rend malheureux. Fuir le confort est pour moi une nécessité. Quand je sens ma volonté faiblir tandis que je suis dans une situation confortable, je dors sur le sol ou bien sur la terrasse pour ressentir un sursaut d'inconfort. M'imposer des contraintes, ça me maintien en vie.

Je ne suis jamais autant vivant, sociable et exalté que lorsque je suis dehors, à marcher et faire du stop pour explorer du pays. Moins je possède, plus je suis heureux. Voyager en vélo m'a davantage isolé qu'à pied. Trop rapide, trop méfiant, trop encombrant, je n'étais pas tout à fait à mon aise

Comment arrivez vous à vivre dans le confort ?
tout a fait d'accord.
l'homme moderne ne ce confronte plus aux éléments.
:Cafe_onche:
il y a 2 ans