Ce sujet a été résolu
Anthony_A
5 mois
Alors, le peu de droitards sionistes du forum, on veut toujours rester sur cette ligne?
Ou alors avez vous enfin compris?
Edit : La tradition islamique attribue la fondation de la mosquée al-Aqsa sur le mont du Temple au second calife, Omar (634-644). Selon le récit attribué à un transmetteur palestinien, Rajâ Ibn Haywa (mort vers 730), lorsqu’Omar pénétra à Jérusalem, il se posa en nouveau David (équivalent du Messie) en récitant la sourate 38 consacrée à David, et en restaurateur du Temple en récitant la sourate 17, qui rappelle les infidélités des Juifs comme cause des deux destructions du Temple. Puis le plus influent des rabbins juifs aurait montré à Omar l’emplacement du Temple, sur lequel Omar érigea un lieu de prière orienté vers la Ka‘ba. Le rabbin, ajoute le récit islamique, se convertit à l’islam. Mais la chronique de Sebèos affirme de façon plus crédible que les Juifs furent déçus lorsqu’ils voulurent rebâtir le Temple sur l’emplacement de l’ancien, car les Ismaélites les repoussèrent et y établirent leur propre oratoire.
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 166-171.
https://www.persee.fr/doc[...]4-2616_2003_num_49_1_2182
Toutes ces considérations ont conduit des historiens comme Patricia Crone et Michael Cook à concevoir la conquête islamique de la Palestine comme une entreprise dirigée principalement – bien que discrètement – par des Juifs. Selon eux, les sources syriaques, arméniennes et hébraïques du 7e siècle dépeignent la formation de l’islam comme celle d’une secte juive messianique connue sous le nom de hagarisme, drainant des influences issues du judaïsme samaritain et babylonien, et dont le but aurait été de récupérer la Terre sainte sur les chrétiens byzantins. Ce n’est que vers 690 que le mouvement, après avoir conquis bien d’autres territoires sur sa lancée, aurait rompu avec son crypto-judaïsme d’origine pour se définir en concurrence avec le judaïsme.
Source :
https://archive.org/details/Hagarism
https://www.persee.fr/doc[...]-1423_1978_num_193_1_6651
Patricia Crone et Michael Cook, Hagarism : The Making of the Islamic World, Cambridge University Press , 1977
La tradition islamique évoque même l’influence d’un Juif converti, Hudhayfa, dans la décision du troisième calife Othman (644-656) d’imposer un unique canon du Coran, sur le modèle de la Torah.
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 289
.
D’autres savants préfèrent voir l’islam comme enraciné dans un christianisme arabe pré-nicéen et judaïsant, ce qui n’est pas contradictoire.
Source : Karl-Heinz Ohlig et Gerd-Rudiger Puin (dir.), The Hidden Origins of Islam. New Research into Its Early History, Prometheus Books, 2010.
https://archive.org/detai[...]searchIntoItsEarlyHistory
https://www.semanticschol[...]4848408f614d661b7b0ed7ef0
Ce qui est certain, c’est que les Arabes, comme les Perses avant eux, furent accueillis favorablement par les Juifs, qui les assistèrent dans le renversement du pouvoir byzantin. Alfred-Louis de Prémare écrit :
« Il est connu en tout cas par de nombreuses sources contemporaines ou proches de la conquête islamique que les “Saracènes”, s’ils furent ressentis du côté chrétien comme représentant le Démon, furent initialement perçus du côté juif comme des libérateurs précurseurs de l’ère messianique. »
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 161.
.
Dans un fragment d’apocalypse juive contemporaine de la conquête arabe, mis fictivement sous le nom d’un célèbre rabbin du 2e siècle (Shimon ben Yohaï), celui-ci, tout d’abord inquiet de l’avancée arabe, est visité par l’ange Métatron qui le rassure :
« Ne crains pas, fils d’homme : le Tout-Puissant amènera le royaume d’Ismaël en vue de vous délivrer du méchant royaume d’Édom (l’empire byzantin). Surgira (chez les Fils d’Ismaël) un prophète selon sa volonté, qui conquerra pour eux-mêmes la terre. Ils viendront et en restaureront la splendeur, et il y aura une grande terreur entre eux et les Fils d’Esaü. »
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 163.
.
Dans un opuscule chrétien écrit en grec dans les années 634 à 640 et connu sous le nom de Doctrine de Jacob, il est question d’une lettre d’un juif nommé Abraamès à son frère, au sujet d’une victoire des Arabes (Saracènes) sur les Byzantins, au cours de laquelle le lieutenant byzantin surnommé le « Candidat » trouva la mort :
« Lorsque le Candidat fut tué par les Saracènes, j’étais à Césarée—me dit Abraamès—, et j’allai en bateau à Sykamina. On disait : le Candidat a été tué ! Et nous, les juifs, nous étions dans une grande joie. On disait que le prophète était apparu, venant avec les Saracènes, et qu’il proclamait l’arrivée du Christ oint qui allait venir. »
L’islam des origines n’était donc pas une religion conquérante, mais simplement la religion des conquérants. Ceux-ci ne se désignaient pas encore comme muslim, mais comme des muhâjirûn, c’est-à-dire des colons (littéralement, « ceux qui ont quitté leur pays »). Ils possédaient une conscience ethnique très aiguë : le Prophète et tous ses compagnons, ainsi que tous les califes qui se succèdent jusqu’au 13e siècle, sont d’une seule tribu arabe, les Quraych, qui contrôlait déjà le sanctuaire de La Mecque aux temps préislamiques. La conversion occasionnelle d’un non-Arabe dans les territoires conquis passait au départ par son rattachement à l’une ou l’autre des tribus arabes dans un lien de dépendance morale (wala) comparable à celui d’un esclave affranchi, le converti restant soumis à l’impôt foncier.
Source : Rochdy Alili, L’Éclosion de l’islam, Dervy, 2004, p. 150-154 et 181.
https://www.amazon.fr/Léc[...]ochdy-Alili/dp/2844543391
https://www.fnac.com/a160[...]ili-L-eclosion-de-l-islam
https://www.cultura.com/p[...]-islam-9782844543394.html
Ce n’est qu’au milieu du 8e siècle, avec l’accession de la famille abbasside au califat, que l’islam commence à se penser comme une religion universelle.
Source : Jacqueline Chabbi, Le Seigneur des tribus. L’islam de Mahomet, CNRS/Biblis, 2013, p. 20-21.
https://www.persee.fr/doc[...]m_18_1_996_t2_0015_0000_1
https://www.fnac.com/a606[...]tribus-L-islam-de-Mahomet
Ou alors avez vous enfin compris?
Edit : La tradition islamique attribue la fondation de la mosquée al-Aqsa sur le mont du Temple au second calife, Omar (634-644). Selon le récit attribué à un transmetteur palestinien, Rajâ Ibn Haywa (mort vers 730), lorsqu’Omar pénétra à Jérusalem, il se posa en nouveau David (équivalent du Messie) en récitant la sourate 38 consacrée à David, et en restaurateur du Temple en récitant la sourate 17, qui rappelle les infidélités des Juifs comme cause des deux destructions du Temple. Puis le plus influent des rabbins juifs aurait montré à Omar l’emplacement du Temple, sur lequel Omar érigea un lieu de prière orienté vers la Ka‘ba. Le rabbin, ajoute le récit islamique, se convertit à l’islam. Mais la chronique de Sebèos affirme de façon plus crédible que les Juifs furent déçus lorsqu’ils voulurent rebâtir le Temple sur l’emplacement de l’ancien, car les Ismaélites les repoussèrent et y établirent leur propre oratoire.
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 166-171.
Toutes ces considérations ont conduit des historiens comme Patricia Crone et Michael Cook à concevoir la conquête islamique de la Palestine comme une entreprise dirigée principalement – bien que discrètement – par des Juifs. Selon eux, les sources syriaques, arméniennes et hébraïques du 7e siècle dépeignent la formation de l’islam comme celle d’une secte juive messianique connue sous le nom de hagarisme, drainant des influences issues du judaïsme samaritain et babylonien, et dont le but aurait été de récupérer la Terre sainte sur les chrétiens byzantins. Ce n’est que vers 690 que le mouvement, après avoir conquis bien d’autres territoires sur sa lancée, aurait rompu avec son crypto-judaïsme d’origine pour se définir en concurrence avec le judaïsme.
Source :
Patricia Crone et Michael Cook, Hagarism : The Making of the Islamic World, Cambridge University Press , 1977
La tradition islamique évoque même l’influence d’un Juif converti, Hudhayfa, dans la décision du troisième calife Othman (644-656) d’imposer un unique canon du Coran, sur le modèle de la Torah.
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 289
.
D’autres savants préfèrent voir l’islam comme enraciné dans un christianisme arabe pré-nicéen et judaïsant, ce qui n’est pas contradictoire.
Source : Karl-Heinz Ohlig et Gerd-Rudiger Puin (dir.), The Hidden Origins of Islam. New Research into Its Early History, Prometheus Books, 2010.
Ce qui est certain, c’est que les Arabes, comme les Perses avant eux, furent accueillis favorablement par les Juifs, qui les assistèrent dans le renversement du pouvoir byzantin. Alfred-Louis de Prémare écrit :
« Il est connu en tout cas par de nombreuses sources contemporaines ou proches de la conquête islamique que les “Saracènes”, s’ils furent ressentis du côté chrétien comme représentant le Démon, furent initialement perçus du côté juif comme des libérateurs précurseurs de l’ère messianique. »
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 161.
.
Dans un fragment d’apocalypse juive contemporaine de la conquête arabe, mis fictivement sous le nom d’un célèbre rabbin du 2e siècle (Shimon ben Yohaï), celui-ci, tout d’abord inquiet de l’avancée arabe, est visité par l’ange Métatron qui le rassure :
« Ne crains pas, fils d’homme : le Tout-Puissant amènera le royaume d’Ismaël en vue de vous délivrer du méchant royaume d’Édom (l’empire byzantin). Surgira (chez les Fils d’Ismaël) un prophète selon sa volonté, qui conquerra pour eux-mêmes la terre. Ils viendront et en restaureront la splendeur, et il y aura une grande terreur entre eux et les Fils d’Esaü. »
Source : Alfred-Louis de Prémare, Les Fondations de l’islam, op. cit., p. 163.
.
Dans un opuscule chrétien écrit en grec dans les années 634 à 640 et connu sous le nom de Doctrine de Jacob, il est question d’une lettre d’un juif nommé Abraamès à son frère, au sujet d’une victoire des Arabes (Saracènes) sur les Byzantins, au cours de laquelle le lieutenant byzantin surnommé le « Candidat » trouva la mort :
« Lorsque le Candidat fut tué par les Saracènes, j’étais à Césarée—me dit Abraamès—, et j’allai en bateau à Sykamina. On disait : le Candidat a été tué ! Et nous, les juifs, nous étions dans une grande joie. On disait que le prophète était apparu, venant avec les Saracènes, et qu’il proclamait l’arrivée du Christ oint qui allait venir. »
L’islam des origines n’était donc pas une religion conquérante, mais simplement la religion des conquérants. Ceux-ci ne se désignaient pas encore comme muslim, mais comme des muhâjirûn, c’est-à-dire des colons (littéralement, « ceux qui ont quitté leur pays »). Ils possédaient une conscience ethnique très aiguë : le Prophète et tous ses compagnons, ainsi que tous les califes qui se succèdent jusqu’au 13e siècle, sont d’une seule tribu arabe, les Quraych, qui contrôlait déjà le sanctuaire de La Mecque aux temps préislamiques. La conversion occasionnelle d’un non-Arabe dans les territoires conquis passait au départ par son rattachement à l’une ou l’autre des tribus arabes dans un lien de dépendance morale (wala) comparable à celui d’un esclave affranchi, le converti restant soumis à l’impôt foncier.
Source : Rochdy Alili, L’Éclosion de l’islam, Dervy, 2004, p. 150-154 et 181.
Ce n’est qu’au milieu du 8e siècle, avec l’accession de la famille abbasside au califat, que l’islam commence à se penser comme une religion universelle.
Source : Jacqueline Chabbi, Le Seigneur des tribus. L’islam de Mahomet, CNRS/Biblis, 2013, p. 20-21.
ce topic est un délit
🇫🇷 🇵🇱 🇪🇺 🇺🇦
il y a 5 mois
Pour rappel, les USA en 2003, contrôlés par ((( ))) sont ceux qui ont propagé le mythe du french surrender et du white flag, tout ça parce qu'on n'a pas voulu participé aux guerres juives du Moyen Orient, à une époque où Sarkozy n'était pas là pour faire la pute des néocons et des sionistes.
Et bien sûr leur petit frère reprend les mêmes affirmations de merde.
J'aurai presque juré qu'il s'agissait là d'un seul et même pays.
Mais la conversion des Juifs ne fut jamais à l’ordre du jour.
Les conquérants arabes, qui avaient un besoin de nombreuses compétences pour gouverner leur empire, ont ouvert aux juifs des perspectives d’ascension sociale inespérées. La spécialiste Marina Rustow résume ainsi ce que la conquête arabo-musulmane apporta aux Juifs :
« l’empire islamique fournit aux juifs l’occasion et les moyens de fonder de nouvelles communautés, d’en affermir d’anciennes et de développer des réseaux d’échange et de communication inédits. L’effet le plus notable sur le judaïsme en tant que système de croyances et de pratiques fut la relative standardisation de celles-ci à une échelle plus vaste que jamais—à tout le moins au niveau des élites cultivées et urbaines sinon auprès des masses rurales, l’imprégnation culturelle se heurtant à de telles limites dans toute société préindustrielle. Au demeurant, les juifs en terres d’Islam devaient devenir une collectivité très urbanisée, bien plus que la moyenne de la population. Malgré les distances, ces diverses communautés devaient développer une koiné culturelle cohérente et faire preuve d’une mobilité géographique impressionnante si on les compare à d’autres sociétés prémodernes ".
Marina Rustow, « Juifs et musulmans dans l’Orient islamique », dans Histoire des relations entre juifs et musulmans, des origines à nos jours, dir. Abdelwahab Meddeb et Benjamin Stora, Albin Michel, 2013, p. 75-98.
.
