Ce sujet a été résolu
Je me doutais que ça te plairai à toi...le courage ça te parle
Car c'est ce qui me fait encore souvent défaut
Le courage se doit d'être quotidien, du réveil au coucher
Le courage se doit d'être quotidien, du réveil au coucher
il y a 3 jours
Car c'est ce qui me fait encore souvent défaut
Le courage se doit d'être quotidien, du réveil au coucher
Le courage se doit d'être quotidien, du réveil au coucher
Je pense qu'il faut savoir accepter d'être humain, on a tous nos faiblesses et rien n'y changera, à trop vouloir être parfait on peut se faire beaucoup de mal à soi-même et aux autres, mais tu as raison cela dit : le chemin du courage c'est toute une vie et nous devons tout faire pour marcher dans cette voie. Je ne pense pas que nous puissions être parfait, mais l'excellence est à notre portée.
il y a 3 jours
je pense que ce n'est pas tout à fait la même chose, même si il y a des ressemblances
imagine un équilibriste qui marche sur un fil à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, il y a deux possibilités :
- il le fait avec un filet de sécurité
- il le fait sans filet
S'il regarde en bas, dans les deux cas il pourra ressentir le vertige.
S'il chute, dans les deux cas il ressentira quelque chose aussi, je ne sais pas trop comment ça s'appelle mais quand on tombe ça fais toujours une sensation très bizarre et désagréable, le corps humain n'est pas fait pour ça. Y a des gens qui aiment ça, ce sont ceux qui font du saut à l'élastique, du saut en parachute, etc. Ils le font en partie parce que même si ils sont en sécurité ils ressentent des sensations fortes.
Je pense que la drague sans amour c'est un peu pareil, c'est comme tomber avec un filet de sécurité en dessous, ou comme faire du saut à l'élastique. Si il se font recaler par la fille ça leur fera quelque chose effectivement, ils auront une sensation , peut être meme une sensation forte. Mais la différence avec un amoureux c'est que l'amoureux n'as aucun filet de sécurité, il n'as pas de parachute non plus. S'il tombe il est complètement brisé, alors que celui qui drague sans amour sera protégé en cas de chute. Au pire ça va lui faire mal à l'égo, mais il s'en remettra.
imagine un équilibriste qui marche sur un fil à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, il y a deux possibilités :
- il le fait avec un filet de sécurité
- il le fait sans filet
S'il regarde en bas, dans les deux cas il pourra ressentir le vertige.
S'il chute, dans les deux cas il ressentira quelque chose aussi, je ne sais pas trop comment ça s'appelle mais quand on tombe ça fais toujours une sensation très bizarre et désagréable, le corps humain n'est pas fait pour ça. Y a des gens qui aiment ça, ce sont ceux qui font du saut à l'élastique, du saut en parachute, etc. Ils le font en partie parce que même si ils sont en sécurité ils ressentent des sensations fortes.
Je pense que la drague sans amour c'est un peu pareil, c'est comme tomber avec un filet de sécurité en dessous, ou comme faire du saut à l'élastique. Si il se font recaler par la fille ça leur fera quelque chose effectivement, ils auront une sensation , peut être meme une sensation forte. Mais la différence avec un amoureux c'est que l'amoureux n'as aucun filet de sécurité, il n'as pas de parachute non plus. S'il tombe il est complètement brisé, alors que celui qui drague sans amour sera protégé en cas de chute. Au pire ça va lui faire mal à l'égo, mais il s'en remettra.
ah franchement j'ai bien fais de favoris ce topic !
