Ce sujet a été résolu
Bonsoir mes chers kheyons,
La réalité nous a été confisquée, et ce à plusieurs niveaux. La plupart ne s'en rends pas compte, mais c'est une confiscation tous azimut et de nature très violente.
@ZacharyCarr
Musique du topic :
Je parle de la préeminence des routes par où passent les voitures, et les voitures garées elle-mêmes.
C'est une vraie question qui commence à se poser même au niveau politique, et le résultat c'est la construction tous azimut de pistes cyclables, de tramways, et de broutilles comme ça.
On a construit un espace public complètement dédié aux voitures, et non pas à l'humain. Le résultat c'est un espace extrêmement réduit, asphyxiant, bruyant, pollué, moche et causant des accidents mortels, ou pire. C'est un espace littéralement construit pour que les esclaves puissent circuler plus efficacement et pour que les industriels puissent vendre ses voitures massivement.
Si la voiture est une belle invention, construire tout un monde autour de ça c'est extrêmement malsain. C'est la confiscation d'une expérience humaine normale : la possibilité de se déplacer tranquillement et librement sans peur d'être tué ou gravement blessé.
Aujourd'hui un grand mouvement commence à se former, surtout chez les Amerlocs et les Canadiens qui ont subi ça de plein fouet - et beaucoup commencent à réaliser à quel point ça impacte sérieusement leurs vies.
Ca commence dès l'enfance : dans un pays construit autour de la voiture, les gamins ont très peu d'indépendance, tandis que dans des endroits plus adaptés aux vélos et à la marche ils peuvent aller s'acheter des trucs, visiter des potes, aller à l'école tout seuls, et un long etc.
La vidéo, c'est un Canadien qui a migré au Pays-Bas, et qui constate la différence de liberté des gosses d'un modèle urbain à l'autre. Sa chaîne entière est dédiée à ces questions urbaines. Plus d'un million d'abonnés et 4 millions de vues sur cette vidéo, c'est déjà pas mal.
Le réveil est lent et pénible, mais il arrive : on nous a bel et bien confisqué l'espace public pour se faire plus de fric à notre dépens. La majorité n'est pas prête à accepter cette réalité tellement elle est horrible, mais c'est la stricte vérité.
Faut malgré tout souligner que la voiture reste également un outil de liberté, et vouloir purement et simplement l'éliminer n'est pas la solution. Trouver une troisième voie sur ce sujet constitue un énorme défi
Partie 1/8
La réalité nous a été confisquée, et ce à plusieurs niveaux. La plupart ne s'en rends pas compte, mais c'est une confiscation tous azimut et de nature très violente.
@ZacharyCarr
Musique du topic :
1) La confiscation de l'espace public
Je parle de la préeminence des routes par où passent les voitures, et les voitures garées elle-mêmes.
C'est une vraie question qui commence à se poser même au niveau politique, et le résultat c'est la construction tous azimut de pistes cyclables, de tramways, et de broutilles comme ça.
On a construit un espace public complètement dédié aux voitures, et non pas à l'humain. Le résultat c'est un espace extrêmement réduit, asphyxiant, bruyant, pollué, moche et causant des accidents mortels, ou pire. C'est un espace littéralement construit pour que les esclaves puissent circuler plus efficacement et pour que les industriels puissent vendre ses voitures massivement.
Si la voiture est une belle invention, construire tout un monde autour de ça c'est extrêmement malsain. C'est la confiscation d'une expérience humaine normale : la possibilité de se déplacer tranquillement et librement sans peur d'être tué ou gravement blessé.
Aujourd'hui un grand mouvement commence à se former, surtout chez les Amerlocs et les Canadiens qui ont subi ça de plein fouet - et beaucoup commencent à réaliser à quel point ça impacte sérieusement leurs vies.
Ca commence dès l'enfance : dans un pays construit autour de la voiture, les gamins ont très peu d'indépendance, tandis que dans des endroits plus adaptés aux vélos et à la marche ils peuvent aller s'acheter des trucs, visiter des potes, aller à l'école tout seuls, et un long etc.
La vidéo, c'est un Canadien qui a migré au Pays-Bas, et qui constate la différence de liberté des gosses d'un modèle urbain à l'autre. Sa chaîne entière est dédiée à ces questions urbaines. Plus d'un million d'abonnés et 4 millions de vues sur cette vidéo, c'est déjà pas mal.
