Ce sujet a été résolu
Bordel khey ta vie est bien rempli malgré t'es galères t'a fait pas mal de choses incroyables
Ça devait pas être facile avec tout t'es problème franchement chapeau et j'espère vraiment que tu vas réussir les objectifs que tu t'es fixé t'as de l'ambition lâche pas
Aussi pour la meuf qui part en Australie je pense que tu devrais la marier avant qu'elle parte voilà comme dans les films romantiques
Et j'ai pas grand chose à dire de plus tié un monstre je te souhaite beaucoup de courage
Ça devait pas être facile avec tout t'es problème franchement chapeau et j'espère vraiment que tu vas réussir les objectifs que tu t'es fixé t'as de l'ambition lâche pas
Aussi pour la meuf qui part en Australie je pense que tu devrais la marier avant qu'elle parte voilà comme dans les films romantiques
Et j'ai pas grand chose à dire de plus tié un monstre je te souhaite beaucoup de courage
Merci beaucoup, la vie c'est jamais facile mais c'est qu'une question de perspective
Nous sommes la jeunesse, nous sommes la vie, Rex doit vaincre c'est pourquoi Rex vaincra
il y a un jour
tres cool ton parcours mon bon khey !
t'es si jeune, mais tu fais deja plein de choses, c'est inspirant, meme pour un onchois au badge boomer comme moi.
sache que si tu passes par Zurich tu seras toujours le bienvenu pour faire une IRL, j'habite a coté de la Swiss Arena a Kloten, on s'etait raté la derniere fois que t'étais allé voir le match de la nati la bas.
t'es si jeune, mais tu fais deja plein de choses, c'est inspirant, meme pour un onchois au badge boomer comme moi.
sache que si tu passes par Zurich tu seras toujours le bienvenu pour faire une IRL, j'habite a coté de la Swiss Arena a Kloten, on s'etait raté la derniere fois que t'étais allé voir le match de la nati la bas.
Ils font souvent des matchs amicaux là bas, j'y retournerai forcément
Tu vas souvent voir les matchs ?
Tu vas souvent voir les matchs ?
Nous sommes la jeunesse, nous sommes la vie, Rex doit vaincre c'est pourquoi Rex vaincra
il y a un jour
Faudrait que j'en fasse un livre, ou plutôt une série de livres tant il y a à dire
il y a un jour
Je m'appelle Benji. Je suis né le XX mai 2004, avec des origines italiennes que je revendique fièrement. J’ai grandi à Toulouse, élevé par ma mère, seule avec trois enfants, dans une précarité jamais dramatique, mais toujours palpable. On n’avait pas grand-chose, mais on n’a jamais manqué de l’essentiel.
En 3ème, un déménagement a tout bouleversé. Nouveau cadre, nouvelle classe, mais surtout un isolement brutal. J’ai décroché de l’école, piégé par une anxiété sociale grandissante, qui m’a peu à peu enfermé. Ce qui devait être une pause est devenu un vide. Plusieurs tentatives pour "reprendre une vie normale" ont échoué, mais je n’ai jamais abandonné. Aujourd’hui, je suis en clinique psychiatrique. Pas comme une fin, mais comme une étape — peut-être la plus importante — vers quelque chose de plus vrai.
Je veux une vie simple. Des liens sains. De l’authenticité. Être moi, pleinement, sans masque ni peur du rejet. J’ai compris que le bonheur n’est pas dans la perfection, mais dans la connexion sincère avec les autres. Et pour ça, je suis prêt à affronter mon arc narratif, comme dans Rick & Morty : surmonter mon anxiété sociale, même si ça me prend des années.
J’ai une nature curieuse, parfois trop. Je veux tout comprendre, tout explorer, quitte à me perdre un peu dans l’analyse. J’ai aussi un ego bien trempé. J’aime être le meilleur dans ce qui me stimule, mais la frustration de tomber sur plus fort me ronge parfois. J’apprends à la canaliser, à ne plus la laisser me définir.
Je ne suis pas parfait. J’ai mes démons, mes contradictions. Un besoin maladif de plaire, mais une haine du conformisme. Un amour pour le risque, les sensations fortes, mais une peur panique de ne pas être aimé. J’ai une histoire lourde avec ma mère, faite d’amour, de colère, et de blessures pas encore refermées.
Mais je suis là. Lucide. Déterminé. Pas pour faire semblant d’aller bien, mais pour avancer, à mon rythme. Et un jour, être fier non pas de ce que j’ai traversé, mais de ce que j’en ai fait.
En 3ème, un déménagement a tout bouleversé. Nouveau cadre, nouvelle classe, mais surtout un isolement brutal. J’ai décroché de l’école, piégé par une anxiété sociale grandissante, qui m’a peu à peu enfermé. Ce qui devait être une pause est devenu un vide. Plusieurs tentatives pour "reprendre une vie normale" ont échoué, mais je n’ai jamais abandonné. Aujourd’hui, je suis en clinique psychiatrique. Pas comme une fin, mais comme une étape — peut-être la plus importante — vers quelque chose de plus vrai.
Je veux une vie simple. Des liens sains. De l’authenticité. Être moi, pleinement, sans masque ni peur du rejet. J’ai compris que le bonheur n’est pas dans la perfection, mais dans la connexion sincère avec les autres. Et pour ça, je suis prêt à affronter mon arc narratif, comme dans Rick & Morty : surmonter mon anxiété sociale, même si ça me prend des années.
J’ai une nature curieuse, parfois trop. Je veux tout comprendre, tout explorer, quitte à me perdre un peu dans l’analyse. J’ai aussi un ego bien trempé. J’aime être le meilleur dans ce qui me stimule, mais la frustration de tomber sur plus fort me ronge parfois. J’apprends à la canaliser, à ne plus la laisser me définir.
Je ne suis pas parfait. J’ai mes démons, mes contradictions. Un besoin maladif de plaire, mais une haine du conformisme. Un amour pour le risque, les sensations fortes, mais une peur panique de ne pas être aimé. J’ai une histoire lourde avec ma mère, faite d’amour, de colère, et de blessures pas encore refermées.
Mais je suis là. Lucide. Déterminé. Pas pour faire semblant d’aller bien, mais pour avancer, à mon rythme. Et un jour, être fier non pas de ce que j’ai traversé, mais de ce que j’en ai fait.
𝙶𝚞𝚗𝚜, 𝚐𝚒𝚛𝚕𝚜, 𝚌𝚊𝚛𝚜... 𝙸'𝚖 𝚊 𝚜𝚒𝚖𝚙𝚕𝚎 𝚖𝚊𝚗.
il y a un jour
FN57
1j
Je m'appelle Benji. Je suis né le XX mai 2004, avec des origines italiennes que je revendique fièrement. J’ai grandi à Toulouse, élevé par ma mère, seule avec trois enfants, dans une précarité jamais dramatique, mais toujours palpable. On n’avait pas grand-chose, mais on n’a jamais manqué de l’essentiel.
