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30 Jephthé fit un voeu à l'Éternel, et dit: Si tu livres entre mes mains les fils d'Ammon,

31 quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d'Ammon, sera consacré à l'Éternel, et je l'offrirai en holocauste.

32 Jephthé marcha contre les fils d'Ammon, et l'Éternel les livra entre ses mains.
il y a 5 jours
30 Jephthé fit un voeu à l'Éternel, et dit: Si tu livres entre mes mains les fils d'Ammon,

31 quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d'Ammon, sera consacré à l'Éternel, et je l'offrirai en holocauste.

32 Jephthé marcha contre les fils d'Ammon, et l'Éternel les livra entre ses mains.
As-tu entendu parler du gnosticisme ?
:Hehehecool2:
il y a 5 jours
30 Jephthé fit un voeu à l'Éternel, et dit: Si tu livres entre mes mains les fils d'Ammon,

31 quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d'Ammon, sera consacré à l'Éternel, et je l'offrirai en holocauste.

32 Jephthé marcha contre les fils d'Ammon, et l'Éternel les livra entre ses mains.
Essaye d'encore plus sortir des phrases de leur contexte la prochaine fois, on y comprendra encore moins
:zahi:
Et le père fouras ta mère
:Pere_fouras:
il y a 5 jours
rien compris
:Melon:
il y a 5 jours
@LaPucellerie @PatrickSebasti1 Le Coran est le véritable texte sacré selon vous ou l'op aborde la vérité divine ?

:dommergue1:
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 5 jours
As-tu entendu parler du gnosticisme ?
:Hehehecool2:
Ils risqueraient d'être surpris.
:Dommergue_mensonge:
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 5 jours
Essaye d'encore plus sortir des phrases de leur contexte la prochaine fois, on y comprendra encore moins
:zahi:
Montre le contexte que je suis censé déformer qu'on rigole ?
il y a 5 jours
Montre le contexte que je suis censé déformer qu'on rigole ?
Ce qu'il y a avant le 30 et après le 32 ?
:ehehcoupedemerde:
Et le père fouras ta mère
:Pere_fouras:
il y a 5 jours
Ils risqueraient d'être surpris.
:Dommergue_mensonge:
Et d’apprendre quelque chose d’intéressant
:Hehehecool2:
il y a 5 jours
Et d’apprendre quelque chose d’intéressant
:Hehehecool2:
Oui, un cheminement limpide.
:chat_cinema:
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 5 jours
Oui, un cheminement limpide.
:chat_cinema:
Celui qui cherche la Connaissance la trouvera ainsi que l’Illumination
:Hehehecool2:
il y a 5 jours
Ce qu'il y a avant le 30 et après le 32 ?
:ehehcoupedemerde:
Oui, qu'est ce que ça change au fait que Jephte ait promis un sacrifice à Dieu si Dieu lui donnait la victoire sur ses ennemis, et que Dieu l’à exaucé ?

:Mouais_Jesus:



Tu me parles du contexte pour rien, je vais à l’essentiel direct, déjà parler de contexte sans l’expliquer ça s'appelle être malhonnête
il y a 5 jours
Celui qui cherche la Connaissance la trouvera ainsi que l’Illumination
:Hehehecool2:
Oui, de toute manière, ça reste mieux que des clowns réformés qui sont à ramer.
:chat_cinema:
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 5 jours
Oui, de toute manière, ça reste mieux que des clowns réformés qui sont à ramer.
:chat_cinema:
Tout vaut mieux passer un certain point
:Hehehecool2:
il y a 5 jours
30 Jephthé fit un voeu à l'Éternel, et dit: Si tu livres entre mes mains les fils d'Ammon,

31 quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d'Ammon, sera consacré à l'Éternel, et je l'offrirai en holocauste.

32 Jephthé marcha contre les fils d'Ammon, et l'Éternel les livra entre ses mains.
Heu, non.
:Ham:


Yiphtah pensait-il à un sacrifice humain quand il fit le vœu de présenter en holocauste le premier qui sortirait de sa maison ?

