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Arrivé à Moscou, mardi 17 décembre, dans un avion prêté par l'oligarque Rinat Akhmetov, le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a obtenu tout ce qu'il voulait de son homologue russe, Vladimir Poutine. « Grâce à la volonté du président russe, nous avons bien progressé », s'est-il réjoui après trois heures d'entretien.
La Russie a en effet accepté de réduire d'un tiers le tarif de ses livraisons de gaz à l'Ukraine (268,50 dollars – 194 euros – les 1 000 m3 contre plus de 400 aujourd'hui) et s'est engagée à acheter pour 15 milliards de dollars d'obligations émises par l'Etat ukrainien. En échange de quoi la réserve ukrainienne va acquérir des roubles, la monnaie russe que Vladimir Poutine imagine devenir la monnaie commune de l'Union eurasienne, une sorte d'URSS deuxième mouture qu'il entend créer dès 2015 avec d'anciens Etats post-soviétiques.
« L'UKRAINE EST DE NOUVEAU UN PARTENAIRE STRATÉGIQUE »
« Nous pouvons encore progresser dans la résolution des problèmes les plus délicats. L'Ukraine est de nouveau un partenaire stratégique et un allié », a souligné M. Poutine à l'issue de la rencontre, feignant de s'alarmer de la baisse des échanges commerciaux entre les deux pays, alors que Moscou a fait tout ce qu'il pouvait ces derniers mois pour étrangler sa voisine slave et la détourner du partenariat avec l'Union européenne. « Il est temps de prendre des mesures énergiques, non seulement pour revenir aux volumes d'autrefois, mais pour les dépasser », a insisté Vladimir Poutine. Moscou va livrer du pétrole à la raffinerie d'Odessa (sud de l'Ukraine), rouverte en octobre après trois ans de fermeture.
La Russie a en effet accepté de réduire d'un tiers le tarif de ses livraisons de gaz à l'Ukraine (268,50 dollars – 194 euros – les 1 000 m3 contre plus de 400 aujourd'hui) et s'est engagée à acheter pour 15 milliards de dollars d'obligations émises par l'Etat ukrainien. En échange de quoi la réserve ukrainienne va acquérir des roubles, la monnaie russe que Vladimir Poutine imagine devenir la monnaie commune de l'Union eurasienne, une sorte d'URSS deuxième mouture qu'il entend créer dès 2015 avec d'anciens Etats post-soviétiques.
« L'UKRAINE EST DE NOUVEAU UN PARTENAIRE STRATÉGIQUE »
« Nous pouvons encore progresser dans la résolution des problèmes les plus délicats. L'Ukraine est de nouveau un partenaire stratégique et un allié », a souligné M. Poutine à l'issue de la rencontre, feignant de s'alarmer de la baisse des échanges commerciaux entre les deux pays, alors que Moscou a fait tout ce qu'il pouvait ces derniers mois pour étrangler sa voisine slave et la détourner du partenariat avec l'Union européenne. « Il est temps de prendre des mesures énergiques, non seulement pour revenir aux volumes d'autrefois, mais pour les dépasser », a insisté Vladimir Poutine. Moscou va livrer du pétrole à la raffinerie d'Odessa (sud de l'Ukraine), rouverte en octobre après trois ans de fermeture.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
il y a 2 ans
il y a 2 ans
Ianoukovitch signe alors le 17 décembre 2013 un accord avec la Russie destiné à lever les obstacles commerciaux entre les deux pays pour 2014 et à empêcher la faillite à court terme du pays.
La Russie devait investir 15 Md$ dans des titres du gouvernement ukrainien et réduire d’un tiers le tarif de ses livraisons de gaz à l’Ukraine, soit 5 Md$ de plus. Vladimir Poutine a malicieusement fait savoir que les 15 Md$ investis ne sont « liés à aucune condition, ni à une hausse, ni à une baisse, ni au gel des avantages sociaux, des retraites, des bourses ou des dépenses » – une allusion aux conditions imposées par le FMI.
Frank-Walter Steinmeier, alors ministre allemand des affaire étrangères avait admis ceci :
« Nous avons présenté une proposition d’aide financière et économique, loin de ce qui est nécessaire pour sauver l’Ukraine de la faillite et l’associer économiquement durablement à l’Europe »
https://www.lemonde.fr/eu[...]aillite_4336225_3214.html
La Russie devait investir 15 Md$ dans des titres du gouvernement ukrainien et réduire d’un tiers le tarif de ses livraisons de gaz à l’Ukraine, soit 5 Md$ de plus. Vladimir Poutine a malicieusement fait savoir que les 15 Md$ investis ne sont « liés à aucune condition, ni à une hausse, ni à une baisse, ni au gel des avantages sociaux, des retraites, des bourses ou des dépenses » – une allusion aux conditions imposées par le FMI.
Frank-Walter Steinmeier, alors ministre allemand des affaire étrangères avait admis ceci :
« Nous avons présenté une proposition d’aide financière et économique, loin de ce qui est nécessaire pour sauver l’Ukraine de la faillite et l’associer économiquement durablement à l’Europe »
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il y a 2 ans
Rappel historique.
Durant le XIIe siècle, dans la zone de l'ouest actuel ukrainien, la principauté de Galicie émergea de nombre de principautés slaves.
Ce fut un royaume d'envergure entre les XIIIème et XVème siècle après que la Galicie ait fusionné avec la Volhynie du nord avant que ce territoire ne devienne polonais pour 400 ans. A partir de 1772, date du partage de la Pologne, la Galicie devient autrichienne jusqu'en 1914, date de commencement de la première guerre mondiale
Une république populaire d'ukraine apparait entre 1918 et 1923 dans la Galicie avant que le traité de Saint Germain en Laie ne l'intègre à la Pologne de 1919 à 1939.
Lvov, capitale galicienne et troisième ville polonaise entre ensuite dans la sphère soviétique lors de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne et l'URSS. La Galicie occidentale intégrera la Pologne et la Galicie orientale restera dans l’Ukraine, dans l’URSS jusqu’en 1991.
