Voici les PLUS GRANDES VICTOIRES MILITAIRES de la RUSSIE depuis 19 MOIS

Semen Illitch Bogdanov a suivi de scours au sein de l'Académie militaire des forces blindées et mécanisées à Moscou. Il fait partir de cette équipe de colonels commandant une division blindée au sein d'un des Corps mécanisés de Timochenko en 1941 avec les résultats désastreux que l'on connait. Malgré cela, sa bravoure et sa résistance physique lui permettent de surmonter les épreuves. En septembre 1943, il prend la direction de la 2ème Armée de tanks. Il y restera là aussi jusqu'à la fin de la guerre en Europe. Il abandonne tout de mêe son cmomandement en 1944 devant Lublin à cause d'une blessure de guerre. Radzievski parviendra à effectuer un remarquable raid vers Varsoei en juillet 1944. Comme Rybalko, il fait un sans faute lors de l'offensive Vistule Oder avant de finir en participant à la prise de Berlin. Il est également fait maréchal de l'URSS.

A noter que comme le maréchal Rokossovsky, le général Bogdanov a également été victime de la Grande Purge de Staline. Arrêté en mai 1938, il fut emprisonné et torturé pendant plus d'un an avant d'être libéré en octobre 1939.

Mikhaeil Efimovitch Katoukov combat dès le début de l'opération Barbarossa le 22 juin alors qu'il dirigé la 20ème Diviison Blindée du 9ème Corps mécanisé du Front du Sud Ouest. Il participe à la bataille de chars de Rovno. Il se retrouve par la suite à commander la 4ème Brigade blindée où il parvient le premier à stopper les forces de Guderian en octobre à Mzensk. De plus, lui et sa troupe se font remarquer par une détermination inébranlable lors de la bataille de Koursk sur la tenaille sud face aux forces de Manstein. Par la suite en mars avril 1944, la chevauchée de Katoukov sur les arrières de la 1ère Armée Panzer dans le cadre de l'offensive Proskurov Tchernovtsy augmente encore plus le crédit dont il jouit déjà auprès de la population et du parti. On lui doit également largement l'encerclement de Lvov en 1944 ainsi que l'infiltration sur l'Oder en 1945. Il termine enfin dans les rues de Berlin tout comme les autres chefs tankistes cités plus haut, à savoir Rybalko et Bogdanov.

Ivan Khristoforovitch Bagramian quant à lui est repéré à l'académie de l'état major général et sert sous les ordres de Timochenko avant d'échapper à l'encerclement de Kiev en septembre 1941. Il devient par la suite chef d'état major de la Directino du Sud Ouest sous Timochenko également. Il est impliqué à ses côtés dans la grande défaite soviétique de Kharkov en mai 1942 après quoi il se fait rétrogradé en chef d'Armée. Il se voit confier à ce moment là la 11ème Armée de la Garde. Vu qu'il réalise de bonnes performances à la tête de cette armée il devient chef de Front. Pour ce qui est de ses performances à la tête de la 11ème Armée de la Garde, on peut citer l'opération Katoukov en juillet 1943 et lorsque, transférée sur le front de Briansk le 30 juillet, la 11ème Armée de la Garde poursuit l'offensive vers le sud et le sud-ouest, contribuant à la défaite des troupes allemandes au sud d'Orel. Il devient donc commandant du 1er Front de la Baltique en novembre 1943. Il contribue à codifier les règles de l'art opératif lors de l'après guerre. Mais avant cela, il participe à l'isolement du Groupe d'Armées nord en octobre 1944 après avoir pris la plupart des territoires des pays Baltes dans la cadre de l'opération Bagration durant l'été 1944. Il participe enfin à la prise de Konigsberg à la tête du Groupe Samland.

Plus on peut évoquer Rodion Malinovski qui a commandé la 2ème Armée de la Garde ayant repoussés les forces allemandes commandés par Hoth au sud du front en 1943.
Sachant qu'il prend le commandement du Front Sud qui devient le 4èmer Front d'Ukraine par la suite et qu'il participe à la bataille de Budapest après avoir participé à la bataille de Stalingrad plus de 2 ans auparavant..

