Ce sujet a été résolu
Facile d'orienter chatgpt c'est les phrases utilisées par les témoins de Jéhovah donc en se basant sur ses bases de données il va faire de rapprochement là c'est donc une démarche malhonnête.
Ces phrases la c'est présent dans chaque fascicule
Ces phrases la c'est présent dans chaque fascicule
il y a 6 mois
Bon on va faire simple
Étant un EX TJ
Tu expliques l'association entre Charles russel et la franc-maçonnerie ?
Informations qui n'a jamais été démenti par le collège central
Étant un EX TJ
Tu expliques l'association entre Charles russel et la franc-maçonnerie ?
Informations qui n'a jamais été démenti par le collège central
La Grande Loge de Colombie-Britannique et du Yukon a déclaré que Charles Russell n'était pas franc-maçon et souligne que les symboles qu'il utilisait, accusés d'avoir une origine maçonnique, précèdent en réalité la fraternité:
https://www.freemasonry.b[...]/russell_c/russell_c.html
https://www.freemasonry.b[...]sonry/anti-masonry03.html
En juin 1913, lors d'une tournée de conférences transcontinentale, Russell a donné une conférence dans une salle maçonnique à San Francisco, déclarant : « Je n'ai jamais été franc-maçon... »
Tout au long de son ministère, Russell a affirmé qu'il considérait l'identité chrétienne comme incompatible avec la franc-maçonnerie. Il a décrit la franc-maçonnerie, les Chevaliers de Pythias, la Théosophie et d'autres groupes similaires comme des « maux graves » et des « impuretés ». (La Tour de Garde de Sion, juin 1895, p. 143 ; La Nouvelle Création, pp. 580-581).
Lien intéressant qui explique d'où viennent ces accusations contre Russell:
https://fr.bitterwinter.o[...]ons-et-faits-historiques/
Mais même en supposant que Russell était un franc-maçon, notre foi ne repose pas sur cet homme. Elle repose sur Jésus Christ.
Et si tu es vraiment un ex-TJ, cela sera la dernière fois que je m'adresse à toi
"Quiconque ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites même pas "Salut !", car celui qui le salut participe à ses mauvaises œuvres." (2 Jean 1:9-11)
En juin 1913, lors d'une tournée de conférences transcontinentale, Russell a donné une conférence dans une salle maçonnique à San Francisco, déclarant : « Je n'ai jamais été franc-maçon... »
Tout au long de son ministère, Russell a affirmé qu'il considérait l'identité chrétienne comme incompatible avec la franc-maçonnerie. Il a décrit la franc-maçonnerie, les Chevaliers de Pythias, la Théosophie et d'autres groupes similaires comme des « maux graves » et des « impuretés ». (La Tour de Garde de Sion, juin 1895, p. 143 ; La Nouvelle Création, pp. 580-581).
Lien intéressant qui explique d'où viennent ces accusations contre Russell:
Mais même en supposant que Russell était un franc-maçon, notre foi ne repose pas sur cet homme. Elle repose sur Jésus Christ.
Et si tu es vraiment un ex-TJ, cela sera la dernière fois que je m'adresse à toi
"Quiconque ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites même pas "Salut !", car celui qui le salut participe à ses mauvaises œuvres." (2 Jean 1:9-11)
il y a 6 mois
Temoin2Jehovah
6 mois
il y a 6 mois
La Grande Loge de Colombie-Britannique et du Yukon a déclaré que Charles Russell n'était pas franc-maçon et souligne que les symboles qu'il utilisait, accusés d'avoir une origine maçonnique, précèdent en réalité la fraternité:
https://www.freemasonry.b[...]/russell_c/russell_c.html
https://www.freemasonry.b[...]sonry/anti-masonry03.html
En juin 1913, lors d'une tournée de conférences transcontinentale, Russell a donné une conférence dans une salle maçonnique à San Francisco, déclarant : « Je n'ai jamais été franc-maçon... »
Tout au long de son ministère, Russell a affirmé qu'il considérait l'identité chrétienne comme incompatible avec la franc-maçonnerie. Il a décrit la franc-maçonnerie, les Chevaliers de Pythias, la Théosophie et d'autres groupes similaires comme des « maux graves » et des « impuretés ». (La Tour de Garde de Sion, juin 1895, p. 143 ; La Nouvelle Création, pp. 580-581).
Lien intéressant qui explique d'où viennent ces accusations contre Russell:
https://fr.bitterwinter.o[...]ons-et-faits-historiques/
Mais même en supposant que Russell était un franc-maçon, notre foi ne repose pas sur cet homme. Elle repose sur Jésus Christ.
Et si tu es vraiment un ex-TJ, cela sera la dernière fois que je m'adresse à toi
"Quiconque ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites même pas "Salut !", car celui qui le salut participe à ses mauvaises œuvres." (2 Jean 1:9-11)
En juin 1913, lors d'une tournée de conférences transcontinentale, Russell a donné une conférence dans une salle maçonnique à San Francisco, déclarant : « Je n'ai jamais été franc-maçon... »
Tout au long de son ministère, Russell a affirmé qu'il considérait l'identité chrétienne comme incompatible avec la franc-maçonnerie. Il a décrit la franc-maçonnerie, les Chevaliers de Pythias, la Théosophie et d'autres groupes similaires comme des « maux graves » et des « impuretés ». (La Tour de Garde de Sion, juin 1895, p. 143 ; La Nouvelle Création, pp. 580-581).
Lien intéressant qui explique d'où viennent ces accusations contre Russell:
Mais même en supposant que Russell était un franc-maçon, notre foi ne repose pas sur cet homme. Elle repose sur Jésus Christ.
Et si tu es vraiment un ex-TJ, cela sera la dernière fois que je m'adresse à toi
"Quiconque ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites même pas "Salut !", car celui qui le salut participe à ses mauvaises œuvres." (2 Jean 1:9-11)
Ah la dernière fois que tu t'adresses à moi..
Quel amour inconditionnel de votre part putain..
Et vous vous dites être du Christ ?
Tu sais quoi ? Tu pouvais me justifier ta position avec le pavé du dessus j'aurais pu l'entendre
Mais alors la fin de ton pavé me donne la gerbe vous n'êtes pas chrétiens !
Vous êtes des JUIF inavoué un détritus prostré et rejeté par les hérésie protestant
Vous ne savez pas ce qu'est l'amour du Christ et vous en êtes loin très loin
Quel amour inconditionnel de votre part putain..
Et vous vous dites être du Christ ?
Tu sais quoi ? Tu pouvais me justifier ta position avec le pavé du dessus j'aurais pu l'entendre
Mais alors la fin de ton pavé me donne la gerbe vous n'êtes pas chrétiens !
Vous êtes des JUIF inavoué un détritus prostré et rejeté par les hérésie protestant
Vous ne savez pas ce qu'est l'amour du Christ et vous en êtes loin très loin
Rejoins le côté obscur de la force
il y a 6 mois
AnnePrankss
6 mois
Facile d'orienter chatgpt c'est les phrases utilisées par les témoins de Jéhovah donc en se basant sur ses bases de données il va faire de rapprochement là c'est donc une démarche malhonnête.
Ces phrases la c'est présent dans chaque fascicule
Ces phrases la c'est présent dans chaque fascicule
Regarde plus haut, j'ai posté des screens où en remplaçant juste le nom de Dieu par Allah, Bouddha ou Vishnu, tu obtiens des religions différentes, presque comme si ChatGPT ne réfléchissait pas au fond mais était un modèle probabiliste.
il y a 6 mois
- Evangile selon St Matthieu, chapitre 16 :
15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Jésus change le nom de Simon en Pierre (Petros en grec, Kepha en araméen, qui signifie "rocher"). Cela indique un rôle fondamental dans l’Église.
Il affirme qu’il bâtira son Église "sur cette pierre". Jésus lui donne "les clefs du Royaume des cieux", une image qui rappelle l'autorité d'un intendant dans Isaïe 22:22. Il lui donne le pouvoir de lier et délier.
Pourquoi le Christ changerait-il le prénom de Simon en "Pierre" si ce n'était pour en faire la pierre sur laquelle il bâtit son Eglise ? Dans la Bible, Pierre n'est pas le seul personnage dont le nom est changé par Dieu. A chaque fois, c'est par cohérence avec le rôle donné. Exemple : Abraham.
- Evangile selon St Jean, chapitre 21 :
15 Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
16 Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
17 Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Pierre est-il le berger de "certaines" des brebis du Christ ? Ou le berger de "ses" brebis, sans distinction ?
15 Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
16 Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »
17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
18 Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.
19 Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Jésus change le nom de Simon en Pierre (Petros en grec, Kepha en araméen, qui signifie "rocher"). Cela indique un rôle fondamental dans l’Église.
Il affirme qu’il bâtira son Église "sur cette pierre". Jésus lui donne "les clefs du Royaume des cieux", une image qui rappelle l'autorité d'un intendant dans Isaïe 22:22. Il lui donne le pouvoir de lier et délier.

- Evangile selon St Jean, chapitre 21 :
15 Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
16 Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
17 Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.

Oui je suis au courant de ce que t'enseigne l'église catholique.
