Le confort est un ennemi

Simple : par flemme
Le capitalisme nous a endormi.
On est vautré dans le luxe.

Le capitalisme et la démocratie. Ça rend la vie trop douce. Tocqueville est effrayant de lucidité

On lit Murger, on lit Richepin, on lit Kerouac, on se laisse happer par l'image romantique de la bohème, on s'affale dans les sensations, on veut se remplir d'images, mais quand on est soudain pris de lucidité, on voit qu'on n'a fait que rouler son coeur au gré des vagues et que le Sens reste inouï au fond de son mystère. On sera resté toute sa vie au seuil de l'ineffable sans glaner l'or des sensations et la nacre des images, sans vouloir sentir le sacré, sans vouloir adorer le divin et en voulant vivre, on regrettera de n'avoir pas vécu

On adore les idées, on se dévoue au sentiment d'une présence spirituelle, on décortique la scolastique, on s'affale dans un bureau chauffé loin du monde et des siens, puis on se rend compte qu'on a vieilli, qu'on est resté toute notre vie au seuil de l'existence, que l'on a vécu que pour une promesse sans vouloir épouser tout ce qu'on a cru trop vulgaire en ce monde, on a manqué les délices d'une existence fiévreuse, intense, riche en expériences, et on regrettera de n'avoir pas vécu

Quoi de plus beau que l'espérance ?
Quoi de plus riche que l'expérience du sacré ?

Un homme qui même sans le pari de Dieu et de l'au delà, en dépit de la conscience de son propre aneantissement, s'emerveille

Dieu n'est pas un pari, Dieu est une évidence
Dans ce que tu dis je vois un homme résolu à n'adorer que lui-même abîmé dans le sein du néant

Ben c'est simple j'y vis et en apprécie tout les aspects. J'aime dormir dans mon doux lit et ma couette bien chaude, puis me réveiller dans ma chambre chauffée, prendre une bonne douche chaude, m'habiller avec des vêtements propres fraîchement sortis de mon sèche linge et repassés, puis allumer mon ordi pour venir boucler sur le net.

Quand je sors, j'aime embarquer mon smartphone et mes écouteurs pour continuer de boucler sur le net, tout en ignorant royalement les lemgos qui m'entourent. Ces petits plaisirs n'ont pas de prix pour moi et c'est leur abandon qui me ferait le plus de mal.

Évidence pour toi, illusion bien commode pour moi

Et moi je ne vois qu'une femme prête à mépriser tout ce qu'il y a d'imparfait dans le seul monde dont nous soyons assurés, celui de la matière et de la chair.

Moi j'ai l'assurance du monde divin

Et le mépris du monde qui est actuellement le tien

Heureusement que des gens comme toi existent pour sortir dehors bosser et cotiser pour nous

Je vis dans dans les deux mondes à la fois

L op qui vit le sdf dream

Oui heureusement, comme ça toi et ta copine vous pouvez resté heureux au chaud occupés à apprendre des langues, jouer de la musique et construire à deux une épopée romanesque que vous présentez à vos nombreux amis à l'occasion de dîners festifs et passionnés

L'eau courante c'est le début de la décadence

l'op va mourir de froid cet hiver

Ah oui ? Ca ne m'étonne pas, je suis pas marcheur mais quand tu fais des efforts prolongés (dans mon cas : sport + jardiner / bricoler), que tu t'agites toute la journée tu as besoin d'un minimum de confort pour récupérer, sinon tu t'affaiblis de manière croissante.

Après bon tu vas pas mourir généralement (certaines personnes, si), mais tu brides beaucoup tes progrès et tes capacités si tu n'as jamais une bonne nuit de plein sommeil, au chaud et au sec.

Oui, je faiblis au bout de 600km de montagne, souvent je me fais une petite blessure. Dans ce cas il me suffit de rester au repos 2 jours. Et puis je ne fais pas ça toute l'année non plus, puisqu'il faut bien financer les voyages

No fake il fait -18 là je pars bosser