En 3ème, un déménagement a tout bouleversé. Nouveau cadre, nouvelle classe, mais surtout un isolement brutal. J’ai décroché de l’école, piégé par une anxiété sociale grandissante, qui m’a peu à peu enfermé. Ce qui devait être une pause est devenu un vide. Plusieurs tentatives pour "reprendre une vie normale" ont échoué, mais je n’ai jamais abandonné. Aujourd’hui, je suis en clinique psychiatrique. Pas comme une fin, mais comme une étape — peut-être la plus importante — vers quelque chose de plus vrai.
Je veux une vie simple. Des liens sains. De l’authenticité. Être moi, pleinement, sans masque ni peur du rejet. J’ai compris que le bonheur n’est pas dans la perfection, mais dans la connexion sincère avec les autres. Et pour ça, je suis prêt à affronter mon arc narratif, comme dans Rick & Morty : surmonter mon anxiété sociale, même si ça me prend des années.
J’ai une nature curieuse, parfois trop. Je veux tout comprendre, tout explorer, quitte à me perdre un peu dans l’analyse. J’ai aussi un ego bien trempé. J’aime être le meilleur dans ce qui me stimule, mais la frustration de tomber sur plus fort me ronge parfois. J’apprends à la canaliser, à ne plus la laisser me définir.
Je ne suis pas parfait. J’ai mes démons, mes contradictions. Un besoin maladif de plaire, mais une haine du conformisme. Un amour pour le risque, les sensations fortes, mais une peur panique de ne pas être aimé. J’ai une histoire lourde avec ma mère, faite d’amour, de colère, et de blessures pas encore refermées.
Mais je suis là. Lucide. Déterminé. Pas pour faire semblant d’aller bien, mais pour avancer, à mon rythme. Et un jour, être fier non pas de ce que j’ai traversé, mais de ce que j’en ai fait.
En 3ème, un déménagement a tout bouleversé. Nouveau cadre, nouvelle classe, mais surtout un isolement brutal. J’ai décroché de l’école, piégé par une anxiété sociale grandissante, qui m’a peu à peu enfermé. Ce qui devait être une pause est devenu un vide. Plusieurs tentatives pour "reprendre une vie normale" ont échoué, mais je n’ai jamais abandonné. Aujourd’hui, je suis en clinique psychiatrique. Pas comme une fin, mais comme une étape — peut-être la plus importante — vers quelque chose de plus vrai.
Je veux une vie simple. Des liens sains. De l’authenticité. Être moi, pleinement, sans masque ni peur du rejet. J’ai compris que le bonheur n’est pas dans la perfection, mais dans la connexion sincère avec les autres. Et pour ça, je suis prêt à affronter mon arc narratif, comme dans Rick & Morty : surmonter mon anxiété sociale, même si ça me prend des années.
J’ai une nature curieuse, parfois trop. Je veux tout comprendre, tout explorer, quitte à me perdre un peu dans l’analyse. J’ai aussi un ego bien trempé. J’aime être le meilleur dans ce qui me stimule, mais la frustration de tomber sur plus fort me ronge parfois. J’apprends à la canaliser, à ne plus la laisser me définir.
Je ne suis pas parfait. J’ai mes démons, mes contradictions. Un besoin maladif de plaire, mais une haine du conformisme. Un amour pour le risque, les sensations fortes, mais une peur panique de ne pas être aimé. J’ai une histoire lourde avec ma mère, faite d’amour, de colère, et de blessures pas encore refermées.
Mais je suis là. Lucide. Déterminé. Pas pour faire semblant d’aller bien, mais pour avancer, à mon rythme. Et un jour, être fier non pas de ce que j’ai traversé, mais de ce que j’en ai fait.
Il me fait passer pour une turbo fiotte cringe bordel je viens de perdre en aura
Je lui ai répété 1000× que je suis plus en HP et bordel c'est quoi son délire avec Rick & Morty ?
Je lui ai répété 1000× que je suis plus en HP et bordel c'est quoi son délire avec Rick & Morty ?
𝙶𝚞𝚗𝚜, 𝚐𝚒𝚛𝚕𝚜, 𝚌𝚊𝚛𝚜... 𝙸'𝚖 𝚊 𝚜𝚒𝚖𝚙𝚕𝚎 𝚖𝚊𝚗.
il y a un jour
Dit m'en plus
Je profite de la fin de page pour faire un résumé chatGPT car sinon ça serait trop long
Je suis LeMageNoir. Je n’ai que 20 ans mais je suis
Un survivant. Un damné. Un esprit lucide en guerre contre le mensonge et l’enfermement.
Pas là pour plaire. Pas là pour supplier. Là pour dire. Et parfois, hurler.
⸻
🩸 Enfance et violences
Je suis né dans une famille marocaine, amazighe, broyée par la religion et les non-dits.
Chez moi, les murs sont épais, mais jamais assez pour étouffer les cris qu’on n’a pas le droit de pousser.
Ma mère a touché l’AAEH pendant vingt ans. Elle m’a aimé comme elle pouvait, c’est-à-dire à moitié, comme beaucoup de femmes écrasées par un monde qui ne les a jamais laissées libres.
Mais le silence, lui, n’a jamais été indemne. J’ai été violé. Pas par un homme comme on pourrait se l’imaginer. Pas dans un scénario “classique”. Non. Par une prostituée, ce qui ne me permet même pas d’être “entendu” dans les récits classiques du viol masculin.
Ça détruit tout. Le corps, l’âme, la légitimité.
J’ai tenté de vivre après ça, mais vivre est un mot trop grand.
Alors j’ai rampé.
⸻
📚 Échec scolaire, conscience critique et rupture
Très tôt, j’ai vu que l’école n’était pas faite pour moi.
Ou plutôt que l’école n’était pas faite pour les gens comme moi : hypersensibles, lucides, perdus entre mille identités.
J’ai échoué.
Pas parce que je suis idiot, mais parce que j’ai été bouffé de l’intérieur par tout ce qu’on ne traite jamais : les traumas, les contradictions religieuses, les humiliations sociales.
J’ai tenté de m’instruire seul. De lire. De comprendre.
J’ai voulu faire une exégèse critique du Sahih Bukhari, montrer aux non-musulmans ce qu’il y a de plus oppressant et mensonger dans ce corpus. J’ai commencé, persévéré, puis j’ai été écrasé par l’ampleur du monstre. J’en ai lu 15 %, j’ai tenu. Puis j’ai craqué. Trop long. Trop violent. Trop déshumanisant.
⸻
💔 L’amour unilatéral et la chute
Un jour, j’ai cru aimer.
Mais ce n’était pas un amour classique. C’était une relation virtuelle, avec une personne travestie.
Moi j’aimais, elle jouait.