Durant le XIIe siècle, dans la zone de l'ouest actuel ukrainien, la principauté de Galicie émergea de nombre de principautés slaves.
Ce fut un royaume d'envergure entre les XIIIème et XVème siècle après que la Galicie ait fusionné avec la Volhynie du nord avant que ce territoire ne devienne polonais pour 400 ans. A partir de 1772, date du partage de la Pologne, la Galicie devient autrichienne jusqu'en 1914, date de commencement de la première guerre mondiale
Une république populaire d'ukraine apparait entre 1918 et 1923 dans la Galicie avant que le traité de Saint Germain en Laie ne l'intègre à la Pologne de 1919 à 1939.
Lvov, capitale galicienne et troisième ville polonaise entre ensuite dans la sphère soviétique lors de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne et l'URSS. La Galicie occidentale intégrera la Pologne et la Galicie orientale restera dans l’Ukraine, dans l’URSS jusqu’en 1991.
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il y a 2 ans
La pétition se trouve aussi sur le site « Histoireetsociete » de Danielle Bleitrach,à la date d’aujourd’hui, avec un article sur le déroulement du référendum,notamment à Mariupol,accompagné de documents photo impressionnants où les queues n’en finissent pas pour les citoyens de l’est ukrainien qui visiblement sont très remontés pour accomplir cet acte démocratique, vu ce qu’ils ont subi ces derniers jours ,par la garde « nationale » totalement gangrénée par les nervis nazis de « Praviy Sektor »,assassinant de sang froid des civils non armés(Cela s’appelle des crimes contre l’humanité,non?)sans parler du bombardement effectué par cette même armée sur le commissariat de police de la ville,tuant des policiers par ce qu’ils refusaient d’accomplir les ordres de cette junte fasciste……Un « gouvernement » composé pour un tiers de fascistes,un tiers de voyous et un autre tiers d’oligarques et voyous réunis,et adoubé par « nos démocates » de l’ U.E. et des U.S.A. réunis !!! mais ces derniers ne sont plus à quelques reniements officiels près,puisque officieusement ils ont même offert(pour ce qui est des U.S) leur aide financiére à……………. Dmitry Jarosh, le Führer de « Praviy Sektor »
https://secure.avaaz.org/[...]IR_LE_NAZISME_EN_UKRAINE/
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il y a 2 ans
" LE GOUVERNEMENT UKRAINIEN FAIT LA GUERRE CONTRE SON PROPRE PEUPLE !
A l'heure où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que 20 personnes ont été tuées aujourd'hui à Marioupol, dans l'est du pays, selon toute vraisemblance par des groupes paramilitaires néo-nazis sur lesquels le gouvernement ukrainien appuie son pouvoir.
Par conséquent, nous, citoyens français, demandons que la France cesse toute collaboration avec le gouvernement putschiste de Kiev. Ce gouvernement a pris le pouvoir par la force en lieu et place du président démocratiquement élu Viktor Ianoukovitch actuellement en exil; il est constitué à 30% par des néo-nazis, et dans le conflit qui l’oppose à une partie de la population ukrainienne, il a déjà fait près de 200 victimes, dont certaines dans des conditions atroces (38 personnes brûlées vives le vendredi 2 mai dans la ville d'Odessa). Nous demandons à nos représentants d’agir dans le dossier ukrainien dans le respect du droit international et avec le souci de faire respecter le droit des peuples à l’autodétermination, comme ce fut le cas en ex-Yougoslavie.
Nous demandons à nos représentants d’agir avec le souci de protéger les populations civiles des violences et de la barbarie, et de cesser par conséquent leur soutien et leur collaboration militaire avec le gouvernement autoproclamé de Kiev qui mène actuellement une campagne militaire punitive contre une partie de sa population.
Nous pensons que la diplomatie française et le gouvernement ont pour mission d’oeuvrer à la recherche d’une solution pacifique et négociée par les différents acteurs du conflit dans le cadre du droit international et qu’ils doivent promouvoir, par tous les moyens dont ils disposent, la reconstruction d’une légitimité démocratique en Ukraine. "
A l'heure où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que 20 personnes ont été tuées aujourd'hui à Marioupol, dans l'est du pays, selon toute vraisemblance par des groupes paramilitaires néo-nazis sur lesquels le gouvernement ukrainien appuie son pouvoir.
Par conséquent, nous, citoyens français, demandons que la France cesse toute collaboration avec le gouvernement putschiste de Kiev. Ce gouvernement a pris le pouvoir par la force en lieu et place du président démocratiquement élu Viktor Ianoukovitch actuellement en exil; il est constitué à 30% par des néo-nazis, et dans le conflit qui l’oppose à une partie de la population ukrainienne, il a déjà fait près de 200 victimes, dont certaines dans des conditions atroces (38 personnes brûlées vives le vendredi 2 mai dans la ville d'Odessa). Nous demandons à nos représentants d’agir dans le dossier ukrainien dans le respect du droit international et avec le souci de faire respecter le droit des peuples à l’autodétermination, comme ce fut le cas en ex-Yougoslavie.
Nous demandons à nos représentants d’agir avec le souci de protéger les populations civiles des violences et de la barbarie, et de cesser par conséquent leur soutien et leur collaboration militaire avec le gouvernement autoproclamé de Kiev qui mène actuellement une campagne militaire punitive contre une partie de sa population.