je suis d'accord
mais dans ce cas ton pavé est trop long au début en parlant de faire la cour à une meuf dont on est amoureux et qu'elle soit réceptive et disponible
puisque c'est la même angoisse du saut de la foi si on est juste amoureux et qu'on sais pas si elle est réceptive et disponible
alors ok je concède c'est con de déclarer sa flamme sans au moins savoir si la meuf est réceptive
mais certains veulent juste se débarrasser d'un poids de l'obsession amoureuse et c'est pareillement angoissant , le saut de la foi
je réitère , je restes cependant d'accord sur le fait de déclarer son attirance pour une meuf c'est moins angoissant dans le saut de la foi que de déclarer sa flamme , même si c'est toujours un saut de la foi
d'ailleurs en séduction faudrait faire apprendre cette conceptualisation de saut de la foi , plutot que le balekouillisme du rejet qui n'est qu'un mensonge

je suis d'accord
mais dans ce cas ton pavé est trop long au début en parlant de faire la cour à une meuf dont on est amoureux et qu'elle soit réceptive et disponible
puisque c'est la même angoisse du saut de la foi si on est juste amoureux et qu'on sais pas si elle est réceptive et disponible
alors ok je concède c'est con de déclarer sa flamme sans au moins savoir si la meuf est réceptive
mais certains veulent juste se débarrasser d'un poids de l'obsession amoureuse et c'est pareillement angoissant , le saut de la foi
je réitère , je restes cependant d'accord sur le fait de déclarer son attirance pour une meuf c'est moins angoissant dans le saut de la foi que de déclarer sa flamme , même si c'est toujours un saut de la foi
d'ailleurs en séduction faudrait faire apprendre cette conceptualisation de saut de la foi , plutot que le balekouillisme du rejet qui n'est qu'un mensonge

https://youtu.be/oY71e2hX[...]-ZNbNtzGsoutaVp&t=298
il y a 3 jours
ah franchement j'ai bien fais de favoris ce topic !
je suis d'accord
mais dans ce cas ton pavé est trop long au début en parlant de faire la cour à une meuf dont on est amoureux et qu'elle soit réceptive et disponible
puisque c'est la même angoisse du saut de la foi si on est juste amoureux et qu'on sais pas si elle est réceptive et disponible
alors ok je concède c'est con de déclarer sa flamme sans au moins savoir si la meuf est réceptive
mais certains veulent juste se débarrasser d'un poids de l'obsession amoureuse et c'est pareillement angoissant , le saut de la foi
je réitère , je restes cependant d'accord sur le fait de déclarer son attirance pour une meuf c'est moins angoissant dans le saut de la foi que de déclarer sa flamme , même si c'est toujours un saut de la foi
d'ailleurs en séduction faudrait faire apprendre cette conceptualisation de saut de la foi , plutot que le balekouillisme du rejet qui n'est qu'un mensonge

je suis d'accord
mais dans ce cas ton pavé est trop long au début en parlant de faire la cour à une meuf dont on est amoureux et qu'elle soit réceptive et disponible
puisque c'est la même angoisse du saut de la foi si on est juste amoureux et qu'on sais pas si elle est réceptive et disponible
alors ok je concède c'est con de déclarer sa flamme sans au moins savoir si la meuf est réceptive
mais certains veulent juste se débarrasser d'un poids de l'obsession amoureuse et c'est pareillement angoissant , le saut de la foi
je réitère , je restes cependant d'accord sur le fait de déclarer son attirance pour une meuf c'est moins angoissant dans le saut de la foi que de déclarer sa flamme , même si c'est toujours un saut de la foi
d'ailleurs en séduction faudrait faire apprendre cette conceptualisation de saut de la foi , plutot que le balekouillisme du rejet qui n'est qu'un mensonge

je pense aussi que c'est un mensonge de faire croire que le rejet n'a aucun importance, il en a beaucoup en réalité, et en insistant sur ce point on peut mettre en valeur le courage de ceux qui font le saut de la foi malgré le danger.
il y a 3 jours
Je dirais que le saut de la foi est une expérience humaine indispensable sans laquelle on se conforte dans une forme de paranoïa voire de pantaphobie. Qu'il faut la développer encore et encore pour tisser une véritable confiance solide.
Aussi je trouve qu'oser sauter est déjà un saut de la foi, envers soi-même, il faut avoir confiance en sa capacité à réussir et à être capable de gérer la situation quel que soit le résultat final. Il y a aussi, en Amour notamment, dans les relations solides et profondes qui impliquent une honnêteté telle qu'on se révèle sous un angle jamais vu auparavant, un saut de la foi en le pardon de l'autre.