Le réveil est lent et pénible, mais il arrive : on nous a bel et bien confisqué l'espace public pour se faire plus de fric à notre dépens. La majorité n'est pas prête à accepter cette réalité tellement elle est horrible, mais c'est la stricte vérité.
Faut malgré tout souligner que la voiture reste également un outil de liberté, et vouloir purement et simplement l'éliminer n'est pas la solution. Trouver une troisième voie sur ce sujet constitue un énorme défi
Partie 1/8
oui topic en kit un problème ? Ca ne rentre pas dans un seul post et puis flemme de faire des coupures random pour que ça passe. Ca me fait aussi des up gratuits. Si vous n'aimez pas, demandez aux admins d'augmenter la limite de caractères
il y a 10 mois
2) Confiscation d'une expérience scolaire normale
Attention, je ne parle pas ici d'avoir une bonne éducation : tout ça a été traité dans mon topic sur l'Education nationale. Je parle ici d'avoir une expérience scolaire normale.
Pour toutes ces raisons et d'autres, l'enfant aura une expérience anormale, merdique, sauf dans des Lycées de qualité où tous les problèmes sont résolus, sauf les réformes au niveau national (impossible d'y échapper) :
La confiscation de cette expérience normale permet d'avoir des masses ignorantes, inutiles et abruties, mal placées pour négocier dans le monde du travail et encore moins en politique.
Partie 2/8
il y a 10 mois
3) Confiscation d'une expérience spirituelle normale
Je ne vais pas entrer dans les détails ici, de toute façon je n'aime pas l'Église. Cependant, le catéchisme et le christianisme donnait un cadre spirituel aux gosses, un certain accès aux questions de cet ordre à travers une expérience matérielle, tangible, organisée, structurée. En abandonnant tout ça, on prive le gosse de toute structuration spirituelle, et ça donne des véritables zinzins.
Même celui qui se rebelle contre l'Église par la suite, mais qui a reçu les enseignements, aura des certitudes plus solides et une vision du monde plus structurée et opérante.
La raison de cette confiscation est dans la continuité de la déstructuration de la France.
Partie 3/8
il y a 10 mois
4) Confiscation d'une expérience universitaire normale
On rencontre des problèmes similaires à ceux du primaire/collège/lycée, dont notamment l'absence de sélection. Les Américains sont très durs avec ça, ils sélectionnent par l'argent sans aucune vergogne (sauf aux community college). Rien que pour candidater à une fac, faut débourser 100 dollars, et si tu veux candidater à 10 facs (qui risquent fortement de ne pas te prendre) ça fait 1000 dollars JUSTE pour candidater à 10 fac, sur Parcoursup les 10 voeux c'est gratuit
Leur système est défaillant, et il y a énormément de copinage et népotisme, mais au fond je crois qu'ils ont raison d'opérer une sélection forte. L'université devrait rester le milieu de quelques-uns, d'une extrême minorité
Sans cette sélection, on a forcément une masse de cassos qui viennent pour profiter des aides et fuir le monde du travail.
Les filières poubelle c'est aussi un énorme problème : on a des masses de gamins qui se dirigent vers des filières inutiles, parce que ça leur plaît et puis ils ne savent pas quoi faire de leur vie (manque total de cadre structurant oblige, impossible de se forger une personnalité )
Etudier en se disant que ça ne servira à rien, c'est très démotivant et ça détruit toute expérience normale. Cette idée du "non mais je fais juste ça pour le plaisir" ça marche deux minutes, à un moment tu veux des résultats et c'est bien normal. Même le 0,1% des ultra-passionnés voudra des résultats à un moment, alors les lambda
On ajoute à cela des profs grandement défaillants (pas tous, mais un bon nombre), la présence de plus en plus envahissante d'idéologies dégueulasses (théorie du genre, écriture inclusive...) des bâtiments moches, tagués, délabrés, des loyers exorbitants pour se loger dans une cage à lapin, le népotisme, et on a un bon cocktail de merde rendant l'expérience insupportable
Le but de la confiscation ici est triple :
Partie 4/8
il y a 10 mois
Si tu sors tout d'un trait je lis.
Je pourrai supprimer ce post pour pas ruiner l'unité de ton sujet.
Je pourrai supprimer ce post pour pas ruiner l'unité de ton sujet.
Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a 10 mois
5) Confiscation d'une entrée dans le monde du travail normale
D'abord à cause de l'immigration de masse, qui confisque les petits boulots aux jeunes Français, et permet de baisser les salaires et miner le pouvoir de négociation de tous les travailleurs.
Il y a des patrons qui n'emploient que des maghrébins ou des latinos. D'autre part, il n'est pas rare de voir un travailleur bien payé à cause de son ancienneté être viré pour le remplacer par un étranger.
Je précise que suis un immigré moi-même, au cas où.
Ainsi, l'entrée dans le monde du travail est ignoble, parce que d'une part les diplômes ne servent à rien, ensuite les petits boulots sont souvent pris, et les patrons ont des exigences parfois lunaires. 5 ans d'expérience demandées pour faire plongeur, je l'ai vu et ce n'est pas le pire.
On peut aussi parler des pratiques managériales immondes qui rendent l'expérience un enfer, ainsi que des patrons qui ne payent tout simplement pas dans certains cas (ça arrivait beaucoup avec les stages). Comme disait si bien Adam Smith, l'apprenti non rémunéré développe une aversion naturelle au travail, car il ne perçoit pas le fruit de son labeur.
Cette confiscation provoque ladite aversion au travail, et la culture de la planque que j'ai déjà décrite dans mon topic sur l'éducation.
Faut cependant souligner que les temps changent : on arrive à une situation où les compétences se font rares à cause de plusieurs facteurs :
A cause de ces facteurs les compétences se font rares en France, donc au fil du temps le pouvoir de négociation des ouvriers qualifiés va augmenter, en dépit de la rage des patrons.
Je comprends tout à fait la culture de la planque, je voudrais en avoir une aussi. Cependant il faut s'autoriser à voir plus loin et à être ambitieux, comme je l'ai dit par le passé les efforts payent, quoiqu'on en dise. Il faut reprendre ce territoire, celui du travail, peu à peu, avec effort et détermination. Le travail n'a pas à être aliénant, abrutissant, dégradant et sous-payé ; on n'est pas condamnés à trouver des planques non plus.
Partie 5/8
il y a 10 mois
TchoupTchoop
10 mois
Si tu sors tout d'un trait je lis.
Je pourrai supprimer ce post pour pas ruiner l'unité de ton sujet.
Je pourrai supprimer ce post pour pas ruiner l'unité de ton sujet.
il y a 10 mois
6) Confiscation de l'espace virtuel
Avant de commencer, faut expliquer un truc que peu de monde saisit : on fait souvent la distinction entre l' IRL et l'IVL, et ce n'est pas tout à fait faux, mais faut faire attention avec ça. Parce que l'IVL appartient à l'IRL, le monde virtuel fait partie de la réalité, et cela il ne faut pas l'oublier.
En effet, le monde virtuel est en train de nous être confisqué, de plus en plus :
En clair, l'IVL perd de son intérêt à chaque jour qui passe. Il faut dire que c'est aussi la faute des internautes, qui sont devenus :
Tout cela contribue à détruire le dernier rempart politique qui existait IVL.
Comme vous pouvez le voir, les étoiles rouges c'est la politique ; la politique est présente un peu partout, même s'il y a des zones non-politiques, évidemment. Une étoile se trouvait sur l'IVL, mais actuellement elle est aussi confisquée pour toutes les raisons susmentionnées.
Partie 6/8
il y a 10 mois
7) Confiscation de la politique
Le mot clé de ce topic est "Confiscation", un mot qui renvoie, comme vous le savez, à la propriété. On te confisque quelque chose qui t'appartient, quelque chose dont tu étais propriétaire et donc tu étais en possession. Mais la propriété, c'est la base de la politique.
Aucune décision politique ne nous revient, car le système actuel est par nature Oligarchique et non démocratique. Attention : il faut souligner que ce système oligarchique n'est pas du tout aristocratique. Une aristocratie c'est, par étymologie, le pouvoir des meilleurs. Or ce ne sont pas les meilleurs qui sont au pouvoir, je n'ai pas besoin de développer je pense.
Parlons maintenant de la propriété.
Définition : La propriété, c'est un lien entre un individu et une réalité définie. Ce lien donne à l'individu le pouvoir de faire absolument ce qu'il veut de cette réalité définie, absolument tout dans la seule limite de ses capacités matérielles.
On critique souvent l'article 17 de la DDHC parce qu'il affirme que le droit de propriété est sacré. On qualifie souvent cet article de "bourgeois". Connerie : cet article est en réalité indispensable à toute société libre. La propriété c'est notre pouvoir, socialement (et donc politiquement) reconnu, sur la réalité.
