Voici les PLUS GRANDES VICTOIRES MILITAIRES de la RUSSIE depuis 19 MOIS

Selon le poète Joseph Outkine : Aucun ennemi ne pourra nous nuire comme Staline l'a fait avec ses procès. Une partie de la paysannerie soviétique n'attendait que l'attaque Allemande pour pouvoir frapper les Bolcheviques par derrière. Malgré cela, un rapport de Mekhlis envoyé à Jdanov était censé montré que Staline était parvenu à atteindre son objectif, à savoir renforcer l'unité de la soviété soviétique. Entre 1937 et 1940, le nombre de communistes dans l'armée, selon ce rapport, a augmenté de 3,5 fois.
Il faut ajouter à cela la croissance folle des effectifs de l'armée Rouge. Car malgré la perte de 27 000 officiers entre 1937 et 1938, la crise de croissance de l'armée Rouge, elle était bien réelle. Cette croissance folle des effectifs a masqué une triple transformation que ce soit au niveau du format, de l'organisation et de l'équipement des forces. En ce qui concerne la mutation du format, en 1928, l'armée de terre, la flotte et l'aviation soviétiques comptent 585 000 hommes au sein de ses unités de réserve territoriale. 4 ans plus tard ce chiffre monte à 842 000 à cause des menaces en Extrême Orient. Cependant, la hausse des effectifs soviétiques n'est pas exceptionnelle si on compare à l'Allemagne, qui passe de 100 000 à 3 millions de soldats entre 1932 et 1939 ou encore aux Etats Unis, qui portent leur effectifs de 330 000 à près de 4 millions et ce en l'espace de seulement trois ans. Cependant malgré les compromis passés en ce qui concerne la qualité des officiers allemands, la croissance des effectifs s'est plutôt bien passé par comparaison avec celle de l'armée Rouge. La campagne de Pologne et l'héritage de la Reichsweir ont bien aidé tout de même. L'armée Rouge, de son côté, s'est noyée dans sa propre montée en puissance. La poussée de 1939 au 1941 achève d'affaiblir l'armée Rouge. en 18 mois, 3 millions de soldats sont incorporés dans les casernes et les camps. Or pour encadrer tout cela, il faut des officiers, 300 000 officiers supplémentaires en l'occurrence par rapport au nombre total des patentés entre 1929 et 1937. Or il n'y a que l'école et la réserve pour les fournir. La réserve ne pouvait en fournir que 10%. Ce qui faisait de l'école la seule institution capable de potentiellement gérer cet excès de croissance des effectifs.

Malgré le quadruplement des académies militaires et autres écoles militaires, moins de la moitié de ce qui est vraiment nécessaire pour l'armée Rouge parvient à être fourni seulement. Du coup, le commissariat à la guerre se tourne vers ceux qui ont servi durant la guerre civile alors même que leur formation a été hâtive en plus d'être dépassée. Sans oublier les jeunesses communistes arrachées des universités techniques pour les mettre dans les corps mécanisés et ce sans formation militaire digne de ce nom. En bref, l'Etat Soviétique a transformé des officiers politiques en chef de bataillons par idéologie. Sans oublier les multiples sous officiers n'ayant même pas terminé l'école primaire. Nombre de lieutenants étaient incapable de lire une carte. Sans oublier les turn overs engendrés par les purges et les création incessantes de nouvelles unités. Il faut savoir qu'un tiers des cadres n'avaient une formation que de quelques semaines si ce n'est aucune formation. 7% ont reçu une éducation militaire comparable à celle de leur adversaire pour 14% 4 années plus tôt.
Pour ce qui est des leçons que l'armée Rouge aurait du tirer des victoires à la pyrrhus lors des combat du lac Khassan, lors de la bataille du Khalkin Gol contre les japonais ou encore le désastre soviétique contre la Finlande, seul la victoire finale a été retenue. Le niveau des pertes ainsi que les multiples défauts de cette armée n'ont pas été pris en compte comme il le fallait. Pourtant, ce n'est pas comme Staline n'avait pas connaissance de la médiocrité de l'armée Rouge. A la différence des Allemands, les Soviétiques ont fait partagé la pénurie des officiers à l'ensemble des unités y compris les plus importantes sur le plan opérationnel à l'image des corps mécanisés de Timochenko qui se feront d'ailleurs massacrer en 1941.
Ce qui a donné l'avantage à l'Union Soviétique contre le Reich a été le fait que son industrie ait été plus efficiente et moins étroite que celle du Reich étant donné que la fabrication des blindés était répartit entre 96 sites contre 250 sites pour le Reich. L'URSS a su rationalisé sa production et à l'adapter en convertissant les usines déjà existantes au lieu d'en construire des nouvelles.

