Né dans une famille de prolo, grand père violeur de gosse du côté de ma mère, famille de bosseurs immigrés du côté de mon père.
À 8 ans mon père se faire arrêter par une brigade cagoulée qui retournent tout chez nous, j’ai fais une amnésie ce jour là, je me souviens parfaitement du lendemain mais de strictement RIEN le jour de l’arrestation.
J’ai pas vu mon père pendant peut être 2-3 jours mais ça m’a paru comme des années dans ma tête de gosse derangé, je me souviens parfaitement du moment où je l’ai revu, c’était merveilleux. Une sorte de peur de l’abandon depuis (j’imagine ?).
A la même période abusé sexuellement par des filles plus âgées, elles ne se connaissaient pas du tout et c’était à des moments différents. L’une d’elle était l’amie de ma soeur, première perte de confiance envers un proche.
À mes 11 ans je suis allé dans une zep car prolo de cité et avec ma gueule de bourge blonde c’est pas passé, j’ai dû me battre contre des mecs bien plus fort alors que je faisais 1m30 pour 40kg, ça a duré jusqu’en 3ème, où j’ai « gagné leur respect » et me suis lié d’amitié avec certains.
A 12 ans mon grand père paternel perd la vie dans la souffrance, c’est là que mon père a commencé à douter de Dieu, même s’il continue de croire en son existence et en sa bonté. Il aurait souhaité que son père décède d’un accident et que sa mort soit rapide, précédée d’une journée de joie comme d’habitude. Mon père et moi le visitions au moins 4 fois par semaine, nous avons vu son état se dégrader de jour en jour mais je ne regrette absolument pas d’avoir partagé ces moments avec mon père et son père.
Je regrette seulement d’avoir craqué lorsqu’il était en service réanimation, car il m’avait disputé car je faisais du bruit. C’est là que je suis sortie de la chambre pour me vider de mes larmes, toute la tristesse emmagasinée jusqu’à ce jour est sortie.
En 3ème mes parents sont tombés dans l’alcool fort, pour ne pas avoir à les voir je rentrais pas le soir et je faisais des conneries avec les pires racailles de ma ville (ils sont tous tombé en prison d’ailleurs), une période que je regrette terriblement.
A mes 15 ans mon frère m’a proposé de prendre une semaine de location avec mon oncle gay et lui, je voulais pas mais vu qu’il était là j’ai accepté
Au final il est resté 2 jours puis s’est barré pour passer son permis dans une autre ville, mon oncle a donc abusé de moi.
Pendant 2 jours j’étais malade et je faisais d’horribles cauchemars, mon oncle pensait que je faisais semblant d’être malade pour ne pas sortir.
Quelques mois plus tard j’ai cramé une conversation entre mon oncle et mon grand frère, mon oncle disait que j’étais un menteur compulsif et mon frère a acquiescé. Mon grand frère était la personne en qui j’avais le plus confiance, ça m’a pas détruit mais m’a fait comprendre la vie et les humains. Seconde perte de confiance envers l’un de mes proches.
A 18 ans j’ai rencontré une fille avec laquelle je suis resté 4 ans, son père était pasteur (donc protestant) et moi « catholique ».
J’étais terriblement amoureux d’elle, je rêvais de me marier avec et de finir mes jours à ses côtés. Mais voilà, je l’aimais trop pour que ce soit sain, ma peur de l’abandon, ma méchanceté et mes mauvais choix lui ont fait du mal. Je la jugeais beaucoup pour un rien et l’empêchait d’évoluer.
Ses deux parents disaient être grave fier de nous, pourtant cet été j’avais posé mes 5 semaines pour aller les voir et ils m’ont viré le premier jour (à 700km de chez moi) car « pas la même foi donc pas possible », j’étais abattue et mon ex avait l’air d’être d’accord avec eux, vu tout le mal que je lui faisais à distance.
