InscriptionConnexion
Ce forum où 60% vote pour l'armée qui a perdu la guerre
:rire:


:elited:
il y a 2 ans
Conséquence, la 4ème Armée panzer est divisée en 3 avec le XIIIème Corps allant vers Kiev, le XXXXIIème vers Kanev et le XXIVème vers Tcherkassy. Lokhviza et Romny sont prises respectivement par les 40ème et 38ème Armées soviétiques le 13 septembre tandis que 2 jours plus tard l'aile droite du Front de Voronej est proche de Dorodiscé. Or, Koniev au sud ne fait pas mieux que Vatounine au centre puisque les 53ème, 69ème, 7ème et 57ème Armées ( sachant que la 7ème est une Armée de la Garde à part le 26 aout 1943 soit un jour après seulement vers Lioubotin, situé à 12 kilomètres de Kharkov et liberée le 29 aout par les 53ème et 69ème Armées. Les Armées combinées sont suivis par la 5ème Armée de tanks de la Garde connu depuis Prokhorovka malgré ses quelques 120 chars le 25 aout. Le noeud ferroviaire routier est pris également par le Front de la Steppe malgré 5 jours s'assauts infructueux lui obligeant à mettre en place une autre opération avec l'aide de 400 canons et 200 Sturmoviks dans les airs. le 57ème Armée doit passer par le sud pour aider à la prise, prise quji sera effecive le 5 septembre seulement. Le XIème Corps allemand ainsi que le XXXXVIIème Panzerkorps respectivement commandés par Raus et Lemelsen ont tout de même courageusement résisté il faut bien le dire, ce qui a laissé le temps d'évacuer les dépôts de Mereta. A ce point là pour combler le retard, 3 Armées sont envoyées par Staline, à savoir les 37ème et 46ème Armées respectivement dirigés par le général Charochin et le général Glagolev, la première étant issue des réserves de la Stavka et la seconde étant prise du Front du Sud Ouest. A cela s'ajoute une troisième armée, à savoir la 5ème Armée de la Garde dirigée par Chadov tout droit venue du Front de Voronej. Ces renforts aideront Koniev sans pour autant augmenter l'avance de manière aussi radicale que cela que que l'avancée en question n'est que de 1 à 2 kilomètres par jour.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Seulement 20% de la distance le séparant du Dniepr é été parcouru par Koniev le 15 septembre. Heureusement que Rokossovski est là en l'occurrence car les arrières de Manstein sont menacés par le premier au point qu'il est obligé de faire concéder à Hitler un ordre de retraite général. Il faut dire qu'avec seulement 4 jours ( entre le 16 et le 20 aout ) pour se reposer, se regrouper, faire les reconnaissances et faire les acheminements, ce n'était pas gagner pour le Front du Centre. L'attaque doit être repoussé finalement au 26 aout malgré les énormes services arrières engagés par le général Antipenko. L'énergie mis pour percer, franchir la Desna et le Sosh après avoir parcouru 200 kilomètres pour enfin franchir le Dniepr est énorme. Heureusement pour Rokossovski tout de même que la 2ème Armée allemande du colonel général Walter Weiss lui faisant face n'est pas aussi forte que ça avec le VIIème Corps au nord et le XIIIème Corps au sud. Sachant que le premier dispose de 4 divisions d'infanterie, à savoir du nord au sud les 327ème, 340ème, 82ème et 377ème divisions d'infanterie tandis que le deuxième possède aussi 4 divisions d'infanteries à savoir du nord au sud les 208èpe, 75ème, 68ème et 88ème divisions d'infanterie ainsi qu'un groupe de combat Kampfgruppe ( soit une demi division à peu près ). A cela s'ajoute un bataillon blindé, un bataillon de Sturgeschultz ainsi qu'une division de sécurité. Le tout faisant moins de 100 000 hommes pour seulement quelques dizaines de blindés ne dépassant pas les 40 ou les 50 à coup sûr. Or, la triple ligne de résistance conçue par Weiss complique la tâche de Rokossovski car abritée derrière els rivières de Siem et de Sev. A cela s'ajoute, chose rare que le front de l'est à ce moment là des postes de tirs pour la défense. Il s'agit de tenir une série de points fortifiés et notamment les villes de Sevsk, Rylsk et Gluchov qui gardent les routes et les chemins les plus probables où l'ennemi va passer. Plus des champs de mines.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
La 65ème Armée soviétique attaque la jonction se situant entre le XXème Corps de la 9ème Armée et le VIIème Corps pour obtenir la percée puis sur le moyen terme introduire la 2ème Armée de tanks. les 48ème et 60ème Armées appuyent l'assaut respectivement au nord et au sud. 250 Sturmoviks sont endivisionnés au sein de la 16ème Armée aérienne également plus 200 bombardiers bimoteurs soviétiques, les fameux Pe-2. Malgré les zones marécageuses et les zones de drainage entourant Sevsk, la ville finit par être emportée avec de grandes difficult"s toute de même vu que le 26 aout, les plus de 700 canons et 800 lance roquettes multiples M 31 du 4ème Corps de rupture ainsi que les fusiliers des 60ème et 69ème Divisions partent à l'assaut et finissent par parcourir 2 kilomètres en 2 heures malgré les tirs ennemis des MG et autres obusiers de 150. Le tout finissant le soir à prendre la ville. Les contre attaques allemandes sont tout de même fortes au niveau des flancs soviétiques. L'erreur de Model a été tout comme von Kluge de croire que Rokossovski avait pour but de pousser en direction de Briansk soit vers le nord alors qu'il voulait aller vers l'ouest et le sud ouest. La 2ème Armée de tank affronte les 2 bataillons de StuG et font face aux Stukas allemands. Rokossovski fait finalement intervenir la 60ème Armée, même plus faible, après les difficultés survenus le 27 aout au niveau de son premier comme de son second échelon
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Pour ce qui est de la bataille pour Kiev, Le 3 novembre 1943, les défenses de la 4e PanzerArmee sont percées et le 5 novembre les blindés de Pavel Rybalko sont dans les rues de Kiev. Les Soviétiques foncent alors vers l'ouest, vers Jytomyr, Korosten, Berdytchiv et Fastiv, menaçant la liaison ferroviaire avec le groupe d'armées centre. Von Manstein demande alors à Hitler de lui donner les 40e et 48e PanzerKorps pour contre-attaquer et tenter de reprendre la ville. Hitler refuse d'employer le 40e PanzerKorps et relève Hermann Hoth, pour le remplacer par Raus, à la tête de la 4e PanzerArmee.