Malgré cela, Staline a mieux préparé son pays à la guerre que le tsar. Entre 1941 et 1945 les usines soviétiques produisent et livrent 25 fois plus de munitions que ne l'avaient fait les leurs devancières entre 1914 et 1917. Soit plus que les autres pays y compris les Etats Unis que ce soit pour le premier ou le second conflit mondial. Staline avait je le rappelle tout sacrifié quasiment à l'industrialisation de son pays. Cela a été lancé à l'occasion de son premier plan quinquennal de 1929. L'industrie lourde, la défense et la métallurgie ont reçu les deux tiers de l'investissement total du gouvernement. Rien que le part des dépenses militaires passent de 19% en 1936 à 31,5% en 1939. Rien qu'en 1933, 3830 chars sont sortis des usines pour 2 661 avions, plus 4 600 tubes d'artillerie, ce qui représente un total atteint nul part d'ailleurs dans le monde. En bref, nul pays n'a mieux réarmé que l'URSS contrairement à une vieille croyance qui veuille que ce soit l'Allemagne qui ait le mieux ou le plus massivement réarmé.


Cependant parmi les désavantages de cette industrialisation forcée et rapide, l'écrasement de la consommation civile à des niveaux extrêmement bas. Sans oublier l'apport de matériel obsolètes pour beaucoup. Rien qu'en 1941, plus de 30% des chars sont obsolètes soit un tiers et près de 40% des avions soviétiques sont obsolètes. Sans oublier les logements insalubres et surpeuplés. A partie de 1930, 9000 entreprises industrielles sont crées dont 1219 consacrés entièrement à l'armement et aux munitions. Rien que l'usine de Tcheliabink parvient à produire 3 600 chars qu'ils soient KV ou T 34. Soit 85% de la production combinées des blindés allemands.

Les fusils soviétiques Tokarev ont un plus gros volument de feu que les Mauser allemands par exemple. Plus le canon F 22 de 76 mm et des mortiers lours équivalents à ceux des allemands. Même un modèle de char comme le BT 7 souvent présenté comme étant obsolète à cause de la minceur de son blindage avait pour lui la vitesse et l'efficacité de son canon. Seule l'artillerie anti aérienne voire anti char ont vraiment fait défaut au début de la guerre. Mais les faiblesses les plus flagrantes se situaient davantage au niveau de la transmission et des radios ainsi que des camions, des armes automatiques légères. Puis, les bombardiers soviétiques Sturmoviket Pe 2 ainsi que les chasseurs MiG 3, Yak 1 ainsi que LaGG3 font de plus en plus leur apparition.
De plus, la guerre d'Espagne a délivré des renseignements importants aux Soviétiques. Les rapports de combat envoyés d'Espagne par les tankistes se trouvant sous l'égide de Pavlov à ce moment là, pointaient 4 faiblesses majeurs des T 26 et des BT 5, que ce soit au niveau du système de double traction, roues et chenilles, trop fragile, un faible canon de 45 mm, un moteur à essence pouvant provoquer des incendies et un blindage frontal beaucoup trop léger face aux canons anti chars. C'est à partir de cette expérience que naitra le T 34. Le 27 février 1939 en effet, le projet est accepter à l'issue d'une réunion du Comité de défense. L'usine des locomotives numéro 183 doit faire le travail. Kochkine anime le bureau d'études de l'usine en question. De ce projet naitra d'abord le A 32 avec un blindage frontal certes plus léger que celui demandé par Pavlov mais compensé en partie par le fait que celui ci soit incliné à 30 degrés. Envoyé par trains à Kubinka pour les essais, Pavlov informe à Vorochilov qu'il est possible que le A 32 renommé A 34, puisse être équipe du moteur V 2 et de 4 mitrailleuse plus un canon F 32. Sans oublier un blindage plus épais permis par le système de tractions.

Le 26 avril 1940, Pavlov défend devant le Haut Conseil Militaire le remplacement des T 26 et des BT notamment les BT 5 par le T 34, le KV 1 et également un engin blindé amphibie certes moins connu, le T 40. La résolution est émise par le conseil et entérinée le 7 jui n1940 via un décret du Conseil des commissaires du people ainsi que le bureau politique. 600 T 34 sont prévue rien que p our 1940. En 1941 l(objectif est multiplié par 4.