La plus grande communauté juive mondiale se trouvait au cœur de l’empire perse. Après la fin de la conquête islamique de la Perse, au milieu du 8e siècle, les académies talmudiques (yeshivot) de « Babylonie » devinrent les autorités spirituelles suprêmes du monde juif, faisant office de centres de savoir et d’organes de gouvernement mondial. Encore au 16e siècle, des communautés juives aussi éloignées que l’Espagne sollicitaient des directives à Bagdad.
Avant l’islam, les Juifs du monde chrétien avaient perdu la connaissance de l’hébreu, au profit du latin et du grec ; cette perte était une étape majeure vers l’assimilation. Contrairement aux chrétiens, qui sont restés très longtemps attachés à leurs langues coptes, syriaques ou grecques, les Juifs ont très rapidement adopté l’arabe, langue sémitique proche de l’araméen et de l’hébreu, tout en développant, à usage interne, une langue judéo-arabe qui leur permettait de maintenir une séparation. L’hébreu a été revivifié comme langue sacrée. Une nouvelle culture juive a fleuri dans les grands centres intellectuels du monde musulman, et nulle part mieux qu’en Andalousie.
« L’islam ouvrait de nouveaux espaces pour l’épanouissement des communautés juives. À terme, il devait mener à bien davantage : une révolution totale de la culture juive, aussi bien celle des élites cultivées que celle du quotidien des masses juives urbaines comme rurales. Avant le 10e siècle, les formes rabbiniques du judaïsme élaborées dans la Mésopotamie et la Palestine de l’Antiquité tardive devaient se répandre bien au-delà pour s’implanter sur un territoire extraordinairement étendu, de la péninsule Ibérique au Khorasan. En ce sens, on peut dire que l’islam a non seulement transformé le judaïsme, mais lui a permis de s’affirmer et de se diffuser. Ces transformations s’observent dans cinq domaines : la politique, la démographie, l’économie, la langue et la technologie. »
Marina Rustow, « Juifs et musulmans dans l’Orient islamique », op. cit., p. 75-98.
C’est sous la domination islamique que commence « l’ultra-urbanisation des Juifs » et la mondialisation de leur commerce. Le géographe perse du 9e siècle Ibn Khordadbeh nous renseigne par exemple, dans son Livre des Routes et des Royaumes, sur les Radhanites, marchands juifs qui « transportent depuis l’Occident des eunuques, des femmes réduites en esclavage, des garçons, des soieries, des castors, des martres et d’autres fourrures, et des épées », parcourant des distances prodigieuses couvrant la moitié du globe.
Compte tenu de tout cela, l’auteur juif David Wasserstein affirme dans un article publié dans la Jewish Chronicle :
« L’islam a sauvé la communauté juive (Jewry). C’est une affirmation impopulaire et dérangeante dans le monde moderne. Mais c’est une vérité historique. L’explication de cela est double. D’abord en 570, à la naissance du prophète Muhammad, les Juifs et le judaïsme étaient en voix d’extinction. Et ensuite l’arrivée de l’islam les a sauvés en leur offrant un nouvel environnement dans lequel non seulement ils ont survécu mais se sont épanouis, établissant les fondations d’une prospérité culturelle juive à venir– y compris dans la chrétienté – passant du monde médiéval au monde moderne. »
Si l’Islam n’était pas survenu, précise Wasserstein, « le Judaïsme à l’Ouest aurait décliné jusqu’à disparaître dans certains endroits. Et le Judaïsme à l’Est serait devenu juste un autre culte oriental. »
Source : David J Wasserstein, « So, what did the Muslims do for the Jews ? », Jewish Chronicle, 24 mai 2012, sur www.thejc.com/comment/commen..., traduction française sur www.alterinfo.net/L-Islam-A-...
https://www.thejc.com/let[...]-do-for-the-jews-dp63sti8
http://www.alterinfo.net/[...]e-Le-Judaisme_a77609.html
Et bien sûr leur petit frère reprend les mêmes affirmations de merde.
J'aurai presque juré qu'il s'agissait là d'un seul et même pays.
Mais la conversion des Juifs ne fut jamais à l’ordre du jour.
Les conquérants arabes, qui avaient un besoin de nombreuses compétences pour gouverner leur empire, ont ouvert aux juifs des perspectives d’ascension sociale inespérées. La spécialiste Marina Rustow résume ainsi ce que la conquête arabo-musulmane apporta aux Juifs :
« l’empire islamique fournit aux juifs l’occasion et les moyens de fonder de nouvelles communautés, d’en affermir d’anciennes et de développer des réseaux d’échange et de communication inédits. L’effet le plus notable sur le judaïsme en tant que système de croyances et de pratiques fut la relative standardisation de celles-ci à une échelle plus vaste que jamais—à tout le moins au niveau des élites cultivées et urbaines sinon auprès des masses rurales, l’imprégnation culturelle se heurtant à de telles limites dans toute société préindustrielle. Au demeurant, les juifs en terres d’Islam devaient devenir une collectivité très urbanisée, bien plus que la moyenne de la population. Malgré les distances, ces diverses communautés devaient développer une koiné culturelle cohérente et faire preuve d’une mobilité géographique impressionnante si on les compare à d’autres sociétés prémodernes ".
Marina Rustow, « Juifs et musulmans dans l’Orient islamique », dans Histoire des relations entre juifs et musulmans, des origines à nos jours, dir. Abdelwahab Meddeb et Benjamin Stora, Albin Michel, 2013, p. 75-98.
.
La plus grande communauté juive mondiale se trouvait au cœur de l’empire perse. Après la fin de la conquête islamique de la Perse, au milieu du 8e siècle, les académies talmudiques (yeshivot) de « Babylonie » devinrent les autorités spirituelles suprêmes du monde juif, faisant office de centres de savoir et d’organes de gouvernement mondial. Encore au 16e siècle, des communautés juives aussi éloignées que l’Espagne sollicitaient des directives à Bagdad.
Avant l’islam, les Juifs du monde chrétien avaient perdu la connaissance de l’hébreu, au profit du latin et du grec ; cette perte était une étape majeure vers l’assimilation. Contrairement aux chrétiens, qui sont restés très longtemps attachés à leurs langues coptes, syriaques ou grecques, les Juifs ont très rapidement adopté l’arabe, langue sémitique proche de l’araméen et de l’hébreu, tout en développant, à usage interne, une langue judéo-arabe qui leur permettait de maintenir une séparation. L’hébreu a été revivifié comme langue sacrée. Une nouvelle culture juive a fleuri dans les grands centres intellectuels du monde musulman, et nulle part mieux qu’en Andalousie.
« L’islam ouvrait de nouveaux espaces pour l’épanouissement des communautés juives. À terme, il devait mener à bien davantage : une révolution totale de la culture juive, aussi bien celle des élites cultivées que celle du quotidien des masses juives urbaines comme rurales. Avant le 10e siècle, les formes rabbiniques du judaïsme élaborées dans la Mésopotamie et la Palestine de l’Antiquité tardive devaient se répandre bien au-delà pour s’implanter sur un territoire extraordinairement étendu, de la péninsule Ibérique au Khorasan. En ce sens, on peut dire que l’islam a non seulement transformé le judaïsme, mais lui a permis de s’affirmer et de se diffuser. Ces transformations s’observent dans cinq domaines : la politique, la démographie, l’économie, la langue et la technologie. »
Marina Rustow, « Juifs et musulmans dans l’Orient islamique », op. cit., p. 75-98.
C’est sous la domination islamique que commence « l’ultra-urbanisation des Juifs » et la mondialisation de leur commerce. Le géographe perse du 9e siècle Ibn Khordadbeh nous renseigne par exemple, dans son Livre des Routes et des Royaumes, sur les Radhanites, marchands juifs qui « transportent depuis l’Occident des eunuques, des femmes réduites en esclavage, des garçons, des soieries, des castors, des martres et d’autres fourrures, et des épées », parcourant des distances prodigieuses couvrant la moitié du globe.
Compte tenu de tout cela, l’auteur juif David Wasserstein affirme dans un article publié dans la Jewish Chronicle :
« L’islam a sauvé la communauté juive (Jewry). C’est une affirmation impopulaire et dérangeante dans le monde moderne. Mais c’est une vérité historique. L’explication de cela est double. D’abord en 570, à la naissance du prophète Muhammad, les Juifs et le judaïsme étaient en voix d’extinction. Et ensuite l’arrivée de l’islam les a sauvés en leur offrant un nouvel environnement dans lequel non seulement ils ont survécu mais se sont épanouis, établissant les fondations d’une prospérité culturelle juive à venir– y compris dans la chrétienté – passant du monde médiéval au monde moderne. »
Si l’Islam n’était pas survenu, précise Wasserstein, « le Judaïsme à l’Ouest aurait décliné jusqu’à disparaître dans certains endroits. Et le Judaïsme à l’Est serait devenu juste un autre culte oriental. »
Source : David J Wasserstein, « So, what did the Muslims do for the Jews ? », Jewish Chronicle, 24 mai 2012, sur www.thejc.com/comment/commen..., traduction française sur www.alterinfo.net/L-Islam-A-...
http://www.alterinfo.net/[...]e-Le-Judaisme_a77609.html
il y a 5 mois
ce topic est un délit
Je dirai même plus, un crime contre l'humanité.
Je condamne fermement bien évidemment.
Le terme de « judéo-christianisme » apparaît pour la première fois sous la plume du théologien protestant allemand Ferdinand Christian Baur (1792-1860) – fondateur de l’école de Tübingen à l’origine de la lecture historico-critique de la Bible, parfois connue sous le nom de « critique radicale » – dans un article publié en 1831 à l’Université de Tübingen où il enseignait : Die Christuspartei in der Korinthischen Gemeinde, der Gegensatz des petrinischen und paulinichen Christenthums in des ältesten Kirche, der Apostel Paulus in Rom.
Baur, au-delà du Tanak (bible juive), travaillera surtout sur le Nouveau Testament, où il met en opposition une « Église juive » de représentant serait l’apôtre Pierre, et une « Église hellénistique », celle des Gentils, plus élaborée, incarnée par Saul de Tarse, Saint Paul.
Il faut noter que l’historicité du Tanak (bible juive),a été déjà remise en question par des rabbins espagnols dès le XIème siècle, à propos du Deutéronome sensé avoir été écrit par Moïse, mais dont certains versets en fin de livre parlent de lui à la troisième personne, et de sa mort !
Jean Astruc, (1684-1766) « protestant », fils de pasteur, mais à l’ascendance sans équivoque, médecin mondain et très controversé de madame de Tencin, repéra dans le Pentateuque – jusque-là traditionnellement attribué au seul Moïse – plusieurs prosateurs au style identifiable.
Astruc apparaît ainsi être le père de l’analyse séquentielle des textes et de la théorie biblique dite documentaire.
En 1753, il publie ses Conjectures sur les mémoires originaux dont il paraît que Moyse s’est servi pour composer le livre de la Genèse. Ceci ne constituait finalement qu’un aboutissement à la démarche de Baruch Spinoza qui lui valurent le fameux herem du 27 juillet 1656 (bannissement de sa communauté juive)…
Cette démarche s’inscrit au XIXème siècle dans l’essor de deux disciplines : l’archéologie et la linguistique qui orientent les analyses de l’exégèse sous un angle nouveau et s’intéressent enfin à l’historicité des textes bibliques.
C’est dans cette perspective que va être créée en 1890 l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem fondée en 1890 initialement sous le nom de « École pratique d’études bibliques » par le père Marie Joseph Lagrange soupçonné rapidement de modernisme et de rationalisme, il reçoit des interdictions de publication et des blâmes, en 1907 et 1911 et sa méthode historico-critique est condamnée par l’encyclique Spiritus Paraclitus du pape Benoît XV en 1920...
La direction est assurée à partir de 1923 par le sulfureux père Édouard Dorme que l’on trouvera excommunié par Pie XI en 1930 et défroqué… La recherche critique biblique a toujours été très mal vue à l’intérieur de l’institution.
Marié, veuf puis remarié après-guerre, il sera professeur au Collège de France (chaire des religions et de l’archéologie babylonienne) et membre de l’Institut (Académie des inscriptions et belles lettres)...
Une carrière éblouissante mais toute entière hors des institutions religieuses. Sa traduction de la bible a toujours été très controversée… On ne s’attaque pas facilement à l’analyse critique de la bible de l’intérieur de l’institution.
La mutation historique du judaïsme : du mosaïsme au talmudisme
La religion mosaïque – initialement une monolâtrie promue selon la tradition biblique par Moïse, va faire des Hébreux les juifs. Elle n’est définitivement établie en Judée qu’au VIIeme siècle et y triomphe avec Ezechias qui imposera définitivement le monothéisme yavéhique.
Historiquement cela ne s’est pas produit pas avant, et pas ailleurs. Entre l’éphémère royaume d’Israël, polythéiste, et un culte initial judéen qui associait encore les divinités païennes notamment Ashéra/Astarté/Istha, au dieu unique autoproclamé le monothéisme yavéhique n’avait pas triomphé auparavant. Cette religion dite « de Moïse » – aujourd’hui illustrée par le Pentateuque et les premiers livres rédigés, dans une première version probablement à Babylone – repose originellement sur un culte purement sacrificiel, au point que Friedmann dans Qui a écrit la bible n’hésite pas à dire que « le premier temple au temps d’Ezechias n’est qu’un abattoir rituel ».
La disparition du temple (-586) et le transfert des « élites » à Babylone va conduire à y créer des « maisons communes », ces fameuses synagogues, où lettrés et scribes vont faire assaut de disputatios rhétoriques, jetant par-là les bases de cette fameuse « loi orale » dont ils s’autoproclameront détenteurs…
Lors du retour en Judée (étalé sur 150 ans rappelons-le !) à partir de l’édit de Cyrus et après la présentation de la torah (autour de -450), la construction du nouveau Temple et la restauration du clergé, des synagogues vont s’implanter en Judée et y développer une activité religieuse parallèle non sacrificielle, sans clergé, animée par des « maîtres » les rabbins. Leur auditoire va gagner en ampleur, se radicaliser et se populariser dans le temps : il constituera le courant pharisien. C’est le départ d’une activité théologique nouvelle qui débouchera trois siècles plus tard sur l’émergence du talmudisme : une religion nouvelle, purement rabbinique, qui va s’éloigner de plus en plus du mosaïsme et s’imposer parfois violemment ensuite auprès des juifs récalcitrants – même par la persécution et le massacre (comme à Jérusalem et dans toute la Palestine au temps de la guerre civile, puis en Libye au IIème siècle ou plus tard en Espagne au XIème) – de ceux qui, comme les Samaritains ou les Karaïtes, refuseront cette « loi orale » et la mainmise des rabbins sur la religion juive.