La première tentative de contre attaque du 48e PanzerKorps, avec la 25e PanzerDivision, est arrêtée par le 7e corps blindé de la garde, à Fastiv ; mais les unités allemandes, bientôt renforcées, peuvent durcir leur défense et empêcher le pire. Les 1re et 7e PanzerDivision, ainsi que la LSSAH, reprennent Brousilov, puis Jytomyr. Rybalko envoie alors ses blindés contrer l'attaque allemande, donnant lieu à une grande bataille de chars, qui dure jusqu'à l'arrivée de la saison des boues.

Les opérations reprennent le 5 décembre, par une attaque allemande qui force la 60e armée soviétique à évacuer Korosten, et menace même Fastiv. Finalement, le général soviétique Vatoutine demande des renforts et reçoit la 1re armée de chars et la 18e armée soviétique, avec lesquelles il s'empare à nouveau de Brousilov, mettant fin au danger.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Pour ce qui est de Bagration, il faut savoir que les divisions de fusiliers soviétiques pendant l'opération Bagration étaient équipées de 50 canons de 45 mm, 36 canons de 76 mm et 12 obusiers de 122 mm. Chaque régiment de fusiliers disposait de 4 canons de 76 mm, généralement du ZiS-3, qui pouvaient être déployés soit comme canons à tir direct et antichar, soit comme artillerie à longue portée. Le ZiS-3 avait une portée légèrement plus longue que même l'artillerie lourde de 155 mm des Allemands (sFG 18), bien qu'étant les plus célèbres comme canons antichars, ils étaient les canons d'artillerie indirecte les plus nombreux de l'armée soviétique. Les canons de 45 mm n'étaient cependant que des antichars. Alors que les obusiers de 122 mm n'étaient généralement que de l'artillerie indirecte. Au total, une division d'infanterie avait 98 canons, dont 48 étaient capables de tir indirect à longue portée.

