La RUSSIE fait CACA-CULOTTE

Cela mérite une réponse plus approfondie.

Je t'aime khey, toi et tes colossaux pavés

Pour ce qui est du déroulement réel de l'opération et de sa première partie, l'assaut Soviétique commence par des reconnaissances en forces le 22 juin 1944, dans le but de se sair des meilleures bases de départ possible, plus d'obliger les Allemands à dévoiler leurs plans de feux pour mieux pouvoir déplacer leur batteries d'artillerie par rapport à ça. Face au 22ème corps de la Garde, seuls les champs de mines posent vraiment problème étant donné que la première ligne a été dévasté. Les Soviétiques débutent les tirs de harcèlement, les bombardements des biplans soviétiques Po 2. A gauche du front de Bagramian, les reconnaissances en forces effectués par le 23ème corps de la Garde dirigée par le général Iermakov ainsi que par les deux corps situés à la droite de la 43ème armée soviétique ne progressent pas au delà de la première ligne de tranchées du Korpsabteilung D. Ce qui fait que le IXème corps de Wuthman regarde sur sa gauche là où sa 252ème divisions d'infaterie connait de grosses difficultés.

Le 22 juin, bien que le 1er Front Baltique ne joue pas le rôle principal, le 92ème corps a tout de même permis la fixation de la 4ème divisions Luftwaffe et de la 246ème division allemande. La destruction du Korpasbteilung D par le 1er et 60ème corps font que Reinhard doit étirer sa 146ème division de ce côté ci. Au sud est de la ville, la 5ème armée, commandée par le général Bezugliy, de la Garde du 3ème Front Biélorusse s'en prend au VIème corps de la 3ème armée panzer. Elle se masse entre la 197ème et la 299ème division. Il faut savoir que dès le 21 juin 1944, la 5ème corps de la Garde s'est emparé de la fortification de Vissotchani. Les attaques durant toute la journée à l'image des sturmokivs qui détruisent les batteries allemandes, ordre donné par le général Khrioukine. La contre attaque allemande décidée par Reinhard avec les 197ème, 299ème et 14ème divisions d'infanterie appuyée par une vingtainde Stukas ne donnent pas grand chose face aux avions, aux roquettes aux fusées et aux obus de l'artillerie Soviétique. Les Allemands sont obligés d'engager toutes leurs réserves dès le 22 juin, ce qui signifie qu'ils ne pourront pas endiguer une quelconque percée faite le 23 juin. Ce qui va se passer d'ailleurs.

Le 22 juin, rien de spécial du côté du 2nd Front Biélorusse hormis quelques reconnaissances en force. Et une avancée de seulement 1500 mètres.

Avant le début du gros des assauts, le front ressemble à cela exactement le 22 juin 1944.






Après l'encerclement de Minsk du début juillet, le front ressemble à cela.

Entretemps, il s'est manifestement passé quelque chose d'énorme. Et c'est justement le gros de l'assaut de Bagration qui débute vraiment à partir du 23 juin 1944 une journée après les reconnaissances en forces.

Et entre temps, un nouveau régiment de tanks arrivait à la frontière de la Biélorussie équipés de rouleaux de métal lourd pour faire exploser les mines, des rouleaux placés et attachés juste devant les T 34. Et ce matériel fera exploser les mines allemandes juste comme il le faut pour ouvrir le passage aux troupes de l'infanterie soviétique. Cela ressemblait à peu près à ça.

le tout sans avantage technologique

Le 23 juin 1944, le lendemain donc, ça devient beaucoup plus sérieux car c'est là que la véritable attaque va commencer. 2000 tubes d'artillerie de la 6ème armée de la Garde Soviétique bombardent massivement. il s'agit du 1er front de Baltique. les 211ème et 332ème divisions de Sturmovik passent à l'attaque également. Les 4 corps de choc de la 6ème armée de la Garde et de la 43ème armée soviétique foncent alors vers l'avant. Les assauts aériens et les tirs de contre batteries musèlent l'artillerie allemande.


