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Palais de l’Elysée, Paris, le mercredi 22 novembre 2023
La grande démission

Le mercredi 22 novembre 2023 restera gravé dans l’histoire politique française. Emmanuel Macron, président de la République depuis 2017, a annoncé sa démission lors d’une allocution solennelle depuis l’Élysée. Dans un discours empreint de gravité, il a expliqué ne plus pouvoir exercer pleinement ses responsabilités dans un pays marqué par des divisions politiques et sociales profondes.
En 2023, la France a traversé une période de turbulences politiques et économiques sans précédent. Du fait de l'absence de majorité absolue, plusieurs textes ont été adoptés à la suite du recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution utilisé à 23 reprises par la Première ministre Élisabeth Borne. Ces textes sont notamment la réforme des retraites au printemps dernier ainsi que la dernière loi de finances et de financement de la sécurité sociale.

Après les élections législatives de 2022, qui avaient conduit à une Assemblée sans majorité claire, les oppositions de gauche comme de droite n’avaient cessé de multiplier les obstructions parlementaires. Les débats s’étaient souvent transformés en pugilats verbaux, ponctués par des suspensions de séance et des cris, souvent venus des rangs des Insoumis.

La décision d’Emmanuel Macron entraîne donc des élections présidentielles anticipées les 17 et 31 décembre, avec un second tour qui marquera le réveillon du Nouvel An, plongeant la nation dans une nouvelle campagne présidentielle intense organisée dans des délais record.
L’appel à l’union de la gauche

Face à l’annonce de l’élection présidentielle anticipée et à la menace grandissante d’une victoire de Marine Le Pen, François Ruffin, député La France insoumise (LFI) d’Amiens, a lancé un appel vibrant depuis sa ville natale. Il exhorte à la constitution d’un « front populaire » réunissant toutes les forces de gauche sous une candidature unique. Pour Ruffin, l’heure est grave : « Nous devons faire taire nos divergences et proposer une alternative crédible aux Français. Si nous échouons, l’extrême droite s’installera durablement à l’Élysée. »
Le soir même, une réunion d’urgence s’est tenue entre les principaux partis de gauche : Europe Écologie Les Verts (EÉLV), La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF), ainsi que Place publique (PP), Génération·s (G·s) et la Gauche républicaine et socialiste (GRS). Si l’objectif affiché était de trouver un consensus, les divisions sont rapidement apparues. Jean-Luc Mélenchon, leader historique de LFI, s’est positionné comme le seul à même de porter l’union de la gauche, provoquant des tensions.

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a semblé hésitant face à Mélenchon, sans oser lui opposer un refus net, n’osant pas le contredire. De son côté, Raphaël Glucksmann (PP) a exigé des réserves des engagements clairs sur plusieurs sujets, notamment le soutien à l’Ukraine, la construction européenne et la condamnation explicite du Hamas, qu’il finira par obtenir.
Roussel claque la porte

La réunion a dégénéré lorsque Fabien Roussel a vivement contesté la candidature de Mélenchon, qu’il accuse de totalitarisme et de clientélisme électoral. Selon des témoins, la confrontation a pris une tournure physique, Mélenchon saisissant Roussel par le col avant d’être repoussé. Roussel a quitté la réunion en claquant la porte et en annonçant sa propre candidature en totale rupture avec LFI et Jean-Luc Mélenchon. Le secrétaire national du PCF veut incarner une alternative à gauche et incarner l’héritage de Georges Marchais. Il veut convaincre tous les Français, qu’ils soient électeurs de Mélenchon ou de Le Pen.
Le communiste a une ambition : faire revenir «les classes populaires» à la maison. La gauche a abandonné la valeur travail, et par la même occasion les travailleurs. Il faut alors les convaincre de revenir dans le giron de la gauche. Roussel veut s'adresser directement à ces millions de Français qui subissent de plein fouet les conséquences de la désertification rurale, de la fermeture des services publics, et d’une économie de plus en plus polarisée. Pas de question de mettre de côté les ouvriers et les précaires. Le rouge souhaite revenir sur l’âge de départ à la retraite à 62 ans pour le ramener à 60 ans, augmenter le salaire minimum et réinstaurer l’impôt sur la fortune. Mais il fait également de la place à la sécurité et à l’immigration. La gauche ne doit plus mettre les sujets sous le tapis, au contraire, les classes populaires sont les premières victimes de l’insécurité et de l’immigration incontrôlée. Fabien Roussel veut représenter la «vraie gauche».
Une heure plus tard, Jean-Luc Mélenchon descend à son tour devant les journalistes et annonce à son tour sa candidature pour une quatrième tentative présidentielle. Il dénonce des dérives chez Fabien Roussel lorsqu’il parle des frontières qui seraient devenues des passoires ou de la France des allocs qui avalisent les thèses de l’extrême droite. Pour le leader insoumis, l’histoire se répète et il y a du Doriot dans Roussel, ancien maire de Saint-Denis passé du communisme à la collaboration avec Vichy et l’occupant nazi. Un véritable appel à la haine et à la violence contre Fabien Roussel.