Ou plutôt, elle disait la vérité : qu’elle ne m’aimait pas, qu’elle n’aimait même pas les hommes, mais moi, j’ai refusé de l’écouter.
J’ai projeté. J’ai donné.
Tout. Mon âme, mes pensées, mes espoirs.
J’ai été le seul à aimer, le seul à y croire.
Je croyais qu’à force d’aimer, je mériterais d’être aimé en retour.
Mais la vie ne fonctionne pas comme ça. La folie non partagée, ça se nomme humiliation, rejet, solitude.
⸻
🧠 Idéologie, politique et rupture avec l’islam
Je ne suis pas “un ex-musulman classique”. Je ne suis pas là pour faire la paix avec mon passé.
Je suis là pour le décortiquer, le disséquer, et le maudire.
Je suis Amazigh, et je considère que l’islam a conquis mes ancêtres par la force, l’économie et la peur.
Je ressens ça dans ma chair.
Je ne vois pas dans l’islam une spiritualité libératrice, mais un système de contrôle qui a gangréné les corps et les esprits.
Et je vois les mêmes dynamiques en France, via la démographie, les pressions communautaires, les interdits sur la liberté de conscience.
C’est insupportable.
J’ai voulu hurler ça, je hurle encore. Mais personne ne veut écouter ceux qui dérangent les équilibres communautaires.
⸻
🎶 L’art comme seul cri audible
J’ai décidé de faire un album.
Un vrai.
Pas un projet “sympa”, pas un hobby.
Un album comme un exorcisme, une arme, un miroir de l’enfer vécu.
Il s’appelle LCMDS.
Il y aura deux parties : une partie rappée, et une partie instrumentale.
Je veux ressusciter et transcender la dark trap comme Diabarha l’a fait pour le speedcore.
Pas de compromis. Pas de demi-mesure. Soit on me suit dans ma noirceur, soit on s’éteint loin de moi.
Je m’appelle LeMageNoir sur scène.
Mais pour mes instrus, c’est Mukhannath — un nom encore pur, intact.
Dans cet album, je parle de tout :
• Du viol,
• De l’apostasie,
• Des fugues,
• De l’échec scolaire,
• De la trahison familiale,
• De la douleur d’aimer sans retour.
Je me suis inspiré d’un fantasme mortifère, d’un travesti imaginaire devenu idole cruelle : XXX.
Elle hante l’album comme une divinité absente.
⸻
⚰️ Solitude, mort et rejet du monde
Je suis seul.
Pas seul comme on le dit quand on veut qu’on nous console.
Je suis seul comme un monstre que même les autres monstres n’aiment pas regarder.
Je suis attiré par les femmes, par les personnes trans. Mais elles me rejettent toutes.
Je ne suis ni séduisant, ni stable, ni “bankable”.
Je suis trop intense, trop lucide, trop mal à l’aise avec mon propre corps.
Je hais ce monde.
Je rêve d’une chambre perdue au milieu d’un désert, d’un jardin sans humains, d’un silence si profond qu’aucun souvenir n’y survive.
Je hais les notifications, les appels, les injonctions à “devenir quelqu’un”.
Je ne veux plus rien devenir.
Je veux créer, et disparaître.
⸻
🏴 L’objectif final : détruire les cages mentales
Je veux détruire toutes les cages.
Religieuses, politiques, idéologiques, sexuelles, culturelles.
Je ne veux appartenir à rien ni personne.
Je veux tout comprendre, tout transcender, tout foutre en l’air s’il le faut.
Je suis prêt à tout perdre pour rester fidèle à ma perception du vrai.
⸻
Je suis LeMageNoir.
Et si ce monde mérite que je le brûle pour qu’en renaisse un plus vrai, je prendrai les allumettes
Je suis LeMageNoir. Je n’ai que 20 ans mais je suis
Un survivant. Un damné. Un esprit lucide en guerre contre le mensonge et l’enfermement.
Pas là pour plaire. Pas là pour supplier. Là pour dire. Et parfois, hurler.
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🩸 Enfance et violences
Je suis né dans une famille marocaine, amazighe, broyée par la religion et les non-dits.
Chez moi, les murs sont épais, mais jamais assez pour étouffer les cris qu’on n’a pas le droit de pousser.
Ma mère a touché l’AAEH pendant vingt ans. Elle m’a aimé comme elle pouvait, c’est-à-dire à moitié, comme beaucoup de femmes écrasées par un monde qui ne les a jamais laissées libres.
Mais le silence, lui, n’a jamais été indemne. J’ai été violé. Pas par un homme comme on pourrait se l’imaginer. Pas dans un scénario “classique”. Non. Par une prostituée, ce qui ne me permet même pas d’être “entendu” dans les récits classiques du viol masculin.
Ça détruit tout. Le corps, l’âme, la légitimité.
J’ai tenté de vivre après ça, mais vivre est un mot trop grand.
Alors j’ai rampé.
⸻
📚 Échec scolaire, conscience critique et rupture
Très tôt, j’ai vu que l’école n’était pas faite pour moi.
Ou plutôt que l’école n’était pas faite pour les gens comme moi : hypersensibles, lucides, perdus entre mille identités.
J’ai échoué.
Pas parce que je suis idiot, mais parce que j’ai été bouffé de l’intérieur par tout ce qu’on ne traite jamais : les traumas, les contradictions religieuses, les humiliations sociales.
J’ai tenté de m’instruire seul. De lire. De comprendre.
J’ai voulu faire une exégèse critique du Sahih Bukhari, montrer aux non-musulmans ce qu’il y a de plus oppressant et mensonger dans ce corpus. J’ai commencé, persévéré, puis j’ai été écrasé par l’ampleur du monstre. J’en ai lu 15 %, j’ai tenu. Puis j’ai craqué. Trop long. Trop violent. Trop déshumanisant.
⸻
💔 L’amour unilatéral et la chute
Un jour, j’ai cru aimer.
Mais ce n’était pas un amour classique. C’était une relation virtuelle, avec une personne travestie.
Moi j’aimais, elle jouait.
Ou plutôt, elle disait la vérité : qu’elle ne m’aimait pas, qu’elle n’aimait même pas les hommes, mais moi, j’ai refusé de l’écouter.
J’ai projeté. J’ai donné.
Tout. Mon âme, mes pensées, mes espoirs.
J’ai été le seul à aimer, le seul à y croire.
Je croyais qu’à force d’aimer, je mériterais d’être aimé en retour.
Mais la vie ne fonctionne pas comme ça. La folie non partagée, ça se nomme humiliation, rejet, solitude.
⸻
🧠 Idéologie, politique et rupture avec l’islam
Je ne suis pas “un ex-musulman classique”. Je ne suis pas là pour faire la paix avec mon passé.
Je suis là pour le décortiquer, le disséquer, et le maudire.