Les Soviétiques avancent sur Sirotino qui est tenue par la 252ème divisions d'infanterie allemande. Les pièces lourdes allemandes ne suffisent pas. C'est vers la route de Vitebsk Polotsk que la 6ème armée de la Garde reprend son attaque à midi de la même journée. Le Korpsabteilung D, lui , est mis en déroute par la 43ème armée. C'est versChumilo que convergent le 23ème corps de la Garde ainsi que la droite du 1er corps. C'est un élément important de la position allemande Tiger. Les pièces de 76 mm amenées par les Soviétiques démolissent les fortins de bois et de terre, aidée par une compagnie de lance flammes. Deux régiments de katiouchas également se mêlent à la bataille en lançant des centaines de roquettes destructrices. Deux heures suffisent. Les 10 et 39ème brigades de chars vont vers la ligne des lacs. à 8 kilomètres au sud. Pour reprendre Chumilino, la 24ème division d'infanterie allemande compte bien contre attaquer. Mais l'aviation soviétique leur met un stop net. L'aide d'un bataillon de chasseurs de chars ainsi que de la 909ème brigade de Sturmgeschultz ne suffisent pas. L'ensemble de la défense de la 3ème armée panzer cède. La percée atteint entre 15 et près de 20 kilomètres à la fin de la journée. Heusinger sera surpris. Lui qui dira à Krebs : " Nous n'attendions pas une attaque dans le secteur du IXème corps. Pour rappel, les 100 000 hommes et 450 blindés de la 6ème armée de la Garde n'avaient pas été détectée par les Allemands avant le soir du 22 juin.


Durant la nuit du 24 juin, ça continue puisque les combats ont li eu au nord de Bechenkovitchi, les restes du Korpsabteilung D tiennent une dernière ligne de défense en l'occurrence la ligne Marder avant de céder irrémédiablement le lendemain. L'avancée Soviétique fait que le QG de la 3ème armée panzer doit quitter Bechenkovitchi pourBetchenkovo à plus de 30 kilomètres puis ensuite pour Borovka. Pour forcer la Dvina, la 6ème armée de la Garde est censé introduire son groupe mobile qu'est le 1er corps blindé. Mais ils sont freinés par le mauvais terrain 30 kilomètres derrière. Rien que le 24 juin on comptera 1127 sorties d'avions soviétiques, qui auront stoppé toute réaction allemande. Sur la rive sud de la Dvina c'est le IXème corps allemand qui est en mauvais état. Bagramian a réussit donc à passer la Dvina à la fin de la journée.

Le 25 juin, c'est encore pire pour la 3ème armée panzer puisqu'ils sont désormais en voie de mort et de destruction. Les réserves sont déjà engagées et les renforts ne changent quasiment rien à la situation de fond. la 252ème division et le Korpsabteilung D qui doivent tenir respectivement Ulla et Bechenkovitchi au sud de la Dvina sont détruit à près de deux tiers. Sur la rive nord de la Dvina, les Soviétiques attendent les pontonniers. Les restes du IXème corps parviennent tout de même à réduire les têtes de ponts soviétiques sur la Dvina saufau sud d'Ulla et au nord de Bechenkovitchi ainsi qu'à Dvor Usvetja.
Le 26 juin, Bagramian demande à ses forces de tourner à droite puis marcher vers l'Ouest, soit sur les arrières du Groupe d'Armée Nord. Un mouvement tournant du 1er corps blindé soviétique accompagné d'une partie du 2nd corps de la Garde permet de dégager le carrefour de Bacejkava à la fin de l'après midi de ce 26 juin. Les T 34 parviennent à franchir un des point sur la rivière n'ayant pas sauté. Ces mêmes T 34 parviennent à entrer dans la ville de Kamen qui se trouve à l'Ouest de Ulla à 17 kilomètres précisément. Dans les faubourgs d'Usacy entrent les corps du général Chistiakov qui ont franchi la rivière Ulla. Les 4ème et 16ème armées aériennes, elles, contribuent à l'affaiblissement considérable de la 3ème armée en retraite. Au total, 90 kilomètres sont parcourus par Bagramian. Vu la disproportion des forces, rien de bien exceptionnel. L'incompétence de Butkov et les mauvais terrain font néanmoins que le 1er corp blindé n'aura pas joué le rôlé qu'on attendanti d'elle de telle sorte que l'infanterie Soviétique ait du faire le boulot à la place en grande partie.