Le ministre de la Propagande Joseph Goebbels avait admis le 2 juillet 1941 que l'armée rouge opposait une résistance tenace. Ce n'est pas comme si ça avait été une réussite totale même durant l'été. La bataille de Smolensk déjà en fournit un exemple parfait. On parle d'une bataille qui a duré bien plus longtemps que prévu. Dès le mois de juillet et d'aout malgré les avancées allemandes, on se doutait que ce ne serait pas aussi simple. je m'explique : Les 21 premiers jours selon les secteurs, les Allemands ont avancé entre 500 et 600 kilomètres selon les secteurs. Au mois d'aout et de septembre les avancées se réduisaient à quelque chose comme une centaine de kilomètres voire 200 kilomètres. Manifestement quelque chose n'allait pas côté allemand. Que ce soit un front trop grand pour pas assez de soldats ou du côté d'une logistique allemande relativement défaillante. L'opération Barbarossa était censé vaincre l'URSS. Donc en définitive, ce n'était pas vraiment une réussite. Hitler voulait vaincre l'URSS en 4 mois, Goebbels pensait que ce serait encore plus rapide. Quand on voit où en étaient les Allemands en octobre à galérer avec la raspoutitsa et les différentes résistances soviétiques, on voyait bien que l'opération avait de grandes chances d'échouer. La contre offensive de Moscou en décembre 1941 l'a confirmé.

La combinaison entre la faiblesse de la logistique, la grandeur de l'espace à dominer, le manque de cohérence sur le plan opérationnel et stratégique par rapport à leur adversaire ainsi que la sous estimation de l'armée rouge aura été une combinaison mortelle pour la Wehrmacht.

Donc c'est une combinaison de tout cela qui a fait que l'Allemagne a échoué Barbarossa et qu'ils ont du à reculer bien. Et aussi l'industrie de guerre comme je l'ai souligné dans mes pavés. Et l'absence de vision opérative du commandement allemand.

Hormis cela, le tournant de Barbarossa hormis Moscou c'était la bataille de Smolensk.

Depuis le 22 juin, le groupe d'armées allemand Centre a entamé son avancée vers Moscou. Il s'agit de capturer l'objectif le plus important de l'opération Barbarossa. Les premiers jours de l'offensive sont remplis de grandes victoires dont la prise de Minsk durant les premiers jours de juillet faisant infliger plus de 300 000 victimes à l'Armée rouge. Après cette étape suivante vers Moscou, nous passâmes par la ville de Smolensko qui était un autre axe central de communication. De plus, une fois la ville prise, l'armée allemande serait déjà située à environ 350 kilomètres de Moscou et donc à portée de la prochaine opération comme nous l'avons vu dans la première entrée de Holder. Après avoir vaincu les centaines de divisions soviétiques près des frontières, les Allemands espéraient que leur avancée serait moins coûteuse. Cependant, ce n’était pas le cas. La stratégie allemande pour prendre Smolensk consistait à mener une attaque en tenaille sur la ville dans laquelle la 3e armée blindée d'Hermann Hoth avancerait depuis le nord tandis que la deuxième armée blindée de Guderian avancerait depuis le sud. Les deux armées étaient composées de 3 divisions Panzer et de 3 divisions motorisées, l'armée de Guderian étant légèrement supérieure à celle de Hoth. A ces formations d'attaque, il faut ajouter plus d'une douzaine de divisions d'infanterie. Au total quelque 400 000 hommes avec 1 000 chars. D’un autre côté, nous avons l’Armée rouge qui, malgré des millions de victimes, se réorganisait à toute vitesse et envoyait au combat tout ce qu’elle possédait. Au total, Timochenko disposait de 13 armées avec lesquelles combattre, y compris celles qui se retiraient de Minsk et celles venues en renfort de l'arrière. Parmi eux, il y avait plus de 500 000 soldats pour 1 000 chars. La bataille commença le 10 juillet avec une confrontation simultanée des deuxième et troisième armées blindées. La troisième armée blindée chargea pour atteindre le nord de Smolensk et la deuxième armée blindée chargea à l'est, au sud de la ville. Les deux attaques réussirent à se briser à toute vitesse, surmontant facilement les faibles défenses soviétiques.

Cela était dû au fait que les armées sur lesquelles Timochenko allait compter arrivaient toujours dans la région et que les unités qui résistaient à l'assaut allemand étaient celles qui avaient déjà été écrasées après de durs combats. Cette attaque fut menée presque exclusivement avec les divisions Panzer puisque la plupart des divisions d'infanterie n'étaient pas encore arrivées. La vérité est que durant les semaines précédentes, l'avancée des Panzers avait été si rapide que l'infanterie ne pouvait pas suivre à pied et était restée loin derrière. Le faire une fois, c'est bien.