C'était pareil en religion, avant on pouvait entendre des prêcheurs dire des choses comme "Ayez foi en le pardon de Notre Seigneur" ou à peu près la même chose (avec miséricorde à la place de pardon par exemple). C'est une chose fondamentale qui se perd.
En parlant de religion, toi qui adores parler de la différence entre le message de l'Evangile et le message de Paul, je te donne encore un exemple :
L'Evangile : Dieu vous pardonne comme vous pardonnez. Pardonnez aux autres et il vous pardonnera.
On fait le saut de la foi vers Dieu.
Par exemple : 14 Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
15 Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.
https://www.aelf.org/bible/Mt/6 et ce n'est pas le seul à dire ça.
Tandis que Paul nous dit : Pardonnez comme Dieu vous pardonne. Pardonnez parce que Dieu vous pardonne.
C'est plutôt Dieu qui fait le saut de la foi vers nous.
Par exemple : 32 Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
https://www.aelf.org/bible/Ep/4
Il y a une inversion. Dans l'Evangile le pardon se mérite, chez Paul il est automatique.
Désolé ce pavé réponse était un peu flou, mon cerveau est dans le brouillard.
@Putaso @Morgoth
Aussi je trouve qu'oser sauter est déjà un saut de la foi, envers soi-même, il faut avoir confiance en sa capacité à réussir et à être capable de gérer la situation quel que soit le résultat final. Il y a aussi, en Amour notamment, dans les relations solides et profondes qui impliquent une honnêteté telle qu'on se révèle sous un angle jamais vu auparavant, un saut de la foi en le pardon de l'autre.
C'était pareil en religion, avant on pouvait entendre des prêcheurs dire des choses comme "Ayez foi en le pardon de Notre Seigneur" ou à peu près la même chose (avec miséricorde à la place de pardon par exemple). C'est une chose fondamentale qui se perd.
En parlant de religion, toi qui adores parler de la différence entre le message de l'Evangile et le message de Paul, je te donne encore un exemple :
L'Evangile : Dieu vous pardonne comme vous pardonnez. Pardonnez aux autres et il vous pardonnera.
On fait le saut de la foi vers Dieu.
Par exemple : 14 Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
15 Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.
Tandis que Paul nous dit : Pardonnez comme Dieu vous pardonne. Pardonnez parce que Dieu vous pardonne.
C'est plutôt Dieu qui fait le saut de la foi vers nous.
Par exemple : 32 Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
Il y a une inversion. Dans l'Evangile le pardon se mérite, chez Paul il est automatique.
Désolé ce pavé réponse était un peu flou, mon cerveau est dans le brouillard.
@Putaso @Morgoth
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a un jour
Lunarion
1j
Je dirais que le saut de la foi est une expérience humaine indispensable sans laquelle on se conforte dans une forme de paranoïa voire de pantaphobie. Qu'il faut la développer encore et encore pour tisser une véritable confiance solide.
Aussi je trouve qu'oser sauter est déjà un saut de la foi, envers soi-même, il faut avoir confiance en sa capacité à réussir et à être capable de gérer la situation quel que soit le résultat final. Il y a aussi, en Amour notamment, dans les relations solides et profondes qui impliquent une honnêteté telle qu'on se révèle sous un angle jamais vu auparavant, un saut de la foi en le pardon de l'autre.
C'était pareil en religion, avant on pouvait entendre des prêcheurs dire des choses comme "Ayez foi en le pardon de Notre Seigneur" ou à peu près la même chose (avec miséricorde à la place de pardon par exemple). C'est une chose fondamentale qui se perd.
En parlant de religion, toi qui adores parler de la différence entre le message de l'Evangile et le message de Paul, je te donne encore un exemple :
L'Evangile : Dieu vous pardonne comme vous pardonnez. Pardonnez aux autres et il vous pardonnera.
On fait le saut de la foi vers Dieu.
Par exemple : 14 Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
15 Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.
https://www.aelf.org/bible/Mt/6 et ce n'est pas le seul à dire ça.
Tandis que Paul nous dit : Pardonnez comme Dieu vous pardonne. Pardonnez parce que Dieu vous pardonne.