Permets à mon tour d'exposer mon point de vue sur ce verset.
En Matthieu 16:17, 18, nous lisons ces paroles que Jésus adresse à Pierre : « Je te le déclare : Tu es Pierre [nom qui signifie « Morceau de roche »], et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Jésus disait-il que son « Église », ou congrégation, serait bâtie sur Pierre, un homme ? Pierre serait-il le chef de tous les autres disciples de Jésus ? Comment les autres apôtres présents au moment de cette conversation ont-ils compris les paroles de Jésus ? Les Évangiles révèlent que, par la suite, ils se sont disputés à plusieurs reprises pour savoir qui parmi eux était le plus grand (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26). Si Jésus avait donné à Pierre la primauté, ou supériorité, les apôtres auraient-ils continué à se demander qui était le plus grand ?
Comment Pierre lui-même a-t-il compris les paroles de Jésus ? Ayant reçu une éducation israélite, il connaissait plusieurs prophéties hébraïques parlant d’une « pierre » ou d’une « pierre d’angle » (Isaïe 8:13, 14 ; 28:16 ; Zacharie 3:9). Dans une lettre adressée à ses compagnons chrétiens, Pierre cite une de ces prophéties et explique que la « pierre d’angle » prédite est le Seigneur Jésus Christ, le Messie. Il n’utilise le mot grec pétra (mot que l’on trouve dans la déclaration de Jésus en Matthieu 16:18) que pour Christ (1 Pierre 2:4-8).
L’apôtre Paul était un autre fidèle disciple de Jésus. Paul croyait-il que Jésus avait donné la primauté à Pierre ? Reconnaissant la position de Pierre dans la congrégation primitive, Paul a écrit que Pierre faisait partie de ceux qui étaient « considérés dans l’Église comme les colonnes ». Paul ne pensait donc pas qu’il n’y avait qu’une seule « colonne » (Galates 2:9). De plus, si Pierre avait été établi chef de la congrégation par Jésus, comment pouvait-il être simplement considéré — c’est-à-dire estimé ou vu par ses compagnons chrétiens — comme une colonne ?
Rapportant dans une de ses lettres un mauvais comportement de Pierre, Paul déclare avec respect mais franchise : « Je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort » (Galates 2:11-14). Paul ne pensait pas que Christ avait bâti son Église, ou congrégation, sur Pierre ou sur tout autre homme imparfait. Il croyait au contraire que la congrégation était bâtie sur le fondement qu’est Jésus Christ. Pour Paul, « ce rocher, c’était déjà le Christ » (1 Corinthiens 3:9-11 ; 10:4).
Comment faut-il donc comprendre les paroles « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » ? Pour bien comprendre un passage biblique, il faut lire son contexte. De quoi Jésus et Pierre parlaient-ils ? Jésus venait de demander à ses disciples : « Pour vous, qui suis-je ? » Sans hésiter, Pierre avait répondu : « Tu es le Messie [ou Christ], le Fils du Dieu vivant ! » Jésus avait alors félicité Pierre puis ajouté qu’il bâtirait son « Église », ou congrégation, sur une « pierre » encore plus solide, celle en laquelle l’apôtre venait juste d’exprimer sa foi : Jésus lui-même (Matthieu 16:15-18).
En accord avec ce qui précède, beaucoup de « Pères de l’Église » ont écrit que la « pierre » de Matthieu 16:18 est Christ. Par exemple, au Ve siècle, Augustin a écrit : « Le Seigneur a déclaré : “Sur ce roc je bâtirai mon Église”, c’est parce que Pierre avait dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” Sur ce roc que tu as confessé, dit le Seigneur, je bâtirai mon Église. » Augustin a plusieurs fois déclaré que « le Roc (Pétra), c’était Christ ».
Augustin et d’autres seraient considérés comme hérétiques s’ils étaient jugés selon la doctrine actuelle de l’Église. À vrai dire, selon le théologien suisse Ulrich Luz, le point de vue de la plupart des biblistes actuels sur le sujet aurait été taxé d’hérétique par le concile de 1870 !
Permets à mon tour d'exposer mon point de vue sur ce verset.
En Matthieu 16:17, 18, nous lisons ces paroles que Jésus adresse à Pierre : « Je te le déclare : Tu es Pierre [nom qui signifie « Morceau de roche »], et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Jésus disait-il que son « Église », ou congrégation, serait bâtie sur Pierre, un homme ? Pierre serait-il le chef de tous les autres disciples de Jésus ? Comment les autres apôtres présents au moment de cette conversation ont-ils compris les paroles de Jésus ? Les Évangiles révèlent que, par la suite, ils se sont disputés à plusieurs reprises pour savoir qui parmi eux était le plus grand (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26). Si Jésus avait donné à Pierre la primauté, ou supériorité, les apôtres auraient-ils continué à se demander qui était le plus grand ?
Comment Pierre lui-même a-t-il compris les paroles de Jésus ? Ayant reçu une éducation israélite, il connaissait plusieurs prophéties hébraïques parlant d’une « pierre » ou d’une « pierre d’angle » (Isaïe 8:13, 14 ; 28:16 ; Zacharie 3:9). Dans une lettre adressée à ses compagnons chrétiens, Pierre cite une de ces prophéties et explique que la « pierre d’angle » prédite est le Seigneur Jésus Christ, le Messie. Il n’utilise le mot grec pétra (mot que l’on trouve dans la déclaration de Jésus en Matthieu 16:18) que pour Christ (1 Pierre 2:4-8).
L’apôtre Paul était un autre fidèle disciple de Jésus. Paul croyait-il que Jésus avait donné la primauté à Pierre ? Reconnaissant la position de Pierre dans la congrégation primitive, Paul a écrit que Pierre faisait partie de ceux qui étaient « considérés dans l’Église comme les colonnes ». Paul ne pensait donc pas qu’il n’y avait qu’une seule « colonne » (Galates 2:9). De plus, si Pierre avait été établi chef de la congrégation par Jésus, comment pouvait-il être simplement considéré — c’est-à-dire estimé ou vu par ses compagnons chrétiens — comme une colonne ?
Rapportant dans une de ses lettres un mauvais comportement de Pierre, Paul déclare avec respect mais franchise : « Je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort » (Galates 2:11-14). Paul ne pensait pas que Christ avait bâti son Église, ou congrégation, sur Pierre ou sur tout autre homme imparfait. Il croyait au contraire que la congrégation était bâtie sur le fondement qu’est Jésus Christ. Pour Paul, « ce rocher, c’était déjà le Christ » (1 Corinthiens 3:9-11 ; 10:4).
Comment faut-il donc comprendre les paroles « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » ? Pour bien comprendre un passage biblique, il faut lire son contexte. De quoi Jésus et Pierre parlaient-ils ? Jésus venait de demander à ses disciples : « Pour vous, qui suis-je ? » Sans hésiter, Pierre avait répondu : « Tu es le Messie [ou Christ], le Fils du Dieu vivant ! » Jésus avait alors félicité Pierre puis ajouté qu’il bâtirait son « Église », ou congrégation, sur une « pierre » encore plus solide, celle en laquelle l’apôtre venait juste d’exprimer sa foi : Jésus lui-même (Matthieu 16:15-18).
En accord avec ce qui précède, beaucoup de « Pères de l’Église » ont écrit que la « pierre » de Matthieu 16:18 est Christ. Par exemple, au Ve siècle, Augustin a écrit : « Le Seigneur a déclaré : “Sur ce roc je bâtirai mon Église”, c’est parce que Pierre avait dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” Sur ce roc que tu as confessé, dit le Seigneur, je bâtirai mon Église. » Augustin a plusieurs fois déclaré que « le Roc (Pétra), c’était Christ ».
Augustin et d’autres seraient considérés comme hérétiques s’ils étaient jugés selon la doctrine actuelle de l’Église. À vrai dire, selon le théologien suisse Ulrich Luz, le point de vue de la plupart des biblistes actuels sur le sujet aurait été taxé d’hérétique par le concile de 1870 !
il y a 6 mois
La Grande Loge de Colombie-Britannique et du Yukon a déclaré que Charles Russell n'était pas franc-maçon et souligne que les symboles qu'il utilisait, accusés d'avoir une origine maçonnique, précèdent en réalité la fraternité:
https://www.freemasonry.b[...]/russell_c/russell_c.html
https://www.freemasonry.b[...]sonry/anti-masonry03.html
En juin 1913, lors d'une tournée de conférences transcontinentale, Russell a donné une conférence dans une salle maçonnique à San Francisco, déclarant : « Je n'ai jamais été franc-maçon... »
Tout au long de son ministère, Russell a affirmé qu'il considérait l'identité chrétienne comme incompatible avec la franc-maçonnerie. Il a décrit la franc-maçonnerie, les Chevaliers de Pythias, la Théosophie et d'autres groupes similaires comme des « maux graves » et des « impuretés ». (La Tour de Garde de Sion, juin 1895, p. 143 ; La Nouvelle Création, pp. 580-581).
Lien intéressant qui explique d'où viennent ces accusations contre Russell:
https://fr.bitterwinter.o[...]ons-et-faits-historiques/
Mais même en supposant que Russell était un franc-maçon, notre foi ne repose pas sur cet homme. Elle repose sur Jésus Christ.