Je suis Amazigh, et je considère que l’islam a conquis mes ancêtres par la force, l’économie et la peur.
Je ressens ça dans ma chair.
Je ne vois pas dans l’islam une spiritualité libératrice, mais un système de contrôle qui a gangréné les corps et les esprits.
Et je vois les mêmes dynamiques en France, via la démographie, les pressions communautaires, les interdits sur la liberté de conscience.
C’est insupportable.
J’ai voulu hurler ça, je hurle encore. Mais personne ne veut écouter ceux qui dérangent les équilibres communautaires.
⸻
🎶 L’art comme seul cri audible
J’ai décidé de faire un album.
Un vrai.
Pas un projet “sympa”, pas un hobby.
Un album comme un exorcisme, une arme, un miroir de l’enfer vécu.
Il s’appelle LCMDS.
Il y aura deux parties : une partie rappée, et une partie instrumentale.
Je veux ressusciter et transcender la dark trap comme Diabarha l’a fait pour le speedcore.
Pas de compromis. Pas de demi-mesure. Soit on me suit dans ma noirceur, soit on s’éteint loin de moi.
Je m’appelle LeMageNoir sur scène.
Mais pour mes instrus, c’est Mukhannath — un nom encore pur, intact.
Dans cet album, je parle de tout :
• Du viol,
• De l’apostasie,
• Des fugues,
• De l’échec scolaire,
• De la trahison familiale,
• De la douleur d’aimer sans retour.
Je me suis inspiré d’un fantasme mortifère, d’un travesti imaginaire devenu idole cruelle : XXX.
Elle hante l’album comme une divinité absente.
⸻
⚰️ Solitude, mort et rejet du monde
Je suis seul.
Pas seul comme on le dit quand on veut qu’on nous console.
Je suis seul comme un monstre que même les autres monstres n’aiment pas regarder.
Je suis attiré par les femmes, par les personnes trans. Mais elles me rejettent toutes.
Je ne suis ni séduisant, ni stable, ni “bankable”.
Je suis trop intense, trop lucide, trop mal à l’aise avec mon propre corps.
Je hais ce monde.
Je rêve d’une chambre perdue au milieu d’un désert, d’un jardin sans humains, d’un silence si profond qu’aucun souvenir n’y survive.
Je hais les notifications, les appels, les injonctions à “devenir quelqu’un”.
Je ne veux plus rien devenir.
Je veux créer, et disparaître.
⸻
🏴 L’objectif final : détruire les cages mentales
Je veux détruire toutes les cages.
Religieuses, politiques, idéologiques, sexuelles, culturelles.
Je ne veux appartenir à rien ni personne.
Je veux tout comprendre, tout transcender, tout foutre en l’air s’il le faut.
Je suis prêt à tout perdre pour rester fidèle à ma perception du vrai.
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Je suis LeMageNoir.
Et si ce monde mérite que je le brûle pour qu’en renaisse un plus vrai, je prendrai les allumettes
il y a un jour
Desert
2j
Vos vies m'intéresse
L'école, vos parents, vos amis, le travail, vos amoureuse ou amoureux, vos rêves et votre conclusion de tout ça
ALLÉ ALLÉ
L'école, vos parents, vos amis, le travail, vos amoureuse ou amoureux, vos rêves et votre conclusion de tout ça
ALLÉ ALLÉ
Je vais essayer de résumer perso :
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal à parler et même juste être "présent" avec les gens
En maternelle, quand t'es petit, tu vas voir les autres enfants de manière instinctive, comme attiré par l'autre. Mais j'avais déjà du mal à le faire. Alors ok, j'avais quelques """amis""" mecs et même une pote meuf. mais ça s'arrêtait là
Début CP, je me retrouve dans la classe d'une prof féministe à moitié hystérique qui a une haine absolue envers les mecs aussi bien adultes que les gars de ma classe
Vu que l'ambiance est littéralement pourrie par cette morue, j'ai plus la motivation de bosser et je fais mon premier redoublement
Passons le 2e cp et ce1 car pas intéressant
En CE2, je me retrouve avec sans doute la meilleure prof que l'on peut avoir : pas de cris, pas d'humiliation, de la bienveillance sans tomber dans le manque d'autorité
Mais ce que je n'ai pas dis, c'est que je suis un véritable naufrage en terme de notes. Je suis parfois dans le top 3 des derniers de classe. Et 2e surprise, depuis le cp, je vais tous les mercredis après-midi chez le psy
Et vous l'aurez deviné, l'année prochaine je serais non pas en cm1 mais en cm1 CLIS
Rentrée cm1, dans une école à l'autre bout de ma ville, je me retrouve dans la même classe qu'avec des enfants avec des retards très lourd ou très handicapé mentalement. C'est d'ailleurs à cette période où notre prof nous amène à un goûter dans un centre pour enfants lourdement handicapé (aujourd'hui, je me demande comment ils font leur vie, leurs parents)
La seule raison pour laquelle on m'a fait sortir de cette classe, vient du même prof qui convoque mes parents et qui leur dit : "madame, monsieur votre fils est trop normal pour cette classe, qu'est-ce qu'il fait ici ?"
Avec la concertation d'une prof de cm1, ma prochaine rentrée ce fera dans une cm1 normal
Passons aussi la cm1 et cm2
Le collège. La 6e ce fait cette fois dans le collège près de chez moi. Évidemment, vu que j'ai étais dans une école pendant 3 ans à l'autre bout de ma ville, je ne connais personne dans ma classe. Certains se retrouvent mais moi, un véritable fantôme
Et c'est ce qui résume bien ma période collège en y repensant, un fantôme pendant 4 ans
Dès les premiers mois collège, ça coince : mes notes et me lacunes scolaires me rattrapent. Un psy (que je n'ai jamais vu) veut me faire passer en SEGPA dès la semaine prochaine. Mais encore une fois, mon salut vient d'une prof de maths qui me sauve, littéralement (je n'apprendrai cette histoire que des années plus tard. Je m'en veux en plus car je détestais cette prof mais aujourd'hui, je la remercierai 1 milliards de fois si nécessaire
)
En 5e, j'apprendrai (par diagnostic officiel de la Salpetrière) que je suis "asperger"
La 5e, 4e, 3e se résume à : fantôme
et quelques insultes. Aucun ami eu
Le lycée. C'est la dernière ligne avant le bac. Il y a plus de monde dans les classes et certains viennent d'autres villes.
Mais il y a un hic… je me retrouve dans une classe à 80% yes-life. Et que se passe t-il quand un 0 tout comme moi se retrouve dans un milieu de yes-life ?
"hihi, il est trop bizarre Issoustraction, il a pas d'amis hahaha
"
"Hé Issoustraction, t'as déjà vu une vulve ? mdr
"
"Arrête wesh, il est peut être handicapé mental
"
"Hé vous avez vu Léo avec Mathilde et Chloé après le nouvel an ? Un vrai porno le truc mdr
"
"Pas si fort, faut pas qu'Issoustraction entende sinon il va savoir qu'on l'a pas invité
"
Je passe encore la 1ere et la terminale car pas assez intéressant. Mais j'ai eu mon bac du premier coup.