Mais le faire après plusieurs marches signifie que les fantassins ne doivent pas dormir pour rattraper les divisions Panzer. La première attaque des Panzers s'est soldée par 2 pénétrations à l'Est et au Nord-Est laissant 4 armées soviétiques dans un grand Saillant à l'Ouest de Smolensk. Plus au sud, les Allemands lancent également une autre attaque qui finit par coincer 2 armées soviétiques près de Moguilev. Une fois la brèche ouverte, les 2 Panzerdivisions continuaient d'avancer tandis que l'infanterie arrivant encore sur le champ de bataille s'établissait sur le périmètre des encerclements. Leur arrivée a toutefois été retardée de quelques jours. Cela signifiait que les Panzers ne pouvaient pas avancer aussi vite qu'ils le souhaitaient. Quoi qu'il en soit, les 12 et 13 juillet, l'offensive reprend et la ville de Smolensko est pratiquement encerclée, ne disposant que d'un petit couloir au nord-est. Le moment fut également profité par les renforts soviétiques qui commencèrent à arriver dans la zone et commencèrent à s'établir sur la rive du fleuve supérieur au nord et plus bas au sud-ouest d'Yelnia. Au total, environ cinq grandes armées soviétiques comptant chacune environ 50 000 soldats furent établies à l'est de Smolensko. Durant les journées du 15 et du 16 juillet, la situation était assez chaotique sur le front allemand où se trouvaient de nombreuses unités combattant de manière isolée avec très peu de cohésion.

Ainsi, tandis que l'infanterie arrivait petit à petit, les Panzers et les divisions motorisées continuèrent d'attaquer les Soviétiques espérant finir de briser leurs défenses et leur volonté de continuer à résister. Cette attaque était dirigée au nord contre la rive de la rivière Vop. Et au sud de Smolensko, elle était dirigée contre la ville elle-même et contre l'armée de Rokossovsky qui se trouvait à l'est de la ville. Cette attaque allemande réussit à progresser, mais elle perdit de plus en plus d'ampleur et Smolensk n'était toujours pas complètement encerclée. En outre, la résistance soviétique à l'est de Smolensko augmentait. Entre le 16 et le 19 juillet, la plupart des divisions d'infanterie allemandes commencèrent finalement à atteindre la périphérie de la ville et, après avoir affronté deux armées soviétiques au sud-ouest de Smolensko, commencèrent à se renforcer sur la ligne de front. Ce moment a coïncidé avec une forte contre-attaque soviétique a remporté par toutes les armées concentrées à l'est de la rivière Vop. Cette attaque mise à être contenue par les Allemands et a contribué à la formation d'une ligne de front solide aux environs de Smolensko sous la forme de la capitale S. Alors que ces combats se déroulaient le 16 juillet, Hitler émit la directive 31, la plus importante sur le territoire. l'intégralité de toute la guerre. Il est dit qu'après avoir pris Smolensko, la troisième armée blindée a dû se tourner vers le nord pour soutenir la prise de Leningrad, et la deuxième armée blindée a dû se diriger vers le sud pour participer à la future grande bataille de Kiev. Ce furent sans doute des moments tendus pour Guderian, Hoth et Von Bock, qui ne dévieront pas de leur cap vers Moscou. Quoi qu'il en soit, la bataille de Smolensko s'est poursuivie les 20, 21 et 22 juillet avec une série de contre-attaques soviétiques sur toute la ligne de front sans parvenir à une quelconque rupture. Il convient de noter que ces troupes avaient été mobilisées à toute vitesse et avaient peu de valeur au combat.

Les Allemands continuent de progresser les jours suivants jusqu'au 27 juillet où ils parviennent enfin à encercler complètement Smolensko. Et ils continuèrent d'avancer vers l'est, capturant également la ville de Yelnia. Après une tentative de Rokossovski de sauver les troupes encerclées, tout se termina le 5 août lorsque la garnison soviétique de Smolensko se rendit. Les pertes dans cette bataille furent très élevées pour les deux camps. L'Armée rouge a subi près de 450 000 morts, blessés et prisonniers, tandis que l'Allemagne a enregistré environ 100 000 victimes. Cependant, les violents combats dans ce secteur étaient loin d'être terminés et bientôt la terrible bataille d'Yelnia allait commencer avec des résultats encore pires. Premièrement, cette bataille a montré clairement aux Allemands la capacité de l'Armée rouge à se remettre de ses pertes massives précédentes et à revenir pour lancer une contre-attaque.

Cela montrait clairement qu’il était difficile de remporter une victoire rapide et éclatante en Union soviétique. D'autre part, c'est à ce moment-là qu'a été prise la décision de ne pas continuer à avancer vers Moscou et de diviser les unités du Groupe d'Armées Centre pour participer à des opérations qui avaient pour objectif de capturer des centaines de milliers de soldats soviétiques qui, en fin de compte, ne seraient pas disponibles. suffisamment pour provoquer l’effondrement de l’Armée rouge. Heinrici a déclaré que lorsque les unités soviétiques étaient détruites, de nouvelles troupes soviétiques étaient envoyées encore et encore sur le champ de bataille. Il savait qu’ils resteraient longtemps en Russie.

Plus que 1 ou 2.

Commençons par Bogdanov.