Et si tu es vraiment un ex-TJ, cela sera la dernière fois que je m'adresse à toi
"Quiconque ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites même pas "Salut !", car celui qui le salut participe à ses mauvaises œuvres." (2 Jean 1:9-11)
En juin 1913, lors d'une tournée de conférences transcontinentale, Russell a donné une conférence dans une salle maçonnique à San Francisco, déclarant : « Je n'ai jamais été franc-maçon... »
Tout au long de son ministère, Russell a affirmé qu'il considérait l'identité chrétienne comme incompatible avec la franc-maçonnerie. Il a décrit la franc-maçonnerie, les Chevaliers de Pythias, la Théosophie et d'autres groupes similaires comme des « maux graves » et des « impuretés ». (La Tour de Garde de Sion, juin 1895, p. 143 ; La Nouvelle Création, pp. 580-581).
Lien intéressant qui explique d'où viennent ces accusations contre Russell:
Mais même en supposant que Russell était un franc-maçon, notre foi ne repose pas sur cet homme. Elle repose sur Jésus Christ.
Et si tu es vraiment un ex-TJ, cela sera la dernière fois que je m'adresse à toi
"Quiconque ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites même pas "Salut !", car celui qui le salut participe à ses mauvaises œuvres." (2 Jean 1:9-11)
Et juste une chose le dernier verset de Jean que tu cites s'accompagne bien de son début dans son livre
1 au commencement était la parole la parole était avec Dieu LA PAROLE ÉTAIT DIEU
1 au commencement était la parole la parole était avec Dieu LA PAROLE ÉTAIT DIEU
Rejoins le côté obscur de la force
il y a 6 mois
Non mais le gars à peine je lui ai dit je suis un EX TJ
Il veut plus me parler le niveau d'endoctrinement sectaire c'est enraciné dans leurs Ame ! Ses dingue.. s'ils en possède encore une
Il veut plus me parler le niveau d'endoctrinement sectaire c'est enraciné dans leurs Ame ! Ses dingue.. s'ils en possède encore une
Rejoins le côté obscur de la force
il y a 6 mois
Non mais le gars à peine je lui ai dit je suis un EX TJ
Il veut plus me parler le niveau d'endoctrinement sectaire c'est enraciné dans leurs Ame ! Ses dingue.. s'ils en possède encore une
Il veut plus me parler le niveau d'endoctrinement sectaire c'est enraciné dans leurs Ame ! Ses dingue.. s'ils en possède encore une
Il y a peu de chance, ce sont des robots conditionnés à réciter la bible
il y a 6 mois
Facile d'orienter chatgpt c'est les phrases utilisées par les témoins de Jéhovah donc en se basant sur ses bases de données il va faire de rapprochement là c'est donc une démarche malhonnête.
Ces phrases la c'est présent dans chaque fascicule
Ces phrases la c'est présent dans chaque fascicule
il y a 6 mois
Encore l'autre demeuré qui nous donne une sale réputation
Les TJ ne vous appelez pas chrétiens vous êtes des hérétiques
Les TJ ne vous appelez pas chrétiens vous êtes des hérétiques
"Une patrie, un Etat, un chef ."
il y a 6 mois
Selon moi, ni l'un ni l'autre. Quand Dieu l'a fait c'était juste, quand les hommes le font ça ne l'est pas.
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Notre cité à nous est dans les cieux.
il y a 6 mois
C'est un pur appel au pathos. D'une part tu n'as aucun socle objectif sur lequel justifier tes propres position morales. Qui es-tu es sur quoi te bases-tu pour juger les actions de Dieu ? Dans le christianisme, la « justice » est définie comme une des qualités du caractère de Dieu. Par définition il est moral. D'autre part il est facile de justifier qu'elle ne fut pas « immorale » car c'est Lui qui leur a donné la vie et la mort mais c’est aussi Lui qui leur offrira la résurrection et la vie éternelle.
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Notre cité à nous est dans les cieux.
il y a 6 mois
Indéfendable selon tes critères inexistants. Tu as cherché ton gotcha moment en ignorant spécifiquement les seules parties pertinentes de mes réponses. Tu es là pour « gagner le débat » et te conforter dans tes positions, nul n'est plus aveugle que qui ne veut pas voir.
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Notre cité à nous est dans les cieux.
il y a 6 mois
Oui je suis au courant de ce que t'enseigne l'église catholique.
Permets à mon tour d'exposer mon point de vue sur ce verset.
En Matthieu 16:17, 18, nous lisons ces paroles que Jésus adresse à Pierre : « Je te le déclare : Tu es Pierre [nom qui signifie « Morceau de roche »], et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Jésus disait-il que son « Église », ou congrégation, serait bâtie sur Pierre, un homme ? Pierre serait-il le chef de tous les autres disciples de Jésus ? Comment les autres apôtres présents au moment de cette conversation ont-ils compris les paroles de Jésus ? Les Évangiles révèlent que, par la suite, ils se sont disputés à plusieurs reprises pour savoir qui parmi eux était le plus grand (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26). Si Jésus avait donné à Pierre la primauté, ou supériorité, les apôtres auraient-ils continué à se demander qui était le plus grand ?
Comment Pierre lui-même a-t-il compris les paroles de Jésus ? Ayant reçu une éducation israélite, il connaissait plusieurs prophéties hébraïques parlant d’une « pierre » ou d’une « pierre d’angle » (Isaïe 8:13, 14 ; 28:16 ; Zacharie 3:9). Dans une lettre adressée à ses compagnons chrétiens, Pierre cite une de ces prophéties et explique que la « pierre d’angle » prédite est le Seigneur Jésus Christ, le Messie. Il n’utilise le mot grec pétra (mot que l’on trouve dans la déclaration de Jésus en Matthieu 16:18) que pour Christ (1 Pierre 2:4-8).
L’apôtre Paul était un autre fidèle disciple de Jésus. Paul croyait-il que Jésus avait donné la primauté à Pierre ? Reconnaissant la position de Pierre dans la congrégation primitive, Paul a écrit que Pierre faisait partie de ceux qui étaient « considérés dans l’Église comme les colonnes ». Paul ne pensait donc pas qu’il n’y avait qu’une seule « colonne » (Galates 2:9). De plus, si Pierre avait été établi chef de la congrégation par Jésus, comment pouvait-il être simplement considéré — c’est-à-dire estimé ou vu par ses compagnons chrétiens — comme une colonne ?
Rapportant dans une de ses lettres un mauvais comportement de Pierre, Paul déclare avec respect mais franchise : « Je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort » (Galates 2:11-14). Paul ne pensait pas que Christ avait bâti son Église, ou congrégation, sur Pierre ou sur tout autre homme imparfait. Il croyait au contraire que la congrégation était bâtie sur le fondement qu’est Jésus Christ. Pour Paul, « ce rocher, c’était déjà le Christ » (1 Corinthiens 3:9-11 ; 10:4).
Comment faut-il donc comprendre les paroles « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » ? Pour bien comprendre un passage biblique, il faut lire son contexte. De quoi Jésus et Pierre parlaient-ils ? Jésus venait de demander à ses disciples : « Pour vous, qui suis-je ? » Sans hésiter, Pierre avait répondu : « Tu es le Messie [ou Christ], le Fils du Dieu vivant ! » Jésus avait alors félicité Pierre puis ajouté qu’il bâtirait son « Église », ou congrégation, sur une « pierre » encore plus solide, celle en laquelle l’apôtre venait juste d’exprimer sa foi : Jésus lui-même (Matthieu 16:15-18).
En accord avec ce qui précède, beaucoup de « Pères de l’Église » ont écrit que la « pierre » de Matthieu 16:18 est Christ. Par exemple, au Ve siècle, Augustin a écrit : « Le Seigneur a déclaré : “Sur ce roc je bâtirai mon Église”, c’est parce que Pierre avait dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” Sur ce roc que tu as confessé, dit le Seigneur, je bâtirai mon Église. » Augustin a plusieurs fois déclaré que « le Roc (Pétra), c’était Christ ».
Augustin et d’autres seraient considérés comme hérétiques s’ils étaient jugés selon la doctrine actuelle de l’Église. À vrai dire, selon le théologien suisse Ulrich Luz, le point de vue de la plupart des biblistes actuels sur le sujet aurait été taxé d’hérétique par le concile de 1870 !
Permets à mon tour d'exposer mon point de vue sur ce verset.
En Matthieu 16:17, 18, nous lisons ces paroles que Jésus adresse à Pierre : « Je te le déclare : Tu es Pierre [nom qui signifie « Morceau de roche »], et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Jésus disait-il que son « Église », ou congrégation, serait bâtie sur Pierre, un homme ? Pierre serait-il le chef de tous les autres disciples de Jésus ? Comment les autres apôtres présents au moment de cette conversation ont-ils compris les paroles de Jésus ? Les Évangiles révèlent que, par la suite, ils se sont disputés à plusieurs reprises pour savoir qui parmi eux était le plus grand (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26). Si Jésus avait donné à Pierre la primauté, ou supériorité, les apôtres auraient-ils continué à se demander qui était le plus grand ?
