Ce sujet a été résolu
Soit ce que disaient les journaux scoentifiques en 70 en fait
La boucle de l'enculade va bientôt refaire un tour
Nouvelles taxes en approche
Nouvelles taxes en approche
J'ai mon shitpostpass, shit post pass
il y a 12 heures
Aya les plus écologiques pouvaient encore espérer que la Terre digère toutes nos saloperies à long terme, mais en fait tout sera mis sur pause. Quand ça va dégeler, ça va libérer des continents dépotoirs invivables ultra toxiques plein de plastique intact.
il y a 12 heures
Anthony_A3
12h
Parce que c'est lié, j'ai dit que l'arbre de la liberté n'avait rien à voir avec l'écologie telle que tu l'entendais avec ton exemple du sapin de noël.
Les élites théosophiques (ou kabbalistes si tu préfères), vénèrent le cosmos, ils considèrent que Dieu n'est pas le Créateur ex-nihilo de l'univers, mais qu'Il en n'en est qu'une partie. C'est ce que l'on appelle le monisme métaphysique.
Les élites révolutionnaires obéissant aux mêmes maîtres que ceux derrière l'écologie actuelle (qui est la forme moderne du naturalisme de la révolution), je faisais un parallèle entre les le naturalisme originel et celui actuel en me servant de l'exemple de l'arbre de la liberté pour faire comprendre aux golems que cela n'a rien de nouveau, et qu'en aucun cas les écolos ne s'opposaient au système comme certains l'ont prétendu sur ce topic.
Et non les Shills toujours pas
Vous allez rester des golems combien de temps serieux ?
Vous avez tous le vocer lavé et particulièrement les 2000 nourrie a la corruption Schwabienne mais on va arranger ça
Déjà la fameuse courbe en « crosse de Hockey » que l'on vous présente partout a été décrite par énormément de scientifiques comme étant complètement merdique mais el famoso consensus, regardons plutôt ce changement de « consensus » ma foi assez troublant entre 1990 et 2001
https://www.noelshack.com[...]-robert-wagner-origin.jpg
Eh oui la courbe originale c'était plutôt ça :
https://www.noelshack.com[...]55f3d91ee055e3b-pjlq.jpeg
C'est bizarre ça dis-donc
Oui la science ça évolue askip mais l'évolution c'est pas censé faire disparaître les données d'avant si ?
Bon sûrement une coïncidence alors intéressons-nous à l'étude des âges glaciaires et de la température globale depuis plusieurs milliers d'années, ça donnera sûrement une meilleure vue d'ensemble
https://www.noelshack.com[...]238668-ice-ages-cycle.jpg
Bon toujours rien, allons voir du côté du CO2, apparemment c'est le grand méchant qui fait chauffer la Terre très très fort, selon la courbe favorite des climatix depuis que celle en crosse de Hockey ne fait plus le poids :
https://www.noelshack.com[...]co2-temperature-fig01.gif Ah oui ça ça fait peur ! On voit que ça MONTE FORT FORT alors qu'avant ça montait pas fort fort
Enfin les gaz peut-être mais pas la température apparemment, oui le truc en rouge bien stable c'est la température
https://www.noelshack.com[...]co2-temperature-fig01.gif bizarre ça, les gaz augmenteraient de façon assez drastique mais la température ne change pas ? Les climatix seraient-ils en train de nier la corrélation entre gaz à effet de serre et température ?
Ah non en fait c'est parce que ça met du temps, les gaz augmentent d'abord puis la Terre se réchauffe lentement ok d'accord, ils ne tentent sûrement pas de nous refaire le coup de la courbe de Hockey avec les gaz, c'est pas leur genre de prendre les gens pour des cons
mais du coup c'était bien la peine de nous casser les couilles tous les étés à chaque fois que le thermomètre dépassait 22°C
Bon alors trouvons un moyen d'observer les effets instantanés 
Les élites théosophiques (ou kabbalistes si tu préfères), vénèrent le cosmos, ils considèrent que Dieu n'est pas le Créateur ex-nihilo de l'univers, mais qu'Il en n'en est qu'une partie. C'est ce que l'on appelle le monisme métaphysique.
Les élites révolutionnaires obéissant aux mêmes maîtres que ceux derrière l'écologie actuelle (qui est la forme moderne du naturalisme de la révolution), je faisais un parallèle entre les le naturalisme originel et celui actuel en me servant de l'exemple de l'arbre de la liberté pour faire comprendre aux golems que cela n'a rien de nouveau, et qu'en aucun cas les écolos ne s'opposaient au système comme certains l'ont prétendu sur ce topic.
Et non les Shills toujours pas
Vous allez rester des golems combien de temps serieux ?

Vous avez tous le vocer lavé et particulièrement les 2000 nourrie a la corruption Schwabienne mais on va arranger ça

Déjà la fameuse courbe en « crosse de Hockey » que l'on vous présente partout a été décrite par énormément de scientifiques comme étant complètement merdique mais el famoso consensus, regardons plutôt ce changement de « consensus » ma foi assez troublant entre 1990 et 2001

Eh oui la courbe originale c'était plutôt ça :

C'est bizarre ça dis-donc

Oui la science ça évolue askip mais l'évolution c'est pas censé faire disparaître les données d'avant si ?

Bon sûrement une coïncidence alors intéressons-nous à l'étude des âges glaciaires et de la température globale depuis plusieurs milliers d'années, ça donnera sûrement une meilleure vue d'ensemble

Bon toujours rien, allons voir du côté du CO2, apparemment c'est le grand méchant qui fait chauffer la Terre très très fort, selon la courbe favorite des climatix depuis que celle en crosse de Hockey ne fait plus le poids :


Ah non en fait c'est parce que ça met du temps, les gaz augmentent d'abord puis la Terre se réchauffe lentement ok d'accord, ils ne tentent sûrement pas de nous refaire le coup de la courbe de Hockey avec les gaz, c'est pas leur genre de prendre les gens pour des cons



Dans un monde normal ces types finissent dans un écarteleur pour hérésie
J'ai mon shitpostpass, shit post pass
il y a 12 heures
Anthony_A3
12h
Rappel.
Le GIEC est un organe politique depuis 1996.
Le GIEC est un organe politique depuis 1996.
Des ONG gouvernementales
il y a 12 heures
il y a 12 heures
De nombreux articles contredisent la conclusion approuvée par le GIEC selon laquelle les océans constituent un puits net d'émission de CO2 plutôt qu’une source naturelle nette.
Sources :
https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1605365113
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27849609/ dans la national library of medicine ainsi que sur harvard :
https://ui.adsabs.harvard[...]6PNAS..11313797C/abstract
publié par : Carey, Joanna C. ; Tang, Jianwu ; Templer, Pamela H. ; Kroeger, Kevin D. ; Crowther, Thomas W. ; Burton, Andrew J. ; Dukes, Jeffrey S. ; Emmett, Bridget ; Frey, Serita D. ; Heskel, Mary A. ; Jiang, Lifen ; Machmuller, Megan B. ; Mohan, Jacqueline ; Panetta, Anne Marie ; Reich, Peter B. ; Reinsch, Sabine ; Wang, Xin ; Allison, Steven D. ; Bamminger, Chris ; Bridgham, Scott ;
Le cycle du carbone terrestre “nous n’en avions aucune idée”
Depuis milieu 1980, les côtes et les terres émergées de la Terre se sont étendues, 13 600 km² de plus de terres côtières, il y a plus de masse terrestre au-dessus du niveau de la mer aujourd’hui qu'il y a 30 ans.
Source :
https://www.nature.com/articles/nclimate3111 dans la revue Nature publié par : Gennadii Donchyts, Fedor Baart, Hessel Winsemius, Noel Gorelick, Jaap Kwadijk & Nick van de Giesen sur le sujet : Earth's surface water change over the past 30 years
Sujet : a global assessment of island platform change over the past decades ; Source :
https://wires.onlinelibra[...]y.com/doi/10.1002/wcc.557 publié par Virginie K. E. Duvat le 25 octobre 2018 pour la première fois
Cette croissance nette de la superficie mondiale pourrait affecter de manière significative le bilan carbone de la Terre, d'autant plus que “le sol de la Terre libère environ 9 fois plus de CO2 dans l’atmosphère que toutes les activités humaines combinées” Source :
https://www.sciencedaily.[...]/2017/01/170130140004.htm
Les scientifiques découvrent fréquemment des emplacements terrestres nouveaux, inconnus, des sources d’émissions naturelles de CO2 dont nous n’avions aucune idée dont ils ignoraient l’existence. Source :
https://www.science.org/d[...]i/10.1126/science.aam6527. Sujet : The extent of forest in dryland biomes ; publié dans la revue : Science
De plus, les scientifiques reconnaissent que la biosphère terrestre hétérogène et peu mesurée ne peut pas être mesurée directement. Source :
https://www.annualreviews[...]urev-marine-010816-060529 publié dans Annual Reviews
Les masses d’eau de la Terre : “Une compréhension mécaniste de la variabilité des puits de carbone nécessite des éclaircissements supplémentaires substantiels” Les scientifiques ont récemment reconnu que “des mystères cruciaux demeurent” dans les processus d’absorption du carbone océanique, de sorte que nous manquons d’une “compréhension détaillée, quantitative et mécaniste du fonctionnement du puits de carbone océanique”
Les contraintes d’observation ne permettent même pas de confirmer que le prétendu puits de carbone océanique a augmenté ces dernières décennies en raison des émissions anthropiques.
Source :
https://www.annualreviews[...]urev-marine-010816-060529
Les masses d’eau de la Terre : source ou puits net de CO2.
L’analyse observationnelle a indiqué que les masses d’eau libèrent plus de leur CO2 stocké lorsqu’elles se réchauffent et retiennent plus de leur CO2 stocké lorsqu’elles se refroidissent.
Cela a été confirmé dans les enregistrements de CO2 du Mauna Loa en ce qui concerne une “année d'eau chaude” par rapport à une “année d'eau froide”.
Source :
https://www2.meteo.uni-bo[...]7-K320_1981-1985/K299.pdf
Le GIEC a néanmoins affirmé que les océans sont un puits net de carbone plutôt qu'une source nette.
Une analyse de recherche récente a contesté cette conclusion, y compris plusieurs articles publiés récemment. Par ex, ont constaté que 72 % de l’attribution de l’augmentation des émissions de CO2 pour la région étudiée provenaient du réchauffement des températures de la mer, et ont donc conclu que “l’océan est principalement une source de CO2 dans l’atmosphère”.
Source :
https://imars.usf.edu/sit[...]ons/Astor_et_al_2013.pdf/
Une liste partielle d’articles indiquant que les masses d’eau de la Terre sont une source nette de CO2.
Vous trouverez ci-dessous une compilation très incomplète qui contestent la conclusion du GIEC selon laquelle les océans fonctionnent comme un puits net de CO2.
Nous avons estimé que la zone côtière au large de Bodega Bay était probablement une source globale de CO2 dans l’atmosphère...la zone d'étude entre 1988 et 2011 était une source annuelle de CO2”
Source :
https://bg.copernicus.org[...]2013/bg-10-4419-2013.html
“À l’échelle mondiale, ces deux grands flux compensatoires de DIC s’élèvent à +275,5 PgC y-1 pour l’apport par obduction et -264,5 PgC y-1 pour l’élimination par subduction, ce qui est ∼ 3 à 5 fois plus important que les estimations précédentes.”
Source :
https://skyros.locean-ips[...]PUBLI/subdu_revised_2.pdf
“La région proche du rivage était une faible source annuelle nette de CO2 dans l’atmosphère”
Source :
https://agupubs.onlinelib[...]i/full/10.1002/jgrc.20319 sur le sujet : Air-sea CO2 fluxes in the near-shore and intertidal zones influenced by the California Current ; publié sur AGU et par :
Janet J. Reimer( Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Rodrigo Vargas(Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Stephen V. Smith( Emeritus Professor of Oceanography, University of Hawai'i, Manoa, HI, 96822, USA ) , Ruben Lara-Lara ( Department of Biological Oceanography, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Gilberto Gaxiola-Castro ( Department of Biological Oceanography, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , J. Martín Hernández-Ayón ( Instituto de Investigaciones Oceanologicas, Universidad Autónoma de Baja California, Ensenada, Baja California, México ) , Angel Castro (Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Martin Escoto-Rodriguez ( Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Juan Martínez-Osuna ( Juan Martínez-Osuna
Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México) ; publié pour la première fois le 24 juin 2014
“...des mesures directes sur le plateau néo-écossais, au large de l’est du Canada, indiquent que cette région du plateau agit comme une source nette de CO2 dans l’atmosphère.”
Source :
https://ui.adsabs.harvard[...]6AGUOSAH24A0042R/abstract Source or Sink? A Modeling Study of Inorganic Carbon Cycling on the Scotian Shelf ; publié par Rutherford, K. E. ; Fennel, K. ; Brennan, C. E. ; Thomas, H. ; Azetsu-Scott, K.
“La région est un contributeur net de CO2 atmosphérique, avec des flux moyens de la mer vers l’air (sur les quatre années d’observation) de 1,6 mmolm-2d-1, et toutes les régions de l'ETPO dégazent toute l’année”
Source :
https://www.semanticschol[...]a5270e2461fb224e6656?p2df )
Nous estimons que l’ensemble de la mer Jaune, y compris la NYS et la SYS, a été une source nette de CO2 à un taux de ~ 1,49 mol C m- 2 an- 1, libérant annuellement ~ 6,78 Tg C dans l’atmosphère.”
Source :
https://www.sciencedirect[...]abs/pii/S0924796312001674 sur le sujet :Surface partial pressure of CO2 and air–sea exchange in the northern Yellow Sea dans la revue : Science Direct ; publié par Liang Xue ( Center for Ocean and Climate Change, First Institute of Oceanography, State Oceanic Administration, Qingdao 266061, China ), Ming Xue ( Key Laboratory of Marine Environmental Science and Ecology, Ministry of Education, Ocean University of China, Qingdao 266100, China ), Longjun Zhang ( Key Laboratory of Marine Environmental Science and Ecology, Ministry of Education, Ocean University of China, Qingdao 266100, China ), Tongmei Sun ( Key Laboratory of Marine Environmental Science and Ecology, Ministry of Education, Ocean University of China, Qingdao 266100, China ), Zhao Guo ( Key Laboratory of Marine Environmental Science and Ecology, Ministry of Education, Ocean University of China, Qingdao 266100, China
), Jingjing Wang ( Key Laboratory of Marine Environmental Science and Ecology, Ministry of Education, Ocean University of China, Qingdao 266100, China
)
“Ces calculs ont indiqué que cette région est une source nette de CO2 dans l’atmosphère sur un cycle annuel”
Source :
https://www.researchgate.[...]_in_a_fast_warming_region publié sur le sujet : P CO 2 variability in the surface waters of the ultra-oligotrophic Levantine Sea: Exploring the air–sea CO 2 fluxes in a fast warming region ; publié par : Sisma-Ventura Guy
Israel Oceanographic and Limnological Research Institute (IOLR)
Or M. Bialik
University of Haifa
Ruth Yam
Israel Oceanographic and Limnological R
Sources :
publié par : Carey, Joanna C. ; Tang, Jianwu ; Templer, Pamela H. ; Kroeger, Kevin D. ; Crowther, Thomas W. ; Burton, Andrew J. ; Dukes, Jeffrey S. ; Emmett, Bridget ; Frey, Serita D. ; Heskel, Mary A. ; Jiang, Lifen ; Machmuller, Megan B. ; Mohan, Jacqueline ; Panetta, Anne Marie ; Reich, Peter B. ; Reinsch, Sabine ; Wang, Xin ; Allison, Steven D. ; Bamminger, Chris ; Bridgham, Scott ;
Le cycle du carbone terrestre “nous n’en avions aucune idée”
Depuis milieu 1980, les côtes et les terres émergées de la Terre se sont étendues, 13 600 km² de plus de terres côtières, il y a plus de masse terrestre au-dessus du niveau de la mer aujourd’hui qu'il y a 30 ans.
Source :
Sujet : a global assessment of island platform change over the past decades ; Source :
Cette croissance nette de la superficie mondiale pourrait affecter de manière significative le bilan carbone de la Terre, d'autant plus que “le sol de la Terre libère environ 9 fois plus de CO2 dans l’atmosphère que toutes les activités humaines combinées” Source :
Les scientifiques découvrent fréquemment des emplacements terrestres nouveaux, inconnus, des sources d’émissions naturelles de CO2 dont nous n’avions aucune idée dont ils ignoraient l’existence. Source :
De plus, les scientifiques reconnaissent que la biosphère terrestre hétérogène et peu mesurée ne peut pas être mesurée directement. Source :
Les masses d’eau de la Terre : “Une compréhension mécaniste de la variabilité des puits de carbone nécessite des éclaircissements supplémentaires substantiels” Les scientifiques ont récemment reconnu que “des mystères cruciaux demeurent” dans les processus d’absorption du carbone océanique, de sorte que nous manquons d’une “compréhension détaillée, quantitative et mécaniste du fonctionnement du puits de carbone océanique”
Les contraintes d’observation ne permettent même pas de confirmer que le prétendu puits de carbone océanique a augmenté ces dernières décennies en raison des émissions anthropiques.
Source :
Les masses d’eau de la Terre : source ou puits net de CO2.
L’analyse observationnelle a indiqué que les masses d’eau libèrent plus de leur CO2 stocké lorsqu’elles se réchauffent et retiennent plus de leur CO2 stocké lorsqu’elles se refroidissent.
Cela a été confirmé dans les enregistrements de CO2 du Mauna Loa en ce qui concerne une “année d'eau chaude” par rapport à une “année d'eau froide”.
Source :
Le GIEC a néanmoins affirmé que les océans sont un puits net de carbone plutôt qu'une source nette.
Une analyse de recherche récente a contesté cette conclusion, y compris plusieurs articles publiés récemment. Par ex, ont constaté que 72 % de l’attribution de l’augmentation des émissions de CO2 pour la région étudiée provenaient du réchauffement des températures de la mer, et ont donc conclu que “l’océan est principalement une source de CO2 dans l’atmosphère”.
Source :
Une liste partielle d’articles indiquant que les masses d’eau de la Terre sont une source nette de CO2.
Vous trouverez ci-dessous une compilation très incomplète qui contestent la conclusion du GIEC selon laquelle les océans fonctionnent comme un puits net de CO2.