Semen Illitch Bogdanov a suivi de scours au sein de l'Académie militaire des forces blindées et mécanisées à Moscou. Il fait partir de cette équipe de colonels commandant une division blindée au sein d'un des Corps mécanisés de Timochenko en 1941 avec les résultats désastreux que l'on connait. Malgré cela, sa bravoure et sa résistance physique lui permettent de surmonter les épreuves. En septembre 1943, il prend la direction de la 2ème Armée de tanks. Il y restera là aussi jusqu'à la fin de la guerre en Europe. Il abandonne tout de même son commandement en 1944 devant Lublin à cause d'une blessure de guerre. Radzievski parviendra à effectuer un remarquable raid vers Varsoei en juillet 1944. Comme Rybalko, il fait un sans faute lors de l'offensive Vistule Oder avant de finir en participant à la prise de Berlin. Il est également fait maréchal de l'URSS.

En bref, il est connu pour avoir commandé la 2ème Armée de tanks jusqu'à Berlin.

Joukov avait participé à la première guerre mondial en tant que soldat. Il commence ensuite à se faire connaître en montant en grade puis en étant commandant des troupes soviétiques lors de la bataille de Khalkhin Gol contre les japonais en 1939. Cela s'est terminé par une victoire soviétique.

Lors de la Grande Guerre Patriotique, renseigné par l'espion Richard Sorge au Japon, Joukov a su que les japonais n'attaqueraient pas en Extrême Orient. Il a donc rapatrié les troupes et lancé une contre attaque à Moscou en 1941 faisant reculer les Allemands de 100 à 200 km.
C'en était fini des espoirs d'une victoire rapide des nazis en prenant Moscou.
Joukov était en quelque sorte l’enfant chéri de Staline.

Il était impliqué dans énormément de batailles et d'opérations : Défense de Léningrad. Défense de Moscou. Stalingrad. Koursk. Libération de l'Ukraine. Opération Bagration. Offensive Vistule-Oder. Berlin.

Joukov était une sorte de chef hybride. Il participait activement non seulement à la planification, mais aussi à la supervision. Et lorsque les choses devenaient délicates, Staline l'appelait pour prendre directement le commandement du front en difficulté afin de régler le problème. Les Soviétiques avaient de bons planificateurs, comme le chef d'état-major Vassilevski , et de bons commandants sur le terrain, comme Koniev, Vatounine, Rokossovski et Tchouikov. Mais aucun n’a rempli la fonction unique de Joukov consistant à remplir les deux rôles, avec son rôle dans la planification aux côtés de Vassilevski, puis en supervisant ou en dirigeant l’exécution de ces plans sur le terrain. Aux échecs, il était l’équivalent de la pièce reine dans sa capacité à remplir plusieurs rôles.

Pour ce qui est de Vassilevski, sa plus belle réussite fut la dernière grande campagne de la Seconde Guerre mondiale, qui déclencha en fait la décision de capitulation du Japon (et non la bombe atomique de Nagasaki ou encore celle d'Hiroshima) : l'invasion soviétique de la Mandchourie.


Le commandement de l'Extrême-Orient, dirigé par le maréchal de l'Union soviétique Alexandre Vassilievski, avait un plan de conquête de la Mandchourie qui était simple mais à grande échelle, impliquant un mouvement massif en tenaille sur toute la Mandchourie. Ce plan devait être exécuté par le Front Transbaïkal depuis l'ouest et par le 1er Front d'Extrême-Orient par l'est. Le 2e Front d'Extrême-Orient devait attaquer le centre de la poche par le nord.

Vassilevski s'était auparavant enrôlé comme soldat lors de la première guerre mondiale. Durant l'entre deux guerres, il s'est engagé au parti communiste en 1938. Les purges staliniennes permettent à Vassilevski d'être nommé au sein de l'état major général. D'ailleurs les historiens David Glantz et John Erickson le tiennent pour le plus talentueux des généraux de Staline pour son travail au sein de l'état major soviétique. Après la troisième bataillon de Kharkov s'étant soldé par une défaite soviétique, lui et Joukov parviennent à convaincre Staline qu'il faut pendant un certain temps se mettre sur la défensive. Cela se traduire par la bataille de Koursk, durant lesquels les fronts concernés sont en partie supervisés par Joukvo et Vassilevski. Lors de l'opération Bagration, Vassilevski assure la supervision du 1er Front Biélorussie avant de superviser les Front Baltes lors de la reprise des pays Baltes par l'Armée rouge.

Vatounine est l'un des plus jeunes chefs de Front soviétiques engagés si ce n'est pas plus jeune. Il est né près de Koursk. Ce qui explique en partie sa participation à la bataille de Koursk. Il adhère au parti communiste en 1920 après s'être enrôlé dans l'Armée rouge seulement à 19 ans. Par la suite il entre à l'Académie Frounzé puis au sein de l'Académie de l'état major général. D'abord il est simple colonel puis il devient chef d'état major du district militaire de Kiev en 1939. Il participe à la planification de l'attaque de la Pologne orientale la même année. Il participe également à l'invasion de la Bessarabie en Roumanie en 1940. Staline le nomme à la direction des opérations de l'état major général. Il ne fera d'ailleurs pas mieux que le reste de l'état major général lorsqu'il s'agira d'organiser une défense digne de ce nom.