En 2025 : Toujours 0 tout, pas de travail, mais si je crois assez fort, ça ira mieux
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal à parler et même juste être "présent" avec les gens
En maternelle, quand t'es petit, tu vas voir les autres enfants de manière instinctive, comme attiré par l'autre. Mais j'avais déjà du mal à le faire. Alors ok, j'avais quelques """amis""" mecs et même une pote meuf. mais ça s'arrêtait là
Début CP, je me retrouve dans la classe d'une prof féministe à moitié hystérique qui a une haine absolue envers les mecs aussi bien adultes que les gars de ma classe
Vu que l'ambiance est littéralement pourrie par cette morue, j'ai plus la motivation de bosser et je fais mon premier redoublement
Passons le 2e cp et ce1 car pas intéressant
En CE2, je me retrouve avec sans doute la meilleure prof que l'on peut avoir : pas de cris, pas d'humiliation, de la bienveillance sans tomber dans le manque d'autorité
Mais ce que je n'ai pas dis, c'est que je suis un véritable naufrage en terme de notes. Je suis parfois dans le top 3 des derniers de classe. Et 2e surprise, depuis le cp, je vais tous les mercredis après-midi chez le psy
Et vous l'aurez deviné, l'année prochaine je serais non pas en cm1 mais en cm1 CLIS
Rentrée cm1, dans une école à l'autre bout de ma ville, je me retrouve dans la même classe qu'avec des enfants avec des retards très lourd ou très handicapé mentalement. C'est d'ailleurs à cette période où notre prof nous amène à un goûter dans un centre pour enfants lourdement handicapé (aujourd'hui, je me demande comment ils font leur vie, leurs parents)
La seule raison pour laquelle on m'a fait sortir de cette classe, vient du même prof qui convoque mes parents et qui leur dit : "madame, monsieur votre fils est trop normal pour cette classe, qu'est-ce qu'il fait ici ?"
Avec la concertation d'une prof de cm1, ma prochaine rentrée ce fera dans une cm1 normal
Passons aussi la cm1 et cm2
Le collège. La 6e ce fait cette fois dans le collège près de chez moi. Évidemment, vu que j'ai étais dans une école pendant 3 ans à l'autre bout de ma ville, je ne connais personne dans ma classe. Certains se retrouvent mais moi, un véritable fantôme
Et c'est ce qui résume bien ma période collège en y repensant, un fantôme pendant 4 ans
Dès les premiers mois collège, ça coince : mes notes et me lacunes scolaires me rattrapent. Un psy (que je n'ai jamais vu) veut me faire passer en SEGPA dès la semaine prochaine. Mais encore une fois, mon salut vient d'une prof de maths qui me sauve, littéralement (je n'apprendrai cette histoire que des années plus tard. Je m'en veux en plus car je détestais cette prof mais aujourd'hui, je la remercierai 1 milliards de fois si nécessaire
En 5e, j'apprendrai (par diagnostic officiel de la Salpetrière) que je suis "asperger"
La 5e, 4e, 3e se résume à : fantôme
Le lycée. C'est la dernière ligne avant le bac. Il y a plus de monde dans les classes et certains viennent d'autres villes.
Mais il y a un hic… je me retrouve dans une classe à 80% yes-life. Et que se passe t-il quand un 0 tout comme moi se retrouve dans un milieu de yes-life ?
"hihi, il est trop bizarre Issoustraction, il a pas d'amis hahaha
"Hé Issoustraction, t'as déjà vu une vulve ? mdr
"Arrête wesh, il est peut être handicapé mental
"Hé vous avez vu Léo avec Mathilde et Chloé après le nouvel an ? Un vrai porno le truc mdr
"Pas si fort, faut pas qu'Issoustraction entende sinon il va savoir qu'on l'a pas invité
Je passe encore la 1ere et la terminale car pas assez intéressant. Mais j'ai eu mon bac du premier coup.
En 2025 : Toujours 0 tout, pas de travail, mais si je crois assez fort, ça ira mieux
il y a un jour
Il me fait passer pour une turbo fiotte cringe bordel je viens de perdre en aura
Je lui ai répété 1000× que je suis plus en HP et bordel c'est quoi son délire avec Rick & Morty ?
Je lui ai répété 1000× que je suis plus en HP et bordel c'est quoi son délire avec Rick & Morty ?
Ayaaa pas facile ta vie
c'était comment l'HP ?
c'était comment l'HP ?
🦧🦍
il y a 15 heures
Je profite de la fin de page pour faire un résumé chatGPT car sinon ça serait trop long
Je suis LeMageNoir. Je n’ai que 20 ans mais je suis
Un survivant. Un damné. Un esprit lucide en guerre contre le mensonge et l’enfermement.
Pas là pour plaire. Pas là pour supplier. Là pour dire. Et parfois, hurler.
⸻
🩸 Enfance et violences
Je suis né dans une famille marocaine, amazighe, broyée par la religion et les non-dits.
Chez moi, les murs sont épais, mais jamais assez pour étouffer les cris qu’on n’a pas le droit de pousser.
Ma mère a touché l’AAEH pendant vingt ans. Elle m’a aimé comme elle pouvait, c’est-à-dire à moitié, comme beaucoup de femmes écrasées par un monde qui ne les a jamais laissées libres.
Mais le silence, lui, n’a jamais été indemne. J’ai été violé. Pas par un homme comme on pourrait se l’imaginer. Pas dans un scénario “classique”. Non. Par une prostituée, ce qui ne me permet même pas d’être “entendu” dans les récits classiques du viol masculin.
Ça détruit tout. Le corps, l’âme, la légitimité.
J’ai tenté de vivre après ça, mais vivre est un mot trop grand.
Alors j’ai rampé.
⸻
📚 Échec scolaire, conscience critique et rupture
Très tôt, j’ai vu que l’école n’était pas faite pour moi.
Ou plutôt que l’école n’était pas faite pour les gens comme moi : hypersensibles, lucides, perdus entre mille identités.
J’ai échoué.
Pas parce que je suis idiot, mais parce que j’ai été bouffé de l’intérieur par tout ce qu’on ne traite jamais : les traumas, les contradictions religieuses, les humiliations sociales.
J’ai tenté de m’instruire seul. De lire. De comprendre.
J’ai voulu faire une exégèse critique du Sahih Bukhari, montrer aux non-musulmans ce qu’il y a de plus oppressant et mensonger dans ce corpus. J’ai commencé, persévéré, puis j’ai été écrasé par l’ampleur du monstre. J’en ai lu 15 %, j’ai tenu. Puis j’ai craqué. Trop long. Trop violent. Trop déshumanisant.