Comment Pierre lui-même a-t-il compris les paroles de Jésus ? Ayant reçu une éducation israélite, il connaissait plusieurs prophéties hébraïques parlant d’une « pierre » ou d’une « pierre d’angle » (Isaïe 8:13, 14 ; 28:16 ; Zacharie 3:9). Dans une lettre adressée à ses compagnons chrétiens, Pierre cite une de ces prophéties et explique que la « pierre d’angle » prédite est le Seigneur Jésus Christ, le Messie. Il n’utilise le mot grec pétra (mot que l’on trouve dans la déclaration de Jésus en Matthieu 16:18) que pour Christ (1 Pierre 2:4-8).
L’apôtre Paul était un autre fidèle disciple de Jésus. Paul croyait-il que Jésus avait donné la primauté à Pierre ? Reconnaissant la position de Pierre dans la congrégation primitive, Paul a écrit que Pierre faisait partie de ceux qui étaient « considérés dans l’Église comme les colonnes ». Paul ne pensait donc pas qu’il n’y avait qu’une seule « colonne » (Galates 2:9). De plus, si Pierre avait été établi chef de la congrégation par Jésus, comment pouvait-il être simplement considéré — c’est-à-dire estimé ou vu par ses compagnons chrétiens — comme une colonne ?
Rapportant dans une de ses lettres un mauvais comportement de Pierre, Paul déclare avec respect mais franchise : « Je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort » (Galates 2:11-14). Paul ne pensait pas que Christ avait bâti son Église, ou congrégation, sur Pierre ou sur tout autre homme imparfait. Il croyait au contraire que la congrégation était bâtie sur le fondement qu’est Jésus Christ. Pour Paul, « ce rocher, c’était déjà le Christ » (1 Corinthiens 3:9-11 ; 10:4).
Comment faut-il donc comprendre les paroles « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » ? Pour bien comprendre un passage biblique, il faut lire son contexte. De quoi Jésus et Pierre parlaient-ils ? Jésus venait de demander à ses disciples : « Pour vous, qui suis-je ? » Sans hésiter, Pierre avait répondu : « Tu es le Messie [ou Christ], le Fils du Dieu vivant ! » Jésus avait alors félicité Pierre puis ajouté qu’il bâtirait son « Église », ou congrégation, sur une « pierre » encore plus solide, celle en laquelle l’apôtre venait juste d’exprimer sa foi : Jésus lui-même (Matthieu 16:15-18).
En accord avec ce qui précède, beaucoup de « Pères de l’Église » ont écrit que la « pierre » de Matthieu 16:18 est Christ. Par exemple, au Ve siècle, Augustin a écrit : « Le Seigneur a déclaré : “Sur ce roc je bâtirai mon Église”, c’est parce que Pierre avait dit : “Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.” Sur ce roc que tu as confessé, dit le Seigneur, je bâtirai mon Église. » Augustin a plusieurs fois déclaré que « le Roc (Pétra), c’était Christ ».
Augustin et d’autres seraient considérés comme hérétiques s’ils étaient jugés selon la doctrine actuelle de l’Église. À vrai dire, selon le théologien suisse Ulrich Luz, le point de vue de la plupart des biblistes actuels sur le sujet aurait été taxé d’hérétique par le concile de 1870 !
1. Jésus désigne-t-il Pierre comme le fondement de l’Église en Matthieu 16:18 ?
Tu suggères que Jésus ne bâtit pas son Église sur Pierre lui-même, mais sur la confession de foi de Pierre ou sur Jésus lui-même.
Réponse :
En Matthieu 16:18, Jésus dit :
« Tu es Pierre (Petros), et sur cette pierre (petra) je bâtirai mon Église. »
Tu affirmes faussement que Petros signifie "morceau de roche". Or, en araméen (la langue que parlait Jésus), il n’existe qu’un seul mot pour "rocher" : Kepha (ou Cephas en grec, voir Jean 1:42). Jésus aurait donc dit :
« Tu es Kepha et sur ce Kepha je bâtirai mon Église. »
Cela confirme que Jésus parlait bien de Pierre lui-même, et non simplement de sa confession de foi.
La structure de la phrase en grec :
En grec, petra est un nom féminin, et il aurait été étrange d’utiliser un nom féminin pour un homme. Petros est donc une adaptation masculine du mot petra, et non une indication de différence de sens.
Le symbolisme des clefs du Royaume
Jésus confère à Pierre "les clefs du Royaume des cieux" et le pouvoir de "lier et délier". Ce symbolisme rappelle Isaïe 22:22, où Dieu donne à Éliakim l’autorité sur la maison de David. Ce passage montre que Pierre reçoit un rôle de gouvernance dans l’Église.
2. Pourquoi les disciples discutent-ils encore pour savoir qui est le plus grand ?
Tu affirmes que si Pierre avait reçu la primauté, les autres apôtres ne se seraient pas disputés sur leur rang (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26).
Réponse :
La primauté de Pierre n’implique pas une domination tyrannique mais un rôle de service. Jésus lui-même précise dans Luc 22:26 :
« Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. »
L’existence de débats entre les disciples ne signifie pas que Jésus n’avait pas déjà désigné un leader. L’humanité des apôtres les pousse à l’ambition et aux rivalités, ce qui n’invalide pas l’autorité donnée à Pierre.
Même après ces disputes, Jésus confie encore un rôle spécifique à Pierre dans Luc 22:31-32 :
« Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
Cette mission d’affermir les frères confirme une primauté spirituelle.
3. Pierre lui-même dit que la "pierre d’angle" est le Christ (1 Pierre 2:4-8)
Tu affirmes que Pierre ne s’est jamais présenté comme le fondement de l’Église, mais qu’il identifie Jésus comme la "pierre d’angle" selon les prophéties d’Isaïe 28:16 et Zacharie 3:9.
Réponse :
Il est vrai que Jésus est la pierre angulaire, le fondement ultime de l’Église. Cependant, cela n’exclut pas un rôle particulier pour Pierre en tant que fondement secondaire.
L’Église est un édifice spirituel où plusieurs pierres participent à la structure (Éphésiens 2:20). Pierre est le "rocher" sur lequel l’Église est bâtie, mais toujours sous l’autorité de Christ.
Dans 1 Pierre 2:4-8, Pierre parle du Christ comme la pierre angulaire du salut, ce qui est un autre contexte que Matthieu 16:18.
4. Paul reconnaît plusieurs colonnes dans l’Église (Galates 2:9)
L’objection affirme que Paul ne reconnaît pas Pierre comme l’unique chef, mais comme une des "colonnes" parmi d’autres.
Réponse :
Oui, Jacques, Pierre et Jean sont appelés "colonnes" (stuloi) dans Galates 2:9, ce qui ne contredit pas la primauté de Pierre.
Même si Pierre est une colonne parmi d’autres, il est toujours cité en premier. Cela correspond au rôle de "pierre de fondation" sans être l’unique autorité.
Dans la culture biblique, être la première colonne n’exclut pas qu’il y ait d’autres appuis dans l’Église.
5. Paul reprend Pierre publiquement (Galates 2:11-14) : preuve que Pierre n’a pas d’autorité suprême ?
Tu affirmes que si Pierre était le chef, Paul n’aurait pas pu le reprendre publiquement lorsqu’il a agi de façon hypocrite en évitant les païens.
Réponse :
Être repris ne signifie pas ne pas avoir d’autorité. Même un dirigeant peut être corrigé.
Dans l’Ancien Testament, Nathan reprend le roi David (2 Samuel 12), mais cela ne nie pas son autorité en tant que roi.
L’autorité de Pierre ne signifie pas infaillibilité personnelle dans tous ses actes. L’infaillibilité doctrinale promise par Jésus ne signifie pas que Pierre ne pouvait pas commettre d’erreurs personnelles.
6. Jésus est-il la vraie "pierre" sur laquelle l’Église est bâtie ?
Tu affirmes que l’Église est bâtie sur Jésus lui-même, et non sur Pierre, en se basant sur 1 Corinthiens 3:11 :
« Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est déjà en place : Jésus-Christ. »
Réponse :
Oui, Jésus est le fondement ultime. Mais cela n’exclut pas qu’il ait choisi un fondement humain sous son autorité.
Dans Éphésiens 2:20, Paul dit que l’Église est "édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ étant la pierre angulaire".
Pierre est un fondement humain sous le Christ, tout comme Moïse était le leader du peuple d’Israël sous l’autorité de Dieu.
7. Les Pères de l’Église, notamment Augustin, auraient dit que la "pierre" est la confession de foi et non Pierre lui-même ?
Alors, tout d'abord, as-tu lu Saint Augustin ou est-ce que tu fais un copier/coller du site des TJ ?
Car je discute souvent avec les TJ et ils me disent tous qu'il ne faut pas lire les pères de l'Eglise en raison d'une prétendue "grande apostasie".
Donc pourquoi citer St Augustin d'Hippone, auteur du Vème siècle ?
Et quant à ma réponse : St Augustin a évolué sur cette question. St Augustin a raison lorsqu'il a dit : « Si l'Église a été fondée sur Pierre, c’est parce que Pierre a dit : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." ». C'est littéralement ce qui figure dans la Bible. En revanche, il est erroné d'en conclure que "le Roc (pétra), c'était Christ".
