PAVES GEANTS. Liste des chefs d'états américains qui étaient contre le monopole bancaire privé.

Je vane c est tout

Mais je lirais pas nonobstant je plussoie l effort

La National City Bank qui a été fondée par Stillman, était importante car Cleveland Dodge était un des administrateurs de la banque, et aussi un homme d'influence qui était dans l'ombre d'un certain Woodrow Wilson. Woodrow Wilson, qui devait ratifier le Federal Reserve Act, était lui même une création délibérée des puissances d'argent, une sorte de pantin de ces puissances. Tout avait été décidé durant le printemps 1912 lors d'un week end de réunion à Beechwood, qui était la propriété de Vanderlip à Scarborough on Hudson. Woodrow Wilson est parvenu à passer l'épreuve car William Rockefeller ainsi que Vanderlip ont discuté devant lui du rôle des capitaux américains à l'étranger.

Source : Winkler, John K, "The First Billion" New York : Vanguard Press, 1934, pages 209 211.

La personnalité centrale de la création de la Réserve Fédérale, du moins au niveau intellectuel était un banquier allemand du nom de Paul Warburg. C'était un banquier né dans la famille Oppenheim de Hambourg. Il se trouve que le père de Paul Moritz Warburg était un associté de la société de banques M. M. Warburg, laquelle avait été fondée en 1798. Au sein de la Samuel Montagu et Co de Londres, Warburg débuta sa carrière ainsi qu'à la Banque Russe pour le Commerce Etranger de Paris.

En 1891, Warburg partit travailler à la banque familiale de Hambourg, dont il devint l'un des associés en 1895. Il arriva aux Etats Unis en dépit 1902 en tant qu'un associé de Kuhn Loeb et débuta une campagne en faveur d'un système de Réserve Fédérale. Dans ses pamphlets intitulés : " Deflects and Needs of our Banking System since 1907 " et " A Plan for a Modified Central Bank ", où on peut en trouver les plans.

Puis en 1910, ce même Paul Warburg a présenté les plans d'une banque de Réserve Unifiée, ce qui se concrétisera en grande partie avec la Réserve Fédérale et sa création en 1913.

Le Plan Aldrich rédigé par Strong et Vanderlip n'a pas été voté par le Congrès. Il a fallu donc que les banquiers fassent adopter cette loi d'une autre manière via le Congrès. Et justement, Cleveland Dodge intervient. Dodge était le directeur de la First National Bank et depuis 1879 à Princeton, était un ami de classe de Woodrow Wilson, futur président des Etats Unis.

Ainsi au début des années 1900, Wilson était devenu président de l'université de Princeton grâce à Cleveland Dodge et ce dernier fit savoir que Wall Street considérait Wilson comme étant présidentiable. Puis, Woodrow Wilson écrit au journaliste George Harvey en décembre 1906. Il s'agissait de savoir qui étaient les hommes influents le considérant comme de la " chair à président ". George Harvey lui répondit en nommant certains des banquiers les plus importants et influents, plus quelques hauts fonctionnaires et journalistes des Etats Unis.

Woodrow Wilson était de toute façon de ceux qui n'étaient pas fermes dans leurs convictions. En mars 1907, George Harvey a présenté Woodrow Wilson à Thomas Fortune Ryan, un membre du Copper Trust et un financier très en vue. Après leur entrevue, Wilson a rédigé un éloge de l'établissement de Wall Street, où il fournissait aux trusts du monde de la finance une véritable caution universitaire. Cette caution en question était justement à l'opposé de ses déclarations publiques. Car Woodrow Wilson était passé maître dans l'art de la dissimulation. Avec l'aide de Wall Street et des chefs politiques du New Jersey, Woodrow Wilson est ainsi devenu Gouverneur du New Jersey en novembre 1910. Cleveland Dodge ouvre ensuite un compte bancaire à New York et installe ses bureaux au 42 de Broadway pour propulser Woodrow Wilson à la président des Etats Unis d'Amérique. Et ce compte bancaire de campagne fut ouvert avec un chèque de 1000 dollars rédigé par Cleveland Dodge.

Ce même Dodge a par la suite fourni des fonds pour expédier par la poste le " True American of Trenton, New Jersey ", qui avait plus de 40 000 abonnés à travers l'ensemble du pays. En plus de cela il y avait l'envoie ininterrompu et hebdomadaire de deux pages de littérature de promotion pour promouvoir Wilson en président des Etats Unis. Il se trouve que parmi les finances de la campagne de Woodrow Wilson, les deux tiers venaient de 7 personnes, qui venaient tous de Wall Street et qui étaient liés aux trusts que Wilson dénonçait publiquement dans ses discours. Et l'un des slogans pour l'élection de Woodrow Wilson à la présidence était qu'il s'agissait d'un homme de paix soit disant qui s'opposait aux trusts et aux monopoles privés, dont celui de l'argent par voie de conséquence logique.