Cependant, cela pourrait être assez trompeur, car les divisions d'infanterie de l'opération Bagration étaient souvent renforcées, en particulier dans les zones de percée où l'infanterie devait attaquer des positions allemandes fortement fortifiées. La doctrine soviétique était de distribuer des unités d'artillerie aux divisions d'infanterie plutôt que de les avoir de manière organique.

Ils pourraient être renforcés par une brigade d'obusiers légers, avec 48 obusiers de 122 mm et 24 obusiers de 152 mm.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Une brigade d'obusiers d'artillerie légère motorisée, avec 72x ZiS-3, mais c'était plus probable après une percée car cela était censé offrir une artillerie avancée à déplacement rapide.

Une brigade d'obusiers d'artillerie légère motorisée, avec 72x ZiS-3, mais c'était plus probable après une percée car cela était censé offrir une artillerie avancée à déplacement rapide.

S'ils avaient vraiment de la chance, ils pourraient en effet pouvoir compter sur le soutien d'une division d'artillerie soviétique, avec 72 canons de 76 mm, 60 canons d'artillerie de 122 mm et 48 canons d'artillerie de 152 mm. Cela augmenterait naturellement considérablement l'artillerie disponible pour la division d'infanterie.

Et enfin, un régiment d'artillerie réactive des gardes avec 24 lance-roquettes Katyusha de 132 mm pourrait également être disponible, mais serait souvent appelé pour faire face à une contre-offensive plutôt que pour lancer un bombardement.

Sources : Handbook on USSR Military Forces: Chapitre III, Field Organization, 1946, War department USA
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Le malade mental qui spamme son pavé sur chaque mec qui critique l'armée rouge alors qu'il sait très bien l'idiot en face ne lira pas plus d'une page de son pavé
:ahitison:
il y a 2 ans
Pendant Barbarossa, la machine de guerre allemande surpassé les soviétiques que ce soit en terme de planification ou en terme d'exécution tactique. Même avec le temps de se préparer, les Soviétiques ont échoué. Il y a une variété de raisons pour ces échecs, mais c'est une autre discussion.

Stalingrad était la première fois, les Soviétiques ont pensé et exécuté les Allemands. Ils ont fui pour sortir du Caucase. La géographie était contre l'Allemagne.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Pendant Koursk, les Allemands ont déployé leur meilleur matériel, après des mois de préparation. Eh bien, l'assaut allemand a été stoppé… à froid.

L'opération Bagration était fondamentalement différente. Tout le monde connaissait la prochaine étape et tout le monde s'est préparé en conséquence.

Ce serait une nouvelle bataille. Haut commandement allemand contre haut commandement soviétique. Le front s'était arrêté et tout le monde pouvait respirer, se repositionner et se ravitailler.

Ce serait l'esprit soviétique contre l'esprit allemand. Tactiques allemandes contre tactiques soviétiques. C'était métaphoriquement ceci :


Tout le monde savait ce qui allait suivre. Un assaut soviétique arrivait et ce ne serait pas une surprise. Cependant, la mauvaise direction soviétique et l'attaque furieuse qui a suivi ont laissé les Allemands stupéfaits
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Le haut commandement allemand est resté stupéfait. Dans une bataille où tout le monde savait ce qui allait arriver, ils ont été pensés et exécutés.
Les Soviétiques ont battu les Allemands à la mauvaise direction
L'assaut soviétique au point d'attaque était trop pour l'armée allemande
La vitesse d'exploitation soviétique des percées était choquante
La mobilité de l'attaque soviétique a laissé les Allemands sous le choc
Les Allemands disaient toujours à leurs soldats :

Votre leadership était plus intelligent et plus compétent
Ivan, bien que dur, ne pouvait pas vous affronter d'homme à homme
Les attaques soviétiques étaient lourdes et lentes à profiter du succès
L'opération Bagration a dû être déchirante pour le soldat allemand. Il a PROUVÉ que les généraux soviétiques étaient hautement compétents et avaient la flexibilité d'exploiter les avantages.