D’autres Pères de l’Église (Origène, Cyprien, Ambroise, Léon le Grand) affirment clairement que Pierre est bien la pierre mentionnée par Jésus
Mais du coup, je vais te poser une autre question : en vertu de quelle autorité l'Eglise a-t-il joui du pouvoir de déterminer le canon biblique ?
Tu suggères que Jésus ne bâtit pas son Église sur Pierre lui-même, mais sur la confession de foi de Pierre ou sur Jésus lui-même.
Réponse :
En Matthieu 16:18, Jésus dit :
« Tu es Pierre (Petros), et sur cette pierre (petra) je bâtirai mon Église. »
Tu affirmes faussement que Petros signifie "morceau de roche". Or, en araméen (la langue que parlait Jésus), il n’existe qu’un seul mot pour "rocher" : Kepha (ou Cephas en grec, voir Jean 1:42). Jésus aurait donc dit :
« Tu es Kepha et sur ce Kepha je bâtirai mon Église. »
Cela confirme que Jésus parlait bien de Pierre lui-même, et non simplement de sa confession de foi.
La structure de la phrase en grec :
En grec, petra est un nom féminin, et il aurait été étrange d’utiliser un nom féminin pour un homme. Petros est donc une adaptation masculine du mot petra, et non une indication de différence de sens.
Le symbolisme des clefs du Royaume
Jésus confère à Pierre "les clefs du Royaume des cieux" et le pouvoir de "lier et délier". Ce symbolisme rappelle Isaïe 22:22, où Dieu donne à Éliakim l’autorité sur la maison de David. Ce passage montre que Pierre reçoit un rôle de gouvernance dans l’Église.
2. Pourquoi les disciples discutent-ils encore pour savoir qui est le plus grand ?
Tu affirmes que si Pierre avait reçu la primauté, les autres apôtres ne se seraient pas disputés sur leur rang (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26).
Réponse :
La primauté de Pierre n’implique pas une domination tyrannique mais un rôle de service. Jésus lui-même précise dans Luc 22:26 :
« Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. »
L’existence de débats entre les disciples ne signifie pas que Jésus n’avait pas déjà désigné un leader. L’humanité des apôtres les pousse à l’ambition et aux rivalités, ce qui n’invalide pas l’autorité donnée à Pierre.
Même après ces disputes, Jésus confie encore un rôle spécifique à Pierre dans Luc 22:31-32 :
« Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
Cette mission d’affermir les frères confirme une primauté spirituelle.
3. Pierre lui-même dit que la "pierre d’angle" est le Christ (1 Pierre 2:4-8)
Tu affirmes que Pierre ne s’est jamais présenté comme le fondement de l’Église, mais qu’il identifie Jésus comme la "pierre d’angle" selon les prophéties d’Isaïe 28:16 et Zacharie 3:9.
Réponse :
Il est vrai que Jésus est la pierre angulaire, le fondement ultime de l’Église. Cependant, cela n’exclut pas un rôle particulier pour Pierre en tant que fondement secondaire.
L’Église est un édifice spirituel où plusieurs pierres participent à la structure (Éphésiens 2:20). Pierre est le "rocher" sur lequel l’Église est bâtie, mais toujours sous l’autorité de Christ.
Dans 1 Pierre 2:4-8, Pierre parle du Christ comme la pierre angulaire du salut, ce qui est un autre contexte que Matthieu 16:18.
4. Paul reconnaît plusieurs colonnes dans l’Église (Galates 2:9)
L’objection affirme que Paul ne reconnaît pas Pierre comme l’unique chef, mais comme une des "colonnes" parmi d’autres.
Réponse :
Oui, Jacques, Pierre et Jean sont appelés "colonnes" (stuloi) dans Galates 2:9, ce qui ne contredit pas la primauté de Pierre.
Même si Pierre est une colonne parmi d’autres, il est toujours cité en premier. Cela correspond au rôle de "pierre de fondation" sans être l’unique autorité.
Dans la culture biblique, être la première colonne n’exclut pas qu’il y ait d’autres appuis dans l’Église.
5. Paul reprend Pierre publiquement (Galates 2:11-14) : preuve que Pierre n’a pas d’autorité suprême ?
Tu affirmes que si Pierre était le chef, Paul n’aurait pas pu le reprendre publiquement lorsqu’il a agi de façon hypocrite en évitant les païens.
Réponse :
Être repris ne signifie pas ne pas avoir d’autorité. Même un dirigeant peut être corrigé.
Dans l’Ancien Testament, Nathan reprend le roi David (2 Samuel 12), mais cela ne nie pas son autorité en tant que roi.
L’autorité de Pierre ne signifie pas infaillibilité personnelle dans tous ses actes. L’infaillibilité doctrinale promise par Jésus ne signifie pas que Pierre ne pouvait pas commettre d’erreurs personnelles.
6. Jésus est-il la vraie "pierre" sur laquelle l’Église est bâtie ?
Tu affirmes que l’Église est bâtie sur Jésus lui-même, et non sur Pierre, en se basant sur 1 Corinthiens 3:11 :
« Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est déjà en place : Jésus-Christ. »
Réponse :
Oui, Jésus est le fondement ultime. Mais cela n’exclut pas qu’il ait choisi un fondement humain sous son autorité.
Dans Éphésiens 2:20, Paul dit que l’Église est "édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ étant la pierre angulaire".
Pierre est un fondement humain sous le Christ, tout comme Moïse était le leader du peuple d’Israël sous l’autorité de Dieu.
7. Les Pères de l’Église, notamment Augustin, auraient dit que la "pierre" est la confession de foi et non Pierre lui-même ?
Alors, tout d'abord, as-tu lu Saint Augustin ou est-ce que tu fais un copier/coller du site des TJ ?
Car je discute souvent avec les TJ et ils me disent tous qu'il ne faut pas lire les pères de l'Eglise en raison d'une prétendue "grande apostasie".
Donc pourquoi citer St Augustin d'Hippone, auteur du Vème siècle ?

Et quant à ma réponse : St Augustin a évolué sur cette question. St Augustin a raison lorsqu'il a dit : « Si l'Église a été fondée sur Pierre, c’est parce que Pierre a dit : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." ». C'est littéralement ce qui figure dans la Bible. En revanche, il est erroné d'en conclure que "le Roc (pétra), c'était Christ".
D’autres Pères de l’Église (Origène, Cyprien, Ambroise, Léon le Grand) affirment clairement que Pierre est bien la pierre mentionnée par Jésus

Mais du coup, je vais te poser une autre question : en vertu de quelle autorité l'Eglise a-t-il joui du pouvoir de déterminer le canon biblique ?

il y a 6 mois
1. Jésus désigne-t-il Pierre comme le fondement de l’Église en Matthieu 16:18 ?
Tu suggères que Jésus ne bâtit pas son Église sur Pierre lui-même, mais sur la confession de foi de Pierre ou sur Jésus lui-même.
Réponse :
En Matthieu 16:18, Jésus dit :
« Tu es Pierre (Petros), et sur cette pierre (petra) je bâtirai mon Église. »
Tu affirmes faussement que Petros signifie "morceau de roche". Or, en araméen (la langue que parlait Jésus), il n’existe qu’un seul mot pour "rocher" : Kepha (ou Cephas en grec, voir Jean 1:42). Jésus aurait donc dit :
« Tu es Kepha et sur ce Kepha je bâtirai mon Église. »
Cela confirme que Jésus parlait bien de Pierre lui-même, et non simplement de sa confession de foi.
La structure de la phrase en grec :
En grec, petra est un nom féminin, et il aurait été étrange d’utiliser un nom féminin pour un homme. Petros est donc une adaptation masculine du mot petra, et non une indication de différence de sens.
Le symbolisme des clefs du Royaume
Jésus confère à Pierre "les clefs du Royaume des cieux" et le pouvoir de "lier et délier". Ce symbolisme rappelle Isaïe 22:22, où Dieu donne à Éliakim l’autorité sur la maison de David. Ce passage montre que Pierre reçoit un rôle de gouvernance dans l’Église.
2. Pourquoi les disciples discutent-ils encore pour savoir qui est le plus grand ?
Tu affirmes que si Pierre avait reçu la primauté, les autres apôtres ne se seraient pas disputés sur leur rang (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26).
Réponse :
La primauté de Pierre n’implique pas une domination tyrannique mais un rôle de service. Jésus lui-même précise dans Luc 22:26 :
« Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. »
L’existence de débats entre les disciples ne signifie pas que Jésus n’avait pas déjà désigné un leader. L’humanité des apôtres les pousse à l’ambition et aux rivalités, ce qui n’invalide pas l’autorité donnée à Pierre.
Même après ces disputes, Jésus confie encore un rôle spécifique à Pierre dans Luc 22:31-32 :
« Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
Cette mission d’affermir les frères confirme une primauté spirituelle.
3. Pierre lui-même dit que la "pierre d’angle" est le Christ (1 Pierre 2:4-8)
Tu affirmes que Pierre ne s’est jamais présenté comme le fondement de l’Église, mais qu’il identifie Jésus comme la "pierre d’angle" selon les prophéties d’Isaïe 28:16 et Zacharie 3:9.