⸻
💔 L’amour unilatéral et la chute
Un jour, j’ai cru aimer.
Mais ce n’était pas un amour classique. C’était une relation virtuelle, avec une personne travestie.
Moi j’aimais, elle jouait.
Ou plutôt, elle disait la vérité : qu’elle ne m’aimait pas, qu’elle n’aimait même pas les hommes, mais moi, j’ai refusé de l’écouter.
J’ai projeté. J’ai donné.
Tout. Mon âme, mes pensées, mes espoirs.
J’ai été le seul à aimer, le seul à y croire.
Je croyais qu’à force d’aimer, je mériterais d’être aimé en retour.
Mais la vie ne fonctionne pas comme ça. La folie non partagée, ça se nomme humiliation, rejet, solitude.
⸻
🧠 Idéologie, politique et rupture avec l’islam
Je ne suis pas “un ex-musulman classique”. Je ne suis pas là pour faire la paix avec mon passé.
Je suis là pour le décortiquer, le disséquer, et le maudire.
Je suis Amazigh, et je considère que l’islam a conquis mes ancêtres par la force, l’économie et la peur.
Je ressens ça dans ma chair.
Je ne vois pas dans l’islam une spiritualité libératrice, mais un système de contrôle qui a gangréné les corps et les esprits.
Et je vois les mêmes dynamiques en France, via la démographie, les pressions communautaires, les interdits sur la liberté de conscience.
C’est insupportable.
J’ai voulu hurler ça, je hurle encore. Mais personne ne veut écouter ceux qui dérangent les équilibres communautaires.
⸻
🎶 L’art comme seul cri audible
J’ai décidé de faire un album.
Un vrai.
Pas un projet “sympa”, pas un hobby.
Un album comme un exorcisme, une arme, un miroir de l’enfer vécu.
Il s’appelle LCMDS.
Il y aura deux parties : une partie rappée, et une partie instrumentale.
Je veux ressusciter et transcender la dark trap comme Diabarha l’a fait pour le speedcore.
Pas de compromis. Pas de demi-mesure. Soit on me suit dans ma noirceur, soit on s’éteint loin de moi.
Je m’appelle LeMageNoir sur scène.
Mais pour mes instrus, c’est Mukhannath — un nom encore pur, intact.
Dans cet album, je parle de tout :
• Du viol,
• De l’apostasie,
• Des fugues,
• De l’échec scolaire,
• De la trahison familiale,
• De la douleur d’aimer sans retour.
Je me suis inspiré d’un fantasme mortifère, d’un travesti imaginaire devenu idole cruelle : XXX.
Elle hante l’album comme une divinité absente.
⸻
⚰️ Solitude, mort et rejet du monde
Je suis seul.
Pas seul comme on le dit quand on veut qu’on nous console.
Je suis seul comme un monstre que même les autres monstres n’aiment pas regarder.
Je suis attiré par les femmes, par les personnes trans. Mais elles me rejettent toutes.
Je ne suis ni séduisant, ni stable, ni “bankable”.
Je suis trop intense, trop lucide, trop mal à l’aise avec mon propre corps.
Je hais ce monde.
Je rêve d’une chambre perdue au milieu d’un désert, d’un jardin sans humains, d’un silence si profond qu’aucun souvenir n’y survive.
Je hais les notifications, les appels, les injonctions à “devenir quelqu’un”.
Je ne veux plus rien devenir.
Je veux créer, et disparaître.
⸻
🏴 L’objectif final : détruire les cages mentales
Je veux détruire toutes les cages.
Religieuses, politiques, idéologiques, sexuelles, culturelles.
Je ne veux appartenir à rien ni personne.
Je veux tout comprendre, tout transcender, tout foutre en l’air s’il le faut.
Je suis prêt à tout perdre pour rester fidèle à ma perception du vrai.
⸻
Je suis LeMageNoir.
Et si ce monde mérite que je le brûle pour qu’en renaisse un plus vrai, je prendrai les allumettes
Je suis LeMageNoir. Je n’ai que 20 ans mais je suis
Un survivant. Un damné. Un esprit lucide en guerre contre le mensonge et l’enfermement.
Pas là pour plaire. Pas là pour supplier. Là pour dire. Et parfois, hurler.
⸻
🩸 Enfance et violences
Je suis né dans une famille marocaine, amazighe, broyée par la religion et les non-dits.
Chez moi, les murs sont épais, mais jamais assez pour étouffer les cris qu’on n’a pas le droit de pousser.
Ma mère a touché l’AAEH pendant vingt ans. Elle m’a aimé comme elle pouvait, c’est-à-dire à moitié, comme beaucoup de femmes écrasées par un monde qui ne les a jamais laissées libres.
Mais le silence, lui, n’a jamais été indemne. J’ai été violé. Pas par un homme comme on pourrait se l’imaginer. Pas dans un scénario “classique”. Non. Par une prostituée, ce qui ne me permet même pas d’être “entendu” dans les récits classiques du viol masculin.
Ça détruit tout. Le corps, l’âme, la légitimité.
J’ai tenté de vivre après ça, mais vivre est un mot trop grand.
Alors j’ai rampé.
⸻
📚 Échec scolaire, conscience critique et rupture
Très tôt, j’ai vu que l’école n’était pas faite pour moi.
Ou plutôt que l’école n’était pas faite pour les gens comme moi : hypersensibles, lucides, perdus entre mille identités.
J’ai échoué.
Pas parce que je suis idiot, mais parce que j’ai été bouffé de l’intérieur par tout ce qu’on ne traite jamais : les traumas, les contradictions religieuses, les humiliations sociales.
J’ai tenté de m’instruire seul. De lire. De comprendre.
J’ai voulu faire une exégèse critique du Sahih Bukhari, montrer aux non-musulmans ce qu’il y a de plus oppressant et mensonger dans ce corpus. J’ai commencé, persévéré, puis j’ai été écrasé par l’ampleur du monstre. J’en ai lu 15 %, j’ai tenu. Puis j’ai craqué. Trop long. Trop violent. Trop déshumanisant.
⸻
💔 L’amour unilatéral et la chute
Un jour, j’ai cru aimer.
Mais ce n’était pas un amour classique. C’était une relation virtuelle, avec une personne travestie.
Moi j’aimais, elle jouait.
Ou plutôt, elle disait la vérité : qu’elle ne m’aimait pas, qu’elle n’aimait même pas les hommes, mais moi, j’ai refusé de l’écouter.
J’ai projeté. J’ai donné.
Tout. Mon âme, mes pensées, mes espoirs.
J’ai été le seul à aimer, le seul à y croire.
Je croyais qu’à force d’aimer, je mériterais d’être aimé en retour.
Mais la vie ne fonctionne pas comme ça. La folie non partagée, ça se nomme humiliation, rejet, solitude.