Nous pensons que la diplomatie française et le gouvernement ont pour mission d’oeuvrer à la recherche d’une solution pacifique et négociée par les différents acteurs du conflit dans le cadre du droit international et qu’ils doivent promouvoir, par tous les moyens dont ils disposent, la reconstruction d’une légitimité démocratique en Ukraine. "
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il y a 2 ans
Au mois d'avril 2015, un contingent de 200 soldats des forces armées canadiennes fut envoyé en Ukraine pour former des soldats ukrainiens. le Canada continue de soutenir le peuple de l’Ukraine face à l’agression en cours du régime de Poutine. La contribution de l’armée canadienne qui est annoncée aujourd’hui va aider les membres des forces ukrainiennes à mieux défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays » c'est ce que déclarait en effet Jason Kenny, à l'époque ministre de la défense du Canada. Autrement dit mieux massacrer les populations du Dombass. Ce que l'on sait c'est qu'entre 2015 et 2021 78 000 soldats durant formés par le Grande Bretagne, le Canada et les Etats Unis. L'implication de la France ou de l'Allemagne,sont elles, inconnus. L'Opération Orbital, l'Opération Interflex ou International Kyiv Week sont là pour prouver que tout était préparé de longue date. Sans oublier l'Opération Unifier.
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il y a 2 ans
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il y a 2 ans
il y a 2 ans
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il y a 2 ans
« Je n’oublierai jamais l’horreur… le rédacteur en chef de « Antifasciste » a pu s’entretenir au téléphone avec l’un des « kulikovcy » (résistants antifascistes de la Place Koulikovo Pole), qui a miraculeusement survécu à un terrible incendie, alors qu’il était réfugié pour fuir la violence les tueurs de la junte dans la Maison des Syndicats. Officier de réserve de 49 ans, Yuri est encore quelques heures plus tard dans un état de choc, il a remercié Dieu d’être en mesure de revenir de l’enfer.
Selon Youri, au moment de l’altercation avec les radicaux il n’y avait pas plus de 250 personnes. Le total était formé de trois douzaines de service d’ordre, le reste étant composé d’Odessites d’âge moyen ou de personnes âgées, dont beaucoup de femmes. Après les altercations dans la rue Grecque et sur la place de la cathédrale, les fascistes ont lancé une offensive sur le parvis de Koulikouvo. Il y en avait plusieurs milliers. Nos forces étaient inégales, en outre, nous n’avions aucune arme! Nous avons été obligés de battre en retraite et nous avons décidé de nous barricader dans la Maison des Syndicats, qui se trouve juste à côté. Ce qui est arrivé ensuite, « je n’ai toujours pas réalisé, » dit-il et sa voix tremble.
Selon Youri, ils ont immédiatement fait usage contre lui de matraques et d’ armes à feu. Le gars qui était à mes côté est tombé immédiatement. Ils nous ont poussés dans le bâtiment et coupé toutes les voies de retraite. Je me suis retrouvé dans l’aile droite du 3ème étage, nous étions une douzaine de personnes dans une pièce. Les Pravoseki (Secteur droit) ont commencé à bombarder le bâtiment avec des cocktails Molotov et à tirer sur les fenêtres. Le premier étage était en flammes, puis au-dessus de nous, la fumée s’est propagée dans les couloirs, il était impossible de sortir… Nous avons ouvert les fenêtres et cassé les vitres, mais il n’y avait pas de salut : les fumées de la Place entraient dans la chambre. Des gens sautaient par les fenêtres à l’étage au-dessous, on les achevait en bas. D’en bas, ils criaient « gloire à l’Ukraine » et « mort aux ennemis »… C’était l’enfer ! Les Pompiers sont arrivés, ils ont commencé à éteindre l’incendie au rez-de-chaussée » dit le témoin oculaire.
Ensuite, d’après ce témoin qui a survécu par miracle, il ne se souvient que vaguement de ses actes. Autour d’eux tous mouraient étouffés, asphyxiés, certains criaient et demandaient pitié… « Je me souviens avoir arraché mon camouflage, et un camarade habillé « en civil » m’a donné un polo de sport. Et nous nous sommes précipités dans le couloir, en trébuchant sur les cadavres. Il y en avait plein, je ne peux pas dire le nombre exact… Il n’y avait pas de lumière, on entendait des bruits de craquements, comme des zombis, nous sommes parvenus à l’escalier de secours au premier étage. Je ne sais pas comment cela s’est fait. Au rez-de-chaussée l’incendie était déjà éteint. A la sortie Ouest nous avons vu plusieurs pravoseki (les gens de pravy sektor). Nous avons joué les idiots, et à leur interpellation « Halte ! », nous avons répondu « les gars, nous sommes avec vous ! »… Pour une raison quelconque, que j’ignore, ils n’ont pas cherché à en savoir plus, apparemment d’autres tâches les attendaient. Alors nous sommes allés dehors mêlés à la foule… « , se confia-t-il.
« Nous avons perdu cette bataille, parce que ne sont n’étions pas organisées. Mais tous les morts du champ de Koulikov sont des héros. Ils sont allés à une mort certaine. Il s’agit du Khatyn d’Odessa…
Selon Youri, au moment de l’altercation avec les radicaux il n’y avait pas plus de 250 personnes. Le total était formé de trois douzaines de service d’ordre, le reste étant composé d’Odessites d’âge moyen ou de personnes âgées, dont beaucoup de femmes. Après les altercations dans la rue Grecque et sur la place de la cathédrale, les fascistes ont lancé une offensive sur le parvis de Koulikouvo. Il y en avait plusieurs milliers. Nos forces étaient inégales, en outre, nous n’avions aucune arme! Nous avons été obligés de battre en retraite et nous avons décidé de nous barricader dans la Maison des Syndicats, qui se trouve juste à côté. Ce qui est arrivé ensuite, « je n’ai toujours pas réalisé, » dit-il et sa voix tremble.
Selon Youri, ils ont immédiatement fait usage contre lui de matraques et d’ armes à feu. Le gars qui était à mes côté est tombé immédiatement. Ils nous ont poussés dans le bâtiment et coupé toutes les voies de retraite. Je me suis retrouvé dans l’aile droite du 3ème étage, nous étions une douzaine de personnes dans une pièce. Les Pravoseki (Secteur droit) ont commencé à bombarder le bâtiment avec des cocktails Molotov et à tirer sur les fenêtres. Le premier étage était en flammes, puis au-dessus de nous, la fumée s’est propagée dans les couloirs, il était impossible de sortir… Nous avons ouvert les fenêtres et cassé les vitres, mais il n’y avait pas de salut : les fumées de la Place entraient dans la chambre. Des gens sautaient par les fenêtres à l’étage au-dessous, on les achevait en bas. D’en bas, ils criaient « gloire à l’Ukraine » et « mort aux ennemis »… C’était l’enfer ! Les Pompiers sont arrivés, ils ont commencé à éteindre l’incendie au rez-de-chaussée » dit le témoin oculaire.