Réponse :
Il est vrai que Jésus est la pierre angulaire, le fondement ultime de l’Église. Cependant, cela n’exclut pas un rôle particulier pour Pierre en tant que fondement secondaire.
L’Église est un édifice spirituel où plusieurs pierres participent à la structure (Éphésiens 2:20). Pierre est le "rocher" sur lequel l’Église est bâtie, mais toujours sous l’autorité de Christ.
Dans 1 Pierre 2:4-8, Pierre parle du Christ comme la pierre angulaire du salut, ce qui est un autre contexte que Matthieu 16:18.
4. Paul reconnaît plusieurs colonnes dans l’Église (Galates 2:9)
L’objection affirme que Paul ne reconnaît pas Pierre comme l’unique chef, mais comme une des "colonnes" parmi d’autres.
Réponse :
Oui, Jacques, Pierre et Jean sont appelés "colonnes" (stuloi) dans Galates 2:9, ce qui ne contredit pas la primauté de Pierre.
Même si Pierre est une colonne parmi d’autres, il est toujours cité en premier. Cela correspond au rôle de "pierre de fondation" sans être l’unique autorité.
Dans la culture biblique, être la première colonne n’exclut pas qu’il y ait d’autres appuis dans l’Église.
5. Paul reprend Pierre publiquement (Galates 2:11-14) : preuve que Pierre n’a pas d’autorité suprême ?
Tu affirmes que si Pierre était le chef, Paul n’aurait pas pu le reprendre publiquement lorsqu’il a agi de façon hypocrite en évitant les païens.
Réponse :
Être repris ne signifie pas ne pas avoir d’autorité. Même un dirigeant peut être corrigé.
Dans l’Ancien Testament, Nathan reprend le roi David (2 Samuel 12), mais cela ne nie pas son autorité en tant que roi.
L’autorité de Pierre ne signifie pas infaillibilité personnelle dans tous ses actes. L’infaillibilité doctrinale promise par Jésus ne signifie pas que Pierre ne pouvait pas commettre d’erreurs personnelles.
6. Jésus est-il la vraie "pierre" sur laquelle l’Église est bâtie ?
Tu affirmes que l’Église est bâtie sur Jésus lui-même, et non sur Pierre, en se basant sur 1 Corinthiens 3:11 :
« Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est déjà en place : Jésus-Christ. »
Réponse :
Oui, Jésus est le fondement ultime. Mais cela n’exclut pas qu’il ait choisi un fondement humain sous son autorité.
Dans Éphésiens 2:20, Paul dit que l’Église est "édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ étant la pierre angulaire".
Pierre est un fondement humain sous le Christ, tout comme Moïse était le leader du peuple d’Israël sous l’autorité de Dieu.
7. Les Pères de l’Église, notamment Augustin, auraient dit que la "pierre" est la confession de foi et non Pierre lui-même ?
Alors, tout d'abord, as-tu lu Saint Augustin ou est-ce que tu fais un copier/coller du site des TJ ?
Car je discute souvent avec les TJ et ils me disent tous qu'il ne faut pas lire les pères de l'Eglise en raison d'une prétendue "grande apostasie".
Donc pourquoi citer St Augustin d'Hippone, auteur du Vème siècle ?
Et quant à ma réponse : St Augustin a évolué sur cette question. St Augustin a raison lorsqu'il a dit : « Si l'Église a été fondée sur Pierre, c’est parce que Pierre a dit : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." ». C'est littéralement ce qui figure dans la Bible. En revanche, il est erroné d'en conclure que "le Roc (pétra), c'était Christ".
D’autres Pères de l’Église (Origène, Cyprien, Ambroise, Léon le Grand) affirment clairement que Pierre est bien la pierre mentionnée par Jésus
Mais du coup, je vais te poser une autre question : en vertu de quelle autorité l'Eglise a-t-il joui du pouvoir de déterminer le canon biblique ?
Tu suggères que Jésus ne bâtit pas son Église sur Pierre lui-même, mais sur la confession de foi de Pierre ou sur Jésus lui-même.
Réponse :
En Matthieu 16:18, Jésus dit :
« Tu es Pierre (Petros), et sur cette pierre (petra) je bâtirai mon Église. »
Tu affirmes faussement que Petros signifie "morceau de roche". Or, en araméen (la langue que parlait Jésus), il n’existe qu’un seul mot pour "rocher" : Kepha (ou Cephas en grec, voir Jean 1:42). Jésus aurait donc dit :
« Tu es Kepha et sur ce Kepha je bâtirai mon Église. »
Cela confirme que Jésus parlait bien de Pierre lui-même, et non simplement de sa confession de foi.
La structure de la phrase en grec :
En grec, petra est un nom féminin, et il aurait été étrange d’utiliser un nom féminin pour un homme. Petros est donc une adaptation masculine du mot petra, et non une indication de différence de sens.
Le symbolisme des clefs du Royaume
Jésus confère à Pierre "les clefs du Royaume des cieux" et le pouvoir de "lier et délier". Ce symbolisme rappelle Isaïe 22:22, où Dieu donne à Éliakim l’autorité sur la maison de David. Ce passage montre que Pierre reçoit un rôle de gouvernance dans l’Église.
2. Pourquoi les disciples discutent-ils encore pour savoir qui est le plus grand ?
Tu affirmes que si Pierre avait reçu la primauté, les autres apôtres ne se seraient pas disputés sur leur rang (Matthieu 20:20-27 ; Marc 9:33-35 ; Luc 22:24-26).
Réponse :
La primauté de Pierre n’implique pas une domination tyrannique mais un rôle de service. Jésus lui-même précise dans Luc 22:26 :
« Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert. »
L’existence de débats entre les disciples ne signifie pas que Jésus n’avait pas déjà désigné un leader. L’humanité des apôtres les pousse à l’ambition et aux rivalités, ce qui n’invalide pas l’autorité donnée à Pierre.
Même après ces disputes, Jésus confie encore un rôle spécifique à Pierre dans Luc 22:31-32 :
« Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »
Cette mission d’affermir les frères confirme une primauté spirituelle.
3. Pierre lui-même dit que la "pierre d’angle" est le Christ (1 Pierre 2:4-8)
Tu affirmes que Pierre ne s’est jamais présenté comme le fondement de l’Église, mais qu’il identifie Jésus comme la "pierre d’angle" selon les prophéties d’Isaïe 28:16 et Zacharie 3:9.
Réponse :
Il est vrai que Jésus est la pierre angulaire, le fondement ultime de l’Église. Cependant, cela n’exclut pas un rôle particulier pour Pierre en tant que fondement secondaire.
L’Église est un édifice spirituel où plusieurs pierres participent à la structure (Éphésiens 2:20). Pierre est le "rocher" sur lequel l’Église est bâtie, mais toujours sous l’autorité de Christ.
Dans 1 Pierre 2:4-8, Pierre parle du Christ comme la pierre angulaire du salut, ce qui est un autre contexte que Matthieu 16:18.
4. Paul reconnaît plusieurs colonnes dans l’Église (Galates 2:9)
L’objection affirme que Paul ne reconnaît pas Pierre comme l’unique chef, mais comme une des "colonnes" parmi d’autres.
Réponse :
Oui, Jacques, Pierre et Jean sont appelés "colonnes" (stuloi) dans Galates 2:9, ce qui ne contredit pas la primauté de Pierre.
Même si Pierre est une colonne parmi d’autres, il est toujours cité en premier. Cela correspond au rôle de "pierre de fondation" sans être l’unique autorité.
Dans la culture biblique, être la première colonne n’exclut pas qu’il y ait d’autres appuis dans l’Église.
5. Paul reprend Pierre publiquement (Galates 2:11-14) : preuve que Pierre n’a pas d’autorité suprême ?
Tu affirmes que si Pierre était le chef, Paul n’aurait pas pu le reprendre publiquement lorsqu’il a agi de façon hypocrite en évitant les païens.
Réponse :
Être repris ne signifie pas ne pas avoir d’autorité. Même un dirigeant peut être corrigé.
Dans l’Ancien Testament, Nathan reprend le roi David (2 Samuel 12), mais cela ne nie pas son autorité en tant que roi.
L’autorité de Pierre ne signifie pas infaillibilité personnelle dans tous ses actes. L’infaillibilité doctrinale promise par Jésus ne signifie pas que Pierre ne pouvait pas commettre d’erreurs personnelles.
6. Jésus est-il la vraie "pierre" sur laquelle l’Église est bâtie ?
Tu affirmes que l’Église est bâtie sur Jésus lui-même, et non sur Pierre, en se basant sur 1 Corinthiens 3:11 :
« Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est déjà en place : Jésus-Christ. »
Réponse :
Oui, Jésus est le fondement ultime. Mais cela n’exclut pas qu’il ait choisi un fondement humain sous son autorité.
Dans Éphésiens 2:20, Paul dit que l’Église est "édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ étant la pierre angulaire".
Pierre est un fondement humain sous le Christ, tout comme Moïse était le leader du peuple d’Israël sous l’autorité de Dieu.