Ainsi donc, Cleveland H. Dodge, directeur de la National City Bank, avait financé la campagne de Woodrow Wilson à hauteur de 51 300 dollars, Henry Morgenthau, quant à lui, était financier de Wall Street et a fait don de 20 000 dollars. Ensuite il y a Cyrus H. McCormich qui était au Harvester Trust et qui a donné 12 500 dollars. C'est la même somme dont Abram I. Elkus a fait donc. Ce dernier était un avocat travaillant à Wall Street. Puis, nous avons un certain Frederic C. Penfield, travaillant dans l'immobilier de Philadelphie, qui payait la somme de 12 000 dollars. 11 000 dollars, c'était la somme fournie par William F. McCombs pour la campagne présidentielle de Woodrow Wilson. Enfin, il y avait un certain Charles R. Crane qui travaillant au Crane Co, Chicago, et qui avait fait don de 10 000 dollars pour la campagne de Woodrow Wilson. Source : Overacker, Louise, " Money in Elections", New York : MacMillan, 1932

Et c'est ainsi que Wilson fut candidat et que le discours d'acceptation de Wilson fut rédigé à bord deu Corona, qui était le yatch de Cleveland H. Dodge, alors qu'ils préparaient la stratégie de la campagne qui approchait. Des millions d'américains étaient tout simplement en train de se faire duper. Duper sur un homme dont beaucoup croyaient à tort qu'il était hostile à Wall Street, aux puissances d'argent en général et aux trusts, alors que c'était tout le contraire.

Finalement, la campagne électorale aboutit à l'élection de Woodrow Wilson en tant que président des Etats Unis d'Amérique. A peine Wilson élu, Wall Street tentait d'organiser une réforme de la devise. Au début du mois de décembre 1912, le Colonel House avait déjà eu des entretiens avec les membres importants du Congrès pour qu'ils puissent se ranger derrière Wilson. Le banquier allemand Paul Warburg téléphone au Colonel House le 12 décembre 1912. La réponse du colonel était que le plan était prêt. Le Colonel House disait dans ses mémoires : " Je savais que le Président élu avait les idées parfaitement claires à propos de cette question. "

Source : Seymour, Charles, " The Intimate Papers of Colonel House, volume 1, page 161

Plus tard au mois de mars 1913, Frank Vanderlip parle avec House et deux semaines après, un groupe de banquiers arrive à la Maison Blanche avec une présentation de réforme de la devise qui avait été imprimée pour que Wilson présente justement ce projet de réforme devant le Congrès. Mais House disait que faire cela serait une manière de faire étalage du pouvoir du groupe Morgan, avec une proposition de réforme déjà imprimée. C'est pourquoi le Federal Reserve Act a été ramené à Wall Street pour y faire une copie tapée à la machine du plan qui était en l'occurrence déjà imprimée.

Source : là aussi ça vient du " The Intimate Papers of Colonel House " Volume 1.

La loi sur la Réserve Fédérale a été voté au cours de ce funeste mois de décembre 1913 au Congrès. Difficile d'imaginer une loi ayant eu autant d'effets et ayant illégalement transféré encore plus de pouvoir à des banquiers. Car cette loi a permis le transfert du contrôle de l'émission de la monnaie américaine du Congrès à une petite élite financière. L'or comme l'argent étaient remplacés par une monnaie fiduciaire en papier. Les financiers de Wall Street étaient en mesure d'exploiter une émission illimitée de monnaie sans coût. Bien sûr il y a eu beaucoup de lobbying pour faire cette loi. D'ailleurs depuis à chaque fois qu'il y a eu aux Etats Unis, des tentatives de réguler la Réserve Fédérale, voire même parfois d'enquêter à son sujet, il y a eu une quantité astronomique de lobbies qui se sont impliqués pour faire en sorte que cela n'aboutisse pas. Pour revenir à 1913, il faut savoir que la direction du parti démocrate avait subi comme on s'en sera douté d'ailleurs, beaucoup de pressions de la part de lobbyistes des banques, notamment des banques new yorkaises. A cette pression s'ajoutait celle exercée par le président actuel Woodrow Wilson. Il s'agissait de faire en sorte que l'opposition ne puisse atténuer l'ampleur de ce projet et puisse permettre à d'autres factions privées de devenir actionnaires.