• ARTHAUD Nathalie (Lutte Ouvrière)
• ATTAL Gabriel (Renaissance)
• BERTRAND Xavier (Les Républicains)
• DUPONT-AIGNAN Nicolas (Debout La France)
• LASSALLE Jean (Résistons)
• LE PEN Marine (Rassemblement National)
• MELENCHON Jean-Luc (La France Insoumise)
• PHILIPPOT Florian (Les Patriotes)
• ROUSSEL Fabien (Parti Communiste Français)
• ZEMMOUR Eric (Reconquête)
il y a 4 mois
Champigny-sur-Marne, le vendredi 24 novembre 2023
Deux jours après la démission d’Emmanuel Macron et alors que le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle anticipée doit être fait mercredi prochain, la campagne de Fabien Roussel a franchi un cap majeur avec la signature des Accords de Champigny-sur-Marne après avoir claqué la porte au nez de Jean-Luc Mélenchon. Cet événement, qui a rassemblé des figures clés comme Arnaud Montebourg, François Ruffin et Georges Kuzmanovic, scelle une alliance stratégique autour du candidat communiste. Le choix du lieu, hautement symbolique, n’est pas anodin : Champigny-sur-Marne, ville où Georges Marchais, figure historique du Parti communiste français, a vécu pendant trente ans et bâti son fief politique.
Alliances stratégiques
Les Accords de Champigny-sur-Marne consacrent l’alliance de trois personnalités clés de la gauche avec Fabien Roussel :
- Arnaud Montebourg : l’ancien ministre, défenseur inlassable du "Made in France" et de la réindustrialisation.
- François Ruffin : député connu pour ses combats en faveur des travailleurs et de la nécessité du protectionnisme économique.
- Georges Kuzmanovic : ancien cadre de La France Insoumise et fondateur de République Souveraine, Kuzmanovic apporte une expertise en matière de politique étrangère et de défense.
Table de négociations
Les Accords définissent les bases d’une alliance programmatique
Relocalisation et réindustrialisation :
Faire de la souveraineté économique une priorité en relocalisant les industries stratégiques, en protégeant les savoir-faire nationaux et en valorisant les circuits courts.
• Justice sociale : Augmentation des salaires, retraite à 60 ans, retour de l’ISF, lutte contre la précarité et les inégalités territoriales, priorité à la France périphérique, refondation d'un état providence fort, contrôle des prix pour limiter l'inflation, Impôt sur la nationalité.
• Souveraineté nationale et géopolitique : Refus de s’aligner systématiquement sur les intérêts américains ou européens, et plaidoyer pour une France indépendante sur la scène internationale, rétablissement de bonnes relations avec la Russie et la Chine, pour l’énergie bon marché et les débouchés économiques que ces deux nations peuvent respectivement offrir, un socialisme aux couleurs de la France.
• Economie : réindustrialisation, relocalisation des emplois, protectionnisme industriel des PME contre la concurrence des multinationales, réduction des impôts de production, réduction de la bureaucratie, renationalisation de secteurs clés (énergie, eau, banque…), sortie risquée du marché européen de l'électricité.
• Immigration : mettre fin à l’immigration incontrôlée (accueillir moins mais intégrer mieux), examination des demandes d'asile par des pays tiers, reconduite de criminels étrangers à la frontière, suppression des aides financières et sociale aux migrants ne bénéficiant pas du droit d’asile.
• Sécurité : Recrutement de 30 000 fonctionnaires de police, une peine de trente ans d’emprisonnement pour l'assassinat de « tout détenteur d'une autorité », abaissement de la majorité pénale à 16 ans, construction de 20 000 places de prison.
• Ecologie : développement de l’utilisation du nucléaire combiné aux énergies renouvelables, le développement de technologies, planification de la transition écologique.
il y a 4 mois
Paris, le mercredi 29 novembre 2023
Cette élection présidentielle anticipée ravive le spectre de la séparation des gauches, évoquant le Congrès de Tours de 1920, où la scission entre la SFIO et la SFIC donna naissance au Parti communiste français (PCF). Aujourd'hui, la gauche se divise à nouveau, cette fois autour de deux visions irréconciliables portées par Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel alors que le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle vient de fermer.
Les soutiens de Mélenchon