Nous avons estimé que la zone côtière au large de Bodega Bay était probablement une source globale de CO2 dans l’atmosphère...la zone d'étude entre 1988 et 2011 était une source annuelle de CO2”
Source :
“À l’échelle mondiale, ces deux grands flux compensatoires de DIC s’élèvent à +275,5 PgC y-1 pour l’apport par obduction et -264,5 PgC y-1 pour l’élimination par subduction, ce qui est ∼ 3 à 5 fois plus important que les estimations précédentes.”
Source :
“La région proche du rivage était une faible source annuelle nette de CO2 dans l’atmosphère”
Source :
Janet J. Reimer( Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Rodrigo Vargas(Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Stephen V. Smith( Emeritus Professor of Oceanography, University of Hawai'i, Manoa, HI, 96822, USA ) , Ruben Lara-Lara ( Department of Biological Oceanography, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Gilberto Gaxiola-Castro ( Department of Biological Oceanography, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , J. Martín Hernández-Ayón ( Instituto de Investigaciones Oceanologicas, Universidad Autónoma de Baja California, Ensenada, Baja California, México ) , Angel Castro (Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Martin Escoto-Rodriguez ( Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México ) , Juan Martínez-Osuna ( Juan Martínez-Osuna
Department of Conservation Biology, Centro de Investigación Científica y de Educación Superior de Ensenada (CICESE), Ensenada, Baja California, México) ; publié pour la première fois le 24 juin 2014
“...des mesures directes sur le plateau néo-écossais, au large de l’est du Canada, indiquent que cette région du plateau agit comme une source nette de CO2 dans l’atmosphère.”
Source :
“La région est un contributeur net de CO2 atmosphérique, avec des flux moyens de la mer vers l’air (sur les quatre années d’observation) de 1,6 mmolm-2d-1, et toutes les régions de l'ETPO dégazent toute l’année”
Source :
Nous estimons que l’ensemble de la mer Jaune, y compris la NYS et la SYS, a été une source nette de CO2 à un taux de ~ 1,49 mol C m- 2 an- 1, libérant annuellement ~ 6,78 Tg C dans l’atmosphère.”
Source :
), Jingjing Wang ( Key Laboratory of Marine Environmental Science and Ecology, Ministry of Education, Ocean University of China, Qingdao 266100, China
)
“Ces calculs ont indiqué que cette région est une source nette de CO2 dans l’atmosphère sur un cycle annuel”
Source :
Israel Oceanographic and Limnological Research Institute (IOLR)
Or M. Bialik
University of Haifa
Ruth Yam
Israel Oceanographic and Limnological R
il y a 12 heures
“dans certaines conditions, les écosystèmes naturels peuvent être tout aussi responsables des émissions de CO2 que n’importe quelle autre activité anthropique...le système agit comme une source de CO2 dans les trois saisons.”
Source :
https://www.researchgate.[...]_of_East_Kolkata_Wetlands sur le sujet : Urban Wetlands – CO2 sink or source? A case study on the aquaculture ponds of East Kolkata Wetlands; publié par Protusha Biswas
( CTRAN Consulting Limite ) pour la première fois en mars 2018.
“...zone humide tidale et partie estuarienne de l’océan côtier...Nous avons observé que l’ensemble du système estuarien était une source nette de CO2 pour l’atmosphère et l’océan côtier.”
Source :
https://aslopubs.onlineli[...]oi/full/10.1002/lno.10614 sur le sujet : Inorganic carbon and oxygen dynamics in a marsh-dominated estuary ; publié par Shiyu Rachel Wang, Daniela Di Iorio, Wei-Jun Cai, Charles S. Hopkinson sur le site de Limnology and oceanography et publié pour la première fois le 12 juin 2017.
“Il a été largement signalé que les rivières sont sursaturées en dioxyde de carbone (CO2) par rapport à l’atmosphère et qu’elles constituent une source nette de CO2 atmosphérique.”
Source :
https://www.sciencedirect[...]abs/pii/S0022169418300660 publié dans science direct sur le sujet : Riverine CO2 supersaturation and outgassing in a subtropical monsoonal mountainous area (Three Gorges Reservoir Region) of China ; publié par Siyue Li ( Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology, Chinese Academy of Sciences, Chongqing 400714, China
Corresponding author at: Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology (CIGIT), Chinese Academy of Sciences (CAS), 266, Fangzheng Avenue, Shuitu High-tech Park, Beibei, Chongqing 400714, China. ) ; Maofei Ni ( Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology, Chinese Academy of Sciences, Chongqing 400714, China
University of Chinese Academy of Sciences, Beijing 100049, China ) ; Rong Mao ( Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology, Chinese Academy of Sciences, Chongqing 400714, China ) ; Richard T. Bush ( International Centre for Balanced Land Use, Newcastle Institute for Energy & Resources, The University of Newcastle, NSW 2308, Australia )
“...il a été démontré que les sédiments et les eaux des mangroves sont une source importante de CO2 dans l’atmosphère.”
Source :
https://www.researchgate.[...]al_mangrove_CO2_emissions sur research gate, publié par Judith Rosentreter
Southern Cross University
Damien Troy Maher
Southern Cross University
Dirk Vincent Erler
Southern Cross University
Rachel Murray
Southern Cross University Publié en février 2018
Avec de nouvelles sources et puits de carbone découverts sur une base régulière, ainsi que la disponibilité très limitée de mesures directes, pourquoi devrions-nous avoir confiance dans la fiabilité de nos estimations du bilan carbone de la superficie des terres ?
Source :
( CTRAN Consulting Limite ) pour la première fois en mars 2018.
“...zone humide tidale et partie estuarienne de l’océan côtier...Nous avons observé que l’ensemble du système estuarien était une source nette de CO2 pour l’atmosphère et l’océan côtier.”
Source :
“Il a été largement signalé que les rivières sont sursaturées en dioxyde de carbone (CO2) par rapport à l’atmosphère et qu’elles constituent une source nette de CO2 atmosphérique.”
Source :
Corresponding author at: Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology (CIGIT), Chinese Academy of Sciences (CAS), 266, Fangzheng Avenue, Shuitu High-tech Park, Beibei, Chongqing 400714, China. ) ; Maofei Ni ( Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology, Chinese Academy of Sciences, Chongqing 400714, China
University of Chinese Academy of Sciences, Beijing 100049, China ) ; Rong Mao ( Chongqing Institute of Green and Intelligent Technology, Chinese Academy of Sciences, Chongqing 400714, China ) ; Richard T. Bush ( International Centre for Balanced Land Use, Newcastle Institute for Energy & Resources, The University of Newcastle, NSW 2308, Australia )
“...il a été démontré que les sédiments et les eaux des mangroves sont une source importante de CO2 dans l’atmosphère.”
Source :
Southern Cross University
Damien Troy Maher
Southern Cross University
Dirk Vincent Erler
Southern Cross University
Rachel Murray
Southern Cross University Publié en février 2018
Avec de nouvelles sources et puits de carbone découverts sur une base régulière, ainsi que la disponibilité très limitée de mesures directes, pourquoi devrions-nous avoir confiance dans la fiabilité de nos estimations du bilan carbone de la superficie des terres ?
il y a 12 heures
http://www.scielo.org.co/[...]-8706-ccta-23-02-2475.pdf : Review on the impact of elevated CO2 concentrations on
fruit species in the face of climate change , publié par Gerhard Fischer ( Universidad Nacional de Colombia, Facultad de Ciencias Agrarias, Bogotá, Colombia ) Luz Marina Melgarejo
Helber Enrique Balaguera-López ( Universidad Nacional de Colombia, Facultad de Ciencias, Bogotá, Colombia )
Les sécheresses sont MOINS fréquentes aujourd’hui que par le passé. Sources :
il y a 12 heures
Contexte: « Le GIEC devrait développer et adopter une politique rigoureuse quant aux conflits d’intérêt, qui s’appliquerait à toutes les personnes directement impliquées dans la préparation des rapports du GIEC ». Conseil inter-académique – Revue du GIEC 2010. Donna LaFramboise, journaliste d'investigation, photographe et écrivain canadienne. Elle a publié des critiques sur le panel inter gouvernemental sur l'évolution du climat ( GIEC ) et ses rapports pour les Nations Unies.
“Y a d’un côté, la parole sacro-sainte du GIEC, les affirmations répétées tant de fois qu’elles en sont devenues des vérités incontestées et non contestables, peu importe leur véracité scientifique
De l'autre, des arguments scientifiques contradictoires de plus en plus gênants..” Professeur István Markó, cjimiste, chercheur en chimie organique, président de l'European Chemival Society,é tait professeur à l'Université de Louvain.
“Les changements du CO2 atmosphérique suivent les changements de la température de l'air à l'échelle mondiale (pas l'inverse)… Une grande partie du réchauffement est causée par l'insolation solaire… des changements dans la couverture nuageuse et l'utilisation des terres.” Professeur Ole Humlum, géologue, professeur émérite de géographie physique à l'université d'Oslo, département des géosciences et professeur adjoint de géographie physique au centre universitaire de Svalbard.“Nous n'avons aucune preuve scientifique que nous sommes la cause du réchauffement climatique… Tout est basé sur des modèles informatiques et des prédictions… Il y a plusieurs milliers de scientifiques qui rejettent les craintes de réchauffement climatique d'origine humaine.” Professeur Patrick Moore, doctorant, biologie, écologue et environnementaliste depuis plus de 40 ans, co fondateur de Greenpeace, directeur de la coalition CO2 et membre senior de l'institut Heartland.
“Vous pouvez montrer que tout le réchauffement est causé par le soleil, mais le GIEC utilise des études différentes pour arriver à la conclusion opposée… Pour forcer un soi-disant consensus” Docteur Ronan Connoly, doctorant en chimie, bachelor of science en mathématiques ( University College Dublin ), scientifique indépendant, centre pour la recherche environnementale et les sciences de la terre. ( CERES-sciences.com ), recherche indépendante sur le changement climatique, et recherche environnementale sur le développement des méthodes durables d'aquaculture, de traitement des eaux usées, et d'échangeur de chaleur.
Un climatologue de renommée mondiale, le Dr D. Schimel (qui travaille avec le GIEC), a déclaré sans équivoque que les scénarios de CO2 n'étaient pas censés être réalistes et que les scénarios de CO2 qui seront choisis par le GIEC seront des choix politiques et non scientifiques. Docteur David Schimel ( National Ecological Observatory Network )
“La prévision climatique effectuée par le GIEC, n'est pas de la science. C'est une superstition proche de l'astrologie. Le GIEC promeut la proposition du réchauffement anthropique comme s'il s'agissait d'une théorie scientifique établie, alors qu'elle ne l'est pas.” John Reid, physicien atmosphérique de la division océanographie du CSIRO australien ( Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization ), spécialiste des ondes gravitationnelles de surface.
“Personne n'a jamais montré que les émissions humaines de CO2 entrainent un réchauffement climatique… Ils mentent, commettent des fraudes, modifient les mesures… L'idée que les émissions humaines conduisent au réchauffement et que nous devons faire quelque et absolument faux.” Ian Plimer, géologue et professeur émérité à l'université de Melbourne, sciences de la terre et de l'atmosphère. Il a publié 140 articles scientifiques, 12 livres et une encyclopédie, a remporté de nombreux prix scientifiques nationaux et internationaux.
“Le principal facteur influençant le climat est le soleil et non les gaz à effet de serre. Ce rayonnement infrarouge du CO2 est purement une réaction du système pour atteindre l'équilibre énergétique. L''ensemble du système climatique est alimenté à +99% par l'énergie du soleil.” Willie Soon est geophysicien au Harvard Smithsoonian Center. Il a obtenu son doctorat ( avec disctinction ) en ingénierie aéronautique à l'université de Californie du Sud et a été astronome à l'observatoire du Mont Wilson, scientifique principal à l'institut Georges C. Marshall. chercheur invité principal au State Key Laboratory of Marine Environmental Science de l'université de Xiamen et professeur d'études environnementales à l'université de Putra Malaysia. Mr soon est l'auteur de : The Maunder minimum. : And the variable Sun Earth Connection ( avec S. H . Yaskell ), Introduction to Astronomy ( avec P. N. Okele ), Global Warming : A guide to the Science ( avec S. Baliunas et A. Robinson ), ainsi que plus de 90 articles scientifiques. Il a reçu le prix de l'EEE Nuclear and Plasma Science Society, le prix Rackwell Denis Hunt, le prix de la Smithsonian Institution, le prix du courage dans la défense de la science, le prix Patr Beckmann pour le courage et l'accomplissement dans la défense de la vérité et de la liberté scientifique, et le prix Frederick Seitz Memorial.
“Le non-respect des lois de la physique par les tenants du réchauffement climatique a comme conséquence que de nombreux physiciens considèrent la théorie du réchauffement climatique (causé par l’homme) comme une religion prônée par les écologistes.” Edwin X Berry, doctorant, CCM, physicien de l'atmosphère, météorologue, PDG de climate physics, LLC à BigForks, Montana, Sa thèse est reconnue dans les manuels comme une percée dans la physique des pluies, et dans la modélisation numérique, et reçoit encore plusieurs citations par an. En 2020 Berry a présenté son travail scientifique qui prouve l'erreur de l'hypothèse centrale qui sous tens toutes les affirmations selon lesquels les émissions humaines de CO2 provoquent l'augmentation du CO2 atmosphérique. Ce travail prouve que toutes les affirmations selon lesquels le CO2 humain est un danger pour la planète sont invalides.
“L’origine anthropique du réchauffement est une conjecture non prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques. La littérature scientifique a mis en évidence l’existence d’une variabilité climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire.” Professeur Uberto Crescenti, professeur émérité de géologie appliquée à l'université d'Annunzio de Chieti-Pescara, dont il a été le recteur de 1975 à 1997. Président de la société italienne de géologie de 1999 à 2005, fondateur de l'association italienne de géologie appliquée et environnement de 1999 à 2005. Auteur de plus de 100 publications dans les revues spécialisées.
“Il semble qu'il n'y ait AUCUNE véritable preuve à l'appui et beaucoup de preuves contradictoires pour la théorie du réchauffement d'origine humaine telle que proposée. Toute analyse scientifique raisonnable doit aboutir à la conclusion que la théorie et fausse.” Dr Leonard Weinstein, Senior Research Scientist à la NASA, avec 35 ans de carrière an NASA Langley Researcher Center. Weinsten est à présent SEnior Research Fellow au National Institute of Aerospace.
“Le réchauffement planétaire est en effet une escroquerie, perpétrée par des scientifiques ayant des intérêts particuliers… Il fournit aux médias une nouvelle histoire effrayante, qui a été reprise par les groupes de discussion et transformée en nouvelle religion.” Professeur Martin Keeley, géologue à l'University College London.
“Le réchauffement climatique dû à l'homme est une idéologie, pas une science, l'effet du CO2 atmosphérique sur le climat est insignifiant. La température contrôle l'émission de CO2, le changement climatique est entièrement naturel et causé principalement par le Soleil.” Lennert D Den Boer, géophysicien, il est membre actuel de l'Associaiton of Professional Enginners and Geo Scientists of Alberta, ( APEGA ) et ancien membre de l'European Association of Geoscientists and Enginners ( EAGE ) et la Society of Exploration Geophysicists ( SEG ), il est auteur co de plus de 60 articles, inventeur et auteur co de 12 brevets géoscientifiques.
“Les déclarations du GIEC ne représente pas la science dominante, ni même la bonne science, mais la science du plus petit dénominateur commun.”
“Y a d’un côté, la parole sacro-sainte du GIEC, les affirmations répétées tant de fois qu’elles en sont devenues des vérités incontestées et non contestables, peu importe leur véracité scientifique
De l'autre, des arguments scientifiques contradictoires de plus en plus gênants..” Professeur István Markó, cjimiste, chercheur en chimie organique, président de l'European Chemival Society,é tait professeur à l'Université de Louvain.
“Les changements du CO2 atmosphérique suivent les changements de la température de l'air à l'échelle mondiale (pas l'inverse)… Une grande partie du réchauffement est causée par l'insolation solaire… des changements dans la couverture nuageuse et l'utilisation des terres.” Professeur Ole Humlum, géologue, professeur émérite de géographie physique à l'université d'Oslo, département des géosciences et professeur adjoint de géographie physique au centre universitaire de Svalbard.“Nous n'avons aucune preuve scientifique que nous sommes la cause du réchauffement climatique… Tout est basé sur des modèles informatiques et des prédictions… Il y a plusieurs milliers de scientifiques qui rejettent les craintes de réchauffement climatique d'origine humaine.” Professeur Patrick Moore, doctorant, biologie, écologue et environnementaliste depuis plus de 40 ans, co fondateur de Greenpeace, directeur de la coalition CO2 et membre senior de l'institut Heartland.
“Vous pouvez montrer que tout le réchauffement est causé par le soleil, mais le GIEC utilise des études différentes pour arriver à la conclusion opposée… Pour forcer un soi-disant consensus” Docteur Ronan Connoly, doctorant en chimie, bachelor of science en mathématiques ( University College Dublin ), scientifique indépendant, centre pour la recherche environnementale et les sciences de la terre. ( CERES-sciences.com ), recherche indépendante sur le changement climatique, et recherche environnementale sur le développement des méthodes durables d'aquaculture, de traitement des eaux usées, et d'échangeur de chaleur.
Un climatologue de renommée mondiale, le Dr D. Schimel (qui travaille avec le GIEC), a déclaré sans équivoque que les scénarios de CO2 n'étaient pas censés être réalistes et que les scénarios de CO2 qui seront choisis par le GIEC seront des choix politiques et non scientifiques. Docteur David Schimel ( National Ecological Observatory Network )
“La prévision climatique effectuée par le GIEC, n'est pas de la science. C'est une superstition proche de l'astrologie. Le GIEC promeut la proposition du réchauffement anthropique comme s'il s'agissait d'une théorie scientifique établie, alors qu'elle ne l'est pas.” John Reid, physicien atmosphérique de la division océanographie du CSIRO australien ( Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization ), spécialiste des ondes gravitationnelles de surface.
“Personne n'a jamais montré que les émissions humaines de CO2 entrainent un réchauffement climatique… Ils mentent, commettent des fraudes, modifient les mesures… L'idée que les émissions humaines conduisent au réchauffement et que nous devons faire quelque et absolument faux.” Ian Plimer, géologue et professeur émérité à l'université de Melbourne, sciences de la terre et de l'atmosphère. Il a publié 140 articles scientifiques, 12 livres et une encyclopédie, a remporté de nombreux prix scientifiques nationaux et internationaux.