C'est plutôt Dieu qui fait le saut de la foi vers nous.
Par exemple : 32 Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
https://www.aelf.org/bible/Ep/4
Il y a une inversion. Dans l'Evangile le pardon se mérite, chez Paul il est automatique.
Désolé ce pavé réponse était un peu flou, mon cerveau est dans le brouillard.
@Putaso @Morgoth
Aussi je trouve qu'oser sauter est déjà un saut de la foi, envers soi-même, il faut avoir confiance en sa capacité à réussir et à être capable de gérer la situation quel que soit le résultat final. Il y a aussi, en Amour notamment, dans les relations solides et profondes qui impliquent une honnêteté telle qu'on se révèle sous un angle jamais vu auparavant, un saut de la foi en le pardon de l'autre.
C'était pareil en religion, avant on pouvait entendre des prêcheurs dire des choses comme "Ayez foi en le pardon de Notre Seigneur" ou à peu près la même chose (avec miséricorde à la place de pardon par exemple). C'est une chose fondamentale qui se perd.
En parlant de religion, toi qui adores parler de la différence entre le message de l'Evangile et le message de Paul, je te donne encore un exemple :
L'Evangile : Dieu vous pardonne comme vous pardonnez. Pardonnez aux autres et il vous pardonnera.
On fait le saut de la foi vers Dieu.
Par exemple : 14 Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
15 Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.
Tandis que Paul nous dit : Pardonnez comme Dieu vous pardonne. Pardonnez parce que Dieu vous pardonne.
C'est plutôt Dieu qui fait le saut de la foi vers nous.
Par exemple : 32 Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
Il y a une inversion. Dans l'Evangile le pardon se mérite, chez Paul il est automatique.
Désolé ce pavé réponse était un peu flou, mon cerveau est dans le brouillard.
@Putaso @Morgoth
Je te remercie pour ce post, il m'intéresse et me donne à réfléchir.
Sur le saut de la foi, je suis d'accord avec toi. Il est absolument crucial de le faire, sans quoi on risque de passer toute sa vie dans la peur. Par ailleurs je suis tenté de dire que c'est aussi une sorte d'épreuve initiatique qui permet à un garçon de devenir un homme.
Le saut fait peur, le faire est courageux et le courage est justement la qualité à laquelle on reconnait l'homme. Le mot virilité vient du latin, que je ne maitrise pas, mais je sais que vir désigne l'homme et virtus désigne entre autre chose le courage (la droiture aussi).
Autrement dit, seul un homme peut faire le saut, et c'est parce qu'il le fait que la femme l'accepte, car à ce moment elle le reconnait pour ce qu'il est : un homme.
Cela étant dit, plus j'y pense plus je commence à comprendre pourquoi l'Eglise a utilisé le terme de mystère pour décire la foi.
Par exemple, je me souviens très bien que lorsqu'il a fallu que je fasse le saut je n'avais pas la foi. Au contraire, j'étais terriblement hésitant, j'ai tourné autour du pot pendant très longtemps, je n'avais pas un atome de confiance ni d'assurance, en réalité la perspective du saut me terrifiait complètement, et pourtant j'ai finis par le faire.
Cependant, je sais que même si je l'ai déjà fait je redoute de devoir le refaire un jour. La foi ne s'accumule pas comme l'expérience, si je devais le refaire aujourd'hui je sais déjà que j'hésiterai comme à mes 17 ans car le problème se repose exactement de la même manière à chaque fois.
Avoir réussi une fois un saut de la foi signifie juste qu'un jour tu as sauté et que quelqu'un t'as rattrapé, mais si tu saute une seconde fois rien ne dit que tu sera rattrapé à nouveau. On ne peut donc pas s'habituer, ce qui est à la fois terrible et merveilleux car cela te garantis toujours de pouvoir vivre une histoire d'amour, avec tout les risques que cela implique pour un coeur amoureux.
Mais si on n'as pas la foi avant de faire le saut, et qu'on ne l'as toujours pas après avoir fait, comment le saut a t'il pu s'accomplir ?
