Ce sujet a été résolu
Giscard
2 ans
On ne devrait pas les mettre dans la même phrase. Jung c'est à cause d'un mouvement plus ancien de « spiritualité » qui peut inclure Gurdjieff, en gros c'est un truc de hippies. C'est aussi un truc de maison d'édition, il a écrit des livres avec des titres juteux, même s'ils ne représentent qu'une infime partie de son œuvre immense.
Guénon c'est beaucoup plus accablant. Trois raisons : politique, ethnique, intellectuelle. Intellectuelle parce que c'est facile, c'est grossier, la lecture de Guénon ne pose aucune difficulté intellectuelle parce que c'est un truc écrit par une intelligence moyenne pour des intelligences médiocres. Ethnique parce qu'il s'est converti à l'islam, voilà pourquoi il est adulé par les soraliens. Politique parce que son traditionalisme a quelque chose d'attrape-tout, d'œcuménique, qui rejoint l'idée stupide de « front de la foi ». Contradiction majeure puisque ceux qui reprochent l'œcuménisme de l'Église en général ne voient pas de problème dans l'œcuménisme des « traditionalistes » qui mélangent la Sainte Écriture, Platon, Bouddha, n'importe quel sutra et le coran.
Bref, littérature de paumés sans intérêt. Je parle de Guénon, pas de Jung.
Guénon c'est beaucoup plus accablant. Trois raisons : politique, ethnique, intellectuelle. Intellectuelle parce que c'est facile, c'est grossier, la lecture de Guénon ne pose aucune difficulté intellectuelle parce que c'est un truc écrit par une intelligence moyenne pour des intelligences médiocres. Ethnique parce qu'il s'est converti à l'islam, voilà pourquoi il est adulé par les soraliens. Politique parce que son traditionalisme a quelque chose d'attrape-tout, d'œcuménique, qui rejoint l'idée stupide de « front de la foi ». Contradiction majeure puisque ceux qui reprochent l'œcuménisme de l'Église en général ne voient pas de problème dans l'œcuménisme des « traditionalistes » qui mélangent la Sainte Écriture, Platon, Bouddha, n'importe quel sutra et le coran.
Bref, littérature de paumés sans intérêt. Je parle de Guénon, pas de Jung.
Par contre juste pour revenir sur le côté "Intellectuelle" de Guénon. Le fait que des trucs soient "compréhensibles" ne devrait pas être vu comme problématique honnêtement.
Ce n'est pas par ce que un texte est incompréhensible qu'il est forcément vrai. Heidegger c'est de la branlette Allemande, mais quand on décortique, c'est en réalité beaucoup plus clair que ce qui est écrit. De Bord par exemple, les commentaires sont vraiment simple à comprendre, et c'est clairement un grand texte.
Il faut faire attention à ne pas tomber dans la caricature du philosophe qui écrit pour 4 pingouins universitaires qui sont les seuls à comprendre ce qui est écrit par le vieux fou.
Ce n'est pas par ce que un texte est incompréhensible qu'il est forcément vrai. Heidegger c'est de la branlette Allemande, mais quand on décortique, c'est en réalité beaucoup plus clair que ce qui est écrit. De Bord par exemple, les commentaires sont vraiment simple à comprendre, et c'est clairement un grand texte.
Il faut faire attention à ne pas tomber dans la caricature du philosophe qui écrit pour 4 pingouins universitaires qui sont les seuls à comprendre ce qui est écrit par le vieux fou.
il y a 2 ans
Pour la théologie chrétienne Gilson et Brentano, pour la Grèce Reinhardt, Heidegger, Gadamer ; Grimal et Dumézil pour la religion romaine, et si j'étais intéressé par les Indiens, ce qui n'est pas mon cas, je lirais Dumézil en ayant toujours, non loin, le Golden Bough de Frazer
Merci pour les noms, je ne connais pas tout le monde, je jetterais un coup d'œil.
il y a 2 ans
Oui c'est le problème de la philo parfois.
Je reprends le cas Heidegger, tu changes "l'Etre" par "Dieu" et tu enlèves les problèmes de traduction Allemand ==> Français, et tu te retrouves avec une philosophie réac classique, presque à l'intermédiaire entre Kazchinsky et De Maistre
Je reprends le cas Heidegger, tu changes "l'Etre" par "Dieu" et tu enlèves les problèmes de traduction Allemand ==> Français, et tu te retrouves avec une philosophie réac classique, presque à l'intermédiaire entre Kazchinsky et De Maistre
il y a 2 ans
Par contre juste pour revenir sur le côté "Intellectuelle" de Guénon. Le fait que des trucs soient "compréhensibles" ne devrait pas être vu comme problématique honnêtement.
Ce n'est pas par ce que un texte est incompréhensible qu'il est forcément vrai. Heidegger c'est de la branlette Allemande, mais quand on décortique, c'est en réalité beaucoup plus clair que ce qui est écrit. De Bord par exemple, les commentaires sont vraiment simple à comprendre, et c'est clairement un grand texte.
Il faut faire attention à ne pas tomber dans la caricature du philosophe qui écrit pour 4 pingouins universitaires qui sont les seuls à comprendre ce qui est écrit par le vieux fou.
Ce n'est pas par ce que un texte est incompréhensible qu'il est forcément vrai. Heidegger c'est de la branlette Allemande, mais quand on décortique, c'est en réalité beaucoup plus clair que ce qui est écrit. De Bord par exemple, les commentaires sont vraiment simple à comprendre, et c'est clairement un grand texte.
Il faut faire attention à ne pas tomber dans la caricature du philosophe qui écrit pour 4 pingouins universitaires qui sont les seuls à comprendre ce qui est écrit par le vieux fou.
Je trouve Heidegger assez clair, il suffit de le lire au rythme de la pensée. Ainsi certains pourraient le lire à raison d'une page par minute, d'autres devaient passer dix minutes par page. Pour Guénon, je ne dis pas que c'est un problème qu'il soit facile. Ce que je dis c'est que sa facilité explique en partie sa relative popularité. Cela dit je pense aussi qu'en donnant l'apparence de la facilité à des questions profondes, Guénon trompe ses lecteurs, un peu comme un vulgarisateur YouTube trompe son audience en faisant croire qu'on peut se faire une juste idée de la Critique kantienne au bout d'une vidéo de 8 minutes bourrée de blagues gênantes
il y a 2 ans
Oui c'est le problème de la philo parfois.
Je reprends le cas Heidegger, tu changes "l'Etre" par "Dieu" et tu enlèves les problèmes de traduction Allemand ==> Français, et tu te retrouves avec une philosophie réac classique, presque à l'intermédiaire entre Kazchinsky et De Maistre
Je reprends le cas Heidegger, tu changes "l'Etre" par "Dieu" et tu enlèves les problèmes de traduction Allemand ==> Français, et tu te retrouves avec une philosophie réac classique, presque à l'intermédiaire entre Kazchinsky et De Maistre
Alors ça non, absolument pas
il y a 2 ans
Oui c'est le problème de la philo parfois.
Je reprends le cas Heidegger, tu changes "l'Etre" par "Dieu" et tu enlèves les problèmes de traduction Allemand ==> Français, et tu te retrouves avec une philosophie réac classique, presque à l'intermédiaire entre Kazchinsky et De Maistre
Je reprends le cas Heidegger, tu changes "l'Etre" par "Dieu" et tu enlèves les problèmes de traduction Allemand ==> Français, et tu te retrouves avec une philosophie réac classique, presque à l'intermédiaire entre Kazchinsky et De Maistre
Alors ça non, absolument pas
il y a 2 ans
Je trouve Heidegger assez clair, il suffit de le lire au rythme de la pensée. Ainsi certains pourraient le lire à raison d'une page par minute, d'autres devaient passer dix minutes par page. Pour Guénon, je ne dis pas que c'est un problème qu'il soit facile. Ce que je dis c'est que sa facilité explique en partie sa relative popularité. Cela dit je pense aussi qu'en donnant l'apparence de la facilité à des questions profondes, Guénon trompe ses lecteurs, un peu comme un vulgarisateur YouTube trompe son audience en faisant croire qu'on peut se faire une juste idée de la Critique kantienne au bout d'une vidéo de 8 minutes bourrée de blagues gênantes
Je ne connais pas ton cursus universitaire, mais Heidegger n'est clairement pas "simple", sauf pour des bons initiés à la philo.
Après c'est moi qui suis peut-être trop pointilleux sur les allemands traduits en français.
Puis pour Guénon, je pense qu'i y a 2 Guénon.
- Le Guénon de la crise du monde moderne ou Orient et Occident. Des textes plus simples, permettant de se plonger dans les idées.
- Et le Guénon de le règne de la quantité, des textes déjà plus corsés, qui demandent un bagage plus important afin de comprendre.
Après c'est moi qui suis peut-être trop pointilleux sur les allemands traduits en français.
Puis pour Guénon, je pense qu'i y a 2 Guénon.
- Le Guénon de la crise du monde moderne ou Orient et Occident. Des textes plus simples, permettant de se plonger dans les idées.
- Et le Guénon de le règne de la quantité, des textes déjà plus corsés, qui demandent un bagage plus important afin de comprendre.
il y a 2 ans
Alors ça non, absolument pas
Franchement ? Si je trouve. Heidegger c'est de la philo réac comme il y en existe depuis De Maistre, mais avec du verbillage et du concepts comme savent si bien le faire les Allemands (la langue si prête aussi).
il y a 2 ans
C'est à cause de moi hier ?
Me traite pas de desco petite merde
Me traite pas de desco petite merde
ahi t'as fait quoi ?
il y a 2 ans
Je trouve Heidegger assez clair, il suffit de le lire au rythme de la pensée. Ainsi certains pourraient le lire à raison d'une page par minute, d'autres devaient passer dix minutes par page. Pour Guénon, je ne dis pas que c'est un problème qu'il soit facile. Ce que je dis c'est que sa facilité explique en partie sa relative popularité. Cela dit je pense aussi qu'en donnant l'apparence de la facilité à des questions profondes, Guénon trompe ses lecteurs, un peu comme un vulgarisateur YouTube trompe son audience en faisant croire qu'on peut se faire une juste idée de la Critique kantienne au bout d'une vidéo de 8 minutes bourrée de blagues gênantes
Tu lis heidegger en français ?
il y a 2 ans
Tu lis heidegger en français ?
On est d'accord que c'est horrible ? C'est peut-être plus simple en Allemand après tout
il y a 2 ans
alliance entre différentes religions face à ce qui est antireligions. Comme une alliance "Catho et Islam" contre les LGBT dans les grandes lignes
il y a 2 ans
On est d'accord que c'est horrible ? C'est peut-être plus simple en Allemand après tout
J'ai un niveau A2 en allemand ça suffit pas
il y a 2 ans
- Bien sûr tous les cerveaux ne sont pas calibrés pour Heidegger, mais je pense que beaucoup de ceux qui ne le comprennent pas le comprendraient un peu plus s'ils lisaient à leur rythme, quitte à rester coincé une journée entière sur une seule page. Heidegger lui-même a pu consacrer un séminaire entier à une seule ligne de Platon, à un seul paragraphe de Hegel
- Nous sommes évidemment d'accord pour l'immense problème de la traduction de Heidegger, qui à mon sens est moins grave que celui de la traduction de Hegel. D'ailleurs tous les fameux termes intraduisibles de Heidegger sont, pour la plupart, des termes hégéliens, et même kantiens
- Même si je n'aime Guénon nulle part, je trouve qu'il est encore plus détestable quand il cherche la complexité. Son principal défaut est de ne jamais entrer dans le détail, mais je préfère encore quand il l'évite car une fois qu'il y entre, on voit parfois l'immense vacuité de sa pensée. Par exemple, tout ce que Guénon écrit sur Kant ou sur Descartes dans le « règne de la quantité »
- On ne peut certainement pas comparer Heidegger et Joseph de Maistre, et encore moins dire qu'il suffit de remplacer « l'Être » par Dieu. Heidegger règle ce problème dès les premiers chapitres de SZ. De toute façon ça ne tient pas car si on remplace Sein par Dieu, alors quid du Seiende, de l'étant ?
Je trouve l'introduction que Lévinas fait à la philosophie d'Heidegger très limpide, peut-être la plus limpide : pour pénétrer dans la philosophie de Heidegger, il faut comprendre l'être comme verbe, et même comme étant le verbe par excellence. Bien sûr cela permet de tisser tous les liens qu'on veut avec le Verbe de l'Évangile selon saint Jean, mais ce n'est pas ce dont il s'agit ici, il s'agit simplement de comprendre la simplicité de l'être au commencement de la parole, ce qu'il signifie originairement, et, à partir de cette compréhension restaurée, reconstruire l'histoire de l'être, donc la métaphysique, qui s'est égarée en oubliant le sens originaire du mot qu'elle emploie pourtant le plus
- Nous sommes évidemment d'accord pour l'immense problème de la traduction de Heidegger, qui à mon sens est moins grave que celui de la traduction de Hegel. D'ailleurs tous les fameux termes intraduisibles de Heidegger sont, pour la plupart, des termes hégéliens, et même kantiens
- Même si je n'aime Guénon nulle part, je trouve qu'il est encore plus détestable quand il cherche la complexité. Son principal défaut est de ne jamais entrer dans le détail, mais je préfère encore quand il l'évite car une fois qu'il y entre, on voit parfois l'immense vacuité de sa pensée. Par exemple, tout ce que Guénon écrit sur Kant ou sur Descartes dans le « règne de la quantité »
- On ne peut certainement pas comparer Heidegger et Joseph de Maistre, et encore moins dire qu'il suffit de remplacer « l'Être » par Dieu. Heidegger règle ce problème dès les premiers chapitres de SZ. De toute façon ça ne tient pas car si on remplace Sein par Dieu, alors quid du Seiende, de l'étant ?
Je trouve l'introduction que Lévinas fait à la philosophie d'Heidegger très limpide, peut-être la plus limpide : pour pénétrer dans la philosophie de Heidegger, il faut comprendre l'être comme verbe, et même comme étant le verbe par excellence. Bien sûr cela permet de tisser tous les liens qu'on veut avec le Verbe de l'Évangile selon saint Jean, mais ce n'est pas ce dont il s'agit ici, il s'agit simplement de comprendre la simplicité de l'être au commencement de la parole, ce qu'il signifie originairement, et, à partir de cette compréhension restaurée, reconstruire l'histoire de l'être, donc la métaphysique, qui s'est égarée en oubliant le sens originaire du mot qu'elle emploie pourtant le plus
il y a 2 ans
Tu lis heidegger en français ?
Parce que les volumes en français sont les plus accessibles, oui, cela dit je retourne souvent au texte allemand, et les bonnes éditions (bien sûr Heidegger n'est publié quasi que chez Gallimard, mais il y a des variations selon les volumes) conservent en note les termes allemands. Curieusement, je ne pense pas que le problème de traduction chez Heidegger soit celui des substantifs (Dasein, Seiende, Seyn, Warheit, Wesen, Wesen der Warheit, Innigkeit) mais celle de la grammaire en général, l'articulation des membres de phrases entre eux, articulation plus claire en allemand qu'en français parce propre à la langue allemande. Même problème chez Hegel
il y a 2 ans
Parce que les volumes en français sont les plus accessibles, oui, cela dit je retourne souvent au texte allemand, et les bonnes éditions (bien sûr Heidegger n'est publié quasi que chez Gallimard, mais il y a des variations selon les volumes) conservent en note les termes allemands. Curieusement, je ne pense pas que le problème de traduction chez Heidegger soit celui des substantifs (Dasein, Seiende, Seyn, Warheit, Wesen, Wesen der Warheit, Innigkeit) mais celle de la grammaire en général, l'articulation des membres de phrases entre eux, articulation plus claire en allemand qu'en français parce propre à la langue allemande. Même problème chez Hegel
Tu as le bouquin de Brito sur l'hymne du sacré qui conserve les mots en allemand, je sais pas si tu l'as lu
il y a 2 ans
Quant à la politique de Heidegger, vaste sujet, et sa comparaison avec celui de Joseph de Maistre, nécessairement plus vaste encore, je citerais la fameuse comparaison (orgueilleuse et très allemande) que Carl Schmitt établit entre Joseph de Maistre et Hegel : les « romantiques » français, les contre-révolutionnaires, pensent en termes d'antinomies, pour eux le monde est polarisé, duel, alors que chez Hegel, et de façon exemplaire, l'histoire du monde est dialectique. Il n'y a pas deux termes : le bien et le mal, mais trois termes : l'unité, le multiple et la synthèse de l'unité et du multiple, ce que l'on pourrait presque traduire en : a) la perfection, b) la privation, c) l'unité de la connaissance parfaite de la privation
il y a 2 ans
ahi t'as fait quoi ?
Je reconnais mon semi descolisme, j'aurais dû préciser dans un long post ce que je voulais dire à la place de balancer des concepts sans contexte, mais j'étais trop explosé pour ça hier soir
il y a 2 ans
Je trouve Heidegger assez clair, il suffit de le lire au rythme de la pensée. Ainsi certains pourraient le lire à raison d'une page par minute, d'autres devaient passer dix minutes par page. Pour Guénon, je ne dis pas que c'est un problème qu'il soit facile. Ce que je dis c'est que sa facilité explique en partie sa relative popularité. Cela dit je pense aussi qu'en donnant l'apparence de la facilité à des questions profondes, Guénon trompe ses lecteurs, un peu comme un vulgarisateur YouTube trompe son audience en faisant croire qu'on peut se faire une juste idée de la Critique kantienne au bout d'une vidéo de 8 minutes bourrée de blagues gênantes
Je pense que ton approche est trop partiale. Oui Guénon écrit dans un langage clair, oui Guénon propose une lecture univoque de la métaphysique, oui Guénon ne rentre pas dans le détail, oui Guénon s'est trompé sur beaucoup de choses, mais pour autant il a des idées profondes, et tu sais bien, toi qui es attaché aux auteurs académiques que l'académisme a été influencé par la lecture guénonienne de la religion. Une expression simple n'est pas une expression simplette ou simpliste, Rousseau était un auteur littéraire, et ses discours ne rentrent presque jamais dans des ratiocinations abstraites et conceptuelles, mais il ne manque pas d'exprimer des idées profondes et un paradigme cohérent dans ce qu'il exprime.
Dans les références que tu proposes on trouve presque exclusivement des philologues, des linguistes et des philosophes, il me semble bien que pour étudier une civilisation, se cantonner à ce genre d'approche c'est le meilleur moyen de manquer une bonne partie, sinon le centre de l'esprit la civilisation qu'on étudie. Comprendre l'esprit d'une civilisation c'est aussi l'approcher du point de vue de sa spiritualité, il faut penser leur herméneutique propre du monde à travers leur système symbolique et rituel tout autant qu'à travers la structure de leur société, et je crois bien que pour s'introduire à ce genre de considération, la lecture d'un Guénon est plus fertile que celle de l'abominable Frazer, et je ne crois pas que l'un se soit moins trompé que l'autre tout bien entendu.
J'aime bien tes messages en général mais là je trouve bien que tu fais preuve d'une suffisance et d'une prétention excessives dans ton jugement. La facilité n'est pas la superficialité, la reconnaissance académique n'est pas la rigueur, la difficulté n'est pas la profondeur.
Dans les références que tu proposes on trouve presque exclusivement des philologues, des linguistes et des philosophes, il me semble bien que pour étudier une civilisation, se cantonner à ce genre d'approche c'est le meilleur moyen de manquer une bonne partie, sinon le centre de l'esprit la civilisation qu'on étudie. Comprendre l'esprit d'une civilisation c'est aussi l'approcher du point de vue de sa spiritualité, il faut penser leur herméneutique propre du monde à travers leur système symbolique et rituel tout autant qu'à travers la structure de leur société, et je crois bien que pour s'introduire à ce genre de considération, la lecture d'un Guénon est plus fertile que celle de l'abominable Frazer, et je ne crois pas que l'un se soit moins trompé que l'autre tout bien entendu.
J'aime bien tes messages en général mais là je trouve bien que tu fais preuve d'une suffisance et d'une prétention excessives dans ton jugement. La facilité n'est pas la superficialité, la reconnaissance académique n'est pas la rigueur, la difficulté n'est pas la profondeur.
il y a 2 ans