Vitebsk, objectif soviétique je le rappelle est censé être pris par un encerclement dont la pince nord est constitué du 60ème corps de la 43ème armée du 1er Front Baltique de Bagramian. A sa droite aidé par le 1er corps et par le 92ème corps à sa gauche. A ostrovno, ils devront retrouver la pince sud effectuée par le 3ème Front de Biélorussie, du moins par sa 39ème armée, dirigér par le général Lioudnikov.

Pour ce qui est du 3ème Front de Biélorussie, les Allemands sont obligés d'engager toutes leurs réserves dès le 22 juin, ce qui signifie qu'ils ne pourront pas endiguer une quelconque percée faite le 23 juin. Ce qui va se passer d'ailleurs.

Le 23 juin, l'artillerie Soviétique ainsi que leurs avions s'attaquent au VIème corps allemand. L'efficacité de l'artillerie soviétique ne s'explique pas seulement sur le plan quantitatif ou même qualitatif. En l'occurrence, la variation des moyens d'utilisation, des cadences ainsi que l'utilisation de tirs de leurres pour savoir où se trouvent leur adversaire ont fait une différence considérable. A 7 heures c'est le 5ème corps de la Garde qui arrivent que la Lutchessa à partir de leur tête de pont. Le 735ème régiment d'assaut et la 28ème brigade blindée percent les positions de la 197ème division d'infanterie allemande à 10 heures, coupent la voie ferrée de Vitebsk Orcha après avoir avancé de plus de 9 kilomètres. De l'autre côté des rivières Lutchessa et d'Obolskaia se trouvent les 14ème, 95èle, 256ème et 299ème divisions d'infanterie repoussés par la 5ème armée de la Garde. A la fin de cette journée, toutes les réserves de la 3ème armée panzer sont engagées pour tenter de protéger la fortification de Vitebsk. Malgré la chute de Schilki et malgré le fait qu'il faille évacuer Vitebsk face aux assauts répétés de Tcherniakovski, Hitler refuse.

D'ailleurs on voit la différence entre le T 34 76 et le T 34 85 avec la différence entre la longueur des 2 canons, un de 76 mm et l'autre de 85 mm.

Plus la tourelle qui a été entièrement redessinée.

Après, globalement le design est resté le même, le châssis également.

L'image du T 34 85 à droite provient d'ailleurs du défilé à Moscou le 9 mai 1945 après la victoire de l'Armée rouge et la prise de Berlin en avril mai 1945. Il me semble que l'image de du T 34 76 vient de 1941.


Char lourd Tigre I allemand

Char moyen Panther allemand

Tigre Royal II allemand

Panzer IV allemand

Donc pas besoin de l'avantage technologique pour l'emporter.

Sur le front de l'est, pour l'aviation comme pour les blindés les Allemands avaient globalement jusqu'en 1945 la meilleure technologie mais ils ne l'ont pas emporté pour autant.


Mais malgré cela cet argument ne tient pas la route étant donné qu'en matière technologique, l'OTAN n'a pas d'avantage décisif sur la Russie.

Et que la Russie a l'avantage en matières de missiles hypersoniques.

Mais je reprendrai cela plus tard. Passons à un autre post.

Passons au vieil argument du démembrement.



Bon, là par contre il y a beaucoup de choses à dire.






Tu m'excuseras pour les pavés géants mais tu ne l'auras pas volé celle là.