Avec pour les chefs tankistes soviétiques, des mentions spéciales pour Rotmistrov, qui a commandé la 5ème Armée de tanks notamment à Koursk lors de la bataille de Prokhorovka puis lors de l'opération Bagration. Même s'il n'est pas au même niveau que les 3 autres tankistes cités plus haut à savoir Rybalko, Bogdanov et Koutoukov étant donné les pertes très élevés subies par son armées lors de Prokhorovka le 12 juillet puis lors de la bataille de Minsk lors de l'opération Bagration, ce qui est sans doute l'une des raisons pour laquelle il a été relevé de son commandement.

Ou encore Dmitri Leliouchenko qui a commandé la 4ème Armée de tanks et s'est illustré lors de l'offensive soviétique géante de Vistule Oder en janvier 1945 du côté du 1er Front d'Ukraine dirigé par Koniev. Même si pour le coup il est arrivé un peu trop tard pour être mis au même niveau que le top 3 des grands chefs tankistes soviétiques.

Pas seulement en stratégie mais en vision opérative.


Ils ont principalement gagné grâce à l'art opératif ou grâce à la doctrine de la bataille en profondeur.

Historiquement, Deep Battle Doctrine ou Deep Operation (Глубокая операция) était une théorie militaire de l'Union soviétique, qui a été développée dans la période entre les deux guerres mondiales par d'éminents stratèges et théoriciens militaires de l'Armée rouge, tels que le maréchal de l'Union soviétique. M.N. Toukhatchevski, A.A. Svechin, N.E. Varfolomeev, V.K. Triandafillov et G.S. Isserson. Triandafillov a souligné qu'en raison de la portée limitée des tirs et de la maniabilité pendant la Première Guerre mondiale, la force d'assaut devait "décoller" les lignes ennemies couche par couche à une vitesse très lente. Par conséquent, lors de la percée de la «profondeur tactique», la force de réserve ennemie a eu le temps de se mobiliser et ce jusqu'au point de percée pour contre-attaquer à temps. Afin de résoudre ce problème, Triandafillov a proposé l'idée d'attaquer simultanément à la fois la "profondeur tactique" et la "profondeur opérationnelle" de la ligne - où se trouvent les forces de réserve ennemies - par les assauts interarmes, comme il l'a déclaré comme suit :

"Pour attaquer simultanément à travers la profondeur défensive au lieu de la manière actuelle de décoller chaque couche de défense de l'extérieur. Les armes doivent être utilisées en combinaison pour paralyser tous les tirs défensifs, même à la couche de couverture ou au centre, divisant et isolant les unités ennemies les uns des autres et finalement détruire chaque position une par une."
Selon Triandafillov, l'attaque principale de la bataille en profondeur est menée par une armée de choc : le bombardement « en profondeur tactique » a été effectué verticalement par 16 à 20 régiments d'artillerie. Pendant ce temps, la responsabilité d'attaquer les premières lignes défensives appartenait à la force de 4 à 5 corps, dont environ 12 à 18 divisions d'infanterie.

De plus, la pénétration jusqu'à la « profondeur opérationnelle » de la ligne est menée par 12 bataillons de chars. Les bombardiers bombarderont la «profondeur opérationnelle» pour empêcher les forces de réserve ennemies de se déplacer de l'arrière («profondeur opérationnelle») vers l'avant («profondeur tactique») et fourniront un appui-feu pour la poussée profonde.

Après la mort de Triandafillov dans un accident en 1931, plusieurs éminents théoriciens militaires soviétiques tels que M.N. Toukhatchevski, A.A. Svechin, N.E. Varfolomeev et G.S. Isserson ont continué à développer le concept de Deep Battle Doctrine.

