Ce sujet a été résolu
J'ai l'impression que le fait que ta mère soit originaire du Maroc fait que tu détestes ta vie ?
Pourquoi ? c'est le forum qui t'as matrixé à ce point ?
Pourquoi ? c'est le forum qui t'as matrixé à ce point ?
Nan j'aime bien ma vie
C'est relou de devoir faire genre que je bouffe pas pendant le ramadan et de pas pouvoir manger non halal ou être honnête chez moi
C'est relou de devoir faire genre que je bouffe pas pendant le ramadan et de pas pouvoir manger non halal ou être honnête chez moi
11 mois que j'ai pas parlé à une fille, et toi?
(Hors famille fdp de @PsychoAgricole)

il y a 3 jours
Ouriel
3j
L'OP qui a compris que dans ce forum d'AW sont topic allait percer
11 mois que j'ai pas parlé à une fille, et toi?
(Hors famille fdp de @PsychoAgricole)

il y a 3 jours
Je m’appelle Gatoul, et si on m’avait dit à 10 ans où je serais à 25, j’aurais probablement ri, ou peut-être pleuré. À cet âge, la vie était simple, presque magique. J’habitais une petite maison dans une ville moyenne, entourée de champs où je courais avec mes amis après l’école. À 10 ans, mon monde tournait autour de mon vélo rouge, un vieux truc rouillé que mon père avait retapé. Je me souviens des après-midis à pédaler jusqu’à l’épuisement, imaginant que j’étais un explorateur dans une jungle infinie. L’école, c’était une corvée, sauf pour les récréations où on jouait au foot avec une balle à moitié dégonflée. J’étais pas le meilleur, mais j’étais heureux. Mes parents travaillaient dur – papa était mécanicien, maman employée de banque – et ils me répétaient sans cesse de bien travailler pour “aller loin”. À 10 ans, “loin” ça voulait juste dire le bout de la rue.
Vers 12 ans, l’adolescence a commencé à pointer son nez. J’ai eu ma première console, une vieille PlayStation d’occasion. Les jeux vidéo sont devenus ma nouvelle jungle, et je passais des heures à explorer des mondes pixelisés. Mais c’est aussi là que j’ai commencé à remarquer les différences. Certains amis avaient des baskets neuves, des téléphones dernier cri. Moi, j’avais les affaires de mon cousin en seconde main. Ça m’a travaillé, pas au point de m’empêcher de dormir, mais assez pour que je commence à poser des questions sur l’argent, sur pourquoi on n’avait pas plus. Maman me disait toujours : “On a ce qu’il faut, Marc. Le reste, c’est du bonus.” Je comprenais pas vraiment.
À 14 ans, le collège est devenu un champ de bataille. Les profs étaient plus durs, les devoirs s’accumulaient, et les autres ados… disons qu’on apprenait tous à être cruels à notre façon. J’étais pas populaire, mais pas non plus le loser du fond de la classe. J’étais juste… là. J’avais un petit groupe d’amis, des gars comme moi qui aimaient rigoler et parler de tout sauf des cours. C’est à cet âge que j’ai eu mon premier crush, une fille nommée Clara. Elle avait des cheveux bouclés et un rire qui me faisait bégayer. J’ai jamais osé lui parler. Je passais mon temps à l’imaginer en héroïne de mes jeux vidéo, mais dans la vraie vie, j’étais paralysé. Un jour, je l’ai vue tenir la main d’un autre gars. Ça m’a brisé le cœur, mais j’ai rien dit. J’ai juste continué à jouer, à pédaler, à grandir.
À 16 ans, le lycée a tout changé. J’ai choisi un bac pro en mécanique, comme papa. Pas parce que j’adorais ça, mais parce que c’était concret, et j’avais pas les notes pour viser plus haut. Le lycée, c’était un mélange de liberté et de pression. Les profs nous parlaient d’avenir, de métiers, de responsabilités. Moi, je voulais juste sortir avec mes potes le week-end et écouter du rap dans mon casque. Mais j’ai commencé à bosser à côté, dans le garage de mon père. J’aimais l’odeur d’huile et le bruit des moteurs. Ça me donnait l’impression d’être utile, de faire partie de quelque chose. Les premières payes, je les dépensais en conneries : des burgers, des jeux, un nouveau téléphone. Maman me grondait, mais je voyais qu’elle était fière.
À 18 ans, j’ai eu mon bac, et un sentiment bizarre m’a envahi. J’étais content, mais perdu. Tout le monde semblait savoir quoi faire : certains partaient à la fac, d’autres trouvaient des jobs. Moi, j’ai continué au garage. C’était stable, mais ça me pesait. Je voyais mes amis partir, voyager, poster des photos sur les réseaux. Moi, j’étais toujours dans la même ville, avec les mêmes champs. C’est là que j’ai rencontré Sophie. Elle bossait à la supérette du coin, et on a commencé à discuter en achetant des bières après le boulot. Elle était drôle, directe, pas compliquée. On est sortis ensemble, et pour la première fois, j’ai senti que je pouvais être moi sans me poser mille questions. Avec elle, je parlais de tout : de mes doutes, de mes rêves de quitter la ville, de faire “quelque chose de grand”. Elle m’écoutait, et ça suffisait.
À 20 ans, j’ai pris une décision. J’ai quitté le garage pour suivre une formation de technicien auto dans une ville plus grande. C’était loin de Sophie, loin de mes parents, loin de tout ce que je connaissais. Les premiers mois, j’étais perdu. La ville était bruyante, les gens pressés, et je me sentais petit. Mais j’ai appris, j’ai bossé dur, et j’ai commencé à me voir autrement. Pas juste comme le gamin au vélo rouge, mais comme quelqu’un qui pouvait construire quelque chose. Sophie et moi, on s’appelait tous les soirs, mais la distance a fini par user notre relation. On s’est séparés, sans drame, juste avec beaucoup de tristesse. J’ai pas pleuré, mais j’ai passé des nuits à fixer le plafond.
À 23 ans, j’ai décroché un job dans un concessionnaire. Bon salaire, collègues sympas, mais je sentais toujours ce vide. Je me demandais si c’était ça, la vie d’adulte. Réparer des voitures, rentrer chez moi, regarder des séries, répéter. J’ai commencé à écrire, juste pour moi, des trucs sur ce que je ressentais. Pas des poèmes, juste des pensées. Ça m’aidait à comprendre. J’ai repris contact avec de vieux amis, j’ai voyagé un peu, juste des petits trajets dans des villes voisines. Ça m’a ouvert les yeux. Le monde était grand, et moi, j’étais encore en train de le découvrir.
Aujourd’hui, à 25 ans, je suis toujours technicien, mais j’ai des projets. Je veux ouvrir mon propre garage, peut-être même partir à l’étranger. Je sais pas si je suis un homme “extraordinaire”, mais je suis fier de ce que j’ai construit. J’ai appris que la vie, c’est pas une grande aventure comme dans les jeux vidéo. C’est des petits moments, des choix, des gens qu’on rencontre. Mes parents sont toujours là, plus vieux, mais toujours à me pousser. J’ai plus mon vélo rouge, mais parfois, je ferme les yeux, et je sens encore le vent sur mon visage quand je pédalais à fond. Ça me rappelle d’où je viens, et ça me donne envie d’aller plus loin.
Vers 12 ans, l’adolescence a commencé à pointer son nez. J’ai eu ma première console, une vieille PlayStation d’occasion. Les jeux vidéo sont devenus ma nouvelle jungle, et je passais des heures à explorer des mondes pixelisés. Mais c’est aussi là que j’ai commencé à remarquer les différences. Certains amis avaient des baskets neuves, des téléphones dernier cri. Moi, j’avais les affaires de mon cousin en seconde main. Ça m’a travaillé, pas au point de m’empêcher de dormir, mais assez pour que je commence à poser des questions sur l’argent, sur pourquoi on n’avait pas plus. Maman me disait toujours : “On a ce qu’il faut, Marc. Le reste, c’est du bonus.” Je comprenais pas vraiment.
À 14 ans, le collège est devenu un champ de bataille. Les profs étaient plus durs, les devoirs s’accumulaient, et les autres ados… disons qu’on apprenait tous à être cruels à notre façon. J’étais pas populaire, mais pas non plus le loser du fond de la classe. J’étais juste… là. J’avais un petit groupe d’amis, des gars comme moi qui aimaient rigoler et parler de tout sauf des cours. C’est à cet âge que j’ai eu mon premier crush, une fille nommée Clara. Elle avait des cheveux bouclés et un rire qui me faisait bégayer. J’ai jamais osé lui parler. Je passais mon temps à l’imaginer en héroïne de mes jeux vidéo, mais dans la vraie vie, j’étais paralysé. Un jour, je l’ai vue tenir la main d’un autre gars. Ça m’a brisé le cœur, mais j’ai rien dit. J’ai juste continué à jouer, à pédaler, à grandir.
À 16 ans, le lycée a tout changé. J’ai choisi un bac pro en mécanique, comme papa. Pas parce que j’adorais ça, mais parce que c’était concret, et j’avais pas les notes pour viser plus haut. Le lycée, c’était un mélange de liberté et de pression. Les profs nous parlaient d’avenir, de métiers, de responsabilités. Moi, je voulais juste sortir avec mes potes le week-end et écouter du rap dans mon casque. Mais j’ai commencé à bosser à côté, dans le garage de mon père. J’aimais l’odeur d’huile et le bruit des moteurs. Ça me donnait l’impression d’être utile, de faire partie de quelque chose. Les premières payes, je les dépensais en conneries : des burgers, des jeux, un nouveau téléphone. Maman me grondait, mais je voyais qu’elle était fière.
À 18 ans, j’ai eu mon bac, et un sentiment bizarre m’a envahi. J’étais content, mais perdu. Tout le monde semblait savoir quoi faire : certains partaient à la fac, d’autres trouvaient des jobs. Moi, j’ai continué au garage. C’était stable, mais ça me pesait. Je voyais mes amis partir, voyager, poster des photos sur les réseaux. Moi, j’étais toujours dans la même ville, avec les mêmes champs. C’est là que j’ai rencontré Sophie. Elle bossait à la supérette du coin, et on a commencé à discuter en achetant des bières après le boulot. Elle était drôle, directe, pas compliquée. On est sortis ensemble, et pour la première fois, j’ai senti que je pouvais être moi sans me poser mille questions. Avec elle, je parlais de tout : de mes doutes, de mes rêves de quitter la ville, de faire “quelque chose de grand”. Elle m’écoutait, et ça suffisait.
À 20 ans, j’ai pris une décision. J’ai quitté le garage pour suivre une formation de technicien auto dans une ville plus grande. C’était loin de Sophie, loin de mes parents, loin de tout ce que je connaissais. Les premiers mois, j’étais perdu. La ville était bruyante, les gens pressés, et je me sentais petit. Mais j’ai appris, j’ai bossé dur, et j’ai commencé à me voir autrement. Pas juste comme le gamin au vélo rouge, mais comme quelqu’un qui pouvait construire quelque chose. Sophie et moi, on s’appelait tous les soirs, mais la distance a fini par user notre relation. On s’est séparés, sans drame, juste avec beaucoup de tristesse. J’ai pas pleuré, mais j’ai passé des nuits à fixer le plafond.
À 23 ans, j’ai décroché un job dans un concessionnaire. Bon salaire, collègues sympas, mais je sentais toujours ce vide. Je me demandais si c’était ça, la vie d’adulte. Réparer des voitures, rentrer chez moi, regarder des séries, répéter. J’ai commencé à écrire, juste pour moi, des trucs sur ce que je ressentais. Pas des poèmes, juste des pensées. Ça m’aidait à comprendre. J’ai repris contact avec de vieux amis, j’ai voyagé un peu, juste des petits trajets dans des villes voisines. Ça m’a ouvert les yeux. Le monde était grand, et moi, j’étais encore en train de le découvrir.
Aujourd’hui, à 25 ans, je suis toujours technicien, mais j’ai des projets. Je veux ouvrir mon propre garage, peut-être même partir à l’étranger. Je sais pas si je suis un homme “extraordinaire”, mais je suis fier de ce que j’ai construit. J’ai appris que la vie, c’est pas une grande aventure comme dans les jeux vidéo. C’est des petits moments, des choix, des gens qu’on rencontre. Mes parents sont toujours là, plus vieux, mais toujours à me pousser. J’ai plus mon vélo rouge, mais parfois, je ferme les yeux, et je sens encore le vent sur mon visage quand je pédalais à fond. Ça me rappelle d’où je viens, et ça me donne envie d’aller plus loin.
⇝⇝⇝⇝⇝⇝⇝⇝⇝ Mieux vaut être raciste que mort ⇜⇜⇜⇜⇜⇜⇜⇜⇜⇜⇜ ONE TWO THREE NIKE L'ALGERIE
il y a 3 jours
T'es pas schizo?
Si mais pas comme ça
J'ai d'énormes sautes d'humeur je pète des câbles j'ai des épisodes délirants, paranoïaque maniaque
Mais pas de voix
Gloire à Yakub
J'ai d'énormes sautes d'humeur je pète des câbles j'ai des épisodes délirants, paranoïaque maniaque
Mais pas de voix
il y a 3 jours
Nan j'aime bien ma vie
C'est relou de devoir faire genre que je bouffe pas pendant le ramadan et de pas pouvoir manger non halal ou être honnête chez moi
C'est relou de devoir faire genre que je bouffe pas pendant le ramadan et de pas pouvoir manger non halal ou être honnête chez moi
Sérieusement tu penses qu'ils seraient pas capable d'entendre ce que tu penses toi ?
En plus c'est que ta mère et ta soeur qu'il faut convaincre ton père s'en bat les couilles si je me souviens bien
Il va pas te faire chier lui non ?
En plus c'est que ta mère et ta soeur qu'il faut convaincre ton père s'en bat les couilles si je me souviens bien
Il va pas te faire chier lui non ?
🦧🦍
il y a 3 jours
Sérieusement tu penses qu'ils seraient pas capable d'entendre ce que tu penses toi ?
En plus c'est que ta mère et ta soeur qu'il faut convaincre ton père s'en bat les couilles si je me souviens bien
Il va pas te faire chier lui non ?
En plus c'est que ta mère et ta soeur qu'il faut convaincre ton père s'en bat les couilles si je me souviens bien
Il va pas te faire chier lui non ?
Mon père et ma mère on divorcé
Ça fait des années que je l'ai pas vu
J'ai déjà tâté le terrain et ça vaut pas le coup de lui dire, j'ai davantage à perdre qu'à gagner
Je pense qu'elle est plus tolérante que la moyenne mais rien d'exceptionnel
Si je lui dis rien elle en s'en portera très bien
Ça fait des années que je l'ai pas vu
J'ai déjà tâté le terrain et ça vaut pas le coup de lui dire, j'ai davantage à perdre qu'à gagner
Je pense qu'elle est plus tolérante que la moyenne mais rien d'exceptionnel
Si je lui dis rien elle en s'en portera très bien
11 mois que j'ai pas parlé à une fille, et toi?
(Hors famille fdp de @PsychoAgricole)

il y a 3 jours
Banale comment ?
je n'ai tout simplement rien qui mérite d'être raconté. c'est comme si j'avais toujours été le spectateur de ma propre vie.
il y a 3 jours
Wooohma
3j
Je m’appelle Gatoul, et si on m’avait dit à 10 ans où je serais à 25, j’aurais probablement ri, ou peut-être pleuré. À cet âge, la vie était simple, presque magique. J’habitais une petite maison dans une ville moyenne, entourée de champs où je courais avec mes amis après l’école. À 10 ans, mon monde tournait autour de mon vélo rouge, un vieux truc rouillé que mon père avait retapé. Je me souviens des après-midis à pédaler jusqu’à l’épuisement, imaginant que j’étais un explorateur dans une jungle infinie. L’école, c’était une corvée, sauf pour les récréations où on jouait au foot avec une balle à moitié dégonflée. J’étais pas le meilleur, mais j’étais heureux. Mes parents travaillaient dur – papa était mécanicien, maman employée de banque – et ils me répétaient sans cesse de bien travailler pour “aller loin”. À 10 ans, “loin” ça voulait juste dire le bout de la rue.
Vers 12 ans, l’adolescence a commencé à pointer son nez. J’ai eu ma première console, une vieille PlayStation d’occasion. Les jeux vidéo sont devenus ma nouvelle jungle, et je passais des heures à explorer des mondes pixelisés. Mais c’est aussi là que j’ai commencé à remarquer les différences. Certains amis avaient des baskets neuves, des téléphones dernier cri. Moi, j’avais les affaires de mon cousin en seconde main. Ça m’a travaillé, pas au point de m’empêcher de dormir, mais assez pour que je commence à poser des questions sur l’argent, sur pourquoi on n’avait pas plus. Maman me disait toujours : “On a ce qu’il faut, Marc. Le reste, c’est du bonus.” Je comprenais pas vraiment.
