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Je te conseils "Le Vitrail et l'Enigme" de JF Marquet si ces questions t'obsèdent. Tu verra ce que la sagesse humaine peut proposer comme réflexions face à de tels questionnements.
il y a 2 ans
Josette
Josette
2 ans
Ce n'est pas un JSP, car l'âme n'est ni dérivée d'une intuition pure, ni d'un concept pur de l'entendement.
Les pensées ne sont pas toujours prises dans un espace, l'intuition pure temporelle produit l'arithmétique, rien à voir avec l'espace. Et le contingent n'a rien à voir avec le temps, l'intuition pure du temps produit la simultanéité et l'antériorité/posteriorité, rien à voir avec la contingence qui porte sur les phénomènes.

Je pense que tu penses Kant avec des conclusions tirées de la phénoménologie
Quelle est ton attitude par rapport au kantisme ? Adhères-tu au criticisme kantien en épistémologie ? Si oui comment peux-tu le concilier avec ta foi ?
:cup:
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Quelle est ton attitude par rapport au kantisme ? Adhères-tu au criticisme kantien en épistémologie ? Si oui comment peux-tu le concilier avec ta foi ?
:cup:
J'ai une pensée schizophrène, ma construction intellectuelle s'est faite avec Kant, mais je ne peux pas vivre sans la métaphysique spéculative, donc je dépasse dans cesse les limites de la raison, je me sens comme un hors-la-loi
:chat_lunettes:


Je vis avec deux échecs de la raison en permanence, ma raison a été dépassée par Kant, donc je n'arrive pas à comprendre la position de Vatican I et dei Filius, et ma compréhension des écritures a été vaincue par le judaïsme orthodoxe, donc je n'arrive pas à comprendre que Jésus soit le messie selon les écritures.
:chat_lunettes:


Je ne tiens que par la foi, je suis en apesanteur d'un point de vue rationnel
:chat_lunettes:
il y a 2 ans
Des conseils de lecture pour quelqu'un borné à Julius Evola ?
:pepouille:
il y a 2 ans
Josette
Josette
2 ans
J'ai une pensée schizophrène, ma construction intellectuelle s'est faite avec Kant, mais je ne peux pas vivre sans la métaphysique spéculative, donc je dépasse dans cesse les limites de la raison, je me sens comme un hors-la-loi
:chat_lunettes:


Je vis avec deux échecs de la raison en permanence, ma raison a été dépassée par Kant, donc je n'arrive pas à comprendre la position de Vatican I et dei Filius, et ma compréhension des écritures a été vaincue par le judaïsme orthodoxe, donc je n'arrive pas à comprendre que Jésus soit le messie selon les écritures.
:chat_lunettes:


Je ne tiens que par la foi, je suis en apesanteur d'un point de vue rationnel
:chat_lunettes:
Il faut dépasser Kant et toutes les philosophies de l'illusion en général, relis attentivement et médite bien ton Platon, ton Plotin et même pourquoi pas ton Shankara, tu verras que le dogmatisme est inévitable en philosophie, l'homme est condamné à la métaphysique. Comme je le disais à Giscard sur un autre topic on ne peut admettre que la raison croit se mouvoir dans la région du sens alors qu'elle ne sait plus de quoi elle parle que si l'on admet une faillibilité radicale de la conscience intellective elle-même, de la connaissance intuitive et directe qu'elle a de sa propre sémanticité (et alors on ne peut plus penser tout court).
:mini_chat_romain:
il y a 2 ans
Josette
Josette
2 ans
Ce n'est pas un JSP, car l'âme n'est ni dérivée d'une intuition pure, ni d'un concept pur de l'entendement.
Les pensées ne sont pas toujours prises dans un espace, l'intuition pure temporelle produit l'arithmétique, rien à voir avec l'espace. Et le contingent n'a rien à voir avec le temps, l'intuition pure du temps produit la simultanéité et l'antériorité/posteriorité, rien à voir avec la contingence qui porte sur les phénomènes.