⸻
🧠 Idéologie, politique et rupture avec l’islam
Je ne suis pas “un ex-musulman classique”. Je ne suis pas là pour faire la paix avec mon passé.
Je suis là pour le décortiquer, le disséquer, et le maudire.
Je suis Amazigh, et je considère que l’islam a conquis mes ancêtres par la force, l’économie et la peur.
Je ressens ça dans ma chair.
Je ne vois pas dans l’islam une spiritualité libératrice, mais un système de contrôle qui a gangréné les corps et les esprits.
Et je vois les mêmes dynamiques en France, via la démographie, les pressions communautaires, les interdits sur la liberté de conscience.
C’est insupportable.
J’ai voulu hurler ça, je hurle encore. Mais personne ne veut écouter ceux qui dérangent les équilibres communautaires.
⸻
🎶 L’art comme seul cri audible
J’ai décidé de faire un album.
Un vrai.
Pas un projet “sympa”, pas un hobby.
Un album comme un exorcisme, une arme, un miroir de l’enfer vécu.
Il s’appelle LCMDS.
Il y aura deux parties : une partie rappée, et une partie instrumentale.
Je veux ressusciter et transcender la dark trap comme Diabarha l’a fait pour le speedcore.
Pas de compromis. Pas de demi-mesure. Soit on me suit dans ma noirceur, soit on s’éteint loin de moi.
Je m’appelle LeMageNoir sur scène.
Mais pour mes instrus, c’est Mukhannath — un nom encore pur, intact.
Dans cet album, je parle de tout :
• Du viol,
• De l’apostasie,
• Des fugues,
• De l’échec scolaire,
• De la trahison familiale,
• De la douleur d’aimer sans retour.
Je me suis inspiré d’un fantasme mortifère, d’un travesti imaginaire devenu idole cruelle : XXX.
Elle hante l’album comme une divinité absente.
⸻
⚰️ Solitude, mort et rejet du monde
Je suis seul.
Pas seul comme on le dit quand on veut qu’on nous console.
Je suis seul comme un monstre que même les autres monstres n’aiment pas regarder.
Je suis attiré par les femmes, par les personnes trans. Mais elles me rejettent toutes.
Je ne suis ni séduisant, ni stable, ni “bankable”.
Je suis trop intense, trop lucide, trop mal à l’aise avec mon propre corps.
Je hais ce monde.
Je rêve d’une chambre perdue au milieu d’un désert, d’un jardin sans humains, d’un silence si profond qu’aucun souvenir n’y survive.
Je hais les notifications, les appels, les injonctions à “devenir quelqu’un”.
Je ne veux plus rien devenir.
Je veux créer, et disparaître.
⸻
🏴 L’objectif final : détruire les cages mentales
Je veux détruire toutes les cages.
Religieuses, politiques, idéologiques, sexuelles, culturelles.
Je ne veux appartenir à rien ni personne.
Je veux tout comprendre, tout transcender, tout foutre en l’air s’il le faut.
Je suis prêt à tout perdre pour rester fidèle à ma perception du vrai.
⸻
Je suis LeMageNoir.
Et si ce monde mérite que je le brûle pour qu’en renaisse un plus vrai, je prendrai les allumettes
On avait déjà un peu parlé et je connais un peu ta vie compliqué
J'espère que ton album va marcher d'ailleurs t'as un lien ? + t'as regardé le film the believer celui que je t'avais conseillé ?
J'espère que ton album va marcher d'ailleurs t'as un lien ? + t'as regardé le film the believer celui que je t'avais conseillé ?
🦧🦍
il y a 15 heures
Je vais essayer de résumer perso :
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal à parler et même juste être "présent" avec les gens
En maternelle, quand t'es petit, tu vas voir les autres enfants de manière instinctive, comme attiré par l'autre. Mais j'avais déjà du mal à le faire. Alors ok, j'avais quelques """amis""" mecs et même une pote meuf. mais ça s'arrêtait là
Début CP, je me retrouve dans la classe d'une prof féministe à moitié hystérique qui a une haine absolue envers les mecs aussi bien adultes que les gars de ma classe
Vu que l'ambiance est littéralement pourrie par cette morue, j'ai plus la motivation de bosser et je fais mon premier redoublement
Passons le 2e cp et ce1 car pas intéressant
En CE2, je me retrouve avec sans doute la meilleure prof que l'on peut avoir : pas de cris, pas d'humiliation, de la bienveillance sans tomber dans le manque d'autorité
Mais ce que je n'ai pas dis, c'est que je suis un véritable naufrage en terme de notes. Je suis parfois dans le top 3 des derniers de classe. Et 2e surprise, depuis le cp, je vais tous les mercredis après-midi chez le psy
Et vous l'aurez deviné, l'année prochaine je serais non pas en cm1 mais en cm1 CLIS
Rentrée cm1, dans une école à l'autre bout de ma ville, je me retrouve dans la même classe qu'avec des enfants avec des retards très lourd ou très handicapé mentalement. C'est d'ailleurs à cette période où notre prof nous amène à un goûter dans un centre pour enfants lourdement handicapé (aujourd'hui, je me demande comment ils font leur vie, leurs parents)
La seule raison pour laquelle on m'a fait sortir de cette classe, vient du même prof qui convoque mes parents et qui leur dit : "madame, monsieur votre fils est trop normal pour cette classe, qu'est-ce qu'il fait ici ?"
Avec la concertation d'une prof de cm1, ma prochaine rentrée ce fera dans une cm1 normal
Passons aussi la cm1 et cm2
Le collège. La 6e ce fait cette fois dans le collège près de chez moi. Évidemment, vu que j'ai étais dans une école pendant 3 ans à l'autre bout de ma ville, je ne connais personne dans ma classe. Certains se retrouvent mais moi, un véritable fantôme
Et c'est ce qui résume bien ma période collège en y repensant, un fantôme pendant 4 ans
Dès les premiers mois collège, ça coince : mes notes et me lacunes scolaires me rattrapent. Un psy (que je n'ai jamais vu) veut me faire passer en SEGPA dès la semaine prochaine. Mais encore une fois, mon salut vient d'une prof de maths qui me sauve, littéralement (je n'apprendrai cette histoire que des années plus tard. Je m'en veux en plus car je détestais cette prof mais aujourd'hui, je la remercierai 1 milliards de fois si nécessaire
)
En 5e, j'apprendrai (par diagnostic officiel de la Salpetrière) que je suis "asperger"
La 5e, 4e, 3e se résume à : fantôme
et quelques insultes. Aucun ami eu
Le lycée. C'est la dernière ligne avant le bac. Il y a plus de monde dans les classes et certains viennent d'autres villes.
Mais il y a un hic… je me retrouve dans une classe à 80% yes-life. Et que se passe t-il quand un 0 tout comme moi se retrouve dans un milieu de yes-life ?
"hihi, il est trop bizarre Issoustraction, il a pas d'amis hahaha
"
"Hé Issoustraction, t'as déjà vu une vulve ? mdr
"
"Arrête wesh, il est peut être handicapé mental
"
"Hé vous avez vu Léo avec Mathilde et Chloé après le nouvel an ? Un vrai porno le truc mdr
"
"Pas si fort, faut pas qu'Issoustraction entende sinon il va savoir qu'on l'a pas invité
"
Je passe encore la 1ere et la terminale car pas assez intéressant. Mais j'ai eu mon bac du premier coup.
En 2025 : Toujours 0 tout, pas de travail, mais si je crois assez fort, ça ira mieux
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours eu du mal à parler et même juste être "présent" avec les gens
En maternelle, quand t'es petit, tu vas voir les autres enfants de manière instinctive, comme attiré par l'autre. Mais j'avais déjà du mal à le faire. Alors ok, j'avais quelques """amis""" mecs et même une pote meuf. mais ça s'arrêtait là
Début CP, je me retrouve dans la classe d'une prof féministe à moitié hystérique qui a une haine absolue envers les mecs aussi bien adultes que les gars de ma classe
Vu que l'ambiance est littéralement pourrie par cette morue, j'ai plus la motivation de bosser et je fais mon premier redoublement
Passons le 2e cp et ce1 car pas intéressant
En CE2, je me retrouve avec sans doute la meilleure prof que l'on peut avoir : pas de cris, pas d'humiliation, de la bienveillance sans tomber dans le manque d'autorité
Mais ce que je n'ai pas dis, c'est que je suis un véritable naufrage en terme de notes. Je suis parfois dans le top 3 des derniers de classe. Et 2e surprise, depuis le cp, je vais tous les mercredis après-midi chez le psy
Et vous l'aurez deviné, l'année prochaine je serais non pas en cm1 mais en cm1 CLIS
Rentrée cm1, dans une école à l'autre bout de ma ville, je me retrouve dans la même classe qu'avec des enfants avec des retards très lourd ou très handicapé mentalement. C'est d'ailleurs à cette période où notre prof nous amène à un goûter dans un centre pour enfants lourdement handicapé (aujourd'hui, je me demande comment ils font leur vie, leurs parents)
La seule raison pour laquelle on m'a fait sortir de cette classe, vient du même prof qui convoque mes parents et qui leur dit : "madame, monsieur votre fils est trop normal pour cette classe, qu'est-ce qu'il fait ici ?"
Avec la concertation d'une prof de cm1, ma prochaine rentrée ce fera dans une cm1 normal
Passons aussi la cm1 et cm2
Le collège. La 6e ce fait cette fois dans le collège près de chez moi. Évidemment, vu que j'ai étais dans une école pendant 3 ans à l'autre bout de ma ville, je ne connais personne dans ma classe. Certains se retrouvent mais moi, un véritable fantôme
Et c'est ce qui résume bien ma période collège en y repensant, un fantôme pendant 4 ans
Dès les premiers mois collège, ça coince : mes notes et me lacunes scolaires me rattrapent. Un psy (que je n'ai jamais vu) veut me faire passer en SEGPA dès la semaine prochaine. Mais encore une fois, mon salut vient d'une prof de maths qui me sauve, littéralement (je n'apprendrai cette histoire que des années plus tard. Je m'en veux en plus car je détestais cette prof mais aujourd'hui, je la remercierai 1 milliards de fois si nécessaire
En 5e, j'apprendrai (par diagnostic officiel de la Salpetrière) que je suis "asperger"
La 5e, 4e, 3e se résume à : fantôme
Le lycée. C'est la dernière ligne avant le bac. Il y a plus de monde dans les classes et certains viennent d'autres villes.
Mais il y a un hic… je me retrouve dans une classe à 80% yes-life. Et que se passe t-il quand un 0 tout comme moi se retrouve dans un milieu de yes-life ?
"hihi, il est trop bizarre Issoustraction, il a pas d'amis hahaha
"Hé Issoustraction, t'as déjà vu une vulve ? mdr
"Arrête wesh, il est peut être handicapé mental
"Hé vous avez vu Léo avec Mathilde et Chloé après le nouvel an ? Un vrai porno le truc mdr
"Pas si fort, faut pas qu'Issoustraction entende sinon il va savoir qu'on l'a pas invité
Je passe encore la 1ere et la terminale car pas assez intéressant. Mais j'ai eu mon bac du premier coup.
En 2025 : Toujours 0 tout, pas de travail, mais si je crois assez fort, ça ira mieux
Ah kheyyy c'est chaud
En tout cas t'es l'une des histoires les plus captivantes et mieux écris c'est vrai cool
T'as des projets pour ta vie actuellement ?
En tout cas t'es l'une des histoires les plus captivantes et mieux écris c'est vrai cool
T'as des projets pour ta vie actuellement ?
🦧🦍
il y a 15 heures
Non Gilbert
¡Esta serpiente marina MATÓ a un Celestino! https://streamable.com/fmjgjb 

il y a 15 heures
J’ai mal au ventre je crois je fais une intolérance au lactose encore je dois arrêter de consommer du laitage mais c’est plus fort que moi j’adire ça je continue par indiscipline
Moi pareil j'ai des problème d'estomac je suis censé arrêté la malbouffe mais c'est plus fort que moi je continue d'aller au fast food manger de la merde.
il y a 15 heures
Moi pareil j'ai des problème d'estomac je suis censé arrêté la malbouffe mais c'est plus fort que moi je continue d'aller au fast food manger de la merde.
Menu best Of CBO ice frite SVP
🦧🦍
il y a 15 heures
Menu best Of CBO ice frite SVP
Ça roule poto, un petit sunday au caramel pour finir ?
il y a 15 heures
Ah kheyyy c'est chaud
En tout cas t'es l'une des histoires les plus captivantes et mieux écris c'est vrai cool
T'as des projets pour ta vie actuellement ?
En tout cas t'es l'une des histoires les plus captivantes et mieux écris c'est vrai cool
T'as des projets pour ta vie actuellement ?
J'essaie de chercher dans le dév actuellement (j'ai fais une formation que j'ai bien aimé)
Mais quand tu voies les annonces de poste par contre…
J'aimerais aussi passer le permis.
Et merci si ça t'as plu l'histoire. Là, je n'ai parlé que pour l'école mais pour la famille je pourrai en faire un aussi long
Mais quand tu voies les annonces de poste par contre…
J'aimerais aussi passer le permis.
Et merci si ça t'as plu l'histoire. Là, je n'ai parlé que pour l'école mais pour la famille je pourrai en faire un aussi long
il y a 14 heures
Ça roule poto, un petit sunday au caramel pour finir ?
Je préfère un macflury M&Ms nappage caramel, toi t'es plus sunday ?
🦧🦍
il y a 14 heures