À 14 ans, le collège est devenu un champ de bataille. Les profs étaient plus durs, les devoirs s’accumulaient, et les autres ados… disons qu’on apprenait tous à être cruels à notre façon. J’étais pas populaire, mais pas non plus le loser du fond de la classe. J’étais juste… là. J’avais un petit groupe d’amis, des gars comme moi qui aimaient rigoler et parler de tout sauf des cours. C’est à cet âge que j’ai eu mon premier crush, une fille nommée Clara. Elle avait des cheveux bouclés et un rire qui me faisait bégayer. J’ai jamais osé lui parler. Je passais mon temps à l’imaginer en héroïne de mes jeux vidéo, mais dans la vraie vie, j’étais paralysé. Un jour, je l’ai vue tenir la main d’un autre gars. Ça m’a brisé le cœur, mais j’ai rien dit. J’ai juste continué à jouer, à pédaler, à grandir.
À 16 ans, le lycée a tout changé. J’ai choisi un bac pro en mécanique, comme papa. Pas parce que j’adorais ça, mais parce que c’était concret, et j’avais pas les notes pour viser plus haut. Le lycée, c’était un mélange de liberté et de pression. Les profs nous parlaient d’avenir, de métiers, de responsabilités. Moi, je voulais juste sortir avec mes potes le week-end et écouter du rap dans mon casque. Mais j’ai commencé à bosser à côté, dans le garage de mon père. J’aimais l’odeur d’huile et le bruit des moteurs. Ça me donnait l’impression d’être utile, de faire partie de quelque chose. Les premières payes, je les dépensais en conneries : des burgers, des jeux, un nouveau téléphone. Maman me grondait, mais je voyais qu’elle était fière.
À 18 ans, j’ai eu mon bac, et un sentiment bizarre m’a envahi. J’étais content, mais perdu. Tout le monde semblait savoir quoi faire : certains partaient à la fac, d’autres trouvaient des jobs. Moi, j’ai continué au garage. C’était stable, mais ça me pesait. Je voyais mes amis partir, voyager, poster des photos sur les réseaux. Moi, j’étais toujours dans la même ville, avec les mêmes champs. C’est là que j’ai rencontré Sophie. Elle bossait à la supérette du coin, et on a commencé à discuter en achetant des bières après le boulot. Elle était drôle, directe, pas compliquée. On est sortis ensemble, et pour la première fois, j’ai senti que je pouvais être moi sans me poser mille questions. Avec elle, je parlais de tout : de mes doutes, de mes rêves de quitter la ville, de faire “quelque chose de grand”. Elle m’écoutait, et ça suffisait.
À 20 ans, j’ai pris une décision. J’ai quitté le garage pour suivre une formation de technicien auto dans une ville plus grande. C’était loin de Sophie, loin de mes parents, loin de tout ce que je connaissais. Les premiers mois, j’étais perdu. La ville était bruyante, les gens pressés, et je me sentais petit. Mais j’ai appris, j’ai bossé dur, et j’ai commencé à me voir autrement. Pas juste comme le gamin au vélo rouge, mais comme quelqu’un qui pouvait construire quelque chose. Sophie et moi, on s’appelait tous les soirs, mais la distance a fini par user notre relation. On s’est séparés, sans drame, juste avec beaucoup de tristesse. J’ai pas pleuré, mais j’ai passé des nuits à fixer le plafond.
À 23 ans, j’ai décroché un job dans un concessionnaire. Bon salaire, collègues sympas, mais je sentais toujours ce vide. Je me demandais si c’était ça, la vie d’adulte. Réparer des voitures, rentrer chez moi, regarder des séries, répéter. J’ai commencé à écrire, juste pour moi, des trucs sur ce que je ressentais. Pas des poèmes, juste des pensées. Ça m’aidait à comprendre. J’ai repris contact avec de vieux amis, j’ai voyagé un peu, juste des petits trajets dans des villes voisines. Ça m’a ouvert les yeux. Le monde était grand, et moi, j’étais encore en train de le découvrir.
Aujourd’hui, à 25 ans, je suis toujours technicien, mais j’ai des projets. Je veux ouvrir mon propre garage, peut-être même partir à l’étranger. Je sais pas si je suis un homme “extraordinaire”, mais je suis fier de ce que j’ai construit. J’ai appris que la vie, c’est pas une grande aventure comme dans les jeux vidéo. C’est des petits moments, des choix, des gens qu’on rencontre. Mes parents sont toujours là, plus vieux, mais toujours à me pousser. J’ai plus mon vélo rouge, mais parfois, je ferme les yeux, et je sens encore le vent sur mon visage quand je pédalais à fond. Ça me rappelle d’où je viens, et ça me donne envie d’aller plus loin.