C'est peut-être ici que l'Eglise a pour la première fois parlé des mystères de la foi.
Une piste de réflexion qui pourrait peut-être permettre de résoudre le mystère consisterait à dire que la foi n'est pas quelque chose qui se possède, en tout cas pas comme un trésor qu'on aurait dans sa poche.
Il me semble que la foi doit d'abord être donnée, pour ensuite être possédée. Si on considère la foi comme un objet physique c'est impossible, mais la foi semble fonctionner autrement. C'est comme quelque chose qui se place dans le coeur d'autrui, mais qui s'évapore instantanément dès qu'on essaye de le placer dans son propre coeur.
Sur Saint Paul : ta remarque m'intéresse beaucoup, je ne peux pas t'en dire grand-chose pour le moment car je n'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir, mais après en avoir parlé avec mon frère aujourd'hui il m'a fait une remarque que j'ai trouvé très juste et que je te partage.
chez Saint Paul il y a une différence d'intention par rapport à Jésus
Par exemple, Jésus dit que celui qui sème n'est pas celui qui récolte. Le père donne, le fils reçoit, et le fils donne à son tour aux autres. C'est comme une chaine humaine.
Chez Saint Paul il est dit que celui qui sème récoltera ce qu'il a semé. C'est un investissement, et c'est aussi un cercle fermé.
Dans un cas on donne parce qu'on a reçu (Jésus), dans l'autre on donne pour reçevoir en retour (Paul)
Dans le cas du pardon il y a aussi une différence d'intention.
Chez Jésus on pardonne, pour être pardonné.
Chez Paul, on pardonne parce que Dieu a déjà pardonné, on rend quelque chose qui a été déjà donné, comme un remboursement.
Je ne peux pas t'en dire beaucoup plus pour le moment, je ne maitrise pas complètement le sujet et je connais déjà des objections qu'on peut faire ici. Par exemple, chez Jésus tout n'est pas affaire que de don et de réception, en réalité le Christ dit aussi qu'il faut rendre, ce qui fait donc trois notions : reçevoir, donner, rendre. Ce dernier thème le rapproche de Saint Paul.
Cependant, j'ai récemment trouvé quelque chose de très intéressant à propos de Saint Paul, je pense que j'en parlerai dans mon prochain topic.
Sur le saut de la foi, je suis d'accord avec toi. Il est absolument crucial de le faire, sans quoi on risque de passer toute sa vie dans la peur. Par ailleurs je suis tenté de dire que c'est aussi une sorte d'épreuve initiatique qui permet à un garçon de devenir un homme.
Le saut fait peur, le faire est courageux et le courage est justement la qualité à laquelle on reconnait l'homme. Le mot virilité vient du latin, que je ne maitrise pas, mais je sais que vir désigne l'homme et virtus désigne entre autre chose le courage (la droiture aussi).
Autrement dit, seul un homme peut faire le saut, et c'est parce qu'il le fait que la femme l'accepte, car à ce moment elle le reconnait pour ce qu'il est : un homme.
Cela étant dit, plus j'y pense plus je commence à comprendre pourquoi l'Eglise a utilisé le terme de mystère pour décire la foi.
Par exemple, je me souviens très bien que lorsqu'il a fallu que je fasse le saut je n'avais pas la foi. Au contraire, j'étais terriblement hésitant, j'ai tourné autour du pot pendant très longtemps, je n'avais pas un atome de confiance ni d'assurance, en réalité la perspective du saut me terrifiait complètement, et pourtant j'ai finis par le faire.
Cependant, je sais que même si je l'ai déjà fait je redoute de devoir le refaire un jour. La foi ne s'accumule pas comme l'expérience, si je devais le refaire aujourd'hui je sais déjà que j'hésiterai comme à mes 17 ans car le problème se repose exactement de la même manière à chaque fois.
Avoir réussi une fois un saut de la foi signifie juste qu'un jour tu as sauté et que quelqu'un t'as rattrapé, mais si tu saute une seconde fois rien ne dit que tu sera rattrapé à nouveau. On ne peut donc pas s'habituer, ce qui est à la fois terrible et merveilleux car cela te garantis toujours de pouvoir vivre une histoire d'amour, avec tout les risques que cela implique pour un coeur amoureux.