“Le principal facteur influençant le climat est le soleil et non les gaz à effet de serre. Ce rayonnement infrarouge du CO2 est purement une réaction du système pour atteindre l'équilibre énergétique. L''ensemble du système climatique est alimenté à +99% par l'énergie du soleil.” Willie Soon est geophysicien au Harvard Smithsoonian Center. Il a obtenu son doctorat ( avec disctinction ) en ingénierie aéronautique à l'université de Californie du Sud et a été astronome à l'observatoire du Mont Wilson, scientifique principal à l'institut Georges C. Marshall. chercheur invité principal au State Key Laboratory of Marine Environmental Science de l'université de Xiamen et professeur d'études environnementales à l'université de Putra Malaysia. Mr soon est l'auteur de : The Maunder minimum. : And the variable Sun Earth Connection ( avec S. H . Yaskell ), Introduction to Astronomy ( avec P. N. Okele ), Global Warming : A guide to the Science ( avec S. Baliunas et A. Robinson ), ainsi que plus de 90 articles scientifiques. Il a reçu le prix de l'EEE Nuclear and Plasma Science Society, le prix Rackwell Denis Hunt, le prix de la Smithsonian Institution, le prix du courage dans la défense de la science, le prix Patr Beckmann pour le courage et l'accomplissement dans la défense de la vérité et de la liberté scientifique, et le prix Frederick Seitz Memorial.
“Le non-respect des lois de la physique par les tenants du réchauffement climatique a comme conséquence que de nombreux physiciens considèrent la théorie du réchauffement climatique (causé par l’homme) comme une religion prônée par les écologistes.” Edwin X Berry, doctorant, CCM, physicien de l'atmosphère, météorologue, PDG de climate physics, LLC à BigForks, Montana, Sa thèse est reconnue dans les manuels comme une percée dans la physique des pluies, et dans la modélisation numérique, et reçoit encore plusieurs citations par an. En 2020 Berry a présenté son travail scientifique qui prouve l'erreur de l'hypothèse centrale qui sous tens toutes les affirmations selon lesquels les émissions humaines de CO2 provoquent l'augmentation du CO2 atmosphérique. Ce travail prouve que toutes les affirmations selon lesquels le CO2 humain est un danger pour la planète sont invalides.
“L’origine anthropique du réchauffement est une conjecture non prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques. La littérature scientifique a mis en évidence l’existence d’une variabilité climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire.” Professeur Uberto Crescenti, professeur émérité de géologie appliquée à l'université d'Annunzio de Chieti-Pescara, dont il a été le recteur de 1975 à 1997. Président de la société italienne de géologie de 1999 à 2005, fondateur de l'association italienne de géologie appliquée et environnement de 1999 à 2005. Auteur de plus de 100 publications dans les revues spécialisées.
“Il semble qu'il n'y ait AUCUNE véritable preuve à l'appui et beaucoup de preuves contradictoires pour la théorie du réchauffement d'origine humaine telle que proposée. Toute analyse scientifique raisonnable doit aboutir à la conclusion que la théorie et fausse.” Dr Leonard Weinstein, Senior Research Scientist à la NASA, avec 35 ans de carrière an NASA Langley Researcher Center. Weinsten est à présent SEnior Research Fellow au National Institute of Aerospace.
“Le réchauffement planétaire est en effet une escroquerie, perpétrée par des scientifiques ayant des intérêts particuliers… Il fournit aux médias une nouvelle histoire effrayante, qui a été reprise par les groupes de discussion et transformée en nouvelle religion.” Professeur Martin Keeley, géologue à l'University College London.
“Le réchauffement climatique dû à l'homme est une idéologie, pas une science, l'effet du CO2 atmosphérique sur le climat est insignifiant. La température contrôle l'émission de CO2, le changement climatique est entièrement naturel et causé principalement par le Soleil.” Lennert D Den Boer, géophysicien, il est membre actuel de l'Associaiton of Professional Enginners and Geo Scientists of Alberta, ( APEGA ) et ancien membre de l'European Association of Geoscientists and Enginners ( EAGE ) et la Society of Exploration Geophysicists ( SEG ), il est auteur co de plus de 60 articles, inventeur et auteur co de 12 brevets géoscientifiques.
“Les déclarations du GIEC ne représente pas la science dominante, ni même la bonne science, mais la science du plus petit dénominateur commun.”
il y a 12 heures
Pr Tim Flannery, géologue, zoologue et paléontologue, commissaire en chef au climat à la commission australienne.
“Les déclarations du GIEC sont utilisées dans un but politique. Affirmer que le taux de CO2 augmente la température du globe est erroné. La hausse de température précède l’augmentation du taux de CO2. Le mieux, pour la science, c’est qu’on nous laisse travailler sans parti-pris” Professeur Istvan Marko, chimiste, chercheur en chimie organique et président de l'European Chemival Society, était professeur à l'université de Louvrain.
“Je veux être clair. Il n'y a absolument aucun consensus. Zéro consensus ! Il n'y a pas d'effet de causalité ! Cette courbe en crosse de hockey était une très très méchante fabrication destinée à répandre la peur. C'est un embarras pour le GIEC.” Professeur Richard Dronkowski, est chimiste et physicien, il est membre de la faculté du département de chimie des solides et de la chimie quantique de la RWTH d'Aix La Chapelle et a reçuç le prix Otto Hahn de la société Max Planck. Membre du Collegium de la Societe allemande de physique et de la société américaine de chimie.
Dr Jagadish Shukla, dynamique du climat, Université George Mason - Coprésident du groupe de travail 3 du GIEC
Dr Eduardo Zorita, paléoclimatologue, Institut de recherche sur le littoral, rédacteur au sein du GIEC
“Il faut se libérer de l'illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale. Cela n'a presque plus rien à voir avec la politique environnementale...”
Dr Ottmar Edenhofer, économiste, il a été de 2008 à 2015 coprésident du Groupe 3 du GIEC.
“Croire que le CO2 contrôle le climat de la Terre est assez proche de la croyance en la magie”
“Les générations futures se demanderont avec stupéfaction pourquoi le monde s'est plongé dans une panique hystérique sur la base d'exagérations grossières de projections informatiques” Professeur Richard Lindzen, physicien de l'atmosphère, professeur émérite de sciences atmosphériques au Massachusetts Institute of Technology ( MIT ). Connu pour son travail de la dynamique de la moyenne atmosphére, les effets de marée atmosphérique et la photochimie de l'ozone. Il a publié plus de 200 articles et ouvrages scientifiques. Il fut auteur principale du GIEC.
J-M Bonnamy, expert climatologie, a formulé de façon rigoureusement scientifique la preuve que le CO2 ne pouvait être la cause d’aucun réchauffement.
“Il faut cesser de considérer le GIEC comme un établissement scientifique, et le prendre pour ce qu’il est : un lobby politique.”
Judith Curry, climatologue, auteur ou co de plus de 130 articles scientifiques, décorée par l'American Meteorological Society, l'American Geophysical Union, la NASA, la NOAA, la Fondation Nationale des sciences. Ex-présidente de l’École des Sciences de la Terre & de l’Atmosphère.
aucune correlation cohérente entre CO2 et temperature…il y a des milliers de scientifiques, qui montrent que la peur du climat n'a aucun fondement…nous ne savons même pas si à l'avenir ça va se réchauffer ou refroidir. Tout est basé sur des modèles qui ne fonctionnent pas.” Tom Harris est directeur éxécutif de l'international Climate Science Coalition, un gruope de non partisans scientifiques indépendant. Il a 30 ans d'expérience en tant qu'ingénieur mécanique/ chef de projet, professionnel des communications scientifiques et technologiques et formateur technique. Il a été conseiller scientifique et technologique d'un ancien porte parole principal de l'opposition en matière d'environnement au parlement canadien. De 2006 à 2008, il a été directeur exécutif du National Resources Stewardship Project ( Canada ).
“Le CO2 ne détermine pas le climat de la planète et il n'existe manifestement aucune preuve de la théorie du réchauffement climatique fondée sur le CO2. En fait, il n'y a que des preuves contre elle. Le réchauffement dû au CO2 humain dont on nous parle est faux à 100 %.” Piers Corbyn, astro physicien au Queen Mary College, University of London, bachelor of science physique au Imperial College London, météorologue. Il est fondateur et directeur de la société de prévisions météorologiques Whether action. Il a publié dans le Journal of Atmospheric and Solar Terrestrial Physics, revue à comité de lecture. Il a fait des prévisions de température systématiquement plus précise que le Met Office, en utilisant les activités solaires ( tâches solaires, champ magnétique,..) Il pariait et gagnait de l'argent contre le Met Office
“Les gens n'ont pas besoin de paniquer à propos du changement climatique, ce n'est pas inhabituel. Les hypothèses qu'ils introduisent dans leurs modèles sont fausses. Le contrôle vient des océans et des nuages. Ce sont les nuages qui contrôlent la stabilité du climat de la Terre” Bryan Catt, physicien et ingénieur, membre agrée de l'Institute of Physics, UK, traivaille actuellement au Chartered Member Institute of Physics UK. Son projet actuel est : la quantification des niveaux d'émissions volcaniques océaniques en terme de volume global et de variabilité, d'où l'effet thermique. Comprend une réevalution radicale de l'infiltration globale de magma dans les fonds océaniques, et de sa variabilité. Il offre une description du mécanisme probable à l'origine de la variabilité des émissions synchronisés avec les trois cycles de Milankovitch.
“Il est clair que le CO2 ne peut pas être à l’origine des changements de température. L’enregistrement des carottes de glace de Vostok montre exactement le contraire. Donc, l’hypothèse fondamentale de la théorie du changement climatique dû à l’homme, s’avère fausse.” Professeur Clark Ian, géologue, hydrogéologue, Arctic Paleohydrology and Geology université d'Ottawa. Etudes des climats passés et de l'impact du réchauffement climatique sur l'hydrologie de l'Arctique. Expertise en hydrologie isotopique, l'utilisations des isotopes comme traceurs du mouvement de l'eau et des solutés. La géochimie et la contamination des eaux souterraines. Les question concernant l'enfouissement sûr des déchets nucléaires et le transport des radionucléides dans l'environnement.
“La théorie de l’effet de serre n’a aucune confirmation expérimentale directe, ni preuves empiriques de nature matérielle. Ainsi, la notion de réchauffement de la planète dû aux activités humaines, n’a aucun fondement réel. peut-on honnêtement le qualifier d’“anthropique” ?”
Timothy Cassey, géologue, ses activités de 2006 à aujourd'hui ont tourné autour de la recherche scientifique, basée sur une série d'expérience. et font partie d'une enquête majeure sur la fraude et la négligence universitaires dans le domaine hautement politisé du réchauffement climatique anthropique. Les résultats, basées sur une partie initiale et mineure de l'analyse documentaire préalable à la recherche, sont documentés à l'adresse suivante : http://greenhouse.geologist-1011.net/
“Les déclarations du GIEC sont utilisées dans un but politique. Affirmer que le taux de CO2 augmente la température du globe est erroné. La hausse de température précède l’augmentation du taux de CO2. Le mieux, pour la science, c’est qu’on nous laisse travailler sans parti-pris” Professeur Istvan Marko, chimiste, chercheur en chimie organique et président de l'European Chemival Society, était professeur à l'université de Louvrain.
“Je veux être clair. Il n'y a absolument aucun consensus. Zéro consensus ! Il n'y a pas d'effet de causalité ! Cette courbe en crosse de hockey était une très très méchante fabrication destinée à répandre la peur. C'est un embarras pour le GIEC.” Professeur Richard Dronkowski, est chimiste et physicien, il est membre de la faculté du département de chimie des solides et de la chimie quantique de la RWTH d'Aix La Chapelle et a reçuç le prix Otto Hahn de la société Max Planck. Membre du Collegium de la Societe allemande de physique et de la société américaine de chimie.
Dr Jagadish Shukla, dynamique du climat, Université George Mason - Coprésident du groupe de travail 3 du GIEC
Dr Eduardo Zorita, paléoclimatologue, Institut de recherche sur le littoral, rédacteur au sein du GIEC
“Il faut se libérer de l'illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale. Cela n'a presque plus rien à voir avec la politique environnementale...”
Dr Ottmar Edenhofer, économiste, il a été de 2008 à 2015 coprésident du Groupe 3 du GIEC.
“Croire que le CO2 contrôle le climat de la Terre est assez proche de la croyance en la magie”
“Les générations futures se demanderont avec stupéfaction pourquoi le monde s'est plongé dans une panique hystérique sur la base d'exagérations grossières de projections informatiques” Professeur Richard Lindzen, physicien de l'atmosphère, professeur émérite de sciences atmosphériques au Massachusetts Institute of Technology ( MIT ). Connu pour son travail de la dynamique de la moyenne atmosphére, les effets de marée atmosphérique et la photochimie de l'ozone. Il a publié plus de 200 articles et ouvrages scientifiques. Il fut auteur principale du GIEC.
J-M Bonnamy, expert climatologie, a formulé de façon rigoureusement scientifique la preuve que le CO2 ne pouvait être la cause d’aucun réchauffement.
“Il faut cesser de considérer le GIEC comme un établissement scientifique, et le prendre pour ce qu’il est : un lobby politique.”
Judith Curry, climatologue, auteur ou co de plus de 130 articles scientifiques, décorée par l'American Meteorological Society, l'American Geophysical Union, la NASA, la NOAA, la Fondation Nationale des sciences. Ex-présidente de l’École des Sciences de la Terre & de l’Atmosphère.
aucune correlation cohérente entre CO2 et temperature…il y a des milliers de scientifiques, qui montrent que la peur du climat n'a aucun fondement…nous ne savons même pas si à l'avenir ça va se réchauffer ou refroidir. Tout est basé sur des modèles qui ne fonctionnent pas.” Tom Harris est directeur éxécutif de l'international Climate Science Coalition, un gruope de non partisans scientifiques indépendant. Il a 30 ans d'expérience en tant qu'ingénieur mécanique/ chef de projet, professionnel des communications scientifiques et technologiques et formateur technique. Il a été conseiller scientifique et technologique d'un ancien porte parole principal de l'opposition en matière d'environnement au parlement canadien. De 2006 à 2008, il a été directeur exécutif du National Resources Stewardship Project ( Canada ).
“Le CO2 ne détermine pas le climat de la planète et il n'existe manifestement aucune preuve de la théorie du réchauffement climatique fondée sur le CO2. En fait, il n'y a que des preuves contre elle. Le réchauffement dû au CO2 humain dont on nous parle est faux à 100 %.” Piers Corbyn, astro physicien au Queen Mary College, University of London, bachelor of science physique au Imperial College London, météorologue. Il est fondateur et directeur de la société de prévisions météorologiques Whether action. Il a publié dans le Journal of Atmospheric and Solar Terrestrial Physics, revue à comité de lecture. Il a fait des prévisions de température systématiquement plus précise que le Met Office, en utilisant les activités solaires ( tâches solaires, champ magnétique,..) Il pariait et gagnait de l'argent contre le Met Office
“Les gens n'ont pas besoin de paniquer à propos du changement climatique, ce n'est pas inhabituel. Les hypothèses qu'ils introduisent dans leurs modèles sont fausses. Le contrôle vient des océans et des nuages. Ce sont les nuages qui contrôlent la stabilité du climat de la Terre” Bryan Catt, physicien et ingénieur, membre agrée de l'Institute of Physics, UK, traivaille actuellement au Chartered Member Institute of Physics UK. Son projet actuel est : la quantification des niveaux d'émissions volcaniques océaniques en terme de volume global et de variabilité, d'où l'effet thermique. Comprend une réevalution radicale de l'infiltration globale de magma dans les fonds océaniques, et de sa variabilité. Il offre une description du mécanisme probable à l'origine de la variabilité des émissions synchronisés avec les trois cycles de Milankovitch.
“Il est clair que le CO2 ne peut pas être à l’origine des changements de température. L’enregistrement des carottes de glace de Vostok montre exactement le contraire. Donc, l’hypothèse fondamentale de la théorie du changement climatique dû à l’homme, s’avère fausse.” Professeur Clark Ian, géologue, hydrogéologue, Arctic Paleohydrology and Geology université d'Ottawa. Etudes des climats passés et de l'impact du réchauffement climatique sur l'hydrologie de l'Arctique. Expertise en hydrologie isotopique, l'utilisations des isotopes comme traceurs du mouvement de l'eau et des solutés. La géochimie et la contamination des eaux souterraines. Les question concernant l'enfouissement sûr des déchets nucléaires et le transport des radionucléides dans l'environnement.
“La théorie de l’effet de serre n’a aucune confirmation expérimentale directe, ni preuves empiriques de nature matérielle. Ainsi, la notion de réchauffement de la planète dû aux activités humaines, n’a aucun fondement réel. peut-on honnêtement le qualifier d’“anthropique” ?”
Timothy Cassey, géologue, ses activités de 2006 à aujourd'hui ont tourné autour de la recherche scientifique, basée sur une série d'expérience. et font partie d'une enquête majeure sur la fraude et la négligence universitaires dans le domaine hautement politisé du réchauffement climatique anthropique. Les résultats, basées sur une partie initiale et mineure de l'analyse documentaire préalable à la recherche, sont documentés à l'adresse suivante : http://greenhouse.geologist-1011.net/
il y a 12 heures
“Le GIEC privilégie un réchauffement climatique causé par les GES, ignore les phénomènes causés par le rayonnement cosmique, le géomagnétisme, les forces de gravitation solaire. Milieu du 18e siècle, la T était aussi élevée qu'en 1940. Mais y avait-il une industrie? Non”
Ivanka Charvatova, astrophysicienne, geophysical institute of Czech Academy of Sciences, travaille au département de géo magnétisme. Elle se concentre sur le mouvement inertiel solaire ( SIM ) et ses relations avec les variabilités solaire terrestre ( ST ). Elle a publié plusieurs articles sur le SIM. Elle a divisé ce phénomène en deux types fondamentaux : le mouvement ordonné dans le trèfle de Jupiter Saturne et le mouvement chaotique. Le soleil revient sur l'orbitre tréflé ( long de 50 ans ), toujours après 179 ans. Pendant le tréfilé, le phénomène ST sont stables ou atténués. Les époques du mouvement chaotique coincident avec les minimas à long terme de l'activité solaire et des températures de surface. Elle a également trouvé le cycle de 2402 ans comme étape entre les intervalles de trèfles de 370 ans ( appelés cycles de Charvatova ). Elle est l'auteur ou le co auteur de plusieurs articles scientifiques dans des revues évaluées par des pairs.