C’est ce talmudisme – dans son évolution depuis en gros quinze siècles – qui constitue le nouveau judaïsme d’aujourd’hui auquel nous sommes confrontés et auquel certains, idéologues plus que théologiens même s’ils sont religieux, veulent maintenant apparenter les chrétiens.
Daniel Horowitz en a d’ailleurs clairement exposé les traits majeurs dans Une approche du judaïsme, un document que tout chrétien devrait connaître et méditer avant de s’engager sur le chemin de la judéolâtrie.
.
.
n y lit ces éléments majeurs qui traduisent l’incompatibilité totale et définitive du talmudisme avec le christianisme :
« Le monothéisme, tel que le propose le judaïsme ne postule pas à proprement parler l’existence de Dieu. »
« La foi est un mot creux dans le judaïsme. »
Ajoutons que le talmudisme professe la croyance en la réincarnation !
La réincarnation existerait via le cycle des âmes (le gilgoul), Il n’y a évidemment rien de tel dans le Tanak. L’idée est purement gnostique, apparue tardivement dans le judaïsme via la kabbale (Shaar Haguilgoulim), et a été popularisée par l’enseignement d’Isaac Louria, considéré un temps comme le mashia’h (le messie) par une importante fraction juive…
Le plus cocasse est de voir qu’on retrouve ici les influences naturalistes et animistes des religions les plus primitives qui « humanisent » animaux, végétaux et même les rochers…
« Oui, les juifs croient en la réincarnation. La science relative à cela se trouve dans les livres de mystique juive qui, grâce à D., ne sont pas traduits, n’existent qu’en hébreu et sont durs d’accès. Une personne peut revenir plusieurs fois en réincarnation ; si trois fois de suite elle ne répare rien, elle disparaît pour toujours. Elle peut venir en réincarnation aussi dans le domaine minéral, végétal et animal. Un homme qui est devenu femme peut redevenir homme de nouveau. » Rav Ron Chaya
On découvre ainsi que le talmudisme procède d’un enseignement quasi secret réservé à des initiés et il nous montre que les questions LGBT, notamment celles associées à la transsexualité, sont largement évoquées et bien accueillies dans le monde juif : elles sont largement promues dans l’Israël d’aujourd’hui.
Sources :
https://www.torah-box.com[...]suscitera-t-il_31096.html
https://www.torah-box.com[...]reincarnations_32022.html
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Et on découvre enfin que, selon le talmudisme, Dieu n’est pas forcément infaillible : « Qui vous dit que Dieu doit avoir raison ? » Rav Samuel Elikan
Source :
https://cheela.org/conver[...]893/70893/Crée-par-erreur
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Ahurissant pour un chrétien comme pour un musulman, non ?
C’est cette religion talmudique que Henri Atlan dans ses conférences qualifie de « religion moderne, qui remonte à Maïmonide »…
Ce judaïsme-là, n’est évidemment plus en rien celui de Moïse auquel Jésus fera référence !
C’est de tout ce déviationnisme, déjà en gestation à l’époque, dont le Christ est venu avertir les juifs.
Mathieu (V 17) nous le rappelle dans son évangile : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. »
Les évangiles vont relater, à de multiples reprises, les confrontations entre Jésus et les pharisiens, s’opposant à leur vision déviante de la Loi.
Cette fracture du judaïsme, s’initie donc – certainement pas par hasard, lors de l’Incarnation du Christ – avec l’influence croissante de la mouvance pharisienne rabbinique et sa rivalité avec le clergé authentique, saducéen, du temple.
C’est une époque historiquement trouble pour la province juive de l’empire romain, en proie à la fois aux rivalités internes de factions juives opposées (pharisiens, zélotes, etc.) et aux luttes de pouvoir locales entre le temple (les Sadducéens), le trône (dynastie hérodienne) et l’occupant détenteur du pouvoir de fait : le procurateur romain.
Je condamne fermement bien évidemment.
Le terme de « judéo-christianisme » apparaît pour la première fois sous la plume du théologien protestant allemand Ferdinand Christian Baur (1792-1860) – fondateur de l’école de Tübingen à l’origine de la lecture historico-critique de la Bible, parfois connue sous le nom de « critique radicale » – dans un article publié en 1831 à l’Université de Tübingen où il enseignait : Die Christuspartei in der Korinthischen Gemeinde, der Gegensatz des petrinischen und paulinichen Christenthums in des ältesten Kirche, der Apostel Paulus in Rom.
Baur, au-delà du Tanak (bible juive), travaillera surtout sur le Nouveau Testament, où il met en opposition une « Église juive » de représentant serait l’apôtre Pierre, et une « Église hellénistique », celle des Gentils, plus élaborée, incarnée par Saul de Tarse, Saint Paul.
Il faut noter que l’historicité du Tanak (bible juive),a été déjà remise en question par des rabbins espagnols dès le XIème siècle, à propos du Deutéronome sensé avoir été écrit par Moïse, mais dont certains versets en fin de livre parlent de lui à la troisième personne, et de sa mort !
Jean Astruc, (1684-1766) « protestant », fils de pasteur, mais à l’ascendance sans équivoque, médecin mondain et très controversé de madame de Tencin, repéra dans le Pentateuque – jusque-là traditionnellement attribué au seul Moïse – plusieurs prosateurs au style identifiable.
Astruc apparaît ainsi être le père de l’analyse séquentielle des textes et de la théorie biblique dite documentaire.
En 1753, il publie ses Conjectures sur les mémoires originaux dont il paraît que Moyse s’est servi pour composer le livre de la Genèse. Ceci ne constituait finalement qu’un aboutissement à la démarche de Baruch Spinoza qui lui valurent le fameux herem du 27 juillet 1656 (bannissement de sa communauté juive)…
Cette démarche s’inscrit au XIXème siècle dans l’essor de deux disciplines : l’archéologie et la linguistique qui orientent les analyses de l’exégèse sous un angle nouveau et s’intéressent enfin à l’historicité des textes bibliques.
C’est dans cette perspective que va être créée en 1890 l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem fondée en 1890 initialement sous le nom de « École pratique d’études bibliques » par le père Marie Joseph Lagrange soupçonné rapidement de modernisme et de rationalisme, il reçoit des interdictions de publication et des blâmes, en 1907 et 1911 et sa méthode historico-critique est condamnée par l’encyclique Spiritus Paraclitus du pape Benoît XV en 1920...
La direction est assurée à partir de 1923 par le sulfureux père Édouard Dorme que l’on trouvera excommunié par Pie XI en 1930 et défroqué… La recherche critique biblique a toujours été très mal vue à l’intérieur de l’institution.
Marié, veuf puis remarié après-guerre, il sera professeur au Collège de France (chaire des religions et de l’archéologie babylonienne) et membre de l’Institut (Académie des inscriptions et belles lettres)...
Une carrière éblouissante mais toute entière hors des institutions religieuses. Sa traduction de la bible a toujours été très controversée… On ne s’attaque pas facilement à l’analyse critique de la bible de l’intérieur de l’institution.
La mutation historique du judaïsme : du mosaïsme au talmudisme
La religion mosaïque – initialement une monolâtrie promue selon la tradition biblique par Moïse, va faire des Hébreux les juifs. Elle n’est définitivement établie en Judée qu’au VIIeme siècle et y triomphe avec Ezechias qui imposera définitivement le monothéisme yavéhique.
Historiquement cela ne s’est pas produit pas avant, et pas ailleurs. Entre l’éphémère royaume d’Israël, polythéiste, et un culte initial judéen qui associait encore les divinités païennes notamment Ashéra/Astarté/Istha, au dieu unique autoproclamé le monothéisme yavéhique n’avait pas triomphé auparavant. Cette religion dite « de Moïse » – aujourd’hui illustrée par le Pentateuque et les premiers livres rédigés, dans une première version probablement à Babylone – repose originellement sur un culte purement sacrificiel, au point que Friedmann dans Qui a écrit la bible n’hésite pas à dire que « le premier temple au temps d’Ezechias n’est qu’un abattoir rituel ».
La disparition du temple (-586) et le transfert des « élites » à Babylone va conduire à y créer des « maisons communes », ces fameuses synagogues, où lettrés et scribes vont faire assaut de disputatios rhétoriques, jetant par-là les bases de cette fameuse « loi orale » dont ils s’autoproclameront détenteurs…
Lors du retour en Judée (étalé sur 150 ans rappelons-le !) à partir de l’édit de Cyrus et après la présentation de la torah (autour de -450), la construction du nouveau Temple et la restauration du clergé, des synagogues vont s’implanter en Judée et y développer une activité religieuse parallèle non sacrificielle, sans clergé, animée par des « maîtres » les rabbins. Leur auditoire va gagner en ampleur, se radicaliser et se populariser dans le temps : il constituera le courant pharisien. C’est le départ d’une activité théologique nouvelle qui débouchera trois siècles plus tard sur l’émergence du talmudisme : une religion nouvelle, purement rabbinique, qui va s’éloigner de plus en plus du mosaïsme et s’imposer parfois violemment ensuite auprès des juifs récalcitrants – même par la persécution et le massacre (comme à Jérusalem et dans toute la Palestine au temps de la guerre civile, puis en Libye au IIème siècle ou plus tard en Espagne au XIème) – de ceux qui, comme les Samaritains ou les Karaïtes, refuseront cette « loi orale » et la mainmise des rabbins sur la religion juive.
C’est ce talmudisme – dans son évolution depuis en gros quinze siècles – qui constitue le nouveau judaïsme d’aujourd’hui auquel nous sommes confrontés et auquel certains, idéologues plus que théologiens même s’ils sont religieux, veulent maintenant apparenter les chrétiens.
Daniel Horowitz en a d’ailleurs clairement exposé les traits majeurs dans Une approche du judaïsme, un document que tout chrétien devrait connaître et méditer avant de s’engager sur le chemin de la judéolâtrie.
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n y lit ces éléments majeurs qui traduisent l’incompatibilité totale et définitive du talmudisme avec le christianisme :
« Le monothéisme, tel que le propose le judaïsme ne postule pas à proprement parler l’existence de Dieu. »
« La foi est un mot creux dans le judaïsme. »
Ajoutons que le talmudisme professe la croyance en la réincarnation !
La réincarnation existerait via le cycle des âmes (le gilgoul), Il n’y a évidemment rien de tel dans le Tanak. L’idée est purement gnostique, apparue tardivement dans le judaïsme via la kabbale (Shaar Haguilgoulim), et a été popularisée par l’enseignement d’Isaac Louria, considéré un temps comme le mashia’h (le messie) par une importante fraction juive…
Le plus cocasse est de voir qu’on retrouve ici les influences naturalistes et animistes des religions les plus primitives qui « humanisent » animaux, végétaux et même les rochers…
« Oui, les juifs croient en la réincarnation. La science relative à cela se trouve dans les livres de mystique juive qui, grâce à D., ne sont pas traduits, n’existent qu’en hébreu et sont durs d’accès. Une personne peut revenir plusieurs fois en réincarnation ; si trois fois de suite elle ne répare rien, elle disparaît pour toujours. Elle peut venir en réincarnation aussi dans le domaine minéral, végétal et animal. Un homme qui est devenu femme peut redevenir homme de nouveau. » Rav Ron Chaya
On découvre ainsi que le talmudisme procède d’un enseignement quasi secret réservé à des initiés et il nous montre que les questions LGBT, notamment celles associées à la transsexualité, sont largement évoquées et bien accueillies dans le monde juif : elles sont largement promues dans l’Israël d’aujourd’hui.
Sources :
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Et on découvre enfin que, selon le talmudisme, Dieu n’est pas forcément infaillible : « Qui vous dit que Dieu doit avoir raison ? » Rav Samuel Elikan
Source :
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Ahurissant pour un chrétien comme pour un musulman, non ?
C’est cette religion talmudique que Henri Atlan dans ses conférences qualifie de « religion moderne, qui remonte à Maïmonide »…
Ce judaïsme-là, n’est évidemment plus en rien celui de Moïse auquel Jésus fera référence !
C’est de tout ce déviationnisme, déjà en gestation à l’époque, dont le Christ est venu avertir les juifs.
Mathieu (V 17) nous le rappelle dans son évangile : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. »
Les évangiles vont relater, à de multiples reprises, les confrontations entre Jésus et les pharisiens, s’opposant à leur vision déviante de la Loi.
Cette fracture du judaïsme, s’initie donc – certainement pas par hasard, lors de l’Incarnation du Christ – avec l’influence croissante de la mouvance pharisienne rabbinique et sa rivalité avec le clergé authentique, saducéen, du temple.
C’est une époque historiquement trouble pour la province juive de l’empire romain, en proie à la fois aux rivalités internes de factions juives opposées (pharisiens, zélotes, etc.) et aux luttes de pouvoir locales entre le temple (les Sadducéens), le trône (dynastie hérodienne) et l’occupant détenteur du pouvoir de fait : le procurateur romain.
il y a 5 mois
Des lois qui sont littéralement taillées à leur avantage ; leurs écoles et leurs synagogues protégées 24h/24 par des militaires pendant que des Blancs se font shlasser dans les rues dans l'indifférence la plus complète ; un député qui à l'Assemblée Nationale cite la TORAH ; des rabbins et philosophes qui passent à la télé et justifient ce que fait Israel car « cette terre nous appartient c'est écrit dans notre livre » ...
C'est toujours pas ASSEZ le GOY.
C'est toujours pas ASSEZ le GOY.
La séparation de l'Eglise et de l'Etat, qu'ils disaient.
il y a 5 mois
C'est drôle comment même dans les pays anlo saxons, notamment USA, ou encore en Suède, certains nationalistes ont compris l'arnaque du national sionisme.
Mais en France, presque tout le milieu " officiel " nationaliste, je parle bien sûr de ceux qui sont présentables médiatiquement, sont toujours dans le déni de la réalité. N'apprendront - ils donc jamais?
L’histoire du procès de Jésus très détaillée dans l’évangile de Matthieu nous montre une chose claire : son arrestation par les milices des prêtres est du seul fait des autorités religieuses juives et son procès va s’achever par la condamnation unanime de Jésus par le Sanhédrin (réuni « illégalement » d’ailleurs de nuit, pour pouvoir ensuite se dédouaner de ses décisions sur un plan formel !).