Ensuite, d’après ce témoin qui a survécu par miracle, il ne se souvient que vaguement de ses actes. Autour d’eux tous mouraient étouffés, asphyxiés, certains criaient et demandaient pitié… « Je me souviens avoir arraché mon camouflage, et un camarade habillé « en civil » m’a donné un polo de sport. Et nous nous sommes précipités dans le couloir, en trébuchant sur les cadavres. Il y en avait plein, je ne peux pas dire le nombre exact… Il n’y avait pas de lumière, on entendait des bruits de craquements, comme des zombis, nous sommes parvenus à l’escalier de secours au premier étage. Je ne sais pas comment cela s’est fait. Au rez-de-chaussée l’incendie était déjà éteint. A la sortie Ouest nous avons vu plusieurs pravoseki (les gens de pravy sektor). Nous avons joué les idiots, et à leur interpellation « Halte ! », nous avons répondu « les gars, nous sommes avec vous ! »… Pour une raison quelconque, que j’ignore, ils n’ont pas cherché à en savoir plus, apparemment d’autres tâches les attendaient. Alors nous sommes allés dehors mêlés à la foule… « , se confia-t-il.
« Nous avons perdu cette bataille, parce que ne sont n’étions pas organisées. Mais tous les morts du champ de Koulikov sont des héros. Ils sont allés à une mort certaine. Il s’agit du Khatyn d’Odessa…
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il y a 2 ans
Elle va surtout se faire planter par la grosse saucisse d'un soldat Russe pendant que son chef d'unité se chargera de la daronne
il y a 2 ans
Autre témoignage sur facebook.
Hier, comme vous le savez, dans notre ville il y a eu une terrible tragédie, avec des gens en tant d’autres. Brutalement assassinés – brûlés vifs. Pas à cause d’un état d’ébriété, pas pour l’héritage de grand-mère, mais parce qu’ils ne partagent pas les vues politique des nationalistes. Ils ont tout d’abord été sévèrement battu, puis brûlés.
En tant que médecin, je me suis dépêché pour aider ceux qui pouvaient être sauvées, mais j’ai été arrêté par des hommes armés, qui n’ont pas voulu relâcher les blessés. L’un d’eux m’a bousculé, en promettant que bientôt moi et d’autres Juifs d’Odessa nous subirions le même sort.
J’ai vu un gars qui auraient pu être sauvé si j’avais pu l’emmener à l’hôpital, mais après avoir supplié qu’on me donne l’autorisation de l’aider, je me suis pris des coups dans le visage et j’ai perdu mes lunettes.
Pendant 15 ans, j’ai vu beaucoup de choses, mais hier, j’ai eu envie de pleurer. Non pas de douleur et d’humiliation, mais à cause de l’impuissance de ne pas avoir pu faire quelque chose. Dans ma ville il s’est passé des choses qui ne s’étaient même pas passées pendant l’occupation des nazis.
Je me demande pourquoi le monde est silencieux ? »
Hier, comme vous le savez, dans notre ville il y a eu une terrible tragédie, avec des gens en tant d’autres. Brutalement assassinés – brûlés vifs. Pas à cause d’un état d’ébriété, pas pour l’héritage de grand-mère, mais parce qu’ils ne partagent pas les vues politique des nationalistes. Ils ont tout d’abord été sévèrement battu, puis brûlés.
En tant que médecin, je me suis dépêché pour aider ceux qui pouvaient être sauvées, mais j’ai été arrêté par des hommes armés, qui n’ont pas voulu relâcher les blessés. L’un d’eux m’a bousculé, en promettant que bientôt moi et d’autres Juifs d’Odessa nous subirions le même sort.
J’ai vu un gars qui auraient pu être sauvé si j’avais pu l’emmener à l’hôpital, mais après avoir supplié qu’on me donne l’autorisation de l’aider, je me suis pris des coups dans le visage et j’ai perdu mes lunettes.
Pendant 15 ans, j’ai vu beaucoup de choses, mais hier, j’ai eu envie de pleurer. Non pas de douleur et d’humiliation, mais à cause de l’impuissance de ne pas avoir pu faire quelque chose. Dans ma ville il s’est passé des choses qui ne s’étaient même pas passées pendant l’occupation des nazis.
Je me demande pourquoi le monde est silencieux ? »
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Le concept de l’extraterritorialité du droit américain est l’application du droit américain en-dehors des frontières des États-Unis, ce qui permet à des juges américains d’engager des poursuites judiciaires pour des faits qui ont eu lieu dans n’importe quel point dans le monde.
L’élément principal qui est utilisé comme prétexte aux engagements des poursuites est le fait de l’utilisation du dollar américain dans des transactions.
Ainsi, les mécanismes juridiques de l’extraterritorialité du droit américain procurent aux entreprises américaines un avantage concurrentiel majeur et totalement illégal, selon le droit international des affaires, mais bien légal selon le droit américain. Car, l’extraterritorialité du droit oblige les entreprises étrangères utilisant dans leurs transactions le dollar américain à se conformer aux standards américains, à se soumettre à la surveillance et au contrôle de l’état américain – ce qui rend possible l’espionnage « légalisé » de leur savoir-faire et de mener des actions d’entrave au développement des concurrents des entreprises américaines.
Dans les procédures de poursuite par le Département de Justice américain, les entreprises étrangères sont soumises à l’obligation de la régularisation de leur situation par l’acceptation d’une surveillance durant plusieurs années d’affilée, dans le cadre d’un « programme de conformité ».