Ce mauvais événement est le seul que je mérite amplement, Dieu avait effacé toutes mes peines en m’offrant ce cadeau qu’était cette relation. Je ne l’ai pas remercier dignement donc il me l’a enlevé, je regrette terriblement car en dehors du fait de l’avoir perdue à jamais, j’ai fais beaucoup de mal à un tas de personnes qui nous aime elle et moi et à elle également.
Je suis donc rentré chez moi pour passer mes 5 semaines dans ma chambre, je suis d’ailleurs allé aider mon frère pour ses travaux pendant 10 jours pour pas un sou et pour entendre « ça va faut pas se morfondre hein t’en verra d’autre » alors que je ne montrais aucune tristesse.
Maintenant je suis en école d’ingénieur dans la ville de mon ex car on avait prévu de s’y retrouver, je ne connais absolument personne et je suis seul dans ma chambre de bonne.
Depuis je me suis beaucoup rapproché de Dieu, je sens son amour brûler en moi et m’enlacer, je sais pourquoi je vis tout ça. J’ai eu la chance de rencontrer un missionnaire, avec qui j’ai partagé une superbe semaine. Il a eu une terrible enfance et j’espère avoir sa force, son courage pour aider ceux dans le besoin car je ne vois pas d’autres but à ma vie et pas d’autres options. J’imagine que pour quelqu’un qui a vécu autant de malheurs et qui reste debout grâce à Dieu, il est normal de voir cela comme un miracle et de le remercier en lui rendant gloire et en apportant l’évangile.
À 8 ans mon père se faire arrêter par une brigade cagoulée qui retournent tout chez nous, j’ai fais une amnésie ce jour là, je me souviens parfaitement du lendemain mais de strictement RIEN le jour de l’arrestation.
J’ai pas vu mon père pendant peut être 2-3 jours mais ça m’a paru comme des années dans ma tête de gosse derangé, je me souviens parfaitement du moment où je l’ai revu, c’était merveilleux. Une sorte de peur de l’abandon depuis (j’imagine ?).
A la même période abusé sexuellement par des filles plus âgées, elles ne se connaissaient pas du tout et c’était à des moments différents. L’une d’elle était l’amie de ma soeur, première perte de confiance envers un proche.
À mes 11 ans je suis allé dans une zep car prolo de cité et avec ma gueule de bourge blonde c’est pas passé, j’ai dû me battre contre des mecs bien plus fort alors que je faisais 1m30 pour 40kg, ça a duré jusqu’en 3ème, où j’ai « gagné leur respect » et me suis lié d’amitié avec certains.
A 12 ans mon grand père paternel perd la vie dans la souffrance, c’est là que mon père a commencé à douter de Dieu, même s’il continue de croire en son existence et en sa bonté. Il aurait souhaité que son père décède d’un accident et que sa mort soit rapide, précédée d’une journée de joie comme d’habitude. Mon père et moi le visitions au moins 4 fois par semaine, nous avons vu son état se dégrader de jour en jour mais je ne regrette absolument pas d’avoir partagé ces moments avec mon père et son père.
Je regrette seulement d’avoir craqué lorsqu’il était en service réanimation, car il m’avait disputé car je faisais du bruit. C’est là que je suis sortie de la chambre pour me vider de mes larmes, toute la tristesse emmagasinée jusqu’à ce jour est sortie.
En 3ème mes parents sont tombés dans l’alcool fort, pour ne pas avoir à les voir je rentrais pas le soir et je faisais des conneries avec les pires racailles de ma ville (ils sont tous tombé en prison d’ailleurs), une période que je regrette terriblement.
A mes 15 ans mon frère m’a proposé de prendre une semaine de location avec mon oncle gay et lui, je voulais pas mais vu qu’il était là j’ai accepté
Au final il est resté 2 jours puis s’est barré pour passer son permis dans une autre ville, mon oncle a donc abusé de moi.
Pendant 2 jours j’étais malade et je faisais d’horribles cauchemars, mon oncle pensait que je faisais semblant d’être malade pour ne pas sortir.
Quelques mois plus tard j’ai cramé une conversation entre mon oncle et mon grand frère, mon oncle disait que j’étais un menteur compulsif et mon frère a acquiescé. Mon grand frère était la personne en qui j’avais le plus confiance, ça m’a pas détruit mais m’a fait comprendre la vie et les humains. Seconde perte de confiance envers l’un de mes proches.