Selon Tukhachevsky, l'attente qu'une bataille déterminerait l'issue d'une guerre n'était qu'une illusion. Au contraire, la victoire finale ne pouvait être obtenue qu'au prix d'une série de campagnes successives ou d'opérations multiples. Pendant ce temps, N.E. Varfolomeev, doyen du nouveau département des opérations de l'Académie militaire de Frounze, a également modifié le concept de Toukhatchevski comme suit :

"L'objectif de ces campagnes est d'anéantir complètement les forces ennemies ; basé sur la méthode d'attaque non-stop. En développant continuellement des campagnes successives, chaque campagne est un pas de plus vers la campagne décisive finale."


D'autre part, Varfolomeev et plus tard Isserson ont également proposé l'idée de diviser l'armée de choc en deux échelons : (1) l'échelon d'attaque et (2) l'échelon de percée. Ce point a été énoncé par Isserson lui-même comme suit : « Une percée profonde moderne nécessite essentiellement deux échelons d'assaut opérationnels : un échelon d'attaque pour percer tactiquement un front ; et un échelon révolutionnaire pour infliger un coup de profondeur à profondeur pour briser et écraser la résistance ennemie sur toute la profondeur opérationnelle.
Source : Deep Operation selon G.S. Isserson dans son ouvrage « The Evolution of the Operational Art ».

Sur la base de la théorie de la bataille en profondeur, en 1936, l'armée de choc de l'Armée rouge devait compter 300 000 hommes, 100 000 chevaux, 2 853 chars, 722 avions, 1 668 canons de petit calibre et 1 550 canons de moyen et gros calibre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Armée rouge organisa alors cinq armées de choc (1ère, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème) en réalité pour créer une pénétration tactique vers les lignes défensives allemandes.

L'application soviétique de la doctrine de la bataille en profondeur

En 1937-1938, de nombreux chefs militaires soviétiques de premier plan ont été purgés, dont Tukhachevsky et Varfolomeev. En 1941, Isserson fut également arrêté et exilé en Sibérie. Puis ce fut l'invasion allemande et les défaites désastreuses de l'Armée rouge au cours des deux premières années de guerre (1941-1942). Par conséquent, la Deep Battle Doctrine est devenue par la suite la théorie militaire « oubliée » à cette époque.

En 1943-1944, après la victoire décisive des Soviétiques à la bataille de Stalingrad, la doctrine de la bataille profonde a été réanalysée et appliquée à la réalité. L'une des victoires soviétiques les plus célèbres, basée sur la doctrine de la bataille en profondeur, a été «l'opération Bagration» (22 juin - 19 août 1944), ou la destruction quasi totale du centre du groupe d'armées (Heeresgruppe Mitte) de la Wehrmacht avec 1 000 000 d'hommes.
L'Armée rouge a attaqué les forces allemandes dans six directions. La phase 1 de «l'opération Bagration» consistait à attaquer et à détruire la «profondeur tactique» des lignes allemandes. Après que toutes les positions tactiques des Allemands aient été anéanties, l'Armée Rouge a poursuivi la Phase 2 par la pénétration profonde vers la "profondeur opérationnelle". Enfin, lors de la Phase 3 ou dernière phase de l'« Opération Bagration », les Soviétiques continuent d'exploiter la victoire à l'Ouest du front.
Au cours de «l'opération Bagration», l'objectif initial de l'Armée rouge était d'avancer de 200 à 250 km de profondeur, mais en réalité les troupes soviétiques avaient avancé de 500 à 600 km le long d'une zone frontale pouvant atteindre 1 100 km de large. Le 29 août 1944, l'Armée rouge avait atteint la ligne Elgava, Dobele, Šiauliai, Suvalka, Wisla River. Un demi-million de soldats allemands ont les victimes du combat au cours de cette opération. Rajoutons à cela les 500 000 prisonniers que l'Armée Rouge a faite parmi les armée allemandes en 1944 dont la moitié provenaient de l'opération Bagration.

Comme beaucoup de gens le savent peut-être, la quantité de mouvement d'un objet est le produit de sa masse et de sa vitesse, ou P = m (masse) x v (vitesse). De même, l'élan d'une attaque militaire est également basé sur cette sorte d'équation. L'attaque massive et continue avec ses armes combinées (terrestres, aériennes, chars) et sa vitesse rapide a vraiment un grand élan, et un grand élan signifie aussi une grande destruction.

