InscriptionConnexion
Salut

En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.

Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.

Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.

Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.

Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.

Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.

Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.

J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
Salut Khey j'ai tout lu
:Alois_Selection:


Bon alors déjà décline nous tes origines.
C'est important de connaître son identité

Moi je suis Franco Italien , j'habite dans le Dauphiné, je suis un fier Catholique qui prie dans des Saints Sanctuaires, sans aucune putain de vergognent

Tu vois le délire Khey , sans identité, tu n'existes pas : LOGIQUE

Tout le monde a une identité, a toi de la retrouver.
:Alois_Selection:


Fait un peu de sport histoire, d'avoir un semblant de force et un peu de virilité

Go moustache barbe, rase si t'as une calvasse

Et tu existes avec une identité.
Les Atheix, eux, sont des golems purs souches.

T'es un Khey et je te respecte.
Je veux ton bien.
:Lulu_Foi:
:Lulu_Royaliste:
Avec @Delawarde à Notre Dame de la Salette
:irlmaier:
il y a un an
Là khey t'es en dépression sévère faut que tu te fasses aider également
:this:
il y a un an
Resumax ?
:ahi_vieux:
Tu sais pas lire les premières lignes il a écrit "résumons"
:Leclerc_content:
Achetez à prix Leclerc
il y a un an
J'ai arrêté de lire à "je suis puceau j'ai baisé seulement 3 fois au lycée"
:)

T'es vraiment une merde l'OP sache le
:risibo:
:B_lapin:
La TEAM LAPIN domine le FOROMENT
:B_lapin:
il y a un an
J'ai arrêté de lire à "je suis puceau j'ai baisé seulement 3 fois au lycée"
:)

T'es vraiment une merde l'OP sache le
:risibo:
J'ai continué à lire et courage mon kheyou
:love:

La vie n'est pas finie bordel, si tu stresses à ton taff n'hésite pas à en trouver un autre, ou même déménager et refaire ta vie de 0 !

Qu'est-ce qui t'en empêche comme tu as pas vraiment d'amis là où tu es et que ta famille habite loin
:question:
:B_lapin:
La TEAM LAPIN domine le FOROMENT
:B_lapin:
il y a un an
Salut

En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.

Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.

Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.

Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.

Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.

Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.

Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.

J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
Mec, passe prendre une bière chez moi.
La folie c'est de faire les mêmes choses en espérant un résultat différent
il y a un an
Désolé les clés j'avais un peu d'angoisse je me suis absenté, je vais tous vous répondre (jai tout lu
:hap:
)

Je viens d'avoir mon premier rdv, 80€ aya heureusement que je gagne bien ma vie et que je suis pas dépensier.

45 minutes. Ca a fait du bien, elle a un doctorat et elle avait de bonnes recommandations.
J'étais stressé, elle était très douce et gentille, à l'écoute. Ca fait du bien, j'ai repris rdv dans 10 jours.

Là elle m'a pas spécialement aidé, elle m'a écouté et apparemment le "travail" commencera à la prochaine séance. J'ai hâte.

Là je dois préparer mon weekend. J'ai plein de trucs à finir au taff demain ça me fout un peu les boules, et après j'ai 5 jours pour profiter. Je pense essayer un cours de kyte ou de surf, et aller nager tous les jours si ça marche bien
:hap:
il y a un an
Désolé les clés j'avais un peu d'angoisse je me suis absenté, je vais tous vous répondre (jai tout lu
:hap:
)

Je viens d'avoir mon premier rdv, 80€ aya heureusement que je gagne bien ma vie et que je suis pas dépensier.

45 minutes. Ca a fait du bien, elle a un doctorat et elle avait de bonnes recommandations.
J'étais stressé, elle était très douce et gentille, à l'écoute. Ca fait du bien, j'ai repris rdv dans 10 jours.

Là elle m'a pas spécialement aidé, elle m'a écouté et apparemment le "travail" commencera à la prochaine séance. J'ai hâte.

Là je dois préparer mon weekend. J'ai plein de trucs à finir au taff demain ça me fout un peu les boules, et après j'ai 5 jours pour profiter. Je pense essayer un cours de kyte ou de surf, et aller nager tous les jours si ça marche bien
:hap:
C'est bon ça. Si ça te fait du bien continue et bonne idée le sport!
il y a un an