Des critiques et des exégètes condamnent Yiphtah en raison de son vœu, car ils pensent qu’il imita l’usage d’autres nations en faisant passer sa fille par le feu en holocauste humain offert à Dieu. Mais ce n’est pas le cas. Faire littéralement un sacrifice humain était une insulte à Jéhovah, une chose immonde qui violait sa loi. Il avait donné ce commandement strict à Israël : “ Tu ne devras pas apprendre à faire selon les choses détestables de ces nations. Il ne se trouvera chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu [...]. Car tout homme qui fait ces choses est chose détestable pour Jéhovah, et c’est à cause de ces choses détestables que Jéhovah ton Dieu les chasse de devant toi. ” (Dt 18:9-12). Jéhovah ne bénissait pas une telle personne ; au contraire, il la maudissait. Ceux-là mêmes que Yiphtah combattait, les Ammonites, faisaient des sacrifices humains à leur dieu Molek. — Voir 2R 17:17 ; 21:6 ; 23:10 ; Jr 7:31, 32 ; 19:5, 6.

Quand Yiphtah déclara : “ Alors voici ce qui devra arriver : le sortant qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre [...] devra alors appartenir à Jéhovah ”, il avait à la pensée une personne et non un animal, puisque les animaux bons pour les sacrifices ne se trouvaient probablement pas en liberté dans la maison des Israélites. De plus, offrir un animal n’aurait pas été une démonstration bien extraordinaire d’attachement à Dieu. Yiphtah savait que ce pourrait bien être sa fille qui sortirait à sa rencontre. Il ne faut pas oublier que dans cette circonstance l’esprit de Jéhovah était sur Yiphtah ; cela évita certainement à Yiphtah de faire un vœu inconsidéré. Dès lors, en quel sens la personne qui sortit à sa rencontre afin de le féliciter pour sa victoire ‘ appartint-elle à Jéhovah ’ et fut-elle offerte “ en holocauste ” ? — Jg 11:31.

On vouait parfois des personnes au service exclusif de Jéhovah, service lié au sanctuaire. C’était un droit que les parents pouvaient exercer. Il en alla ainsi pour Samuel qui, avant sa naissance, fut promis au service du tabernacle par un vœu de Hanna, sa mère. Elqana, le mari de Hanna, approuva ce vœu. Dès que Samuel fut sevré, Hanna l’offrit au sanctuaire. En même temps, Hanna apporta un animal en sacrifice (1S 1:11, 22-28 ; 2:11). Samson est un autre exemple d’enfant spécialement voué au service de Dieu en tant que naziréen. — Jg 13:2-5, 11-14 ; voir ce que dit Nb 30:3-5, 16 à propos de l’autorité qu’un père avait sur sa fille.

Lorsque Yiphtah amena sa fille au sanctuaire, qui se trouvait alors à Shilo, il offrit sans aucun doute en même temps un animal en holocauste. D’après la Loi, l’animal offert en holocauste devait être tué, écorché et découpé ; on lavait les intestins et les jambes ; puis le corps, avec la tête, était brûlé sur l’autel (Lv 1:3-9). Le caractère total de cette offrande représentait un vœu entier, inconditionnel, fait à Jéhovah de tout cœur, et quand il accompagnait une autre offrande (par exemple lorsqu’on présentait l’holocauste juste après le sacrifice pour le péché le jour des Propitiations), il signifiait qu’on demandait à Jéhovah d’accepter cette première offrande. — Lv 16:3, 5, 6, 11, 15, 24.