Si on te confisque ta propriété, tu n'as plus de pouvoir. C'est notamment le cas pour l'argent : plus on te taxe, moins t'auras d'argent, et donc moins t'auras de pouvoir d'achat.
En outre, si on commence à aménager la propriété, t'enlever des droits, dire que ton pouvoir n'est pas absolu, alors on choisit à ta place, et tu n'as plus de pouvoir sur la réalité, mais un ensemble de prérrogatives octroyées par le gouvernement.
Or aujourd'hui, la propriété se dégrade à tel point qu'on peut douter de son existence en France. On peut parler d'un certain ensemble de droits d'usage très régulés, mais pas beaucoup plus.
De plus, on a largement confisqué la possibilité d'accéder à la propriété : obligation de s'endetter pendant des décennies pour pouvoir obtenir une simple maison où loger sa famille.
Je voudrais souligner aussi que la propriété collective est fondamentalement une connerie. La propriété, c'est un lien entre une réalité et une (1) personne. Tout le reste est fumisterie et cause d'infinis maux de tête, on le voit souvent avec les héritages ou les situations d'indivision. Alors cette idée de "République" "chose publique, chose de tous" n'évoque pas un lien de propriété mais un lien spirituel ou émotionnel ; pas du tout un lien de propriété, qui serait absurde.
Or cette illusion de la propriété collective trompe énormément de monde, et notamment les gâchistes à tendance coco, qui ont cette idée absurde dans la tête. La politique ne passe pas par une "propriété collective", mais toujours par la propriété individuelle, d'abord et avant tout. Les Amerlocs l'ont bien compris, du moins à son époque.
Ainsi, par la confiscation et dégradation de la propriété, une oligarchie idiocratique, et l'illusion de la propriété collective, on arrive à une dépossession presque totale de l'individu et nécessairement du collectif. C'est une confiscation de la politique qui mène à l'asservissement, à l'esclavage.
Partie 7/8
il y a 10 mois
Conclusion
On constate à travers tous ces exemples une confiscation générale de la réalité, provoquant une expérience de vie anormale et aberrante.
La "normalité" constitue une référence, un point d'ancrage à partir duquel on peut juger la réalité. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce que ça me prendrait trop longtemps, mais je sais que beaucoup ici seront sceptiques à l'égard de ce concept. A vous, je vous dis : si vous trouvez que ce monde est normal, félicitations, vous n'avez strictement rien à faire.
Mais certains d'entre nous estiment que la réalité présente n'est ni normale ni acceptable, et ce à plusieurs niveaux. Cette vision est éminement frustrante et implique de l'engagement et du courage. Il ne s'agit pas de rejeter la réalité, ni de la nier ; il s'agit de la comprendre telle qu'elle est afin de proposer des nouveaux repères.
Proposer des nouveaux repères est toujours difficile ; il faudra s'inspirer du vieux mais également se rendre compatible avec le monde contemporain.
Au plaisir.
Partie 8/8
il y a 10 mois
J'ai pas tout lu mais a priori excepté pour la confiscation de la politique (qui est normale et n'est déplorable que du fait de la nature des dirigeants) je suis d'accord. J'ajouterai que la confiscation généralisée se manifeste aussi comme aliénation dans la méthode même d'intellection du monde de nos contemporains. Les sens de l'espace, du temps, du beau, du bien, du vrai, du moral, du sérieux, du profond, du sacré sont tous subvertis et altérés et donnent dans les mentalités des pensées vides et aberrantes telles que : le monde est absurde, le bien est relatif, le beau ça ne se discute pas, le temps c'est de l'argent, le monde est matériel, etc...
il y a 10 mois
Putaso
10 mois
Bonsoir mes chers kheyons,
La réalité nous a été confisquée, et ce à plusieurs niveaux. La plupart ne s'en rends pas compte, mais c'est une confiscation tous azimut et de nature très violente.
@ZacharyCarr
Musique du topic :
Je parle de la préeminence des routes par où passent les voitures, et les voitures garées elle-mêmes.
C'est une vraie question qui commence à se poser même au niveau politique, et le résultat c'est la construction tous azimut de pistes cyclables, de tramways, et de broutilles comme ça.
