Ce sujet a été résolu
Je suis dans l'administration, c'est un monde de tarés.
C'est beau ce que tu dis.
j'ai envie de croire en la vie d'ailleurs. Je sais que c'est pas en broyant du noir qu'on devient heureux.
Mais j'ai comme l'impression que c'est au-dessus de mes forces..
C'est beau ce que tu dis.
j'ai envie de croire en la vie d'ailleurs. Je sais que c'est pas en broyant du noir qu'on devient heureux.
Mais j'ai comme l'impression que c'est au-dessus de mes forces..
Ah oui je vois le genre, j'imagine qu'ils doivent beaucoup compter sur toi. L'idéal est de pouvoir travailler avec des gens qui font le même métier que toi, en équipe.
Je suis Seugondaire.
il y a un an
...
merci
merci

Pas de soucis, si tu as besoin je t'invite a prendre rdv avec moi (jsuis psy).
Je te ferais pas payer, j'ai arrêté mon activité en janvier.
Je te ferais pas payer, j'ai arrêté mon activité en janvier.
il y a un an
Ah oui je vois le genre, j'imagine qu'ils doivent beaucoup compter sur toi. L'idéal est de pouvoir travailler avec des gens qui font le même métier que toi, en équipe.
Oui je suis l'esclave docile

il y a un an
Pas de soucis, si tu as besoin je t'invite a prendre rdv avec moi (jsuis psy).
Je te ferais pas payer, j'ai arrêté mon activité en janvier.
Je te ferais pas payer, j'ai arrêté mon activité en janvier.

il y a un an
Aussi j'ai passé pas mal de temps à trainer avec un mec qui en réalité fout rien de sa vie et broie tout le temps du noir.
J''ai fait une grosse erreur, en fait être avec quelqu'un de négatif ça m'a fait beaucoup plus de mal que je ne le pensais.
J''ai fait une grosse erreur, en fait être avec quelqu'un de négatif ça m'a fait beaucoup plus de mal que je ne le pensais.
il y a un an
Pas de soucis, si tu as besoin je t'invite a prendre rdv avec moi (jsuis psy).
Je te ferais pas payer, j'ai arrêté mon activité en janvier.
Je te ferais pas payer, j'ai arrêté mon activité en janvier.
C'est cool que tu lui propose ça, tu risques d'avoir du boulot si tu reste sur onche

Je vous aime les kheys, prenez soins de vous
il y a un an
RisottoPoireau
1 an
Salut
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
Un seul conseil que je peux te donner: commence le sport intensif.
Ton taux de dopamine et de sérotonine doit remonter déjà de façon naturelle, le reste ira tout de suite mieux.
Pour trouver des potes, déjà le sport t’aidera à rencontrer des gars ala salle, ou mieux des cours collectifs comme le crossfit.
Si physiquement tu es pas mal, entretiens ton physique m, c’est ton argument numéro 1 à ton age.
Si tu peux avoir du sexe, ne rate pas les occasions, elles ont de moins en moins de valeur avec le temps.
Prend soin de toi et surtout ne donne pas au monde le plaisir de gagner.
Ton taux de dopamine et de sérotonine doit remonter déjà de façon naturelle, le reste ira tout de suite mieux.
Pour trouver des potes, déjà le sport t’aidera à rencontrer des gars ala salle, ou mieux des cours collectifs comme le crossfit.
Si physiquement tu es pas mal, entretiens ton physique m, c’est ton argument numéro 1 à ton age.
Si tu peux avoir du sexe, ne rate pas les occasions, elles ont de moins en moins de valeur avec le temps.
Prend soin de toi et surtout ne donne pas au monde le plaisir de gagner.
Voix ASMR askondi
il y a un an

Jte propose si tu veux parler dans le cadre du secret pro.
Au pire je m'en branle tu sais.
Par contre quelque soit ta décision, je te conseil d'aller parler à un pro, ne serais-ce que pour évacuer comme je te l'ai dit.
Au pire je m'en branle tu sais.
Par contre quelque soit ta décision, je te conseil d'aller parler à un pro, ne serais-ce que pour évacuer comme je te l'ai dit.
il y a un an
C'est cool que tu lui propose ça, tu risques d'avoir du boulot si tu reste sur onche