En 1941 également, il se fait dépasser par les événements même s'il reste l'un des seuls à avoir ordonné des contre attaques déstabilisatrices de l'avancée allemande. De plus, à Soltsy et à Staraia Russa en juillet et en août 1941, il a participé au sauvetage de Leningrad malgré tout de même des pertes énormes. En tant que chef d'un groupement spécial, il bloque d'ailleurs l'avancée allemande en direction de Kalinine pour empêcher la Wehrmacht de sectionner les voies ferrées reliant Moscou et Leningrad. En envoyé spécial de la Stavka, il travaille par la suite auprès du Front du Nord Ouest, notamment en 1942 au cours duquel il encercle une force allemande conséquente à Demiansk en février 1942. Ensuite, il devient chef d'état major général adjoint durant même pas 2 mois en mai et juin 1942 auprès de Vassilevski avant qu'il ne se voit confier le Front de Voronej le 1er juillet sur demande de Staline. Ce Front sera l'un des 3 Fronts qui encerclera Stalingrad dans le cadre de l'opération Uranus. En février, la contre attaque de Manstein démolit les Corps blindés de Vatounine lors de sa marche sur le Dniepr.

Il aura tout de même une revanche toute relative contre ce même Manstein puisque c'est sa défense qui permet en grande partie la victoire à Koursk, malgré le fait que le secteur sud ait encaissé 80% des pertes contre 20% pour le secteur nord, sachant tout de même que Manstein avait plus de forces et de matériels de guerre que son homologue du nord, Model. Il s'empare de Kiev par la suite le 6 novembre 1943.

Ensuite, il est grandement mêlé durant la victoire soviétique de Tcherkassy Korsun à la tête du 1er Front Ukrainien malgré des difficultés pour la percée initiale qui lui obligera d'impliquer des Corps blindés de la 5ème Armées de tanks de la Garde, instrument opératif normalement dans la doctrine soviétique.

Finalement, 1943 est aussi la dernière année de Nikolai Vatounine puisqu'il meurt après qu'une centaine de partisans nationalistes ukrainiens de l'UPA aient attaqué son convoi de 4 véhicules. Vatounine reçoit une balle dans la cuisse. Il est envoyé par ambulance puis par train à Kiev. Il semble guérit mais succombe d'une infection par la suite le 15 avril après qu'il ait appris qu'Afanasy et Semyon, ses 2 frères, soient morts au combats quelques jours avant seulement.

Vatounine est l'un des plus jeunes chefs de Front soviétiques engagés si ce n'est pas plus jeune. Il est né près de Koursk. Ce qui explique en partie sa participation à la bataille de Koursk. Il adhère au parti communiste en 1920 après s'être enrôlé dans l'Armée rouge seulement à 19 ans. Par la suite il entre à l'Académie Frounzé puis au sein de l'Académie de l'état major général. D'abord il est simple colonel puis il devient chef d'état major du district militaire de Kiev en 1939. Il participe à la planification de l'attaque de la Pologne orientale la même année. Il participe également à l'invasion de la Bessarabie en Roumanie en 1940. Staline le nomme à la direction des opérations de l'état major général. Il ne fera d'ailleurs pas mieux que le reste de l'état major général lorsqu'il s'agira d'organiser une défense digne de ce nom.

En 1941 également, il se fait dépasser par les événements même s'il reste l'un des seuls à avoir ordonné des contre attaques déstabilisatrices de l'avancée allemande. De plus, à Soltsy et à Staraia Russa en juillet et en août 1941, il a participé au sauvetage de Leningrad malgré tout de même des pertes énormes. En tant que chef d'un groupement spécial, il bloque d'ailleurs l'avancée allemande en direction de Kalinine pour empêcher la Wehrmacht de sectionner les voies ferrées reliant Moscou et Leningrad. En envoyé spécial de la Stavka, il travaille par la suite auprès du Front du Nord Ouest, notamment en 1942 au cours duquel il encercle une force allemande conséquente à Demiansk en février 1942. Ensuite, il devient chef d'état major général adjoint durant même pas 2 mois en mai et juin 1942 auprès de Vassilevski avant qu'il ne se voit confier le Front de Voronej le 1er juillet sur demande de Staline. Ce Front sera l'un des 3 Fronts qui encerclera Stalingrad dans le cadre de l'opération Uranus. En février, la contre attaque de Manstein démolit les Corps blindés de Vatounine lors de sa marche sur le Dniepr.