En parlant d'art opératif, la doctrine de la bataille profonde est devenue l'une des théories militaires les plus influentes du XXe siècle, car elle a été largement étudiée et analysée non seulement en Union soviétique (et en Russie aujourd'hui) mais aussi dans de nombreux pays occidentaux.

Aux États-Unis, la doctrine de la bataille en profondeur (ainsi que l'art opérationnel soviétique) a été étudiée de manière approfondie pendant de nombreuses années par l'armée américaine et l'université de l'armée (à Fort Leavenworth, Kansas). Plusieurs livres de théoriciens militaires soviétiques de l'époque, tels que L'évolution de l'art opérationnel de GS Isserson, ont été traduits en anglais et publiés par l'US Army Combined Arms Center.

Avec la publication de The Evolution of the Operational Art of G.S. Isserson par l'armée américaine.

Une chose que beaucoup de gens ne savent peut-être pas : l'Armée populaire du Vietnam dans les années 1970 et 1980 a également étudié en profondeur l'art opérationnel soviétique, en particulier la doctrine de la bataille en profondeur et son application dans la réalité.

L'Encyclopédie militaire soviétique (Советская военная энциклопедия) qui a été publiée de 1976 à 1980 par Voenizdat a été partiellement traduite en vietnamien sous le nom de Bách Khoa Toàn Thư Quân Sự Liên Xô, y compris un long article sur la doctrine de la bataille profonde (« Chiến d ịch sâu » ou « Trận chiến đấu sâu » en vietnamien).
Au cours de l'offensive conjointe cambodgienne-vietnamienne contre le régime génocidaire des Khmers rouges (23 décembre 1978 - 17 janvier 1979), la doctrine de la bataille profonde a également été appliquée par l'armée populaire du Vietnam, qui a contribué à décimer l'armée khmère rouge endoctrinée par les maoïstes de 200 000 hommes d'armes lourdement armés et soutenus par les conseillers militaires chinois en à peine un mois.

Grâce au mouvement rapide des formations de chars, des groupes d'artillerie et d'aviation de combat ont réussi à pénétrer les lignes défensives des Khmers rouges le long de leurs lignes profondes, ce qui a ensuite conduit à la destruction non seulement de l'armée khmère rouge mais aussi de leur régime. Phnom Penh en tant que capitale du Cambodge a été libérée le 7 janvier 1979 par cette rapide offensive militaire.
(Cependant, les forces vietnamiennes à cette époque ne visaient pas la bataille d'encerclement ou l'anéantissement total des forces ennemies dans de grands "chaudrons". Par conséquent, de nombreuses troupes khmères rouges se sont échappées vers la frontière thaï-cambodgienne, qui ont ensuite combattu une longue guérilla jusqu'en 1999).

Sources : G.S. Isserson, The Evolution of Operational Art, Combat Studies Institute Press, U.S. Army Combined Arms Center, Fort Leavenworth, Kansas, 2013

Je reviens sur toi à présent.

Vu que tu dis : toujours été.

Cela sous entend que tu parles historiquement.





Pour ce qui est du XVIIIème siècle cela ne se confirme pas tout d'abord.

Après la mort de Charles XI, Charles XII hérita de l'Empire suédois. Il devint roi de l'Empire suédois en 1697, alors qu'il avait 15 ans. Les Russes, les Saxons et les Danois voulaient profiter de son jeune âge pour détruire la puissance de la Suède. Charles décida qu'il voulait être le premier à attaquer, alors il partit en guerre avec son neveu, le roi Frederik IV du Danemark. Après le siège de Copenhague, Frederik fut contraint de signer un traité de paix.(1700)

L'Empire russe est vaincu à Narva. Après la défaite russe, Charles envahit la Pologne et vainquit le roi saxon.

En 1708, Charles lança une attaque désastreuse contre la Russie. Pendant qu'il s'enfuyait en Turquie après sa défaite, les Danois et les Saxons poursuivirent la guerre.