Je le dis rarement.
Et les gens ont tendance à esquiver dès que tu leur dis que t'es psy.
Probablement peur de se dévoiler vraiment
Et les gens ont tendance à esquiver dès que tu leur dis que t'es psy.
Probablement peur de se dévoiler vraiment
il y a un an
Jte propose si tu veux parler dans le cadre du secret pro.
Au pire je m'en branle tu sais.
Par contre quelque soit ta décision, je te conseil d'aller parler à un pro, ne serais-ce que pour évacuer comme je te l'ai dit.
Au pire je m'en branle tu sais.
Par contre quelque soit ta décision, je te conseil d'aller parler à un pro, ne serais-ce que pour évacuer comme je te l'ai dit.
Non prends le pas mal clé je comprenais pas, c'est pour ça..
T'es dans le sud ?
SInon j'ai finalement pris mon premier rdv lundi 16h45. On va voir ce que ça donne, j'ai un peu peur mais bon foutu pour foutu vaut mieux tenter quelque chose quitte à ce que ça n'aboutisse pas.

T'es dans le sud ?

SInon j'ai finalement pris mon premier rdv lundi 16h45. On va voir ce que ça donne, j'ai un peu peur mais bon foutu pour foutu vaut mieux tenter quelque chose quitte à ce que ça n'aboutisse pas.
il y a un an
Un seul conseil que je peux te donner: commence le sport intensif.
Ton taux de dopamine et de sérotonine doit remonter déjà de façon naturelle, le reste ira tout de suite mieux.
Pour trouver des potes, déjà le sport t’aidera à rencontrer des gars ala salle, ou mieux des cours collectifs comme le crossfit.
Si physiquement tu es pas mal, entretiens ton physique m, c’est ton argument numéro 1 à ton age.
Si tu peux avoir du sexe, ne rate pas les occasions, elles ont de moins en moins de valeur avec le temps.
Prend soin de toi et surtout ne donne pas au monde le plaisir de gagner.
Ton taux de dopamine et de sérotonine doit remonter déjà de façon naturelle, le reste ira tout de suite mieux.
Pour trouver des potes, déjà le sport t’aidera à rencontrer des gars ala salle, ou mieux des cours collectifs comme le crossfit.
Si physiquement tu es pas mal, entretiens ton physique m, c’est ton argument numéro 1 à ton age.
Si tu peux avoir du sexe, ne rate pas les occasions, elles ont de moins en moins de valeur avec le temps.
Prend soin de toi et surtout ne donne pas au monde le plaisir de gagner.
C'est gentil clé.
Je fais un peu de vélo et de course, très modérément. Je vais nager en mer si y'a pas grand-monde, j'aime bien c'est calme.
Mais j'ai toujours eu de l'appréhension à faire des sports en club.
Au lycée exceptionnellement j'avais un groupe de potes (aujourd'hui trop éloigné géographiquement), on allait à la muscu c'était cool.
Rien de plus
Je fais un peu de vélo et de course, très modérément. Je vais nager en mer si y'a pas grand-monde, j'aime bien c'est calme.
Mais j'ai toujours eu de l'appréhension à faire des sports en club.
Au lycée exceptionnellement j'avais un groupe de potes (aujourd'hui trop éloigné géographiquement), on allait à la muscu c'était cool.
Rien de plus

il y a un an
Non prends le pas mal clé je comprenais pas, c'est pour ça..
T'es dans le sud ?
SInon j'ai finalement pris mon premier rdv lundi 16h45. On va voir ce que ça donne, j'ai un peu peur mais bon foutu pour foutu vaut mieux tenter quelque chose quitte à ce que ça n'aboutisse pas.

T'es dans le sud ?

SInon j'ai finalement pris mon premier rdv lundi 16h45. On va voir ce que ça donne, j'ai un peu peur mais bon foutu pour foutu vaut mieux tenter quelque chose quitte à ce que ça n'aboutisse pas.
Pas de problème, je ne le prend pas mal du tout
Je pensais plus à une consultation en ligne, via téléphone ou autre, jsuis à Lyon sinon.
Bonne nouvelle que t'es pris rendez-vous !
N'hésite pas à tout lui dire
Je pensais plus à une consultation en ligne, via téléphone ou autre, jsuis à Lyon sinon.
Bonne nouvelle que t'es pris rendez-vous !
N'hésite pas à tout lui dire
il y a un an
C'est gentil clé.
Je fais un peu de vélo et de course, très modérément. Je vais nager en mer si y'a pas grand-monde, j'aime bien c'est calme.
Mais j'ai toujours eu de l'appréhension à faire des sports en club.
Au lycée exceptionnellement j'avais un groupe de potes (aujourd'hui trop éloigné géographiquement), on allait à la muscu c'était cool.
Rien de plus
Je fais un peu de vélo et de course, très modérément. Je vais nager en mer si y'a pas grand-monde, j'aime bien c'est calme.
Mais j'ai toujours eu de l'appréhension à faire des sports en club.
Au lycée exceptionnellement j'avais un groupe de potes (aujourd'hui trop éloigné géographiquement), on allait à la muscu c'était cool.
Rien de plus

Tu es où sur la côte?
Voix ASMR askondi
il y a un an
J'ai lu.
Est-ce que tu sais ce que tu veux dans la vie ? Les choses qui te rendraient heureux et la manière dont tu souhaiterais vivre idéale ?
Est-ce que tu sais ce que tu veux dans la vie ? Les choses qui te rendraient heureux et la manière dont tu souhaiterais vivre idéale ?
Chirac est peut-être toujours parmi nous, mais l'idée de Chirac nous a quittés.
il y a un an
Meta-Saboteur
1 an
J'ai lu.
Est-ce que tu sais ce que tu veux dans la vie ? Les choses qui te rendraient heureux et la manière dont tu souhaiterais vivre idéale ?
Est-ce que tu sais ce que tu veux dans la vie ? Les choses qui te rendraient heureux et la manière dont tu souhaiterais vivre idéale ?
Merci kheyou.
Non justement, j'ai aucune foutu idée de ce que je veux.
je sais que je veux plus de mon ancienne vie minable de geek, quelle horreur.
Mais je sais pas ce que je veux par contre
Non justement, j'ai aucune foutu idée de ce que je veux.
je sais que je veux plus de mon ancienne vie minable de geek, quelle horreur.
Mais je sais pas ce que je veux par contre

il y a un an
J'ai cherché un peu j'ai trouvé l'application knockk je sais pas si ça a été dit. Je pense tu peux trouver dessus des petites sorties Beach Volley ou d'autres jeux de sociétés / apéro. J'ai même vu des Among Us en ligne lol
il y a un an
RisottoPoireau
1 an
Salut
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
Kheyou, tu nous fais part de tes regrets, de ce que tu n'as pas fait pour te consacrer à des divertissements futiles, mais tu oublies que la nature du temps est de s'écouler, quelle que soit l'activité à laquelle tu te consacres
De mon côté, même si je n'ai pas vécu une solitude physique aussi profonde, je me suis dit les mêmes choses et pour éviter de devenir fou... J'ai décidé de ne jamais regretter le temps que je dépense, qu'elle que soit l'activité ou l'absence d'activité qui caractérise les segments de mon existence.
Oui le plaisir est éphémère, le monde est une lutte contre l'ennui et la douleur, alternativement, mais cela ne doit pas nous faire déprécier le temps qu'on passe. Je ne dis pas qu'il faut se faire des illusions sur la futilité de nos agissements, mais justement il faut assumer que la vie est une banalité, qu' on est rarement maître des événements et c'est normal, c'est le cas pour tout le monde et le dosage dans l'existence est à >90 % de banalité pour très peu de moments vraiment extraordinaires.
Souvenons-nous aussi des époques précédentes, moins abondantes, durant lesquelles les plaisirs étaient moins variés et moins disponibles... Ça n'a pourtant pas empêché nos aieuls d'être oisifs, d'avoir leurs plaisirs futiles, même en temps de crise
Bref, il faut relativiser le temps perdu, relativiser notre vie ; après tout, peut-être qu'autre chose de plus palpitant nous attend de l'autre côté...
De mon côté, même si je n'ai pas vécu une solitude physique aussi profonde, je me suis dit les mêmes choses et pour éviter de devenir fou... J'ai décidé de ne jamais regretter le temps que je dépense, qu'elle que soit l'activité ou l'absence d'activité qui caractérise les segments de mon existence.
Oui le plaisir est éphémère, le monde est une lutte contre l'ennui et la douleur, alternativement, mais cela ne doit pas nous faire déprécier le temps qu'on passe. Je ne dis pas qu'il faut se faire des illusions sur la futilité de nos agissements, mais justement il faut assumer que la vie est une banalité, qu' on est rarement maître des événements et c'est normal, c'est le cas pour tout le monde et le dosage dans l'existence est à >90 % de banalité pour très peu de moments vraiment extraordinaires.
Souvenons-nous aussi des époques précédentes, moins abondantes, durant lesquelles les plaisirs étaient moins variés et moins disponibles... Ça n'a pourtant pas empêché nos aieuls d'être oisifs, d'avoir leurs plaisirs futiles, même en temps de crise
Bref, il faut relativiser le temps perdu, relativiser notre vie ; après tout, peut-être qu'autre chose de plus palpitant nous attend de l'autre côté...
il y a un an
RisottoPoireau
1 an
Salut
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
Bah sors
il y a un an