Le réchauffement climatique est un processus naturel causé principalement par la variabilité du rayonnement solaire entrant. La réduction des émissions CO₂ ne sera pas un outil efficace. Le GIEC a substitué la recherche de la vérité par une tentative de prouver un point de vue” Professeur Petr Chylek, physicien, spécialiste de physique de l'atmosphère et des glaces polaires, ex professeur de différentes universités, ex chef d'équipe au Los Alamos National Laboratory. Il était professeur de physique et titulaire d'une chair de recherche sur le climat à l'université Dalhousie à Halifax en Nouvelle Ecosse, au Canada. Il a également passé plusieurs années en tant que chercheur invité au MIT, à l'université d'Harvard et au NMSU. Il est l'auteur de plus de 100 publications évaluées par des pairs dans les domaines de la diffusion de la lumière, du transfert radiatif, de la télédétection et de la recherche climatique. Il est membre du LANL, ainsi que de l'American Optical Society et de l'American Geophysical Union.
“Alors qu’il n’existe pas de preuve scientifique que le CO₂ est en train de bouleverser le climat, nous sommes sur le point de sanctionner l’humanité toute entière. Prétendre qu’il y a un consensus est faux. Le CO₂ n’est pas un polluant il est aussi noble & vital que l’oxygène" Olivier Cogels, docteur en sciences agronomiques et hydrologie. Professeur extraordinaire Université Catholique de Louvain ( B ), Expert en gestions des ressources en eau. Depuis plus de 40 ans son métier l'amène aux 4 coins de la planète pour résoudre des planètes de sécheresse., d'inondations, de manque d'eau, etc... Un peu partout, il a côtoyé des paysans vulnérables soumis aux caprices de celui qui sur eux a droit de vie ou de mort : le climat.
John Clauser, prix Nobel de physique 2022, Le consensus Potemkine sur la prétendue « crise climatique ", s'est encore pris un mûr dans la face. Ce à quoi s'ajoutent : Zion Lights, Neil Winton Steven Koonin, Michael Shellenberger. John Clauser explique clairement : « Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. » Source :
https://www.climato-reali[...]declare-climato-realiste/
Le climat et le covid sont tous les deux été instrumentalisé pour la simple et bonne raison que tous deux ignorent les frontières. De quoi avancer de plus en plus dans la direction d'une direction mondiale et globale voulue par certains. Des sujets qui sont de nature transnationaux, c'est à dire que concrètement les nations prises isolément ne sauraient gérer puisqu’ils sont globaux, et qui commandent donc à celles-ci une coopération internationale dans des instances lesquelles, à la manière de la société civile et notamment les jeunes gens, ne peuvent que constater l’incapacité de nos dirigeants à s’entendre. Voilà la logique derrière tout cela. Le problème majeure avec la soit disant science promu par le GIEC et ses sous fifres tentent de promouvoir.
Une courbe qui s'approche le plus de la réalité est celle ci. Il s’agit de la reconstitution de la température moyenne globale pour les deux derniers millénaires et ce pour l’hémisphère Nord. Sources :
https://www.researchgate.[...]igh-resolution_proxy_data et sa version pdf : file:///C:/Users/33601/Downloads/Highly_variable_Northern_Hemisphere_temperatures_r.pdf également publiée dans la revue nature, et ce en 2005 par Anders Moberg, Dmitry M. Sonechkin, Karin Holmgren, Nina M. Datsenko & Wibjörn Karlén. Source :
https://www.nature.com/articles/nature03265
Pour rappel, 90 % dans son rapport de 2007 (AR4), à 95 % dans le dernier en date (2014, AR5), voilà à quel point le GIEC était sûr. Pour que en définitive l'incertitude reste la même à quoi sert de marteler sans cesse la même chose? L’historienne des sciences Naomi Oreskes avait prétendu dans le passé avoir épluché et étudié en profondeur la littérature qui aborde la question du réchauffement et ne pas y avoir trouvé un article pouvant donner des billes à ceux remettant en cause tout ou partie du dogme réchauffiste.
Or il a été prouvé par la suite que ce travail possédait des failles, sans que les auteurs ne corrigent quoique ce soit.
Un nouvel article paraît. Cette fois-ci, un questionnaire est envoyé par courriel à des scientifiques du climat. Les résultats bruts révèlent une petite fraction seulement rejetant clairement la théorie du réchauffement anthropique.
En ce qui concerne les résultats bruts, ils indiquent que les deux tiers des scientifiques interrogés ne prennent pas parti. Cela n’est apparemment pas dérangeant. « Ne se prononce pas » devient quelque chose comme « ne prend pas part au sondage », et le consensus peut s’élever à 97 %. C'est bien pratique. Mark Lynas, un célèbre activiste vert, qui écrit sur la catastrophe climatique depuis 2004. Il s’est fait remarquer plus récemment pour avoir quelque peu apostasié sa foi écolo, déclarant que le nucléaire était bon, que finalement les OGM ne devaient pas être nos ennemis et que l’abandon du DDT dans certaines parties du tiers-monde avait été une erreur criminelle. Il a décidé de se rattraper sur le sujet du réchauffement climatique. Vu qu'il compare les articles allant dans le sens du dogme avec ceux pour lesquels ce n'est pas le cas. Logiquement ils devraient être comparés par rapport à ceux qui l'étudient en tant que tel. Or il se trouve que ce n'est pas le cas.
Il suffit d’étudier l’évolution des températures d’une zone suburbaine ou encore la dynamique d’une population de rongeurs dans le cadre du réchauffement climatique, avec un court rappel des émissions de gaz à effet de serre et de la courbe ascendante de la température moyenne globale, et vous voilà gonflant le consensus sur le réchauffement anthropique, alors que ce n’est qu’un cadre que vous n’interrogez pas. La petite phrase validant le dogme sert de sésame, alors qu’à l’inverse questionner directement l’ampleur du réchauffement (qui a eu lieu et a fortiori à venir) et/ou sa cause vous ferme des portes.
The Limits to Growth paru en 1972 en français sous le titre Halte à la croissance ?, sera vendu à 12 millions d’exemplaires. La thèse qui y est défendue et qui paraît de nos jours assez banale est celle du danger encouru par l’environnement, et donc par voie de conséquence, l’humanité, à cause d'une part de la croissance économique et d'autre part la croissance démocraphique dans un monde qui n'est pas infini.
Voici la courbe : http://climatenergie.over[...]-logistique-81590596.html On a fait l'erreur de la penser exponentielle mais non pas logistique.
l’ouvrage de René Dumont, au titre évocateur : L’Utopie ou la Mort !, paru en 1973. Il ne s'agit pas de la crise climatique en l'occurence. Contrairement à ce que veulent nous faire croire certains journalistes et même des chercheurs du GIEC, la question n’envahit pas à ce moment là précis.les débats. Enfin il n'existe aucune certitude d’affichée, même pas au club de Rome. on ne sait pas à quel point nous pouvons perturber l’équilibre écologique naturel de la Terre sans conséquences graves. On ne sait pas combien de CO2 ou de pollution thermique peuvent être libérés sans provoquer d’irréversibles changements dans le climat de la Terre. À l’époque, on attribuait le phénomène d’îlot de chaleur urbain à la production de chaleur par les activités humaines, chauffage, moteurs, industrie. Il s’agit en fait d’une question d’usage des sols (une surface bétonnée emmagasine et restitue une plus grosse quantité d’énergie qu’un champ labouré et a fortiori une prairie ou une forêt). Le scientifique français Christophe Cassou, l’un des nombreux auteurs du sixième rapport du GIEC, avait coutume de dire que le changement climatique a embarqué l’humanité dans « un voyage sans retour ».
Chaud.
Ivanka Charvatova, astrophysicienne, geophysical institute of Czech Academy of Sciences, travaille au département de géo magnétisme. Elle se concentre sur le mouvement inertiel solaire ( SIM ) et ses relations avec les variabilités solaire terrestre ( ST ). Elle a publié plusieurs articles sur le SIM. Elle a divisé ce phénomène en deux types fondamentaux : le mouvement ordonné dans le trèfle de Jupiter Saturne et le mouvement chaotique. Le soleil revient sur l'orbitre tréflé ( long de 50 ans ), toujours après 179 ans. Pendant le tréfilé, le phénomène ST sont stables ou atténués. Les époques du mouvement chaotique coincident avec les minimas à long terme de l'activité solaire et des températures de surface. Elle a également trouvé le cycle de 2402 ans comme étape entre les intervalles de trèfles de 370 ans ( appelés cycles de Charvatova ). Elle est l'auteur ou le co auteur de plusieurs articles scientifiques dans des revues évaluées par des pairs.
Le réchauffement climatique est un processus naturel causé principalement par la variabilité du rayonnement solaire entrant. La réduction des émissions CO₂ ne sera pas un outil efficace. Le GIEC a substitué la recherche de la vérité par une tentative de prouver un point de vue” Professeur Petr Chylek, physicien, spécialiste de physique de l'atmosphère et des glaces polaires, ex professeur de différentes universités, ex chef d'équipe au Los Alamos National Laboratory. Il était professeur de physique et titulaire d'une chair de recherche sur le climat à l'université Dalhousie à Halifax en Nouvelle Ecosse, au Canada. Il a également passé plusieurs années en tant que chercheur invité au MIT, à l'université d'Harvard et au NMSU. Il est l'auteur de plus de 100 publications évaluées par des pairs dans les domaines de la diffusion de la lumière, du transfert radiatif, de la télédétection et de la recherche climatique. Il est membre du LANL, ainsi que de l'American Optical Society et de l'American Geophysical Union.
“Alors qu’il n’existe pas de preuve scientifique que le CO₂ est en train de bouleverser le climat, nous sommes sur le point de sanctionner l’humanité toute entière. Prétendre qu’il y a un consensus est faux. Le CO₂ n’est pas un polluant il est aussi noble & vital que l’oxygène" Olivier Cogels, docteur en sciences agronomiques et hydrologie. Professeur extraordinaire Université Catholique de Louvain ( B ), Expert en gestions des ressources en eau. Depuis plus de 40 ans son métier l'amène aux 4 coins de la planète pour résoudre des planètes de sécheresse., d'inondations, de manque d'eau, etc... Un peu partout, il a côtoyé des paysans vulnérables soumis aux caprices de celui qui sur eux a droit de vie ou de mort : le climat.
John Clauser, prix Nobel de physique 2022, Le consensus Potemkine sur la prétendue « crise climatique ", s'est encore pris un mûr dans la face. Ce à quoi s'ajoutent : Zion Lights, Neil Winton Steven Koonin, Michael Shellenberger. John Clauser explique clairement : « Le narratif commun sur le changement climatique, explique-t-il, constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport. » Source :
Le climat et le covid sont tous les deux été instrumentalisé pour la simple et bonne raison que tous deux ignorent les frontières. De quoi avancer de plus en plus dans la direction d'une direction mondiale et globale voulue par certains. Des sujets qui sont de nature transnationaux, c'est à dire que concrètement les nations prises isolément ne sauraient gérer puisqu’ils sont globaux, et qui commandent donc à celles-ci une coopération internationale dans des instances lesquelles, à la manière de la société civile et notamment les jeunes gens, ne peuvent que constater l’incapacité de nos dirigeants à s’entendre. Voilà la logique derrière tout cela. Le problème majeure avec la soit disant science promu par le GIEC et ses sous fifres tentent de promouvoir.
Une courbe qui s'approche le plus de la réalité est celle ci. Il s’agit de la reconstitution de la température moyenne globale pour les deux derniers millénaires et ce pour l’hémisphère Nord. Sources :
Pour rappel, 90 % dans son rapport de 2007 (AR4), à 95 % dans le dernier en date (2014, AR5), voilà à quel point le GIEC était sûr. Pour que en définitive l'incertitude reste la même à quoi sert de marteler sans cesse la même chose? L’historienne des sciences Naomi Oreskes avait prétendu dans le passé avoir épluché et étudié en profondeur la littérature qui aborde la question du réchauffement et ne pas y avoir trouvé un article pouvant donner des billes à ceux remettant en cause tout ou partie du dogme réchauffiste.
Or il a été prouvé par la suite que ce travail possédait des failles, sans que les auteurs ne corrigent quoique ce soit.
Un nouvel article paraît. Cette fois-ci, un questionnaire est envoyé par courriel à des scientifiques du climat. Les résultats bruts révèlent une petite fraction seulement rejetant clairement la théorie du réchauffement anthropique.
En ce qui concerne les résultats bruts, ils indiquent que les deux tiers des scientifiques interrogés ne prennent pas parti. Cela n’est apparemment pas dérangeant. « Ne se prononce pas » devient quelque chose comme « ne prend pas part au sondage », et le consensus peut s’élever à 97 %. C'est bien pratique. Mark Lynas, un célèbre activiste vert, qui écrit sur la catastrophe climatique depuis 2004. Il s’est fait remarquer plus récemment pour avoir quelque peu apostasié sa foi écolo, déclarant que le nucléaire était bon, que finalement les OGM ne devaient pas être nos ennemis et que l’abandon du DDT dans certaines parties du tiers-monde avait été une erreur criminelle. Il a décidé de se rattraper sur le sujet du réchauffement climatique. Vu qu'il compare les articles allant dans le sens du dogme avec ceux pour lesquels ce n'est pas le cas. Logiquement ils devraient être comparés par rapport à ceux qui l'étudient en tant que tel. Or il se trouve que ce n'est pas le cas.
Il suffit d’étudier l’évolution des températures d’une zone suburbaine ou encore la dynamique d’une population de rongeurs dans le cadre du réchauffement climatique, avec un court rappel des émissions de gaz à effet de serre et de la courbe ascendante de la température moyenne globale, et vous voilà gonflant le consensus sur le réchauffement anthropique, alors que ce n’est qu’un cadre que vous n’interrogez pas. La petite phrase validant le dogme sert de sésame, alors qu’à l’inverse questionner directement l’ampleur du réchauffement (qui a eu lieu et a fortiori à venir) et/ou sa cause vous ferme des portes.
The Limits to Growth paru en 1972 en français sous le titre Halte à la croissance ?, sera vendu à 12 millions d’exemplaires. La thèse qui y est défendue et qui paraît de nos jours assez banale est celle du danger encouru par l’environnement, et donc par voie de conséquence, l’humanité, à cause d'une part de la croissance économique et d'autre part la croissance démocraphique dans un monde qui n'est pas infini.
Voici la courbe : http://climatenergie.over[...]-logistique-81590596.html On a fait l'erreur de la penser exponentielle mais non pas logistique.
l’ouvrage de René Dumont, au titre évocateur : L’Utopie ou la Mort !, paru en 1973. Il ne s'agit pas de la crise climatique en l'occurence. Contrairement à ce que veulent nous faire croire certains journalistes et même des chercheurs du GIEC, la question n’envahit pas à ce moment là précis.les débats. Enfin il n'existe aucune certitude d’affichée, même pas au club de Rome. on ne sait pas à quel point nous pouvons perturber l’équilibre écologique naturel de la Terre sans conséquences graves. On ne sait pas combien de CO2 ou de pollution thermique peuvent être libérés sans provoquer d’irréversibles changements dans le climat de la Terre. À l’époque, on attribuait le phénomène d’îlot de chaleur urbain à la production de chaleur par les activités humaines, chauffage, moteurs, industrie. Il s’agit en fait d’une question d’usage des sols (une surface bétonnée emmagasine et restitue une plus grosse quantité d’énergie qu’un champ labouré et a fortiori une prairie ou une forêt). Le scientifique français Christophe Cassou, l’un des nombreux auteurs du sixième rapport du GIEC, avait coutume de dire que le changement climatique a embarqué l’humanité dans « un voyage sans retour ».
Chaud.
il y a 12 heures
En bref on remarque qu'il y a des oublis, des biais méthodologiques dans la théorie du réchauffement anthropique cause par l'homme. la création du GIEC, mais bien avant que ses thèses ne soient partout reprises comme un marronnier médiatique, lors de chaque raout onusien, mais aussi dès qu’un aléa météorologique survient quelque part sur le globe. La compréhension de la machine climatique à l’aune du travail fondamental de feu le professeur Marcel Leroux a été une étape importante, permettant de comprendre l’inanité d’une partie des prévisions faites par le GIEC. Car la plupart des calamités que l’on nous annonce pour les décennies à venir à cause d’un réchauffement présenté comme certain sont au contraire le corollaire de tout refroidissement. On ne peut avoir que du recul sur le discours du GIEC quand on sait que les glaciers alpins ont été moins étendus qu’actuellement durant plus de la moitié des dix derniers millénaires (depuis le début de l’Holocène, l’actuel interglaciaire), que des cols qui furent empruntés à l’époque romaine sont de nos jours encore sous la glace. Ou encore que les tempêtes en Europe occidentale ne sont ni plus fréquentes, ni plus violentes qu’autrefois, et même moins que lors du Petit âge glaciaire, époque durant laquelle on peut recenser la plupart des grandes inondations aussi, par exemple. Autant de faits établis que le travail de Marcel Leroux permet de relier aux mécanismes d’évolution du climat, qui par nature change à toutes les échelles de temps et d’espace. Le rôle des médias, mais aussi de l’école, est central. C’est évidemment le meilleur moyen de déconsidérer quiconque s’opposent contre les conclusions du GIEC. Ce terme de climatosceptique, pour le GIEC, est censé impliquer de manière nécessaire d’être malhonnête et stipendié.
On a affaire à un véritable terrorisme intellectuel semblable à ce qu'on a pu avoir durant la crise covid. A partir de ce moment là il est logique que ceux qui s'opposent ouvertement au dogme du GIEC pour bon nombre d'entre eux du moins, ne veuille pas entrer dans ce débat.
Les pays du Sud ont bien compris l’intérêt financier qu’ils avaient à en tirer. Le simplisme du discours du GIEC tient dans une courbe, sujette à toutes les manipulations. Celle de la température moyenne globale. Depuis une vingtaine d’années, la tendance est quasiment stable (avec les données satellitaires, car avec les stations au sol, les données sont tellement torturées qu’elles finissent par avouer un léger réchauffement). Or, pendant ce temps, nous avons envoyé dans l’atmosphère environ 40 % de tout le CO2 émis par les activités humaines depuis le début de la révolution industrielle. Quand ce fait n’est pas nié, on appelle la variabilité naturelle à la rescousse, lors même que le réchauffement était censé la surpasser allègrement et donc être inexorable. Le discours sur le réchauffement climatique porté par les médias et certains scientifiques s’est totalement affranchi de la réalité. Presque depuis le début. Il suffit de s’intéresser réellement au sujet pour le constater et prendre ses distances face au dogme carbocentriste. La levée du voile a parfois lieu dès lors qu’on se contente d’ouvrir les yeux.