Le fait que les Alliés occidentaux aient débarqué en France a dû briser le dernier espoir de tout soldat allemand. Les Soviétiques les avaient brisés à l'Est et l'ennemi arrivait de l'Ouest.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
La Wehrmacht est mise en déroute. La majeure partie de la Biélorussie pourrait être libérée, d'autres parties de l'Ukraine (la Galice) pourraient également être conquises ; ouvrir les Balkans aux Soviétiques.
La Pologne est atteinte et l'armée s'arrête devant Varsovie où se déroule l'insurrection de Varsovie. Les Soviétiques n'ont pas tenté d'aider les Polonais.
Plus au nord, les restes du groupe d'armées nord ont été isolés dans la poche de Kurland - fermant la retraite. Les Soviétiques étaient à portée de Riga et de la mer Baltique.

La Wehrmacht a perdu la majeure partie du centre du groupe d'armées - les pertes étaient d'environ 400 000 soldats, la plupart d'entre eux devant être emprisonnés. On ne sait pas exactement combien ont été perdus, car la perte totale signifiait qu'il n'y avait personne pour faire l'inventaire après l'arrêt de l'offensive.
Le centre du groupe d'armées a cessé d'exister. La Wehrmacht a maintenant complètement perdu la capacité d'organiser une résistance significative - le reste de la guerre, elle ne pouvait former qu'une résistance locale. Toute opération à grande échelle n'était plus possible et réussie. Bagration signifiait la fin de toute aspiration à la victoire - pourtant, les nazis ont continué à se battre pendant encore 8 mois, intensifiant encore la violence.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
C'est précisément la combinaison des pertes humaines massives, des pertes de matériel et de la perte définitive de toute initiative et capacité stratégiques, qui en font la plus grande défaite militaire allemande. D'autres ont mentionné Stalingrad - c'était un désastre mais cela n'a pas trop gêné la machine de guerre allemande car la Wehrmacht était alors encore une formation capable et cohérente. Ce n'était plus le cas après Bagration.
L'analyse détaillée des principales raisons du succès soviétique et de l'échec allemand de l'été 1944 pourrait facilement occuper un livre entier. Sous la forme d'une réponse quora, je vais juste établir les points clés en bref (sans ordre particulier) Le 6 juin, les Alliés débarquent enfin en France. Cela a mis le commandement allemand dans une situation beaucoup plus difficile qu'auparavant. Même si les forces en France étaient relativement petites par rapport aux forces sur le front de l'Est, l'existence même du deuxième front était un facteur majeur limitant la capacité allemande à déplacer leurs réserves et à manœuvrer stratégiquement. Les opérations alliées en France ont très significativement aidé les Soviétiques dans les combats en Biélorussie et les succès soviétiques en Biélorussie ont également beaucoup aidé les Alliés en France.
Pour la première fois de la guerre, le commandement soviétique avait planifié et exécuté une opération aussi complexe. L'opération Bagration n'était pas une énorme bataille, mais une série d'opérations soigneusement orchestrées et planifiées. Les frappes se différencient tant sur le front qu'en profondeur - une nouvelle offensive ailleurs démarre alors que la précédente tire à sa fin voire bat son plein. Parfois, une nouvelle offensive commençait à partir des terrains pris par la précédente - ce qu'on appelait les "frappes de la profondeur", lorsque la première ligne qui s'épuisait ralentissait et que la deuxième ligne, qui suivait à l'arrière, entamait une nouvelle offensif, parfois dans une autre direction. Cette série de frappes fluides a désorienté le commandement allemand et l'a déséquilibré.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
L'offensive a réussi à réaliser une surprise stratégique. Les Allemands ne s'attendaient pas du tout à une attaque aussi massive en Biélorussie. Le consensus au sein du commandement allemand était que la frappe principale de la campagne d'été de 1944 serait probablement menée par l'Armée rouge dans les Carpates, en Ukraine avec des objectifs soit en Roumanie, soit dans le but de se diriger vers la mer Baltique. Par conséquent, même si les positions défensives en Biélorussie étaient correctement préparées, stratégiquement, les meilleures forces allemandes étaient stationnées en Ukraine occidentale.
De plus, l'offensive initiale avait également réussi à réaliser la surprise opérationnelle. Les mesures de confidentialité prises étaient sans précédent et, plus important encore, sans précédent. Jusqu'au tout dernier moment, les Allemands n'avaient aucune idée que les fronts soviétiques préparaient une offensive géante dans ce secteur du groupe d'armée centre, sachant que ce secteur ne leur avait jamais réussit depuis 1942.