7. Les Pères de l’Église, notamment Augustin, auraient dit que la "pierre" est la confession de foi et non Pierre lui-même ?
Alors, tout d'abord, as-tu lu Saint Augustin ou est-ce que tu fais un copier/coller du site des TJ ?
Car je discute souvent avec les TJ et ils me disent tous qu'il ne faut pas lire les pères de l'Eglise en raison d'une prétendue "grande apostasie".
Donc pourquoi citer St Augustin d'Hippone, auteur du Vème siècle ?

Et quant à ma réponse : St Augustin a évolué sur cette question. St Augustin a raison lorsqu'il a dit : « Si l'Église a été fondée sur Pierre, c’est parce que Pierre a dit : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." ». C'est littéralement ce qui figure dans la Bible. En revanche, il est erroné d'en conclure que "le Roc (pétra), c'était Christ".
D’autres Pères de l’Église (Origène, Cyprien, Ambroise, Léon le Grand) affirment clairement que Pierre est bien la pierre mentionnée par Jésus

Mais du coup, je vais te poser une autre question : en vertu de quelle autorité l'Eglise a-t-il joui du pouvoir de déterminer le canon biblique ?

Le passage de Matthieu 16 est ouvert à deux interprétations possibles, voire trois si l’on compte l’affirmation catholique. Mais le texte grec ne permet tout simplement pas cette interprétation.
Le fait que Jésus donne à Simon le nom de « Pierre » est un jeu de mots. Le mot petros signifie « un morceau de roche », comme un éclat de pierre. L’autre mot utilisé par Jésus dans Matthieu 16, « sur cette pierre », est petra, mieux traduit par « masse rocheuse ». Cela implique une massivité. Le même mot est utilisé dans Matthieu 7:24 :
« Quiconque écoute mes enseignements et les met en pratique est comparable à une personne qui construit une maison sur le roc. »
Les deux interprétations légitimes sont :
Jésus aurait pu contraster son jeu de mots en faisant référence au nom de Pierre, avec lui-même, de cette manière : « Tu es Pierre, comme un éclat de roche », puis en se désignant lui-même, il continue : « Sur ce roc, je bâtirai mon Église. »
Jésus venait de demander aux apôtres qui ils croyaient qu’il était. Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus félicite alors Pierre. Pourquoi ? Pour être parvenu à ses propres conclusions sur qui était Jésus ; en comparant ce qu’il avait vu de ses propres yeux avec ce que les Écritures inspirées avaient prédit à propos du Christ, plutôt qu’en se laissant influencer par l’opinion des autres.
Dans ce contexte, le « ce roc » mentionné par Jésus pourrait être une référence à la foi de Pierre ; comme s’il disait : « Si suffisamment de mes disciples ont ce genre de foi, je peux bâtir mon Église sur cela. »
Selon l’érudit biblique A.T. Robertson, au lieu de se concentrer sur l’identité du roc ou sur le jeu de mots que Jésus fait sur le nom de Pierre, les lecteurs devraient se concentrer sur l’objectif de l’illustration, la construction : « Sur ce roc, je bâtirai… » « Si l’on est perplexe quant à l’utilisation de "bâtirai" avec le mot ekklêsia [église], il sera utile de se référer à 1 Pierre 2:5. Pierre, celui-là même à qui Jésus parle ici, écrit aux chrétiens des cinq provinces romaines en Asie (1 Pierre 1:1), disant : “Vous êtes édifiés comme une maison spirituelle.” Il est difficile de résister à l’impression que Pierre se souvient des paroles de Jésus à lui à cette occasion mémorable. » (traduit avec chatGPT donc désolé si la citation est pas claire
)
Pour que cela soit encore plus clair, dans 1 Pierre 2:7, Pierre indique très clairement qu’il considère Jésus, et non lui-même, comme le roc :
« La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre angulaire. »
Pierre aurait été horrifié de penser que, 20 siècles plus tard, certains le considèreraient comme la pierre fondatrice du christianisme !
Je reconnaît que Jésus parlait probablement l’araméen, où le mot pour « roche » est le même — kepha (ou céphas) — et ne fait pas de distinction entre « morceau de pierre » et « roche » comme le grec le fait.
Cependant, la distinction trouvée dans le texte grec de Matthieu 16:18 (où Petros se réfère à Pierre et petra à la roche) n’est pas accidentelle mais divinement inspirée ! Le Saint-Esprit a guidé les rédacteurs des Évangiles pour transmettre fidèlement l’intention de Jésus ! Cette distinction préservée en grec implique que la « roche » fondamentale à laquelle Jésus faisait référence n’était pas Pierre lui-même, mais Jésus lui-même : Cette interprétation s’aligne avec les passages où Jésus est identifié comme la pierre angulaire (par exemple, 1 Pierre 2:6-8, Éphésiens 2:20). Comme dit précédemment, la confession de foi de Pierre, que Jésus est « le Christ, le Fils du Dieu vivant » est le fondement de l’Église chrétienne. Bien que l’araméen manque de distinction, la traduction grecque de Matthieu reflète une distinction théologique voulue par Jésus, soulignant la centralité de la foi en Lui, et non en l’individu Pierre, comme fondation de l’Église.
Ses pairs voyaient-ils Pierre comme leur leader ? Pas du tout. Actes 15 rapporte une conférence chrétienne précoce. La question du jour était de savoir si la circoncision était requise pour les convertis gentils.
Actes 15:2 : « Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, montèrent donc à Jérusalem pour consulter les apôtres et les anciens sur cette question. » Si Pierre était le pape, ce verset n’aurait-il pas dit qu’ils allaient consulter Pierre ?
Actes 15:4 : Ils furent accueillis « par les apôtres et les anciens ». Pas par le pape Pierre.
Actes 15:6 : « Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette question. » Pas par le pape Pierre.
Enfin, en Actes 15:7, Pierre parle, mais il n’émet pas le verdict final. Cette tâche revient à Jacques en Actes 15:19, ce qui aurait été étrange si Pierre était le pape.
En résumé :
• Pierre n’a jamais détenu la primauté sur les autres apôtres.
• Pierre n’a jamais porté le titre de « Pontifex Maximus » et aurait été insulté qu’on le lui attribue.
• Pierre identifie Jésus comme la pierre sur laquelle l’Église est bâtie.
• Pierre a exercé son ministère à Babylone, pas à Rome.
• Pierre n’était pas infaillible et a été corrigé par Paul.
• Pierre n’était PAS le premier pape. Aujourd’hui, il ne serait même pas catholique !
Nulle part dans les Écritures Jésus, les apôtres ou tout autre écrivain du Nouveau Testament ne présente l’idée de « succession apostolique ». De plus, Pierre n'est pas présenté comme « suprême » par rapport aux autres apôtres. L'apôtre Paul, en fait, réprimande Pierre lorsqu'il mène d'autres personnes dans l'erreur (Galates 2:11-14). Oui, l'apôtre Pierre avait un rôle important, mais le livre des Actes rapporte également que l'apôtre Paul et le frère de Jésus, Jacques, occupaient des rôles de leadership importants. Quoi qu’il en soit, Pierre n’était pa l’autorité suprême sur les autres apôtres. Même si la succession apostolique pouvait être démontrée par les Écritures (ce qui n'est pas le cas lol), la succession apostolique n'entraînerait pas que les successeurs de Pierre soient absolument suprêmes par rapport aux successeurs des autres apôtres.
Toutefois, au 1er siècle, « les apôtres et les anciens » à Jérusalem prenaient des décisions importantes en faveur de tous les chrétiens (Actes 15:2). Le Collège central des témoins de Jéhovah suit ce modèle. Comme ces hommes fidèles du passé, les membres du Collège central ne sont pas les chefs de notre organisation. Ils s’appuient sur la Bible pour recevoir une direction, reconnaissant que Jéhovah a désigné Jésus Christ comme le Chef de l’assemblée (1 Corinthiens 11:3 ; Éphésiens 5:23).
Les témoins de Jéhovah ne s'opposent pas à la lecture des Pères de l'Église. Cependant, ils rejettent l’autorité de ces Pères en tant que source doctrinale, car seule la Bible est l’autorité suprême pour la foi et la pratique chrétienne. Les témoins de Jéhovah ne les considèrent pas comme ayant une autorité égale à celle des Écritures.
La rédaction des Écritures grecques chrétiennes s’est terminée à l’époque où les disciples de Christ avaient les dons de l’esprit (Jean 14:26 ; Révélation 1:1). Parmi eux, certains avaient le don de ‘discerner les déclarations inspirées’ (1 Corinthiens 12:10). Ils pouvaient donc, sans avoir à consulter un quelconque concile de l’Église, déterminer quelles lettres adressées à l’assemblée chrétienne avaient été inspirées par Dieu. À la mort de Jean, le dernier apôtre, la lignée des hommes inspirés par Dieu a pris fin. Par conséquent, la Révélation ainsi que l’Évangile et les trois lettres de Jean ont clos le canon de la Bible. Plus tard, certains écrivains non inspirés par Dieu ont témoigné de la validité du canon biblique. Mais leurs témoignages ne servent qu’à confirmer le canon biblique, car celui-ci a été établi officiellement sous la direction de l’esprit de Dieu.