La Suède a perdu cette guerre et a dû signer le Traité de Stockholm, le Traité de Nynstad et le Traité de Frederiksborg. Par ces traités, la Suède a perdu les provinces baltes et la partie sud de la Poméranie suédoise. En Suède, la monarchie absolue prit fin avec la mort de Charles. Et la Suède a cessé d’être l’une des plus grandes puissances d’Europe.
Poltava n'était que l'acte final, l'échec et mat d'une campagne où la Suède a été bel et bien battue et déjouée.

La partie était terminée pour l'Empire suédois, même si une reprise quelque peu miraculeuse et une intervention étrangère parvenaient à sauver quelques pièces.
Pendant la majeure partie des années 15 à 1600, la Suède a gagné plus que perdu et avons réussi à garder la mainmise sur la mer Baltique. Cela ne pouvait pas vraiment durer, la Suède, bien que disposant d’une armée très bonne et expérimentée, n’avait pas les effectifs nécessaires pour survivre à une guerre d’usure.

La première grande perte subie par la Suède fut lors de la Grande Guerre du Nord (1700-1721). Là-bas, c'était une bonne chose que ce que Pierre le Grand souhaitait réellement soit un port occidental plutôt qu'une conquête complète. Il avait d’autres guerres à mener, d’autres administrations à réformer, etc. La Russie est peut-être grande, mais elle ne peut pas concentrer sa volonté dans trop de directions à la fois, surtout pas avec un seul homme à la barre.

Cette défaite a cependant déclenché une assez mauvaise tendance pour la Suède. La défaite dans la guerre russo-suédoise de 1741-1743 a mis fin à l'accession d'un candidat russe au trône suédois. La Suède manquait alors d’héritier véritable. Il y avait également quelques petites pertes de terres en Carélie, mais le fait de pouvoir placer son propre candidat sur le trône était considéré comme plus pratique et la guerre n'était pas si grande qu'elle justifiait la conquête de la nation entière.

La guerre de 1788-1790 ne s’est cependant pas trop mal terminée. Techniquement, c'est un match nul, mais la paix s'est débarrassée des dispositions russes antérieures visant à s'immiscer dans la politique suédoise sans rien abandonner, donc une victoire (très) mineure pour la Suède. Principalement sur les mérites navals, ce qui n'est pas courant pour la Suède, mais la deuxième bataille de Svensksund fut très probablement l'un des plus grands triomphes militaires suédois de tous les temps. Des pertes de 600 contre 10 000, ce sont de très bonnes statistiques.
Charles XII se lance alors dans une grande offensive contre la Russie, mais cette campagne se termine par le désastre de la bataille de Poltava et l'exil de Charles dans l'Empire ottoman où il demeurera jusqu'en 1714. Après Poltava, la coalition initiale anti-suédoise est rétablie et Auguste II redevient roi de Pologne. Les forces suédoises du sud et de l'est de la mer Baltique sont chassées et les dominions suédois sont divisés entre les membres de la coalition, La Suède est même envahie par le Danemark à l'ouest et par la Russie à l'est. L'offensive danoise est repoussée à Helsingborg (1710), mais la Russie parvient à s'emparer de la Finlande et à infliger de lourdes pertes à la marine et aux fortifications côtières suédoises.
La guerre prend formellement fin avec les traités de Stockholm (1719) entre la Suède, le Hanovre et la Prusse, le traité de Frederiksborg (1720) entre la Suède et le Danemark et par le traité de Nystad (1721) entre la Suède et la Russie. Par ces traités, la Suède renonce à son exemption des droits de passage dans l'Øresund, perd tous ses dominions à l'exception de la Finlande et de la partie nord de la Poméranie suédoise.
Durant la bataille de bataille navale d'Hangö Oud, Pierre le Grand et ses troupes battent complètement la flotte suédoise des amiraux Gustaf Wattrang et Erik Johan Lillie.
À la suite de cette bataille, les Suédois perdent leur domination sur la mer Baltique.