Mais si on n'as pas la foi avant de faire le saut, et qu'on ne l'as toujours pas après avoir fait, comment le saut a t'il pu s'accomplir ?
C'est peut-être ici que l'Eglise a pour la première fois parlé des mystères de la foi.
Une piste de réflexion qui pourrait peut-être permettre de résoudre le mystère consisterait à dire que la foi n'est pas quelque chose qui se possède, en tout cas pas comme un trésor qu'on aurait dans sa poche.
Il me semble que la foi doit d'abord être donnée, pour ensuite être possédée. Si on considère la foi comme un objet physique c'est impossible, mais la foi semble fonctionner autrement. C'est comme quelque chose qui se place dans le coeur d'autrui, mais qui s'évapore instantanément dès qu'on essaye de le placer dans son propre coeur.
Sur Saint Paul : ta remarque m'intéresse beaucoup, je ne peux pas t'en dire grand-chose pour le moment car je n'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir, mais après en avoir parlé avec mon frère aujourd'hui il m'a fait une remarque que j'ai trouvé très juste et que je te partage.

Par exemple, Jésus dit que celui qui sème n'est pas celui qui récolte. Le père donne, le fils reçoit, et le fils donne à son tour aux autres. C'est comme une chaine humaine.
Chez Saint Paul il est dit que celui qui sème récoltera ce qu'il a semé. C'est un investissement, et c'est aussi un cercle fermé.
Dans un cas on donne parce qu'on a reçu (Jésus), dans l'autre on donne pour reçevoir en retour (Paul)
Dans le cas du pardon il y a aussi une différence d'intention.
Chez Jésus on pardonne, pour être pardonné.
Chez Paul, on pardonne parce que Dieu a déjà pardonné, on rend quelque chose qui a été déjà donné, comme un remboursement.
Je ne peux pas t'en dire beaucoup plus pour le moment, je ne maitrise pas complètement le sujet et je connais déjà des objections qu'on peut faire ici. Par exemple, chez Jésus tout n'est pas affaire que de don et de réception, en réalité le Christ dit aussi qu'il faut rendre, ce qui fait donc trois notions : reçevoir, donner, rendre. Ce dernier thème le rapproche de Saint Paul.
Cependant, j'ai récemment trouvé quelque chose de très intéressant à propos de Saint Paul, je pense que j'en parlerai dans mon prochain topic.
il y a 19 heures
Je te remercie pour ce post, il m'intéresse et me donne à réfléchir.
Sur le saut de la foi, je suis d'accord avec toi. Il est absolument crucial de le faire, sans quoi on risque de passer toute sa vie dans la peur. Par ailleurs je suis tenté de dire que c'est aussi une sorte d'épreuve initiatique qui permet à un garçon de devenir un homme.
Le saut fait peur, le faire est courageux et le courage est justement la qualité à laquelle on reconnait l'homme. Le mot virilité vient du latin, que je ne maitrise pas, mais je sais que vir désigne l'homme et virtus désigne entre autre chose le courage (la droiture aussi).
Autrement dit, seul un homme peut faire le saut, et c'est parce qu'il le fait que la femme l'accepte, car à ce moment elle le reconnait pour ce qu'il est : un homme.
Cela étant dit, plus j'y pense plus je commence à comprendre pourquoi l'Eglise a utilisé le terme de mystère pour décire la foi.
Par exemple, je me souviens très bien que lorsqu'il a fallu que je fasse le saut je n'avais pas la foi. Au contraire, j'étais terriblement hésitant, j'ai tourné autour du pot pendant très longtemps, je n'avais pas un atome de confiance ni d'assurance, en réalité la perspective du saut me terrifiait complètement, et pourtant j'ai finis par le faire.
Cependant, je sais que même si je l'ai déjà fait je redoute de devoir le refaire un jour. La foi ne s'accumule pas comme l'expérience, si je devais le refaire aujourd'hui je sais déjà que j'hésiterai comme à mes 17 ans car le problème se repose exactement de la même manière à chaque fois.