D’un côté, Jean-Luc Mélenchon qui incarne une gauche progressiste et radicale, orientée vers les quartiers populaires et la jeunesse, et soutenu par La France Insoumise (LFI), une large partie du Parti Socialiste (PS), les Écologistes (EELV), Génération.s (G·s), le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Place Publique (PP), et des mouvements identitaires comme l’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF) mais aussi par des figures médiatiques telles Aymeric Caron, Christiane Taubira, Taha Bouhafs, Assa Traoré et Rokhaya Diallo. Les anciens dissidents insoumis Clémentine Autain, Raquel Garrido, Alexis Corbière, Danielle Simonet (L’Après) ont finalement fait le choix de Mélenchon face à l’extrême droite aux portes du pouvoir.
Les soutiens de Roussel
Face à lui, Fabien Roussel, le candidat du Parti Communiste Français (PCF), s’efforce de reconquérir l’électorat ouvrier, rural et oublié, souvent parti au RN. Fabien Roussel a su fédérer une coalition plurielle et stratégique. Évidemment soutenu par le Parti Communiste Français (PCF), il a élargi son socle avec des alliés tels que la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), Génération Écologie (GE), Nouvelle Donne (ND), le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), Les Radicaux de Gauche (LRDG) et le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF). Parmi les figures clés, Arnaud Montebourg (L'Engagement) et François Ruffin (Picardie Debout) apportent un poids symbolique et populaire à sa campagne, tandis que Georges Kuzmanovic (République Souveraine) crédibilise son discours sur la souveraineté. Roussel bénéficie aussi du soutien de dissidents socialistes influents comme Carole Delga, Nicolas Mayer-Rossignol, Hélène Geoffroy, Michaël Delafosse, et Julien Dray, renforçant sa légitimité. Même à l'international, il attire l’appui de Sahra Wagenknecht, députée allemande, qui partage sa vision d'une gauche souverainiste et ancrée dans les classes populaires.
La « Gauche Work » vs. La « Gauche Woke »
La « Gauche Work » de Roussel, c’est un retour aux fondamentaux de la classe ouvrière et du travail comme vecteur d’émancipation. Pour Fabien Roussel, le cœur du projet est d'abord économique et social. La Gauche Work, portée par Fabien Roussel, marque leun retour à l'héritage de Georges Marchais, l'iconique dirigeant du Parti Communiste Français (PCF) des années 1970 et 1980. À une époque où le PCF était un acteur central du paysage politique français, Marchais incarnait l'engagement de la gauche en faveur de la classe ouvrière et de la défense des travailleurs français. Roussel, dans la lignée de ce dernier, remet au goût du jour des valeurs profondément enracinées dans la réalité sociale des travailleurs tout en s’éloignant de l’idéologie « woke ».
La « Gauche Woke » de Mélenchon, perçue comme déconnectée des réalités des travailleurs, semble perdre en crédibilité face aux enjeux économiques du pays. Le leader insoumis se retrouve accusé de sacrifier les préoccupations économiques au profit de la lutte contre les discriminations et du soutien aux mouvements identitaires. Cette dérive idéologique est rejetée par une partie de l’électorat populaire, qui voit en Mélenchon un homme plus occupé à s’attaquer aux héritages du passé et à imposer l’écriture inclusive qu’à répondre aux défis concrets du présent.
il y a 4 mois
G pa lu évidemment mais j'ai vu George Marchais dans le titre alors ça m'a fait penser à ça
C'est toujours un up de gagné
C'est toujours un up de gagné
il y a 4 mois
Springbok
4 mois
Une suite vous intéresserait ou vous préfériez avec Marine Le Pen ?
Très chouette fic et je préfère celle-ci bien entendu !
il y a 4 mois
Zarkrein
4 mois
l'union des gens qui font 1% pour gagner la présidentiel
Les trois n'ont jamais été candidat.
Cela reste une fiction bien qu'IRL je pense qu'un Roussel soutenu par Montebourg, Ruffin et Kuzmanovic avec une politique de défense des services publics et des Travailleurs, mais aussi de la souveraineté et d'une fermeté sur la sécurité et l'immigration comme les Socialistes au Danemark ou Sahra Wagenknecht en Allemagne pourrait faire mieux que Mélenchon et créer le trouble à gauche.
Bref, une ligne Bukelo-Jurassienne-Jinpingesque