Dans sa parabole du blé et de la mauvaise herbe, Jésus a prédit une grande rébellion (ou apostasie) contre le vrai christianisme (Matthieu 13:24-30, 36-43). Pendant une longue période, il serait impossible de distinguer les vrais chrétiens des faux. Comme Jésus l’avait prédit, l’apostasie s’est répandue après la mort des apôtres (Actes 20:29, 30).
Jésus a aussi prédit que, finalement, la différence entre le vrai et le faux christianisme deviendrait évidente. C’est ce qui se produit à notre époque, durant « la période finale d’un monde » (Matthieu 13:30, 39).
Le fait que Jésus donne à Simon le nom de « Pierre » est un jeu de mots. Le mot petros signifie « un morceau de roche », comme un éclat de pierre. L’autre mot utilisé par Jésus dans Matthieu 16, « sur cette pierre », est petra, mieux traduit par « masse rocheuse ». Cela implique une massivité. Le même mot est utilisé dans Matthieu 7:24 :
« Quiconque écoute mes enseignements et les met en pratique est comparable à une personne qui construit une maison sur le roc. »
Les deux interprétations légitimes sont :
Jésus aurait pu contraster son jeu de mots en faisant référence au nom de Pierre, avec lui-même, de cette manière : « Tu es Pierre, comme un éclat de roche », puis en se désignant lui-même, il continue : « Sur ce roc, je bâtirai mon Église. »
Jésus venait de demander aux apôtres qui ils croyaient qu’il était. Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus félicite alors Pierre. Pourquoi ? Pour être parvenu à ses propres conclusions sur qui était Jésus ; en comparant ce qu’il avait vu de ses propres yeux avec ce que les Écritures inspirées avaient prédit à propos du Christ, plutôt qu’en se laissant influencer par l’opinion des autres.
Dans ce contexte, le « ce roc » mentionné par Jésus pourrait être une référence à la foi de Pierre ; comme s’il disait : « Si suffisamment de mes disciples ont ce genre de foi, je peux bâtir mon Église sur cela. »
Selon l’érudit biblique A.T. Robertson, au lieu de se concentrer sur l’identité du roc ou sur le jeu de mots que Jésus fait sur le nom de Pierre, les lecteurs devraient se concentrer sur l’objectif de l’illustration, la construction : « Sur ce roc, je bâtirai… » « Si l’on est perplexe quant à l’utilisation de "bâtirai" avec le mot ekklêsia [église], il sera utile de se référer à 1 Pierre 2:5. Pierre, celui-là même à qui Jésus parle ici, écrit aux chrétiens des cinq provinces romaines en Asie (1 Pierre 1:1), disant : “Vous êtes édifiés comme une maison spirituelle.” Il est difficile de résister à l’impression que Pierre se souvient des paroles de Jésus à lui à cette occasion mémorable. » (traduit avec chatGPT donc désolé si la citation est pas claire
Pour que cela soit encore plus clair, dans 1 Pierre 2:7, Pierre indique très clairement qu’il considère Jésus, et non lui-même, comme le roc :
« La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre angulaire. »
Pierre aurait été horrifié de penser que, 20 siècles plus tard, certains le considèreraient comme la pierre fondatrice du christianisme !
Je reconnaît que Jésus parlait probablement l’araméen, où le mot pour « roche » est le même — kepha (ou céphas) — et ne fait pas de distinction entre « morceau de pierre » et « roche » comme le grec le fait.
Cependant, la distinction trouvée dans le texte grec de Matthieu 16:18 (où Petros se réfère à Pierre et petra à la roche) n’est pas accidentelle mais divinement inspirée ! Le Saint-Esprit a guidé les rédacteurs des Évangiles pour transmettre fidèlement l’intention de Jésus ! Cette distinction préservée en grec implique que la « roche » fondamentale à laquelle Jésus faisait référence n’était pas Pierre lui-même, mais Jésus lui-même : Cette interprétation s’aligne avec les passages où Jésus est identifié comme la pierre angulaire (par exemple, 1 Pierre 2:6-8, Éphésiens 2:20). Comme dit précédemment, la confession de foi de Pierre, que Jésus est « le Christ, le Fils du Dieu vivant » est le fondement de l’Église chrétienne. Bien que l’araméen manque de distinction, la traduction grecque de Matthieu reflète une distinction théologique voulue par Jésus, soulignant la centralité de la foi en Lui, et non en l’individu Pierre, comme fondation de l’Église.
Ses pairs voyaient-ils Pierre comme leur leader ? Pas du tout. Actes 15 rapporte une conférence chrétienne précoce. La question du jour était de savoir si la circoncision était requise pour les convertis gentils.
Actes 15:2 : « Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, montèrent donc à Jérusalem pour consulter les apôtres et les anciens sur cette question. » Si Pierre était le pape, ce verset n’aurait-il pas dit qu’ils allaient consulter Pierre ?
Actes 15:4 : Ils furent accueillis « par les apôtres et les anciens ». Pas par le pape Pierre.
Actes 15:6 : « Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette question. » Pas par le pape Pierre.
Enfin, en Actes 15:7, Pierre parle, mais il n’émet pas le verdict final. Cette tâche revient à Jacques en Actes 15:19, ce qui aurait été étrange si Pierre était le pape.
En résumé :
• Pierre n’a jamais détenu la primauté sur les autres apôtres.
• Pierre n’a jamais porté le titre de « Pontifex Maximus » et aurait été insulté qu’on le lui attribue.
• Pierre identifie Jésus comme la pierre sur laquelle l’Église est bâtie.
• Pierre a exercé son ministère à Babylone, pas à Rome.
• Pierre n’était pas infaillible et a été corrigé par Paul.
• Pierre n’était PAS le premier pape. Aujourd’hui, il ne serait même pas catholique !
Nulle part dans les Écritures Jésus, les apôtres ou tout autre écrivain du Nouveau Testament ne présente l’idée de « succession apostolique ». De plus, Pierre n'est pas présenté comme « suprême » par rapport aux autres apôtres. L'apôtre Paul, en fait, réprimande Pierre lorsqu'il mène d'autres personnes dans l'erreur (Galates 2:11-14). Oui, l'apôtre Pierre avait un rôle important, mais le livre des Actes rapporte également que l'apôtre Paul et le frère de Jésus, Jacques, occupaient des rôles de leadership importants. Quoi qu’il en soit, Pierre n’était pa l’autorité suprême sur les autres apôtres. Même si la succession apostolique pouvait être démontrée par les Écritures (ce qui n'est pas le cas lol), la succession apostolique n'entraînerait pas que les successeurs de Pierre soient absolument suprêmes par rapport aux successeurs des autres apôtres.
Toutefois, au 1er siècle, « les apôtres et les anciens » à Jérusalem prenaient des décisions importantes en faveur de tous les chrétiens (Actes 15:2). Le Collège central des témoins de Jéhovah suit ce modèle. Comme ces hommes fidèles du passé, les membres du Collège central ne sont pas les chefs de notre organisation. Ils s’appuient sur la Bible pour recevoir une direction, reconnaissant que Jéhovah a désigné Jésus Christ comme le Chef de l’assemblée (1 Corinthiens 11:3 ; Éphésiens 5:23).
Les témoins de Jéhovah ne s'opposent pas à la lecture des Pères de l'Église. Cependant, ils rejettent l’autorité de ces Pères en tant que source doctrinale, car seule la Bible est l’autorité suprême pour la foi et la pratique chrétienne. Les témoins de Jéhovah ne les considèrent pas comme ayant une autorité égale à celle des Écritures.
La rédaction des Écritures grecques chrétiennes s’est terminée à l’époque où les disciples de Christ avaient les dons de l’esprit (Jean 14:26 ; Révélation 1:1). Parmi eux, certains avaient le don de ‘discerner les déclarations inspirées’ (1 Corinthiens 12:10). Ils pouvaient donc, sans avoir à consulter un quelconque concile de l’Église, déterminer quelles lettres adressées à l’assemblée chrétienne avaient été inspirées par Dieu. À la mort de Jean, le dernier apôtre, la lignée des hommes inspirés par Dieu a pris fin. Par conséquent, la Révélation ainsi que l’Évangile et les trois lettres de Jean ont clos le canon de la Bible. Plus tard, certains écrivains non inspirés par Dieu ont témoigné de la validité du canon biblique. Mais leurs témoignages ne servent qu’à confirmer le canon biblique, car celui-ci a été établi officiellement sous la direction de l’esprit de Dieu.
Dans sa parabole du blé et de la mauvaise herbe, Jésus a prédit une grande rébellion (ou apostasie) contre le vrai christianisme (Matthieu 13:24-30, 36-43). Pendant une longue période, il serait impossible de distinguer les vrais chrétiens des faux. Comme Jésus l’avait prédit, l’apostasie s’est répandue après la mort des apôtres (Actes 20:29, 30).
Jésus a aussi prédit que, finalement, la différence entre le vrai et le faux christianisme deviendrait évidente. C’est ce qui se produit à notre époque, durant « la période finale d’un monde » (Matthieu 13:30, 39).
il y a 6 mois