Faut le savoir.

Autre rappel concernant la colonisation allemande de la Russie. Aux services arrières de son armée engagée en Russie, Ludendorff confie deux missions. La preière consiste à apporter les bien faits de la Kultur allemande à des populations qui sont jugées comme étant primitive. L'armée épouille, vaccine, recense, ouvre des routes, fonde des écoles allemandes et crée des journaux. Elle le fait avec une arrogance coloniale. Puis réprime et humilie les autochtones qui n'étaient pas mal disposés à leur égard pourtant. On se croierait au Congo belge vu comme les administrés devaient obéir au doigt à l'oeil à tout Allemand quand bien même ce dernier fut simple soldat. L'autre versant de la politique de Ludendorff est le contrôle et l'exploitation économique, ce qui est une continuité par rapport aux nécessités de la guerre et par rapport à une vision du futur. Le hautcommandement à l'Est doit tirer de la zone occupée les ressources surtout forestières et agricoles permettant au Reich d'atténuer les effets du blocus maritime allié. L'effort d'exploitation se traduit pour les populations baltes, slaves et juives par des taxes, des corvéesds, des réquisitions voire des déportations. A cela s'ajoute l'imposition d'une monnaie de singe, des interdictions de circuler qui les ruinent et provoquent un repli sur l'exploitation familiale, un banditisme endémique et une sourde résistance. Parfois, même si bien plus rares, on assiste à des viols, des destructions voire à des assassinats. Les populations finissent par voir l'occupant allemand comme étant pire que les russes. Guillaume II a réussit à arracher une zone que la Russie avait vassalisée des pays baltes à la Crimée. Hitler reprend l'expression du général Hoffman qui parle à ce sujet de la Riviera allemande. L'Allemagne a accès désormais au pétrole du Caucase ainsi qu'au fer et aux charbons du Donbass.

L'est européen était vu comme peuplé d'individus primitifss à civiliser. Ils sont vus par la suite comme une race et un espace. Seules les annexions de l'Ukraine puis deu Caucause paraissent à certains possibles pour annuler les effets d'un b locus maritime allié. C'est une rupture par rapport à ce qui se disait dans les milieux militaires sous Bismarck, à savoir qu'on pouvait battre la Russie sur ses frontières certes maid pas la vaincre tout court. Après, Ludendorff lui même n'avait pas l'intention de conquérir l'intégralité de la partie européenne de la Russie avec Saint Pétersbourg, Moscou et sa région, la Volga et l'Oural. Et encore moins de sa partie asiatique... Quant à Hitler, il a beau avoir défendu une sorte d'Etat russe sans bolchevisme et national socialiste durant un certain temps entre 1919 et 1922, il n'y repense plus sérieusement par la suite. L'évolution de la Russie soviétique fait qu'Hitler change d'avis. Car il ne pensait pas que le régime survivrai plus que quelques années tout au plus. Son professeur Esnst Hanfsstaengl avait annoncé à tort à la mort de Lénine la décomposition de la Russie soviétique. L'idée qui s'impose est celle de la disparition de l'élite russe et que privé de ses élites naturelles germaniques, les Bantes allemands en particulier, le peuple russe n'est plus qu'une masse abrutie et sous développée, incapable de s'opposer à ses nouveaux maîtres. Ce n'est toutefois que durant la rédaction de Mein Kampf qu'Hitler qualifie les Russes d'infétieurs : Minderwertig. Selon lui, l'URSS serait un état fragile du fait des judéo bolcheviques à l'organiser. C'est l'une des raisons de l'optimisme de l'encadrement allemand lors de l'opération Barbarossa et de ses débuts en 1941. C'est aussi pour cela qu'Hitler ne partage pas la crainte qu'éprouvent nombre d'Allemands face à l'est et la Russie en particulier.

La dernière fois que quelqu'un a voulu le démantèlement et la colonisation de la Russie, ça s'est terminé comme ça.