On a construit un espace public complètement dédié aux voitures, et non pas à l'humain. Le résultat c'est un espace extrêmement réduit, asphyxiant, bruyant, pollué, moche et causant des accidents mortels, ou pire. C'est un espace littéralement construit pour que les esclaves puissent circuler plus efficacement et pour que les industriels puissent vendre ses voitures massivement.
Si la voiture est une belle invention, construire tout un monde autour de ça c'est extrêmement malsain. C'est la confiscation d'une expérience humaine normale : la possibilité de se déplacer tranquillement et librement sans peur d'être tué ou gravement blessé.
Aujourd'hui un grand mouvement commence à se former, surtout chez les Amerlocs et les Canadiens qui ont subi ça de plein fouet - et beaucoup commencent à réaliser à quel point ça impacte sérieusement leurs vies.
Ca commence dès l'enfance : dans un pays construit autour de la voiture, les gamins ont très peu d'indépendance, tandis que dans des endroits plus adaptés aux vélos et à la marche ils peuvent aller s'acheter des trucs, visiter des potes, aller à l'école tout seuls, et un long etc.
La vidéo, c'est un Canadien qui a migré au Pays-Bas, et qui constate la différence de liberté des gosses d'un modèle urbain à l'autre. Sa chaîne entière est dédiée à ces questions urbaines. Plus d'un million d'abonnés et 4 millions de vues sur cette vidéo, c'est déjà pas mal.
Le réveil est lent et pénible, mais il arrive : on nous a bel et bien confisqué l'espace public pour se faire plus de fric à notre dépens. La majorité n'est pas prête à accepter cette réalité tellement elle est horrible, mais c'est la stricte vérité.
Faut malgré tout souligner que la voiture reste également un outil de liberté, et vouloir purement et simplement l'éliminer n'est pas la solution. Trouver une troisième voie sur ce sujet constitue un énorme défi
Partie 1/8
La réalité nous a été confisquée, et ce à plusieurs niveaux. La plupart ne s'en rends pas compte, mais c'est une confiscation tous azimut et de nature très violente.
@ZacharyCarr
Musique du topic :
1) La confiscation de l'espace public
Je parle de la préeminence des routes par où passent les voitures, et les voitures garées elle-mêmes.
C'est une vraie question qui commence à se poser même au niveau politique, et le résultat c'est la construction tous azimut de pistes cyclables, de tramways, et de broutilles comme ça.
On a construit un espace public complètement dédié aux voitures, et non pas à l'humain. Le résultat c'est un espace extrêmement réduit, asphyxiant, bruyant, pollué, moche et causant des accidents mortels, ou pire. C'est un espace littéralement construit pour que les esclaves puissent circuler plus efficacement et pour que les industriels puissent vendre ses voitures massivement.
Si la voiture est une belle invention, construire tout un monde autour de ça c'est extrêmement malsain. C'est la confiscation d'une expérience humaine normale : la possibilité de se déplacer tranquillement et librement sans peur d'être tué ou gravement blessé.
Aujourd'hui un grand mouvement commence à se former, surtout chez les Amerlocs et les Canadiens qui ont subi ça de plein fouet - et beaucoup commencent à réaliser à quel point ça impacte sérieusement leurs vies.
Ca commence dès l'enfance : dans un pays construit autour de la voiture, les gamins ont très peu d'indépendance, tandis que dans des endroits plus adaptés aux vélos et à la marche ils peuvent aller s'acheter des trucs, visiter des potes, aller à l'école tout seuls, et un long etc.
La vidéo, c'est un Canadien qui a migré au Pays-Bas, et qui constate la différence de liberté des gosses d'un modèle urbain à l'autre. Sa chaîne entière est dédiée à ces questions urbaines. Plus d'un million d'abonnés et 4 millions de vues sur cette vidéo, c'est déjà pas mal.
Le réveil est lent et pénible, mais il arrive : on nous a bel et bien confisqué l'espace public pour se faire plus de fric à notre dépens. La majorité n'est pas prête à accepter cette réalité tellement elle est horrible, mais c'est la stricte vérité.
Faut malgré tout souligner que la voiture reste également un outil de liberté, et vouloir purement et simplement l'éliminer n'est pas la solution. Trouver une troisième voie sur ce sujet constitue un énorme défi
Partie 1/8
J'me souviens encore qu'à 12 piges j'aimais bien sortir dehors la nuit, à l'époque ma commune était moins dangereuse qu'aujourd'hui. Au début je marchais sur les trottoirs, puis comme y'avait une voiture toutes les 10 minutes j'me suis rendu compte que je pouvais marcher sur la route, j'me suis senti libre tout à coup et il m'est venu la réflexion qu'en effet, c'était dingue à quel point notre espace était restreint, à quelle point nos mouvements étaient contraints par toutes ces routes.
