Ce sujet a été résolu
Salut
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
il y a un an
Tu dois trouver la voie qui te plaît et ensuite sociabiliser.
C'est l'été ! Ton excuse pour rester affalé et ne pas BAISER ?!
il y a un an
Lop est totalement brisé
Entièrement.
Avant, c'était des fissures. Désormais y'a eu une tempête, l'eau s'est infiltrée, y'a eu du gel, puis j'ai éclaté en morceaux.
Je suis une loque humaine. En dehors de mon boulot où je suis visiblement pas mauvais, je suis foutu. En miettes.
Avant, c'était des fissures. Désormais y'a eu une tempête, l'eau s'est infiltrée, y'a eu du gel, puis j'ai éclaté en morceaux.
Je suis une loque humaine. En dehors de mon boulot où je suis visiblement pas mauvais, je suis foutu. En miettes.
il y a un an
LecheMonGland
1 an
Tu dois trouver la voie qui te plaît et ensuite sociabiliser.
Je pars de loin, je vois pas par où démarrer.
il y a un an
Quand je disais que j'avais la tête qui tourne, un mal au coeur, des tremblements et le cerveau qui compotait, j'étais très sérieux.
Je vais encore craquer et pleurer dans mon oreiller dans 20 minutes je le sens.
Je vais encore craquer et pleurer dans mon oreiller dans 20 minutes je le sens.
il y a un an
Commencer par voir des gens ça te tenterait pas ? Pour sociabiliser un peu
Y'a des assos qui proposent des jeux de société, des jeux vidéos, du sport etc... plusieurs fois par semaine et même si t'es un Célestin tu seras accepté
Y'a des assos qui proposent des jeux de société, des jeux vidéos, du sport etc... plusieurs fois par semaine et même si t'es un Célestin tu seras accepté
il y a un an
RisottoPoireau
1 an
Salut
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
Bah sors
Perso depuis plusieurs jours je pars faire des marches de plusieurs KM et demain c'est la grosse rando de plus de 20 km, va à la salle de sport, fait un truc physique qui t'oblige à sociabiliser.
Perso depuis plusieurs jours je pars faire des marches de plusieurs KM et demain c'est la grosse rando de plus de 20 km, va à la salle de sport, fait un truc physique qui t'oblige à sociabiliser.
il y a un an
KylianMfaloxxxx
1 an
Commencer par voir des gens ça te tenterait pas ? Pour sociabiliser un peu
Y'a des assos qui proposent des jeux de société, des jeux vidéos, du sport etc... plusieurs fois par semaine et même si t'es un Célestin tu seras accepté
Y'a des assos qui proposent des jeux de société, des jeux vidéos, du sport etc... plusieurs fois par semaine et même si t'es un Célestin tu seras accepté
il y a un an
RisottoPoireau
1 an
Salut
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
Resumax ?
Belgo-chasseur.
il y a un an
RisottoPoireau
1 an
Salut
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
En quelques mots, résumons mes principaux attributs : 25 ans, ingénieur, presque redevenu puceau (2-3 baises au lycée, pur chance...). Campagnard de base, brisado par la prépa, broyé par le covid en école d'ingé, élevé dans la pure solitude : je n'ai jamais été à l'anniversaire de "copains d'école", pour peu que j'aie pu avoir de tels amis un jour, je passais mon enfance, mon adolescence, ma vie d'étudiant enfermé à jouer aux jeux-vidéos. Je n'ai jamais réellement voyagé (2 voyages l'an dernier, mes premiers, et j'ai pas été très actif pendant ces vacances je dois l'avouer mais au moins ça m'a appris à prendre l'avion et me démerder seul). Je détestais partir en vacances avec mes parents et sortir de la location qu'on avait en camping ou de la maison. En bref : un bon gros Célestin casanier. J’étais bon à l’école, intello premier de la classe avec la tronche qui va avec, sans rien foutre évidemment. Ce qui n’a rien de bon : je n’ai jamais vraiment bossé, produit d’efforts de ma vie et j’ai toujours pensé que c’était mieux comme ça. Quelle erreur. C’est l’effort qui nous fait vivre.
Désormais, je ne peux plus toucher à un JV, ça me dégoûte. Je déteste et méprise cette ancienne vie. Plus jamais je ne passerais mes week-ends, mes soirées à jouer, même si ça procure un peu de plaisir minable et éphémère, le seul qui me restait. Pourtant, je ne fais rien pour aller de l'avant. J’habite sur la côte où mon boulot m’a amené, je suis jeune, en forme physiquement (modulo mon mal-être qui m’affaiblit considérablement). Toujours 0 pote, le seul moment où j’ai envie de faire quelque chose c’est avant de dormir le soir. Je n’arrive pas à me forcer à bouger, à m’inscrire à un club de volley ou beach volley, à un club de kyte même si j’en ressens l’envie. J’ai une sorte de blocage.
Ma journée-type est la suivante. En semaine : vélo - boulot boulot boulot - maison - livre + JVC + repenser à ma vie minable - dormir assez mal) dans l'angoisse du travail et de ma prochaine journée. Boucle 5j/7. Et le week-end : marché - magasin - maison - glander sur jvc, sur internet en général à lire n'importe quoi - lire un peu - cuisiner (j'aime bien cuisiner c'est vrai) - dodo dans l'angoisse de la semaine, en me comparant à des gens heureux et en me demandant pourquoi je prends pas ma vie en main et pourquoi je ne fous rien.
Dans tous les cas, la solitude la plus totale est mon quotidien. La vraie solitude, sans voir personne, sans avoir quiconque qui tienne à toi à part tes parents, vieux, loin d’ici, que tu n’oses même plus appeler et qui te croient heureux.
Tout me fait chier, et je prends goût à rien dès que je tente quelque chose. Balade en pleine nature sans écran, je finis par délirer en me prenant la tête pour rien. Cinéma, j’arrive pas à me concentrer sur le film et j’écoute rien.
Vivre sans écran me rend encore plus fou que quand je passe mon temps sur PC ou sur téléphone, ça force l’introspection. Et cela va de soi : réfléchir sur le sens d’une existence pourrie, ça ne peut que conduire au désespoir. C’est logique.
Ma vie me dégoûte, je déteste ce que je suis, je le méprise, je suis un immonde déchet. Je me trouve moche, pourtant on me dit qu'il y a des filles au boulot qui me trouvent franchement pas mal, certaines me taquinent et tous mes collègues sympas (jeunes), parmi lesquels j’ai 1-2 pote avec qui je sors parfois, me disent que je suis bien. D’autres filles aussi. J’ai même plus envie de faire un effort, si possible j’évite toute conversation avec une fille de mon âge, quitte à manger seul le midi ou avec des collègues +50. Je mérite d’être battu à mort comme un chien, rien de plus.
Je me rappelle de cette fois où j’étais avec une fille d’un autre service, de mon âge, dans une voiture pour aller en réunion. Elle arrêtait pas de rigoler, elle était célib, elle était super gentille et tactile. Elle me touchait le bras et l’épaule, je réagis pas j’étais mal à l’aise. A un moment elle approche sa main de mon cou. Je me suis braqué, j’ai eu une sorte de spasme nerveux, même si je conduisais je me suis retiré sur l’instant et je l’ai repoussé, avant de ne plus sortir un mot du trajet. Le soir j’ai vomi dans les chiottes en repensant à cette scène. Quelle horreur.
Je vais souvent vomir dans les chiottes du taff en pensant à ce que je suis et à mon existence minable. Au début je me forçais en glissant dans doigts dans la gorge, maintenant suffit de penser à la vie que je mène et ça vient tout seul. Je me sens comme condamné, comme si j'étais incapable d'aller de l'avant.
Je vous écris en ayant la tête qui tourne, j'ai cru que j'allais me tuer en voiture d'ailleurs.. Je vois presque trouble. Je tremble comme une feuille, j'ai mal au cœur et j’y sens un immense poids qui me pèse à chaque inspiration (vraiment), ma gorge me démange et j’ai du mal à parler. Je ne sais pas quoi faire. Je sens que mes forces me lâchent. Mon esprit aussi. Au boulot, j’ai beau tenter de me concentrer du mieux que je le peux, sans jamais aller sur mon téléphone ni regarder un truc perso de la journée : je deviens plus lent, j’arrive de moins en moins à réfléchir. Des fois, je m’enferme dans mon boulot pour pleurer. Une fois que j’étais vraiment trop mal, j’ai même craqué et pleuré comme une lavette dans le bureau d’un autre collègue sympa…
Je suis mentalement en train de décéder et je crois que je me laisse mourir. Je n’ai plus aucun espoir. Je n’arrive plus à faire un effort et à défaut je me tue au travail. Pour rien, ou presque : un besoin profond de reconnaissance, super. Plus le temps passe, plus je m’isole et j’ai envie de m’isoler, ce qui, je le pense, me cause encore plus de douleur.
Je n’ai aucune passion, au mieux je lis des vieux bouquins, en ce moment des romans de cape et d’épée. Ou alors je m’entraine pour un concours qui me fera changer de ministère d’affectation. Ma vie est un concentré de vide.
Je dois faire quoi, si une solution peut être trouvée ? A ce rythme je vais faire un burn-out ou un AVC d’ici peu.
J’écris assez mal, en vrac, ce que j’ai sur le cœur. Merci si quelqu’un m’a lu. Ca fait du bien d’être écouté.
De quoi as tu besoin ?
il y a un an-PEMT
KylianMfaloxxxx
1 an
Commencer par voir des gens ça te tenterait pas ? Pour sociabiliser un peu
Y'a des assos qui proposent des jeux de société, des jeux vidéos, du sport etc... plusieurs fois par semaine et même si t'es un Célestin tu seras accepté
Y'a des assos qui proposent des jeux de société, des jeux vidéos, du sport etc... plusieurs fois par semaine et même si t'es un Célestin tu seras accepté
J'ai jamais osé franchir le pas.
Tu saurais me conseiller ? J'ai toujours été archi-nul pour trouver les sorties, les clubs / assos... Je sais vraiment rien faire.
Dire qu'en journée je peux discuter avec plein de monde, organiser des réunions, écrire à des gens importants, et une fois sorti du boulot, je suis un vrai gamin incapable et bon à rien..
Tu saurais me conseiller ? J'ai toujours été archi-nul pour trouver les sorties, les clubs / assos... Je sais vraiment rien faire.
Dire qu'en journée je peux discuter avec plein de monde, organiser des réunions, écrire à des gens importants, et une fois sorti du boulot, je suis un vrai gamin incapable et bon à rien..
il y a un an
On a eu la mm idée au mm moment
Voilà moi je vois du monde depuis que je fais ça c'est plutôt cool
il y a un an