Il aura tout de même une revanche toute relative contre ce même Manstein puisque c'est sa défense qui permet en grande partie la victoire à Koursk, malgré le fait que le secteur sud ait encaissé 80% des pertes contre 20% pour le secteur nord, sachant tout de même que Manstein avait plus de forces et de matériels de guerre que son homologue du nord, Model. Il s'empare de Kiev par la suite le 6 novembre 1943.

Ensuite, il est grandement mêlé durant la victoire soviétique de Tcherkassy Korsun à la tête du 1er Front Ukrainien malgré des difficultés pour la percée initiale qui lui obligera d'impliquer des Corps blindés de la 5ème Armées de tanks de la Garde, instrument opératif normalement dans la doctrine soviétique.

Finalement, 1943 est aussi la dernière année de Nikolai Vatounine puisqu'il meurt après qu'une centaine de partisans nationalistes ukrainiens de l'UPA aient attaqué son convoi de 4 véhicules. Vatounine reçoit une balle dans la cuisse. Il est envoyé par ambulance puis par train à Kiev. Il semble guérit mais succombe d'une infection par la suite le 15 avril après qu'il ait appris qu'Afanasy et Semyon, ses 2 frères, soient morts au combats quelques jours avant seulement.

Ivan Stepanovitch Koniev, quant à lui, est passé près de la mort en 1941 quand Staline a voulu le faire exécuté pour ses déboires militaires notamment à l'occasion de l'encerclement de Viazma à la tête du Front de l'Ouest.. Mais Joukov le sauve en le convainquant que Koniev peut encore être utile pour la suite de la guerre, ce qu'il démontrera effectivement.

Il faut savoir qu'avant cela, Koniev a servi en tant que sous officier dans l'armée du tsar avant de rejoindre l'Armée rouge en 1918. Pendant la guerre civile russe, il servit dans la République russe d'Extrême-Orient sous le commandement de Kliment Vorochilov, plus tard proche collaborateur de Staline et commissaire du peuple pour les Affaires militaires et navales. Tout comme Vatounine, il suit des cours au sein de l'Académie Frounzé. Il exerce au sein du District militaire de Biélorussie nombre de commandements. C'est là qu'il rencontre Joukov puis prendre la 2ème Armée Drapeau Rouge déployée au Moyen Orient. C'est sans doute grâce à ça qu'il n'est pas victime des purges staliniennes également. Entre ça et le fait qu'il soit passé au travers des exécutions staliniennes en 1941, il a eu une chance assez incroyable il faut bien le dire.

En parlant de 1941, après la défaite de VIazma, Koniev est placé à la tête du Front de Kalinine. Il fait rachète de ses défaites militaires passés lors de la contre offensive soviétique de l'hiver 1941 1942 en partie, enfin jusqu'à ce qu'un nouvel désastre arrive lors de l'opération Mars. Joukov le sauve encore une fois et lui confie le Front de la Steppe en juin 1943. Kharkov et Poltava sont libérés en grande partie grâce à lui en 1943 après qu'il ait joué un rôle important à Koursk à la tête du Front de Steppe qui a joué le rôle de réserve opérationnelle majeure, notamment pour Vatounine quand celui ci était en difficulté.

Il participe grandement à la tête du 2ème Front d'Ukraine à la victoire soviétique de Tcherkassy aux côtés de Vatounine. Il participe également à l'offensive soviétique de Vistule Oder avec succès à la tête du 1er Front d'Ukraine avant de terminer par la prise de Berlin durant lequel il jouera également un rôle majeur aux côté de Joukov là aussi.

Pour passer à Constantin Rokossovski, au début des années 1930, Rokossovski était commandant de division (Joukov était commandant de brigade et son subordonné). Mais en 1937, probablement parce qu'il était à moitié polonais, Rokossovski fut arrêté lors de la Grande Purge et accusé d'être non seulement un saboteur mais aussi un espion au service de la Pologne et du Japon à la fois. Dans les prisons du NKVD (Police secrète soviétique), bien qu'il ait été gravement torturé, il n'a jamais signé de faux aveux ni dénoncé ses collègues.

Lorsqu'il fut finalement libéré 3 ans plus tard, en 1940, il n'avait plus d'ongles, plusieurs côtes cassées et plusieurs dents cassés.. Si cette tragédie était arrivée à un homme ordinaire, il se serait probablement effondré psychologiquement. Mais pas Rokossovski. Il reçut bientôt le commandement d'un corps de cavalerie et devint une étoile montante de l'Armée rouge.

En 1941, lorsque l'Allemagne nazie envahit l'Union soviétique, il commanda la 16e armée défendant Moscou contre le coup principal du groupe d'armées Centre. Subissant de plein fouet l’assaut allemand, ils réussirent à réduire la blitzkrieg allemande à un rythme sanglant puis à un arrêt complet à la périphérie de la capitale russe.