En outre, en mettant artificiellement les entreprises étrangères, qui intéressent les groupes américains, en danger de paiement de très grosses amendes – on les mets en position de ne pas être hostile au rachat par les américains, afin de les éviter.
Afin d’asseoir sa domination mondiale, un nombre incalculable de poursuites est lancé sans aucun véritable fondement, dont le réel but est l’accès à l’information des concurrents et l’ingérence économique.
L’élément principal qui est utilisé comme prétexte aux engagements des poursuites est le fait de l’utilisation du dollar américain dans des transactions.
Ainsi, les mécanismes juridiques de l’extraterritorialité du droit américain procurent aux entreprises américaines un avantage concurrentiel majeur et totalement illégal, selon le droit international des affaires, mais bien légal selon le droit américain. Car, l’extraterritorialité du droit oblige les entreprises étrangères utilisant dans leurs transactions le dollar américain à se conformer aux standards américains, à se soumettre à la surveillance et au contrôle de l’état américain – ce qui rend possible l’espionnage « légalisé » de leur savoir-faire et de mener des actions d’entrave au développement des concurrents des entreprises américaines.
Dans les procédures de poursuite par le Département de Justice américain, les entreprises étrangères sont soumises à l’obligation de la régularisation de leur situation par l’acceptation d’une surveillance durant plusieurs années d’affilée, dans le cadre d’un « programme de conformité ».
En outre, en mettant artificiellement les entreprises étrangères, qui intéressent les groupes américains, en danger de paiement de très grosses amendes – on les mets en position de ne pas être hostile au rachat par les américains, afin de les éviter.
Afin d’asseoir sa domination mondiale, un nombre incalculable de poursuites est lancé sans aucun véritable fondement, dont le réel but est l’accès à l’information des concurrents et l’ingérence économique.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Dans la comptabilité il existe un terme comme les créances douteuses. Les bons du Trésor américain sont des titres obligataires qui s’achètent et se remboursent en dollars américains et qui sont, factuellement, les créances douteuses. Pourquoi ?
Aujourd’hui, la dette de l’état américain a dépassé les 31.000 milliards de dollars et continue à s’accroître au quotidien à la hauteur de plusieurs milliards par jour. Ce chiffre dépasse largement celui du PIB annuel des États-Unis et fait de la quasi-globalité des bons émis par le Trésor américain les titres à la solvabilité et valeur plus que douteuses, car remboursables par la monnaie nationale, dont pour la majorité émise il n’y a rien derrière. Rien de tangible. Sa solvabilité n’est garantie que par l’émission monétaire et la confiance accordée au dollar américain qui se base non pas sur sa valeur réelle, mais sur la domination militaire du monde par les États-Unis.
Et la Russie avec l’Ukraine dans tout cela ?
Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, la Fédération de Russie a commencé le processus progressif de séparation des bons du Trésor américain. Depuis le 2014, le début du conflit instauré par les États-Unis en Ukraine par le coup d’état, la Russie s’est débarrassée de la quasi-intégralité de la dette américaine. Si en 2010 la Russie faisait partie des dix plus gros détenteurs de bons du Trésor américain, avec plus de 176 milliards USD, en 2015 elle en a détenu qu’à la hauteur d’environ 90 milliards, soit sa masse totale pratiquement divisée par deux en 5 ans. Aujourd’hui, la Russie ne détient que 2 milliards de cette dette, ce qui est une quantité dérisoire.
En tandem avec la Russie, la Chine de même, se débarrasse progressivement de ce dangereux débiteur. Si en 2015 elle a détenu des bons outre-Atlantique pour plus de 1270 milliards USD, aujourd’hui, c’est à la hauteur inférieure de 970 milliards, soit une baisse de ¼ en 7 ans. Aujourd’hui, la quantité de dette américaine détenue par la Chine est au plus bas depuis 12 ans.
Parallèlement au débarras des bons du Trésor américain, la Fédération de Russie a déclenché le processus progressif de la libération du monde du système des pétrodollars.
Une spirale vicieuse est déclenchée : l’ébranlement du système des pétrodollars porterait un coup significatif au marché des bons du Trésor américain. En effet, la baisse de la demande du dollar sur la scène internationale enclenchera automatiquement une dévaluation de la monnaie et, de fait, la baisse de la demande de bons du Trésor qui mènera, mécaniquement, à une augmentation de leur taux d’intérêt, en rendant tout simplement impossible le financement de la dette publique américaine au niveau que l’on connaît aujourd’hui.
Les détracteurs du postulat que la chute du dollar contre bon nombre de devises causera de très importants dommages à l’économie américaine stipulent qu’un dollar plus faible mènera vers une augmentation significative des exportations américaines, fera profiter les fabricants américains et, de fait, diminuera le déficit commercial des États-Unis.
S’ils ont tout-à-fait raison sur l’effet bénéfique de la dévaluation du dollar vis-à-vis des exportations américaines – ils ont parfaitement tort sur l’effet final inévitablement dévastateur sur l’économie américaine, car ils ne prennent pas en compte l’élément majeur : les États-Unis sont un pays qui se trouve depuis des décennies sur la voie de la désindustrialisation et l’effet positif sur les exportations ne sera que relativement négligeable face au déficit commercial gigantesque. Le déficit qui a déjà atteint en 2021 le niveau record de l’histoire des États-Unis et qu’avec une dévaluation du dollar, et donc l’augmentation du coût des importations à tous les niveaux, aura un effet destructeur.
Ainsi, régler le compte des deux fautifs de la situation – de la Russie et de la Chine – est donc l’élément clé dans la stratégie de survie des États-Unis d’Amérique.
Aujourd’hui, la dette de l’état américain a dépassé les 31.000 milliards de dollars et continue à s’accroître au quotidien à la hauteur de plusieurs milliards par jour. Ce chiffre dépasse largement celui du PIB annuel des États-Unis et fait de la quasi-globalité des bons émis par le Trésor américain les titres à la solvabilité et valeur plus que douteuses, car remboursables par la monnaie nationale, dont pour la majorité émise il n’y a rien derrière. Rien de tangible. Sa solvabilité n’est garantie que par l’émission monétaire et la confiance accordée au dollar américain qui se base non pas sur sa valeur réelle, mais sur la domination militaire du monde par les États-Unis.
