Aujourd'hui c'est l'a journée internationale de l'homme

Non du sexisme c'est réduire les hommes ou les femmes à un rôle ou une idée préconçue

D'ailleurs en validant le principe que c'est du sexisme tu valides la raison des revendications absurdes des féminazies

Bah les féministes sont dans le déni des différences naturelles et veulent une égalité de résultat pas moi

Oui mais tu valides tout de même une partie de leurs délires malgré toi

C'est aussi la journée mondiale du chiottard

Bah non je valide que dalle au contraire je les contredis

Chaud comment ils s'en branlent des hommes

Pas totalement vu que tu dis que la nature est sexiste

Bah oui elle est inégalitaire entre les sexes âprés certes ce n'est pas intentionnel ça serait pour le moins étrange de prêter des intentions à la nature

Inégalitaire =/= sexiste

Les gens se rassemblent pas forcément pour ça

"non pas en terme de droits mais en termes de capacités, de perspectives, d’instincts, de besoins etc"

Mais ça c'est pas forcément une généralité selon chacun alors il faut pas que ça empêche telle ou telle personne de vivre ses rêves

Bonjour @Litaire , je vois que quelqu'un parle de cette journée sur ce forum. Ça me fait chaud au cœur.
Ce message (très petit) n'a pas vocation à englober toutes les problèmes que peuvent subir les hommes, ni à rentrer dans les détails, mais se veut comme mission d'entamer des discussions ici ou bien en dehors.

•J'ai quelque peu survolé la discussion (il n'y a que 6 pages lorsque j'écrirs ce message), mais je ne crois pas que qui que ce soit ait mentionné le peu d'abri pour les hommes victimes de violence conjugale en France (et ce uniquement pour les hommes).


•Le sujet des violences conjugales est encore bien trop souvent genré, que ce soit dans l'esprit du citoyen lambda, dans les campagnes de sensibilisation ou bien dans les dispositifs mis en place. Ça me rappelle les vidéos qui circulaient sur Internet il y a quelques années, où (dans le cadre d'une expérience sociale) une femme frappe un homme. Quasiment personne n'a réagi, comparé à l'inverse.
Souvent, quand un homme se fait agresser par une femme, la première pensée qui surgit est :

"Qu'est-ce qu'il a fait pour qu'elle le frappe ?"

Le mot souligné dans cette pensée à toute son importance. Même quand un homme est une victime, on considère toujours qu'il mérite son sort car c'est sûrement lui qui a déclenché la situation et mené la femme à se défendre.


Pire encore, la violence faite aux hommes est souvent vue comme une blague dans beaucoup de médias. Le bon vieux comique de situation de l'homme qui se fait latter les couilles par une femme, pour donner un exemple très commun.


•D'ailleurs, qui ici savait que le cas des hommes étant contraints d'avoir pénétré une femme était inscrit dans la définition juridique du viol en 2018?
Et pourtant, l'homme qui s'est fait violer de cette manière sera au mieux catégorisé de "chanceux" par une bonne partie de la population encore aujourd'hui.


•Certains ont sûrement dû mentionner le père comme parent de seconde zone (que ce soit légalement ou socialement), donc je ne vais pas m'attarder dessus.




•On peut également parler du fait que l'amitié Homme-Homme est souvent vue par les femmes comme étant une couverture pour l'homosexualité des deux amis.
J'ai souvent vu chez les femmes une passion ardente qui relève presque du fantasme quand il s'agit d'imaginer deux amis hommes se mettre en couple. Même sur JVC / Onche et autres forums, je n'ai jamais vu ça.


•Ce qui m'a personnellement le plus choqué au fil des années, c'est cette ambiance misandre qui est devenue presque impossible à ignorer.
Que ce soit des commentaires comme :

"Tu as bien dressé ton homme !" Quand par exemple un homme fait les tâches ménagères.

"#All men." Une phrase qu'une femme aura dit devant ses amis hommes.

"Moi, je choisis l'ours et pas l'homme."

"De toutes façons, ce ne sont pas tous les hommes, mais c'est toujours un homme."

Et je vous épargne des commentaires sexistes qui en feraient pâlir Onche. Tous les exemples sont pris de la vie réelle, dits souvent sans impunité par la majorité de la population.
Dans ce genre de situation, je ne fuis plus le conflit et je demande à ces femmes (et parfois ces hommes) d'étayer leurs propos.



Il y a beaucoup de sujets à aborder pour cette journée, comme :

•L'écart entre les filles et les garçons à l'école
•Les morts au travail étant majoritairement des hommes.
•Les sans-abris étant bien souvent des hommes.
•Le manque de moyens alloués pour les hommes en situation de difficulté et les nombreuses barrières sociales.
•Le sujet de la circonsicion, de la conscription militaire : le manque d'autonomie corporelle chez l'homme autour du monde.
•Le manque d'empathie envers les hommes victimes de crimes de guerre, voir leur effacement.
•Les moqueries sur le physique des hommes, acceptées et non condamnées socialement.

Renseignez-vous sur la condition de l'homme, en France comme autour du monde.
Que ce soit sur ces thématiques globales, ou bien plus centrées sur ce pays.