J'en ai parlé à ma copine du lycée plus tard de ce truc là, à l'occasion d'une discussion sur les sorties nocturnes, et elle m'a regardé comme si je disais un truc débile, mais c'était pas inintéressant en fait, comme sentiment/pressentiment.
Elle était bête t'façons.
J'en ai parlé à ma copine du lycée plus tard de ce truc là, à l'occasion d'une discussion sur les sorties nocturnes, et elle m'a regardé comme si je disais un truc débile, mais c'était pas inintéressant en fait, comme sentiment/pressentiment.
Elle était bête t'façons.
Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a 10 mois
Putaso
10 mois
2) Confiscation d'une expérience scolaire normale
Attention, je ne parle pas ici d'avoir une bonne éducation : tout ça a été traité dans mon topic sur l'Education nationale. Je parle ici d'avoir une expérience scolaire normale.
Pour toutes ces raisons et d'autres, l'enfant aura une expérience anormale, merdique, sauf dans des Lycées de qualité où tous les problèmes sont résolus, sauf les réformes au niveau national (impossible d'y échapper) :
La confiscation de cette expérience normale permet d'avoir des masses ignorantes, inutiles et abruties, mal placées pour négocier dans le monde du travail et encore moins en politique.
Partie 2/8
On est d'accord pour dire que l'école pue la merde mais je pense pas qu'on soit d'accord sur les changements à faire.
Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a 10 mois
Putaso
10 mois
4) Confiscation d'une expérience universitaire normale
On rencontre des problèmes similaires à ceux du primaire/collège/lycée, dont notamment l'absence de sélection. Les Américains sont très durs avec ça, ils sélectionnent par l'argent sans aucune vergogne (sauf aux community college). Rien que pour candidater à une fac, faut débourser 100 dollars, et si tu veux candidater à 10 facs (qui risquent fortement de ne pas te prendre) ça fait 1000 dollars JUSTE pour candidater à 10 fac, sur Parcoursup les 10 voeux c'est gratuit
Leur système est défaillant, et il y a énormément de copinage et népotisme, mais au fond je crois qu'ils ont raison d'opérer une sélection forte. L'université devrait rester le milieu de quelques-uns, d'une extrême minorité
Sans cette sélection, on a forcément une masse de cassos qui viennent pour profiter des aides et fuir le monde du travail.
Les filières poubelle c'est aussi un énorme problème : on a des masses de gamins qui se dirigent vers des filières inutiles, parce que ça leur plaît et puis ils ne savent pas quoi faire de leur vie (manque total de cadre structurant oblige, impossible de se forger une personnalité )
Etudier en se disant que ça ne servira à rien, c'est très démotivant et ça détruit toute expérience normale. Cette idée du "non mais je fais juste ça pour le plaisir" ça marche deux minutes, à un moment tu veux des résultats et c'est bien normal. Même le 0,1% des ultra-passionnés voudra des résultats à un moment, alors les lambda
On ajoute à cela des profs grandement défaillants (pas tous, mais un bon nombre), la présence de plus en plus envahissante d'idéologies dégueulasses (théorie du genre, écriture inclusive...) des bâtiments moches, tagués, délabrés, des loyers exorbitants pour se loger dans une cage à lapin, le népotisme, et on a un bon cocktail de merde rendant l'expérience insupportable
Le but de la confiscation ici est triple :
Partie 4/8
Bon comme pour l'école, en tant que communiste j'ai pas forcément la même vision que toi sur ce qu'il faudrait faire pour améliorer une situation sur laquelle on s'accorde tout de même en constat.
Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a 10 mois
Putaso
10 mois
5) Confiscation d'une entrée dans le monde du travail normale
D'abord à cause de l'immigration de masse, qui confisque les petits boulots aux jeunes Français, et permet de baisser les salaires et miner le pouvoir de négociation de tous les travailleurs.
Il y a des patrons qui n'emploient que des maghrébins ou des latinos. D'autre part, il n'est pas rare de voir un travailleur bien payé à cause de son ancienneté être viré pour le remplacer par un étranger.