Et la Russie avec l’Ukraine dans tout cela ?
Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, la Fédération de Russie a commencé le processus progressif de séparation des bons du Trésor américain. Depuis le 2014, le début du conflit instauré par les États-Unis en Ukraine par le coup d’état, la Russie s’est débarrassée de la quasi-intégralité de la dette américaine. Si en 2010 la Russie faisait partie des dix plus gros détenteurs de bons du Trésor américain, avec plus de 176 milliards USD, en 2015 elle en a détenu qu’à la hauteur d’environ 90 milliards, soit sa masse totale pratiquement divisée par deux en 5 ans. Aujourd’hui, la Russie ne détient que 2 milliards de cette dette, ce qui est une quantité dérisoire.
En tandem avec la Russie, la Chine de même, se débarrasse progressivement de ce dangereux débiteur. Si en 2015 elle a détenu des bons outre-Atlantique pour plus de 1270 milliards USD, aujourd’hui, c’est à la hauteur inférieure de 970 milliards, soit une baisse de ¼ en 7 ans. Aujourd’hui, la quantité de dette américaine détenue par la Chine est au plus bas depuis 12 ans.
Parallèlement au débarras des bons du Trésor américain, la Fédération de Russie a déclenché le processus progressif de la libération du monde du système des pétrodollars.
Une spirale vicieuse est déclenchée : l’ébranlement du système des pétrodollars porterait un coup significatif au marché des bons du Trésor américain. En effet, la baisse de la demande du dollar sur la scène internationale enclenchera automatiquement une dévaluation de la monnaie et, de fait, la baisse de la demande de bons du Trésor qui mènera, mécaniquement, à une augmentation de leur taux d’intérêt, en rendant tout simplement impossible le financement de la dette publique américaine au niveau que l’on connaît aujourd’hui.
Les détracteurs du postulat que la chute du dollar contre bon nombre de devises causera de très importants dommages à l’économie américaine stipulent qu’un dollar plus faible mènera vers une augmentation significative des exportations américaines, fera profiter les fabricants américains et, de fait, diminuera le déficit commercial des États-Unis.
S’ils ont tout-à-fait raison sur l’effet bénéfique de la dévaluation du dollar vis-à-vis des exportations américaines – ils ont parfaitement tort sur l’effet final inévitablement dévastateur sur l’économie américaine, car ils ne prennent pas en compte l’élément majeur : les États-Unis sont un pays qui se trouve depuis des décennies sur la voie de la désindustrialisation et l’effet positif sur les exportations ne sera que relativement négligeable face au déficit commercial gigantesque. Le déficit qui a déjà atteint en 2021 le niveau record de l’histoire des États-Unis et qu’avec une dévaluation du dollar, et donc l’augmentation du coût des importations à tous les niveaux, aura un effet destructeur.
Ainsi, régler le compte des deux fautifs de la situation – de la Russie et de la Chine – est donc l’élément clé dans la stratégie de survie des États-Unis d’Amérique.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Avec l’effondrement, en 1971, des accords de Bretton Woods qui ont perduré depuis 1944, la dépendance mondiale vis-à-vis du dollar américain a commencé à diminuer très dangereusement pour l’économie des États-Unis et il leur fallait trouver un autre moyen pour augmenter la demande de la monnaie nationale.
Et c’est en 1979 que le « pétrodollar » est né dans le cadre de l’accord américano-saoudien de la coopération économique : « pétrole contre dollars ». Dans le cadre de cet accord l’Arabie Saoudite a pris des obligations de vendre son pétrole au reste du monde uniquement en dollar américain, ainsi que réinvestir ses réserves excédentaires en dollars dans des bons du Trésor américain et des entreprises américaines.
En contrepartie, les États-Unis ont pris des obligations militaires de garantir la sécurité de l’Arabie Saoudite.
Par la suite, cet accord « pétrole contre dollars » a été étendu à d’autres pays de l’OPEP et ceci est, d’ailleurs, sans aucune contrepartie de la part des américains, et a mené vers une émission exponentielle du billet vert. Progressivement, le dollar américain est devenu la monnaie d’échange de référence pour d’autres matières premières et, de ce fait, la monnaie de réserve mondiale – ce qui a procuré aux États-Unis une suprématie sans égale et des privilèges exorbitants.
Aujourd’hui, on observe une rupture stratégique entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite qui est due à plusieurs facteurs majeurs. On peut citer une très importante réduction des importations de pétrole brut par les États-Unis, dont l’Arabie était le plus grand fournisseur ; le retrait du soutien américain à l’Arabie Saoudite dans la guerre du Yémen et l’intention du président américain Joe Biden de sauver l’accord nucléaire avec les mollahs chiites d’Iran – ennemi juré des saoudites sunnites.
Le Royaume a très mal vécu cette triple « trahison » des américains. Le grand désaccord entre les deux pays est arrivé au point culminant avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, quand le pouvoir saoudite été mis devant un choix existentiel : continuer à évoluer dans le sillage des États-Unis ou rejoindre le camp de leurs adversaires majeurs qui sont la Chine et la Russie. C’est la seconde solution qui a été retenue.
Face à l’Amérique qui a négligé les intérêts stratégiques des saoudites, la Chine, tout au contraire, n’a fait que croître sa coopération avec l’Arabie Saoudite. Et cette relation bilatérale ne se limite pas qu’au secteur des énergies fossiles, mais s’élargit grandement dans le domaine des infrastructures, de commerce et d’investissement. Non seulement les importants investissements chinois en Arabie sont en croissance constante et la Chine rachète aujourd’hui près d’un quart des exportations mondiales de pétrole du Royaume, mais, en contrepartie, le Fonds Souverain du Royaume envisage de commencer à réaliser d’importants investissements dans des entreprises chinoises de secteurs stratégiques.
