Bilan de la Camelote d'Alexandre ASTIER

mc fly et carlito

Bah la série encore ça passe enfin les premiers saison. Mais le film 1 était déjà pas drôle
Et là les critiques disent que le 2 est moins drôle que le 1 donc j'imagine même pas le délire

Je vais le voir demain.

Premier fan de Caméra Café

ice-tea yeah

Bon courage

Il va sûrement dire que le public français préfère voir les blockbusters américains plutôt que de soutenir le petit travail local des acteurs français
Et que c'est très français

Tu l'as vu ?

Non mais selon les critiques il est pire que le 1 donc j'imagine le délire s'il est moins drôle que le 1

Mais je pourrai pas tenir 2h 20 comme ça perso

On s'en fout des critiques, fais toi ton propre avis.

J'ai détesté le premier volet.
J'attends que le navet de ce second volet partie 1 soit dispo en téléchargement illégal.
Pas question de payer pour cette bouse.

Pareil, le premier était sympa mais pas une révélation, pour moi je me disais « ok, soit il améliore le truc soit il se vautre mais il peut pas rester le cul entre deux chaises ».

Possible aussi mais le premier volet infirme cet argument

Exact j'avais pas pensé à ça
Je suis vraiment curieux de la posture qui sera choisie

Ah, le film Kaamelott... L'échec. C'est marrant que vous parliez d'échec. Les gens aiment bien les étiquettes, c'est rassurant. Quand on ne comprend pas, on classe. C'est l'apanage des esprits simples.
Ce que vous appelez "échec", c'est le cahier des charges qu'on a voulu m'imposer : un film-sketchs, tout drôle, qui respecte la bonne vieille formule du début de la série. Mais moi, j'ai eu le luxe de changer les règles du jeu. J'ai voulu faire un truc plus artisanal, plus compliqué à monter, un film qui coûte ce qu'il doit coûter, où l'argent est visible à l'écran – notamment avec les CGI, parce que quand même, on est au cinéma, on ne va pas économiser les cailloux des châteaux !
Les gens voulaient que je refasse le format court ? Mais quel aveu d'échec ce serait, de se dire qu'on n'est bons qu'à balancer une connerie en trois minutes ? Mon film, c'est la suite logique, la noirceur nécessaire pour raconter ce qui amène Arthur à se désespérer. C'est un peu luxueux comme réaction de fin, certes, mais on est dans un film ! On ne peut pas être shakespearien et s'économiser.
Ceux qui sont déçus attendaient de l'humour, mais ce que j'ai fait, c'est un mélange. Le film est peut-être "bancal" pour certains parce que j'ai choisi de ne pas faire le non-choix de l'entre-deux tiède. J'ai préféré être honnête, faire un film d'artisan qui a quelque chose à proposer, plutôt qu'une énième merde écrite sur étude de marché. On me reproche un rythme long-métrage "pénible" ? C'est que vous n'avez pas compris l'ambition d'une aventure épique où le sérieux et l'austérité prennent le pas sur les vannes lourdes.
Si le film ne vous plaît pas, au fond, c'est moi qui ne vous plais pas, parce que je suis un gamin qui bricole, un mec qui s'en fout des conneries et des facilités de ce milieu, qui dit merde aux institutions. Mon truc, c'est le texte, les comédiens et l'histoire que je voulais raconter. Les autres se trompent. C'est moi qui ai raison. Ce n'est pas un anachronisme, c'est juste inhabituel, ce qui est différent.

L'égo du mec qui fait sa propre bande originale ayaa
Appelle hans Zimmer comme tout le monde sale raton

- et ce film Alexandran vous admettez que c'est un echec-han ? Entre vouzémoi han ? On est plus proche d'une rature que du roi Arthur, nan?


-Écoutez, le mot échec est un terme de comptable ou de journaliste en mal de titre. Ce n'est pas un terme d'artisan.
Ce que les gens n'ont pas compris, c'est que je fais un film de transition. La série était le prologue farceur, mais l'histoire d'Arthur, c'est une tragédie. Je ne vais pas trahir le fond noir juste pour vous faire trois vannes faciles et un best-of. Ce serait une stagnation artistique d'une nullité abyssale.
On me reproche un rythme... Mais quel rythme ? Celui du trailer ? Mon film a le rythme de l'écriture longue. Il est nécessairement plus lent, plus mélancolique, pour poser les enjeux. C'est le prix à payer pour la cohérence.
Et puis, parlons du contexte : une pandémie mondiale. J'ai eu le luxe de faire le film que je voulais, avec l'ambition que je voulais, et il a rencontré son public malgré le contexte. C'est le dédain de certains qui ne comprennent pas que je fais ma cuisine, seul, sans me soucier de leurs attentes formatées.
Ce qui dérange, c'est que je suis libre. Et la suite vous le prouvera. Je suis le seul qui sait où va l'histoire. J'ai raison, les autres se trompent. Point.

D'ailleurs, je me suis fait réflexion que Astier a jamais invité de beau gosse sur le tournage

Comme s'il voulait rester le meilleur coq de la basse-cour sur le plateau?

Des femmes ça il y en a.
Mais les hommes par contre

Le génial roi qu'est Astier

J'ai l'impression qu'on est sur le même cas de figure que Stéphane Édouard ou Alain Soral, niveau psyché mentale. Le gros mec a insecure de merde qui a tout le temps peur de faire voler la vedette