Cela reste une fiction bien qu'IRL je pense qu'un Roussel soutenu par Montebourg, Ruffin et Kuzmanovic avec une politique de défense des services publics et des Travailleurs, mais aussi de la souveraineté et d'une fermeté sur la sécurité et l'immigration comme les Socialistes au Danemark ou Sahra Wagenknecht en Allemagne pourrait faire mieux que Mélenchon et créer le trouble à gauche.
Bref, une ligne Bukelo-Jurassienne-Jinpingesque



il y a 4 mois
Très chouette fic et je préfère celle-ci bien entendu !
il y a 4 mois
F_Philippot
4 mois
G pa lu évidemment mais j'ai vu George Marchais dans le titre alors ça m'a fait penser à ça
C'est toujours un up de gagné
C'est toujours un up de gagné
Taisez vous Elkabbach
Désactiver les signatures : Mon profil/modifier/apparence
il y a 4 mois
Springbok
4 mois
Une suite vous intéresserait ou vous préfériez avec Marine Le Pen ?
Un peu surprenant de ta part, perso j'ai pensé direct à ça
Désactiver les signatures : Mon profil/modifier/apparence
il y a 4 mois
Les trois n'ont jamais été candidat.
Cela reste une fiction bien qu'IRL je pense qu'un Roussel soutenu par Montebourg, Ruffin et Kuzmanovic avec une politique de défense des services publics et des Travailleurs, mais aussi de la souveraineté et d'une fermeté sur la sécurité et l'immigration comme les Socialistes au Danemark ou Sahra Wagenknecht en Allemagne pourrait faire mieux que Mélenchon et créer le trouble à gauche.
Bref, une ligne Bukelo-Jurassienne-Jinpingesque

Cela reste une fiction bien qu'IRL je pense qu'un Roussel soutenu par Montebourg, Ruffin et Kuzmanovic avec une politique de défense des services publics et des Travailleurs, mais aussi de la souveraineté et d'une fermeté sur la sécurité et l'immigration comme les Socialistes au Danemark ou Sahra Wagenknecht en Allemagne pourrait faire mieux que Mélenchon et créer le trouble à gauche.
Bref, une ligne Bukelo-Jurassienne-Jinpingesque