Un petit détail à noter à propos de Wilson, en 1915, Bernard Baruch a reçu un projet de Comité de Mobilisation de la Défense sur la requête du président Woodrow Wilson. Ce projet Baruch est devenu ensuite le " War Industries Board qui a absorbé l'ancien General Munitions Board. Le concept du War Industries Board était similaire à celui des Cooperative Trade Associations. A noter que c'était un dispositif que Wall Street voulait depuis longtemps pour contrôler la concurrence sur les marchés. Avec des comités de l'industrie, des grosses et des petites entreprises, tous représentés à Washington, et accueillant en retour des représentants de Washington chez eux. Et justement en mars 1918, Woodrow Wilson, à ce moment là président des Etats Unis, sans mandant du Congrès, avait donné à Bernard Baruch des pouvoirs rarement aussi étendus si ce n'est jamais. Ainsi, la War Industries Board avec Baruch ne tant que président était devenu responsable de la construction des usines dans leur intégralité tout comme l'ensemble des approvisionnements ainsi que les transports. Sachant que Baruch émettait les dicisions finales. Il se trouve que c'est justement l'organisme de la War Industries Board qui a servi de précueseur à la National Recovery Administration de 1933 sous Roosevelt. Et fort étrangement, certains membres de la War Industries Board, du moins parmi ceux qui formaient l'élite industrielle, se sont retrouvé dans le projet de NRA de Franklin Delanoe Roosevelt. A noter les similitues entre le New Deal de Roosevelt, qui était rédigé en réalité par un certain Gerard Swope de la General Electric, et des publications anciennes de Clinton Roosevelt datant de 1841. Car dans l'ouvrage intitulé : " The Science of Governement, on voyait bien que Clinton Roosevelt avait promu un projet de gouvernement de nature totalitaire, avec restriction des droits individuels et pouvoir étendu donné à l'établissement.

Ils ont tout acheté et surtout avec l'arnaque de la dette, ils arrivent à nous mettre dans uns situation d'esclavage financière alors que ce n'est même pas justifiée par des raisons de logique économiques.

Information intéressante sur Wilson également. L'armée américaine a occupé Haïti le 28 juillet 1915, lorsque 330 Marines américains ont débarqué à Port-au-Prince, en Haïti, après que la National City Bank de New York ait convaincu le président des États-Unis, Woodrow Wilson, de prendre le contrôle de la vie politique et politique d'Haïti ainsi que de ses intérêts financiers.

La guerre de 1812 a amené un autre argument aux pro banques privés. Car la guerre demandait tant d'argent qu'il fallait désormais selon eux qu'une nouvelle banque nationale puisse donner l'aide financière qu'il fallait. La Chambre et le Sénat ont promulgué une loi créant la seconde Banque des Etats Unis. Et James Madison a ratifié la loi en question le 10 avril 1816. Les billets de la Federal Reserve ont la face de certains présidents dessus. Le plus gros billet de la Fed est celui de 100 000 dollars, à l'effigie de Woodrow Wilson, le président sous lequel la Fed a été créé. Ensuite, il y a le billet de 10 000 dollars, l'effigie de Samuel Chase, le Secrétaire au Trésor de Lincoln. Ce même Samuel Chase a réussit à faire voter la loi sur la Banque Nationale pour le compte des argentiers. Ensuite, on a le billet de 100 dollars à l'effigie de Benjamin Franklin Roosevelt. Tandis que pour Abraham Lincoln, il n'y a que le billet de 5 dollars pour lre représenter. De plus, seul le billet de 100 000 dollars de la série 1934 porte l'inscription " payable en or ". Car ce genre de billets de 100 000 dollars était utilisé que pour les transferts effectués entre les différentes succursales régionales de la Federal Reserve.

Source : https://www.moaf.org/exhi[...]-wilson/100,000-gold-note

En 1912, toute opposition à la Réserve Fédérale avait été éliminé. Le 23 novembre 1913, après que de nombreux sénateurs et membres du congrès eurent quitté la ville pour Noel, le président Wilson a signé une loi et la réserve fédérale privée est née aux Etats Unis. Après que Woodrow Wilson ait signé le Federal Reserve Act, qui a donné à des intérêts le contrôle d'une puissance économique en 1913, il a déclaré : " Je suis un homme malheureux. J'ai involontairement ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est maintenant contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de notre nation par conséquent et toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes. Nous sommes devenus l'un des pires gouvernés. L'un des gouvernements les plus complètement contrôlés et dominés dans un monde civilisé, n'est plus un gouvernement d'opinion libre, n'est plus un gouvernement par conviction et le vote de la majorité mais un gouvernement par l'opinion et la contrainte d'un petit groupe d'hommes dominants. "