La surprise tactique avait également été obtenue. Le 22 juin 1944, les Soviétiques avaient commencé l'assaut avec une reconnaissance massive en force qui était censée seulement tester les défenses et découvrir les principaux points forts de la défense. Pour cette raison, l'attaque a commencé sans barrage d'artillerie et le barrage n'était prévu que le lendemain de l'attaque. Mais avec une surprise totale, les bataillons de reconnaissance avaient d'emblée pénétré avec succès de 2 à 4 km dans les défenses allemandes. Les Allemands ont pris la reconnaissance pour l'assaut principal et ont engagé les forces principales. En conséquence, le barrage d'artillerie avant l'assaut principal du 23 a atteint une efficacité dévastatrice. Cela avait largement prédéterminé le succès du 3e front biélorusse, les autres fronts cependant, n'ont commencé l'offensive que le lendemain et ont eu une tâche plus voire beaucoup plus difficile.
Dans les combats en Biélorussie, le commandement soviétique avait enfin perfectionné l'art de la concentration des forces. Le principe de concentration des forces a été mis en œuvre avec succès aux niveaux stratégique et opérationnel. Au niveau stratégique, environ 30% de l'ensemble du front de 2 000 km ont été désignés comme secteurs d'assaut principaux. Les principaux secteurs d'assaut contenaient 50% de tous les effectifs, 65% de tous les véhicules blindés et près de 100% de la puissance aérienne. Au niveau opérationnel, chaque front avait un «secteur de percée» qui constituait environ 10 à 15% de la largeur opérationnelle totale d'un front particulier. Les secteurs de percée contenaient 50% des divisions de fusiliers, 50 à 80% de l'artillerie, plus de 80% de véhicules blindés et 100% de l'armée de l'air. Cette concentration à double couche créait un avantage vraiment massif et écrasant au moment de la percée. La concentration de forces qui en a résulté a atteint 250 à 300 pièces d'artillerie et 20 à 30 véhicules blindés par km de front aux points de percée critiques. À titre de comparaison - dans les opérations offensives de l'Armée rouge en 1941–42, la concentration typique était de 20 à 60 pièces d'artillerie et de 3 à 12 véhicules blindés par 1 km de ligne de front. La concentration à 100% de l'aviation avait assuré la supériorité aérienne locale dans le ciel au-dessus de la percée principale, une astuce que les Allemands avaient utilisée avec un effet dévastateur depuis le début de la guerre.
Les commandants stratégiques de l'opération étaient littéralement les meilleurs que Stavka pouvait rassembler - Rokossovski, Bagramyan, Chernyakhovski. Notamment dans la préparation de l'assaut, contrairement aux opérations précédentes, l'accent principal est passé de la pratique des attaques par l'infanterie et les chars à la détection et à la suppression des positions ennemies avec l'artillerie et l'aviation. Sur le plan opérationnel, la qualification des commandants soviétiques avait atteint un niveau suffisant pour organiser l'assaut de la manière la plus efficace - basée sur l'artillerie et l'aviation, lorsque les chars d'assaut et l'infanterie prennent le terrain et que l'artillerie est en train de vaincre l'ennemi au lieu de l'ancienne méthode lorsque l'infanterie et les chars (et souvent les chars d'infanterie OR) étaient considérés comme le principal instrument d'une percée.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
l'Ukraine était en grande partie reconquise, la Biélorussie était pour la plupart encore occupée et la plupart des pays baltes également. Le centre du groupe d'armées était un groupe cohérent composé de plusieurs grandes armées et corps. C'était à cette époque le plus grand groupement tactique existant de l'armée allemande.
A la veille de l'offensive, les Allemands disposaient d'environ 850 000 hommes, quelque 450 chars, environ 900 avions, quelque 3200 pièces d'artillerie. L'approvisionnement en carburant était gravement entravé, la situation alimentaire était mauvaise et les soldats allemands étaient sous-alimentés. Il y avait une guerre partisane intense en Biélorussie qui a gardé des dizaines de milliers de soldats des lignes de front pour garder l'arrière. Le moral était mauvais, tout le monde savait que la guerre était perdue et que les combats ne faisaient que la prolonger. Cependant, les nazis ont gardé une laisse serrée sur l'armée jusqu'à la fin et ont pu fidéliser de nombreux hommes qui se battaient encore.
Il n'y avait pas de réserves disponibles car l'Allemagne était maintenant dans une guerre sur trois fronts (Italie, France, Front de l'Est).
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
La plus grande défaite en termes de perte de main-d'œuvre devait être en 1944 sur le front de l'Est. C'était l'effondrement complet du groupe d'armée centre, celui là même qui s'était pourtant approché à 30 kilomètres de Moscou en novembre et en décembre 1941, débarassant ainsi la majeure partie de la Biélorussie et des territoires adjacents de l'occupation de la Wehrmacht.

