Le « 80/20 », cette théorie fantasque selon laquelle les hommes laids ne pourraient pas trouver l’am

Oui le problème est qu'il n'y a pas de vrai alternative aux applications de rencontres une fois rentré dans la vie active

Les hommes moyens ont largement accès aux femmes, même certains moches sont en couple

Sur quoi tu te base pour dire ça ?

En plus même les mecs les plus attractifs de Tinder n'ont que 20% de matchs quand ils full likent alors que les meufs ont en moyenne 50% de matchs mais tranquille faut pas désespérer...

Oui c'est pas si simple de rencontrer du monde surtout de sexe opposé pour beaucoup d'hommes et j'imagine que ceux qui ont du succès sur Tinder sont aussi ceux qui ont du succès IRL

Bah sur mes yeux et ce que je vois dehors

Si il y avait que les bg qui pouvaient avoir une femme il y aurait pas autant de couples

J'attends qu'on me ban

C'est quoi l'intérêt ?

Y'a de moins en moins de couples justement... La natalité se pète la gueule

Tu te fais du mal à essayer de leur expliquer khey, ce qu'ils disent ils VEULENT que ce soit vrai, ils ne basent pas leur vision sur un constat biaisé mais sur un désir, cette réalité leur permettrait de ne jamais avoir à se remettre en question

Bah là plupart des jeunes couples les mecs sont soit bg soit grand je parle pas des quarantenaire ou boomers

Ce que tu dis est vrai et je pense qu'un manlet pauvre peut accéder aux femmes mais ça exige de lui qu'il soit extrêmement conforme, lisse, et soumis jusqu'aux aspects les plus intimes de sa pensée.

En gros, si tu es un mâle éco+ et que tu te permets d'avoir des vocations professionnelles, des ambitions personnelles, des projets, une fierté, un goût du défi, une sensibilité, bref, tu vois l'idée, la société te donnera une aura d'original, voire de marginal, voire de taré. Et là avec les femmes c'est plus difficile.

C'est pas de la faute des femmes, en effet. Techniquement, c'est la société qui maudit les gens animés par leur propre volonté. Elles, elles sont idiotes et faibles, elles n'y peuvent rien.

On ne peut pas les haïr, ce serait mesquin et contreproductif.

Mais il ne faut pas non plus s'efforcer de leur accorder une estime qu'elles ne méritent pas.

Si certaines femmes sont capables de discerner ce qu iest important de ce qu'il n'est pas, alors il ne faut pas perdre son temps avec les idiotes.

Un cynique dirait qu'elles sont toutes comme ça et qu'il ne faut rien espérer d'autre d'elles, et que c'est normal.

Peut-être. Mais un plus cynique encore dirait que si c'est le cas, il serait vain de tenter de leur plaire car on ne se refait pas, on ne peut pas dissimuler toutes ses tares, et on ne fait pas d'un âne un cheval de course, on ne peut pas magiquement gagner toutes les qualités qui nous manquent.

Donc tu as raison.

Mais malgré tout, oui, on peut juger, et jeter la pierre.

Il ne faut pas avoir de complexe et de retenue dans son jugement. Du discernement, oui, de la pudeur, pas avec soi-même.

En clair : ce sont de stupides putes, c'est pas leur faute

https://medium.com/@worst[...]t-of-us-will-9b65c3bd0b88

"En bas de l’échelle d’attractivité, les femmes se situant dans les 10 % inférieurs reçoivent 42,6 fois plus de mentions « J’aime » que les hommes de la même tranche. Hinge peut donc rester efficace pour les femmes moins attirantes, notamment par rapport aux hommes moins attirants."

Mais apparemment c'est pire d'être une femme moche qu'un homme moche

"Les femmes dans les 50 % inférieurs d'attractivité reçoivent tout de même 18 % des mentions « J’aime ». C'est plus que tous les hommes réunis, qui reçoivent 14 % du total des mentions « J’aime » sur Hinge. La plupart de ces mentions (9 sur 14) vont aux hommes dans les 20 % supérieurs d'attractivité. Alors, à quel point est-il mauvais d'être un homme moins attractif que la moyenne ? Les 50 % d'hommes les moins bien classés, soit un tiers du total des utilisateurs de Hinge, ne reçoivent que 1 % du total des mentions « J'aime »."

La violence de ce genre de statistiques

Le problème n'est pas la femme le problème est la nature foncièrement déchue de l'être humain.

l'homme (masculin) est un être vil et dégueulasse qui n'a rien à envier à la femme en termes de décadence.

En terme de dégueulasserie ?

Je plaisante, j'ai compris.

Oui c'est vrai, les hommes sont généralement des parasites. Incapables de créer, ils contrôlent.

D'ailleurs, techniquement, ce ne sont pas des hommes. Ce sont des mâles mais leur essence spirituelle est féminine. Ce sont des jouisseurs trouillards qui ont besoin de contrôler pour se rassurer.

Pourvus de corps mâles, ils jouent les terreurs, mais les femmes aussi sont violentes physiquement quand elles se sentent en position de force.