Avoir réussi une fois un saut de la foi signifie juste qu'un jour tu as sauté et que quelqu'un t'as rattrapé, mais si tu saute une seconde fois rien ne dit que tu sera rattrapé à nouveau. On ne peut donc pas s'habituer, ce qui est à la fois terrible et merveilleux car cela te garantis toujours de pouvoir vivre une histoire d'amour, avec tout les risques que cela implique pour un coeur amoureux.
Mais si on n'as pas la foi avant de faire le saut, et qu'on ne l'as toujours pas après avoir fait, comment le saut a t'il pu s'accomplir ?
C'est peut-être ici que l'Eglise a pour la première fois parlé des mystères de la foi.
Une piste de réflexion qui pourrait peut-être permettre de résoudre le mystère consisterait à dire que la foi n'est pas quelque chose qui se possède, en tout cas pas comme un trésor qu'on aurait dans sa poche.
Il me semble que la foi doit d'abord être donnée, pour ensuite être possédée. Si on considère la foi comme un objet physique c'est impossible, mais la foi semble fonctionner autrement. C'est comme quelque chose qui se place dans le coeur d'autrui, mais qui s'évapore instantanément dès qu'on essaye de le placer dans son propre coeur.
Sur Saint Paul : ta remarque m'intéresse beaucoup, je ne peux pas t'en dire grand-chose pour le moment car je n'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir, mais après en avoir parlé avec mon frère aujourd'hui il m'a fait une remarque que j'ai trouvé très juste et que je te partage.
chez Saint Paul il y a une différence d'intention par rapport à Jésus
Par exemple, Jésus dit que celui qui sème n'est pas celui qui récolte. Le père donne, le fils reçoit, et le fils donne à son tour aux autres. C'est comme une chaine humaine.
Chez Saint Paul il est dit que celui qui sème récoltera ce qu'il a semé. C'est un investissement, et c'est aussi un cercle fermé.
Dans un cas on donne parce qu'on a reçu (Jésus), dans l'autre on donne pour reçevoir en retour (Paul)
Dans le cas du pardon il y a aussi une différence d'intention.
Chez Jésus on pardonne, pour être pardonné.
Chez Paul, on pardonne parce que Dieu a déjà pardonné, on rend quelque chose qui a été déjà donné, comme un remboursement.
Je ne peux pas t'en dire beaucoup plus pour le moment, je ne maitrise pas complètement le sujet et je connais déjà des objections qu'on peut faire ici. Par exemple, chez Jésus tout n'est pas affaire que de don et de réception, en réalité le Christ dit aussi qu'il faut rendre, ce qui fait donc trois notions : reçevoir, donner, rendre. Ce dernier thème le rapproche de Saint Paul.
Cependant, j'ai récemment trouvé quelque chose de très intéressant à propos de Saint Paul, je pense que j'en parlerai dans mon prochain topic.
Sur le saut de la foi, je suis d'accord avec toi. Il est absolument crucial de le faire, sans quoi on risque de passer toute sa vie dans la peur. Par ailleurs je suis tenté de dire que c'est aussi une sorte d'épreuve initiatique qui permet à un garçon de devenir un homme.
Le saut fait peur, le faire est courageux et le courage est justement la qualité à laquelle on reconnait l'homme. Le mot virilité vient du latin, que je ne maitrise pas, mais je sais que vir désigne l'homme et virtus désigne entre autre chose le courage (la droiture aussi).
Autrement dit, seul un homme peut faire le saut, et c'est parce qu'il le fait que la femme l'accepte, car à ce moment elle le reconnait pour ce qu'il est : un homme.
Cela étant dit, plus j'y pense plus je commence à comprendre pourquoi l'Eglise a utilisé le terme de mystère pour décire la foi.
Par exemple, je me souviens très bien que lorsqu'il a fallu que je fasse le saut je n'avais pas la foi. Au contraire, j'étais terriblement hésitant, j'ai tourné autour du pot pendant très longtemps, je n'avais pas un atome de confiance ni d'assurance, en réalité la perspective du saut me terrifiait complètement, et pourtant j'ai finis par le faire.