Merci pour ta contribution tu soulèves des points très pertinents, il y'a tellement de choses à dire sur la condition masculine pas si idyllique que ça et sur la banalisation de la misandrie dans les sociétés occidentales(et peut être même en dehors ? L'exemple du mouvement 4b pose question en Corée du Sud).
Le point inquiétant étant que lorsqu'on veut aborder ces points certaines personnes vont s'empresser de faire un procès d'intention de misogynie et de dire qu'on néglige les souffrances féminines comme si parler des problèmes des hommes c'était de facto faire le procès des femmes, comme si les hommes ne pouvaient pas avoir une attitude sexiste envers leur propre sexe et pareil pour les femmes, la problématique de l'agressivité intra-sexuelle est complétement sous le tapis alors qu'elle est loin d'être négligeable... Je trouve que dans le contexte actuel il faut du courage et du sang-froid pour discuter sur ce genre de thème et encore sur les forums comme ici ça va mais dans d'autres circonstances le dialogue est malheureusement très compliqué

En dehors de l'Occident, on peut mentionner l'Inde pour le sujet du viol sur les hommes.



Wikipedia : Rape of males (article Prevalence India)


https://en.wikipedia.org/wiki/Rape_of_males


L'article mentionné dans Wikipedia
https://timesofindia.indi[...]/articleshow/15049606.cms


La loi sur le viol en Inde :
https://www.indiacode.nic[...]266765688&orderno=424

C'est affligeant de ne pas vouloir reconnaître le fait que des hommes puissent être violés et que des femmes puissent violer...
C'est marrant l'indignation selective n'empêche âprés c'est pas étonnant c'est biaisé y'a une attention envers la condition féminine dans le monde mais pas la masculine, y'a ONU-femme mais pas ONU-homme

Je vais répondre à tes deux derniers messages.

Ce qui est affligeant également, c'est que dès lors que tu souhaites mentionner des problèmes qui touchent particulièrement les hommes / parler des conséquences d'un fait de société sur les hommes, beaucoup se sentent obligés de montrer patte blanche en disant que les femmes sont également affectées par ce problème.
Comme si placer les hommes en tant que victimes sans mentionner les femmes victimes était un manquement, une omission ayant pour but de nuire.

Pour les violences intra-sexuelles, merci de mentionner ça. C'est loin d'être ma spécialité, mais Dieu sait que j'ai pu en constater, ainsi que voir des études à ce sujet. Ça donne froid dans le dos.

Pour la question du dialogue, j'ai constaté qu'il y avait une ambiance très mortifère ces dernières années. Pour beaucoup de sujets. Parler demande bien du courage, effectivement. J'en profite pour te remercier de nouveau d'avoir créé ce sujet.


En ce qui concerne l'indignation sélective...
C'est malheureux. Très malheureux. Tout est fait pour t'enfermer dans certaines convictions, te nourrir uniquement avec une certaine marque d'idées.
Le problème, c'est quand on bloque l'accès au statut de victime, qu'on ingore ou qu'on invisibilise ceux qui cherchent de l'aide.




À la base, je voulais créer un sujet similaire au tien, et parler de modèles à suivre, d'idéaux à préserver.
J'aurais commencé en parlant de cet homme :
Earl Silverman.

https://en.wikipedia.org/[...]%20to%20assist%20victims.

C'est un homme victime de violences conjugales qui a créé un refuge chez lui pour aider les hommes eux-mêmes victimes.
Par manque de fonds, d'intérêt par l'état, d'années à être ridiculisé et invisibilisé, il finira par se suicider le jour après avoir vendu sa maison. Ce n'est qu'un résumé.

Quand on te dit de créer ton propre mouvement, d'en parler autour de toi, de faire vivre tes idéaux, les gens ne pensent pas aux hommes qui l'ont déjà fait. Encore moins aux conséquences, ni à la réalité de telles actions.
Les gens ne pensent pas aux menaces reçues par des organismes et des groupes bien plus puissants à un moment T.

C'est horriblement triste... Pauvre homme

En plus en creusant dans l'article
"Pizzey affirme avoir reçu des menaces de mort et fait l'objet d' appels au boycott car son expérience et ses recherches sur le sujet l'ont amenée à conclure que la plupart des violences conjugales sont réciproques et que les femmes sont tout aussi capables de violence que les hommes. Ces menaces ont finalement conduit à son exil du Royaume-Uni. [ 11 ] [ 12 ] Pizzey a déclaré que ces menaces provenaient de féministes militantes. [ 13 ] [ 14 ] [ 15 ] Elle a également indiqué être interdite d'accès au refuge qu'elle a fondé. [ 16 ] [ 17 ]"

https://en.wikipedia.org/wiki/Erin_Pizzey

Cette dame a juste dit que la violence conjugale pouvait être réciproque et aller dans les deux sens et elle a eu l'objectif louable de lutter contre de manière globale sans biais sexiste et elles s'ait fair harceler c'est vraiment à vomir

J'étais même pas au courant.

"Réciprocité de la violence domestique
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Peu après avoir ouvert son premier refuge, Pizzey a affirmé que la violence conjugale était souvent réciproque. [ 23 ] : 82  Elle est parvenue à cette conclusion en interrogeant les femmes de son refuge sur les violences qu'elles subissaient, et en découvrant que la plupart d'entre elles étaient aussi violentes, voire plus violentes, que leurs maris. Dans son étude comparative des femmes battues et des femmes à risque de violence [ 31 ] (réalisée en collaboration avec John Gayford de l'hôpital de Warlingham), Pizzey a établi une distinction entre les « véritables femmes battues » [ 31 ] et les « femmes à risque de violence » ; les premières étant définies comme « la victime involontaire et innocente de la violence de son ou sa partenaire » [ 31 ] et les secondes comme « la victime involontaire de sa propre violence ». [ 31 ] Cette étude a révélé que 62 % de l'échantillon étaient plus justement qualifiées de « femmes à risque de violence ». Des résultats similaires concernant la réciprocité de la violence conjugale ont été confirmés par des études ultérieures. [ 32 ] [ 33 ]"

Ça bizarrement on ne nous en parle pas

C'est bien pour ça que j'en parle