Cette dictature de l’argent et du crédit domine les gouvernements en apparence les plus puissants. Des hommes d’État qui ont dû plier devant elle en ont fait l’aveu.
L’un des plus illustres hommes d’État anglais, William Gladstone, qui fut quatre fois premier ministre de son pays (1868-74, 1880-85, 1886 pour quelques mois, et 1892-94), fut d’abord Chancelier de l’Echiquier (ministre des Finances) avant d’être leader du parti libéral. Gladstone avait vivement critiqué la politique financière de Disraeli; mais une fois au même poste, il s’aperçut vite où résidait le véritable pouvoir. C’est lui qui le déclare dans la citation suivante, où le mot City désigne les gros cercles financiers de Londres :
«Du moment où je devins Chancelier de l’Echiquier, en 1852, je commençai à apprendre que l’Etat est dans une position essentielle fausse en matière de finance, devant la Banque d’Angleterre et la City... Voici quel était le pivot de la situation: le Gouvernement lui-même ne devait pas avoir un pouvoir substantiel en matière de finance, mais devait laisser la Puissance d’Argent suprême et sans conteste. J’éprouvai de la répugnance à accepter cet état de choses, et je commençai à y résister dès l’abord, en prenant financièrement position. Mais je me heurtais à l’opposition tenace du gouverneur et du vice-gouverneur de la Banque d’Angleterre et j’eus la City contre moi en toute occasion.»

Pas de souci par rapport à ça.

Pour le moment je ne fais que des pavés redpill. Mais ce ne sera pas ainsi pour toujours.

Je me préparerai dans le futur à créer et coordonner des actions ou mouvements politiques avec d'autres personnes.

Et je compte bien m'attaquer frontalement à ce problème et liquider cette arnaque de la dette ainsi que le pouvoir des banques une bonne fois pour toute.

Ils sont not ready.

Voilà quel sera donc la conclusion définitif de mon topic géant ici.

Avec ces citations


Ma partie 5 était consacrée à Woodrow Wilson mais bien avant lui d’ailleurs, des présidents américains s’étaient opposés parfois farouchement de la domination bancaire sur le peuple et sur leur gouvernement. Et certains l'ont payé cher. Lincoln et Kennedy notamment.

Thomas Jefferson, qui a été je le rappelle président de 1801 à 1809, disait: «Je crois sincèrement que les établissements bancaires sont plus dangereux que les armées prêtes au combat, et que le principe de dépenser de l’argent devant être remboursé par la postérité sous le nom d’emprunts, n’est qu’une façon d’hypothéquer l’avenir sur une grande échelle.»
Il disait aussi :
«Si le peuple américain permet à des banquiers privés de contrôler l’émission et le volume de la monnaie de la nation, d’abord par inflation, puis par déflation, ces banques et les grosses compagnies qui s’érigeront autour d’elles priveront graduellement le peuple de toute propriété, jusqu’à ce que nos enfants s’éveillent sans patrimoine sur le continent conquis par leurs pères.»
Et Abraham Lincoln, quant à lui, a payé très cher son opposition au monopole privé de l'argent, lorsqu'il a été président de 1860 à son assassinat en 1865, déclarait à la fin de la Guerre de Sécession:
«Cette guerre a placé de grosses corporations sur des trônes. Une ère de corruption en haut lieu s’ensuivra et la puissance d’argent du pays essaiera de prolonger son règne jusqu’à ce que toute la richesse soit accumulée entre les mains de quelques-uns, entraînant cette république à sa destruction.»
Et justement en parlant de l'assassinat d'Abraham Lincoln, le prince de Bismarck, premier ministre et ministre des affaires étrangères du royaume de Prusse (plus tard chancelier de l’empire allemand), disait:
«La mort de Lincoln fut un désastre pour la chrétienté... Je crains que les banquiers internationaux, avec leurs trucs habiles et tortueux, viennent à contrôler entièrement les richesses exubérantes de l’Amérique et à plonger toute la chrétienté dans des guerres et dans le chaos, pour que la terre devienne leur héritage.»

En 1916, le président des Etats-Unis, Woodrow Wilson disait :
«Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est centralisé. En conséquence, la croissance de notre nation et toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes... Nous en sommes ainsi venus à être une des nations du monde les plus soumises à une férule, un des gouvernements les plus contrôlés et les plus dominés du monde civilisé – non plus un gouvernement suivant les convictions et le vote libre de la majorité, mais un gouvernement soumis aux vues et aux exactions de petits groupes d’hommes dominants.”

Up.