Cela traduit la submersion définitive du sanhédrin par le courant pharisien et l’abandon définitif à son profit du pouvoir initialement détenu par les prêtres. Le procès de Jésus illustre un véritable putsch religieux : la prise en main définitive du sanhédrin par le courant pharisien à devenir talmudique et l’échec d’une tentative de retour à l’orthodoxie juive mosaïque.
La mort du Christ signe ainsi paradoxalement la mort du judaïsme mosaïque, et annonce la fin du temple 40 ans avant sa destruction, et surtout la liquidation de son clergé exterminé par les extrémistes juifs zélotes lors de la guerre civile juive des années 80…
L’oxymore judéo-chrétien
Sur un plan purement théologique, que le Christ ait été juif de naissance et qu’il ait suivi les rituels des fêtes juives (telle la Pâque comme c’est relaté dans les évangiles) est une évidence qui n’influe en rien sur la nature de Son message, si ce n’est qu’éclairer la localisation de l’incarnation de Dieu : dénoncer dans la perspective messianique, la conception sectaire, racialiste, ethno-centrée, de Dieu, tel que le judaïsme l’a imaginée à travers Yaveh…
Je dis bien « imaginé », ce que j’ai démontré dans cet essai : Judéo-christianisme – Travestissement historique et contre sens idéologique dont le premier tome est précisément sous-titré : « Le mensonge de plus long de l’Histoire : l’imposture vétéro-testamentaire. » où sont décrits certains des multiples emprunts à la mythologie suméro-akkadienne et appropriations diverses qui émaillent la Torah.
Les juifs eux-mêmes le reconnaissent : le Tanak est essentiellement une fiction ! Ainsi lorsqu’il a présenté son ouvrage, Histoires du peuple juif, à la presse, Marek Halter a déclaré à Paris-Match : « C’est là le génie de ce groupe d’hommes ; ils ont transformé leurs histoires – vraies ou fictives – en religion. » (sic !)
Source :
https://www.parismatch.co[...]st-ce-qu-etre-juif-153943
.
Alors ne soyons pas plus israélites que les juifs, en soutenant que le Tanak est un livre révélé, ou un livre sacré, comme le proclament aujourd’hui les chrétiens, alors que les juifs sont les premiers à dire que ce n’est une saga plus ou moins romancée, sinon inventée, sur la vie des Hébreux !
Tout le sens de l’Évangile : « la bonne nouvelle » est l’annonce faite par le Christ que Dieu est universellement porté à la connaissance de tous les hommes, et qu’Il les comble tous de son amour, de Son pardon et de Sa miséricorde, pourvu qu’ils croient en Lui, et qu’Il s’est offert en sacrifice sur la croix pour la Rédemption de chacun d’eux…
C’est tout l’inverse de la vision divine donnée de Yaveh par la Torah, qui le proclame dieu sectaire et jaloux ayant « élu » ou « choisi » un peuple parmi tous les autres, et dont la connaissance ne doit pas être dévoilée aux non juifs. Un interdit qui, loin d’être tombé en désuétude, est toujours professé aujourd’hui par les rabbins.
Source :
https://www.torah-box.com[...]bbath-pourquoi_10206.html
Toute personne étrangère qui respecte le Chabbath se rend passible de mort, car elle enfreint l’interdiction de voler [le cadeau réservé au peuple juif]. Tel est le châtiment pour un non-juif transgressant l’une des sept lois Noa’hides. Voir Rambam dans Hilkhot Mélakhim, chapitre 9, Halakha 9.
Jésus, dans son enseignement, dénonce à chaque fois qu’il en a l’occasion l’hypocrisie et le racialisme identitaire propre aux juifs, (Parabole du bon Samaritain, rencontre au puits avec la Samaritaine, etc.) tout comme il s’oppose à nombre d’interdits présents dans la Torah tels les interdits alimentaires, et s’oppose à certaines pratiques sociétales juives tel le divorce, la lapidation des femmes, etc…
En fait l’idée d’un « continuum » ou pire d’une filiation, entre christianisme et judaïsme talmudique contemporain, ne peut s’expliquer que par la méconnaissance que nombre de chrétiens, et singulièrement les catholiques, ont des préceptes du talmudisme, à moins que, par l’effet d’un certain « romantisme biblique » ces gens-là soient assez naïfs pour croire que le fondamentalisme talmudique appartient à un autre temps…
Il suffit pour s’en persuader de parcourir les sites religieux talmudiques et de voir les conseils et principes enseignés par les rabbins.
Sources :
https://www.torah-box.com/
https://cheela.org/
Ainsi on apprend que par la conversion au judaïsme on acquiert une nouvelle âme, juive, qui remplace notre âme originelle. Il y a donc aussi un racialisme juif dans les âmes !
Source :
https://cheela.org/conver[...]rigine-âme-des-convertis-
Judéo-christianisme » est donc un monstrueux oxymore !
Admettre une « continuité judéo-chrétienne », c’est nier cette différence essentielle de conception de la déité entre le judaïsme et le christianisme et finalement nier la signification du sacrifice christique et son universalité !
Source : Alain Pascal, le plus grand spécialiste français de la gnose chrétienne, l’a assez souligné !
.
On remarquera d’ailleurs que s’Il évoque « Son Père » à de multiples reprises, jamais dans les Évangiles, le Christ n’évoque Yaveh ! Constatation qui nous emmènerait beaucoup trop loin ici…
Dans le monde chrétien, la « bible » comprend deux ensembles distincts : Un premier ensemble reprenant le Tanak (bible juive) qui est associé à l’alliance qualifiée de « première » ou « ancienne » entre Dieu et Abraham relatée dans la Genèse [Gn XVII 7 à 14] qui se matérialise par la circoncision à 8 jours.
On l’appelle l’Ancien Testament : « ce dont les Anciens témoignent ».
Un second ensemble de textes de la période néo-christique comprend les évangiles, les actes des apôtres, des épîtres d’apôtres, puis, rajoutée l’apocalypse de Saint Jean.
Ces textes liés à la révélation christique sont associés à la Nouvelle Alliance, celle qu’évoque explicitement Jésus lors du dernier repas (La Cène) pris avec les apôtres relaté dans l’évangile de Luc ( XXII, 20) :
« Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. » Cette Nouvelle Alliance, foncement du christianisme, a conduit à l’appellation globale de Nouveau Testament : « ce dont les apôtres et disciples du Christ témoignent. »
Au IVème siècle, les traductions latines du Tanak, réalisées à partir de la version grecque, la Septante (traduction en grec du Tanak demandée vers -270 par Ptolémée II soucieux de disposer à la bibliothèque d’Alexandrie des textes religieux juifs compte tenu de l’importance de la communauté juive dans la ville) et caractérisées, à l’origine par leur littéralisme, manquent de qualité et de précision en raison de la multiplication des manuscrits et des corrections. Les textes grecs du Nouveau Testament ne sont pas non plus exempts de reproches. La liste des textes retenus par l’Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du Concile de Laodicée (elle ne comprenait pas encore l’Apocalypse de Jean rajoutée ultérieurement)
Le pape Damase demande alors à Jérome de Stridon (l’un des quatre pères de l’Église, connu sous le vocable de Saint Jérome) de refaire une traduction plus rigoureuse (latine) de l’ensemble des textes, qui sera alors accessible à l’ensemble des clercs chrétiens, des théologiens, etc. qui en occident ne connaissent pas l’hébreu et pas forcément non plus le grec (langue d’écriture des textes christiques). Jérôme consacrera plus de vingt ans à ce travail (382-405).
Pour retrouver la rectitude des textes hébreux originaux Jérome enquêtera longuement auprès des lettrés juifs autour de Jérusalem, (notamment les Massorètes qui reprenant les textes hébraïque de tradition ancienne s’éloignent parfois du texte traduit dans la Septante)… Ce parti pris « anti septante » fut critiqué Augustin d’Hippone (Saint Augustin – autre père de l’Église) et vaut encore aujourd’hui aux Massorètes les imprécations des juifs kabbalistes…
C’est ce texte latin de Saint Jérôme connu sous le nom de Vulgate qui va s’imposer, affirmé comme canonique dans le christianisme romain (occidental) et latin.
Toute la théologie chrétienne s’est fondée sur l’annonce christique de la révélation de Dieu à tous les hommes « matérialisée » par le baptême et la substitution de l’Ancienne Alliance (racialiste) de Dieu avec les élus d’Israël par la Nouvelle Alliance qui embrasse toute l’humanité.
D’où son nom : théologie de la substitution ou « supersessionisme »…
Il faut souligner que l’Ancien Testament fut durant plus de quinze siècles, mis à l’écart des fidèles par l’Église, à cause des horreurs récurrentes qu’il relate : crimes, viols, sodomies, incestes, apologie de la tromperie et de la ruse (le droit d’aînesse d’Esau détourné par ruse par Jacob, ou la séduction de Samson pour lui couper les cheveux), sans parler des génocides des peuples locaux et de l’extermination la tribu de Benjamin par les Hébreux, relatés dans le Deutétonome…
Mais en France, presque tout le milieu " officiel " nationaliste, je parle bien sûr de ceux qui sont présentables médiatiquement, sont toujours dans le déni de la réalité. N'apprendront - ils donc jamais?
L’histoire du procès de Jésus très détaillée dans l’évangile de Matthieu nous montre une chose claire : son arrestation par les milices des prêtres est du seul fait des autorités religieuses juives et son procès va s’achever par la condamnation unanime de Jésus par le Sanhédrin (réuni « illégalement » d’ailleurs de nuit, pour pouvoir ensuite se dédouaner de ses décisions sur un plan formel !).
Cela traduit la submersion définitive du sanhédrin par le courant pharisien et l’abandon définitif à son profit du pouvoir initialement détenu par les prêtres. Le procès de Jésus illustre un véritable putsch religieux : la prise en main définitive du sanhédrin par le courant pharisien à devenir talmudique et l’échec d’une tentative de retour à l’orthodoxie juive mosaïque.
La mort du Christ signe ainsi paradoxalement la mort du judaïsme mosaïque, et annonce la fin du temple 40 ans avant sa destruction, et surtout la liquidation de son clergé exterminé par les extrémistes juifs zélotes lors de la guerre civile juive des années 80…
L’oxymore judéo-chrétien
Sur un plan purement théologique, que le Christ ait été juif de naissance et qu’il ait suivi les rituels des fêtes juives (telle la Pâque comme c’est relaté dans les évangiles) est une évidence qui n’influe en rien sur la nature de Son message, si ce n’est qu’éclairer la localisation de l’incarnation de Dieu : dénoncer dans la perspective messianique, la conception sectaire, racialiste, ethno-centrée, de Dieu, tel que le judaïsme l’a imaginée à travers Yaveh…
Je dis bien « imaginé », ce que j’ai démontré dans cet essai : Judéo-christianisme – Travestissement historique et contre sens idéologique dont le premier tome est précisément sous-titré : « Le mensonge de plus long de l’Histoire : l’imposture vétéro-testamentaire. » où sont décrits certains des multiples emprunts à la mythologie suméro-akkadienne et appropriations diverses qui émaillent la Torah.
Les juifs eux-mêmes le reconnaissent : le Tanak est essentiellement une fiction ! Ainsi lorsqu’il a présenté son ouvrage, Histoires du peuple juif, à la presse, Marek Halter a déclaré à Paris-Match : « C’est là le génie de ce groupe d’hommes ; ils ont transformé leurs histoires – vraies ou fictives – en religion. » (sic !)
Source :
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Alors ne soyons pas plus israélites que les juifs, en soutenant que le Tanak est un livre révélé, ou un livre sacré, comme le proclament aujourd’hui les chrétiens, alors que les juifs sont les premiers à dire que ce n’est une saga plus ou moins romancée, sinon inventée, sur la vie des Hébreux !
Tout le sens de l’Évangile : « la bonne nouvelle » est l’annonce faite par le Christ que Dieu est universellement porté à la connaissance de tous les hommes, et qu’Il les comble tous de son amour, de Son pardon et de Sa miséricorde, pourvu qu’ils croient en Lui, et qu’Il s’est offert en sacrifice sur la croix pour la Rédemption de chacun d’eux…
C’est tout l’inverse de la vision divine donnée de Yaveh par la Torah, qui le proclame dieu sectaire et jaloux ayant « élu » ou « choisi » un peuple parmi tous les autres, et dont la connaissance ne doit pas être dévoilée aux non juifs. Un interdit qui, loin d’être tombé en désuétude, est toujours professé aujourd’hui par les rabbins.
Source :
Toute personne étrangère qui respecte le Chabbath se rend passible de mort, car elle enfreint l’interdiction de voler [le cadeau réservé au peuple juif]. Tel est le châtiment pour un non-juif transgressant l’une des sept lois Noa’hides. Voir Rambam dans Hilkhot Mélakhim, chapitre 9, Halakha 9.
Jésus, dans son enseignement, dénonce à chaque fois qu’il en a l’occasion l’hypocrisie et le racialisme identitaire propre aux juifs, (Parabole du bon Samaritain, rencontre au puits avec la Samaritaine, etc.) tout comme il s’oppose à nombre d’interdits présents dans la Torah tels les interdits alimentaires, et s’oppose à certaines pratiques sociétales juives tel le divorce, la lapidation des femmes, etc…
En fait l’idée d’un « continuum » ou pire d’une filiation, entre christianisme et judaïsme talmudique contemporain, ne peut s’expliquer que par la méconnaissance que nombre de chrétiens, et singulièrement les catholiques, ont des préceptes du talmudisme, à moins que, par l’effet d’un certain « romantisme biblique » ces gens-là soient assez naïfs pour croire que le fondamentalisme talmudique appartient à un autre temps…
Il suffit pour s’en persuader de parcourir les sites religieux talmudiques et de voir les conseils et principes enseignés par les rabbins.
Sources :
Ainsi on apprend que par la conversion au judaïsme on acquiert une nouvelle âme, juive, qui remplace notre âme originelle. Il y a donc aussi un racialisme juif dans les âmes !
Source :
Judéo-christianisme » est donc un monstrueux oxymore !
Admettre une « continuité judéo-chrétienne », c’est nier cette différence essentielle de conception de la déité entre le judaïsme et le christianisme et finalement nier la signification du sacrifice christique et son universalité !
Source : Alain Pascal, le plus grand spécialiste français de la gnose chrétienne, l’a assez souligné !
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On remarquera d’ailleurs que s’Il évoque « Son Père » à de multiples reprises, jamais dans les Évangiles, le Christ n’évoque Yaveh ! Constatation qui nous emmènerait beaucoup trop loin ici…
Dans le monde chrétien, la « bible » comprend deux ensembles distincts : Un premier ensemble reprenant le Tanak (bible juive) qui est associé à l’alliance qualifiée de « première » ou « ancienne » entre Dieu et Abraham relatée dans la Genèse [Gn XVII 7 à 14] qui se matérialise par la circoncision à 8 jours.
On l’appelle l’Ancien Testament : « ce dont les Anciens témoignent ».
Un second ensemble de textes de la période néo-christique comprend les évangiles, les actes des apôtres, des épîtres d’apôtres, puis, rajoutée l’apocalypse de Saint Jean.
Ces textes liés à la révélation christique sont associés à la Nouvelle Alliance, celle qu’évoque explicitement Jésus lors du dernier repas (La Cène) pris avec les apôtres relaté dans l’évangile de Luc ( XXII, 20) :
« Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. » Cette Nouvelle Alliance, foncement du christianisme, a conduit à l’appellation globale de Nouveau Testament : « ce dont les apôtres et disciples du Christ témoignent. »
Au IVème siècle, les traductions latines du Tanak, réalisées à partir de la version grecque, la Septante (traduction en grec du Tanak demandée vers -270 par Ptolémée II soucieux de disposer à la bibliothèque d’Alexandrie des textes religieux juifs compte tenu de l’importance de la communauté juive dans la ville) et caractérisées, à l’origine par leur littéralisme, manquent de qualité et de précision en raison de la multiplication des manuscrits et des corrections. Les textes grecs du Nouveau Testament ne sont pas non plus exempts de reproches. La liste des textes retenus par l’Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du Concile de Laodicée (elle ne comprenait pas encore l’Apocalypse de Jean rajoutée ultérieurement)
Le pape Damase demande alors à Jérome de Stridon (l’un des quatre pères de l’Église, connu sous le vocable de Saint Jérome) de refaire une traduction plus rigoureuse (latine) de l’ensemble des textes, qui sera alors accessible à l’ensemble des clercs chrétiens, des théologiens, etc. qui en occident ne connaissent pas l’hébreu et pas forcément non plus le grec (langue d’écriture des textes christiques). Jérôme consacrera plus de vingt ans à ce travail (382-405).
Pour retrouver la rectitude des textes hébreux originaux Jérome enquêtera longuement auprès des lettrés juifs autour de Jérusalem, (notamment les Massorètes qui reprenant les textes hébraïque de tradition ancienne s’éloignent parfois du texte traduit dans la Septante)… Ce parti pris « anti septante » fut critiqué Augustin d’Hippone (Saint Augustin – autre père de l’Église) et vaut encore aujourd’hui aux Massorètes les imprécations des juifs kabbalistes…
C’est ce texte latin de Saint Jérôme connu sous le nom de Vulgate qui va s’imposer, affirmé comme canonique dans le christianisme romain (occidental) et latin.
Toute la théologie chrétienne s’est fondée sur l’annonce christique de la révélation de Dieu à tous les hommes « matérialisée » par le baptême et la substitution de l’Ancienne Alliance (racialiste) de Dieu avec les élus d’Israël par la Nouvelle Alliance qui embrasse toute l’humanité.
D’où son nom : théologie de la substitution ou « supersessionisme »…
Il faut souligner que l’Ancien Testament fut durant plus de quinze siècles, mis à l’écart des fidèles par l’Église, à cause des horreurs récurrentes qu’il relate : crimes, viols, sodomies, incestes, apologie de la tromperie et de la ruse (le droit d’aînesse d’Esau détourné par ruse par Jacob, ou la séduction de Samson pour lui couper les cheveux), sans parler des génocides des peuples locaux et de l’extermination la tribu de Benjamin par les Hébreux, relatés dans le Deutétonome…
il y a 5 mois
La séparation de l'Eglise et de l'Etat, qu'ils disaient.
si vous ne les persecutiez pas ils n'auraient pas besoin d'être protégés
🇫🇷 🇵🇱 🇪🇺 🇺🇦
il y a 5 mois
@Josette un commentaire ?
Celui qui prétend être dans la lumière tout en haïssant son frère est encore dans les ténèbres
il y a 5 mois
J'attends avec impatience les QUI du forum venir nous expliquer toutes leurs contradictions.
Jusqu’à Vatican II, l’Église en a enseigné aux fidèles des pages choisies, épiques et brillantes, soigneusement édulcorées sous le nom « Histoire Sainte ».
Des scènes qui seront la source d’inspiration des plus grands peintres et sculpteurs durant des siècles.
Ainsi on évoquera Loth fuyant Sodome et sa femme transformée en statue de sel pour s’être retournée, en omettant soigneusement de souligner que Loth était prêt à prostituer ses filles, vierges, pour éviter à deux étrangers de passage de se faire sodomiser…
On parlera de l’arche de Noé en oubliant qu’ensuite, soulé à dessein par ses filles, Noé allait se faire doublement violer par elles : un des cas les plus célèbres d’incestes de l’histoire antique…
On relatera le combat de David contre Goliath, mais on taira comment il envoya sciemment à la mort le général hittite Urie – dont la femme Bethsabée était déjà sa maîtresse – qu’il voulait garder pour lui, et qui sera la mère de Salomon. On pourrait multiplier les exemples…
Le courant « vétérotestamentaire », outil historique de déstabilisation de l’Église latine
Si le « schisme » orthodoxe a consacré en 1054 le divorce essentiellement politique de la chrétienté entre l’Orient et l’Occident, version religieuse de la rivalité entre Rome et Byzance, ce christianisme était déjà le foyer d’une contestation entre partisans et opposants au baptême des enfants, les seconds arguant de la nécessité d’une démarche consciente pour recevoir le baptême…
Ces premiers « anabaptistes » reprenaient en cela les traditions des Nazaréens, groupes juifs christiques du premier siècle et se sont singulièrement rapprochés de l’Ancien Testament.
Les anciens les plus célèbres, les paulicianistes, ont grandement influencé les premiers grands courants hérétiques : albigeois, cathares, bogomiles, puis vaudois… Enfin les Mennonites, Amish et Huttérites qui vivent en communautés fermées, sont toujours présents aujourd’hui, quasi exclusivement en Amérique du Nord.
On retrouve ces fondements anabaptistes aujourd’hui chez de nombreux évangéliques.
Parmi eux les « baptistes du septième jour » observent le sabbat, comme les d’autres factions protestantes plus minoritaires. On ne fera ici de confusion là avec les authentiques protestants issus de la réforme luthérienne et calviniste du XVIeme siècle : « Protestantisme » est devenu dans le langage courant un mot valise désignant la plupart des dissidences de la foi chrétienne du second millénaire.
Au total – surtout aux USA où ces anabaptistes, trop remuants, furent exilés historiquement par les Anglais dès le XVIIème siècle – on est en présence de tout un groupe d’églises dissidentes souvent regroupées autour du vocable valise « évangéliques » : des chrétiens caractérisés par un retour à des traditions initiales judaïques et qui vont être le terreau naturel d’un rapprochement avec les tenants du Tanak : les vétérotestamentaires…
Ainsi les Mormons (membres du courant « restaurationniste » – le nom explique tout – avec les adventistes et les témoins de Jéovah tous quartodécimins), persécutés quasiment depuis la création de leur église en 1830, assimilèrent leur expulsion de Nauvoo en Illinois durant l’hiver 1845-1846, à l’exode biblique des Hébreux et entreprirent à pied ou en chariot, un trajet de plus de 2 000 kilomètres jusqu’au Grand Lac Salé, en Utah, où ils s’établirent voulant y fonder la « nouvelle Jérusalem » (sic !).
Parallèlement (XVIIème siècle), s’élabore, chez les protestants strico sensu, la théologie fédérale (ou théologie de l’alliance) : un système interprétatif de l’ensemble de la Bible fondé sur le concept d’alliance en tant que principe organisateur de la théologie chrétienne.
Au-delà de trois alliances induites purement théologiques (rédemption, œuvres et grâce) elle recense cinq alliances issues de l’Ancien Testaments (adamique, noachique, abrahamique, mosaïque, davidique) et enfin la Nouvelle alliance christique.
Dans la théologie fédérale, l’énoncé d’alliances multiples avec différents acteurs majeurs de l’Ancien Testament confère donc à celui-ci un rôle central qui se renforcera au fil des siècles dans le monde « protestant ».
Elle est énoncée dans la confession de foi réformée, suivant la tradition théologique calviniste, par l’assemblée de Westminster en 1646.
En 1846, l’Alliance évangélique, d’initiative écossaise et suisse, est constituée à Londres, c’est la première ébauche de rapprochement œcuménique. À partir de la fin du XIXème siècle, l’idée d’œcuménique, se dessine à partir du monde protestant au sens le plus large : il est même arrivé à séduire certaines personnalités marquantes des églises institutionnelles.
Parmi ces pionniers, citons le patriarche orthodoxe Germain V de Constantinople, l’évêque épiscopalien (anglican américain) Charles Brent, le pasteur réformé hollandais Willem Visser ’t Hooft, puis le dominicain Yves Congar théologien oecuméniste si actif durant le concile Vatican II, l’archevêque luthérien suédois Nathan Söderblom et le laïc américain John Mott, futurs lauréats du prix Nobel de la paix pour cela !
En 1910, lors de la Conférence Internationale des Missions, à Édimbourg, présidée par John Mott, les délégués des Églises nouvelles, d’Afrique et d’Asie soulevèrent de la question urgente de l’unité des chrétiens. L’œcuménisme contemporain est ainsi né du problème missionnaire porté par la mouvance protestante : comment prêcher l’évangile à partir d’Églises séparées.
Dans les années 70, l’analyse historique et archéologique commencent à ébranler sérieusement l’histoire biblique, d’autant que les fouilles israéliennes se multipliaient – dans le but d’accréditer la thèse sioniste « Israël terre occupée continument par le peuple juif depuis plus de trois mille ans ». Malheureusement cette thèse, dans sa globalité, est contredite par tous les travaux qui remettent même en cause en cause l’historicité des patriarches !…
Face à ce « péril » les évangéliques se lancent dans l’affirmation de l’intangibilité des textes bibliques par la Déclaration de Chicago (28 octobre 1978), l’une des formulations les plus connues sur la question de l’inerrance biblique. Trois cents théologiens évangéliques de divers pays et de diverses confessions (anglicans, luthériens, réformés, baptistes etc.) s’étaient réunis pour préciser un certain nombre d’éléments de la doctrine de l’Écriture repris dans cette Déclaration.
Autrement dit, sous l’égide des évangéliques, il s’est agi pour les vétérotestamentaires chrétiens de dogmatiser les écrits des scribes juifs, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant !
Source ;
https://larevuereformee.n[...]e-chicago-28-octobre-1978
.
C’est aussi la porte ouverte à la légitimation du fondamentalisme vétérotestamentaire dans ses affirmations les plus fantaisistes, notamment concernant la création du monde et la vision créationniste de la Genèse, ce qui est piquant quand on sait que son origine est à 80 % issue du recyclage des mythes antiques sumériens et akkadiens !
De quoi mettre à mal les mille ans de science chrétienne qui ont forgés notre civilisation avec l’héritage sumérien, égyptien, grec, arabe et indien qui y ont contribué…
Le « judéo-christianisme » fer de lance de la destruction de la tradition catholique lors du Concile Vatican II
C’est avec le concile de Vatican II que la conversion au « judéo-christianisme » se produit dans le monde catholique avec l’abandon de théologie de la substitution (ou supersessionisme) au profit de la « théologie des deux alliances » selon laquelle Dieu n’a jamais rompu son alliance initiale avec le peuple d’Israël.
Par conséquent, l’Alliance de l’Ancien Testament demeure valide en ce qui concerne le judaïsme : il n’y a pas lieu, pour les chrétiens, de chercher à convertir les juifs à la religion de Jésus-Christ. En termes d’eschatologie, la doctrine des deux alliances implique que la Bible, à la fois juive et chrétienne, offre deux voies d’accès au salut.
C’est là qu’apparaît la formule de « frères aînés dans la foi » qui n’a évidemment aucune réalité quand on songe au talmudisme, avatar actuel du judaïsme !
D’autant que le talmudisme n’a pas hésité à se surimposer au Tanak par des textes pseudo-bibliques.
Selon Daniel Boyarin :
« Le midrash est un "mode de lecture biblique qui relie des passages et des versets différents pour élaborer de nouveaux récits (...). Les rabbins qui ont élaboré la manière midrashique de lire considéraient la Bible comme un énorme système de sens, chaque partie commentant ou complétant tout autre partie. Ils étaient ainsi capables de fabriquer de nouveaux récits à partir de fragments des anciens textes de la Bible elle-même (...). Les nouveaux récits, qui se fondent étroitement sur les narrations bibliques mais qui les élargissent et les modifient également, sont tenus pour les équivalents des récits bibliques eux-mêmes" ».
Autrement dit, les rabbins racontent ce qu’ils veulent à partir du Tanak pris comme caution de leurs propos.
Source : Cette vidéo délirante du très médiatique rav Haim Dynovisz est très représentative de cette « pensée juive » qui nous enseigne ici que « tous les hommes ne descendent pas d’Adam, et que beaucoup d’êtres, d’apparence humaine mais qui ne sont pas des hommes, existent et ont existé bien avant la création d’Adam »
Source :
.
Ceci pour amener ultérieurement l’idée que « seuls les juifs sont des hommes »… On a déjà vu cela quelque part… Des propos – qui ne semblent pas troubler les vétérotestamentaires – sur lesquels devraient tout de même devraient s’interroger les tenants chrétiens de « l’inerrance biblique »…
C’est pourtant bien là qu’il faudrait apprécier en quoi le talmudisme (dénoncé par anticipation par Jésus) traduit « la fidélité du peuple juif à la loi de Moïse » !
Jusqu’à Vatican II, l’Église en a enseigné aux fidèles des pages choisies, épiques et brillantes, soigneusement édulcorées sous le nom « Histoire Sainte ».