Seule une minorité d'hommes est réellement homme.

Je ne pense pas non, l'être humain est fondamentalement déchu, l'être humain n'est pas conçu pour vivre sur terre, il s'animalise, oxyde sa nature pour mieux supporter la suffocation que lui cause sa prison matérielle.

Être un homme n'est pas un idéal à atteindre, pas plus que d'être une femme.

Il y a beaucoup d'appelés, mais peux d'élus, ceux qui se libéreront auront vaincu les barrières du genre, du sexe, de la race et de la culture pour retourner d'où nous venons, là où nous pouvons vivre réellement dans notre élément naturel. Éternellement satisfait, gagnant l'exaltation éternelle, la véritable vie, sans limitations matérielles comme la chaire, le genre ou la chimie cérébrale

Tu tourne a quelle drogue ?

Ca c'est un autre problème, en attendant, tous les hommes n'en sont pas vraiment.

Ce n'est pas quelque chose de bon que de "vouloir être un homme" comme si c'était l'accomplissement de la vie humaine

globalement y a un décalage dans les attentes entre hommes et femmes, c'est indéniable, il suffit de discuter avec des femmes et des hommes dans la vingtaine et trentaine pour se rendre compte que la femme accorde de l'importance à la projection et qu'elles voient quelque chose au-delà de la relation sexuelle qui leur semble plus excitant, tandis que l'homme est satisfait de sa capacité à attirer et à pratiquer l'acte de reproduction. Or, l'attente masculine est désormais mise entièrement de côté par le féminisme et est même occulté, l'homme n'étant aux yeux des femmes que cet animal de compagnie, économique dans la confluence de ses désirs et de ses besoins, mais aussi facilement manipulable par les apparences et c'est justement l'image qui a été largement diffusée, entre "femme (qui se croit) fatale" et homme toujours un peu benêt

Ca remonte à des archaïsmes et des stratégies évolutives qui ont fait diverger les deux sexes en terme de comportement ; évidemment les différences biologiques jouent un rôle fondamental en ce que les hormones font leur part du travail et d'ailleurs ça produit des effets très particuliers sur la libido qui ne sont pas les mêmes, aboutissant sur une relation asymétrique dans une situation où il n'y a plus de cadres moraux pour réguler les comportements sexuels et leur donner un sens, le coït et le couple devenant des objets de consommation et l' "Amour" l'autre nom d'un marché dérégulé
"L'art naît de contraintes, vit de luttes et meurt de liberté" disait Gide qui, malgré sa réputation discutable, a dit quelque chose de vrai et transposable dans la sexualité

Néanmoins, si ces observations étaient déjà connues des anciens, je pense que la bascule vient du fait qu'il n'y ait plus de pression sociale et de cadres traditionnels pour donner du sens au contact humain en général et que paradoxalement, les attentes féminines proviennent et accentuent l'importance des archaïsmes / des stratégies évolutives, tandis qu'elles ne se rendent pas compte que les technologies de l'information et algorithmes ont deux effets pervers qui est de standardiser les attentes (la diversité des profils et la surprise voient leur importance réduite à néant face à la prédictibilité) et de mettre en avant des profils, des vies supposées extraordinaires, ce qui accroit l'exigence générale de celles qui ont l'offre ; une une boucle qui accentue toujours plus la plaie qui sépare jeunes hommes et jeunes femmes
S'ajoute à cela la peur de l'engagement, chose que les anciens connaissaient aussi, la crainte de ne pas combler toutes les attentes de sa partenaire, de découvrir quelque chose chez l'autre qui nous dégoûte ou de concevoir la relation comme une perte de temps qui pourrait être utilisé pour se divertir (oui oui, regardez chez les Japs, si ils remplacent la vie intime dans le réel par les JV c'est précisément parce que les JV permettent de ne pas prendre de décisions définitives), tout ça pour finir à avoir le syndrome de la page blanche devant sa "crush" et créer un giga-malaise parce qu'on hésite en voyant les contraintes potentielles d'une relation affective et sexuelles

La solution serait de déshabituer tout le monde à la recherche de leurs partenaires sur des applications, défaire les législations sur les "regards appuyés" et autres micro-agressions, une répartition des rôles utiles entre les sexes calquées sur les époques précédentes, le cloisonnement de l'éducation entre homme et femme (je rappelle que mai 68 a commencé dans les universités à cause d'un interne qui s'était fait gauler en train de faire l'aller-retour entre les dortoirs), ou même un retour de la religion avec une emphase sur les valeurs de chasteté et d'humilité, réinstituer le mariage arrangé...

Et on y viendra à un moment donné parce que la démographie doit revenir à la hausse et bien sûr parce que là où la décence disparait, le marché prend le relai, puis lorsque la liberté a produit des monopoles et des rentes, l'Etat vient créer des barrières et institue des pratiques qui font office de colonne vertébrale pour la société, en utilisant les enseignements de l'histoire afin de justifier ou d'enrober l'institution dans un écrin qui séduit les masses