Parallèlement, un accord de coopération militaire entre le Royaume saoudien et la Fédération de Russie a été signé au mois d’août 2021.
De même qu’entre la Russie et la Chine, l’Arabie Saoudite a pris le chemin de la dédollarisation des échanges et des investissements dans ses relations avec les Chinois.
Les actions conjointes et synchronisées de la Russie, de la Chine et des pays de l’OPEP sur le chemin de la dédollarisation progressive ont pris de l’ampleur avec le déclenchement de la guerre en Ukraine qui a fait sauter les masques et auront, à terme, un effet d’avalanche quasi inévitable vis-à-vis de la domination monétaire américaine, car les banques centrales de nombreux pays sont incitées à repenser la logique de l’accumulation de réserves, ainsi que du bien-fondé d’investissement dans des obligations du Trésor américain.
Et c’est en 1979 que le « pétrodollar » est né dans le cadre de l’accord américano-saoudien de la coopération économique : « pétrole contre dollars ». Dans le cadre de cet accord l’Arabie Saoudite a pris des obligations de vendre son pétrole au reste du monde uniquement en dollar américain, ainsi que réinvestir ses réserves excédentaires en dollars dans des bons du Trésor américain et des entreprises américaines.
En contrepartie, les États-Unis ont pris des obligations militaires de garantir la sécurité de l’Arabie Saoudite.
Par la suite, cet accord « pétrole contre dollars » a été étendu à d’autres pays de l’OPEP et ceci est, d’ailleurs, sans aucune contrepartie de la part des américains, et a mené vers une émission exponentielle du billet vert. Progressivement, le dollar américain est devenu la monnaie d’échange de référence pour d’autres matières premières et, de ce fait, la monnaie de réserve mondiale – ce qui a procuré aux États-Unis une suprématie sans égale et des privilèges exorbitants.
Aujourd’hui, on observe une rupture stratégique entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite qui est due à plusieurs facteurs majeurs. On peut citer une très importante réduction des importations de pétrole brut par les États-Unis, dont l’Arabie était le plus grand fournisseur ; le retrait du soutien américain à l’Arabie Saoudite dans la guerre du Yémen et l’intention du président américain Joe Biden de sauver l’accord nucléaire avec les mollahs chiites d’Iran – ennemi juré des saoudites sunnites.
Le Royaume a très mal vécu cette triple « trahison » des américains. Le grand désaccord entre les deux pays est arrivé au point culminant avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, quand le pouvoir saoudite été mis devant un choix existentiel : continuer à évoluer dans le sillage des États-Unis ou rejoindre le camp de leurs adversaires majeurs qui sont la Chine et la Russie. C’est la seconde solution qui a été retenue.
Face à l’Amérique qui a négligé les intérêts stratégiques des saoudites, la Chine, tout au contraire, n’a fait que croître sa coopération avec l’Arabie Saoudite. Et cette relation bilatérale ne se limite pas qu’au secteur des énergies fossiles, mais s’élargit grandement dans le domaine des infrastructures, de commerce et d’investissement. Non seulement les importants investissements chinois en Arabie sont en croissance constante et la Chine rachète aujourd’hui près d’un quart des exportations mondiales de pétrole du Royaume, mais, en contrepartie, le Fonds Souverain du Royaume envisage de commencer à réaliser d’importants investissements dans des entreprises chinoises de secteurs stratégiques.
Parallèlement, un accord de coopération militaire entre le Royaume saoudien et la Fédération de Russie a été signé au mois d’août 2021.
De même qu’entre la Russie et la Chine, l’Arabie Saoudite a pris le chemin de la dédollarisation des échanges et des investissements dans ses relations avec les Chinois.
Les actions conjointes et synchronisées de la Russie, de la Chine et des pays de l’OPEP sur le chemin de la dédollarisation progressive ont pris de l’ampleur avec le déclenchement de la guerre en Ukraine qui a fait sauter les masques et auront, à terme, un effet d’avalanche quasi inévitable vis-à-vis de la domination monétaire américaine, car les banques centrales de nombreux pays sont incitées à repenser la logique de l’accumulation de réserves, ainsi que du bien-fondé d’investissement dans des obligations du Trésor américain.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
La guerre sur le territoire de l’Ukraine contre la Russie et la future guerre imminente qui se prépare dans l’Asie Pacifique contre la Chine ne sont rien d’autre qu’une partie de la réaction des États-Unis qui considèrent l’action de la Russie et de la Chine contre la domination mondiale de la monnaie américaine comme une véritable déclaration de guerre.
Et les États-Unis ont parfaitement raison de prendre cette déclaration plus qu’au sérieux, car la revente massive des bons de trésor américain jumelée avec la destitution progressive du système des pétrodollars par les puissances telles que la Russie et la Chine n’est rien d’autre que le début de la fin de l’économie américaine, telle qu’on la connaît depuis la fin de la seconde guerre mondiale – début de la fin des États-Unis, tels qu’on les connaît aujourd’hui.
Les pays qui ont osé par le passé mettre en danger la domination mondiale par le système monétaire américain ont payé leur audace avec un prix on ne peut plus radical.
Sauf que la Fédération de Russie, de même que la République Populaire de Chine, sont des puissances militaires qui ne peuvent, en aucun cas, être attaquées directement – ce qui vaut le suicide. Seules les guerres par procuration et les guerres hybrides peuvent être menées contre la puissance russe et la puissance chinoise.
Aujourd’hui nous sommes dans la « phase russe », demain nous serons dans la « phase chinoise ».
Il est important de souligner que la guerre en Ukraine n’est nullement la première, mais la troisième grande guerre du dollar américain, sans compter deux guerres « froides » de la monnaie américaine.
Quelles sont ces guerres, hormis celle qu’on connait aujourd’hui ?
Ce sont la guerre d’Irak et la guerre de Libye. Et les deux guerres « froides » du dollar sont les guerres contre l’Iran et contre le Venezuela.