Bah en même tant c'est sûr que intellectuelement on est pas pareil.
Fallait rester en allemagne, entre allemand.

Le 27 avril, à l'ouest et au nord ouest de la capitale, les Soviétiques progressent sur tous les fronts et l'aéroport de Gatow finit enfin par tomber. Siemensstadt est occupé tandis qu'à Moabit, la Spree est bordé. La gare de Lhereter est bientôt pénétré par le 79ème Corps de la 3ème Armée de Choc tandis que la 55ème Brigade blindée de la Garde du 7ème Corps de la 2ème Armée de tanks, elle remonte la Heerstrasse pour atteindre la Wehelmstrasse et aller 2 kilomètres à l'est pour tourner vers le nord après avoir encerclé le stade olympique. Tchouikov quand à lui est parvenu à aligner les Corps de sa 8ème Armée de la Garde du canal de la Landwehr à la Budapesterstrasse sur la rive sud du canal.. Enfin, au nord, les 7ème et 12ème Corps de la 3ème Armée de Choc, demeurent contenus par la 9ème parachutiste autour de la gare de Stettin. La front de la 5ème Armée de Choc au nord de la Spree consiste en des combats menés par les 26ème et 32ème Corps de cette armée. Le 9ème Corps avance à travers Kreuzberg, atteignant la Moritzplatz. La 301ème Division du général Antonov parvient à la place Belle Alliance. Globalement ce qui apparait clairement c'est qu'il est impossible pour le 1er Front d'Ukraine de Koniev de prendre le Reichstag via le sud, seulement à l'ouest où se trouve une brèche de 1500 mètres entre le 79ème Corps et la 8ème Armée de la Garde. Le problème est qu'une grande partie de la 2ème Armée de tanks est pris dans des violents combats autour de la Fehrbelliner Platz. Cette armée là n'avance quasiment plus désormais tandis que pour revenir à la 8ème Armée de la Garde, il ne lui reste plus qu'à préparer le passage du canal de la Landwehr pour le 29 avril.

Le 28 avril, à l'ouest, la jonction entre le 1er Front Biélorusse et le 1er Front Ukrainien a permis à la 2ème Armée de tanks d'aller plus loin en théorie mais l'armée blindée se contente de passer la Spree et de venir s'aligner le long d'un embranchement ferroviaire face à Charlottenburg. Le 79ème Corps de la 3ème Armée de Choc pousse vers la gare de Lehrter le long de Alt Moabit. Le Reichstag est désormais à vue. Les 7ème et 12ème Corps de la 3ème Armée de Choc ainsi que le 26ème Corps de la 5ème Armée de Choc ont progressé de plusieurs centaines de mètres par jour depuis le 26 avril entre Invalidenstrasse et l'Alexanderplatz. L'immeuble de la police est pris par le 26ème Corps avec l'aide de la 2ème Division d'artillerie de rupture ainsi que l'artillerie de Corps dans son intégralité. De son côté, le 32ème Corps de la 5ème Armée de Choc parvient à se rendre sur la Fischrinsel qui est l'île sur la Spree sur laquelle se trouve non seulement le château royal mais aussi la cathédrale. Le 9ème Corps parvient à longer Laipzigerstrasse au bout du quartier de Kreuzberg. Koniev tente de franchir Schoneberg et Wilmersdorf pour aller sur le canal de Landwehr. La majorité de la 3ème Armée de tanks s'aligne sur 3 000 mètres entre la Fehrbelliner Platz et la Postdamer Strasse. Sauf qu'à l'est de de l'endroit où Koniev veut aller, la 8ème Armée de la Garde s'y trouve déjà. Or, il ne le sait que durant l'après midi. D'où une préparation d'artillerie qui est tombé en partie sur les fusiliers de la 8ème Armée de la Garde, ce qui fait que c'est l'une des seules fois de l'histoire de la guerre où on a vu des soldats soviétiques touchés et tués par leur propre artillerie. Ordre est donné à la 2ème Armée de tanks de la Garde de Rybalko d'envoyer le 9ème Corps mécanisé de l'aile droite à l'aile gauche tandis que la 61ème DIvision de fusiliers de la Garde doit faire de même. Cela fait perdre une journée au 1er Front Ukrainien.
Finalement, Staline décide à 21 heures via la Stavka que Joukov et Koniev doivent être séparés par une ligne se situant entre la station Tempelhof-place Victoria et Westkreuz en passant par Louise-station et Savigny-station. Ordre est donc donné à Koniev de reculer vers l'ouest et de sortie de Tiergaten ce qui laisse le seul Joukov encore en lisse pour prendre le Reichstag. Entre le Ring et le canal de la Landwehr, l'avancée de la 8ème Armée de la Garde a été de plus de 23 kilomètres.