C’était réellement un sacrifice à la fois pour Yiphtah et pour sa fille, car il n’avait pas d’autre enfant (Jg 11:34). Ainsi donc, nul descendant ne perpétuerait son nom ni son héritage en Israël. La fille de Yiphtah était son unique espoir sous ce rapport. Elle pleura, non sur sa mort, mais sur sa “ virginité ”, car c’était le désir de tout Israélite, homme ou femme, d’avoir des enfants et de perpétuer le nom et l’héritage de la famille (Jg 11:37, 38). La stérilité était un malheur. Mais la fille de Yiphtah “ n’eut jamais de rapports avec un homme ”. Si cette remarque avait concerné uniquement l’époque où Yiphtah n’avait pas encore accompli son vœu, elle aurait été superflue, puisqu’il est clairement spécifié que sa fille était vierge. Qu’elle ait plutôt trait à l’accomplissement du vœu, cela ressort de la phrase qui précède : “ Il exécuta [...] à son égard son vœu qu’il avait fait. ” En réalité, le récit fait valoir que même après l’accomplissement du vœu de son père, elle demeura vierge. — Jg 11:39 ; voir aussi MN ; Os ; La Sainte Bible, par A. Perret-Gentil, Paris, 1879.

De plus, la fille de Yiphtah recevait “ d’année en année ” la visite de ses compagnes qui ‘ la louaient ’. (Jg 11:40.) Le mot hébreu tanah, utilisé ici, apparaît également en Juges 5:11, où il est rendu selon le cas par “ raconter ” (MN ; TOB), “ célébrer ” (Jé ; Os), “ proclamer ”. (Ch.) L’ouvrage A Hebrew and Chaldee Lexicon (par B. Davies, 1957, p. 693) définit ce mot ainsi : “ Répéter, raconter. ” En Juges 11:40, plusieurs versions (Jé ; Os) rendent ce terme par “ se lamenter ”, tout en précisant en note que l’hébreu signifie “ chanter ” ou “ célébrer ”. Puisque la fille de Yiphtah servait au sanctuaire, sans aucun doute comme d’autres Nethinim (“ Donnés ” voués au service du sanctuaire), elle pouvait faire beaucoup de choses. Ces personnes ramassaient du bois, puisaient de l’eau, effectuaient des travaux de réparation et sans doute quantité d’autres tâches en tant qu’assistants des prêtres et des Lévites. — Jos 9:21, 23, 27 ; Esd 7:24 ; 8:20 ; Né 3:26.


wol.jw.org https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200002413
il y a 5 jours
Tout vaut mieux passer un certain point
:Hehehecool2:
Le point de recycler le mensonge sur plus de 2 000 ans, forcément que ce point tarde, et cela se confirme dans le conflit oriental.
:chat_cinema:
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 5 jours
Heu, non.
:Ham:


Yiphtah pensait-il à un sacrifice humain quand il fit le vœu de présenter en holocauste le premier qui sortirait de sa maison ?

Des critiques et des exégètes condamnent Yiphtah en raison de son vœu, car ils pensent qu’il imita l’usage d’autres nations en faisant passer sa fille par le feu en holocauste humain offert à Dieu. Mais ce n’est pas le cas. Faire littéralement un sacrifice humain était une insulte à Jéhovah, une chose immonde qui violait sa loi. Il avait donné ce commandement strict à Israël : “ Tu ne devras pas apprendre à faire selon les choses détestables de ces nations. Il ne se trouvera chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu [...]. Car tout homme qui fait ces choses est chose détestable pour Jéhovah, et c’est à cause de ces choses détestables que Jéhovah ton Dieu les chasse de devant toi. ” (Dt 18:9-12). Jéhovah ne bénissait pas une telle personne ; au contraire, il la maudissait. Ceux-là mêmes que Yiphtah combattait, les Ammonites, faisaient des sacrifices humains à leur dieu Molek. — Voir 2R 17:17 ; 21:6 ; 23:10 ; Jr 7:31, 32 ; 19:5, 6.