Cependant, je sais que même si je l'ai déjà fait je redoute de devoir le refaire un jour. La foi ne s'accumule pas comme l'expérience, si je devais le refaire aujourd'hui je sais déjà que j'hésiterai comme à mes 17 ans car le problème se repose exactement de la même manière à chaque fois.
Avoir réussi une fois un saut de la foi signifie juste qu'un jour tu as sauté et que quelqu'un t'as rattrapé, mais si tu saute une seconde fois rien ne dit que tu sera rattrapé à nouveau. On ne peut donc pas s'habituer, ce qui est à la fois terrible et merveilleux car cela te garantis toujours de pouvoir vivre une histoire d'amour, avec tout les risques que cela implique pour un coeur amoureux.
Mais si on n'as pas la foi avant de faire le saut, et qu'on ne l'as toujours pas après avoir fait, comment le saut a t'il pu s'accomplir ?
C'est peut-être ici que l'Eglise a pour la première fois parlé des mystères de la foi.
Une piste de réflexion qui pourrait peut-être permettre de résoudre le mystère consisterait à dire que la foi n'est pas quelque chose qui se possède, en tout cas pas comme un trésor qu'on aurait dans sa poche.
Il me semble que la foi doit d'abord être donnée, pour ensuite être possédée. Si on considère la foi comme un objet physique c'est impossible, mais la foi semble fonctionner autrement. C'est comme quelque chose qui se place dans le coeur d'autrui, mais qui s'évapore instantanément dès qu'on essaye de le placer dans son propre coeur.
Sur Saint Paul : ta remarque m'intéresse beaucoup, je ne peux pas t'en dire grand-chose pour le moment car je n'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir, mais après en avoir parlé avec mon frère aujourd'hui il m'a fait une remarque que j'ai trouvé très juste et que je te partage.

Par exemple, Jésus dit que celui qui sème n'est pas celui qui récolte. Le père donne, le fils reçoit, et le fils donne à son tour aux autres. C'est comme une chaine humaine.
Chez Saint Paul il est dit que celui qui sème récoltera ce qu'il a semé. C'est un investissement, et c'est aussi un cercle fermé.
Dans un cas on donne parce qu'on a reçu (Jésus), dans l'autre on donne pour reçevoir en retour (Paul)
Dans le cas du pardon il y a aussi une différence d'intention.
Chez Jésus on pardonne, pour être pardonné.
Chez Paul, on pardonne parce que Dieu a déjà pardonné, on rend quelque chose qui a été déjà donné, comme un remboursement.
Je ne peux pas t'en dire beaucoup plus pour le moment, je ne maitrise pas complètement le sujet et je connais déjà des objections qu'on peut faire ici. Par exemple, chez Jésus tout n'est pas affaire que de don et de réception, en réalité le Christ dit aussi qu'il faut rendre, ce qui fait donc trois notions : reçevoir, donner, rendre. Ce dernier thème le rapproche de Saint Paul.
Cependant, j'ai récemment trouvé quelque chose de très intéressant à propos de Saint Paul, je pense que j'en parlerai dans mon prochain topic.
Il y a 2 Morgoth ? C'est lequel qui boucle sur Paul ?
Oui j'ose dire ça alors que c'est moi qui boucle sur lui
Peut-être suis-je également Morgoth
Nous sommes Morgoth
Oui j'ose dire ça alors que c'est moi qui boucle sur lui
Peut-être suis-je également Morgoth
Nous sommes Morgoth
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a 19 heures
Il y a 2 Morgoth ? C'est lequel qui boucle sur Paul ?
Oui j'ose dire ça alors que c'est moi qui boucle sur lui
Peut-être suis-je également Morgoth
Nous sommes Morgoth
Oui j'ose dire ça alors que c'est moi qui boucle sur lui
Peut-être suis-je également Morgoth
Nous sommes Morgoth
Non non, y a qu'un seul Morgoth et effectivement je me suis intéressé à Saint Paul, mais c'est pas pour autant que j'ai fait le tour de la question.
il y a 19 heures