Le 29 avril,, 346 sorties sont effectués par la Luftwaffe contre 1603 pour la 16ème Armée aérienne. Au total, seulement 2 avions soviétiques sont abattus pour un total de 46 pertes, une disproportion qui rappellerai les heures sombres de Barbarossa pour les Soviétiques mais en sens inverse. Les tentatives d'éperonnage des Yaks et des La de la part de certains aviateurs ne marchent pas. Pour entrer dans le Tiergaten. Au sein de ce quartier se situe non seulement le Reichstag mais égallement les ministères et la Chancellerie du Reich qui ont jusque là été relativement épargnés par les bombardements soviétiques. Ainsi le 79ème Corps du général Pervertkine de la 3ème Armée de Choc est censé passer par le pont Moltke qui enjambe. Il lui fait passer la Spress qui est bordée de quais en pierre de 3 mètres. Sans oublier les immeubles ravagés mais contenant toujours des mitrailleuses et des Panzerfausts. A gauche se trouve le ministère prussien de l'Intérieur tandis qu'à droite on retrouve le quartier diplomatique. De plus, le pont Moltke est barricadé aux deux bouts et on y a mis énormément de barbelés. Enfin, avant d'arriver au Reichstag, il y a une place dans laquelle se trouve pas mal de puits, le tout entrecoupé d'un grand fossé antichar. La zone enfin, est parsemés de bunkers et de tranchées de toute part. Même le parc de Tiergaten contient masse d'artillerie et de mortiers tandis que les mitrailleuses sont largement présentes sur le dôme et le ras des trottoirs tandis que les portes et les fenêtres sont murées. A ses côtés plus au sud, c'est la 8ème Armée de la Garde qui longe sur canal de Landwehr puis avance de 1500 mètres au sein du quartier de Tiergaten. Ainsi donc, pour revenir aux forces de Pervetkine, l'attaque commence de nuit via 2 bataillons des 150ème et 171ème Divisions le tout soutenus par quelques SU 76, quelques chars d'accompagnement et de soutien ainsi qu'un bataillon de lance flammes. Le tout fait 1 000 soviétiques face à 5 000 allemands.