Et les États-Unis ont parfaitement raison de prendre cette déclaration plus qu’au sérieux, car la revente massive des bons de trésor américain jumelée avec la destitution progressive du système des pétrodollars par les puissances telles que la Russie et la Chine n’est rien d’autre que le début de la fin de l’économie américaine, telle qu’on la connaît depuis la fin de la seconde guerre mondiale – début de la fin des États-Unis, tels qu’on les connaît aujourd’hui.
Les pays qui ont osé par le passé mettre en danger la domination mondiale par le système monétaire américain ont payé leur audace avec un prix on ne peut plus radical.
Sauf que la Fédération de Russie, de même que la République Populaire de Chine, sont des puissances militaires qui ne peuvent, en aucun cas, être attaquées directement – ce qui vaut le suicide. Seules les guerres par procuration et les guerres hybrides peuvent être menées contre la puissance russe et la puissance chinoise.
Aujourd’hui nous sommes dans la « phase russe », demain nous serons dans la « phase chinoise ».
Il est important de souligner que la guerre en Ukraine n’est nullement la première, mais la troisième grande guerre du dollar américain, sans compter deux guerres « froides » de la monnaie américaine.
Quelles sont ces guerres, hormis celle qu’on connait aujourd’hui ?
Ce sont la guerre d’Irak et la guerre de Libye. Et les deux guerres « froides » du dollar sont les guerres contre l’Iran et contre le Venezuela.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
En parlant de la première guerre du dollar qui est la guerre d’Irak, il faut mettre de côté la fameuse fiole d’anthrax imaginaire que le secrétaire d’État américain Colin Powell a brandi à l’ONU, le 5 février 2003, afin de détruire le pays et de massacrer le peuple irakien, et de rappeler les faits. Les faits qui sont très éloignés de la fantaisie américaine.
Au mois d’octobre de l’an 2000, le président irakien Saddam Hussein a fait une déclaration qu’il ne souhaite plus vendre son pétrole contre les dollars américains, mais uniquement contre les euros.
Une telle déclaration valait la signature de son arrêt de mort.
Selon une étude poussée de American Civil Liberties Union et du Fond américain de l’indépendance du journalisme, qu’entre 2001 et 2003 le gouvernement américain a fait 935 déclarations mensongères concernant l’Irak, dont 260 directement par George W. Bush. Et parmi les 260 déclarations du mensonge prémédité du président américain, 232 ont été sur la présence en Irak d’armes de destruction massive inexistantes.
La fiole de Colin Powell, après 254 déclarations mensongères de ce dernier du même propos, n’a été que le point culminant d’une longue et laborieuse préparation de l’opinion publique nationale et internationale en vue d’un imminent déclenchement de l’extermination de la menace irakienne portée à la monnaie américaine.
Et, lorsqu’en février 2003, Saddam Hussein met sa « menace » à exécution en vendant plus de 3 milliards de barils de pétrole brut pour le montant de 26 milliards d’euros – un mois plus tard, les États-Unis procèdent à l’invasion et la destruction totale de l’Irak, dont on connaît les conséquences tragiques avec l’anéantissement de l’intégralité de l’infrastructure du pays et tant de morts parmi la population civile.
Même à ce jour, les États-Unis affirment fermement que cette guerre n’a strictement rien à avoir avec la volonté de l’Irak de s’affranchir du système des pétrodollars. Vu l’impunité judiciaire la plus totale des crimes contre l’humanité commis par les gouvernements successifs des États-Unis, ils ne se donnent même pas la peine de les couvrir par des récits ne serait-ce que peu crédibles aux yeux de la communauté internationale.
Les faits sont parfaitement connus et on pourrait s’en arrêter là. Mais, pour que le procédé de « défense » des intérêts américains, dont l’actuelle guerre en Ukraine soit encore plus claire, parlons également de l’avant-dernière – seconde grande guerre du dollar qui est la guerre de Libye.
Au mois d’octobre de l’an 2000, le président irakien Saddam Hussein a fait une déclaration qu’il ne souhaite plus vendre son pétrole contre les dollars américains, mais uniquement contre les euros.
Une telle déclaration valait la signature de son arrêt de mort.
Selon une étude poussée de American Civil Liberties Union et du Fond américain de l’indépendance du journalisme, qu’entre 2001 et 2003 le gouvernement américain a fait 935 déclarations mensongères concernant l’Irak, dont 260 directement par George W. Bush. Et parmi les 260 déclarations du mensonge prémédité du président américain, 232 ont été sur la présence en Irak d’armes de destruction massive inexistantes.
La fiole de Colin Powell, après 254 déclarations mensongères de ce dernier du même propos, n’a été que le point culminant d’une longue et laborieuse préparation de l’opinion publique nationale et internationale en vue d’un imminent déclenchement de l’extermination de la menace irakienne portée à la monnaie américaine.
Et, lorsqu’en février 2003, Saddam Hussein met sa « menace » à exécution en vendant plus de 3 milliards de barils de pétrole brut pour le montant de 26 milliards d’euros – un mois plus tard, les États-Unis procèdent à l’invasion et la destruction totale de l’Irak, dont on connaît les conséquences tragiques avec l’anéantissement de l’intégralité de l’infrastructure du pays et tant de morts parmi la population civile.
Même à ce jour, les États-Unis affirment fermement que cette guerre n’a strictement rien à avoir avec la volonté de l’Irak de s’affranchir du système des pétrodollars. Vu l’impunité judiciaire la plus totale des crimes contre l’humanité commis par les gouvernements successifs des États-Unis, ils ne se donnent même pas la peine de les couvrir par des récits ne serait-ce que peu crédibles aux yeux de la communauté internationale.
Les faits sont parfaitement connus et on pourrait s’en arrêter là. Mais, pour que le procédé de « défense » des intérêts américains, dont l’actuelle guerre en Ukraine soit encore plus claire, parlons également de l’avant-dernière – seconde grande guerre du dollar qui est la guerre de Libye.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans