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ça me surprends toujours de voir que parfois t'es sur la même longueur d'onde que moi
:Menhera_15:
C'est un plan diabolique pour que tu me préfères à lys
:Menhera_1:
il y a 3 heures-PEMT
Quelqu'un peut envoyer l'image de tintin ravi en train de se faire porter par 4 congolais
il y a 3 heures-PEMT
non pas du tout, c qu'une parmi les méchancetés qu'il m'a dit, mais je lui en veux pas, jespere qu'il ira mieux
T'es vraiment finie à la pisse toi
il y a 3 heures
avoir besoin d'être fix alors qu'on peut fix tous les maux de ce monde avec une arme à feu, une catapulte et une hallebarde
:Fou_Du_village_Dream_Effrayant_peur:
On a pas besoin de choisir quand on a l'héroine
:chaton_schizo:
Je suis venu au monde pour rire
il y a 3 heures
Nn notre cerveau est dans le zizi
:bocchipyj:
ça me rappelle la chanson de l'eunuque dans victor hugo. c'est un peu long mais ça vaut le coup ça m'avait fait beaucoup d'impression à la première lecture
:bocchipyj:


Pendant qu’on l’adorait, l’eunuque son ministre

Chantait d’une voix douce au fond du bois sinistre :

Mourez, vivants ! Croulez, murs ! Séchez-vous, sillons !

Tombez, mouches du soir, peuples, vains tourbillons !

Blanchissez, ossements ! Pleurs, coulez ! Incendies

Etendez sur les monts vos pourpres agrandies !

Cités, brûlez au vent ! Cadavres, pourrissez !

Jamais l’eunuque noir ne dira : C’est assez !

Car ce banni rugit sur l’éden plein de flamme ;

Car ce veuf de l’amour est en deuil de son âme ;

Car il ne sera pas le père au front joyeux ;

Car il ne verra point une femme aux doux yeux

Emplir, assise au seuil de la maison morose,

La bouche d’un enfant du bout de son sein rose !

Je suis du paradis le témoin torturé.

O vivants, je me venge, et le maître exécré,

C’est moi qui l’ai lâché sur la terre où nous sommes ;

J’ai vu Nemrod errant dans la forêt des hommes ;

J’ai fait un tigre avec ce lion qui passait.

Je jette ma pensée, invisible lacet,

Et je sens tressaillir dans ce filet le monde.

L’arbre est vert ; j’applaudis la hache qui l’émonde ;

Des hommes dévorés j’écoute les abois ;

Chasse, ô Nemrod ! — C’est moi qui au glaive : bois !

Et j’attise à genoux la guerre, moi l’envie.

Les autres êtres sont les vases de la vie,

Moi je suis l’urne horrible et vide du néant.

Je verse l’ombre. Nain, j’habite le géant ;

Toutes ses actions composent ma victoire ;

Il est le bras farouche et je suis l’âme noire.

La guerre est. Désormais, dans mille ans, ou demain,

Toute guerre sera parmi le genre humain

Une flèche de l’arc de Nemrod échappée.

O Nemrod, premier roi du règne de l’épée,

Va ! c’est fait. L’âme humaine est allumée, et rien

Ne l’éteindra. L’indou, l’osque, l’assyrien,

Ont mordu dans la chair comme Eve dans la pomme.

La guerre maintenant ne peut s’arrêter, l’homme

Ayant bu du sang d’homme et l’ayant trouvé bon.

L’embrasement sans fin naîtra du vil charbon.

Mort ! l’homme va crouler sur l’homme en avalanche.

Mort ! l’humanité noire et l’humanité blanche,

Les grands et les petits, les tours et les fossés

Vont se heurter ainsi que des flots insensés.

Temps futurs ! lutte, horreur, tas sanglants, foules viles !

Chaînes autour des camps, chaînes autour des villes,

Marches nocturnes, pas ténébreux, voix dans l’air ;

Les tentes sur les monts, les voiles sur la mer !

O vision ! chevaux aux croupes pommelées !

O tempêtes de chars et d’escadron ! mêlées !

Nuages d’hommes, chocs, panaches, éperons !

Bouches ivres de bruit soufflant dans des clairons !

Les casques d’or ; les tours sonnant des funérailles ;

Des murailles sans fin ; d’où sortez-vous, murailles ?

Des champs dorés changés en gueules de l’enfer ;

Les hydres légions aux écailles de fer ;

Des glaives et des yeux tourbillonnant en trombes ;

La semence des os faisant lever des tombes ;

L’orgueil aveugle aux chants joyeux, chaque troupeau

Promenant son linceul qu’il appelle drapeau ;

Des vaisseaux se mordant avec des becs difformes,

Si bien que la mer glauque et l’onde aux plis énormes,

Les gouffres, les écueils, verront l’homme hideux,

Et que Léviathan dira : Nous sommes deux !

O tumulte profond des siècles dans la haine !

Abrutissement fauve et fou ! terreur ! géhenne !

Obscurité ! furie à toute heure, en tout lieu !

Sinistre cliquetis de l’homme contre Dieu !

Combattants ! combattants ! sortez des nuits profondes.

Les uns viendront avec des haches et des frondes ;

Des bêtes de la mort faites par l’homme horrible.

Des couleuvres de bronze au cou long et terrible

Souffleront et feront s’envoler à grand bruit

Le cheval, la fanfare et l’homme dans la nuit.

On meurt ! on meurt ! hiboux, corbeaux, noires volées !

Villes prises d’assaut ! ô femmes violées !

O vengeance ! — tuez ! pourquoi ? pour rien. Allez.

Ils tueront. Ils tueront, de massacres essoufflés,

Le riche en son palais, les pauvres dans les bouges,

Et se proposeront, portant des urnes rouges,

D’emplir avec du sang le sépulcre sans fond.

Tuez. Ce que Dieu fit, les hommes le défont.

Bien. O guerre ! ô dragon qui dans l’ombre me lèches !

Le grand ciel est rayé d’un ouragan de flèches !

Bien. Guerre, roule-toi sur les peuples agneaux ;

Noue à l’humanité tes lugubres anneaux ;

Guerre ! L’homme content veux que tu l’extermines.

Détruis ! fais fourmiller les légions vermines.

Mange ! Mange les camps, les murs, les chars mouvants,

Mange les tours de pierre et les ventres vivants ;

Mange les dieux et mange aussi les rois ; travaille ;

Mange le laboureur, le soc, l’épi, la paille,

Le champ ; mange l’abeille et mange l’alcyon ;

Sois le ver monstrueux du fruit création.

Dieu ! Pourquoi créas-tu la mort ? l’homme invente ;

L’eunuque bat des mains, ébloui d’épouvante.

Tuez, tuez ! — Au nord, au couchant, au midi,

Partout, cercle effroyable et sans cesse agrandi,

La bataille repaît mes yeux visionnaires.

Oh ! le sombre avenir roule plein de tonnerres !

Oh ! dans l’air à jamais je vois la mort sifflant !

Oh ! je vois à jamais saigner la guerre au flanc

De l’humanité triste, affreuse et criminelle ;

Et le mutilé rit à la plaie éternelle !

Les races sécheront comme un torrent d’été ;

La vierge sera veuve avant d’avoir été ;

La mère pleurera d’avoir été féconde,

O joie ! — En ce moment Nemrod est seul au monde ;

La terre est encor faible et n’en peut porter qu’un ;

Mais le ciel germera sous le ciel importun,

Mais vous pullulerez, ô glaive, ô cimeterre ;

Quel spectacle quand tout se mordra sur la terre,

Et quand tous les Nemrods se mangeront entr’eux !

Parfois je vais, au bord d’un fleuve ténébreux,

Regarder, sur le sable ou dans les joncs d’une île,

Le vautour disputer sa proie au crocodile ;

Chacun veut être seul, chacun veut être roi,

Chacun veut tout ; et moi, je ris des cris d’effroi

Que poussent les roseaux de l’Euphrate ou du Tigre

Quand le lézard brigand lutte avec l’oiseau tigre.

Ainsi, peuples, de loin, je savoure vos deuils.

Vous avez les berceaux, vivants ! J’ai les cercueils.

J’aspire le parfum des corps sans sépulture.

Ah ! pourquoi m’a-t-on pris ma part de la nature !

Vous m’avez arraché du sein qui m’échauffait,

Quand j’étais tout petit, moi qui n’avais rien fait !

Vous avez tué l’homme et laissé l’enfant vivre !

Soyez maudits ! Je hais. Ma propre horreur m’enivre.

Malheur à ce qui vit ! Malheur à ce qui luit !

Je suis le mal, je suis le deuil, je suis la nuit.

Malheur ! Pendant qu’au bois le loup étreint la louve,

Pendant que l’ours ému cherche l’ourse et la trouve,

Que la femme est à l’homme, et le nid à l’oiseau,

Que l’air féconde l’eau tremblante, le ruisseau

L’herbe, et que le ramier s’accouple à la colombe,

Moi l’eunuque, j’ai pris pour épouse une tombe !

il y a 3 heures-PEMT
Tu la baisera pas reste focus sur lys avec un peu de chance elle te donnera l'occasion de faire un rp tintin au congo
:chaton_schizo:
toi t'as rien compris
:s2bymonke:
Maybe I just want to maybe...
il y a 3 heures-PEMT
Si ça se trouve ça sera ton delire
:bocchipyj:

Le rapport dominant/dominé c'est généralement homme/femme
:bocchipyj:
je n'ai qu'une chose à : dire
:Mokou_point:


uwu
:hamtaro_soumise_coeur:

ᶻ 𝘇 𐰁
il y a 3 heures
T'es vraiment finie à la pisse toi
Merci j'osais pas
:chaton_schizo:
Je suis venu au monde pour rire
il y a 3 heures
Non je déconne c'est pas moi mais une bonnasse trouvé sur pintrest pendant que je cherchais des truc de halloween
:Risitordu:


par contre les cheveux aussi long... voir un peu plus
:risipalpatine:
Recherche sur Pinterest halloween baddie
:Fou_Du_village_Dream_Effrayant_peur:
il y a 3 heures
Lys
Lys
3h
ça me rappelle la chanson de l'eunuque dans victor hugo. c'est un peu long mais ça vaut le coup ça m'avait fait beaucoup d'impression à la première lecture
:bocchipyj:


Pendant qu’on l’adorait, l’eunuque son ministre

Chantait d’une voix douce au fond du bois sinistre :

Mourez, vivants ! Croulez, murs ! Séchez-vous, sillons !

Tombez, mouches du soir, peuples, vains tourbillons !

Blanchissez, ossements ! Pleurs, coulez ! Incendies

Etendez sur les monts vos pourpres agrandies !

Cités, brûlez au vent ! Cadavres, pourrissez !

Jamais l’eunuque noir ne dira : C’est assez !

Car ce banni rugit sur l’éden plein de flamme ;

Car ce veuf de l’amour est en deuil de son âme ;

Car il ne sera pas le père au front joyeux ;

Car il ne verra point une femme aux doux yeux

Emplir, assise au seuil de la maison morose,

La bouche d’un enfant du bout de son sein rose !

Je suis du paradis le témoin torturé.

O vivants, je me venge, et le maître exécré,

C’est moi qui l’ai lâché sur la terre où nous sommes ;

J’ai vu Nemrod errant dans la forêt des hommes ;

J’ai fait un tigre avec ce lion qui passait.

Je jette ma pensée, invisible lacet,

Et je sens tressaillir dans ce filet le monde.

L’arbre est vert ; j’applaudis la hache qui l’émonde ;

Des hommes dévorés j’écoute les abois ;

Chasse, ô Nemrod ! — C’est moi qui au glaive : bois !

Et j’attise à genoux la guerre, moi l’envie.

Les autres êtres sont les vases de la vie,

Moi je suis l’urne horrible et vide du néant.

Je verse l’ombre. Nain, j’habite le géant ;

Toutes ses actions composent ma victoire ;

Il est le bras farouche et je suis l’âme noire.

La guerre est. Désormais, dans mille ans, ou demain,

Toute guerre sera parmi le genre humain

Une flèche de l’arc de Nemrod échappée.

O Nemrod, premier roi du règne de l’épée,

Va ! c’est fait. L’âme humaine est allumée, et rien

Ne l’éteindra. L’indou, l’osque, l’assyrien,

Ont mordu dans la chair comme Eve dans la pomme.

La guerre maintenant ne peut s’arrêter, l’homme

Ayant bu du sang d’homme et l’ayant trouvé bon.

L’embrasement sans fin naîtra du vil charbon.

Mort ! l’homme va crouler sur l’homme en avalanche.

Mort ! l’humanité noire et l’humanité blanche,

Les grands et les petits, les tours et les fossés

Vont se heurter ainsi que des flots insensés.

Temps futurs ! lutte, horreur, tas sanglants, foules viles !

Chaînes autour des camps, chaînes autour des villes,

Marches nocturnes, pas ténébreux, voix dans l’air ;

Les tentes sur les monts, les voiles sur la mer !

O vision ! chevaux aux croupes pommelées !

O tempêtes de chars et d’escadron ! mêlées !

Nuages d’hommes, chocs, panaches, éperons !

Bouches ivres de bruit soufflant dans des clairons !

Les casques d’or ; les tours sonnant des funérailles ;

Des murailles sans fin ; d’où sortez-vous, murailles ?

Des champs dorés changés en gueules de l’enfer ;

Les hydres légions aux écailles de fer ;

Des glaives et des yeux tourbillonnant en trombes ;

La semence des os faisant lever des tombes ;

L’orgueil aveugle aux chants joyeux, chaque troupeau

Promenant son linceul qu’il appelle drapeau ;

Des vaisseaux se mordant avec des becs difformes,

Si bien que la mer glauque et l’onde aux plis énormes,

Les gouffres, les écueils, verront l’homme hideux,

Et que Léviathan dira : Nous sommes deux !

O tumulte profond des siècles dans la haine !

Abrutissement fauve et fou ! terreur ! géhenne !

Obscurité ! furie à toute heure, en tout lieu !

Sinistre cliquetis de l’homme contre Dieu !

Combattants ! combattants ! sortez des nuits profondes.

Les uns viendront avec des haches et des frondes ;

Des bêtes de la mort faites par l’homme horrible.

Des couleuvres de bronze au cou long et terrible

Souffleront et feront s’envoler à grand bruit

Le cheval, la fanfare et l’homme dans la nuit.

On meurt ! on meurt ! hiboux, corbeaux, noires volées !

Villes prises d’assaut ! ô femmes violées !

O vengeance ! — tuez ! pourquoi ? pour rien. Allez.

Ils tueront. Ils tueront, de massacres essoufflés,

Le riche en son palais, les pauvres dans les bouges,

Et se proposeront, portant des urnes rouges,

D’emplir avec du sang le sépulcre sans fond.

Tuez. Ce que Dieu fit, les hommes le défont.

Bien. O guerre ! ô dragon qui dans l’ombre me lèches !

Le grand ciel est rayé d’un ouragan de flèches !

Bien. Guerre, roule-toi sur les peuples agneaux ;

Noue à l’humanité tes lugubres anneaux ;

Guerre ! L’homme content veux que tu l’extermines.

Détruis ! fais fourmiller les légions vermines.

Mange ! Mange les camps, les murs, les chars mouvants,

Mange les tours de pierre et les ventres vivants ;

Mange les dieux et mange aussi les rois ; travaille ;

Mange le laboureur, le soc, l’épi, la paille,

Le champ ; mange l’abeille et mange l’alcyon ;

Sois le ver monstrueux du fruit création.

Dieu ! Pourquoi créas-tu la mort ? l’homme invente ;

L’eunuque bat des mains, ébloui d’épouvante.

Tuez, tuez ! — Au nord, au couchant, au midi,

Partout, cercle effroyable et sans cesse agrandi,

La bataille repaît mes yeux visionnaires.

Oh ! le sombre avenir roule plein de tonnerres !

Oh ! dans l’air à jamais je vois la mort sifflant !

Oh ! je vois à jamais saigner la guerre au flanc

De l’humanité triste, affreuse et criminelle ;

Et le mutilé rit à la plaie éternelle !

Les races sécheront comme un torrent d’été ;

La vierge sera veuve avant d’avoir été ;

La mère pleurera d’avoir été féconde,

O joie ! — En ce moment Nemrod est seul au monde ;

La terre est encor faible et n’en peut porter qu’un ;

Mais le ciel germera sous le ciel importun,

Mais vous pullulerez, ô glaive, ô cimeterre ;

Quel spectacle quand tout se mordra sur la terre,

Et quand tous les Nemrods se mangeront entr’eux !

Parfois je vais, au bord d’un fleuve ténébreux,

Regarder, sur le sable ou dans les joncs d’une île,

Le vautour disputer sa proie au crocodile ;

Chacun veut être seul, chacun veut être roi,

Chacun veut tout ; et moi, je ris des cris d’effroi

Que poussent les roseaux de l’Euphrate ou du Tigre

Quand le lézard brigand lutte avec l’oiseau tigre.

Ainsi, peuples, de loin, je savoure vos deuils.

Vous avez les berceaux, vivants ! J’ai les cercueils.

J’aspire le parfum des corps sans sépulture.

Ah ! pourquoi m’a-t-on pris ma part de la nature !

Vous m’avez arraché du sein qui m’échauffait,

Quand j’étais tout petit, moi qui n’avais rien fait !

Vous avez tué l’homme et laissé l’enfant vivre !

Soyez maudits ! Je hais. Ma propre horreur m’enivre.

Malheur à ce qui vit ! Malheur à ce qui luit !

Je suis le mal, je suis le deuil, je suis la nuit.

