Dois-je couper les ponts

ET tes frères et soeurs ils en pensent quoi ? Y en a pas un dans le lot avec qui tu t'entends bien ?

Ce que tu dis est pas clair du tout. Pour faire un pavé bien construit et exprimer des trucs pas clairs, un truc doit patiner quelque part khey, mais je dis pas que c'est ta faute.

A part ça, coupe les ponts que si tu as d'autres gens vers qui aller, sinon oublie. Tu le regretterais, nos familles ont leur travers qui font chier, mais ils t'abandonneraient pas si t'étais dans une situation de merde.

Il prend des médicaments, s'il a un traitement lourd ça peut expliquer le flou

Je crois que t'es tarax. Arrête d'en vouloir aux autres t'as juste eu pas de chance d'être tarax c'est comme ça.

Les 4 frères et soeur sont cadre sup et ont un cdi mais leur vie sentimentale est (pour moi) absolument affreuse.

Jusqu’à ce qu’ils me forcent à consulter à 23 ans j’etais celui de la famille qui avait le mieux réussi

Je voulais arrêter pour combiner art sport et sciences humaines (j’en avais plein le cul de la business school et la partie ingé de mon double diplome d’une c’était pas ma formation de base et de deux ça ne me plaisait pas non plus)

Depuis ce temps là je suis complètement psychotique j’imagine des scénarios complètement abracadabrant dont mes parents et l’environnement entier conspire contre moi (je suis issu d’un milieu très aisé / riche et ultra lisse)

Je préfère ne rien faire que de me soumettre à eux même si paradoxalement je le suis quand même puisque je suis ai rsa et que je vis chez eux.

J’ai du mal à envisager une relation professionnelle
- d’une part ça me gave de jouer (« ah il travaille sa maladie va mieux »)
- de l’autre avec ma famille sur le dos j’ai l’impression de jouer ma vie sur un simple boulot (ils sont complètement soumis dans leur boulot et ils sont très largement suiveurs de façon générale)

Aujourd’hui je suis au rsa j’ai un traitement médicamenteux et j’ai conscience que je dois bosser

Mais je veux juste savoir s’il est nécessaire d’avoir un travail pour cesser d’être paranoïaque (je veux pas que ma famille m’interne parce que j’ai arrêté mon traitement ni parce que je passe mon temps à les insulter)

Aussi je beux avoir l’assurance de dire que les méthodes medicamenteuses sont non seulement barbares mais contreproductives sans ressentir de menace de n’importe quel interlocuteur qui jugerait qu’un traitement s’impose et qu’il faut suivre l’avis médical.

J’ai 31 ans
J’ai un antidépresseur le matin et un antispsychotique le soir

Je psychote totalement autour du fait que mon père a un carnet d’adresse ultra fourni qu’il est complètement immoral et qu’il serait prêt à me tuer (si j’étais à l’exacte inverse de sa philosophie de vie)

Je dis pas que c’est rationnel mais c’est ce que ma sensibilité me dit quand je pense à lui

Je précise que c’est précisément parce que j’ai un lien avec lui. Je ne ressens pas de menace particulière de la part de gens extérieurs à l’entourage de mon père

Le diagnostic est paranoïaque

Faut que t'essaie de trouver une aide extérieure qui n'a pas de partie pris car là t'as l'air esseulé entre ta famille et la médecine avec personne vers qui te tourner pour t'épauler. Mais c'est pas ici qu'pon pourra vraiment t'aider, après si ça peu t'aider de vider ton sac c'est déjà ça mais essaie de trouver quelqu'un avec qui parler de tout ça IRL.
Bon chance

C'est ton père, il en ferait rien, c'est toi qui pars trop loin.
Et je sais pas si un boulot avec des gens qui en ont rien à foutre de ta gueule ça aide, nan, faudrait plutôt trouver un moyen de voir du monde et d'avoir un autre son de cloche.

C’est ça
Actuellement jme dis qu’il faut que je prenne un taf un appart une meuf et ensuite j’aurai plus envie de les insulter ou de me sentir contraint de quoique ce soit

Mais ça fait chier
Je comprends pas pq les psychiatres se rangent de leur côté

Mes frères et sœurs sont complètement lissés ils sont pieds et poings liés au papa

Le seul qui lui a tenu tête c’était le frère n*2 mais il a fini en hp et depuis il est complètement tarax (malgré une exceptionnelle insertion sociale, comme d’ailleurs les autres) et est complètement soumis

Ils ont horreur des émotions et de la vie intérieure

Si tu peux t'occuper de toi, tu attends quoi pour aller vivre ta vie loin d'eux ? Commence par jeter les médocs aux ordures. Et affirmer ta raison personnelle de vivre.

Coupe les ponts temporairement pour voir si ca t'aide

C’est précisément parce que c’est pas clair que j’arrive pas à décoller en général

Il y a une très grosse parano vis-à-vis de la famille et ses relations

Il y a un très lourd besoin de prendre de la distance

En fair j’aimerais pouvoir être moi-même sans me sentir en danger physique. Et ça les psychiatres c’est franchement degueulasse ils sont ultra flippants

En clair toutes les fois où je dis ou fais qqch j’ai peur de me faire interner

Je cherche je cherche

Moi j’veux juste qu’on me libère de cette angoisse profonde de finir interné jusqu’au restant de mes jours

Je comprends

J’ai une psychologue et un copain qui connaissent ma vie de A à Z mais c’est vrai que je suis dans une situation très nerveuse.

Tu ne les changeras pas, si rien n'évolue, tu seras bientôt une coquille sans âme.
Trouve un boulot, et va t'en loin, tu n'auras plus besoin de médicaments, parce que c'est de la liberté qu'il te faut.

T'as une activité saine dans laquelle tu peux t'oublier et qui te permet de prendre du recul aussi ?