Vers 12 ans, l’adolescence a commencé à pointer son nez. J’ai eu ma première console, une vieille PlayStation d’occasion. Les jeux vidéo sont devenus ma nouvelle jungle, et je passais des heures à explorer des mondes pixelisés. Mais c’est aussi là que j’ai commencé à remarquer les différences. Certains amis avaient des baskets neuves, des téléphones dernier cri. Moi, j’avais les affaires de mon cousin en seconde main. Ça m’a travaillé, pas au point de m’empêcher de dormir, mais assez pour que je commence à poser des questions sur l’argent, sur pourquoi on n’avait pas plus. Maman me disait toujours : “On a ce qu’il faut, Marc. Le reste, c’est du bonus.” Je comprenais pas vraiment.
À 14 ans, le collège est devenu un champ de bataille. Les profs étaient plus durs, les devoirs s’accumulaient, et les autres ados… disons qu’on apprenait tous à être cruels à notre façon. J’étais pas populaire, mais pas non plus le loser du fond de la classe. J’étais juste… là. J’avais un petit groupe d’amis, des gars comme moi qui aimaient rigoler et parler de tout sauf des cours. C’est à cet âge que j’ai eu mon premier crush, une fille nommée Clara. Elle avait des cheveux bouclés et un rire qui me faisait bégayer. J’ai jamais osé lui parler. Je passais mon temps à l’imaginer en héroïne de mes jeux vidéo, mais dans la vraie vie, j’étais paralysé. Un jour, je l’ai vue tenir la main d’un autre gars. Ça m’a brisé le cœur, mais j’ai rien dit. J’ai juste continué à jouer, à pédaler, à grandir.
À 16 ans, le lycée a tout changé. J’ai choisi un bac pro en mécanique, comme papa. Pas parce que j’adorais ça, mais parce que c’était concret, et j’avais pas les notes pour viser plus haut. Le lycée, c’était un mélange de liberté et de pression. Les profs nous parlaient d’avenir, de métiers, de responsabilités. Moi, je voulais juste sortir avec mes potes le week-end et écouter du rap dans mon casque. Mais j’ai commencé à bosser à côté, dans le garage de mon père. J’aimais l’odeur d’huile et le bruit des moteurs. Ça me donnait l’impression d’être utile, de faire partie de quelque chose. Les premières payes, je les dépensais en conneries : des burgers, des jeux, un nouveau téléphone. Maman me grondait, mais je voyais qu’elle était fière.
À 18 ans, j’ai eu mon bac, et un sentiment bizarre m’a envahi. J’étais content, mais perdu. Tout le monde semblait savoir quoi faire : certains partaient à la fac, d’autres trouvaient des jobs. Moi, j’ai continué au garage. C’était stable, mais ça me pesait. Je voyais mes amis partir, voyager, poster des photos sur les réseaux. Moi, j’étais toujours dans la même ville, avec les mêmes champs. C’est là que j’ai rencontré Sophie. Elle bossait à la supérette du coin, et on a commencé à discuter en achetant des bières après le boulot. Elle était drôle, directe, pas compliquée. On est sortis ensemble, et pour la première fois, j’ai senti que je pouvais être moi sans me poser mille questions. Avec elle, je parlais de tout : de mes doutes, de mes rêves de quitter la ville, de faire “quelque chose de grand”. Elle m’écoutait, et ça suffisait.
À 20 ans, j’ai pris une décision. J’ai quitté le garage pour suivre une formation de technicien auto dans une ville plus grande. C’était loin de Sophie, loin de mes parents, loin de tout ce que je connaissais. Les premiers mois, j’étais perdu. La ville était bruyante, les gens pressés, et je me sentais petit. Mais j’ai appris, j’ai bossé dur, et j’ai commencé à me voir autrement. Pas juste comme le gamin au vélo rouge, mais comme quelqu’un qui pouvait construire quelque chose. Sophie et moi, on s’appelait tous les soirs, mais la distance a fini par user notre relation. On s’est séparés, sans drame, juste avec beaucoup de tristesse. J’ai pas pleuré, mais j’ai passé des nuits à fixer le plafond.