Les différents glissements sémantiques sont là pour s’adapter aux discordances trop visibles face à la réalité, car celle-ci risque toujours de se manifester, même auprès de ceux qui ne s’entretiennent avec elle que par l’entremise d’un médiateur. Le passage du réchauffement au changement, puis au dérèglement climatique, n’est pas anodin. Même en cas de refroidissement, cette mascarade pourrait bien perdurer. Mais l’outrance des propos servis au public, ainsi qu’une certaine usure de celui-ci, peuvent contrarier l’ingénierie sociale mise en place. Le tout dans le cadre d’une défiance croissante vis-à-vis des médias dominants et des cercles du pouvoir en général. Internet a permis jusqu’ici l’existence de voix dissidentes et dissonantes. Raison pour laquelle on tente de le corseter. Il faut être aveugle pour ne pas constater que la liberté d’expression se porte de plus en plus mal. J’ai en fait l’impression qu’un nombre croissant de personnes voyant clair côtoient une autre fraction de la population dont le lavage de cerveau n’a jamais été aussi efficace.
La propension à intégrer la succession des types de temps, à en faire une synthèse inconsciente permettant de savoir si l’on est dans la norme ou dans l’excès, voire à saisir une éventuelle évolution climatique, étant une faculté universelle, l’Homme de l’Antiquité en était capable, comme chacun d’entre nous. Ainsi, Théophraste, philosophe grec du IVe siècle avant J.-C., qui a beaucoup écrit sur le milieu naturel et particulièrement sur le règne végétal, a émis l’hypothèse que les déforestations entraînaient invariablement un phénomène d’assèchement par baisse des précipitations. Il y avait là les bases d’une approche de l’action de l’Homme sur le climat, action dont l’importance aurait pu être appréhendée. Les exemples de Théophraste restaient de dimension locale, mais cette théorie permettait d’envisager, sous condition de vastes déboisements, des conséquences climatiques pouvant atteindre des dimensions spatiales plus importantes, au moins régionales. Néanmoins, ce point de vue n’a pas trouvé écho chez ses contemporains, ni sous l’empire romain. Pline l’Ancien (23-79 après J.-C.), dans son Histoire Naturelle, constate également une évolution locale du climat suite à des pratiques culturales, mais il considère cependant que le climat est éminemment stable. Pour lui, c’est une constante du milieu naturel qui, malgré quelques constatations locales et secondaires, ne saurait évoluer. L’Homme ne peut avoir de réelle action sur le climat. C’est une relation totalement dissymétrique, car pour les savants de l’époque le climat définit le caractère des peuples. Ainsi, la civilisation gréco-romaine étant pour ses représentants, largement supérieure à toutes les autres, le climat qui l’a façonnée ne pouvait être que le plus favorable. Et celui sous lequel vivaient les barbares, à la limite du vivable. Que l’on s’éloigne un tant soit peu de l’empire romain et la péjoration climatique devient catastrophique.
ès vite, en s’éloignant de la douceur méditerranéenne, on arrive aux limites de la zone habitable. Aux marches même de l’empire romain, Ovide, au tout début de notre ère, exilé sur les bords de la mer Noire dans une ancienne colonie grecque, décrit des tribus frustes, vivant dans un climat terrible. La peinture qu’il dresse de ce qui est aujourd’hui pour les classes moyennes et riches de Russie et d’Ukraine un lieu de villégiature estivale, est digne du Grand Nord, avec des neiges persistant au sol tout l’été, le Danube et la mer gelant tous les hivers. Même en imaginant un climat légèrement plus froid que de nos jours, il est manifeste qu’il y a exagération. Il est inenvisageable que la neige n’ait pas fondu dès le retour du printemps. La volonté d’apitoyer Rome pour mettre fin à son exil, de même que des propos emphatiques au service de son œuvre littéraire peuvent expliquer en partie cette exagération. Mais cette vision des marches de l’empire est aussi conforme à la représentation intellectuelle que l’on se faisait à l’époque des régions septentrionales bordant le limes, règne du froid implacable. De la même manière, les confins méridionaux sont la proie d’une chaleur infernale. Un siècle avant, Pline, Diodore de Sicile, qui décrit de manière similaire les régions au nord, n’est pas en reste avec le sud. Selon lui, aux confins de l’Égypte, la chaleur est telle que l’on ne distingue rien en plein midi, l’évaporation rapide réduisant considérablement la visibilité. L’évaporation de l’eau du corps est d’ailleurs tellement importante que si la soif n’est pas étanchée sur-le- champ, la mort survient en peu de temps. Et que l’on ne se risque pas à poser un pied nu sur le sol, sous peine de brûlure immédiate.
Bref, dans le monde gréco-romain, la normalité climatique est de rigueur : tout éloignement vers le nord ou le sud expose à des conditions climatiques se dégradant à une vitesse inouïe, si bien que les régions en question ne sont rapidement plus habitables. La zone torride ne peut être qu’inhabitée. Au nord des steppes ukrainiennes ou de l’Angleterre, plus âme qui vive. Et, bien avant, les Hommes obligés de vivre comme des bêtes. Une telle conception de la tyrannie du climat, facteur explicatif du caractère des peuples, va perdurer jusqu’au XVIIIe siècle. On la retrouve par exemple dans l’article Climat, écrit par d’Alembert dans l’Encyclopédie. Cette idée sera celle de presque toutes les Lumières, au premier rang desquelles Montesquieu, mais à l’exception notable de Voltaire. On a certes progressé depuis l’Antiquité dans la connaissance géographique de la Terre, les régions habitables sont plus vastes qu’on ne le croyait. Mais la conception zonale du système climatique mondial demeure, de même que le caractère univoque de la relation entre les Hommes et le climat. Les Hommes sont totalement inféodés aux conditions climatiques, au point d’être déterminés jusque dans leur couleur de peau. D’Ibn Khaldoun, historien arabe de la seconde moitié du XIVe siècle, à l’Abbé Dubos du siècle des Lumières, on croit qu’en changeant de latitude les Blancs peuvent devenir noirs et les Noirs devenir blancs. Dubos estime que cette transformation prend quelques siècles. Qu’une information erronée parvienne alors au savant, comme l’existence d’une importante population blanche au centre de l’Afrique, dont l’intérieur reste mystérieux, et l’on adapte la réalité qu’on ignore pour expliquer la théorie : le grand naturaliste Buffon fait de l’Afrique centrale le siège de hautes terres au climat compatible avec le teint clair des Hommes qui étaient supposés l’habiter.
On a affaire à un véritable terrorisme intellectuel semblable à ce qu'on a pu avoir durant la crise covid. A partir de ce moment là il est logique que ceux qui s'opposent ouvertement au dogme du GIEC pour bon nombre d'entre eux du moins, ne veuille pas entrer dans ce débat.
Les pays du Sud ont bien compris l’intérêt financier qu’ils avaient à en tirer. Le simplisme du discours du GIEC tient dans une courbe, sujette à toutes les manipulations. Celle de la température moyenne globale. Depuis une vingtaine d’années, la tendance est quasiment stable (avec les données satellitaires, car avec les stations au sol, les données sont tellement torturées qu’elles finissent par avouer un léger réchauffement). Or, pendant ce temps, nous avons envoyé dans l’atmosphère environ 40 % de tout le CO2 émis par les activités humaines depuis le début de la révolution industrielle. Quand ce fait n’est pas nié, on appelle la variabilité naturelle à la rescousse, lors même que le réchauffement était censé la surpasser allègrement et donc être inexorable. Le discours sur le réchauffement climatique porté par les médias et certains scientifiques s’est totalement affranchi de la réalité. Presque depuis le début. Il suffit de s’intéresser réellement au sujet pour le constater et prendre ses distances face au dogme carbocentriste. La levée du voile a parfois lieu dès lors qu’on se contente d’ouvrir les yeux.
Les différents glissements sémantiques sont là pour s’adapter aux discordances trop visibles face à la réalité, car celle-ci risque toujours de se manifester, même auprès de ceux qui ne s’entretiennent avec elle que par l’entremise d’un médiateur. Le passage du réchauffement au changement, puis au dérèglement climatique, n’est pas anodin. Même en cas de refroidissement, cette mascarade pourrait bien perdurer. Mais l’outrance des propos servis au public, ainsi qu’une certaine usure de celui-ci, peuvent contrarier l’ingénierie sociale mise en place. Le tout dans le cadre d’une défiance croissante vis-à-vis des médias dominants et des cercles du pouvoir en général. Internet a permis jusqu’ici l’existence de voix dissidentes et dissonantes. Raison pour laquelle on tente de le corseter. Il faut être aveugle pour ne pas constater que la liberté d’expression se porte de plus en plus mal. J’ai en fait l’impression qu’un nombre croissant de personnes voyant clair côtoient une autre fraction de la population dont le lavage de cerveau n’a jamais été aussi efficace.
La propension à intégrer la succession des types de temps, à en faire une synthèse inconsciente permettant de savoir si l’on est dans la norme ou dans l’excès, voire à saisir une éventuelle évolution climatique, étant une faculté universelle, l’Homme de l’Antiquité en était capable, comme chacun d’entre nous. Ainsi, Théophraste, philosophe grec du IVe siècle avant J.-C., qui a beaucoup écrit sur le milieu naturel et particulièrement sur le règne végétal, a émis l’hypothèse que les déforestations entraînaient invariablement un phénomène d’assèchement par baisse des précipitations. Il y avait là les bases d’une approche de l’action de l’Homme sur le climat, action dont l’importance aurait pu être appréhendée. Les exemples de Théophraste restaient de dimension locale, mais cette théorie permettait d’envisager, sous condition de vastes déboisements, des conséquences climatiques pouvant atteindre des dimensions spatiales plus importantes, au moins régionales. Néanmoins, ce point de vue n’a pas trouvé écho chez ses contemporains, ni sous l’empire romain. Pline l’Ancien (23-79 après J.-C.), dans son Histoire Naturelle, constate également une évolution locale du climat suite à des pratiques culturales, mais il considère cependant que le climat est éminemment stable. Pour lui, c’est une constante du milieu naturel qui, malgré quelques constatations locales et secondaires, ne saurait évoluer. L’Homme ne peut avoir de réelle action sur le climat. C’est une relation totalement dissymétrique, car pour les savants de l’époque le climat définit le caractère des peuples. Ainsi, la civilisation gréco-romaine étant pour ses représentants, largement supérieure à toutes les autres, le climat qui l’a façonnée ne pouvait être que le plus favorable. Et celui sous lequel vivaient les barbares, à la limite du vivable. Que l’on s’éloigne un tant soit peu de l’empire romain et la péjoration climatique devient catastrophique.
ès vite, en s’éloignant de la douceur méditerranéenne, on arrive aux limites de la zone habitable. Aux marches même de l’empire romain, Ovide, au tout début de notre ère, exilé sur les bords de la mer Noire dans une ancienne colonie grecque, décrit des tribus frustes, vivant dans un climat terrible. La peinture qu’il dresse de ce qui est aujourd’hui pour les classes moyennes et riches de Russie et d’Ukraine un lieu de villégiature estivale, est digne du Grand Nord, avec des neiges persistant au sol tout l’été, le Danube et la mer gelant tous les hivers. Même en imaginant un climat légèrement plus froid que de nos jours, il est manifeste qu’il y a exagération. Il est inenvisageable que la neige n’ait pas fondu dès le retour du printemps. La volonté d’apitoyer Rome pour mettre fin à son exil, de même que des propos emphatiques au service de son œuvre littéraire peuvent expliquer en partie cette exagération. Mais cette vision des marches de l’empire est aussi conforme à la représentation intellectuelle que l’on se faisait à l’époque des régions septentrionales bordant le limes, règne du froid implacable. De la même manière, les confins méridionaux sont la proie d’une chaleur infernale. Un siècle avant, Pline, Diodore de Sicile, qui décrit de manière similaire les régions au nord, n’est pas en reste avec le sud. Selon lui, aux confins de l’Égypte, la chaleur est telle que l’on ne distingue rien en plein midi, l’évaporation rapide réduisant considérablement la visibilité. L’évaporation de l’eau du corps est d’ailleurs tellement importante que si la soif n’est pas étanchée sur-le- champ, la mort survient en peu de temps. Et que l’on ne se risque pas à poser un pied nu sur le sol, sous peine de brûlure immédiate.
Bref, dans le monde gréco-romain, la normalité climatique est de rigueur : tout éloignement vers le nord ou le sud expose à des conditions climatiques se dégradant à une vitesse inouïe, si bien que les régions en question ne sont rapidement plus habitables. La zone torride ne peut être qu’inhabitée. Au nord des steppes ukrainiennes ou de l’Angleterre, plus âme qui vive. Et, bien avant, les Hommes obligés de vivre comme des bêtes. Une telle conception de la tyrannie du climat, facteur explicatif du caractère des peuples, va perdurer jusqu’au XVIIIe siècle. On la retrouve par exemple dans l’article Climat, écrit par d’Alembert dans l’Encyclopédie. Cette idée sera celle de presque toutes les Lumières, au premier rang desquelles Montesquieu, mais à l’exception notable de Voltaire. On a certes progressé depuis l’Antiquité dans la connaissance géographique de la Terre, les régions habitables sont plus vastes qu’on ne le croyait. Mais la conception zonale du système climatique mondial demeure, de même que le caractère univoque de la relation entre les Hommes et le climat. Les Hommes sont totalement inféodés aux conditions climatiques, au point d’être déterminés jusque dans leur couleur de peau. D’Ibn Khaldoun, historien arabe de la seconde moitié du XIVe siècle, à l’Abbé Dubos du siècle des Lumières, on croit qu’en changeant de latitude les Blancs peuvent devenir noirs et les Noirs devenir blancs. Dubos estime que cette transformation prend quelques siècles. Qu’une information erronée parvienne alors au savant, comme l’existence d’une importante population blanche au centre de l’Afrique, dont l’intérieur reste mystérieux, et l’on adapte la réalité qu’on ignore pour expliquer la théorie : le grand naturaliste Buffon fait de l’Afrique centrale le siège de hautes terres au climat compatible avec le teint clair des Hommes qui étaient supposés l’habiter.
il y a 12 heures
Les caractéristiques physiques ne sont pas les seules affectées. Les Lumières pensent que les peuples du nord, âpres au travail, courageux, deviendraient, sous des latitudes plus chaudes, apathiques et médiocres. Le racisme envers les autres peuples et particulièrement le continent africain est manifeste, mais, à la décharge des philosophes de l’époque, ils ne font pas de ces défauts des éléments intrinsèques aux Hommes : résultats de la fatalité climatique, ils peuvent évoluer en changeant simplement de climat.
Durant le XVIIIe siècle, l’idée d’une action possible et positive de l’Homme sur le climat s’impose comme un changement de paradigme : l’Homme peut désormais devenir le maître du jeu, l’âge de la Raison triomphante doit permettre à celle-ci d’agir non seulement sur la société, mais également sur le milieu naturel. L’idée moderne de Progrès s’impose. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Edward Gibbon, auteur d’une Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, considère qu’il y a suffisamment d’indices pour admettre que le climat d’Europe était plus froid à cette époque. Il justifie ainsi cette différence :
« Les travaux des Hommes expliquent suffisamment les causes de la diminution du froid. Ces bois immenses qui dérobaient la terre aux rayons du Soleil, ont été détruits. À mesure que l’on a cultivé les terres et desséché les marais, la température du climat est devenue plus douce. Le Canada nous présente maintenant une peinture exacte de l’ancienne Germanie ».
L’influence du climat étant majeure sur les civilisations, c’est lui qui explique la supposée vigueur des Germains, qui ont ainsi pu vaincre Rome. Depuis, les défrichements ont amélioré le climat, qui a lui-même eu une influence favorable sur les peuples, permettant l’instauration d’un cercle vertueux. Le progrès social et économique implique le progrès climatique qui le favorise à son tour. Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, considérant lui aussi que le recul de la végétation était responsable de la douceur relative de l’Europe par rapport à la rigueur du temps hivernal nord-américain, souhaitait la même chose pour son pays. Un tel optimisme va partiellement perdurer au XIXe siècle : pour Charles Fourier (et non pas Joseph, que l’on rencontrera plus tard), la mise en culture de la totalité du globe conduirait à adoucir les climats de la Terre dans des proportions qui feraient pâlir nombre d’experts actuels : en Sibérie et au Canada, où l’amélioration pourrait atteindre 12 °C, mais aussi en Europe, où le philosophe attendait 6 °C de plus. Il faut dire que cette époque, dite du Petit âge glaciaire (finissant), n’était pas avare en hivers très rudes.
De la théorie de l’assèchement à l’effet de serre
Cette vision positive de l’action de l’Homme sur le climat par le biais de la déforestation n’est cependant pas la seule au siècle des Lumières, même si c’est celle qui domine largement. Émerge en effet peu à peu, dès la Renaissance, au sein des colonies du sud au climat tropical, une autre perception des choses. À partir de cette période s’affirme la redécouverte des écrits antiques. Les œuvres de Théophraste sont traduites et diffusées et mettent en garde les planteurs des nouvelles colonies portugaises et espagnoles, comme Madère et les Canaries, contre une possible catastrophe économique. Et de fait, dans ces colonies, il y eut concomitance entre déforestation et baisse des précipitations. En ayant eu connaissance, Christophe Colomb aurait redouté qu’un tel scénario ne se reproduise dans les Indes occidentales. Cette crainte subsistera, surtout dans les colonies concernées par les climats tropicaux. La théorie de l’assèchement, de la baisse des précipitations comme conséquence de la déforestation, contribuera fortement à la naissance de l’environnementalisme moderne, avant même que l’on se préoccupe de biodiversité.
La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales. Les arguments avancés pour leur mise en place sont les mêmes que pour celle de l’Empire britannique : en 1763, Poivre fit à Lyon un discours dans lequel il lie déforestation et assèchement, qui peut être considéré comme le premier texte mettant en garde contre le changement climatique.