La majorité de l'électorat de gauche est woke ça va troubler les trois électeurs du RN qui savent lire tout au plus
Mai j'ai tout lu, ça peut-être intéressant donc sweat
Mai j'ai tout lu, ça peut-être intéressant donc sweat
https://www.youtube.com/watch?v=WS-bWDwPonI
il y a 4 mois
ClodoSolide
4 mois
Les salope de coco qui discute tranquillement sur ce forum
il y a 4 mois
Springbok
4 mois
Palais de l’Elysée, Paris, le mercredi 22 novembre 2023
La grande démission

Le mercredi 22 novembre 2023 restera gravé dans l’histoire politique française. Emmanuel Macron, président de la République depuis 2017, a annoncé sa démission lors d’une allocution solennelle depuis l’Élysée. Dans un discours empreint de gravité, il a expliqué ne plus pouvoir exercer pleinement ses responsabilités dans un pays marqué par des divisions politiques et sociales profondes.
En 2023, la France a traversé une période de turbulences politiques et économiques sans précédent. Du fait de l'absence de majorité absolue, plusieurs textes ont été adoptés à la suite du recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution utilisé à 23 reprises par la Première ministre Élisabeth Borne. Ces textes sont notamment la réforme des retraites au printemps dernier ainsi que la dernière loi de finances et de financement de la sécurité sociale.

Après les élections législatives de 2022, qui avaient conduit à une Assemblée sans majorité claire, les oppositions de gauche comme de droite n’avaient cessé de multiplier les obstructions parlementaires. Les débats s’étaient souvent transformés en pugilats verbaux, ponctués par des suspensions de séance et des cris, souvent venus des rangs des Insoumis.

La décision d’Emmanuel Macron entraîne donc des élections présidentielles anticipées les 17 et 31 décembre, avec un second tour qui marquera le réveillon du Nouvel An, plongeant la nation dans une nouvelle campagne présidentielle intense organisée dans des délais record.
L’appel à l’union de la gauche

Face à l’annonce de l’élection présidentielle anticipée et à la menace grandissante d’une victoire de Marine Le Pen, François Ruffin, député La France insoumise (LFI) d’Amiens, a lancé un appel vibrant depuis sa ville natale. Il exhorte à la constitution d’un « front populaire » réunissant toutes les forces de gauche sous une candidature unique. Pour Ruffin, l’heure est grave : « Nous devons faire taire nos divergences et proposer une alternative crédible aux Français. Si nous échouons, l’extrême droite s’installera durablement à l’Élysée. »
Le soir même, une réunion d’urgence s’est tenue entre les principaux partis de gauche : Europe Écologie Les Verts (EÉLV), La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF), ainsi que Place publique (PP), Génération·s (G·s) et la Gauche républicaine et socialiste (GRS). Si l’objectif affiché était de trouver un consensus, les divisions sont rapidement apparues. Jean-Luc Mélenchon, leader historique de LFI, s’est positionné comme le seul à même de porter l’union de la gauche, provoquant des tensions.

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a semblé hésitant face à Mélenchon, sans oser lui opposer un refus net, n’osant pas le contredire. De son côté, Raphaël Glucksmann (PP) a exigé des réserves des engagements clairs sur plusieurs sujets, notamment le soutien à l’Ukraine, la construction européenne et la condamnation explicite du Hamas, qu’il finira par obtenir.
Roussel claque la porte