L'armée russe occupe alors la plus grande partie de la Finlande.
Il y a 309 ans, la flotte russe a remporté la première grande victoire de son histoire lors de la bataille navale d'Hangö Oud. Ce triomphe militaire a permis à notre pays de se déclarer pour la première fois comme une véritable puissance maritime.
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⚓️ La défaite de la flotte suédoise lors de la bataille d'Hangö Oud a radicalement changé l'équilibre des forces dans la région. C'est la première d'une série de victoires navales russes qui ont permis à la Russie d'accéder à la Baltique. À partir de ce moment-là, les batailles de la Grande Guerre du Nord sont se sont déroulées sur le territoire suédois.
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💬 Pierre Ier comparait la bataille d'Hangö Oud à la bataille de Poltava et a un jour déclaré: «Le pays qui a seulement l’armée de terre possède une main, tandis que la nation qui dispose également d’une flotte en a deux».

Après la défaite de Narva, le tsar a reconstitué son armée et construit une nouvelle capitale sur les bords de la Baltique, Saint-Pétersbourg, pour défier les Suédois.

Comme Charles XII tente de rejoindre en Ukraine le chef cosaque (le hetman) Mazeppa, révolté contre le tsar, celui-ci inaugure une tactique que reprendront après lui Alexandre Ier et Staline face à Napoléon et Hitler.

Il laisse son adversaire s'enfoncer dans l'immensité du continent russe et pratique devant lui la tactique de la « terre brûlée » : sans égard pour les paysans et les bourgeois, il brûle récoltes, villages et villes de façon à affamer les envahisseurs.

C'est un succès pour le tsar et devant Poltava, Pierre le Grand ne fait qu'une bouchée de son adversaire.

Le général Alexei Brusilov est surtout connu pour l'offensive Brusilov (juin-septembre 1916) - une opération majeure et une victoire majeure de la Première Guerre mondiale qui a brisé les reins de l'armée austro-hongroise.

L’offensive Brusilov était certainement impressionnante et innovante, et nous nous souvenons et respectons le nom de Brusilov. Pourtant, nous avons en Russie d’autres généraux qui ont remporté un succès majeur. Ce n’est pas suffisant pour la première place.
Les lourdes pertes étaient le résultat du manque de ravitaillement et de l'incompétence des généraux dans la partie nord de la ligne.

La Russie en 1915 a perdu des territoires, des kilomètres de territoire, des milliers de kilomètres de territoire, et la Russie cherchait maintenant quelqu'un à battre, et si elle ne pouvait pas le faire dans le Nord, elle le ferait dans le Sud.

L’offensive Brusilov visait à soulager la pression du front occidental et à paralyser l’armée autrichienne, et c’est exactement ce qu’elle a réussi à faire.

L’offensive a non seulement contraint plus de 400 canons allemands à être retirés de l’Ouest et envoyés vers l’Est, mais elle a également failli provoquer l’effondrement de l’empire des Habsbourg. L'Autriche a été obligée d'appeler jusqu'à un million d'hommes d'âge moyen pour se joindre au combat et vous savez que l'ennemi est sur le point de s'effondrer lorsqu'il commence à élargir les critères d'âge de son armée.

j'ai oublié de mentionner que les Russes ont utilisé la tactique d'infanterie la plus innovante jusqu'à ce moment-là de la guerre, lors de cette offensive, la doctrine des troupes de choc Brusilov et, une fois l'offensive terminée, elle a été perfectionnée et utilisée à une plus petite échelle. le même effet. Bon sang, ces tactiques étaient si efficaces qu’elles ont même été adoptées par les Allemands.
Après la bataille de Sarikamish, le front russo-turc se tourne rapidement en faveur des forces russes. Les Turcs étaient soucieux de réorganiser leur armée et également de combattre l’énorme armada alliée débarquée à Galipoli. Pendant ce temps, la Russie était préoccupée par les autres armées du front de l’Est. Cependant, la nomination du grand-duc Nicolas Nikolaïevitch comme vice-roi et commandant dans le Caucase en septembre 1915 relance la situation du front russo-turc.