Quand Yiphtah déclara : “ Alors voici ce qui devra arriver : le sortant qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre [...] devra alors appartenir à Jéhovah ”, il avait à la pensée une personne et non un animal, puisque les animaux bons pour les sacrifices ne se trouvaient probablement pas en liberté dans la maison des Israélites. De plus, offrir un animal n’aurait pas été une démonstration bien extraordinaire d’attachement à Dieu. Yiphtah savait que ce pourrait bien être sa fille qui sortirait à sa rencontre. Il ne faut pas oublier que dans cette circonstance l’esprit de Jéhovah était sur Yiphtah ; cela évita certainement à Yiphtah de faire un vœu inconsidéré. Dès lors, en quel sens la personne qui sortit à sa rencontre afin de le féliciter pour sa victoire ‘ appartint-elle à Jéhovah ’ et fut-elle offerte “ en holocauste ” ? — Jg 11:31.

On vouait parfois des personnes au service exclusif de Jéhovah, service lié au sanctuaire. C’était un droit que les parents pouvaient exercer. Il en alla ainsi pour Samuel qui, avant sa naissance, fut promis au service du tabernacle par un vœu de Hanna, sa mère. Elqana, le mari de Hanna, approuva ce vœu. Dès que Samuel fut sevré, Hanna l’offrit au sanctuaire. En même temps, Hanna apporta un animal en sacrifice (1S 1:11, 22-28 ; 2:11). Samson est un autre exemple d’enfant spécialement voué au service de Dieu en tant que naziréen. — Jg 13:2-5, 11-14 ; voir ce que dit Nb 30:3-5, 16 à propos de l’autorité qu’un père avait sur sa fille.

Lorsque Yiphtah amena sa fille au sanctuaire, qui se trouvait alors à Shilo, il offrit sans aucun doute en même temps un animal en holocauste. D’après la Loi, l’animal offert en holocauste devait être tué, écorché et découpé ; on lavait les intestins et les jambes ; puis le corps, avec la tête, était brûlé sur l’autel (Lv 1:3-9). Le caractère total de cette offrande représentait un vœu entier, inconditionnel, fait à Jéhovah de tout cœur, et quand il accompagnait une autre offrande (par exemple lorsqu’on présentait l’holocauste juste après le sacrifice pour le péché le jour des Propitiations), il signifiait qu’on demandait à Jéhovah d’accepter cette première offrande. — Lv 16:3, 5, 6, 11, 15, 24.

C’était réellement un sacrifice à la fois pour Yiphtah et pour sa fille, car il n’avait pas d’autre enfant (Jg 11:34). Ainsi donc, nul descendant ne perpétuerait son nom ni son héritage en Israël. La fille de Yiphtah était son unique espoir sous ce rapport. Elle pleura, non sur sa mort, mais sur sa “ virginité ”, car c’était le désir de tout Israélite, homme ou femme, d’avoir des enfants et de perpétuer le nom et l’héritage de la famille (Jg 11:37, 38). La stérilité était un malheur. Mais la fille de Yiphtah “ n’eut jamais de rapports avec un homme ”. Si cette remarque avait concerné uniquement l’époque où Yiphtah n’avait pas encore accompli son vœu, elle aurait été superflue, puisqu’il est clairement spécifié que sa fille était vierge. Qu’elle ait plutôt trait à l’accomplissement du vœu, cela ressort de la phrase qui précède : “ Il exécuta [...] à son égard son vœu qu’il avait fait. ” En réalité, le récit fait valoir que même après l’accomplissement du vœu de son père, elle demeura vierge. — Jg 11:39 ; voir aussi MN ; Os ; La Sainte Bible, par A. Perret-Gentil, Paris, 1879.

De plus, la fille de Yiphtah recevait “ d’année en année ” la visite de ses compagnes qui ‘ la louaient ’. (Jg 11:40.) Le mot hébreu tanah, utilisé ici, apparaît également en Juges 5:11, où il est rendu selon le cas par “ raconter ” (MN ; TOB), “ célébrer ” (Jé ; Os), “ proclamer ”. (Ch.) L’ouvrage A Hebrew and Chaldee Lexicon (par B. Davies, 1957, p. 693) définit ce mot ainsi : “ Répéter, raconter. ” En Juges 11:40, plusieurs versions (Jé ; Os) rendent ce terme par “ se lamenter ”, tout en précisant en note que l’hébreu signifie “ chanter ” ou “ célébrer ”. Puisque la fille de Yiphtah servait au sanctuaire, sans aucun doute comme d’autres Nethinim (“ Donnés ” voués au service du sanctuaire), elle pouvait faire beaucoup de choses. Ces personnes ramassaient du bois, puisaient de l’eau, effectuaient des travaux de réparation et sans doute quantité d’autres tâches en tant qu’assistants des prêtres et des Lévites. — Jos 9:21, 23, 27 ; Esd 7:24 ; 8:20 ; Né 3:26.


wol.jw.org https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200002413
Heu, non. C'était suffisant pour ton commentaire, clé.
:chat_cinema:
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 5 jours
Le point de recycler le mensonge sur plus de 2 000 ans, forcément que ce point tarde, et cela se confirme dans le conflit oriental.
:chat_cinema:
Juste 2000 ans
:Hehehecool2:
il y a 5 jours
Heu, non.
:Ham:


Yiphtah pensait-il à un sacrifice humain quand il fit le vœu de présenter en holocauste le premier qui sortirait de sa maison ?

Des critiques et des exégètes condamnent Yiphtah en raison de son vœu, car ils pensent qu’il imita l’usage d’autres nations en faisant passer sa fille par le feu en holocauste humain offert à Dieu. Mais ce n’est pas le cas. Faire littéralement un sacrifice humain était une insulte à Jéhovah, une chose immonde qui violait sa loi. Il avait donné ce commandement strict à Israël : “ Tu ne devras pas apprendre à faire selon les choses détestables de ces nations. Il ne se trouvera chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu [...]. Car tout homme qui fait ces choses est chose détestable pour Jéhovah, et c’est à cause de ces choses détestables que Jéhovah ton Dieu les chasse de devant toi. ” (Dt 18:9-12). Jéhovah ne bénissait pas une telle personne ; au contraire, il la maudissait. Ceux-là mêmes que Yiphtah combattait, les Ammonites, faisaient des sacrifices humains à leur dieu Molek. — Voir 2R 17:17 ; 21:6 ; 23:10 ; Jr 7:31, 32 ; 19:5, 6.

Quand Yiphtah déclara : “ Alors voici ce qui devra arriver : le sortant qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre [...] devra alors appartenir à Jéhovah ”, il avait à la pensée une personne et non un animal, puisque les animaux bons pour les sacrifices ne se trouvaient probablement pas en liberté dans la maison des Israélites. De plus, offrir un animal n’aurait pas été une démonstration bien extraordinaire d’attachement à Dieu. Yiphtah savait que ce pourrait bien être sa fille qui sortirait à sa rencontre. Il ne faut pas oublier que dans cette circonstance l’esprit de Jéhovah était sur Yiphtah ; cela évita certainement à Yiphtah de faire un vœu inconsidéré. Dès lors, en quel sens la personne qui sortit à sa rencontre afin de le féliciter pour sa victoire ‘ appartint-elle à Jéhovah ’ et fut-elle offerte “ en holocauste ” ? — Jg 11:31.

On vouait parfois des personnes au service exclusif de Jéhovah, service lié au sanctuaire. C’était un droit que les parents pouvaient exercer. Il en alla ainsi pour Samuel qui, avant sa naissance, fut promis au service du tabernacle par un vœu de Hanna, sa mère. Elqana, le mari de Hanna, approuva ce vœu. Dès que Samuel fut sevré, Hanna l’offrit au sanctuaire. En même temps, Hanna apporta un animal en sacrifice (1S 1:11, 22-28 ; 2:11). Samson est un autre exemple d’enfant spécialement voué au service de Dieu en tant que naziréen. — Jg 13:2-5, 11-14 ; voir ce que dit Nb 30:3-5, 16 à propos de l’autorité qu’un père avait sur sa fille.

Lorsque Yiphtah amena sa fille au sanctuaire, qui se trouvait alors à Shilo, il offrit sans aucun doute en même temps un animal en holocauste. D’après la Loi, l’animal offert en holocauste devait être tué, écorché et découpé ; on lavait les intestins et les jambes ; puis le corps, avec la tête, était brûlé sur l’autel (Lv 1:3-9). Le caractère total de cette offrande représentait un vœu entier, inconditionnel, fait à Jéhovah de tout cœur, et quand il accompagnait une autre offrande (par exemple lorsqu’on présentait l’holocauste juste après le sacrifice pour le péché le jour des Propitiations), il signifiait qu’on demandait à Jéhovah d’accepter cette première offrande. — Lv 16:3, 5, 6, 11, 15, 24.

C’était réellement un sacrifice à la fois pour Yiphtah et pour sa fille, car il n’avait pas d’autre enfant (Jg 11:34). Ainsi donc, nul descendant ne perpétuerait son nom ni son héritage en Israël. La fille de Yiphtah était son unique espoir sous ce rapport. Elle pleura, non sur sa mort, mais sur sa “ virginité ”, car c’était le désir de tout Israélite, homme ou femme, d’avoir des enfants et de perpétuer le nom et l’héritage de la famille (Jg 11:37, 38). La stérilité était un malheur. Mais la fille de Yiphtah “ n’eut jamais de rapports avec un homme ”. Si cette remarque avait concerné uniquement l’époque où Yiphtah n’avait pas encore accompli son vœu, elle aurait été superflue, puisqu’il est clairement spécifié que sa fille était vierge. Qu’elle ait plutôt trait à l’accomplissement du vœu, cela ressort de la phrase qui précède : “ Il exécuta [...] à son égard son vœu qu’il avait fait. ” En réalité, le récit fait valoir que même après l’accomplissement du vœu de son père, elle demeura vierge. — Jg 11:39 ; voir aussi MN ; Os ; La Sainte Bible, par A. Perret-Gentil, Paris, 1879.

De plus, la fille de Yiphtah recevait “ d’année en année ” la visite de ses compagnes qui ‘ la louaient ’. (Jg 11:40.) Le mot hébreu tanah, utilisé ici, apparaît également en Juges 5:11, où il est rendu selon le cas par “ raconter ” (MN ; TOB), “ célébrer ” (Jé ; Os), “ proclamer ”. (Ch.) L’ouvrage A Hebrew and Chaldee Lexicon (par B. Davies, 1957, p. 693) définit ce mot ainsi : “ Répéter, raconter. ” En Juges 11:40, plusieurs versions (Jé ; Os) rendent ce terme par “ se lamenter ”, tout en précisant en note que l’hébreu signifie “ chanter ” ou “ célébrer ”. Puisque la fille de Yiphtah servait au sanctuaire, sans aucun doute comme d’autres Nethinim (“ Donnés ” voués au service du sanctuaire), elle pouvait faire beaucoup de choses. Ces personnes ramassaient du bois, puisaient de l’eau, effectuaient des travaux de réparation et sans doute quantité d’autres tâches en tant qu’assistants des prêtres et des Lévites. — Jos 9:21, 23, 27 ; Esd 7:24 ; 8:20 ; Né 3:26.


wol.jw.org https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200002413
Oui, il pensait à un sacrifice humain, une personne qui passe par des portes d’entrée, ça pouvait être que des hommes
il y a 5 jours
Juste 2000 ans
:Hehehecool2:
Ron Chaya disait plus de 2 000 ans, forcément, on sait qu'il y a eu la petite période hasmonéenne, mais toujours en dépendance de puissances aux alentours, puis l'exil.
:chat_cinema:
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 5 jours