Des scènes qui seront la source d’inspiration des plus grands peintres et sculpteurs durant des siècles.
Ainsi on évoquera Loth fuyant Sodome et sa femme transformée en statue de sel pour s’être retournée, en omettant soigneusement de souligner que Loth était prêt à prostituer ses filles, vierges, pour éviter à deux étrangers de passage de se faire sodomiser…
On parlera de l’arche de Noé en oubliant qu’ensuite, soulé à dessein par ses filles, Noé allait se faire doublement violer par elles : un des cas les plus célèbres d’incestes de l’histoire antique…
On relatera le combat de David contre Goliath, mais on taira comment il envoya sciemment à la mort le général hittite Urie – dont la femme Bethsabée était déjà sa maîtresse – qu’il voulait garder pour lui, et qui sera la mère de Salomon. On pourrait multiplier les exemples…
Le courant « vétérotestamentaire », outil historique de déstabilisation de l’Église latine
Si le « schisme » orthodoxe a consacré en 1054 le divorce essentiellement politique de la chrétienté entre l’Orient et l’Occident, version religieuse de la rivalité entre Rome et Byzance, ce christianisme était déjà le foyer d’une contestation entre partisans et opposants au baptême des enfants, les seconds arguant de la nécessité d’une démarche consciente pour recevoir le baptême…
Ces premiers « anabaptistes » reprenaient en cela les traditions des Nazaréens, groupes juifs christiques du premier siècle et se sont singulièrement rapprochés de l’Ancien Testament.
Les anciens les plus célèbres, les paulicianistes, ont grandement influencé les premiers grands courants hérétiques : albigeois, cathares, bogomiles, puis vaudois… Enfin les Mennonites, Amish et Huttérites qui vivent en communautés fermées, sont toujours présents aujourd’hui, quasi exclusivement en Amérique du Nord.
On retrouve ces fondements anabaptistes aujourd’hui chez de nombreux évangéliques.
Parmi eux les « baptistes du septième jour » observent le sabbat, comme les d’autres factions protestantes plus minoritaires. On ne fera ici de confusion là avec les authentiques protestants issus de la réforme luthérienne et calviniste du XVIeme siècle : « Protestantisme » est devenu dans le langage courant un mot valise désignant la plupart des dissidences de la foi chrétienne du second millénaire.
Au total – surtout aux USA où ces anabaptistes, trop remuants, furent exilés historiquement par les Anglais dès le XVIIème siècle – on est en présence de tout un groupe d’églises dissidentes souvent regroupées autour du vocable valise « évangéliques » : des chrétiens caractérisés par un retour à des traditions initiales judaïques et qui vont être le terreau naturel d’un rapprochement avec les tenants du Tanak : les vétérotestamentaires…
Ainsi les Mormons (membres du courant « restaurationniste » – le nom explique tout – avec les adventistes et les témoins de Jéovah tous quartodécimins), persécutés quasiment depuis la création de leur église en 1830, assimilèrent leur expulsion de Nauvoo en Illinois durant l’hiver 1845-1846, à l’exode biblique des Hébreux et entreprirent à pied ou en chariot, un trajet de plus de 2 000 kilomètres jusqu’au Grand Lac Salé, en Utah, où ils s’établirent voulant y fonder la « nouvelle Jérusalem » (sic !).
Parallèlement (XVIIème siècle), s’élabore, chez les protestants strico sensu, la théologie fédérale (ou théologie de l’alliance) : un système interprétatif de l’ensemble de la Bible fondé sur le concept d’alliance en tant que principe organisateur de la théologie chrétienne.
Au-delà de trois alliances induites purement théologiques (rédemption, œuvres et grâce) elle recense cinq alliances issues de l’Ancien Testaments (adamique, noachique, abrahamique, mosaïque, davidique) et enfin la Nouvelle alliance christique.
Dans la théologie fédérale, l’énoncé d’alliances multiples avec différents acteurs majeurs de l’Ancien Testament confère donc à celui-ci un rôle central qui se renforcera au fil des siècles dans le monde « protestant ».
Elle est énoncée dans la confession de foi réformée, suivant la tradition théologique calviniste, par l’assemblée de Westminster en 1646.
En 1846, l’Alliance évangélique, d’initiative écossaise et suisse, est constituée à Londres, c’est la première ébauche de rapprochement œcuménique. À partir de la fin du XIXème siècle, l’idée d’œcuménique, se dessine à partir du monde protestant au sens le plus large : il est même arrivé à séduire certaines personnalités marquantes des églises institutionnelles.
Parmi ces pionniers, citons le patriarche orthodoxe Germain V de Constantinople, l’évêque épiscopalien (anglican américain) Charles Brent, le pasteur réformé hollandais Willem Visser ’t Hooft, puis le dominicain Yves Congar théologien oecuméniste si actif durant le concile Vatican II, l’archevêque luthérien suédois Nathan Söderblom et le laïc américain John Mott, futurs lauréats du prix Nobel de la paix pour cela !
En 1910, lors de la Conférence Internationale des Missions, à Édimbourg, présidée par John Mott, les délégués des Églises nouvelles, d’Afrique et d’Asie soulevèrent de la question urgente de l’unité des chrétiens. L’œcuménisme contemporain est ainsi né du problème missionnaire porté par la mouvance protestante : comment prêcher l’évangile à partir d’Églises séparées.
Dans les années 70, l’analyse historique et archéologique commencent à ébranler sérieusement l’histoire biblique, d’autant que les fouilles israéliennes se multipliaient – dans le but d’accréditer la thèse sioniste « Israël terre occupée continument par le peuple juif depuis plus de trois mille ans ». Malheureusement cette thèse, dans sa globalité, est contredite par tous les travaux qui remettent même en cause en cause l’historicité des patriarches !…
Face à ce « péril » les évangéliques se lancent dans l’affirmation de l’intangibilité des textes bibliques par la Déclaration de Chicago (28 octobre 1978), l’une des formulations les plus connues sur la question de l’inerrance biblique. Trois cents théologiens évangéliques de divers pays et de diverses confessions (anglicans, luthériens, réformés, baptistes etc.) s’étaient réunis pour préciser un certain nombre d’éléments de la doctrine de l’Écriture repris dans cette Déclaration.
Autrement dit, sous l’égide des évangéliques, il s’est agi pour les vétérotestamentaires chrétiens de dogmatiser les écrits des scribes juifs, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant !
Source ;
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C’est aussi la porte ouverte à la légitimation du fondamentalisme vétérotestamentaire dans ses affirmations les plus fantaisistes, notamment concernant la création du monde et la vision créationniste de la Genèse, ce qui est piquant quand on sait que son origine est à 80 % issue du recyclage des mythes antiques sumériens et akkadiens !
De quoi mettre à mal les mille ans de science chrétienne qui ont forgés notre civilisation avec l’héritage sumérien, égyptien, grec, arabe et indien qui y ont contribué…
Le « judéo-christianisme » fer de lance de la destruction de la tradition catholique lors du Concile Vatican II
C’est avec le concile de Vatican II que la conversion au « judéo-christianisme » se produit dans le monde catholique avec l’abandon de théologie de la substitution (ou supersessionisme) au profit de la « théologie des deux alliances » selon laquelle Dieu n’a jamais rompu son alliance initiale avec le peuple d’Israël.
Par conséquent, l’Alliance de l’Ancien Testament demeure valide en ce qui concerne le judaïsme : il n’y a pas lieu, pour les chrétiens, de chercher à convertir les juifs à la religion de Jésus-Christ. En termes d’eschatologie, la doctrine des deux alliances implique que la Bible, à la fois juive et chrétienne, offre deux voies d’accès au salut.
C’est là qu’apparaît la formule de « frères aînés dans la foi » qui n’a évidemment aucune réalité quand on songe au talmudisme, avatar actuel du judaïsme !
D’autant que le talmudisme n’a pas hésité à se surimposer au Tanak par des textes pseudo-bibliques.
Selon Daniel Boyarin :
« Le midrash est un "mode de lecture biblique qui relie des passages et des versets différents pour élaborer de nouveaux récits (...). Les rabbins qui ont élaboré la manière midrashique de lire considéraient la Bible comme un énorme système de sens, chaque partie commentant ou complétant tout autre partie. Ils étaient ainsi capables de fabriquer de nouveaux récits à partir de fragments des anciens textes de la Bible elle-même (...). Les nouveaux récits, qui se fondent étroitement sur les narrations bibliques mais qui les élargissent et les modifient également, sont tenus pour les équivalents des récits bibliques eux-mêmes" ».
Autrement dit, les rabbins racontent ce qu’ils veulent à partir du Tanak pris comme caution de leurs propos.
Source : Cette vidéo délirante du très médiatique rav Haim Dynovisz est très représentative de cette « pensée juive » qui nous enseigne ici que « tous les hommes ne descendent pas d’Adam, et que beaucoup d’êtres, d’apparence humaine mais qui ne sont pas des hommes, existent et ont existé bien avant la création d’Adam »
Source :
.
Ceci pour amener ultérieurement l’idée que « seuls les juifs sont des hommes »… On a déjà vu cela quelque part… Des propos – qui ne semblent pas troubler les vétérotestamentaires – sur lesquels devraient tout de même devraient s’interroger les tenants chrétiens de « l’inerrance biblique »…
C’est pourtant bien là qu’il faudrait apprécier en quoi le talmudisme (dénoncé par anticipation par Jésus) traduit « la fidélité du peuple juif à la loi de Moïse » !
il y a 5 mois
En tout cas ils n'ont pas fini de se prendre des PLS.
Et cela ne fait que commencer.
Et cela ne fait que commencer.
il y a 5 mois
Anthony_A
5 mois
J'attends avec impatience les QUI du forum venir nous expliquer toutes leurs contradictions.
Jusqu’à Vatican II, l’Église en a enseigné aux fidèles des pages choisies, épiques et brillantes, soigneusement édulcorées sous le nom « Histoire Sainte ».
Des scènes qui seront la source d’inspiration des plus grands peintres et sculpteurs durant des siècles.
Ainsi on évoquera Loth fuyant Sodome et sa femme transformée en statue de sel pour s’être retournée, en omettant soigneusement de souligner que Loth était prêt à prostituer ses filles, vierges, pour éviter à deux étrangers de passage de se faire sodomiser…
On parlera de l’arche de Noé en oubliant qu’ensuite, soulé à dessein par ses filles, Noé allait se faire doublement violer par elles : un des cas les plus célèbres d’incestes de l’histoire antique…
On relatera le combat de David contre Goliath, mais on taira comment il envoya sciemment à la mort le général hittite Urie – dont la femme Bethsabée était déjà sa maîtresse – qu’il voulait garder pour lui, et qui sera la mère de Salomon. On pourrait multiplier les exemples…
Le courant « vétérotestamentaire », outil historique de déstabilisation de l’Église latine
Si le « schisme » orthodoxe a consacré en 1054 le divorce essentiellement politique de la chrétienté entre l’Orient et l’Occident, version religieuse de la rivalité entre Rome et Byzance, ce christianisme était déjà le foyer d’une contestation entre partisans et opposants au baptême des enfants, les seconds arguant de la nécessité d’une démarche consciente pour recevoir le baptême…
Ces premiers « anabaptistes » reprenaient en cela les traditions des Nazaréens, groupes juifs christiques du premier siècle et se sont singulièrement rapprochés de l’Ancien Testament.
Les anciens les plus célèbres, les paulicianistes, ont grandement influencé les premiers grands courants hérétiques : albigeois, cathares, bogomiles, puis vaudois… Enfin les Mennonites, Amish et Huttérites qui vivent en communautés fermées, sont toujours présents aujourd’hui, quasi exclusivement en Amérique du Nord.
On retrouve ces fondements anabaptistes aujourd’hui chez de nombreux évangéliques.
Parmi eux les « baptistes du septième jour » observent le sabbat, comme les d’autres factions protestantes plus minoritaires. On ne fera ici de confusion là avec les authentiques protestants issus de la réforme luthérienne et calviniste du XVIeme siècle : « Protestantisme » est devenu dans le langage courant un mot valise désignant la plupart des dissidences de la foi chrétienne du second millénaire.
Au total – surtout aux USA où ces anabaptistes, trop remuants, furent exilés historiquement par les Anglais dès le XVIIème siècle – on est en présence de tout un groupe d’églises dissidentes souvent regroupées autour du vocable valise « évangéliques » : des chrétiens caractérisés par un retour à des traditions initiales judaïques et qui vont être le terreau naturel d’un rapprochement avec les tenants du Tanak : les vétérotestamentaires…
Ainsi les Mormons (membres du courant « restaurationniste » – le nom explique tout – avec les adventistes et les témoins de Jéovah tous quartodécimins), persécutés quasiment depuis la création de leur église en 1830, assimilèrent leur expulsion de Nauvoo en Illinois durant l’hiver 1845-1846, à l’exode biblique des Hébreux et entreprirent à pied ou en chariot, un trajet de plus de 2 000 kilomètres jusqu’au Grand Lac Salé, en Utah, où ils s’établirent voulant y fonder la « nouvelle Jérusalem » (sic !).
Parallèlement (XVIIème siècle), s’élabore, chez les protestants strico sensu, la théologie fédérale (ou théologie de l’alliance) : un système interprétatif de l’ensemble de la Bible fondé sur le concept d’alliance en tant que principe organisateur de la théologie chrétienne.
Au-delà de trois alliances induites purement théologiques (rédemption, œuvres et grâce) elle recense cinq alliances issues de l’Ancien Testaments (adamique, noachique, abrahamique, mosaïque, davidique) et enfin la Nouvelle alliance christique.
Dans la théologie fédérale, l’énoncé d’alliances multiples avec différents acteurs majeurs de l’Ancien Testament confère donc à celui-ci un rôle central qui se renforcera au fil des siècles dans le monde « protestant ».
Elle est énoncée dans la confession de foi réformée, suivant la tradition théologique calviniste, par l’assemblée de Westminster en 1646.
En 1846, l’Alliance évangélique, d’initiative écossaise et suisse, est constituée à Londres, c’est la première ébauche de rapprochement œcuménique. À partir de la fin du XIXème siècle, l’idée d’œcuménique, se dessine à partir du monde protestant au sens le plus large : il est même arrivé à séduire certaines personnalités marquantes des églises institutionnelles.
Parmi ces pionniers, citons le patriarche orthodoxe Germain V de Constantinople, l’évêque épiscopalien (anglican américain) Charles Brent, le pasteur réformé hollandais Willem Visser ’t Hooft, puis le dominicain Yves Congar théologien oecuméniste si actif durant le concile Vatican II, l’archevêque luthérien suédois Nathan Söderblom et le laïc américain John Mott, futurs lauréats du prix Nobel de la paix pour cela !
En 1910, lors de la Conférence Internationale des Missions, à Édimbourg, présidée par John Mott, les délégués des Églises nouvelles, d’Afrique et d’Asie soulevèrent de la question urgente de l’unité des chrétiens. L’œcuménisme contemporain est ainsi né du problème missionnaire porté par la mouvance protestante : comment prêcher l’évangile à partir d’Églises séparées.
Dans les années 70, l’analyse historique et archéologique commencent à ébranler sérieusement l’histoire biblique, d’autant que les fouilles israéliennes se multipliaient – dans le but d’accréditer la thèse sioniste « Israël terre occupée continument par le peuple juif depuis plus de trois mille ans ». Malheureusement cette thèse, dans sa globalité, est contredite par tous les travaux qui remettent même en cause en cause l’historicité des patriarches !…
Face à ce « péril » les évangéliques se lancent dans l’affirmation de l’intangibilité des textes bibliques par la Déclaration de Chicago (28 octobre 1978), l’une des formulations les plus connues sur la question de l’inerrance biblique. Trois cents théologiens évangéliques de divers pays et de diverses confessions (anglicans, luthériens, réformés, baptistes etc.) s’étaient réunis pour préciser un certain nombre d’éléments de la doctrine de l’Écriture repris dans cette Déclaration.
Autrement dit, sous l’égide des évangéliques, il s’est agi pour les vétérotestamentaires chrétiens de dogmatiser les écrits des scribes juifs, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant !
Source ;
https://larevuereformee.n[...]e-chicago-28-octobre-1978
.
C’est aussi la porte ouverte à la légitimation du fondamentalisme vétérotestamentaire dans ses affirmations les plus fantaisistes, notamment concernant la création du monde et la vision créationniste de la Genèse, ce qui est piquant quand on sait que son origine est à 80 % issue du recyclage des mythes antiques sumériens et akkadiens !
De quoi mettre à mal les mille ans de science chrétienne qui ont forgés notre civilisation avec l’héritage sumérien, égyptien, grec, arabe et indien qui y ont contribué…
Le « judéo-christianisme » fer de lance de la destruction de la tradition catholique lors du Concile Vatican II
C’est avec le concile de Vatican II que la conversion au « judéo-christianisme » se produit dans le monde catholique avec l’abandon de théologie de la substitution (ou supersessionisme) au profit de la « théologie des deux alliances » selon laquelle Dieu n’a jamais rompu son alliance initiale avec le peuple d’Israël.
Par conséquent, l’Alliance de l’Ancien Testament demeure valide en ce qui concerne le judaïsme : il n’y a pas lieu, pour les chrétiens, de chercher à convertir les juifs à la religion de Jésus-Christ. En termes d’eschatologie, la doctrine des deux alliances implique que la Bible, à la fois juive et chrétienne, offre deux voies d’accès au salut.
C’est là qu’apparaît la formule de « frères aînés dans la foi » qui n’a évidemment aucune réalité quand on songe au talmudisme, avatar actuel du judaïsme !
D’autant que le talmudisme n’a pas hésité à se surimposer au Tanak par des textes pseudo-bibliques.
Selon Daniel Boyarin :
« Le midrash est un "mode de lecture biblique qui relie des passages et des versets différents pour élaborer de nouveaux récits (...). Les rabbins qui ont élaboré la manière midrashique de lire considéraient la Bible comme un énorme système de sens, chaque partie commentant ou complétant tout autre partie. Ils étaient ainsi capables de fabriquer de nouveaux récits à partir de fragments des anciens textes de la Bible elle-même (...). Les nouveaux récits, qui se fondent étroitement sur les narrations bibliques mais qui les élargissent et les modifient également, sont tenus pour les équivalents des récits bibliques eux-mêmes" ».
Autrement dit, les rabbins racontent ce qu’ils veulent à partir du Tanak pris comme caution de leurs propos.
Source : Cette vidéo délirante du très médiatique rav Haim Dynovisz est très représentative de cette « pensée juive » qui nous enseigne ici que « tous les hommes ne descendent pas d’Adam, et que beaucoup d’êtres, d’apparence humaine mais qui ne sont pas des hommes, existent et ont existé bien avant la création d’Adam »
Source :
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Ceci pour amener ultérieurement l’idée que « seuls les juifs sont des hommes »… On a déjà vu cela quelque part… Des propos – qui ne semblent pas troubler les vétérotestamentaires – sur lesquels devraient tout de même devraient s’interroger les tenants chrétiens de « l’inerrance biblique »…
C’est pourtant bien là qu’il faudrait apprécier en quoi le talmudisme (dénoncé par anticipation par Jésus) traduit « la fidélité du peuple juif à la loi de Moïse » !
Jusqu’à Vatican II, l’Église en a enseigné aux fidèles des pages choisies, épiques et brillantes, soigneusement édulcorées sous le nom « Histoire Sainte ».
Des scènes qui seront la source d’inspiration des plus grands peintres et sculpteurs durant des siècles.
Ainsi on évoquera Loth fuyant Sodome et sa femme transformée en statue de sel pour s’être retournée, en omettant soigneusement de souligner que Loth était prêt à prostituer ses filles, vierges, pour éviter à deux étrangers de passage de se faire sodomiser…
On parlera de l’arche de Noé en oubliant qu’ensuite, soulé à dessein par ses filles, Noé allait se faire doublement violer par elles : un des cas les plus célèbres d’incestes de l’histoire antique…
On relatera le combat de David contre Goliath, mais on taira comment il envoya sciemment à la mort le général hittite Urie – dont la femme Bethsabée était déjà sa maîtresse – qu’il voulait garder pour lui, et qui sera la mère de Salomon. On pourrait multiplier les exemples…
Le courant « vétérotestamentaire », outil historique de déstabilisation de l’Église latine
Si le « schisme » orthodoxe a consacré en 1054 le divorce essentiellement politique de la chrétienté entre l’Orient et l’Occident, version religieuse de la rivalité entre Rome et Byzance, ce christianisme était déjà le foyer d’une contestation entre partisans et opposants au baptême des enfants, les seconds arguant de la nécessité d’une démarche consciente pour recevoir le baptême…
Ces premiers « anabaptistes » reprenaient en cela les traditions des Nazaréens, groupes juifs christiques du premier siècle et se sont singulièrement rapprochés de l’Ancien Testament.
Les anciens les plus célèbres, les paulicianistes, ont grandement influencé les premiers grands courants hérétiques : albigeois, cathares, bogomiles, puis vaudois… Enfin les Mennonites, Amish et Huttérites qui vivent en communautés fermées, sont toujours présents aujourd’hui, quasi exclusivement en Amérique du Nord.
On retrouve ces fondements anabaptistes aujourd’hui chez de nombreux évangéliques.
Parmi eux les « baptistes du septième jour » observent le sabbat, comme les d’autres factions protestantes plus minoritaires. On ne fera ici de confusion là avec les authentiques protestants issus de la réforme luthérienne et calviniste du XVIeme siècle : « Protestantisme » est devenu dans le langage courant un mot valise désignant la plupart des dissidences de la foi chrétienne du second millénaire.
Au total – surtout aux USA où ces anabaptistes, trop remuants, furent exilés historiquement par les Anglais dès le XVIIème siècle – on est en présence de tout un groupe d’églises dissidentes souvent regroupées autour du vocable valise « évangéliques » : des chrétiens caractérisés par un retour à des traditions initiales judaïques et qui vont être le terreau naturel d’un rapprochement avec les tenants du Tanak : les vétérotestamentaires…
Ainsi les Mormons (membres du courant « restaurationniste » – le nom explique tout – avec les adventistes et les témoins de Jéovah tous quartodécimins), persécutés quasiment depuis la création de leur église en 1830, assimilèrent leur expulsion de Nauvoo en Illinois durant l’hiver 1845-1846, à l’exode biblique des Hébreux et entreprirent à pied ou en chariot, un trajet de plus de 2 000 kilomètres jusqu’au Grand Lac Salé, en Utah, où ils s’établirent voulant y fonder la « nouvelle Jérusalem » (sic !).
Parallèlement (XVIIème siècle), s’élabore, chez les protestants strico sensu, la théologie fédérale (ou théologie de l’alliance) : un système interprétatif de l’ensemble de la Bible fondé sur le concept d’alliance en tant que principe organisateur de la théologie chrétienne.
Au-delà de trois alliances induites purement théologiques (rédemption, œuvres et grâce) elle recense cinq alliances issues de l’Ancien Testaments (adamique, noachique, abrahamique, mosaïque, davidique) et enfin la Nouvelle alliance christique.
Dans la théologie fédérale, l’énoncé d’alliances multiples avec différents acteurs majeurs de l’Ancien Testament confère donc à celui-ci un rôle central qui se renforcera au fil des siècles dans le monde « protestant ».
Elle est énoncée dans la confession de foi réformée, suivant la tradition théologique calviniste, par l’assemblée de Westminster en 1646.
En 1846, l’Alliance évangélique, d’initiative écossaise et suisse, est constituée à Londres, c’est la première ébauche de rapprochement œcuménique. À partir de la fin du XIXème siècle, l’idée d’œcuménique, se dessine à partir du monde protestant au sens le plus large : il est même arrivé à séduire certaines personnalités marquantes des églises institutionnelles.
Parmi ces pionniers, citons le patriarche orthodoxe Germain V de Constantinople, l’évêque épiscopalien (anglican américain) Charles Brent, le pasteur réformé hollandais Willem Visser ’t Hooft, puis le dominicain Yves Congar théologien oecuméniste si actif durant le concile Vatican II, l’archevêque luthérien suédois Nathan Söderblom et le laïc américain John Mott, futurs lauréats du prix Nobel de la paix pour cela !
En 1910, lors de la Conférence Internationale des Missions, à Édimbourg, présidée par John Mott, les délégués des Églises nouvelles, d’Afrique et d’Asie soulevèrent de la question urgente de l’unité des chrétiens. L’œcuménisme contemporain est ainsi né du problème missionnaire porté par la mouvance protestante : comment prêcher l’évangile à partir d’Églises séparées.
Dans les années 70, l’analyse historique et archéologique commencent à ébranler sérieusement l’histoire biblique, d’autant que les fouilles israéliennes se multipliaient – dans le but d’accréditer la thèse sioniste « Israël terre occupée continument par le peuple juif depuis plus de trois mille ans ». Malheureusement cette thèse, dans sa globalité, est contredite par tous les travaux qui remettent même en cause en cause l’historicité des patriarches !…
Face à ce « péril » les évangéliques se lancent dans l’affirmation de l’intangibilité des textes bibliques par la Déclaration de Chicago (28 octobre 1978), l’une des formulations les plus connues sur la question de l’inerrance biblique. Trois cents théologiens évangéliques de divers pays et de diverses confessions (anglicans, luthériens, réformés, baptistes etc.) s’étaient réunis pour préciser un certain nombre d’éléments de la doctrine de l’Écriture repris dans cette Déclaration.
Autrement dit, sous l’égide des évangéliques, il s’est agi pour les vétérotestamentaires chrétiens de dogmatiser les écrits des scribes juifs, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant !
Source ;
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C’est aussi la porte ouverte à la légitimation du fondamentalisme vétérotestamentaire dans ses affirmations les plus fantaisistes, notamment concernant la création du monde et la vision créationniste de la Genèse, ce qui est piquant quand on sait que son origine est à 80 % issue du recyclage des mythes antiques sumériens et akkadiens !
De quoi mettre à mal les mille ans de science chrétienne qui ont forgés notre civilisation avec l’héritage sumérien, égyptien, grec, arabe et indien qui y ont contribué…
Le « judéo-christianisme » fer de lance de la destruction de la tradition catholique lors du Concile Vatican II
C’est avec le concile de Vatican II que la conversion au « judéo-christianisme » se produit dans le monde catholique avec l’abandon de théologie de la substitution (ou supersessionisme) au profit de la « théologie des deux alliances » selon laquelle Dieu n’a jamais rompu son alliance initiale avec le peuple d’Israël.
Par conséquent, l’Alliance de l’Ancien Testament demeure valide en ce qui concerne le judaïsme : il n’y a pas lieu, pour les chrétiens, de chercher à convertir les juifs à la religion de Jésus-Christ. En termes d’eschatologie, la doctrine des deux alliances implique que la Bible, à la fois juive et chrétienne, offre deux voies d’accès au salut.
C’est là qu’apparaît la formule de « frères aînés dans la foi » qui n’a évidemment aucune réalité quand on songe au talmudisme, avatar actuel du judaïsme !
D’autant que le talmudisme n’a pas hésité à se surimposer au Tanak par des textes pseudo-bibliques.
Selon Daniel Boyarin :
« Le midrash est un "mode de lecture biblique qui relie des passages et des versets différents pour élaborer de nouveaux récits (...). Les rabbins qui ont élaboré la manière midrashique de lire considéraient la Bible comme un énorme système de sens, chaque partie commentant ou complétant tout autre partie. Ils étaient ainsi capables de fabriquer de nouveaux récits à partir de fragments des anciens textes de la Bible elle-même (...). Les nouveaux récits, qui se fondent étroitement sur les narrations bibliques mais qui les élargissent et les modifient également, sont tenus pour les équivalents des récits bibliques eux-mêmes" ».
Autrement dit, les rabbins racontent ce qu’ils veulent à partir du Tanak pris comme caution de leurs propos.
Source : Cette vidéo délirante du très médiatique rav Haim Dynovisz est très représentative de cette « pensée juive » qui nous enseigne ici que « tous les hommes ne descendent pas d’Adam, et que beaucoup d’êtres, d’apparence humaine mais qui ne sont pas des hommes, existent et ont existé bien avant la création d’Adam »
Source :
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Ceci pour amener ultérieurement l’idée que « seuls les juifs sont des hommes »… On a déjà vu cela quelque part… Des propos – qui ne semblent pas troubler les vétérotestamentaires – sur lesquels devraient tout de même devraient s’interroger les tenants chrétiens de « l’inerrance biblique »…
C’est pourtant bien là qu’il faudrait apprécier en quoi le talmudisme (dénoncé par anticipation par Jésus) traduit « la fidélité du peuple juif à la loi de Moïse » !
tu t'auto persuades de tes conneries
🇫🇷 🇵🇱 🇪🇺 🇺🇦
il y a 5 mois
si vous ne les persecutiez pas ils n'auraient pas besoin d'être protégés
Chaud toutes ces persécutions khey.















A se demander ce qui a bien pu se passer pour qu'il y en ait autant.















A se demander ce qui a bien pu se passer pour qu'il y en ait autant.
il y a 5 mois
tu t'auto persuades de tes conneries
Ayaaaaa les (( )) du forum commencent déjà à rappliquer sur les topics qui exposent leurs conneries et contradictions. Lunaire.
Ajoutons à cela la fameuse déclaration conciliaire Nostra Aetate : ] dont les termes ne sont évidemment pas globalement acceptables : si effectivement on ne peut pas rendre responsables, deux mille ans après, les juifs d’aujourd’hui des agissements de leurs ancêtres, on ne peut absolument pas rejeter l’écrasante responsabilité des juifs du temps dans l’arrestation et la condamnation de Jésus sous peine de renier les évangiles, en se retranchant derrière l’aval finalement donné à cette condamnation brusquement par les Romains devenus, par cette pirouette, seuls responsables de la mort du Christ !
Source :
https://www.vatican.va/ar[...]028_nostra-aetate_fr.html
Concernant les autres religions : « L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. »
Ceci est un blanc-seing donné au relativisme, une caution à l’œcuménisme et un rejet déguisé de l’orthodoxie religieuse.
À cela va s’ajouter l’abandon de la langue latine garant de l’universalité de l’Église et de la stabilité de ses textes et ses rites. (Nous en sommes, en cinquante ans, à la quatrième « révision » de la version en langue française de la traduction du Pater !!!) Ce qui sera largement exploité par les « frères séparés » de la mouvance protestante, en particulier évangélique.
Issu du pentecôtisme, le « renouveau charismatique », ou « réveil spirituel » est un courant spirituel apparu en 1960 au sein des églises protestantes : l’Église épiscopale, Église réformée, Églises luthériennes et certaines églises évangéliques indépendantes et atteindra l’Église catholique…
C’est un mouvement qui a été très en vogue, pour ne pas dire « branché ».
L’expérience charismatique conduit au « baptême du Saint-Esprit », une expérience secondaire qui survient après la « nouvelle naissance » : la régénération spirituelle par le Saint-Esprit après s’être repenti de ses péchés.
Lors de cette nouvelle pentecôte, outre le classique don des langues, le baptisé peut en effet recevoir les 8 autres dons énoncés sans la première épître aux Corinthiens (12-14) : Sagesse, Connaissance, Foi, Guérison, Miracle, Prophétie, Discernement, Interprétation.
L’Église catholique a été contaminée par ce renouveau, charismatique à partir de 1967.
Il apparait à travers un petit groupe d’étudiants de l’Université Duquesne (Pittsburg, États-Unis) qui ont expérimenté et vécu une nouvelle expérience mystique : « le baptême dans l’Esprit Saint » ou encore « l’effusion de l’Esprit Saint ».
Mgr Dominique Rey, explique la nuance : « Certains dans l’Église promeuvent l’usage du terme "effusion du Saint-Esprit" plutôt que "baptême dans l’Esprit Saint" pour bien signifier qu’il s’agit de revitaliser la grâce sacramentelle du baptême. »
Ce « courant de grâce pour l’Église » comme le citera Pape François est affilié au pentecôtisme, c’est aussi le signe et l’appel intérieur à prier et à travailler l’unité des chrétiens…
De nombreuses communautés sont issues de ce mouvement, telles le Chemin-Neuf, La Communauté des Béatitudes, la Communauté de l’Emmanuel, la Communauté du Puits de Jacob, etc.
La forte proportion d’évêques issus de la Communauté de l’Emmanuel, Mgr Rey, Mgr Le Saux , Mgr de Kerimel, Mgr Benoît-Gonnin, Mgr de Monléon, Mgr Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, etc. montre l’importance de cette mouvance aux yeux du Vatican, notamment du pape François.
Ses membres, à travers le pentecôtisme, sont donc par nature très sensibilisés au « judéo-christianisme » voire de fervents partisans.
Jean-Paul II, dans l’allocution de Mayence (17 novembre 1980) adressée aux dirigeants des communautés juives d’Allemagne évoque le « peuple de Dieu de l’Ancienne Alliance, qui n’a jamais été révoquée par Dieu ».
Le pape Jean Paul II élèvera d’ailleurs au cardinalat Yves Congar, un an avant sa mort alors grabataire, preuve de son adhésion au relativisme œcuméniste, prôné par ce théologien âme de la révolution conciliaire.
L’abandon du supersessionisme par l’Église catholique est acté par le cardinal Joseph Ratzinger avant même son élection pontificale, alors qu’il préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium (2013), le pape François reprendra les concepts d’Alliance irrévocable et de fidélité du peuple juif à la Loi de Moïse soulignés par le cardinal Walter Kasper en mai 2013.
Pourtant en 2010 le grand rabbin Ovadia Yossef [reconnu comme « le grand talmudiste depuis Maimonide » (sic !)] avait remis les pendules à l’heure (juive) en déclarant :
« Les Goyim ne sont nés que pour nous servir. En dehors de cela ils n’ont aucune place dans ce monde sauf celle de servir le peuple d’Israël. En Israël, la mort n’a pas d’emprise sur eux. Pour les Goyim c’est comme pour tout autre personne ils doivent mourir, mais D . leur accordera la longévité. Pourquoi ? Imaginez que l’âne de quelqu’un meure, il perdra de l’argent. C’est son serviteur… C’est pourquoi il a une longue vie, pour bien travailler pour son Juif. Pourquoi a-t-on besoin des Goyim ? Ils vont travailler, ils vont labourer, ils vont récolter. Nous nous assiérons comme un effendi pour manger. C’est pour ça que les Goyim ont été créés. »
Dans le même temps, les évangéliques qui ont créé à Jérusalem une « ambassade chrétienne internationale » y organisent chaque année « la marche de souccoth » (fête des cabanes).
Source :
https://jerusalemfutee.co[...]ne-pas-manquer-a-souccoth
Ajoutons à cela la fameuse déclaration conciliaire Nostra Aetate : ] dont les termes ne sont évidemment pas globalement acceptables : si effectivement on ne peut pas rendre responsables, deux mille ans après, les juifs d’aujourd’hui des agissements de leurs ancêtres, on ne peut absolument pas rejeter l’écrasante responsabilité des juifs du temps dans l’arrestation et la condamnation de Jésus sous peine de renier les évangiles, en se retranchant derrière l’aval finalement donné à cette condamnation brusquement par les Romains devenus, par cette pirouette, seuls responsables de la mort du Christ !
Source :
Concernant les autres religions : « L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. »
Ceci est un blanc-seing donné au relativisme, une caution à l’œcuménisme et un rejet déguisé de l’orthodoxie religieuse.
À cela va s’ajouter l’abandon de la langue latine garant de l’universalité de l’Église et de la stabilité de ses textes et ses rites. (Nous en sommes, en cinquante ans, à la quatrième « révision » de la version en langue française de la traduction du Pater !!!) Ce qui sera largement exploité par les « frères séparés » de la mouvance protestante, en particulier évangélique.
Issu du pentecôtisme, le « renouveau charismatique », ou « réveil spirituel » est un courant spirituel apparu en 1960 au sein des églises protestantes : l’Église épiscopale, Église réformée, Églises luthériennes et certaines églises évangéliques indépendantes et atteindra l’Église catholique…
C’est un mouvement qui a été très en vogue, pour ne pas dire « branché ».
L’expérience charismatique conduit au « baptême du Saint-Esprit », une expérience secondaire qui survient après la « nouvelle naissance » : la régénération spirituelle par le Saint-Esprit après s’être repenti de ses péchés.
Lors de cette nouvelle pentecôte, outre le classique don des langues, le baptisé peut en effet recevoir les 8 autres dons énoncés sans la première épître aux Corinthiens (12-14) : Sagesse, Connaissance, Foi, Guérison, Miracle, Prophétie, Discernement, Interprétation.
L’Église catholique a été contaminée par ce renouveau, charismatique à partir de 1967.
Il apparait à travers un petit groupe d’étudiants de l’Université Duquesne (Pittsburg, États-Unis) qui ont expérimenté et vécu une nouvelle expérience mystique : « le baptême dans l’Esprit Saint » ou encore « l’effusion de l’Esprit Saint ».
Mgr Dominique Rey, explique la nuance : « Certains dans l’Église promeuvent l’usage du terme "effusion du Saint-Esprit" plutôt que "baptême dans l’Esprit Saint" pour bien signifier qu’il s’agit de revitaliser la grâce sacramentelle du baptême. »
Ce « courant de grâce pour l’Église » comme le citera Pape François est affilié au pentecôtisme, c’est aussi le signe et l’appel intérieur à prier et à travailler l’unité des chrétiens…
De nombreuses communautés sont issues de ce mouvement, telles le Chemin-Neuf, La Communauté des Béatitudes, la Communauté de l’Emmanuel, la Communauté du Puits de Jacob, etc.
La forte proportion d’évêques issus de la Communauté de l’Emmanuel, Mgr Rey, Mgr Le Saux , Mgr de Kerimel, Mgr Benoît-Gonnin, Mgr de Monléon, Mgr Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, etc. montre l’importance de cette mouvance aux yeux du Vatican, notamment du pape François.
Ses membres, à travers le pentecôtisme, sont donc par nature très sensibilisés au « judéo-christianisme » voire de fervents partisans.
Jean-Paul II, dans l’allocution de Mayence (17 novembre 1980) adressée aux dirigeants des communautés juives d’Allemagne évoque le « peuple de Dieu de l’Ancienne Alliance, qui n’a jamais été révoquée par Dieu ».
Le pape Jean Paul II élèvera d’ailleurs au cardinalat Yves Congar, un an avant sa mort alors grabataire, preuve de son adhésion au relativisme œcuméniste, prôné par ce théologien âme de la révolution conciliaire.
L’abandon du supersessionisme par l’Église catholique est acté par le cardinal Joseph Ratzinger avant même son élection pontificale, alors qu’il préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium (2013), le pape François reprendra les concepts d’Alliance irrévocable et de fidélité du peuple juif à la Loi de Moïse soulignés par le cardinal Walter Kasper en mai 2013.
Pourtant en 2010 le grand rabbin Ovadia Yossef [reconnu comme « le grand talmudiste depuis Maimonide » (sic !)] avait remis les pendules à l’heure (juive) en déclarant :
« Les Goyim ne sont nés que pour nous servir. En dehors de cela ils n’ont aucune place dans ce monde sauf celle de servir le peuple d’Israël. En Israël, la mort n’a pas d’emprise sur eux. Pour les Goyim c’est comme pour tout autre personne ils doivent mourir, mais D . leur accordera la longévité. Pourquoi ? Imaginez que l’âne de quelqu’un meure, il perdra de l’argent. C’est son serviteur… C’est pourquoi il a une longue vie, pour bien travailler pour son Juif. Pourquoi a-t-on besoin des Goyim ? Ils vont travailler, ils vont labourer, ils vont récolter. Nous nous assiérons comme un effendi pour manger. C’est pour ça que les Goyim ont été créés. »
Dans le même temps, les évangéliques qui ont créé à Jérusalem une « ambassade chrétienne internationale » y organisent chaque année « la marche de souccoth » (fête des cabanes).
Source :
il y a 5 mois
Remarque, la signature veut déjà tout dire.
Lors d’une conférence de presse donnée mercredi, le diocèse épiscopal de Jérusalem, dont dépend l’hôpital, a confirmé que l’hôpital avait reçu trois avertissements, « samedi, dimanche et lundi » de la part d’Israël pour évacuer l’hôpital, comme d’autres hôpitaux de la bande de Gaza. […]
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé que l’hôpital faisait partie d’un des 20 hôpitaux qui avaient reçu un ordre d’évacuation de la part de l’armée israélienne. « L’ordre d’évacuation n’a pu être exécuté en raison de l’insécurité actuelle, de l’état critique de nombreux patients et du manque d’ambulances, de personnel, de lits dans le système de santé et d’abris alternatifs pour les personnes déplacées », note l’OMS
Source :
Selon un responsable du renseignement européen, une dizaine de morts à l'hôpital de Gaza en octobre 2023. Source :
Même si d'autres sources parlent de centaines.
A 2 minutes 45, la journaliste affirme que le bombardement de l'Eglise orthodoxe de Gaza est un fake news palestinienne.
Pourtant dans le même temps, Ouest france qui n'est pas réputé anti israélien ou anti Israel, admettait que l'Eglise Saint-Porphyre a été bombardée.
Cependant, la fin de l'article montre que selon le journal Ouest-France, la disparition progressive des 7000 chrétiens de l’enclave palestinienne de Gaza serait en fait avant tout due à la pression du Hamas. Et le lien avec les persécutions antichrétiennes des ultrareligieux juifs en Israël n'est pas effectué.
A noter à ce sujet là que le correspondant de la télévision privée israélienne Channel 12 évoquait bel et bien un bombardement de l’aviation israélienne, avec non pas 500, mais 900 victimes.
Source :
il y a 5 mois
Ce ne sont pas des Français, ils crachent sur nous comme tout étranger, le monde entier nous crache dessus
il y a 5 mois
la religion ou la xénophobie
🇫🇷 🇵🇱 🇪🇺 🇺🇦
il y a 5 mois
Ce ne sont pas des Français, ils crachent sur nous comme tout étranger, le monde entier nous crache dessus
Celui qui prétend être dans la lumière tout en haïssant son frère est encore dans les ténèbres
il y a 5 mois
Anthony_A
5 mois
En tout cas ils n'ont pas fini de se prendre des PLS.
Et cela ne fait que commencer.
Et cela ne fait que commencer.
Bordel, @Anthony_Agard et @Le_Batiment_H dans le même topic
Manque plus que @JokerHate et on peut repartir comme en 40
Manque plus que @JokerHate et on peut repartir comme en 40
( c'est 1984
)
il y a 5 mois