En 1790-1791, un puissant « El Niño » eut lieu, avec comme conséquence d’importantes sécheresses dans le sud de l’Inde, à Sainte-Hélène, aux Antilles, en Amérique Centrale, en Australie. Ce fut un puissant accélérateur pour la protection attendue du climat, via celle des forêts. La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales.
Les arguments avancés pour leur mise en place sont les mêmes que pour celle de l’Empire britannique : en 1763, Poivre fit à Lyon un discours dans lequel il lie déforestation et assèchement, qui peut être considéré comme le premier texte mettant en garde contre le changement climatique. En 1790-1791, un puissant « El Niño » eut lieu, avec comme conséquence d’importantes sécheresses dans le sud de l’Inde, à Sainte-Hélène, aux Antilles, en Amérique Centrale, en Australie. Ce fut un puissant accélérateur pour la protection attendue du climat, via celle des forêts
Ce furent les administrations coloniales qui jouèrent le rôle principal dans la diffusion et la prise en compte de la théorie de l’assèchement ; l’influence des centres métropolitains fut relativement minime. Il y eut malgré tout un vaste mouvement de protection des forêts en Europe, surtout dans les pays ayant d’importants massifs montagneux, au premier rang desquels la France. Les références à d’éventuelles péjorations climatiques induites par le déboisement n’ont pas été l’élément décisif en l’occurrence, bien que certaines sociétés savantes départementales aient mentionné, notamment, une augmentation de la fréquence des fortes averses. En France, un ouvrage, publié en 1840 par l’ingénieur des Ponts et Chaussées Alexandre Surrel, Étude sur les torrents des hautes Alpes, va jouer un rôle majeur. Les déboisements y sont montrés du doigt et à travers eux les populations montagnardes jugées responsables des catastrophes s’abattant sur la nation. C’est à cette époque qu’est forgée l’expression « manteau forestier », en référence au pouvoir protecteur qu’on prête aux peuplements boisés. En déboisant inconsidérément, les populations montagnardes sont tenues responsables des crues catastrophiques touchant les plaines. La solution à ces maux vient de deux des grands corps d’État : les ingénieurs forestiers d’une part, qui reboisent vigoureusement au sein d’un vaste programme appelé Restauration des Terrains en Montagne (RTM), et, d’autre part, ceux des Ponts et Chaussées, grâce à des travaux hydrauliques. Cette manière de percevoir les choses est toujours d’actualité chez la majorité des ingénieurs, mais le monde de la recherche n’est pas aussi univoque, loin s’en faut. Voici ce qu’en dit l’historien du climat Emmanuel Garnier dans son dernier livre :
« Largement orchestré par le lobby des ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Eaux et Forêts, ce postulat fait aujourd’hui toujours l’objet d’un débat entre spécialistes.
Durant le XVIIIe siècle, l’idée d’une action possible et positive de l’Homme sur le climat s’impose comme un changement de paradigme : l’Homme peut désormais devenir le maître du jeu, l’âge de la Raison triomphante doit permettre à celle-ci d’agir non seulement sur la société, mais également sur le milieu naturel. L’idée moderne de Progrès s’impose. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Edward Gibbon, auteur d’une Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, considère qu’il y a suffisamment d’indices pour admettre que le climat d’Europe était plus froid à cette époque. Il justifie ainsi cette différence :
« Les travaux des Hommes expliquent suffisamment les causes de la diminution du froid. Ces bois immenses qui dérobaient la terre aux rayons du Soleil, ont été détruits. À mesure que l’on a cultivé les terres et desséché les marais, la température du climat est devenue plus douce. Le Canada nous présente maintenant une peinture exacte de l’ancienne Germanie ».
L’influence du climat étant majeure sur les civilisations, c’est lui qui explique la supposée vigueur des Germains, qui ont ainsi pu vaincre Rome. Depuis, les défrichements ont amélioré le climat, qui a lui-même eu une influence favorable sur les peuples, permettant l’instauration d’un cercle vertueux. Le progrès social et économique implique le progrès climatique qui le favorise à son tour. Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, considérant lui aussi que le recul de la végétation était responsable de la douceur relative de l’Europe par rapport à la rigueur du temps hivernal nord-américain, souhaitait la même chose pour son pays. Un tel optimisme va partiellement perdurer au XIXe siècle : pour Charles Fourier (et non pas Joseph, que l’on rencontrera plus tard), la mise en culture de la totalité du globe conduirait à adoucir les climats de la Terre dans des proportions qui feraient pâlir nombre d’experts actuels : en Sibérie et au Canada, où l’amélioration pourrait atteindre 12 °C, mais aussi en Europe, où le philosophe attendait 6 °C de plus. Il faut dire que cette époque, dite du Petit âge glaciaire (finissant), n’était pas avare en hivers très rudes.
De la théorie de l’assèchement à l’effet de serre
Cette vision positive de l’action de l’Homme sur le climat par le biais de la déforestation n’est cependant pas la seule au siècle des Lumières, même si c’est celle qui domine largement. Émerge en effet peu à peu, dès la Renaissance, au sein des colonies du sud au climat tropical, une autre perception des choses. À partir de cette période s’affirme la redécouverte des écrits antiques. Les œuvres de Théophraste sont traduites et diffusées et mettent en garde les planteurs des nouvelles colonies portugaises et espagnoles, comme Madère et les Canaries, contre une possible catastrophe économique. Et de fait, dans ces colonies, il y eut concomitance entre déforestation et baisse des précipitations. En ayant eu connaissance, Christophe Colomb aurait redouté qu’un tel scénario ne se reproduise dans les Indes occidentales. Cette crainte subsistera, surtout dans les colonies concernées par les climats tropicaux. La théorie de l’assèchement, de la baisse des précipitations comme conséquence de la déforestation, contribuera fortement à la naissance de l’environnementalisme moderne, avant même que l’on se préoccupe de biodiversité.
La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales. Les arguments avancés pour leur mise en place sont les mêmes que pour celle de l’Empire britannique : en 1763, Poivre fit à Lyon un discours dans lequel il lie déforestation et assèchement, qui peut être considéré comme le premier texte mettant en garde contre le changement climatique.
En 1790-1791, un puissant « El Niño » eut lieu, avec comme conséquence d’importantes sécheresses dans le sud de l’Inde, à Sainte-Hélène, aux Antilles, en Amérique Centrale, en Australie. Ce fut un puissant accélérateur pour la protection attendue du climat, via celle des forêts. La base contemporaine de cette théorie se trouve dans les travaux sur la transpiration des plantes, dont les fondements sont établis par John Woodward en 1699. Henri-Louis Duhamel du Monceau, botaniste et agronome français, publie en 1760 un ouvrage dans lequel il fait le lien entre arbres et climat. Ces idées seront diffusées à l’Académie des sciences et vont retraverser le Channel, où elles seront discutées à la Society of Arts anglaise, avec des académiciens français. Il n’est alors question que des colonies de latitude tropicale, les bienfaits de la déforestation n’étant pas remis en question pour l’Europe, qui en aurait largement bénéficié, et surtout l’Amérique du Nord, qui en attend beaucoup. Les observations de déforestations suivies de sécheresses dans les colonies ont été un moteur pour le mouvement de conservation de la nature. La signature du Traité de Paris (1763) mettant fin à la Guerre de Sept Ans a permis la mise en application de ces idées protectionnistes. De larges parts d’espaces montagneux d’îles des Caraïbes passées sous la loi britannique, et encore largement peuplées d’Indiens (on ne porte donc pas tort aux planteurs), deviennent ainsi des réserves forestières « pour la protection des pluies », les premières jamais créées pour prévenir un changement climatique. Des réserves similaires sont créées en 1769 sur l’île Maurice par Pierre Poivre, qui en était le commissaire-intendant, par ailleurs grand avocat de la protection des forêts coloniales.
Les arguments avancés pour leur mise en place sont les mêmes que pour celle de l’Empire britannique : en 1763, Poivre fit à Lyon un discours dans lequel il lie déforestation et assèchement, qui peut être considéré comme le premier texte mettant en garde contre le changement climatique. En 1790-1791, un puissant « El Niño » eut lieu, avec comme conséquence d’importantes sécheresses dans le sud de l’Inde, à Sainte-Hélène, aux Antilles, en Amérique Centrale, en Australie. Ce fut un puissant accélérateur pour la protection attendue du climat, via celle des forêts
Ce furent les administrations coloniales qui jouèrent le rôle principal dans la diffusion et la prise en compte de la théorie de l’assèchement ; l’influence des centres métropolitains fut relativement minime. Il y eut malgré tout un vaste mouvement de protection des forêts en Europe, surtout dans les pays ayant d’importants massifs montagneux, au premier rang desquels la France. Les références à d’éventuelles péjorations climatiques induites par le déboisement n’ont pas été l’élément décisif en l’occurrence, bien que certaines sociétés savantes départementales aient mentionné, notamment, une augmentation de la fréquence des fortes averses. En France, un ouvrage, publié en 1840 par l’ingénieur des Ponts et Chaussées Alexandre Surrel, Étude sur les torrents des hautes Alpes, va jouer un rôle majeur. Les déboisements y sont montrés du doigt et à travers eux les populations montagnardes jugées responsables des catastrophes s’abattant sur la nation. C’est à cette époque qu’est forgée l’expression « manteau forestier », en référence au pouvoir protecteur qu’on prête aux peuplements boisés. En déboisant inconsidérément, les populations montagnardes sont tenues responsables des crues catastrophiques touchant les plaines. La solution à ces maux vient de deux des grands corps d’État : les ingénieurs forestiers d’une part, qui reboisent vigoureusement au sein d’un vaste programme appelé Restauration des Terrains en Montagne (RTM), et, d’autre part, ceux des Ponts et Chaussées, grâce à des travaux hydrauliques. Cette manière de percevoir les choses est toujours d’actualité chez la majorité des ingénieurs, mais le monde de la recherche n’est pas aussi univoque, loin s’en faut. Voici ce qu’en dit l’historien du climat Emmanuel Garnier dans son dernier livre :
« Largement orchestré par le lobby des ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Eaux et Forêts, ce postulat fait aujourd’hui toujours l’objet d’un débat entre spécialistes.
il y a 12 heures
« Largement orchestré par le lobby des ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Eaux et Forêts, ce postulat fait aujourd’hui toujours l’objet d’un débat entre spécialistes. En contradiction formelle avec les grands corps de techniciens, l’historien suisse Christian Pfister est allé jusqu’à parler d’une “carrière publique du paradigme du déboisement” qui aurait effacé la dimension climatique ».
Le climat n’a pas été invoqué en Europe dans un débat largement confisqué par le génie alors même qu’il eut été un excellent facteur explicatif, prépondérant à défaut d’être le seul. Inversement, dans les colonies, il est largement mis en avant pour justifier la protection des forêts tropicales, de manière parfois instrumentalisée par ceux ayant avant tout pour but, louable, la protection d’espaces et d’espèces jugés remarquables, sans réelle considération pour l’avenir climatique.
Les centres métropolitains vont cependant entrer dans le débat sur l’assèchement, mais aussi dans l’action. Ainsi, la création de la future administration forestière des Indes (là où auparavant n’existaient que des centres locaux) découle directement d’un rapport de 1851 pour l’Association britannique pour l’avancement des sciences (BAAS), dont le but était d’examiner les conséquences qu’aurait la destruction des forêts tropicales, notamment du point de vue des retombées économiques. Le débat va cependant prendre une autre tournure et dépasser la seule question de la déforestation. C’est encore au sein de la BAAS qu’est exposé en 1858, un article de Spotswood Wilson Sur l’assèchement progressif et général de la Terre et de l’atmosphère. Quelques années plus tard, en 1865, il en fait paraître un autre très semblable, qui est, lui, discuté à la Royal Geographical Society.
La théorie de l’assèchement y est réaffirmée, particulièrement dans le deuxième article. Inspiré par les écrits de voyageurs décrivant des paysages desséchés d’Afrique, d’Australie, du Pérou, où partout l’Homme habite, Wilson explique que celui-ci est l’unique responsable. Mais il va plus loin et marque là un tournant important. Selon lui, déforestation et usage immodéré de l’eau ne peuvent suffire pour expliquer ce processus d’assèchement. Une modification des taux d’oxygène et de dioxyde de carbone en est aussi responsable. Avec cet article, peut-être le premier sur l’effet de serre anthropique, il initie un débat vraiment international sur l’environnement, en annonçant la fin de l’humanité causée par des changements dans l’atmosphère, dont elle est responsable. La théorie de l’effet de serre n’est pourtant alors que l’affaire de spécialistes, et demeure en pleine formulation.
Une analogie qui a fait florès
Les montagnes, comme on le verra plus particulièrement un peu plus tard, vont jouer un rôle d’importance dans les interrogations ayant mené à l’étude de l’effet de serre. Parmi les savants qui les ont beaucoup fréquentées, Horace-Bénédict de Saussure occupe une place à part, ne serait-ce que parce qu’il est considéré comme l’un des pères de l’alpinisme. Ce naturaliste et géologue genevois, infatigable arpenteur des Alpes, était un esprit curieux, qui n’hésitait pas à imaginer les instruments dont il avait besoin pour ses expériences. L’une d’elles est à l’origine des travaux sur l’effet de serre. Voulant comprendre pourquoi il fait plus froid au sommet des montagnes que dans les plaines environnantes, il invente l’ancêtre des capteurs solaires, qu’il nomme héliothermomètre, afin d’étudier les effets calorifiques des rayons du Soleil. La température est mesurée à l’intérieur d’une boîte composée de cinq caisses de verre emboîtées les unes dans les autres, avec un fond noir absorbant. Il a derrière la tête la volonté de montrer que le rayonnement solaire est aussi efficace en altitude qu’en plaine, malgré les plus faibles températures qui y règnent. Ce qui, implicitement, signifie que la différence de température n’est pas à chercher dans les effets directs du Soleil. L’expérience est menée en juillet 1774, en plaine et en montagne. L’élévation de température est identique dans les deux cas, malgré la différence d’altitude. Saussure explique ainsi les résultats de son expérience : sans les vitres de son dispositif, la mesure de température eut été biaisée, particulièrement en altitude, car la chaleur accumulée aurait été « en grande partie dérobée par les courants qui règnent dans l’air ». Le nombre de vitres a permis cette conservation de la chaleur et donc la comparaison entre plaine et montagne.
C’est le confinement de l’air, non renouvelé, qui a empêché son remplacement par une atmosphère plus fraîche et qui est responsable du succès de l’expérience menée par Saussure. Comme une serre qui maintient l’air réchauffé à l’intérieur, où règne une température plus chaude ou douce qu’à l’extérieur, en empêchant simplement la convection : qu’une fenêtre de la serre soit ouverte et l’air chaud, moins dense que l’air plus frais de l’extérieur, s’élèverait dans l’atmosphère, tandis que l’air de cette dernière rentrerait et ferait baisser la température.
Cette expérience fondatrice de Saussure est commentée dans Remarques générales sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires, publiées en 1824 par le mathématicien et physicien français Joseph Fourier, qui peut s’appuyer sur les cinquante années de découvertes scientifiques qui le séparent de son prédécesseur, notamment celle de l’astronome anglais William Herschel, qui veut que tout corps rayonne, mais d’une « chaleur rayonnante », dite aussi « chaleur obscure », d’une manière différente de la lumière visible (blanche). Nous dirions maintenant que le rayonnement électromagnétique se décrit comme une onde, dont la longueur dépend de la température du corps qui l’émet. Le Soleil, dont la température de surface est de l’ordre de 6 000 °C, émet essentiellement dans des longueurs d’onde correspondant à la lumière visible, blanche, secondairement à des longueurs d’ondes plus faibles, les ultraviolets (UV), ou plus grandes, le proche infrarouge. La Terre, elle, à cause d’une température de surface beaucoup moins élevée, émet dans l’infrarouge moyen. Fourier reprendra l’explication de Saussure pour expliquer le mécanisme de son expérience :
« La chaleur acquise se concentre, parce qu’elle n’est point dissipée immédiatement par le renouvellement de l’air ».
Mais il va plus loin : selon lui, le verre n’est pas un obstacle au rayonnement solaire, il laisse passer les longueurs d’onde de la lumière visible. À l’intérieur de l’héliothermomètre, le fond noir qui s’échauffe va, lui, rayonner dans l’infrarouge, une longueur d’onde que le verre, nous dit Fourier, ne laisse pas passer. Le physicien français y voit plus qu’une analogie avec l’atmosphère terrestre :
« (…) la température peut être augmentée par l’interposition de l’atmosphère, parce que la chaleur trouve moins d’obstacle pour pénétrer l’air, étant à l’état de lumière, qu’elle n’en trouve pour repasser dans l’air lorsqu’elle est convertie en chaleur obscure ».
Le climat n’a pas été invoqué en Europe dans un débat largement confisqué par le génie alors même qu’il eut été un excellent facteur explicatif, prépondérant à défaut d’être le seul. Inversement, dans les colonies, il est largement mis en avant pour justifier la protection des forêts tropicales, de manière parfois instrumentalisée par ceux ayant avant tout pour but, louable, la protection d’espaces et d’espèces jugés remarquables, sans réelle considération pour l’avenir climatique.
Les centres métropolitains vont cependant entrer dans le débat sur l’assèchement, mais aussi dans l’action. Ainsi, la création de la future administration forestière des Indes (là où auparavant n’existaient que des centres locaux) découle directement d’un rapport de 1851 pour l’Association britannique pour l’avancement des sciences (BAAS), dont le but était d’examiner les conséquences qu’aurait la destruction des forêts tropicales, notamment du point de vue des retombées économiques. Le débat va cependant prendre une autre tournure et dépasser la seule question de la déforestation. C’est encore au sein de la BAAS qu’est exposé en 1858, un article de Spotswood Wilson Sur l’assèchement progressif et général de la Terre et de l’atmosphère. Quelques années plus tard, en 1865, il en fait paraître un autre très semblable, qui est, lui, discuté à la Royal Geographical Society.
La théorie de l’assèchement y est réaffirmée, particulièrement dans le deuxième article. Inspiré par les écrits de voyageurs décrivant des paysages desséchés d’Afrique, d’Australie, du Pérou, où partout l’Homme habite, Wilson explique que celui-ci est l’unique responsable. Mais il va plus loin et marque là un tournant important. Selon lui, déforestation et usage immodéré de l’eau ne peuvent suffire pour expliquer ce processus d’assèchement. Une modification des taux d’oxygène et de dioxyde de carbone en est aussi responsable. Avec cet article, peut-être le premier sur l’effet de serre anthropique, il initie un débat vraiment international sur l’environnement, en annonçant la fin de l’humanité causée par des changements dans l’atmosphère, dont elle est responsable. La théorie de l’effet de serre n’est pourtant alors que l’affaire de spécialistes, et demeure en pleine formulation.