À 23 ans, j’ai décroché un job dans un concessionnaire. Bon salaire, collègues sympas, mais je sentais toujours ce vide. Je me demandais si c’était ça, la vie d’adulte. Réparer des voitures, rentrer chez moi, regarder des séries, répéter. J’ai commencé à écrire, juste pour moi, des trucs sur ce que je ressentais. Pas des poèmes, juste des pensées. Ça m’aidait à comprendre. J’ai repris contact avec de vieux amis, j’ai voyagé un peu, juste des petits trajets dans des villes voisines. Ça m’a ouvert les yeux. Le monde était grand, et moi, j’étais encore en train de le découvrir.
Aujourd’hui, à 25 ans, je suis toujours technicien, mais j’ai des projets. Je veux ouvrir mon propre garage, peut-être même partir à l’étranger. Je sais pas si je suis un homme “extraordinaire”, mais je suis fier de ce que j’ai construit. J’ai appris que la vie, c’est pas une grande aventure comme dans les jeux vidéo. C’est des petits moments, des choix, des gens qu’on rencontre. Mes parents sont toujours là, plus vieux, mais toujours à me pousser. J’ai plus mon vélo rouge, mais parfois, je ferme les yeux, et je sens encore le vent sur mon visage quand je pédalais à fond. Ça me rappelle d’où je viens, et ça me donne envie d’aller plus loin.
Bordel j'arrive pas à savoir si tu troll où c'est un pavé que t'as vraiment fait là
En tout cas t'as vie est bien remplie je croyais que ça allait être un zéro tout mais pas du tout, bravo
En tout cas t'as vie est bien remplie je croyais que ça allait être un zéro tout mais pas du tout, bravo
🦧🦍
il y a 3 jours
Chiant comment ?
Chiant à raconter
il y a 3 jours
Desert
3j
Vos vies m'intéresse
L'école, vos parents, vos amis, le travail, vos amoureuse ou amoureux, vos rêves et votre conclusion de tout ça
ALLÉ ALLÉ
L'école, vos parents, vos amis, le travail, vos amoureuse ou amoureux, vos rêves et votre conclusion de tout ça
ALLÉ ALLÉ
il y a 3 jours
Si mais pas comme ça
J'ai d'énormes sautes d'humeur je pète des câbles j'ai des épisodes délirants, paranoïaque maniaque
Mais pas de voix
J'ai d'énormes sautes d'humeur je pète des câbles j'ai des épisodes délirants, paranoïaque maniaque
Mais pas de voix
Moi je t'entends toujours dire que depuis que t'as ça ta plus du tout une vie de yeslife ben perso je pense que être schizo et un yeslife c'est compatible
Voilà take de gros connards mais elle à le mérite d'exister
Voilà take de gros connards mais elle à le mérite d'exister
🦧🦍
il y a 3 jours
C'est toi le mec qui voulait pas me définir ta vision du mot golem ?
il y a 3 jours
Mon père et ma mère on divorcé
Ça fait des années que je l'ai pas vu
J'ai déjà tâté le terrain et ça vaut pas le coup de lui dire, j'ai davantage à perdre qu'à gagner
Je pense qu'elle est plus tolérante que la moyenne mais rien d'exceptionnel
Si je lui dis rien elle en s'en portera très bien
Ça fait des années que je l'ai pas vu
J'ai déjà tâté le terrain et ça vaut pas le coup de lui dire, j'ai davantage à perdre qu'à gagner
Je pense qu'elle est plus tolérante que la moyenne mais rien d'exceptionnel
Si je lui dis rien elle en s'en portera très bien
Je comprends khey
J'espère que tu arriveras à lui en parler un jour et que ça se passera mieux en tout cas bon courage pour 'a suite le jeuno
J'espère que tu arriveras à lui en parler un jour et que ça se passera mieux en tout cas bon courage pour 'a suite le jeuno
🦧🦍
il y a 3 jours
je n'ai tout simplement rien qui mérite d'être raconté. c'est comme si j'avais toujours été le spectateur de ma propre vie.
Il y à toujours un truc à dire même quand c'est chiant comme le film Goodbye, dragon inn c'est d'un chiant au possible mais il y à des trucs à dire quand même
🦧🦍
il y a 3 jours
Bah prouve que je suis un trisomique explique moi ta vision sinon ça veut dire que t'es entrain de fuir car t'es incapable de développer une idée, c'est toi le triso dans ces cas-là

il y a 3 jours
T'es entrain de fuir t'as peur hein avoue ? Eh te chie pas dessus
il y a 3 jours