Le 29 et 30 avril, les 5 000 Allemands en question consistent majoritairement en des parachutistes , des marins, mais surtout des Volkssturm et des SS. 200 mortiers soviétiques de 120 mm entrent en action côté russe. Ainsi, malgré des contre attaques allemandes, les obus de l'artillerie les annulent. A 7 heures, l'artillerie termine son barrage tandis que le ministère de l'Intérieur de Prusse est attaqué. Les SS allemands tentent tout pour garder l'immeuble. Car ils savent que cet immeuble est le seul moyen d'aller vers le Reichstag à ce moment là. L'immeuble en question sera défendu toute une journée durant. Sur 2 500 mètres, les 3 Corps de la 8ème Armée de la Garde sont massés le long du Landwehr canal entre droite en face de la Belle Alliance et à gauche, à la hauteur de la Bendlerstrasse. Le barrage d'artillerie commence à midi pour la prise du seul pont non détruit à savoir la Postdamer Platz. Une fois que les décombes sont tapissés par les fusiliers, les chars commencent à s'engager sur les ponts avant que le premier ne se fasse toucher par les 8,8 cm du Tigre royal allemand. Un Tigre allemand se trouve à 300 mètres du pont à ce moment. Un second T 34 russe est touché et détruit. Les Soviétiques du 220ème Régiment de fusiliers de la Garde prennent alors le pari de mettre des chiffons enflammés sur le 3ème T 34. Ce qui entraîne une confusion chez les Allemands qui le croient déjà touché. Le reste en profite pour rouler sur le pont à toute vitesse tandis qu'un des T 34 fonce sur le Tigre pour le mettre hors de combat. Sur la rive nord du canal, ce sont 4 têtes de ponts qui sont conquis par les Soviétiques.Le 9ème Corps du général ROsly de la 5ème Armée de Choc ne fait que poursuivre son avancée. La 301ème DIvision de ce même 9ème Corps s'attaque aux immeubles principaux de la Gestapo entre Printz, Albercht et Strasse tandis que le quartier est encerclé par les groupes mobiles constitués à partir des 3 régiments de la Division dirigée par Antonov, le général.
Au moment du suicide d'Hitler, la 8ème Armée de la Garde et la 5ème Armée de Choc se situent à 200 mètres seulement de la Chancellerie alors que le drapeau rouge parvient à être hissé sur une corniche de l'arrière du bâtiment à la fin de la journée. Le tout après des heures de terribles combats à l'intérieur du bâtiment. Au début de l'assaut, malgré une entrée principale murée, 2 mortiers placés sur les côtés parviennent à la faire sauter pour créer un passage à la compagnie soviétique qui se présente alors. La même journée, le ministère de l'Air puis le ministère des finances sont prises par la 5ème Armée de Choc malgré l'énorme résistance allemande. A la fin de la journé du 30 avril, les 674ème et 756ème Régiments de la 150ème Division poursuivent leur lutte contre les dernières résistances allemandes, qui continueront jusq'au 2 mai 1945. 1 500 hommes se rendent au total.

Le 1er mai 1945, il y a des divisions internes au sein de l'appareil nazi. D'un côté, Goering et Himmler, ainsi que Donitz, veulent capituler et déposer les armes seulement devant les Alliés occidentaux à l'ouest. Donitz signe d'ailleurs la capitulation face aux Anglo Saxons ce jour là même si le 9 mai, la signature est répété mais cette fois face à Joukov. Goebbels, qui avait plaidé pour une alliance avec l'URSS, utilise sa dernière carte en envoyant Krebs rencontrer Thouikov et lui demander une capitulation séparée. Sokolovski est envoyé par Tchoukov. Le premier est le chef d'état major du second. Ainsi, pour la première fois, la mort d'Hitler est annoncé aux Soviétiques, du fait de Krebs. Staline en est de suite informé, avant les Alliés Occidentaux. Les Soviétiques sont prêts à reconnaître Goebbels comme chef du gouvernement. Mais ils lui refusent la capitulation séparée. Ainsi, Goebbels et toute sa famille se suicident, de même que Krebs. Pour revenir à la bataille de Berlin, la prise du Reichstag n'entraîne pas la fin des combats contrairement à ce que certains pourraient croire. En effet, le 9ème Corps de la 5ème Armée de Choc. tente avec ses 230ème, 248ème et 301ème Divisions d'aller vers le bunker d'Hitler. Au même moment, l'église du mémorial Kaiser Wilhem est prise, de même que la gare de la Postdamerstrasse. Durant les tout derniers combats, les rapports de force font état d'une supériorité numérique de 10 contre 1 en faveur des Russes. La 3ème Armée de Choc, la 5ème Armée de Choc ainsi que la 8ème Armée de la Garde, qui se sont le plus illustrés durant la bataille finale, font enfin la jonction sur la porte de Bradenburg.