Une analogie qui a fait florès
Les montagnes, comme on le verra plus particulièrement un peu plus tard, vont jouer un rôle d’importance dans les interrogations ayant mené à l’étude de l’effet de serre. Parmi les savants qui les ont beaucoup fréquentées, Horace-Bénédict de Saussure occupe une place à part, ne serait-ce que parce qu’il est considéré comme l’un des pères de l’alpinisme. Ce naturaliste et géologue genevois, infatigable arpenteur des Alpes, était un esprit curieux, qui n’hésitait pas à imaginer les instruments dont il avait besoin pour ses expériences. L’une d’elles est à l’origine des travaux sur l’effet de serre. Voulant comprendre pourquoi il fait plus froid au sommet des montagnes que dans les plaines environnantes, il invente l’ancêtre des capteurs solaires, qu’il nomme héliothermomètre, afin d’étudier les effets calorifiques des rayons du Soleil. La température est mesurée à l’intérieur d’une boîte composée de cinq caisses de verre emboîtées les unes dans les autres, avec un fond noir absorbant. Il a derrière la tête la volonté de montrer que le rayonnement solaire est aussi efficace en altitude qu’en plaine, malgré les plus faibles températures qui y règnent. Ce qui, implicitement, signifie que la différence de température n’est pas à chercher dans les effets directs du Soleil. L’expérience est menée en juillet 1774, en plaine et en montagne. L’élévation de température est identique dans les deux cas, malgré la différence d’altitude. Saussure explique ainsi les résultats de son expérience : sans les vitres de son dispositif, la mesure de température eut été biaisée, particulièrement en altitude, car la chaleur accumulée aurait été « en grande partie dérobée par les courants qui règnent dans l’air ». Le nombre de vitres a permis cette conservation de la chaleur et donc la comparaison entre plaine et montagne.
C’est le confinement de l’air, non renouvelé, qui a empêché son remplacement par une atmosphère plus fraîche et qui est responsable du succès de l’expérience menée par Saussure. Comme une serre qui maintient l’air réchauffé à l’intérieur, où règne une température plus chaude ou douce qu’à l’extérieur, en empêchant simplement la convection : qu’une fenêtre de la serre soit ouverte et l’air chaud, moins dense que l’air plus frais de l’extérieur, s’élèverait dans l’atmosphère, tandis que l’air de cette dernière rentrerait et ferait baisser la température.
Cette expérience fondatrice de Saussure est commentée dans Remarques générales sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires, publiées en 1824 par le mathématicien et physicien français Joseph Fourier, qui peut s’appuyer sur les cinquante années de découvertes scientifiques qui le séparent de son prédécesseur, notamment celle de l’astronome anglais William Herschel, qui veut que tout corps rayonne, mais d’une « chaleur rayonnante », dite aussi « chaleur obscure », d’une manière différente de la lumière visible (blanche). Nous dirions maintenant que le rayonnement électromagnétique se décrit comme une onde, dont la longueur dépend de la température du corps qui l’émet. Le Soleil, dont la température de surface est de l’ordre de 6 000 °C, émet essentiellement dans des longueurs d’onde correspondant à la lumière visible, blanche, secondairement à des longueurs d’ondes plus faibles, les ultraviolets (UV), ou plus grandes, le proche infrarouge. La Terre, elle, à cause d’une température de surface beaucoup moins élevée, émet dans l’infrarouge moyen. Fourier reprendra l’explication de Saussure pour expliquer le mécanisme de son expérience :
« La chaleur acquise se concentre, parce qu’elle n’est point dissipée immédiatement par le renouvellement de l’air ».
Mais il va plus loin : selon lui, le verre n’est pas un obstacle au rayonnement solaire, il laisse passer les longueurs d’onde de la lumière visible. À l’intérieur de l’héliothermomètre, le fond noir qui s’échauffe va, lui, rayonner dans l’infrarouge, une longueur d’onde que le verre, nous dit Fourier, ne laisse pas passer. Le physicien français y voit plus qu’une analogie avec l’atmosphère terrestre :
« (…) la température peut être augmentée par l’interposition de l’atmosphère, parce que la chaleur trouve moins d’obstacle pour pénétrer l’air, étant à l’état de lumière, qu’elle n’en trouve pour repasser dans l’air lorsqu’elle est convertie en chaleur obscure ».
il y a 12 heures
Fourier décrit là le principe général de ce que l’on nomme aujourd’hui effet de serre. Bien qu’impropre, puisque le verre ne bloque qu’assez peu le rayonnement infrarouge, la comparaison avec la serre sera tellement parlante que l’effet de serre sera ainsi nommé, en dépit d’une expérience de 1909 menée par Robert William Wood ayant montré que le verre d’une serre, opaque au rayonnement infrarouge, n’augmente quasiment pas plus la température du dispositif que s’il est remplacé par un matériau aussi transparent à cette longueur d’onde qu’à la lumière visible. Le confinement, empêchant toute convection de l’air et donc son renouvellement, explique à lui seul le comportement thermique d’une serre. De l’étude des glaciations au dioxyde de carbone
La contribution des montagnes à la découverte de l’effet de serre continue grâce à l’étude des glaciers. Durant le XIXe siècle, les montagnes suscitent un intérêt majeur aussi bien chez les artistes que chez les scientifiques. Ces derniers s’interrogent notamment sur les blocs erratiques, des blocs de roche dont la disposition échappe à toute explication rationnelle. « Les granites ne se forment pas dans la terre comme des truffes, et ne croissent pas comme des sapins sur les roches calcaires », écrit Saussure. De fait, bien souvent, ils ne peuvent être rattachés à la géologie locale. Par ailleurs ils se présentent parfois sous forme d’alignements de chaque côté d’une vallée alpine ou encore isolément, dans les plaines situées au pied des montagnes. Les explications imaginées pour justifier l’existence de ces blocs erratiques seront aussi variées qu’erronées. L’une d’entre elles fait même implicitement référence au Déluge en imaginant leur transport par des masses d’eau considérables. Bien avant tout le monde, c’est le scientifique écossais John Playfair qui aura la bonne intuition et expliquera l’existence des blocs erratiques par le mouvement des glaciers en 1802. Mais c’est l’ingénieur en chef du canton du Valais, Ignace Venetz, qui formula scientifiquement cette hypothèse. Dès 1821, dans son Mémoire sur les variations de température dans les Alpes, il explique que, par le passé, les glaciers ont connu des phases d’avancée et de recul.
ors des avancées ils ont poussé devant eux des débris de roches de taille très variable, laissés sur place lors des reculs. Sa thèse va à l’encontre de l’idée alors répandue que la Terre ne cesse de se refroidir depuis sa création, mais elle se répand peu à peu, jusqu’à ce que le savant suisse Louis Agassiz s’en empare et propose en 1837 l’existence de plusieurs âges glaciaires dans le passé de la Terre. Il l’expose dans son œuvre majeure en la matière Études sur les glaciers en 1840. Selon lui, non seulement les glaciers alpins se sont étendus jusque dans la vallée du Rhône, mais ils ont entièrement recouvert la Suisse. L’idée de fluctuations climatiques passées s’impose, mais leur explication reste à trouver. Deux thèses principales seront proposées : l’effet de serre d’une part, les variations de l’orbite terrestre de l’autre.
C’est en cherchant les causes possibles de ces périodes glaciaires que l’Irlandais John Tyndall a étudié les capacités d’absorption des gaz composant l’atmosphère. Il conclut en 1861 que cet effet de serre est dû principalement à la vapeur d’eau. Cette dernière et, plus secondairement, le dioxyde de carbone (on parle d’acide carbonique à l’époque) jouent un rôle important dans le climat de la Terre, si bien que des variations de leurs concentrations respectives peuvent expliquer ces changements climatiques :
« Un léger changement dans les constituants variables de l’atmosphère suffit pour que se modifie la quantité de chaleur retenue à la surface de la Terre enveloppée par la couverture d’air atmosphérique ».
Pour intéressante qu’elle soit, cette explication des vicissitudes climatiques du passé selon Tyndall achoppe sur un point important : quelle pourrait bien être l’origine de ces variations de concentration des gaz au sein de l’atmosphère ? On ne conçoit à l’époque qu’une origine possible : l’action humaine, ce qui ne peut être le cas pour ces époques reculées.
Bien qu’insatisfaisante, cette théorie des variations de concentration des gaz atmosphériques comme moteur des glaciations passées ne sombre pas dans l’oubli : elle est à nouveau utilisée par un brillant chercheur, Svante August Arrhenius, chimiste suédois qui reçut le prix Nobel de chimie pour un tout autre travail que celui qui nous intéresse ici. Les glaciations ont aussi retenu son attention et il cherche le mécanisme permettant d’expliquer les variations de température de l’atmosphère qui ont permis ces ères glaciaires. Dans un article intitulé De l’influence de l’acide carbonique de l’air sur la température de surface de la Terre, publié en 1896, il relie les évolutions des températures et de la concentration en dioxyde de carbone atmosphérique. Selon lui, un doublement en CO2 conduirait à une augmentation de la température moyenne de la Terre de 4 à 5 °C. Tout comme son collègue et ami Nils Eckholm, il appelait de ses vœux une telle évolution, pensant qu’une augmentation de température serait bénéfique pour tous, particulièrement pour l’agriculture. Mais il pensait qu’il faudrait attendre 3 000 ans avant que cela ne se produise. En 1906, il prétendra même qu’une telle concentration en CO2 pourrait retarder et atténuer la prochaine période glaciaire. Il réitère sa présentation d’un monde plus chaud favorable au bien-être des Hommes, ce qui amène quelque peu l’attention sur sa théorie, pour un temps seulement car elle va ensuite retomber dans l’oubli pendant quelques décennies.
La théorie astronomique des variations climatiques du passé n’a guère plus de succès. Selon elle, les variations que connaît la Terre dans sa manière de tourner sur elle-même et autour du Soleil seraient suffisantes pour expliquer les glaciations récemment reconnues. Elle est proposée pour la première fois en 1842 par un mathématicien français, Joseph Alphonse Adhémar. Mais les connaissances de l’époque sont trop lacunaires, les résultats du savant insatisfaisants : la théorie est accueillie plutôt froidement, avec même quelque virulence. Quelques années plus tard, le géologue écossais James Croll l’améliore, grâce à une meilleure connaissance des paramètres orbitaux de la Terre et de leur évolution, mais les variations cycliques de grande ampleur qu’ils imposent au système climatique sont encore trop mal appréhendées pour remporter l’adhésion.
Encore incomplète à l’aube du XXe siècle, la théorie astronomique des climats s’étoffera suffisamment moins de cinquante ans plus tard pour s’affirmer comme l’explication unique des vicissitudes climatiques d’un lointain passé. Quant à l’effet de serre, s’il n’a pu alors s’imposer comme élément d’explication, sa formulation a alors beaucoup progressé.
hacene-arezki.fr
La contribution des montagnes à la découverte de l’effet de serre continue grâce à l’étude des glaciers. Durant le XIXe siècle, les montagnes suscitent un intérêt majeur aussi bien chez les artistes que chez les scientifiques. Ces derniers s’interrogent notamment sur les blocs erratiques, des blocs de roche dont la disposition échappe à toute explication rationnelle. « Les granites ne se forment pas dans la terre comme des truffes, et ne croissent pas comme des sapins sur les roches calcaires », écrit Saussure. De fait, bien souvent, ils ne peuvent être rattachés à la géologie locale. Par ailleurs ils se présentent parfois sous forme d’alignements de chaque côté d’une vallée alpine ou encore isolément, dans les plaines situées au pied des montagnes. Les explications imaginées pour justifier l’existence de ces blocs erratiques seront aussi variées qu’erronées. L’une d’entre elles fait même implicitement référence au Déluge en imaginant leur transport par des masses d’eau considérables. Bien avant tout le monde, c’est le scientifique écossais John Playfair qui aura la bonne intuition et expliquera l’existence des blocs erratiques par le mouvement des glaciers en 1802. Mais c’est l’ingénieur en chef du canton du Valais, Ignace Venetz, qui formula scientifiquement cette hypothèse. Dès 1821, dans son Mémoire sur les variations de température dans les Alpes, il explique que, par le passé, les glaciers ont connu des phases d’avancée et de recul.
ors des avancées ils ont poussé devant eux des débris de roches de taille très variable, laissés sur place lors des reculs. Sa thèse va à l’encontre de l’idée alors répandue que la Terre ne cesse de se refroidir depuis sa création, mais elle se répand peu à peu, jusqu’à ce que le savant suisse Louis Agassiz s’en empare et propose en 1837 l’existence de plusieurs âges glaciaires dans le passé de la Terre. Il l’expose dans son œuvre majeure en la matière Études sur les glaciers en 1840. Selon lui, non seulement les glaciers alpins se sont étendus jusque dans la vallée du Rhône, mais ils ont entièrement recouvert la Suisse. L’idée de fluctuations climatiques passées s’impose, mais leur explication reste à trouver. Deux thèses principales seront proposées : l’effet de serre d’une part, les variations de l’orbite terrestre de l’autre.
C’est en cherchant les causes possibles de ces périodes glaciaires que l’Irlandais John Tyndall a étudié les capacités d’absorption des gaz composant l’atmosphère. Il conclut en 1861 que cet effet de serre est dû principalement à la vapeur d’eau. Cette dernière et, plus secondairement, le dioxyde de carbone (on parle d’acide carbonique à l’époque) jouent un rôle important dans le climat de la Terre, si bien que des variations de leurs concentrations respectives peuvent expliquer ces changements climatiques :
« Un léger changement dans les constituants variables de l’atmosphère suffit pour que se modifie la quantité de chaleur retenue à la surface de la Terre enveloppée par la couverture d’air atmosphérique ».
Pour intéressante qu’elle soit, cette explication des vicissitudes climatiques du passé selon Tyndall achoppe sur un point important : quelle pourrait bien être l’origine de ces variations de concentration des gaz au sein de l’atmosphère ? On ne conçoit à l’époque qu’une origine possible : l’action humaine, ce qui ne peut être le cas pour ces époques reculées.
Bien qu’insatisfaisante, cette théorie des variations de concentration des gaz atmosphériques comme moteur des glaciations passées ne sombre pas dans l’oubli : elle est à nouveau utilisée par un brillant chercheur, Svante August Arrhenius, chimiste suédois qui reçut le prix Nobel de chimie pour un tout autre travail que celui qui nous intéresse ici. Les glaciations ont aussi retenu son attention et il cherche le mécanisme permettant d’expliquer les variations de température de l’atmosphère qui ont permis ces ères glaciaires. Dans un article intitulé De l’influence de l’acide carbonique de l’air sur la température de surface de la Terre, publié en 1896, il relie les évolutions des températures et de la concentration en dioxyde de carbone atmosphérique. Selon lui, un doublement en CO2 conduirait à une augmentation de la température moyenne de la Terre de 4 à 5 °C. Tout comme son collègue et ami Nils Eckholm, il appelait de ses vœux une telle évolution, pensant qu’une augmentation de température serait bénéfique pour tous, particulièrement pour l’agriculture. Mais il pensait qu’il faudrait attendre 3 000 ans avant que cela ne se produise. En 1906, il prétendra même qu’une telle concentration en CO2 pourrait retarder et atténuer la prochaine période glaciaire. Il réitère sa présentation d’un monde plus chaud favorable au bien-être des Hommes, ce qui amène quelque peu l’attention sur sa théorie, pour un temps seulement car elle va ensuite retomber dans l’oubli pendant quelques décennies.
La théorie astronomique des variations climatiques du passé n’a guère plus de succès. Selon elle, les variations que connaît la Terre dans sa manière de tourner sur elle-même et autour du Soleil seraient suffisantes pour expliquer les glaciations récemment reconnues. Elle est proposée pour la première fois en 1842 par un mathématicien français, Joseph Alphonse Adhémar. Mais les connaissances de l’époque sont trop lacunaires, les résultats du savant insatisfaisants : la théorie est accueillie plutôt froidement, avec même quelque virulence. Quelques années plus tard, le géologue écossais James Croll l’améliore, grâce à une meilleure connaissance des paramètres orbitaux de la Terre et de leur évolution, mais les variations cycliques de grande ampleur qu’ils imposent au système climatique sont encore trop mal appréhendées pour remporter l’adhésion.
Encore incomplète à l’aube du XXe siècle, la théorie astronomique des climats s’étoffera suffisamment moins de cinquante ans plus tard pour s’affirmer comme l’explication unique des vicissitudes climatiques d’un lointain passé. Quant à l’effet de serre, s’il n’a pu alors s’imposer comme élément d’explication, sa formulation a alors beaucoup progressé.
hacene-arezki.fr
il y a 12 heures
2019 : Le canada ce réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://ici.radio-canada.[...]que-climat-rapport-fuites
2021 : L'afrique ce réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://www.telerama.fr/d[...]%20pays%20sont%20menacées.
2022 : Le Moyen-Orient se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://www.nouvelobs.com[...]-reste-de-la-planete.html
2022 : L'antarticque se réchauffe 4x (!!!) plus vite que le reste du monde.
https://fr.euronews.com/2[...]ue-le-reste-de-la-planete
2023 : L'Europe se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
https://www.lefigaro.fr/s[...]te-de-la-planete-20230619
Du coup ça fait : 2x2x2x4x2
ça explique surement la fin du monde en 2023 d'apres les scientifique spécialisé et greta :
99% des scientifiques sont d'accord avec le GIEC disaient ils.
2021 : L'afrique ce réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
2022 : Le Moyen-Orient se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
2022 : L'antarticque se réchauffe 4x (!!!) plus vite que le reste du monde.
2023 : L'Europe se réchauffe 2x plus vite que le reste du monde.
Du coup ça fait : 2x2x2x4x2
ça explique surement la fin du monde en 2023 d'apres les scientifique spécialisé et greta :
99% des scientifiques sont d'accord avec le GIEC disaient ils.
il y a 12 heures
Le 23 juin 1988, James Hansen, que ses détracteurs ont par la suite appelé le « pape du réchauffement climatique », sonnait le tocsin en témoignant devant le Sénat américain, fort bien relayé par les médias. Quand les planètes sont bien alignées, les choses se passent comme elles doivent se passer. Une formidable publicité allait être donnée au futur Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, l’inénarrable GIEC, dont la création venait tout juste d’être décidée par les membres du G7, lors de sa réunion au Canada, du 17 au 21 juin.