Lorsque les Alliés se sont retirés de Gallipoli en décembre, le chef d'état-major de l'armée du Caucase, le général Nikolai Yudenich, pensait que les forces turques prendraient des mesures contre son armée. Cette préoccupation était légitime : l'entrée de la Bulgarie dans la guerre en tant qu'alliée de l'Allemagne en octobre a suscité de sérieuses inquiétudes, car une route terrestre reliant l'Allemagne à la Turquie était désormais ouverte et permettrait un flux sans restriction d'armes allemandes vers les Turcs.Une « fenêtre d’opportunité » est apparue qui permettrait aux Russes de détruire la Troisième armée turque, alors que les Britanniques avaient besoin d’aide en Mésopotamie (aujourd’hui l’Irak). Les efforts britanniques pour assiéger Bagdad avaient été stoppés à Ctésiphon et ils furent contraints de battre en retraite. Cela a conduit à un nombre croissant d’attaques des forces turques. Les Britanniques ont demandé aux Russes d'attaquer pour tenter de distraire les Turcs, et Yudenich a accepté. L'offensive qui en résulta commença le 10 janvier 1916.

Et je n'ai même pas répondu au premier post encore.

Le carnage sera encore plus énorme demain.

Cette offensive était inattendue par les Turcs, car elle se déroulait en plein hiver. La situation turque a été exacerbée par l'absence du commandant de la Troisième Armée, Kamil Pacha, et du chef d'état-major, le major Guse. Couplée à un déséquilibre des forces – les Russes disposaient de 325 000 soldats contre 78 000 seulement pour les Turcs – la situation semblait sombre pour les puissances centrales.[Après trois mois de combats, les Russes s'emparent de la ville de Trabzon le 18 avril 1916.
Les armées russe et austro-hongroise ont continué à s'affronter le long du front des Carpates tout au long de l'hiver 1914-1915. La forteresse de Przemysl a réussi à tenir profondément derrière les lignes ennemies tout au long de cette période, les Russes la contournant pour attaquer les troupes austro-hongroises plus à l'ouest. Ils ont fait quelques progrès, traversant les Carpates en février et mars 1915, mais les secours allemands ont ensuite aidé les Autrichiens à arrêter de nouvelles avancées russes. Entre-temps, Przemysl fut presque entièrement détruite et le siège de Przemysl se termina par une défaite pour les Autrichiens.

Pour revenir sur la bataille de Poltava, qui s'est déroulée le 8 juillet 1709, c'est victoire décisive de Pierre Ier le Grand de Russie sur Charles XII de Suède dans la Grande Guerre du Nord. La bataille a mis fin au statut de puissance majeure de la Suède et a marqué le début de la suprématie russe en Europe de l’Est.

Malgré ses précédents succès contre les Russes, Charles XII n'avait pas pu défier Moscou. À l'hiver 1708, face au temps glacial de la Russie et à court de provisions, Charles se dirigea vers le sud, en Ukraine. Il eut du mal à ravitailler son armée et commença son offensive de printemps après avoir perdu 5 000 à 8 000 hommes. Cependant, il disposait encore d'une armée de 25 000 hommes et décida de s'emparer de la forteresse russe de Poltava sur la rivière Vorskla. Le tsar Pierre a mobilisé ses forces pour défendre Poltava.

Le 27 juin, lors des premières escarmouches, un tir russe égaré touche Charles au pied. La blessure devint grave et pendant deux jours, la vie de Charles fut en jeu. Bien qu’il se soit rétabli, il n’a pas pu diriger son armée en personne. Le commandement fut transféré au maréchal Carl Gustav Rehnskiöld et au général Adam Ludwig Lewenhaupt. Sachant que les Suédois manquaient de leadership cohérent, Peter traversa la Vorskla et retrancha son armée de 40 000 hommes près de Poltava. Il installa une série de redoutes en forme de T dans les bois au sud-ouest de sa position le long de la route que les Suédois devraient emprunter pour attaquer. Les positions fourniraient un tir de flanc contre l'avancée des Suédois et aideraient à protéger le camp principal.