La réunion a dégénéré lorsque Fabien Roussel a vivement contesté la candidature de Mélenchon, qu’il accuse de totalitarisme et de clientélisme électoral. Selon des témoins, la confrontation a pris une tournure physique, Mélenchon saisissant Roussel par le col avant d’être repoussé. Roussel a quitté la réunion en claquant la porte et en annonçant sa propre candidature en totale rupture avec LFI et Jean-Luc Mélenchon. Le secrétaire national du PCF veut incarner une alternative à gauche et incarner l’héritage de Georges Marchais. Il veut convaincre tous les Français, qu’ils soient électeurs de Mélenchon ou de Le Pen.
Le communiste a une ambition : faire revenir «les classes populaires» à la maison. La gauche a abandonné la valeur travail, et par la même occasion les travailleurs. Il faut alors les convaincre de revenir dans le giron de la gauche. Roussel veut s'adresser directement à ces millions de Français qui subissent de plein fouet les conséquences de la désertification rurale, de la fermeture des services publics, et d’une économie de plus en plus polarisée. Pas de question de mettre de côté les ouvriers et les précaires. Le rouge souhaite revenir sur l’âge de départ à la retraite à 62 ans pour le ramener à 60 ans, augmenter le salaire minimum et réinstaurer l’impôt sur la fortune. Mais il fait également de la place à la sécurité et à l’immigration. La gauche ne doit plus mettre les sujets sous le tapis, au contraire, les classes populaires sont les premières victimes de l’insécurité et de l’immigration incontrôlée. Fabien Roussel veut représenter la «vraie gauche».
Une heure plus tard, Jean-Luc Mélenchon descend à son tour devant les journalistes et annonce à son tour sa candidature pour une quatrième tentative présidentielle. Il dénonce des dérives chez Fabien Roussel lorsqu’il parle des frontières qui seraient devenues des passoires ou de la France des allocs qui avalisent les thèses de l’extrême droite. Pour le leader insoumis, l’histoire se répète et il y a du Doriot dans Roussel, ancien maire de Saint-Denis passé du communisme à la collaboration avec Vichy et l’occupant nazi. Un véritable appel à la haine et à la violence contre Fabien Roussel.


• ARTHAUD Nathalie (Lutte Ouvrière)
• ATTAL Gabriel (Renaissance)
• BERTRAND Xavier (Les Républicains)
• DUPONT-AIGNAN Nicolas (Debout La France)
• LASSALLE Jean (Résistons)
• LE PEN Marine (Rassemblement National)
• MELENCHON Jean-Luc (La France Insoumise)
• PHILIPPOT Florian (Les Patriotes)
• ROUSSEL Fabien (Parti Communiste Français)
• ZEMMOUR Eric (Reconquête)
Roussel un fils à papa qui n'a jamais travaillé, un collabo qui suce la bite aux socialos traitres, mdr.....
il y a 4 mois
Un peu surprenant de ta part, perso j'ai pensé direct à ça
En effet, je n'ai jamais voté communiste et je suis bien plus proche du Trumpisme voir du Miléisme.
Je n'ai jamais voté pour un Coco, contrairement à mon grand-père maternel, mais qui a fini par voter Marine Le Pen en 2022 quelques mois avant de nous quitter.
Et ça ne m'empêche pas d'avoir de la sympathie pour Georges Marchais, un animal politique comme le regretté Jean-Marie Le Pen, n'est-ce pas ?
Ah et Roussel me fait rire quand il troll les gauchos écolos sur la valeur travail, la viande, la chasse, les frontières
Je n'ai jamais voté pour un Coco, contrairement à mon grand-père maternel, mais qui a fini par voter Marine Le Pen en 2022 quelques mois avant de nous quitter.
Et ça ne m'empêche pas d'avoir de la sympathie pour Georges Marchais, un animal politique comme le regretté Jean-Marie Le Pen, n'est-ce pas ?

Ah et Roussel me fait rire quand il troll les gauchos écolos sur la valeur travail, la viande, la chasse, les frontières

il y a 4 mois
Roussel un fils à papa qui n'a jamais travaillé, un collabo qui suce la bite aux socialos traitres, mdr.....
Totalement d’accord et c’est ce que je lui reproche. À part écrire pour l’humanité depuis le Vietnam il n’a pas beaucoup bossé.
Un Georges Marchais ou un Xi Jinping se sont salit les mains et connaissent davantage les travailleurs.
Bon après pour la fiction je pense que c’était le meilleur personnage pour incarner le rôle.
Un Georges Marchais ou un Xi Jinping se sont salit les mains et connaissent davantage les travailleurs.
Bon après pour la fiction je pense que c’était le meilleur personnage pour incarner le rôle.
il y a 4 mois