Extrait du chapitre 3 de Climat, mensonges et propagande :
James Hansen sonne le tocsin
Scientifique de la NASA, James Hansen y a fait toute sa carrière de chercheur, en intégrant dès 1967 l’un de ses laboratoires, le Goddard Institute for Space Studies (GISS). Il y étudia dans un premier temps l’atmosphère de Vénus, avant de se consacrer à celle de la Terre. En 1987, il publie sa première reconstruction de la température moyenne du globe [1], couvrant la période 1880-1985. C’est aussi cette année-là qu’il est auditionné pour la première fois devant le Sénat américain. Un Comité sur l’énergie et les ressources naturelles l’écoute présenter ses recherches à titre individuel. Dans une certaine indifférence, il explique que les rejets de gaz à effet de serre, particulièrement le dioxyde de carbone, envoyés depuis des décennies dans l’atmosphère par nos industries polluantes, ne peuvent conduire qu’à un important réchauffement global.
Il ne s’agit pas, précise Hansen, d’une vague menace, incertaine et lointaine, mais d’une réalité dont on prendra pleinement la mesure dans la décennie à venir. Ses propos, malgré leur caractère quelque peu apocalyptique, n’eurent pas de suite. Même l’affirmation selon laquelle la Terre serait plus chaude dans les vingt prochaines années que jamais depuis cent mille ans n’a pas été reprise par les médias, pourtant toujours avides de déclarations tonitruantes. Il faut dire que Hansen témoigne le 9 novembre, alors que le froid s’installe sur Washington, ce qui ne crée pas les meilleures conditions pour capter l’attention de l’auditoire sur une histoire de réchauffement. Durant l’hiver, les journaux remplissent leurs colonnes consacrées au temps qu’il fait avec les tempêtes de neige. L’une d’entre elles, terrible, fit 400 morts. Un article du New York Times du 29 mars 1988 annonce cependant que les années 1980 seront les plus chaudes jamais enregistrées depuis que l’on fait des mesures, mais il reste discrètement confiné aux pages internes du quotidien.
Depuis son article de 1981, la conviction de James Hansen s’est renforcée, ainsi que celle d’un nombre croissant de physiciens de l’atmosphère et de climatologues. Les nombreuses conférences de cette première moitié de décennie le montrent clairement. Pourtant, les politiques ignorent les faits dans leur grande majorité, de même que les médias. Il faut aider le destin, lui forcer la main même. Par chance, la météo va fournir un cadre très favorable à la prochaine audience de Hansen. Durant le printemps 1988, tandis que l’Est des États-Unis enregistre une quantité de pluie habituelle voire légèrement excédentaire, les États de la Corn Belt, vaste région agricole productrice de maïs au sud des Grands Lacs, connaissent un déficit pluviométrique important faisant craindre le retour des conditions météorologiques ayant prévalu durant le Dust Bowl des années 1930, lorsque le vent emportait la terre sèche des champs à cause d’une météo exceptionnellement chaude et sèche (mais aussi de pratiques culturales inappropriées).
Une grande partie des États-Unis a très chaud et les journaux parlent abondamment de la canicule en craignant la fournaise de l’été à venir. Les conditions sont donc propices lorsque James Hansen est entendu pour la deuxième fois devant les sénateurs, le 23 juin 1988. Cette nouvelle tentative de convaincre les dirigeants de son pays, Hansen la doit à l’un d’entre eux, le sénateur Thimothy Wirth [2], qui avait assisté à sa première prestation. Rien à voir cependant avec la profonde conviction d’un homme sensible aux problématiques environnementales. Nous sommes alors en pleine campagne présidentielle américaine et Wirth participe à celle du démocrate Michael Dukakis, face à George Bush père, notamment en tâchant de rallier à leur cause de bons orateurs, sur des thèmes typiquement étrangers aux Républicains. C’est la raison pour laquelle il s’est adressé à James Hansen.
La météo de ce 23 juin est clairement un atout pour eux, mais ce n’est pas totalement un hasard. L’équipe du sénateur s’était en effet chargée de demander à l’antenne locale de la Météorologie la date à laquelle les températures étaient habituellement les plus hautes à Washington, pour tenter de faire coïncider au mieux la date du témoignage du climatologue. Et le 23 juin, particulièrement chaud cette année-là, s’avérait idéal pour parler de réchauffement anthropique. La hausse des températures s’invita jusque dans le Capitole : Tim Wirth y fit tout simplement ouvrir quelques fenêtres durant la nuit précédente, si bien que le système de climatisation, incapable de faire face à la vague de chaleur, rendit l’âme. Le lendemain, tandis qu’il faisait plus de 36 °C dans la capitale fédérale, des sénateurs suant écoutaient le chercheur leur annoncer que les températures n’allaient cesser d’augmenter à mesure que les années passeraient.
Les vagues de chaleur seront selon lui plus nombreuses (il prévoit un doublement de leur fréquence pour 2020), comme les autres phénomènes météorologiques extrêmes. Le réchauffement est déjà là et il n’a rien d’un phénomène naturel, Hansen peut l’affirmer avec un degré de confiance de 99 %. On se demande bien de quel chapeau Hansen peut bien tirer un tel chiffre, mais il est vrai que le sénateur Wirth souligne lors d’une interview qu’il était alors à la frontière de la science, sans préciser cependant de quel côté. Le graphique d’évolution de la température globale qu’il présenta aux sénateurs laissait d’ailleurs sérieusement à désirer sur le plan scientifique, car il montrait plus d’un siècle de températures moyennes annuelles auxquelles était accolée la moyenne des cinq mois de l’année en cours, ce qui est un manque de rigueur certain. Le procédé n’était en rien caché et même indiqué sur le graphique, mais l’effet visuel était bel et bien là : l’année en cours apparaît comme un pas de plus dans le réchauffement, et un pas de géant.
Reconstruction de la température moyenne globale par James Hansen, présentée au Sénat
:
Cette fois-ci, à l’opposé de l’année précédente, le retentissement médiatique est immense et dépasse largement les seuls États-Unis. Comme une confirmation, l’été sera, cette année-là, le plus chaud jamais enregistré aux États-Unis et la chaleur y tuera entre 5 000 et 10 000 personnes, tandis que la sécheresse causera près de 40 milliards de dollars de dégâts [3]. Un retentissement médiatique opportun en cette année 1988, qui est aussi celle où la politique et les États-nations s’emparent du sujet, dont les décisions se trouvent ainsi clairement justifiées aux yeux de l’opinion mondiale.
En quelques graphiques, regardons avec le recul les prévisions de James Hansen. Mais avant, un petit retour sur ce 23 juin 1988 :
Difficile de dire que tout n’était pas parfaitement comme il fallait pour faire un tel témoignage alarmiste devant les sénateurs américains. Sur ce graphique, se focalisant sur la date du 23 juin, de 1895 à 2017, est indiqué le pourcentage de stations du réseau climatologique américain ayant enregistré une température supérieure à 35 °C (95 °F). Environ la moitié du territoire américain avait connu, ce 23 juin 1988, une température au moins égale à 35 °C. Un jour particulièrement bien choisi, donc, au sein d’une tendance pourtant à la baisse.
Confrontons maintenant les prévisions de Hansen et ce qu’il en a été jusqu’à présent de l’évolution thermique de notre chère Terre :
Le fond en noir et blanc est le travail de l’époque de James Hansen. En traits pleins gras, sa reconstruction de la température moyenne globale (qui s’arrête en 1987). Les trois autres courbes sont des prévisions à l’aide d’un modèle, selon trois scénarios.
Le scénario A est celui du business as usual, qui anticipe une augmentation continue des émissions de dioxyde de carbone.
Le scénario B envisage une hausse modérée et constante de gaz à effet de serre. _ Quant au scénario C, dont la courbe ne se détache de la précédente que vers l’année 2000, il est celui d’une baisse rapide des émissions à partir de cette date.
En rouge, la température moyenne globale obtenue par Roy Spencer et John Christy (Université d’Alabama) à partir des données satellitaires, selon la méthode qu’ils ont mise au point ensemble et pour laquelle ils ont été récompensés par la NASA et l’American Meteorological Society. Comme on peut le voir, alors même que les émissions de gaz dits à effet de serre ont augmenté dans des proportions que personne n’aurait imaginé, au-delà du scénario A, la température moyenne globale est loin des envolées redoutées par les carbocentristes. D’autant plus que cette courbe est une moyenne mobile sur 13 mois et qu’elle ne permet pas de voir la baisse de ces derniers mois. Nous en sommes, en mai 2018, d’après ces données bien plus crédibles que celle du GISS auquel appartenait Hansen, à + 0,18 °C (par rapport à la moyenne 1981-2010), soit la valeur prévue par le scénario C…
La courbe rouge en détail :
Une autre manière de voir la même chose, avec une échelle permettant d’anticiper la hausse prévue à l’horizon 2100 par les plus pessimistes carbocentristes :
Non pas une évolution naturelle des températures, puisque pour ces gens le réel ne compte guère, mais un travail scientifique sérieux portant à la connaissance de tous une évolution naturelle des températures qui met en rogne les plus activistes sauveurs de planète ou au moins de climat. Et qui le font savoir…
Extrait du chapitre 3 de Climat, mensonges et propagande :
James Hansen sonne le tocsin
Scientifique de la NASA, James Hansen y a fait toute sa carrière de chercheur, en intégrant dès 1967 l’un de ses laboratoires, le Goddard Institute for Space Studies (GISS). Il y étudia dans un premier temps l’atmosphère de Vénus, avant de se consacrer à celle de la Terre. En 1987, il publie sa première reconstruction de la température moyenne du globe [1], couvrant la période 1880-1985. C’est aussi cette année-là qu’il est auditionné pour la première fois devant le Sénat américain. Un Comité sur l’énergie et les ressources naturelles l’écoute présenter ses recherches à titre individuel. Dans une certaine indifférence, il explique que les rejets de gaz à effet de serre, particulièrement le dioxyde de carbone, envoyés depuis des décennies dans l’atmosphère par nos industries polluantes, ne peuvent conduire qu’à un important réchauffement global.
Il ne s’agit pas, précise Hansen, d’une vague menace, incertaine et lointaine, mais d’une réalité dont on prendra pleinement la mesure dans la décennie à venir. Ses propos, malgré leur caractère quelque peu apocalyptique, n’eurent pas de suite. Même l’affirmation selon laquelle la Terre serait plus chaude dans les vingt prochaines années que jamais depuis cent mille ans n’a pas été reprise par les médias, pourtant toujours avides de déclarations tonitruantes. Il faut dire que Hansen témoigne le 9 novembre, alors que le froid s’installe sur Washington, ce qui ne crée pas les meilleures conditions pour capter l’attention de l’auditoire sur une histoire de réchauffement. Durant l’hiver, les journaux remplissent leurs colonnes consacrées au temps qu’il fait avec les tempêtes de neige. L’une d’entre elles, terrible, fit 400 morts. Un article du New York Times du 29 mars 1988 annonce cependant que les années 1980 seront les plus chaudes jamais enregistrées depuis que l’on fait des mesures, mais il reste discrètement confiné aux pages internes du quotidien.
Depuis son article de 1981, la conviction de James Hansen s’est renforcée, ainsi que celle d’un nombre croissant de physiciens de l’atmosphère et de climatologues. Les nombreuses conférences de cette première moitié de décennie le montrent clairement. Pourtant, les politiques ignorent les faits dans leur grande majorité, de même que les médias. Il faut aider le destin, lui forcer la main même. Par chance, la météo va fournir un cadre très favorable à la prochaine audience de Hansen. Durant le printemps 1988, tandis que l’Est des États-Unis enregistre une quantité de pluie habituelle voire légèrement excédentaire, les États de la Corn Belt, vaste région agricole productrice de maïs au sud des Grands Lacs, connaissent un déficit pluviométrique important faisant craindre le retour des conditions météorologiques ayant prévalu durant le Dust Bowl des années 1930, lorsque le vent emportait la terre sèche des champs à cause d’une météo exceptionnellement chaude et sèche (mais aussi de pratiques culturales inappropriées).
Une grande partie des États-Unis a très chaud et les journaux parlent abondamment de la canicule en craignant la fournaise de l’été à venir. Les conditions sont donc propices lorsque James Hansen est entendu pour la deuxième fois devant les sénateurs, le 23 juin 1988. Cette nouvelle tentative de convaincre les dirigeants de son pays, Hansen la doit à l’un d’entre eux, le sénateur Thimothy Wirth [2], qui avait assisté à sa première prestation. Rien à voir cependant avec la profonde conviction d’un homme sensible aux problématiques environnementales. Nous sommes alors en pleine campagne présidentielle américaine et Wirth participe à celle du démocrate Michael Dukakis, face à George Bush père, notamment en tâchant de rallier à leur cause de bons orateurs, sur des thèmes typiquement étrangers aux Républicains. C’est la raison pour laquelle il s’est adressé à James Hansen.
La météo de ce 23 juin est clairement un atout pour eux, mais ce n’est pas totalement un hasard. L’équipe du sénateur s’était en effet chargée de demander à l’antenne locale de la Météorologie la date à laquelle les températures étaient habituellement les plus hautes à Washington, pour tenter de faire coïncider au mieux la date du témoignage du climatologue. Et le 23 juin, particulièrement chaud cette année-là, s’avérait idéal pour parler de réchauffement anthropique. La hausse des températures s’invita jusque dans le Capitole : Tim Wirth y fit tout simplement ouvrir quelques fenêtres durant la nuit précédente, si bien que le système de climatisation, incapable de faire face à la vague de chaleur, rendit l’âme. Le lendemain, tandis qu’il faisait plus de 36 °C dans la capitale fédérale, des sénateurs suant écoutaient le chercheur leur annoncer que les températures n’allaient cesser d’augmenter à mesure que les années passeraient.
Les vagues de chaleur seront selon lui plus nombreuses (il prévoit un doublement de leur fréquence pour 2020), comme les autres phénomènes météorologiques extrêmes. Le réchauffement est déjà là et il n’a rien d’un phénomène naturel, Hansen peut l’affirmer avec un degré de confiance de 99 %. On se demande bien de quel chapeau Hansen peut bien tirer un tel chiffre, mais il est vrai que le sénateur Wirth souligne lors d’une interview qu’il était alors à la frontière de la science, sans préciser cependant de quel côté. Le graphique d’évolution de la température globale qu’il présenta aux sénateurs laissait d’ailleurs sérieusement à désirer sur le plan scientifique, car il montrait plus d’un siècle de températures moyennes annuelles auxquelles était accolée la moyenne des cinq mois de l’année en cours, ce qui est un manque de rigueur certain. Le procédé n’était en rien caché et même indiqué sur le graphique, mais l’effet visuel était bel et bien là : l’année en cours apparaît comme un pas de plus dans le réchauffement, et un pas de géant.
Reconstruction de la température moyenne globale par James Hansen, présentée au Sénat
:
Cette fois-ci, à l’opposé de l’année précédente, le retentissement médiatique est immense et dépasse largement les seuls États-Unis. Comme une confirmation, l’été sera, cette année-là, le plus chaud jamais enregistré aux États-Unis et la chaleur y tuera entre 5 000 et 10 000 personnes, tandis que la sécheresse causera près de 40 milliards de dollars de dégâts [3]. Un retentissement médiatique opportun en cette année 1988, qui est aussi celle où la politique et les États-nations s’emparent du sujet, dont les décisions se trouvent ainsi clairement justifiées aux yeux de l’opinion mondiale.
En quelques graphiques, regardons avec le recul les prévisions de James Hansen. Mais avant, un petit retour sur ce 23 juin 1988 :
Difficile de dire que tout n’était pas parfaitement comme il fallait pour faire un tel témoignage alarmiste devant les sénateurs américains. Sur ce graphique, se focalisant sur la date du 23 juin, de 1895 à 2017, est indiqué le pourcentage de stations du réseau climatologique américain ayant enregistré une température supérieure à 35 °C (95 °F). Environ la moitié du territoire américain avait connu, ce 23 juin 1988, une température au moins égale à 35 °C. Un jour particulièrement bien choisi, donc, au sein d’une tendance pourtant à la baisse.
Confrontons maintenant les prévisions de Hansen et ce qu’il en a été jusqu’à présent de l’évolution thermique de notre chère Terre :
Le fond en noir et blanc est le travail de l’époque de James Hansen. En traits pleins gras, sa reconstruction de la température moyenne globale (qui s’arrête en 1987). Les trois autres courbes sont des prévisions à l’aide d’un modèle, selon trois scénarios.
Le scénario A est celui du business as usual, qui anticipe une augmentation continue des émissions de dioxyde de carbone.
Le scénario B envisage une hausse modérée et constante de gaz à effet de serre. _ Quant au scénario C, dont la courbe ne se détache de la précédente que vers l’année 2000, il est celui d’une baisse rapide des émissions à partir de cette date.
En rouge, la température moyenne globale obtenue par Roy Spencer et John Christy (Université d’Alabama) à partir des données satellitaires, selon la méthode qu’ils ont mise au point ensemble et pour laquelle ils ont été récompensés par la NASA et l’American Meteorological Society. Comme on peut le voir, alors même que les émissions de gaz dits à effet de serre ont augmenté dans des proportions que personne n’aurait imaginé, au-delà du scénario A, la température moyenne globale est loin des envolées redoutées par les carbocentristes. D’autant plus que cette courbe est une moyenne mobile sur 13 mois et qu’elle ne permet pas de voir la baisse de ces derniers mois. Nous en sommes, en mai 2018, d’après ces données bien plus crédibles que celle du GISS auquel appartenait Hansen, à + 0,18 °C (par rapport à la moyenne 1981-2010), soit la valeur prévue par le scénario C…
La courbe rouge en détail :
Une autre manière de voir la même chose, avec une échelle permettant d’anticiper la hausse prévue à l’horizon 2100 par les plus pessimistes carbocentristes :
Non pas une évolution naturelle des températures, puisque pour ces gens le réel ne compte guère, mais un travail scientifique sérieux portant à la connaissance de tous une évolution naturelle des températures qui met en rogne les plus activistes sauveurs de planète ou au moins de climat. Et qui le font savoir…
il y a 12 heures