Malheur ! Pendant qu’au bois le loup étreint la louve,

Pendant que l’ours ému cherche l’ourse et la trouve,

Que la femme est à l’homme, et le nid à l’oiseau,

Que l’air féconde l’eau tremblante, le ruisseau

L’herbe, et que le ramier s’accouple à la colombe,

Moi l’eunuque, j’ai pris pour épouse une tombe !

pitié
:risiwideshut:
il y a 3 heures
Lys
Lys
3h
ça me rappelle la chanson de l'eunuque dans victor hugo. c'est un peu long mais ça vaut le coup ça m'avait fait beaucoup d'impression à la première lecture
:bocchipyj:


Pendant qu’on l’adorait, l’eunuque son ministre

Chantait d’une voix douce au fond du bois sinistre :

Mourez, vivants ! Croulez, murs ! Séchez-vous, sillons !

Tombez, mouches du soir, peuples, vains tourbillons !

Blanchissez, ossements ! Pleurs, coulez ! Incendies

Etendez sur les monts vos pourpres agrandies !

Cités, brûlez au vent ! Cadavres, pourrissez !

Jamais l’eunuque noir ne dira : C’est assez !

Car ce banni rugit sur l’éden plein de flamme ;

Car ce veuf de l’amour est en deuil de son âme ;

Car il ne sera pas le père au front joyeux ;

Car il ne verra point une femme aux doux yeux

Emplir, assise au seuil de la maison morose,

La bouche d’un enfant du bout de son sein rose !

Je suis du paradis le témoin torturé.

O vivants, je me venge, et le maître exécré,

C’est moi qui l’ai lâché sur la terre où nous sommes ;

J’ai vu Nemrod errant dans la forêt des hommes ;

J’ai fait un tigre avec ce lion qui passait.

Je jette ma pensée, invisible lacet,

Et je sens tressaillir dans ce filet le monde.

L’arbre est vert ; j’applaudis la hache qui l’émonde ;

Des hommes dévorés j’écoute les abois ;

Chasse, ô Nemrod ! — C’est moi qui au glaive : bois !

Et j’attise à genoux la guerre, moi l’envie.

Les autres êtres sont les vases de la vie,

Moi je suis l’urne horrible et vide du néant.

Je verse l’ombre. Nain, j’habite le géant ;

Toutes ses actions composent ma victoire ;

Il est le bras farouche et je suis l’âme noire.

La guerre est. Désormais, dans mille ans, ou demain,

Toute guerre sera parmi le genre humain

Une flèche de l’arc de Nemrod échappée.

O Nemrod, premier roi du règne de l’épée,

Va ! c’est fait. L’âme humaine est allumée, et rien

Ne l’éteindra. L’indou, l’osque, l’assyrien,

Ont mordu dans la chair comme Eve dans la pomme.

La guerre maintenant ne peut s’arrêter, l’homme

Ayant bu du sang d’homme et l’ayant trouvé bon.

L’embrasement sans fin naîtra du vil charbon.

Mort ! l’homme va crouler sur l’homme en avalanche.

Mort ! l’humanité noire et l’humanité blanche,

Les grands et les petits, les tours et les fossés

Vont se heurter ainsi que des flots insensés.

Temps futurs ! lutte, horreur, tas sanglants, foules viles !

Chaînes autour des camps, chaînes autour des villes,

Marches nocturnes, pas ténébreux, voix dans l’air ;

Les tentes sur les monts, les voiles sur la mer !

O vision ! chevaux aux croupes pommelées !

O tempêtes de chars et d’escadron ! mêlées !

Nuages d’hommes, chocs, panaches, éperons !

Bouches ivres de bruit soufflant dans des clairons !

Les casques d’or ; les tours sonnant des funérailles ;

Des murailles sans fin ; d’où sortez-vous, murailles ?

Des champs dorés changés en gueules de l’enfer ;

Les hydres légions aux écailles de fer ;

Des glaives et des yeux tourbillonnant en trombes ;

La semence des os faisant lever des tombes ;

L’orgueil aveugle aux chants joyeux, chaque troupeau

Promenant son linceul qu’il appelle drapeau ;

Des vaisseaux se mordant avec des becs difformes,

Si bien que la mer glauque et l’onde aux plis énormes,

Les gouffres, les écueils, verront l’homme hideux,

Et que Léviathan dira : Nous sommes deux !

O tumulte profond des siècles dans la haine !

Abrutissement fauve et fou ! terreur ! géhenne !

Obscurité ! furie à toute heure, en tout lieu !

Sinistre cliquetis de l’homme contre Dieu !

Combattants ! combattants ! sortez des nuits profondes.

Les uns viendront avec des haches et des frondes ;

Des bêtes de la mort faites par l’homme horrible.

Des couleuvres de bronze au cou long et terrible

Souffleront et feront s’envoler à grand bruit

Le cheval, la fanfare et l’homme dans la nuit.

On meurt ! on meurt ! hiboux, corbeaux, noires volées !

Villes prises d’assaut ! ô femmes violées !

O vengeance ! — tuez ! pourquoi ? pour rien. Allez.

Ils tueront. Ils tueront, de massacres essoufflés,

Le riche en son palais, les pauvres dans les bouges,

Et se proposeront, portant des urnes rouges,

D’emplir avec du sang le sépulcre sans fond.

Tuez. Ce que Dieu fit, les hommes le défont.

Bien. O guerre ! ô dragon qui dans l’ombre me lèches !

Le grand ciel est rayé d’un ouragan de flèches !

Bien. Guerre, roule-toi sur les peuples agneaux ;

Noue à l’humanité tes lugubres anneaux ;

Guerre ! L’homme content veux que tu l’extermines.

Détruis ! fais fourmiller les légions vermines.

Mange ! Mange les camps, les murs, les chars mouvants,

Mange les tours de pierre et les ventres vivants ;

Mange les dieux et mange aussi les rois ; travaille ;

Mange le laboureur, le soc, l’épi, la paille,

Le champ ; mange l’abeille et mange l’alcyon ;

Sois le ver monstrueux du fruit création.

Dieu ! Pourquoi créas-tu la mort ? l’homme invente ;

L’eunuque bat des mains, ébloui d’épouvante.

Tuez, tuez ! — Au nord, au couchant, au midi,

Partout, cercle effroyable et sans cesse agrandi,

La bataille repaît mes yeux visionnaires.

Oh ! le sombre avenir roule plein de tonnerres !

Oh ! dans l’air à jamais je vois la mort sifflant !

Oh ! je vois à jamais saigner la guerre au flanc

De l’humanité triste, affreuse et criminelle ;

Et le mutilé rit à la plaie éternelle !

Les races sécheront comme un torrent d’été ;

La vierge sera veuve avant d’avoir été ;

La mère pleurera d’avoir été féconde,

O joie ! — En ce moment Nemrod est seul au monde ;

La terre est encor faible et n’en peut porter qu’un ;

Mais le ciel germera sous le ciel importun,

Mais vous pullulerez, ô glaive, ô cimeterre ;

Quel spectacle quand tout se mordra sur la terre,

Et quand tous les Nemrods se mangeront entr’eux !

Parfois je vais, au bord d’un fleuve ténébreux,

Regarder, sur le sable ou dans les joncs d’une île,

Le vautour disputer sa proie au crocodile ;

Chacun veut être seul, chacun veut être roi,

Chacun veut tout ; et moi, je ris des cris d’effroi

Que poussent les roseaux de l’Euphrate ou du Tigre

Quand le lézard brigand lutte avec l’oiseau tigre.

Ainsi, peuples, de loin, je savoure vos deuils.

Vous avez les berceaux, vivants ! J’ai les cercueils.

J’aspire le parfum des corps sans sépulture.

Ah ! pourquoi m’a-t-on pris ma part de la nature !

Vous m’avez arraché du sein qui m’échauffait,

Quand j’étais tout petit, moi qui n’avais rien fait !

Vous avez tué l’homme et laissé l’enfant vivre !

Soyez maudits ! Je hais. Ma propre horreur m’enivre.

Malheur à ce qui vit ! Malheur à ce qui luit !

Je suis le mal, je suis le deuil, je suis la nuit.

Malheur ! Pendant qu’au bois le loup étreint la louve,

Pendant que l’ours ému cherche l’ourse et la trouve,

Que la femme est à l’homme, et le nid à l’oiseau,

Que l’air féconde l’eau tremblante, le ruisseau

L’herbe, et que le ramier s’accouple à la colombe,

Moi l’eunuque, j’ai pris pour épouse une tombe !

Tu dois etre un giga malaise ambulant irl toi
:att:
Je suis venu au monde pour rire
il y a 3 heures
Lys
Lys
3h
ça change rien il faut interdire le sexe et la soumission les deux indépendamment
:bocchipyj:
Euh t'es pas fan d'Evola toi ?
il y a 3 heures
On a pas besoin de choisir quand on a l'héroine
:chaton_schizo:
une Subaru, du crack et un lance-flammes et c'est parti
:Fou_Du_village_Dream_Effrayant_peur:
𝔣𝔯𝔞𝔞𝔞𝔞𝔞𝔞𝔰𝔨...
:gobelino:
il y a 3 heures
avoir besoin d'être fix alors qu'on peut fix tous les maux de ce monde avec une arme à feu, une catapulte et une hallebarde
:Fou_Du_village_Dream_Effrayant_peur:
il y a 3 heures
Recherche sur Pinterest halloween baddie
:Fou_Du_village_Dream_Effrayant_peur:
non ça me l'a proposé car je regarde beaucoup de truc sur les tattoo aussi
:Mais_pitie_:
:risiwideshut:
il y a 3 heures
Euh t'es pas fan d'Evola toi ?
il y a 3 heures
Lys
Lys
3h
ça me rappelle la chanson de l'eunuque dans victor hugo. c'est un peu long mais ça vaut le coup ça m'avait fait beaucoup d'impression à la première lecture
:bocchipyj:


Pendant qu’on l’adorait, l’eunuque son ministre

Chantait d’une voix douce au fond du bois sinistre :

Mourez, vivants ! Croulez, murs ! Séchez-vous, sillons !

Tombez, mouches du soir, peuples, vains tourbillons !

Blanchissez, ossements ! Pleurs, coulez ! Incendies

Etendez sur les monts vos pourpres agrandies !

Cités, brûlez au vent ! Cadavres, pourrissez !

Jamais l’eunuque noir ne dira : C’est assez !

Car ce banni rugit sur l’éden plein de flamme ;

Car ce veuf de l’amour est en deuil de son âme ;

Car il ne sera pas le père au front joyeux ;

Car il ne verra point une femme aux doux yeux

Emplir, assise au seuil de la maison morose,

La bouche d’un enfant du bout de son sein rose !

Je suis du paradis le témoin torturé.

O vivants, je me venge, et le maître exécré,

C’est moi qui l’ai lâché sur la terre où nous sommes ;

J’ai vu Nemrod errant dans la forêt des hommes ;

J’ai fait un tigre avec ce lion qui passait.

Je jette ma pensée, invisible lacet,

Et je sens tressaillir dans ce filet le monde.

L’arbre est vert ; j’applaudis la hache qui l’émonde ;

Des hommes dévorés j’écoute les abois ;

Chasse, ô Nemrod ! — C’est moi qui au glaive : bois !

Et j’attise à genoux la guerre, moi l’envie.

Les autres êtres sont les vases de la vie,

Moi je suis l’urne horrible et vide du néant.

Je verse l’ombre. Nain, j’habite le géant ;

Toutes ses actions composent ma victoire ;

Il est le bras farouche et je suis l’âme noire.

La guerre est. Désormais, dans mille ans, ou demain,

Toute guerre sera parmi le genre humain

Une flèche de l’arc de Nemrod échappée.

O Nemrod, premier roi du règne de l’épée,

Va ! c’est fait. L’âme humaine est allumée, et rien

Ne l’éteindra. L’indou, l’osque, l’assyrien,

Ont mordu dans la chair comme Eve dans la pomme.

La guerre maintenant ne peut s’arrêter, l’homme

Ayant bu du sang d’homme et l’ayant trouvé bon.

L’embrasement sans fin naîtra du vil charbon.

Mort ! l’homme va crouler sur l’homme en avalanche.

Mort ! l’humanité noire et l’humanité blanche,

Les grands et les petits, les tours et les fossés

Vont se heurter ainsi que des flots insensés.

Temps futurs ! lutte, horreur, tas sanglants, foules viles !

Chaînes autour des camps, chaînes autour des villes,

Marches nocturnes, pas ténébreux, voix dans l’air ;

Les tentes sur les monts, les voiles sur la mer !

O vision ! chevaux aux croupes pommelées !

O tempêtes de chars et d’escadron ! mêlées !

Nuages d’hommes, chocs, panaches, éperons !

Bouches ivres de bruit soufflant dans des clairons !

Les casques d’or ; les tours sonnant des funérailles ;

Des murailles sans fin ; d’où sortez-vous, murailles ?

Des champs dorés changés en gueules de l’enfer ;

Les hydres légions aux écailles de fer ;

Des glaives et des yeux tourbillonnant en trombes ;

La semence des os faisant lever des tombes ;

L’orgueil aveugle aux chants joyeux, chaque troupeau

Promenant son linceul qu’il appelle drapeau ;

Des vaisseaux se mordant avec des becs difformes,

Si bien que la mer glauque et l’onde aux plis énormes,

Les gouffres, les écueils, verront l’homme hideux,

Et que Léviathan dira : Nous sommes deux !

O tumulte profond des siècles dans la haine !

Abrutissement fauve et fou ! terreur ! géhenne !

Obscurité ! furie à toute heure, en tout lieu !

Sinistre cliquetis de l’homme contre Dieu !

Combattants ! combattants ! sortez des nuits profondes.

Les uns viendront avec des haches et des frondes ;

Des bêtes de la mort faites par l’homme horrible.

Des couleuvres de bronze au cou long et terrible

Souffleront et feront s’envoler à grand bruit

Le cheval, la fanfare et l’homme dans la nuit.

On meurt ! on meurt ! hiboux, corbeaux, noires volées !

Villes prises d’assaut ! ô femmes violées !

O vengeance ! — tuez ! pourquoi ? pour rien. Allez.

Ils tueront. Ils tueront, de massacres essoufflés,

Le riche en son palais, les pauvres dans les bouges,

Et se proposeront, portant des urnes rouges,

D’emplir avec du sang le sépulcre sans fond.

Tuez. Ce que Dieu fit, les hommes le défont.

Bien. O guerre ! ô dragon qui dans l’ombre me lèches !

Le grand ciel est rayé d’un ouragan de flèches !

Bien. Guerre, roule-toi sur les peuples agneaux ;

Noue à l’humanité tes lugubres anneaux ;

Guerre ! L’homme content veux que tu l’extermines.

Détruis ! fais fourmiller les légions vermines.

Mange ! Mange les camps, les murs, les chars mouvants,

Mange les tours de pierre et les ventres vivants ;

Mange les dieux et mange aussi les rois ; travaille ;

Mange le laboureur, le soc, l’épi, la paille,

Le champ ; mange l’abeille et mange l’alcyon ;

Sois le ver monstrueux du fruit création.

Dieu ! Pourquoi créas-tu la mort ? l’homme invente ;

L’eunuque bat des mains, ébloui d’épouvante.

Tuez, tuez ! — Au nord, au couchant, au midi,

Partout, cercle effroyable et sans cesse agrandi,

La bataille repaît mes yeux visionnaires.

Oh ! le sombre avenir roule plein de tonnerres !

Oh ! dans l’air à jamais je vois la mort sifflant !

Oh ! je vois à jamais saigner la guerre au flanc

De l’humanité triste, affreuse et criminelle ;

Et le mutilé rit à la plaie éternelle !

Les races sécheront comme un torrent d’été ;

La vierge sera veuve avant d’avoir été ;

La mère pleurera d’avoir été féconde,

O joie ! — En ce moment Nemrod est seul au monde ;

La terre est encor faible et n’en peut porter qu’un ;

Mais le ciel germera sous le ciel importun,

Mais vous pullulerez, ô glaive, ô cimeterre ;

Quel spectacle quand tout se mordra sur la terre,

Et quand tous les Nemrods se mangeront entr’eux !

Parfois je vais, au bord d’un fleuve ténébreux,

Regarder, sur le sable ou dans les joncs d’une île,

Le vautour disputer sa proie au crocodile ;

Chacun veut être seul, chacun veut être roi,

Chacun veut tout ; et moi, je ris des cris d’effroi

Que poussent les roseaux de l’Euphrate ou du Tigre

Quand le lézard brigand lutte avec l’oiseau tigre.

Ainsi, peuples, de loin, je savoure vos deuils.

Vous avez les berceaux, vivants ! J’ai les cercueils.

J’aspire le parfum des corps sans sépulture.

Ah ! pourquoi m’a-t-on pris ma part de la nature !

Vous m’avez arraché du sein qui m’échauffait,

Quand j’étais tout petit, moi qui n’avais rien fait !

Vous avez tué l’homme et laissé l’enfant vivre !

Soyez maudits ! Je hais. Ma propre horreur m’enivre.

Malheur à ce qui vit ! Malheur à ce qui luit !

Je suis le mal, je suis le deuil, je suis la nuit.

Malheur ! Pendant qu’au bois le loup étreint la louve,

Pendant que l’ours ému cherche l’ourse et la trouve,

Que la femme est à l’homme, et le nid à l’oiseau,

Que l’air féconde l’eau tremblante, le ruisseau

L’herbe, et que le ramier s’accouple à la colombe,

Moi l’eunuque, j’ai pris pour épouse une tombe !

Je suis au boulot c trop long
:bocchipyj:
:chatfloreuh:
:Blason_Blabla:
:chatfloreuh:
il y a 3 heures
T'es vraiment finie à la pisse toi
Non
Elle a juste très peu d'estime d'elle et pense "mériter" ses insultes
il y a 3 heures
une Subaru, du crack et un lance-flammes et c'est parti
:Fou_Du_village_Dream_Effrayant_peur:
hate de me droguer à en perdre tout reperes spatio-temporel
:chaton_schizo:
Je suis venu au monde pour rire
il y a 3 heures-PEMT
T'es vraiment finie à la pisse toi
me cite pas mongolien
il y a 3 heures-PEMT