A 18 ans j’ai rencontré une fille avec laquelle je suis resté 4 ans, son père était pasteur (donc protestant) et moi « catholique ».
J’étais terriblement amoureux d’elle, je rêvais de me marier avec et de finir mes jours à ses côtés. Mais voilà, je l’aimais trop pour que ce soit sain, ma peur de l’abandon, ma méchanceté et mes mauvais choix lui ont fait du mal. Je la jugeais beaucoup pour un rien et l’empêchait d’évoluer.
Ses deux parents disaient être grave fier de nous, pourtant cet été j’avais posé mes 5 semaines pour aller les voir et ils m’ont viré le premier jour (à 700km de chez moi) car « pas la même foi donc pas possible », j’étais abattue et mon ex avait l’air d’être d’accord avec eux, vu tout le mal que je lui faisais à distance.
Ce mauvais événement est le seul que je mérite amplement, Dieu avait effacé toutes mes peines en m’offrant ce cadeau qu’était cette relation. Je ne l’ai pas remercier dignement donc il me l’a enlevé, je regrette terriblement car en dehors du fait de l’avoir perdue à jamais, j’ai fais beaucoup de mal à un tas de personnes qui nous aime elle et moi et à elle également.
Je suis donc rentré chez moi pour passer mes 5 semaines dans ma chambre, je suis d’ailleurs allé aider mon frère pour ses travaux pendant 10 jours pour pas un sou et pour entendre « ça va faut pas se morfondre hein t’en verra d’autre » alors que je ne montrais aucune tristesse.
Maintenant je suis en école d’ingénieur dans la ville de mon ex car on avait prévu de s’y retrouver, je ne connais absolument personne et je suis seul dans ma chambre de bonne.
Depuis je me suis beaucoup rapproché de Dieu, je sens son amour brûler en moi et m’enlacer, je sais pourquoi je vis tout ça. J’ai eu la chance de rencontrer un missionnaire, avec qui j’ai partagé une superbe semaine. Il a eu une terrible enfance et j’espère avoir sa force, son courage pour aider ceux dans le besoin car je ne vois pas d’autres but à ma vie et pas d’autres options. J’imagine que pour quelqu’un qui a vécu autant de malheurs et qui reste debout grâce à Dieu, il est normal de voir cela comme un miracle et de le remercier en lui rendant gloire et en apportant l’évangile.
Life gets hard so I gotta go hard
Qu’Auriez-vous fait à ma place ?
J’ai absolument aucun pote et personne à qui parler
J’ai absolument aucun pote et personne à qui parler
Life gets hard so I gotta go hard
J’en ai pas la force ni l’envie
Quand tu crois que t’as finis de souffrir la vie en remet une couche
Quand tu crois que t’as finis de souffrir la vie en remet une couche
Life gets hard so I gotta go hard
J’en ai pas la force ni l’envie
Quand tu crois que t’as finis de souffrir la vie en remet une couche
Quand tu crois que t’as finis de souffrir la vie en remet une couche
Venge toi
Venge toi
Je me déteste en vérité, j’ai pas mérité ces trauma d’enfance mais j’ai mérité cette rupture
Ce qui me tue c’est que mon ex m’a quitté par message en sachant tout ce que j’ai vécu, elle veut me tuer ou quoi
Ce qui me tue c’est que mon ex m’a quitté par message en sachant tout ce que j’ai vécu, elle veut me tuer ou quoi
Life gets hard so I gotta go hard
Ça serait pas arrivé si tu avais stan LOONA donc mérite
Ça serait pas arrivé si tu avais stan LOONA donc mérite
Life gets hard so I gotta go hard
+ y’a vraiment des gens qui ont lu ce pavé ?
Life gets hard so I gotta go hard
T'as rien vécu de positif dans ta vie l'op?
Loin d'être passionné par le relationnel, ma jeunesse me passe sous l'nez, j'en gard'rai pas d'souvenirs.
Né dans une famille de prolo, grand père violeur de gosse du côté de ma mère, famille de bosseurs immigrés du côté de mon père.
À 8 ans mon père se faire arrêter par une brigade cagoulée qui retournent tout chez nous, j’ai fais une amnésie ce jour là, je me souviens parfaitement du lendemain mais de strictement RIEN le jour de l’arrestation.
J’ai pas vu mon père pendant peut être 2-3 jours mais ça m’a paru comme des années dans ma tête de gosse derangé, je me souviens parfaitement du moment où je l’ai revu, c’était merveilleux. Une sorte de peur de l’abandon depuis (j’imagine ?).
A la même période abusé sexuellement par des filles plus âgées, elles ne se connaissaient pas du tout et c’était à des moments différents. L’une d’elle était l’amie de ma soeur, première perte de confiance envers un proche.
À mes 11 ans je suis allé dans une zep car prolo de cité et avec ma gueule de bourge blonde c’est pas passé, j’ai dû me battre contre des mecs bien plus fort alors que je faisais 1m30 pour 40kg, ça a duré jusqu’en 3ème, où j’ai « gagné leur respect » et me suis lié d’amitié avec certains.
A 12 ans mon grand père paternel perd la vie dans la souffrance, c’est là que mon père a commencé à douter de Dieu, même s’il continue de croire en son existence et en sa bonté. Il aurait souhaité que son père décède d’un accident et que sa mort soit rapide, précédée d’une journée de joie comme d’habitude. Mon père et moi le visitions au moins 4 fois par semaine, nous avons vu son état se dégrader de jour en jour mais je ne regrette absolument pas d’avoir partagé ces moments avec mon père et son père.
Je regrette seulement d’avoir craqué lorsqu’il était en service réanimation, car il m’avait disputé car je faisais du bruit. C’est là que je suis sortie de la chambre pour me vider de mes larmes, toute la tristesse emmagasinée jusqu’à ce jour est sortie.
En 3ème mes parents sont tombés dans l’alcool fort, pour ne pas avoir à les voir je rentrais pas le soir et je faisais des conneries avec les pires racailles de ma ville (ils sont tous tombé en prison d’ailleurs), une période que je regrette terriblement.
A mes 15 ans mon frère m’a proposé de prendre une semaine de location avec mon oncle gay et lui, je voulais pas mais vu qu’il était là j’ai accepté
Au final il est resté 2 jours puis s’est barré pour passer son permis dans une autre ville, mon oncle a donc abusé de moi.
Pendant 2 jours j’étais malade et je faisais d’horribles cauchemars, mon oncle pensait que je faisais semblant d’être malade pour ne pas sortir.
Quelques mois plus tard j’ai cramé une conversation entre mon oncle et mon grand frère, mon oncle disait que j’étais un menteur compulsif et mon frère a acquiescé. Mon grand frère était la personne en qui j’avais le plus confiance, ça m’a pas détruit mais m’a fait comprendre la vie et les humains. Seconde perte de confiance envers l’un de mes proches.
A 18 ans j’ai rencontré une fille avec laquelle je suis resté 4 ans, son père était pasteur (donc protestant) et moi « catholique ».
J’étais terriblement amoureux d’elle, je rêvais de me marier avec et de finir mes jours à ses côtés. Mais voilà, je l’aimais trop pour que ce soit sain, ma peur de l’abandon, ma méchanceté et mes mauvais choix lui ont fait du mal. Je la jugeais beaucoup pour un rien et l’empêchait d’évoluer.
Ses deux parents disaient être grave fier de nous, pourtant cet été j’avais posé mes 5 semaines pour aller les voir et ils m’ont viré le premier jour (à 700km de chez moi) car « pas la même foi donc pas possible », j’étais abattue et mon ex avait l’air d’être d’accord avec eux, vu tout le mal que je lui faisais à distance.
Ce mauvais événement est le seul que je mérite amplement, Dieu avait effacé toutes mes peines en m’offrant ce cadeau qu’était cette relation. Je ne l’ai pas remercier dignement donc il me l’a enlevé, je regrette terriblement car en dehors du fait de l’avoir perdue à jamais, j’ai fais beaucoup de mal à un tas de personnes qui nous aime elle et moi et à elle également.
Je suis donc rentré chez moi pour passer mes 5 semaines dans ma chambre, je suis d’ailleurs allé aider mon frère pour ses travaux pendant 10 jours pour pas un sou et pour entendre « ça va faut pas se morfondre hein t’en verra d’autre » alors que je ne montrais aucune tristesse.
Maintenant je suis en école d’ingénieur dans la ville de mon ex car on avait prévu de s’y retrouver, je ne connais absolument personne et je suis seul dans ma chambre de bonne.
Depuis je me suis beaucoup rapproché de Dieu, je sens son amour brûler en moi et m’enlacer, je sais pourquoi je vis tout ça. J’ai eu la chance de rencontrer un missionnaire, avec qui j’ai partagé une superbe semaine. Il a eu une terrible enfance et j’espère avoir sa force, son courage pour aider ceux dans le besoin car je ne vois pas d’autres but à ma vie et pas d’autres options. J’imagine que pour quelqu’un qui a vécu autant de malheurs et qui reste debout grâce à Dieu, il est normal de voir cela comme un miracle et de le remercier en lui rendant gloire et en apportant l’évangile.
À 8 ans mon père se faire arrêter par une brigade cagoulée qui retournent tout chez nous, j’ai fais une amnésie ce jour là, je me souviens parfaitement du lendemain mais de strictement RIEN le jour de l’arrestation.
J’ai pas vu mon père pendant peut être 2-3 jours mais ça m’a paru comme des années dans ma tête de gosse derangé, je me souviens parfaitement du moment où je l’ai revu, c’était merveilleux. Une sorte de peur de l’abandon depuis (j’imagine ?).
A la même période abusé sexuellement par des filles plus âgées, elles ne se connaissaient pas du tout et c’était à des moments différents. L’une d’elle était l’amie de ma soeur, première perte de confiance envers un proche.
À mes 11 ans je suis allé dans une zep car prolo de cité et avec ma gueule de bourge blonde c’est pas passé, j’ai dû me battre contre des mecs bien plus fort alors que je faisais 1m30 pour 40kg, ça a duré jusqu’en 3ème, où j’ai « gagné leur respect » et me suis lié d’amitié avec certains.
A 12 ans mon grand père paternel perd la vie dans la souffrance, c’est là que mon père a commencé à douter de Dieu, même s’il continue de croire en son existence et en sa bonté. Il aurait souhaité que son père décède d’un accident et que sa mort soit rapide, précédée d’une journée de joie comme d’habitude. Mon père et moi le visitions au moins 4 fois par semaine, nous avons vu son état se dégrader de jour en jour mais je ne regrette absolument pas d’avoir partagé ces moments avec mon père et son père.
Je regrette seulement d’avoir craqué lorsqu’il était en service réanimation, car il m’avait disputé car je faisais du bruit. C’est là que je suis sortie de la chambre pour me vider de mes larmes, toute la tristesse emmagasinée jusqu’à ce jour est sortie.
En 3ème mes parents sont tombés dans l’alcool fort, pour ne pas avoir à les voir je rentrais pas le soir et je faisais des conneries avec les pires racailles de ma ville (ils sont tous tombé en prison d’ailleurs), une période que je regrette terriblement.
A mes 15 ans mon frère m’a proposé de prendre une semaine de location avec mon oncle gay et lui, je voulais pas mais vu qu’il était là j’ai accepté
Au final il est resté 2 jours puis s’est barré pour passer son permis dans une autre ville, mon oncle a donc abusé de moi.
Pendant 2 jours j’étais malade et je faisais d’horribles cauchemars, mon oncle pensait que je faisais semblant d’être malade pour ne pas sortir.
Quelques mois plus tard j’ai cramé une conversation entre mon oncle et mon grand frère, mon oncle disait que j’étais un menteur compulsif et mon frère a acquiescé. Mon grand frère était la personne en qui j’avais le plus confiance, ça m’a pas détruit mais m’a fait comprendre la vie et les humains. Seconde perte de confiance envers l’un de mes proches.
A 18 ans j’ai rencontré une fille avec laquelle je suis resté 4 ans, son père était pasteur (donc protestant) et moi « catholique ».
J’étais terriblement amoureux d’elle, je rêvais de me marier avec et de finir mes jours à ses côtés. Mais voilà, je l’aimais trop pour que ce soit sain, ma peur de l’abandon, ma méchanceté et mes mauvais choix lui ont fait du mal. Je la jugeais beaucoup pour un rien et l’empêchait d’évoluer.
Ses deux parents disaient être grave fier de nous, pourtant cet été j’avais posé mes 5 semaines pour aller les voir et ils m’ont viré le premier jour (à 700km de chez moi) car « pas la même foi donc pas possible », j’étais abattue et mon ex avait l’air d’être d’accord avec eux, vu tout le mal que je lui faisais à distance.
Ce mauvais événement est le seul que je mérite amplement, Dieu avait effacé toutes mes peines en m’offrant ce cadeau qu’était cette relation. Je ne l’ai pas remercier dignement donc il me l’a enlevé, je regrette terriblement car en dehors du fait de l’avoir perdue à jamais, j’ai fais beaucoup de mal à un tas de personnes qui nous aime elle et moi et à elle également.
Je suis donc rentré chez moi pour passer mes 5 semaines dans ma chambre, je suis d’ailleurs allé aider mon frère pour ses travaux pendant 10 jours pour pas un sou et pour entendre « ça va faut pas se morfondre hein t’en verra d’autre » alors que je ne montrais aucune tristesse.
Maintenant je suis en école d’ingénieur dans la ville de mon ex car on avait prévu de s’y retrouver, je ne connais absolument personne et je suis seul dans ma chambre de bonne.
Depuis je me suis beaucoup rapproché de Dieu, je sens son amour brûler en moi et m’enlacer, je sais pourquoi je vis tout ça. J’ai eu la chance de rencontrer un missionnaire, avec qui j’ai partagé une superbe semaine. Il a eu une terrible enfance et j’espère avoir sa force, son courage pour aider ceux dans le besoin car je ne vois pas d’autres but à ma vie et pas d’autres options. J’imagine que pour quelqu’un qui a vécu autant de malheurs et qui reste debout grâce à Dieu, il est normal de voir cela comme un miracle et de le remercier en lui rendant gloire et en apportant l’évangile.
T'as rien vécu de positif dans ta vie l'op?
A part mon ex je vois pas non
Après j’ai des parents qui m’aiment même si c’est subtil, c’est des bonnes personnes donc je peux leur faire confiance
Et évidemment j’ai rencontré Dieu, je ressens fortement son amour parfois
Après j’ai des parents qui m’aiment même si c’est subtil, c’est des bonnes personnes donc je peux leur faire confiance
Et évidemment j’ai rencontré Dieu, je ressens fortement son amour parfois
Life gets hard so I gotta go hard
Je suis bg go muscu mais visage d’enfant à 22 ans
Et je vais devenir insensible, ça implique être moins jovial
Et je vais devenir insensible, ça implique être moins jovial
Life gets hard so I gotta go hard
Je suis bg go muscu mais visage d’enfant à 22 ans
Et je vais devenir insensible, ça implique être moins jovial
Et je vais devenir insensible, ça implique être moins jovial
+ y’a vraiment des gens qui ont lu ce pavé ?
Je me suis arrêté à la moitié 
Je me déteste en vérité, j’ai pas mérité ces trauma d’enfance mais j’ai mérité cette rupture
Ce qui me tue c’est que mon ex m’a quitté par message en sachant tout ce que j’ai vécu, elle veut me tuer ou quoi
Ce qui me tue c’est que mon ex m’a quitté par message en sachant tout ce que j’ai vécu, elle veut me tuer ou quoi
Il ne te reste que la vengeance
Je me suis arrêté à la moitié