En 1942, Rokossovski commanda le Front du Don (équivalent du groupe d'armées allemand) lors de la bataille de Stalingrad lorsque la 6e armée allemande fut encerclée par 3 Fronts soviétiques dont celui commandé par Rokossovski. La 6ème Armée fut coupée en deux puis méthodiquement dépassée. Rokossovsky lui-même accepta la capitulation définitive de Paulus.

En 1943, Rokossovski commandait le front central sur l'épaule nord du saillant de Koursk. En 5 jours, il a réussit à bloquer l'assaut de la pince nord allemande, ayant pour centre de gravité la 9ème Armée dirigée par Walter Model, considérée comme l'un des meilleurs généraux allemands, souvent mis en deuxième position derrière Manstein, même si Model était plus un défenseur qu'un attaquant.

En juin 1944, Rokossovski organisa l'opération Bagration qui aboutit à la libération de Minsk et à l'anéantissement total du groupe d'armées allemand Centre en Biélorussie. Son 1er front biélorusse a utilisé une combinaison inhabituelle d'un corps mécanisé et d'un corps de cavalerie pour lancer une attaque surprise à travers les marécages et les forêts, encerclant et détruisant la 9e armée allemande aux environs de Bobruisk notamment.

Cependant, quelques mois plus tard, en novembre 1944, Rokossovsky fut transféré au 2e front biélorusse avançant en Prusse orientale au lieu de se diriger vers Berlin. Joukov devait le remplacer. « Pourquoi cette honte ? » a demandé Rokossovski. « Pourquoi suis-je déplacé de l’axe principal vers un axe secondaire ? »
La raison la plus probable est sans doute que Staline ne voulait pas d'un mec à moitié polonais pour prendre Berlin, sachant que Rokossovski était moitié russe moitié polonais ce qui faisait qu'il n'a jamais vraiment acquis une confiance totale par les russe de même qu'il n'a jamais acquis une confiance totale de la part des polonais dans le cadre du nouveau gouvernement polonais mis en place par Staline.



Donc bon, il n'a pas joué un rôle de premier lieu dans la prise de Berlin mais il a quand même joué un rôle de protection au flanc nord.

Ensuite, Tchoukov.

Vassili Tchouikov devient un soldat de l'Armée rouge en 1918 après la révolution avant d'adhérer au parti communiste. Pendant 10 années, il est envoyé en Chine après être entré à l'Académie Frounzé. Il participe par la suite à la guerre d'hiver contre la Finlande en tant que lieutenant général. La grande contribution de Tchouikov et ses plus grands faits d'armes qui ont fait de lui un commandant reconnu et respecté, c'est sa défense de Stalingrad : Tchoukov a dirigé et commandé les troupes de la 62ème Armée dans la ville, et a résisté assez longtemps aux assauts de la 6ème Armée allemande pour que les Soviétiques puissent le renforcer, encercler la ville et écraser la Sixième Armée.

Par la suite la 62ème Armée devient la 8ème Armée de la Garde et Tchouikov participe notamment à l'offensive Vistule Oder en Pologne au sein du 1er Front de Biélorussie sous les ordres de Joukov avant de contribuer à la prise de Berlin à la toute fin au sein de ce même 1er Front Biélorusse.

Assez cocasse qu'il ait directement participé à Berlin en tant qu'assaillant après qu'il ait participé à la bataille de Stalingrad en tant que défenseur.

D'ailleurs lors des prises de Konigsberg et de Berlin, c'est lui qui donnait des conseils aux soldats soviétiques pour les combats urbains étant donné l'expérience qu'il avait acquis à Stalingrad 2 ans et demi auparavant.

Pavel Semiovitch Rybalko est un soldat de la première guerre mondiale et partisan de la guerre civile. Durant la guerre russo polonaise de 1920, il commande un escadron de cavalerie. Il se forme au sein de l'Académie Frounzé entre 1931 et 1934 avant d'être admis à la Direction des blindés à Moscou au sein duquel il étudie Guderien, Fuller, Toukhatchevski et Triandafillov. A ce moment là, ces 2 derniers n'avaient pas encore vu leurs oeuvres interdites par le parti communiste. Il devient professeur tactique à l'école des chars de Kazan jusqu'en 1941 lors de l'opération Barbarossa. C'est en mai 1942 néanmoins qu'il obtient son premier poste opérationnel en tant que commandant adjoint de la 3ème Armée de tanks nouvellement formé avant d'en devenir le commandant en titres jusqu'à la fin de la guerre. Rybalko a toujours joué un rôle majeur dans les succès obtenus par l'Armée rouge dans la partie sud du front notamment quand il franchit le Dniepr et prend Kiev en novembre 1943 à la suite d'une rocade parfaite. Il ne commet aucune erreur lors de l'opération Lvov Sandomir ou encore lors de l'offensive Vistule Oder puis lors de l'offensive finale sur Berlin. Il est fait 2 fois Héros de l'Union Soviétique après que Staline lui ait donné un bâton de maréchal.