Je pense que tu penses Kant avec des conclusions tirées de la phénoménologie
Tout étant selon Kant n'est-il pas un phénomène ? Si c'est bien le cas la pensée en tant qu'étant est elle-même prise dans un a priori, mieux, est l'a priori même : ce qui configure l'apparaître, ce qui apparaît.
Effectivement cette phrase n'était pas un JSP parce qu'elle ne peut pas être déduite à partir de l'entendement puisque l'entendement suit les règles induites par le spatio-temporel. Or l'âme est un absolu, il échappe donc aux dires de la raison humaine. C'est dans l'expérience pratique que Kant va trouver ses JSP. C'est sur la probité que tout est centré et qu'il pense déceler par là l'œuvre de l'absolu non ?
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Il faut dépasser Kant et toutes les philosophies de l'illusion en général, relis attentivement et médite bien ton Platon, ton Plotin et même pourquoi pas ton Shankara, tu verras que le dogmatisme est inévitable en philosophie, l'homme est condamné à la métaphysique. Comme je le disais à Giscard sur un autre topic on ne peut admettre que la raison croit se mouvoir dans la région du sens alors qu'elle ne sait plus de quoi elle parle que si l'on admet une faillibilité radicale de la conscience intellective elle-même, de la connaissance intuitive et directe qu'elle a de sa propre sémanticité (et alors on ne peut plus penser tout court).
:mini_chat_romain:
Je pense aussi que l'homme est condamné à la métaphysique, au fond, notre imagination a aussi besoin de se faire nourrir par notre raison, c'est justement ça le problème, le siège de notre conscience est notre imagination, et elle dévore la raison la rendant faillible, car incapable de se retenir
:chat_lunettes:


Mais je n'adhère pas, d'un point de vue kantien, à une intuition intellectuelle, je veux bien que les règles qui régissent les concepts non purs de l'entendement puissent être confus, mais la base d'une bonne philosophie reste une bonne définition sur laquelle la raison peut ratiociner
:chat_lunettes:
il y a 2 ans
Josette
Josette
2 ans
Je pense aussi que l'homme est condamné à la métaphysique, au fond, notre imagination a aussi besoin de se faire nourrir par notre raison, c'est justement ça le problème, le siège de notre conscience est notre imagination, et elle dévore la raison la rendant faillible, car incapable de se retenir
:chat_lunettes:


Mais je n'adhère pas, d'un point de vue kantien, à une intuition intellectuelle, je veux bien que les règles qui régissent les concepts non purs de l'entendement puissent être confus, mais la base d'une bonne philosophie reste une bonne définition sur laquelle la raison peut ratiociner
:chat_lunettes:
Ce que tu considères (il me semble) comme un langage rigoureux, donc règle de vérité, c'est celui dans lequel le discours n'échappe jamais à lui-même mais au contraire se possède entièrement, c'est-à-dire un langage dans lequel les termes et les relations qu'ils soutiennent sont entièrement définis. Quand un terme est-il entièrement défini sinon dans le cas où le definiendum se ramène totalement au definiens, où il n'y a rien de plus dans le défini que ce qu'y met la définition ? Dans un tel discours rigoureux, tout l'être du défini vient de la définition, c'est pourquoi on sera conduit à considérer la définition comme la règle de production du défini. Philosophiquement, cela veut dire que c'est par son origine que le terme échappe au discours, et que c'est en devenant leur seule origine que le discours prétend s'emparer des termes. Au contraire, les termes, les pensées, les concepts, les idées, dans la mesure où ils on un sens qui est leur bien propre, et auquel d'une certaine manière ils s'identifient, et donc dans la mesure où ils ne reçoivent pas ce sens du discours lui-même, échappent au discours et n'y trouvent plus que leur traduction formelle. La réalité sémantique d'un concept, qui constitue son au-delà langagier, est le point par où il est relié à l'être. C'est l'invisible du langage auquel seule l'intelligence peut accéder. Un tel concept, envisagé selon sa réalité sémantique n'est jamais fermé sur lui-même, et donc jamais défini langagièrement. On ne peut jamais « seulement en user » dans le langage, pour l'utiliser il faut aussi le contempler et le connaître en lui-même, et même l'emploi qu'on en fera ne sera jamais qu'une approximation et une limitation de sa réalité sémantique qui est en elle-même inépuisable. Un tel concept est donc ouvert en lui-même, en son coeur qui est aussi son origine, son ouverture originelle. Il est ouvert à l'être comme à ce qui lui donne sens et réalité.
:mini_chat_romain:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Des conseils de lecture pour quelqu'un borné à Julius Evola ?
:pepouille:
Ahi

Côtoyer des maîtres plus sains d'esprit (j'ai beaucoup de respect pour Evola)

JF Mattéi par exemplent, bon moyen de sortir de la boucle dans lequel un penseur s'est enfermé, mais par qui par là même fait rayonner tout un monde - paradoxe de toute pensée philosophique (Cf. Victor Hugo, je n'ai plus la réf du poème)

il y a 2 ans
Tout étant selon Kant n'est-il pas un phénomène ? Si c'est bien le cas la pensée en tant qu'étant est elle-même prise dans un a priori, mieux, est l'a priori même : ce qui configure l'apparaître, ce qui apparaît.
Effectivement cette phrase n'était pas un JSP parce qu'elle ne peut pas être déduite à partir de l'entendement puisque l'entendement suit les règles induites par le spatio-temporel. Or l'âme est un absolu, il échappe donc aux dires de la raison humaine. C'est dans l'expérience pratique que Kant va trouver ses JSP. C'est sur la probité que tout est centré et qu'il pense déceler par là l'œuvre de l'absolu non ?
L'étant n'est pas un concept kantien, je ne peux donc pas te répondre.
Je ne vois pas d'où tu sors l'âme, avant même de dire que c'est un absolu. Par âme, t'entends quoi?
Et les jugements synthétiques a priori ne peuvent justement pas se trouver dans l'expérience, ils ne seraient pas synthétique a priori, ils seraient plutôt des jugement synthétiques portant sur des concepts empiriques. Les JSP ne portent que sur les concepts purs.
La probité est un terme moral, t'entends quoi par là?
il y a 2 ans
Josette
Josette
2 ans
Je pense aussi que l'homme est condamné à la métaphysique, au fond, notre imagination a aussi besoin de se faire nourrir par notre raison, c'est justement ça le problème, le siège de notre conscience est notre imagination, et elle dévore la raison la rendant faillible, car incapable de se retenir
:chat_lunettes:


Mais je n'adhère pas, d'un point de vue kantien, à une intuition intellectuelle, je veux bien que les règles qui régissent les concepts non purs de l'entendement puissent être confus, mais la base d'une bonne philosophie reste une bonne définition sur laquelle la raison peut ratiociner
:chat_lunettes:
Pour rebondir, Husserl pensera que le concept est le fruit de l'imagination, c'est-à-dire n'est qu'une métaphore, , sa critique du kantisme est que le sens du Sujet transcendantal n'a pas était suffisamment développé par Kant, à savoir n'être qu'un flux dans lequel des étants apparaissent et qui prennent la forme d'un monde (un des absolus kantien) dès que l'épokhé n'est plus maintenu, i.e. dans la quotidienneté.
"Le siège de notre conscience est notre imagination" est une bonne explication du concept de flux, et ce "flux" a justement pour rôle en tant que concept énoncé par quelqu'un qui ne croit pas au concept, de se nier comme signifiant, c'est-à-dire a pour vocation de rendre visible l'apparaître même.
La ratiocination de la raison c'est la considération de l'être, du "il y a", sans quoi le penseur s'enferme dans son imaginaire, n'est plus connecté à sa propre pensée qui chercher toujours le même : l'être ; nous restons avec Parménide dans un tel cadre, penser et être son la même chose !
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Ce que tu considères (il me semble) comme un langage rigoureux, donc règle de vérité, c'est celui dans lequel le discours n'échappe jamais à lui-même mais au contraire se possède entièrement, c'est-à-dire un langage dans lequel les termes et les relations qu'ils soutiennent sont entièrement définis. Quand un terme est-il entièrement défini sinon dans le cas où le definiendum se ramène totalement au definiens, où il n'y a rien de plus dans le défini que ce qu'y met la définition ? Dans un tel discours rigoureux, tout l'être du défini vient de la définition, c'est pourquoi on sera conduit à considérer la définition comme la règle de production du défini. Philosophiquement, cela veut dire que c'est par son origine que le terme échappe au discours, et que c'est en devenant leur seule origine que le discours prétend s'emparer des termes. Au contraire, les termes, les pensées, les concepts, les idées, dans la mesure où ils on un sens qui est leur bien propre, et auquel d'une certaine manière ils s'identifient, et donc dans la mesure où ils ne reçoivent pas ce sens du discours lui-même, échappent au discours et n'y trouvent plus que leur traduction formelle. La réalité sémantique d'un concept, qui constitue son au-delà langagier, est le point par où il est relié à l'être. C'est l'invisible du langage auquel seule l'intelligence peut accéder. Un tel concept, envisagé selon sa réalité sémantique n'est jamais fermé sur lui-même, et donc jamais défini langagièrement. On ne peut jamais « seulement en user » dans le langage, pour l'utiliser il faut aussi le contempler et le connaître en lui-même, et même l'emploi qu'on en fera ne sera jamais qu'une approximation et une limitation de sa réalité sémantique qui est en elle-même inépuisable. Un tel concept est donc ouvert en lui-même, en son coeur qui est aussi son origine, son ouverture originelle. Il est ouvert à l'être comme à ce qui lui donne sens et réalité.
:mini_chat_romain:
Il me semble que cette définition de la définition est assez idéaliste, tout simplement car une définition doit pouvoir tracer les limites d'un concept de sorte à pouvoir le distinguer d'un autre, et non pouvoir donner toute son étendue, on se contentera de dire que le triangle a trois côtés, on peut rajouter que la somme des angles a 180°, mais il me semble que la première définition suffit. Je suis donc d'accord sur le fait que le terme échappe au discours, sur le dépassement du concept par lui-même, car la définition ne fait pas intervenir la notion de profondeur. Il me semble que vouloir contempler un concept est une idée curieuse, une fois que nous l'avons distingué des autres, pourquoi le contempler?
:chat_lunettes:

Après, j'adhère difficilement à l'idée d'une transcendance du langage, tout simplement car notre esprit forme des concepts à clarté variable justement parce qu'ils sont déterminés par la notion de suffisance, l'indefini et l'infini sont deux mondes différents
:chat_lunettes:
il y a 2 ans
Ahi

Côtoyer des maîtres plus sains d'esprit (j'ai beaucoup de respect pour Evola)

JF Mattéi par exemplent, bon moyen de sortir de la boucle dans lequel un penseur s'est enfermé, mais par qui par là même fait rayonner tout un monde - paradoxe de toute pensée philosophique (Cf. Victor Hugo, je n'ai plus la réf du poème)

Merci kheyon je checkerai ça demain
:hap:


Sans que je le fasse forcément exprès, les penseurs que je lis ont très souvent un rapport plus ou moins proche avec les idées portées par fascisme ou le NS.

Il existe une interprétation très peu connue de Douguine sur les Beitraege zur Philosophie qui nous parle d'avènement de quatre types ou modalité d'être au moment de l'apparition du dernier dieu. Le plus intéressant qui est le 4eme est donné comme le Sujet Radical théorisé par Douguine comme le traditionaliste devant vivre dans un monde opposé à son être, ou pour un exemple plus connu, l'homme différencié d'Evola chevauchant le tigre.

Ce 4eme type devrait reconceptualiser sa notion du temps, en ayant pour objectif de comprendre la tradition à laquelle il se rattache comme étant éternelle, comme n'étant pas restreinte au passé.

Ceci vient d'une conférence donnée par Douguine au memorial de son ami Parvulesco, qui a lui aussi écrit sur un possible retour aux grands temps. Il en avait aussi parlé lors d'un seminaire au Portugal il me semble.

Est-ce que tu as déjà entendu parler de cette interprétation de la philosophie de Heidegger lors de ton cursus ?
:pepouille:
il y a 2 ans
Josette
Josette
2 ans
Il me semble que cette définition de la définition est assez idéaliste, tout simplement car une définition doit pouvoir tracer les limites d'un concept de sorte à pouvoir le distinguer d'un autre, et non pouvoir donner toute son étendue, on se contentera de dire que le triangle a trois côtés, on peut rajouter que la somme des angles a 180°, mais il me semble que la première définition suffit. Je suis donc d'accord sur le fait que le terme échappe au discours, sur le dépassement du concept par lui-même, car la définition ne fait pas intervenir la notion de profondeur. Il me semble que vouloir contempler un concept est une idée curieuse, une fois que nous l'avons distingué des autres, pourquoi le contempler?
:chat_lunettes:

Après, j'adhère difficilement à l'idée d'une transcendance du langage, tout simplement car notre esprit forme des concepts à clarté variable justement parce qu'ils sont déterminés par la notion de suffisance, l'indefini et l'infini sont deux mondes différents
:chat_lunettes:
Quand on dit que le triangle a trois côtés on a tout dit du triangle, il est épuisé. Pour moi prétendre que la connaissance se réduit à un langage sans transcendance et sans accès au réel ça n'a aucun sens, dire c'est nécessairement dire l'être pour la raison exacte que j'ai dite plus haut : on ne peut admettre que la raison croit se mouvoir dans la région du sens alors qu'elle ne sait plus de quoi elle parle que si l'on admet une faillibilité radicale de la conscience intellective elle-même, de la connaissance intuitive et directe qu'elle a de sa propre sémanticité. Si en parlant du monde on ne parle de rien d'intelligible, alors la connaissance ne sait pas ce que c'est que connaître et doit mourir pour être cohérente
:legio:
il y a 2 ans
Pour rebondir, Husserl pensera que le concept est le fruit de l'imagination, c'est-à-dire n'est qu'une métaphore, , sa critique du kantisme est que le sens du Sujet transcendantal n'a pas était suffisamment développé par Kant, à savoir n'être qu'un flux dans lequel des étants apparaissent et qui prennent la forme d'un monde (un des absolus kantien) dès que l'épokhé n'est plus maintenu, i.e. dans la quotidienneté.
"Le siège de notre conscience est notre imagination" est une bonne explication du concept de flux, et ce "flux" a justement pour rôle en tant que concept énoncé par quelqu'un qui ne croit pas au concept, de se nier comme signifiant, c'est-à-dire a pour vocation de rendre visible l'apparaître même.
La ratiocination de la raison c'est la considération de l'être, du "il y a", sans quoi le penseur s'enferme dans son imaginaire, n'est plus connecté à sa propre pensée qui chercher toujours le même : l'être ; nous restons avec Parménide dans un tel cadre, penser et être son la même chose !
J'ai du mal à comprendre qu'un concept vienne de l'imagination, l'imagination est la faculté de produire des images dans un sujet
:chat_lunettes:


Que veux-tu dire par prendre la forme d'un monde? Les intuitions empiriques envoient des sensations qui sont synthétisées sous forme d'images dans l'imagination. Le monde est une idée de la raison spéculative qui souhaite penser la somme de tous les phénomènes, l'imagination est éventuellement un agrégat de phénomènes pour l'esprit, mais pourquoi parler de monde?
:chat_lunettes:


Je ne comprends pas l'idée de "croire en un concept"

Le penseur qui s'enferme dans l'imaginaire, qui ne fait pas la différence entre son imagination et ses sensations est appelé enthousiaste par Kant, voire visionnaire (cf les rêves d'un visionnaire), ça reste une part marginale nécessitant un accompagnement médical, comment cela serait-il possible pour un être ordinaire ?
il y a 2 ans
Josette
Josette
2 ans
L'étant n'est pas un concept kantien, je ne peux donc pas te répondre.
Je ne vois pas d'où tu sors l'âme, avant même de dire que c'est un absolu. Par âme, t'entends quoi?
Et les jugements synthétiques a priori ne peuvent justement pas se trouver dans l'expérience, ils ne seraient pas synthétique a priori, ils seraient plutôt des jugement synthétiques portant sur des concepts empiriques. Les JSP ne portent que sur les concepts purs.
La probité est un terme moral, t'entends quoi par là?
D'accord, je vois que je n'ai aucune familiarité avec le vocabulaire kantien

Les JSP sont possibles pour ceux qui ont la foi ! Et la foi est donnée par Dieu lui-même grâce au St Esprit à ceux qui cherchent à vivre moralement. Les JSP sont possibles si l'on abandonne la raison et que l'on se contente d'exister moralement, c'est-à-dire si l'on en parle pas, puisque dans l'existence quotidienne il n'y a pas de place pour la parole philosophique. Et le clou du spectacle est de dire que l'existence morale provient de la Révélation biblique, il n'est pas possible selon Kant de vivre dans une constante morale en monde païen.
Les dires sur l'absolu du point de vue humain se divisent en trois catégories, l'âme, le monde, et Dieu ; tout propos sur ces mots seront pour Kant des JSP - si j'ai tords, je retourne lire Kant
il y a 2 ans
D'accord, je vois que je n'ai aucune familiarité avec le vocabulaire kantien

Les JSP sont possibles pour ceux qui ont la foi ! Et la foi est donnée par Dieu lui-même grâce au St Esprit à ceux qui cherchent à vivre moralement. Les JSP sont possibles si l'on abandonne la raison et que l'on se contente d'exister moralement, c'est-à-dire si l'on en parle pas, puisque dans l'existence quotidienne il n'y a pas de place pour la parole philosophique. Et le clou du spectacle est de dire que l'existence morale provient de la Révélation biblique, il n'est pas possible selon Kant de vivre dans une constante morale en monde païen.
Les dires sur l'absolu du point de vue humain se divisent en trois catégories, l'âme, le monde, et Dieu ; tout propos sur ces mots seront pour Kant des JSP - si j'ai tords, je retourne lire Kant
Fais pas ça malheureux
:ChaBucherCochonou:
il y a 2 ans
Freya
Freya
2 ans
Merci kheyon je checkerai ça demain
:hap:


Sans que je le fasse forcément exprès, les penseurs que je lis ont très souvent un rapport plus ou moins proche avec les idées portées par fascisme ou le NS.

Il existe une interprétation très peu connue de Douguine sur les Beitraege zur Philosophie qui nous parle d'avènement de quatre types ou modalité d'être au moment de l'apparition du dernier dieu. Le plus intéressant qui est le 4eme est donné comme le Sujet Radical théorisé par Douguine comme le traditionaliste devant vivre dans un monde opposé à son être, ou pour un exemple plus connu, l'homme différencié d'Evola chevauchant le tigre.

Ce 4eme type devrait reconceptualiser sa notion du temps, en ayant pour objectif de comprendre la tradition à laquelle il se rattache comme étant éternelle, comme n'étant pas restreinte au passé.

Ceci vient d'une conférence donnée par Douguine au memorial de son ami Parvulesco, qui a lui aussi écrit sur un possible retour aux grands temps. Il en avait aussi parlé lors d'un seminaire au Portugal il me semble.

Est-ce que tu as déjà entendu parler de cette interprétation de la philosophie de Heidegger lors de ton cursus ?
:pepouille:
Je connais bien khey

Mais je ne suis pas sous vpn là

Je te transmets ce qui me semble être le sommet de ce que la rationalité peut développer concernant ce propos :
http://www.librairiefranc[...]-merel-9782487104020.html
il y a 2 ans
Je connais bien khey

Mais je ne suis pas sous vpn là

Je te transmets ce qui me semble être le sommet de ce que la rationalité peut développer concernant ce propos :
http://www.librairiefranc[...]-merel-9782487104020.html
Je te mp
:Not_ready_:
il y a 2 ans
Sainte
Sainte
2 ans
Fais pas ça malheureux
:ChaBucherCochonou:
J'ai vu que tu as participé à la conversation mais je n'ai pas eu le temps de lire

Je regarde demain, je vais dormir là, à plus
il y a 2 ans