Il s'agissait d'une opération soviétique connue sous le nom d'"Opération Bagration".
la situation de l'armée allemande était déjà désastreuse. A l'Est, la Wehrmacht subissait de lourdes pertes contre l'armée qui approchait. Après l'échec d'Unternehmen Zitadelle, la Wehrmacht a perdu la capacité de s'engager dans des actions offensives à grande échelle, mais pouvait toujours présenter un formidable défi contre un attaquant. La Wehrmacht était toujours une armée stable et approvisionnée, même si elle était largement surpassée en feu et en effectifs.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Situation stratégique sur le front de l'Est, avril 1944.

Au cours de l'hiver et du printemps 1944, les Soviétiques lancent leur offensive Dniepr-Carpates, qui est le tableau ci-dessus. Comme vous pouvez le voir, ils ont poussé et libéré la majeure partie de l'Ukraine et sont passés en Roumanie. En conséquence, le groupe d'armées sud avait été renommé groupe d'armées Ukraine. La Wehrmacht a perdu entre 300 et 400 000 soldats ici, mais a pu en grande partie battre en retraite et rester intacte.
Quoi qu'il en soit - comme nous pouvons le voir sur la carte ci-dessus, alors que l'Ukraine était en grande partie reconquise, la Biélorussie était pour la plupart encore occupée et la plupart des pays baltes également. Le centre du groupe d'armées était un groupe cohérent composé de plusieurs grandes armées et corps. C'était à cette époque le plus grand groupement tactique existant de l'armée allemande.
A la veille de l'offensive, les Allemands disposaient d'environ 850 000 hommes, quelque 450 chars, environ 900 avions, quelque 3200 pièces d'artillerie. L'approvisionnement en carburant était gravement entravé, la situation alimentaire était mauvaise et les soldats allemands étaient sous-alimentés. Il y avait une guerre partisane intense en Biélorussie qui a gardé des dizaines de milliers de soldats des lignes de front pour garder l'arrière. Le moral était mauvais, tout le monde savait que la guerre était perdue et que les combats ne faisaient que la prolonger. Cependant, les nazis ont gardé une laisse serrée sur l'armée jusqu'à la fin et ont pu fidéliser de nombreux hommes qui se battaient encore.
Il n'y avait pas de réserves disponibles car l'Allemagne était maintenant dans une guerre sur trois fronts (Italie, France, Front de l'Est).
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Après la victoire de Stalingrad, les Soviétiques repoussent les Allemands des champs pétrolifères de Bakou et sécurisent leurs ressources. Entre-temps, la production soviétique avait atteint sa pleine échelle, ce qui leur a permis de mettre enfin à niveau leurs unités militaires à un niveau acceptable. Pendant la majeure partie de 1941 et 1942, les troupes de l'armée rouge soviétique avaient été gravement sous-équipées et les corps de fusiliers soviétiques manquaient d'éléments de soutien. Dès le début de 1943, les corps et armées soviétiques, à commencer par les gardes, sont équipés d'unités de génie organique, de blindés, de mortiers lourds et de lutte antiaérienne, qui leur manquaient auparavant.


Su-152 soviétique à Koursk, célèbre pour sa capacité à détruire les nouveaux chars Panther et Tiger à n'importe quelle distance.

Les Soviétiques ont également créé des groupes de soutien spécialisés tels que les divisions et les corps d'artillerie. Le corps d'artillerie en avril 1943, était organisé pour disposer de pas moins de 1 500 tubes ou rails sur lance-roquettes katyusha. Le jour de l'offensive allemande de Koursk, l'un de ces corps a ouvert des tirs concentrés sur des zones de tir pré-visées sur le terrain de rassemblement de l'attaque nord, dirigé par des modèles de la 9e armée. L'artillerie était précise et l'assaut n'a jamais pénétré loin dans les lignes soviétiques.
Pour une contre-attaque contre l'armée allemande, les Soviétiques ont créé un nouveau niveau de formation de chars, l'armée de chars soviétique. Les armées de chars des gardes soviétiques étaient généreusement soutenues par l'artillerie et d'autres unités, y compris les nouveaux canons d'assaut lourds Su-152 et Su-122, qui fournissaient une très grande puissance de feu. Ceux-ci ont été déployés à Koursk avec un grand succès pour contrer les nouvelles armures lourdes allemandes. Les Soviétiques savaient que les Allemands amèneraient le char Tigre à Koursk, car ils en avaient capturé un à Leningrad à la fin de 1942, ils n'étaient donc pas surpris.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Le STAVKA soviétique a commencé à décentraliser le pouvoir et le matériel de soutien. Maintenant que les Soviétiques avaient plus d'équipement qu'en 1942, ils pouvaient se permettre de le faire. De nombreux généraux soviétiques talentueux ont été nommés aux commandes et ont eu la liberté de mener la guerre comme ils le souhaitaient, Rokossovsky était le commandant de la défense du Nord, qui était la région la plus réussie, tandis que les Allemands introduisaient des commandes plus rigides à la fois d'Hitler et de l'Allemagne. Haut commandement.

Il convient de noter que les Soviétiques ont rencontré des difficultés contre le groupe Mansteins dans le sud. Cela était en partie dû au fait que Manstein était l'un des meilleurs généraux allemands, en partie parce qu'il avait la plus forte concentration de nouveaux équipements, et en partie parce que les commandants soviétiques ont commis le plus d'erreurs dans cette région, y compris des tirs amis malheureux lorsque la 5e armée de chars de la Garde a commencé. une contre-attaque et confond plusieurs unités soviétiques avec des Allemands au loin.

Au final, même cette zone qui était la plus avantageuse pour les Allemands, fut contenue bien qu'à un coût plus élevé qu'ailleurs pendant la bataille. Beaucoup de gens se concentrent souvent exclusivement sur ce secteur lorsqu'ils parlent de Koursk.

Le plan soviétique était de permettre aux Allemands d'attaquer une zone bien préparée, les Soviétiques savaient que les Allemands attaqueraient cet endroit exact, et ont donc commencé à creuser des tranchées défensives massives et d'autres fortifications comme des fossés de chars et des champs de mines. Les fortifications en terre de Koursk comptent parmi les fortifications les plus importantes jamais réalisées.
L'idée était que lorsque les Allemands se seraient épuisés sur les défenses pendant quelques jours, une contre-attaque massive commencerait. Le premier serait contre le centre du groupe d'armées sur le flanc du front nord. Le second serait de la 5e armée de chars de la garde sur le flanc du front sud. Après des batailles réussies, une force de réserve de près d'un million de soldats serait lancée dans une attaque générale dans le but de libérer la majeure partie de l'Ukraine.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Les Soviétiques étaient si sûrs de la victoire qu'ils ont planifié cette grande offensive estivale après une victoire défensive, s'attendant non seulement à gagner, mais à gagner tellement qu'ils avaient la capacité de cette opération majeure. Et ils avaient raison.

Les Allemands n'avaient absolument aucun élément de surprise et, comme mentionné précédemment, ils ont commencé à subir des tirs d'artillerie avant même d'être eux-mêmes réellement engagés dans l'assaut.

Les Allemands ont placé toute leur confiance dans de nouveaux équipements comme le Tiger et le Panther, pensant que cela leur donnerait un avantage décisif. Et bien qu'ils aient bien performé, ils ne remplaçaient pas le nombre et les réserves. Une fois la force principale allemande brisée, les Allemands n'avaient plus de réserve. Le nouvel équipement soviétique a pu contrer efficacement le nouvel équipement allemand et en quelques jours Koursk s'est transformé en un désastre pour les Allemands dont ils ne se remettraient jamais. Et en quelques mois, les Soviétiques avaient libéré la majeure partie de l'Ukraine, la Crimée et Leningrad.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans