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walterJR
walterJR
1 mois
mais c'est en train de se passer en ce moment meme , moi meme j'en paie les frais
:chat_zoom_yeuxfermes:
On verra ce qu'il en sera.

Mais de toute manière des plateformes en "crypto coins" apparaitrons au pire.
Sinon ce seront des plateformes streamings comme les sites de torrent en full illégal.
:bourdon1:
il y a un mois
DeLattre
DeLattre
1 mois
C'est quand même grâce à lui que l'essence est pas trop cher par chez nous, perso je dis vite Poutine
:Risitas_wtf:
Tu te fais avoir par la stratégie de dépendance énergétique...

C'est la logique du dealer qui te vend de la came pas chère à laquelle tu es dépendant en échange d'empiéter de plus en plus sur ta maison...
Un piège mortel !
:Bardellax:
il y a un mois
Étrangement, il n'y aura pas article sur le site CNews.*
:selectionchampi:
il y a un mois
Étrangement, il n'y aura pas article sur le site CNews.*
:selectionchampi:
D'ailleurs, j'ai trouvé un article fort intéressant sur le fait que la Russie interdisait chaque année des mouvements nationalistes blancs.

Je partagerai ça ici à l'occasion.
:Risitasse:
il y a un mois
On verra ce qu'il en sera.

Mais de toute manière des plateformes en "crypto coins" apparaitrons au pire.
Sinon ce seront des plateformes streamings comme les sites de torrent en full illégal.
:bourdon1:
non khey les monaies sont regulé par les etats et ca ne va clairement pas dans ce sens, en realité quand je dit visa et mastercard ce ne sont pas les principal interessé ce sont les etats qui font pression sur ces institutions pour qu'ils imposent ces regles

c'est un truc bien crade pour organiser un contrôle total

les crypto sont de plus en plus regulé de sorte qu'en 2027 l'Europe va officiellement interdire toute détention de cryptomonnaie qui soit anonyme
il y a un mois
Russie sous contrôle total : Poutine verrouille internet, la toile mondiale à genoux sur le territoire Russe

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L’annonce glaciale d’une aube sans liberté Un décret, une signature, et tout vacille. Vladimir Poutine a tranché : désormais, le contrôle d’internet en Russie passe à la vitesse supérieure. Surveillance généralisée, censure étendue, traque algorithmique des dissidents – la moindre parcelle de la société numérique s’effondre. L’opinion bascule dans un silence épais, la peur infiltre chaque conversation, la Russie modernise son Goulag numérique avec la froideur d’une technologie dernière génération. Depuis Moscou jusqu’à Vladivostok, la nouvelle se répand, s’immisce dans les veines des serveurs, des téléphones, des rêves piégés. Les internautes respirent à peine, guettant, à chaque rafraîchissement d’écran, l’éventualité de la disparition d’un site, la mort d’une voix libre. Des mots qui craquent, des vies qui se tendent Il n’aura fallu que quelques lignes dans le “Rossiskaya Gazeta” pour changer la règle du jeu : “Afin d’assurer la sécurité nationale, toute information jugée extrémiste, mensongère, ou portant atteinte à la stabilité institutionnelle, peut être supprimée sans délai”. Traduction : l’État se dote d’un droit de vie et de mort sur la moindre expression. Les plateformes occidentales s’alignent ou quittent le pays, les blogs tombent, les VPN, traqués, deviennent derniers bastions d’une République des ombres. Les entreprises digitales étrangères, tétanisées, s’enfoncent dans la géopolitique du compromis ou du retrait. C’est moins la censure d’hier que la surveillance froide, constante, invisible, qui bouleverse le quotidien. Éruption de colère, résignation ou peur muette ? Ce matin-là, les forums clandestins ruissellent de colère et de sarcasme. “Bienvenue en 1984.ru !” lance un programmeur anonyme. Mais très vite, le ton se fige. Les arrestations expéditives des anciens militants Navalny le rappellent : il suffit d’un mot-clé, d’un gif malvenu, pour se retrouver sous le feu des mouchards numériques. Les familles effacent des chats entiers, brûlent des souvenirs digitaux. C’est la Russie laveuse d’écran, qui préfère l’oubli à la prison, la servilité à la délation. Plus que jamais, le doigt tremble sur le clavier, et l’espoir d’un contournement technologiquement ingénieux s’étiole devant la toute-puissance des organismes de contrôle.


Poutine façonne le “runet” : anatomie d’une loi implacable

Un arsenal technologique au service de la répression La nouvelle loi, promulguée en fanfare par le président, érige la Russie en forteresse numérique. Désormais, chaque fournisseur d’accès doit installer à ses frais des boîtiers “d’inspection profonde des paquets” : traducteurs du moindre octet en suspects potentiels, gardiens de la pureté idéologique. Tout, des emails aux messages instantanés, des vidéos TikTok aux commentaires sous les posts, peut être analysé, coupé, bloqué. Si le FSB l’ordonne, la connexion saute. Si Roskomnadzor s’irrite, le site disparaît. Les serveurs sont localisés obligatoirement sur le territoire – toute tentative de transit via un cloud étranger est assimilée à une trahison soft. Cloisonnement, isolement, souveraineté numérique proclamée La doctrine Poutine 2025 : “souveraineté informationnelle”. La Russie érige son propre DNS, construit ses alternatives à Google, Facebook, WhatsApp, débranche au besoin le “runet” du web mondial, comme on coupe l’électricité dans une zone d’opération spéciale. En cas de “menace”, l’intégralité des communications peut être déroutée par des filtres d’État. Pour le Kremlin, c’est la condition de la survie face à la “guerre hybride occidentale”, la parade ultime contre la “déstabilisation colorée à distance”. Pour les ONG, c’est l’enfermement méthodique, la trahison de l’esprit même d’internet. Répression préventive : le rôle clé du FSB L’application est brutale : raids matinaux chez les développeurs “suspects”, fermetures éclairs de médias indépendants, contrôle des plateformes de financement participatif, obligation pour chaque blogueur suivi par plus de 3 000 personnes de s’enregistrer auprès du régulateur. Un tweet critique ? Interdiction bancaire. Une collecte pour une victime de la répression ? Accusation d’extrémisme. Les juges condamnent, les policiers exécutent, la peur percole dans la société numérique, ruine les solidarités, disperse les collectifs. L’intimité elle-même n’est plus qu’un souvenir fugitif.

Chronique d’une traque : médias, opposants, lanceurs d’alerte broyés

La chasse aux mots, la mort du journalisme libre En vertu de la nouvelle législation, tout média “fomentant de la haine” envers les autorités est passible de suspension immédiate. La répression ne s’arrête pas à la fermeture d’un titre. Journalistes traqués, rédactions exilées, hébergeurs intimidés : la censure se fait proactive, anticipant, effaçant les contenus “avant même qu’ils ne mettent en danger la stabilité du pays”. La désinformation officielle devient norme – on promeut le succès militaire, on tait les pertes, on glorifie le sacrifice, on enfouit les contestations dans la faille du code RBK. Violence algorithmique, bannissement social Les plateformes sociales (VK, Telegram, Rutube) sont mises au pas : listes noires, shadow bans, retraits automatiques de comptes. Les influenceurs sont “éduqués”, sommés de relayer les communiqués du ministère – ou bien chassés. Pour ceux qui persistent, c’est la “mort civile” : fichage, interdiction de travailler, liquidation patrimoniale, parfois même la disparition pure et simple. Le web russe devient terrain miné, où la prudence s’apprend dans l’effacement plus que dans la résistance. Insécurité numérique, soupçon généralisé Chaque citoyen russe apprend la double vie : une pour l’État, une pour le cercle très restreint d’amis sûrs. Le télétravail, la scolarité en ligne, les forums de passionnés  – tout s’incline devant le regard du gardien numérique. Même la messagerie cryptée n’est plus garantie : des backdoors sont perçues, parfois même revendiquées par les autorités pour “prévenir le terrorisme”. L’isolement mental s’ajoute à la solitude politique, le silence pèse plus fort que l’appel à la dissidence.

Contournement ou capitulation : ingénierie, hacking, VPN sur la sellette

Nouvelle ruée vers les VPN – la résistance dans la technique Face à la chape de plomb, la première réaction a été l’explosion des installations de VPN, Tor, proxies exotiques ou serveurs privés. Des milliers de tutoriels circulent, la désobéissance numérique devient l’art populaire. Certains geeks russes créent des outils sur mesure, déploient des réseaux clandestins pour “gruger” Roskomnadzor. Les serveurs de contournement explosent au Kazakhstan, en Géorgie, en Estonie, en quête de relais poreux. Le bras de fer technologique s’intensifie. Vague de répression sur les outils libres Mais l’État s’adapte. Il interdit les VPN non agréés, bloque les sites publics de téléchargement, trace les transactions liées aux abonnements obscurs. Qui contourne est fiché, parfois arrêté. Les développeurs open-source, soudain suspects d’activisme, disparaissent dans la clandestinité ou l’exil. Les familles encaissent, le quotidien se fragmente à mesure que les liens faciles deviennent impossibles. Ce qui hier était “bidouillage” devient, aujourd’hui, acte de résistance à haut risque. Crypto, dark web, la fin de l’anonymat illusoire Les plus aguerris se réfugient sur les réseaux parallèles : forums du dark web, cryptomonnaies, serveurs cachés. Mais la répression est sans limite : chantages, infiltrations, fuites organisées, pièges numériques. Le moindre paiement en crypto attire désormais l’œil de l’État. On ne surfe plus “incognito” ; on glisse en funambule au-dessus du gouffre de la répression.

Impact social, quotidien étouffé, réinventer la peur

L’école à la botte du ministère, surveillance chez les jeunes La réforme numérique s’invite jusque dans la cour de l’école : tablettes contrôlées, plateformes éducatives “nettoyées” de toute opinion divergent, devoirs surveillés, interaction étouffée. Les jeunes Russes découvrent non seulement la précarité de la connexion, mais aussi la fragilité de la pensée critique. Dès la maternelle, la prudence devient réflexe collectif – la gêne, l’autocensure, l’humiliation du doute. Le piège se referme sur des générations entières promises à l’obéissance connectée. Famille fracturée, génération égarée La fracture numérique traverse aussi les familles. Les grands-parents, attachés à la télévision d’État, voient d’un bon œil le retour à l’ordre ; les enfants, privés de leurs réseaux, sombrent dans la torpeur, le fatalisme, l’addiction au faux semblant. Les disputes sur le “vrai”, le “faux”, la peur de la dénonciation intérieure, creusent le fossé générationnel. Le repli sur soi, l’effondrement de la confiance tissent le quotidien. Santé mentale, isolement, repli sur la propagande d’État Les psys tirent la sonnette d’alarme : burn-out, anxiété, paranoïa généralisée. L’enfermement numérique aggrave l’enfermement physique – les vagues de répression des manifestations laissent des traces indélébiles. La dépendance à la propagande d’État agit comme sédatif : un shoot d’oubli, un consensus acheté à la peur. Le dialogue se brise, la société russe glisse doucement dans la résignation.

PS: Je dois finir l'article en screen, car plus assez de caractère :

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La dystopie orwellienne est en marche, même si en Occident il y a une forme de modération, rien n'est de ce niveau.
Critiquer Macron ne mène pas à se faire soulever à 6h de mat alors qu'en Russie la question va se poser...
:Risitasse:
Il y a une chose a savoir sur l'internet russe c'est que le gouvernement l'a laissé a l'abandon pendant des années ce qui faut que ce sont les personnes eux même qui ce sont reliés au réseaux en tsumtsum dans certains villages.

L'internet a le chinoise a des failles celui des russe en aura bien plus.

Fuck j'ai l'impression d'être vraiment en liberté au Japon comparé au reste du monde
il y a un mois
D'ailleurs, j'ai trouvé un article fort intéressant sur le fait que la Russie interdisait chaque année des mouvements nationalistes blancs.

Je partagerai ça ici à l'occasion.
:Risitasse:
Oui déjà vu aussi
:selectionchampi:

Je suis pas du tout d'accord avec la ligne de Gandalf sur la Russie
:selectionchampi:
il y a un mois
On s'en bas les couilles.
Dans un même temps on prends le tarif et on se fait victimiser par des pédales sidaiques pedo sataniste et on ne s'en indigne pas.
:cestsushi:
il y a un mois
La mécanique n'est pas de forcer Visa ou Mastercard en coulisses. Elle est plus simple : la loi s'appliquera à tous les acteurs financiers, y compris les fournisseurs de services sur crypto-actifs. Ces entreprises n'auront pas le choix, elles devront se conformer à la loi pour opérer légalement en Europe. Le contrôle étatique ne se cache pas, il s'exerce par la réglementation.

La date de 2027 est en effet le point de convergence. Le nouveau règlement européen sur la lutte contre le blanchiment d'argent (AMLR) entrera pleinement en application le 10 juillet 2027. C'est un fait. À partir de cette date, plusieurs mesures concrètes créeront un nouvel écosystème de surveillance.

Premièrement, les portefeuilles de cryptomonnaies anonymes seront interdits. Les plateformes d'échange n'auront plus le droit de fournir ou d'interagir avec des comptes anonymes. Les cryptomonnaies axées sur la confidentialité, comme Monero ou Zcash, seront de facto inutilisables sur les services réglementés.

Deuxièmement, la surveillance sera centralisée. La nouvelle autorité européenne, l'AMLA, commencera ses activités en 2025 à Francfort et supervisera directement les plus grandes entités financières et crypto, assurant une application uniforme des règles dans toute l'Union.

Troisièmement, le seuil de déclenchement des contrôles d'identité sera bas. Toute transaction crypto via un prestataire de services sera soumise à des règles de vérification d'identité, mettant fin aux opérations sous le radar. En parallèle, pour limiter les échappatoires, les paiements en espèces seront plafonnés à 10 000 euros dans toute l'UE.

L'idée de plateformes pirates se heurte donc à une réalité technique et légale. Pour alimenter ces plateformes, il faudra des cryptomonnaies. Mais si l'achat de ces cryptos est tracé dès le départ et que les portefeuilles anonymes sont bannis des rampes d'accès, le problème devient presque insoluble. Il sera extrêmement difficile de financer des activités anonymes depuis le système financier traditionnel.

Quant à la surveillance du réseau, le concept d'un "Great Firewall" est une extrapolation. La réalité est que les autorités de renseignement financier auront accès à des bases de données de transactions beaucoup plus complètes. La traçabilité sera la norme. Chaque flux financier entrant ou sortant du système réglementé sera lié à une identité vérifiée.

Le résultat est bien celui d'une surveillance financière quasi totale. Ce n'est pas une dérive involontaire, mais l'objectif même de cette législation. Le but est de donner aux États une visibilité complète sur les flux financiers pour lutter contre la criminalité, mais la conséquence inévitable est la fin de la confidentialité financière pour tous.

2027 marque donc bien la fin d'une ère. L'anonymat financier, tel qu'il a pu exister avec l'argent liquide ou les débuts des cryptomonnaies, sera légalement et techniquement caduc au sein de l'Union européenne. Chaque euro numérique dépensé pourra être tracé jusqu'à son origine. La fenêtre pour opérer financièrement en dehors du regard de l'État est en train de se fermer, et ce, de manière tout à fait officielle.
il y a un mois
Tant mieux, si vous mettez un vpn c'est que vous avez quelque chose à vous reprocher bande de criminel
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il y a un mois
Russie sous contrôle total : Poutine verrouille internet, la toile mondiale à genoux sur le territoire Russe

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L’annonce glaciale d’une aube sans liberté Un décret, une signature, et tout vacille. Vladimir Poutine a tranché : désormais, le contrôle d’internet en Russie passe à la vitesse supérieure. Surveillance généralisée, censure étendue, traque algorithmique des dissidents – la moindre parcelle de la société numérique s’effondre. L’opinion bascule dans un silence épais, la peur infiltre chaque conversation, la Russie modernise son Goulag numérique avec la froideur d’une technologie dernière génération. Depuis Moscou jusqu’à Vladivostok, la nouvelle se répand, s’immisce dans les veines des serveurs, des téléphones, des rêves piégés. Les internautes respirent à peine, guettant, à chaque rafraîchissement d’écran, l’éventualité de la disparition d’un site, la mort d’une voix libre. Des mots qui craquent, des vies qui se tendent Il n’aura fallu que quelques lignes dans le “Rossiskaya Gazeta” pour changer la règle du jeu : “Afin d’assurer la sécurité nationale, toute information jugée extrémiste, mensongère, ou portant atteinte à la stabilité institutionnelle, peut être supprimée sans délai”. Traduction : l’État se dote d’un droit de vie et de mort sur la moindre expression. Les plateformes occidentales s’alignent ou quittent le pays, les blogs tombent, les VPN, traqués, deviennent derniers bastions d’une République des ombres. Les entreprises digitales étrangères, tétanisées, s’enfoncent dans la géopolitique du compromis ou du retrait. C’est moins la censure d’hier que la surveillance froide, constante, invisible, qui bouleverse le quotidien. Éruption de colère, résignation ou peur muette ? Ce matin-là, les forums clandestins ruissellent de colère et de sarcasme. “Bienvenue en 1984.ru !” lance un programmeur anonyme. Mais très vite, le ton se fige. Les arrestations expéditives des anciens militants Navalny le rappellent : il suffit d’un mot-clé, d’un gif malvenu, pour se retrouver sous le feu des mouchards numériques. Les familles effacent des chats entiers, brûlent des souvenirs digitaux. C’est la Russie laveuse d’écran, qui préfère l’oubli à la prison, la servilité à la délation. Plus que jamais, le doigt tremble sur le clavier, et l’espoir d’un contournement technologiquement ingénieux s’étiole devant la toute-puissance des organismes de contrôle.


Poutine façonne le “runet” : anatomie d’une loi implacable

Un arsenal technologique au service de la répression La nouvelle loi, promulguée en fanfare par le président, érige la Russie en forteresse numérique. Désormais, chaque fournisseur d’accès doit installer à ses frais des boîtiers “d’inspection profonde des paquets” : traducteurs du moindre octet en suspects potentiels, gardiens de la pureté idéologique. Tout, des emails aux messages instantanés, des vidéos TikTok aux commentaires sous les posts, peut être analysé, coupé, bloqué. Si le FSB l’ordonne, la connexion saute. Si Roskomnadzor s’irrite, le site disparaît. Les serveurs sont localisés obligatoirement sur le territoire – toute tentative de transit via un cloud étranger est assimilée à une trahison soft. Cloisonnement, isolement, souveraineté numérique proclamée La doctrine Poutine 2025 : “souveraineté informationnelle”. La Russie érige son propre DNS, construit ses alternatives à Google, Facebook, WhatsApp, débranche au besoin le “runet” du web mondial, comme on coupe l’électricité dans une zone d’opération spéciale. En cas de “menace”, l’intégralité des communications peut être déroutée par des filtres d’État. Pour le Kremlin, c’est la condition de la survie face à la “guerre hybride occidentale”, la parade ultime contre la “déstabilisation colorée à distance”. Pour les ONG, c’est l’enfermement méthodique, la trahison de l’esprit même d’internet. Répression préventive : le rôle clé du FSB L’application est brutale : raids matinaux chez les développeurs “suspects”, fermetures éclairs de médias indépendants, contrôle des plateformes de financement participatif, obligation pour chaque blogueur suivi par plus de 3 000 personnes de s’enregistrer auprès du régulateur. Un tweet critique ? Interdiction bancaire. Une collecte pour une victime de la répression ? Accusation d’extrémisme. Les juges condamnent, les policiers exécutent, la peur percole dans la société numérique, ruine les solidarités, disperse les collectifs. L’intimité elle-même n’est plus qu’un souvenir fugitif.

Chronique d’une traque : médias, opposants, lanceurs d’alerte broyés

La chasse aux mots, la mort du journalisme libre En vertu de la nouvelle législation, tout média “fomentant de la haine” envers les autorités est passible de suspension immédiate. La répression ne s’arrête pas à la fermeture d’un titre. Journalistes traqués, rédactions exilées, hébergeurs intimidés : la censure se fait proactive, anticipant, effaçant les contenus “avant même qu’ils ne mettent en danger la stabilité du pays”. La désinformation officielle devient norme – on promeut le succès militaire, on tait les pertes, on glorifie le sacrifice, on enfouit les contestations dans la faille du code RBK. Violence algorithmique, bannissement social Les plateformes sociales (VK, Telegram, Rutube) sont mises au pas : listes noires, shadow bans, retraits automatiques de comptes. Les influenceurs sont “éduqués”, sommés de relayer les communiqués du ministère – ou bien chassés. Pour ceux qui persistent, c’est la “mort civile” : fichage, interdiction de travailler, liquidation patrimoniale, parfois même la disparition pure et simple. Le web russe devient terrain miné, où la prudence s’apprend dans l’effacement plus que dans la résistance. Insécurité numérique, soupçon généralisé Chaque citoyen russe apprend la double vie : une pour l’État, une pour le cercle très restreint d’amis sûrs. Le télétravail, la scolarité en ligne, les forums de passionnés  – tout s’incline devant le regard du gardien numérique. Même la messagerie cryptée n’est plus garantie : des backdoors sont perçues, parfois même revendiquées par les autorités pour “prévenir le terrorisme”. L’isolement mental s’ajoute à la solitude politique, le silence pèse plus fort que l’appel à la dissidence.

Contournement ou capitulation : ingénierie, hacking, VPN sur la sellette

Nouvelle ruée vers les VPN – la résistance dans la technique Face à la chape de plomb, la première réaction a été l’explosion des installations de VPN, Tor, proxies exotiques ou serveurs privés. Des milliers de tutoriels circulent, la désobéissance numérique devient l’art populaire. Certains geeks russes créent des outils sur mesure, déploient des réseaux clandestins pour “gruger” Roskomnadzor. Les serveurs de contournement explosent au Kazakhstan, en Géorgie, en Estonie, en quête de relais poreux. Le bras de fer technologique s’intensifie. Vague de répression sur les outils libres Mais l’État s’adapte. Il interdit les VPN non agréés, bloque les sites publics de téléchargement, trace les transactions liées aux abonnements obscurs. Qui contourne est fiché, parfois arrêté. Les développeurs open-source, soudain suspects d’activisme, disparaissent dans la clandestinité ou l’exil. Les familles encaissent, le quotidien se fragmente à mesure que les liens faciles deviennent impossibles. Ce qui hier était “bidouillage” devient, aujourd’hui, acte de résistance à haut risque. Crypto, dark web, la fin de l’anonymat illusoire Les plus aguerris se réfugient sur les réseaux parallèles : forums du dark web, cryptomonnaies, serveurs cachés. Mais la répression est sans limite : chantages, infiltrations, fuites organisées, pièges numériques. Le moindre paiement en crypto attire désormais l’œil de l’État. On ne surfe plus “incognito” ; on glisse en funambule au-dessus du gouffre de la répression.

Impact social, quotidien étouffé, réinventer la peur

L’école à la botte du ministère, surveillance chez les jeunes La réforme numérique s’invite jusque dans la cour de l’école : tablettes contrôlées, plateformes éducatives “nettoyées” de toute opinion divergent, devoirs surveillés, interaction étouffée. Les jeunes Russes découvrent non seulement la précarité de la connexion, mais aussi la fragilité de la pensée critique. Dès la maternelle, la prudence devient réflexe collectif – la gêne, l’autocensure, l’humiliation du doute. Le piège se referme sur des générations entières promises à l’obéissance connectée. Famille fracturée, génération égarée La fracture numérique traverse aussi les familles. Les grands-parents, attachés à la télévision d’État, voient d’un bon œil le retour à l’ordre ; les enfants, privés de leurs réseaux, sombrent dans la torpeur, le fatalisme, l’addiction au faux semblant. Les disputes sur le “vrai”, le “faux”, la peur de la dénonciation intérieure, creusent le fossé générationnel. Le repli sur soi, l’effondrement de la confiance tissent le quotidien. Santé mentale, isolement, repli sur la propagande d’État Les psys tirent la sonnette d’alarme : burn-out, anxiété, paranoïa généralisée. L’enfermement numérique aggrave l’enfermement physique – les vagues de répression des manifestations laissent des traces indélébiles. La dépendance à la propagande d’État agit comme sédatif : un shoot d’oubli, un consensus acheté à la peur. Le dialogue se brise, la société russe glisse doucement dans la résignation.

PS: Je dois finir l'article en screen, car plus assez de caractère :

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La dystopie orwellienne est en marche, même si en Occident il y a une forme de modération, rien n'est de ce niveau.
Critiquer Macron ne mène pas à se faire soulever à 6h de mat alors qu'en Russie la question va se poser...
:Risitasse:
Les Russes n'auraient pas pu suivre Prigojine
:itsBeautiful:
Il ne restera de nous que ce que le vent emportera
il y a un mois
Tant mieux, si vous mettez un vpn c'est que vous avez quelque chose à vous reprocher bande de criminel
Si no troll :
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il y a un mois
Pas lu évidemment, faut pas abuser. Des trucs aussi longs c’est next. Bref, je dirais juste que la grande différence entre la Russie et la France est que la Russie est une dictature forte, qui a les moyens de ses ambitions, et que la France heureusement est une dictature molle, qui n’a pas les moyens de ses ambitions. Tout l’enjeu se situe là en vrai. Personne ne défend la liberté, en gros c’est juste choisit ta dictature idéologique, et il y en a des plus forte que d’autre évidemment. Finalement en un sens nous avons de la chance de vivre dans un pays qui a perdu toute sa puissance.
:sueur:
Essentialiste et 0 dose les shills. Mon serv Discord : https://discord.gg/2ceWppkcN6
il y a un mois
La toile se referme : de Patreon à Spotify, la surveillance financière s'installe dans votre quotidien
:cartman_slurp:


Ce qui semblait être des incidents isolés sur des plateformes de niche est en train de devenir la norme. Des créateurs de contenu sur Patreon ou Civitai qui perdent leurs revenus, des catalogues de jeux sur Steam et Itch.io purgés du jour au lendemain, et maintenant, Spotify qui demande une pièce d'identité pour écouter de la musique. Ces événements ne sont pas des coïncidences. Ils sont les symptômes visibles d'une restructuration profonde de l'internet, où la liberté et l'anonymat sont méthodiquement remplacés par un contrôle et une traçabilité totale, orchestrés à la fois par des acteurs privés et des régulateurs étatiques.

Le nœud coulant des paiements : Visa et Mastercard en juges de paix

Le point central de ce contrôle est l'infrastructure de paiement. Des plateformes comme Patreon, Steam, Itch.io ou encore Civitai, dédiée à l'IA générative, ont toutes un point commun : elles dépendent de Visa et Mastercard pour fonctionner. Ces dernières années, sous la pression de groupes activistes et pour limiter leur propre "risque de marque", ces géants du paiement ont durci leurs règles, en particulier concernant les contenus pour adultes.

Le résultat est une censure par proxy. Au lieu d'interdire directement, les processeurs de paiement menacent de couper leurs services, forçant les plateformes à faire le ménage elles-mêmes. C'est ainsi que des milliers de jeux, y compris des contenus non pornographiques mais simplement tagués "LGBT", ont été supprimés de Steam et Itch.io, plongeant des créateurs indépendants dans la précarité. La plateforme Civitai a vu ses paiements par carte coupés, la forçant à chercher en urgence des alternatives comme les cryptomonnaies. Patreon exige désormais une vérification d'âge stricte pour tout créateur publiant du contenu pour adultes, se conformant ainsi aux exigences de ses partenaires financiers.

Pourquoi Spotify demande votre carte d'identité : le double visage de la régulation

L'arrivée de la vérification d'identité sur Spotify peut surprendre, mais elle s'inscrit parfaitement dans cette nouvelle logique de contrôle. Deux raisons principales, d'apparence distincte, expliquent ce changement. La première est commerciale : lutter contre le partage abusif des comptes famille. La seconde, plus fondamentale, est la mise en conformité avec la nouvelle législation européenne, le Digital Services Act (DSA).

Entré pleinement en vigueur en février 2024, le DSA impose aux plateformes de protéger les mineurs des contenus qui leur sont inappropriés. Pour accéder à des contenus jugés "pour adultes", comme certains clips vidéo ou podcasts, Spotify est désormais tenu de mettre en place une vérification d'âge fiable. La méthode la plus simple et la plus sûre ? Demander une photo de votre carte d'identité, de votre passeport ou de votre permis de conduire. Ce qui est présenté comme une mesure de protection devient de facto une collecte massive de données d'identité, normalisant l'idée que pour accéder à du contenu culturel, il faut prouver qui l'on est.

La convergence du contrôle : le DSA et l'AMLR, les deux mâchoires de l'étau

Le contrôle ne s'arrête pas au contenu. Il s'étend à l'argent lui-même. Le DSA, qui impose la vérification d'identité pour l'accès, est le pendant du paquet législatif sur la lutte contre le blanchiment d'argent (AMLR), qui impose la vérification d'identité pour les transactions. Ce nouvel arsenal réglementaire européen, qui sera pleinement applicable le 10 juillet 2027, est conçu pour éradiquer l'anonymat financier. Il rendra les portefeuilles de cryptomonnaies anonymes illégaux et imposera une identification stricte pour la quasi-totalité des transactions.

La stratégie globale apparaît alors clairement. Le DSA contrôle ce que vous pouvez voir en exigeant une preuve de votre âge et donc de votre identité. L'AMLR contrôlera ce que vous pouvez payer en liant chaque transaction à cette même identité. Ces deux initiatives, bien que distinctes, convergent vers un même objectif : un écosystème numérique où chaque action, qu'il s'agisse de consommer un contenu ou de dépenser un euro, est tracée, vérifiée et attribuée à une personne physique.

La purge des contenus "à risque" par Visa et Mastercard n'est qu'un avant-goût de ce monde réglementé. Ces entreprises anticipent et appliquent les futures règles avant même qu'elles ne soient pleinement en vigueur, pour éviter les sanctions. Le résultat est une privatisation de la censure et une normalisation de la surveillance, où les libertés individuelles sont sacrifiées sur l'autel de la conformité et de la gestion des risques. La question n'est plus de savoir si le contrôle total arrive, mais de constater qu'il est déjà en train de s'installer dans notre quotidien, une application à la fois.
il y a un mois
DeLattre
DeLattre
1 mois
Le ton de l'article
:rure:
C'est du Scipio faut le prendre comme de l'humour
il y a un mois
walterJR
walterJR
1 mois
La mécanique n'est pas de forcer Visa ou Mastercard en coulisses. Elle est plus simple : la loi s'appliquera à tous les acteurs financiers, y compris les fournisseurs de services sur crypto-actifs. Ces entreprises n'auront pas le choix, elles devront se conformer à la loi pour opérer légalement en Europe. Le contrôle étatique ne se cache pas, il s'exerce par la réglementation.

La date de 2027 est en effet le point de convergence. Le nouveau règlement européen sur la lutte contre le blanchiment d'argent (AMLR) entrera pleinement en application le 10 juillet 2027. C'est un fait. À partir de cette date, plusieurs mesures concrètes créeront un nouvel écosystème de surveillance.

Premièrement, les portefeuilles de cryptomonnaies anonymes seront interdits. Les plateformes d'échange n'auront plus le droit de fournir ou d'interagir avec des comptes anonymes. Les cryptomonnaies axées sur la confidentialité, comme Monero ou Zcash, seront de facto inutilisables sur les services réglementés.

Deuxièmement, la surveillance sera centralisée. La nouvelle autorité européenne, l'AMLA, commencera ses activités en 2025 à Francfort et supervisera directement les plus grandes entités financières et crypto, assurant une application uniforme des règles dans toute l'Union.

Troisièmement, le seuil de déclenchement des contrôles d'identité sera bas. Toute transaction crypto via un prestataire de services sera soumise à des règles de vérification d'identité, mettant fin aux opérations sous le radar. En parallèle, pour limiter les échappatoires, les paiements en espèces seront plafonnés à 10 000 euros dans toute l'UE.

L'idée de plateformes pirates se heurte donc à une réalité technique et légale. Pour alimenter ces plateformes, il faudra des cryptomonnaies. Mais si l'achat de ces cryptos est tracé dès le départ et que les portefeuilles anonymes sont bannis des rampes d'accès, le problème devient presque insoluble. Il sera extrêmement difficile de financer des activités anonymes depuis le système financier traditionnel.

Quant à la surveillance du réseau, le concept d'un "Great Firewall" est une extrapolation. La réalité est que les autorités de renseignement financier auront accès à des bases de données de transactions beaucoup plus complètes. La traçabilité sera la norme. Chaque flux financier entrant ou sortant du système réglementé sera lié à une identité vérifiée.

Le résultat est bien celui d'une surveillance financière quasi totale. Ce n'est pas une dérive involontaire, mais l'objectif même de cette législation. Le but est de donner aux États une visibilité complète sur les flux financiers pour lutter contre la criminalité, mais la conséquence inévitable est la fin de la confidentialité financière pour tous.

2027 marque donc bien la fin d'une ère. L'anonymat financier, tel qu'il a pu exister avec l'argent liquide ou les débuts des cryptomonnaies, sera légalement et techniquement caduc au sein de l'Union européenne. Chaque euro numérique dépensé pourra être tracé jusqu'à son origine. La fenêtre pour opérer financièrement en dehors du regard de l'État est en train de se fermer, et ce, de manière tout à fait officielle.
Ça vient d'où cet article ?
:risibo:


Mais de toute manière, ils ne pourront pas interdire les coins aussi facilement.
Les hackers auront toujours un coup d'avance.
:Mouais_Jesus:
il y a un mois
C'est du Scipio faut le prendre comme de l'humour
Ce n'est pas moi qui aie écrit l'article bis repetita.
:bart_blase:
il y a un mois
walterJR
walterJR
1 mois
t'as pas l'air de comprendre, meme si c'est gratuit , les plateformes qui ont besoin d'un financement pour vivre vont devoir ce plier à cette legislation de visa et mastercard
J'ai bien compris mais je ne consomme pas un service qui veut me fliquer
il y a un mois
Ce n'est pas moi qui aie écrit l'article bis repetita.
:bart_blase:
Oui mais c'est toujours toi qui ramène des articles pavés pour low IQ bourrés de propagande.
Toute personne sensée ne les lis pas si ils voient que ça viens de toi.
il y a un mois
Ça vient d'où cet article ?
:risibo:


Mais de toute manière, ils ne pourront pas interdire les coins aussi facilement.
Les hackers auront toujours un coup d'avance.
:Mouais_Jesus:
arretez d'etre betement optimiste putain on va clairement dans la fermeture pure et simple de vos liberté individuelles et vous agissez comme si rien n'etais grave reveillez vous putain
:chat_zoom_yeuxfermes:
il y a un mois