Je précise que suis un immigré moi-même, au cas où.
Ainsi, l'entrée dans le monde du travail est ignoble, parce que d'une part les diplômes ne servent à rien, ensuite les petits boulots sont souvent pris, et les patrons ont des exigences parfois lunaires. 5 ans d'expérience demandées pour faire plongeur, je l'ai vu et ce n'est pas le pire.
On peut aussi parler des pratiques managériales immondes qui rendent l'expérience un enfer, ainsi que des patrons qui ne payent tout simplement pas dans certains cas (ça arrivait beaucoup avec les stages). Comme disait si bien Adam Smith, l'apprenti non rémunéré développe une aversion naturelle au travail, car il ne perçoit pas le fruit de son labeur.
Cette confiscation provoque ladite aversion au travail, et la culture de la planque que j'ai déjà décrite dans mon topic sur l'éducation.
Faut cependant souligner que les temps changent : on arrive à une situation où les compétences se font rares à cause de plusieurs facteurs :
A cause de ces facteurs les compétences se font rares en France, donc au fil du temps le pouvoir de négociation des ouvriers qualifiés va augmenter, en dépit de la rage des patrons.
Je comprends tout à fait la culture de la planque, je voudrais en avoir une aussi. Cependant il faut s'autoriser à voir plus loin et à être ambitieux, comme je l'ai dit par le passé les efforts payent, quoiqu'on en dise. Il faut reprendre ce territoire, celui du travail, peu à peu, avec effort et détermination. Le travail n'a pas à être aliénant, abrutissant, dégradant et sous-payé ; on n'est pas condamnés à trouver des planques non plus.
Partie 5/8
Encore une fois on sera pas d'accord sur les changements à opérer.
Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a 10 mois
Sainte
10 mois
J'ai pas tout lu mais a priori excepté pour la confiscation de la politique (qui est normale et n'est déplorable que du fait de la nature des dirigeants) je suis d'accord. J'ajouterai que la confiscation généralisée se manifeste aussi comme aliénation dans la méthode même d'intellection du monde de nos contemporains. Les sens de l'espace, du temps, du beau, du bien, du vrai, du moral, du sérieux, du profond, du sacré sont tous subvertis et altérés et donnent dans les mentalités des pensées vides et aberrantes telles que : le monde est absurde, le bien est relatif, le beau ça ne se discute pas, le temps c'est de l'argent, le monde est matériel, etc...
Très juste. Rien à redire, merci, c'est rare qu'on enrichisse aussi bien mes topics
Faut recréer des nouveaux repères, une vision du monde acceptable, ce qui exigera un travail énorme
Faut recréer des nouveaux repères, une vision du monde acceptable, ce qui exigera un travail énorme
il y a 10 mois
Putaso
10 mois
7) Confiscation de la politique
Le mot clé de ce topic est "Confiscation", un mot qui renvoie, comme vous le savez, à la propriété. On te confisque quelque chose qui t'appartient, quelque chose dont tu étais propriétaire et donc tu étais en possession. Mais la propriété, c'est la base de la politique.
Aucune décision politique ne nous revient, car le système actuel est par nature Oligarchique et non démocratique. Attention : il faut souligner que ce système oligarchique n'est pas du tout aristocratique. Une aristocratie c'est, par étymologie, le pouvoir des meilleurs. Or ce ne sont pas les meilleurs qui sont au pouvoir, je n'ai pas besoin de développer je pense.
Parlons maintenant de la propriété.
Définition : La propriété, c'est un lien entre un individu et une réalité définie. Ce lien donne à l'individu le pouvoir de faire absolument ce qu'il veut de cette réalité définie, absolument tout dans la seule limite de ses capacités matérielles.
On critique souvent l'article 17 de la DDHC parce qu'il affirme que le droit de propriété est sacré. On qualifie souvent cet article de "bourgeois". Connerie : cet article est en réalité indispensable à toute société libre. La propriété c'est notre pouvoir, socialement (et donc politiquement) reconnu, sur la réalité.
Si on te confisque ta propriété, tu n'as plus de pouvoir. C'est notamment le cas pour l'argent : plus on te taxe, moins t'auras d'argent, et donc moins t'auras de pouvoir d'achat.
En outre, si on commence à aménager la propriété, t'enlever des droits, dire que ton pouvoir n'est pas absolu, alors on choisit à ta place, et tu n'as plus de pouvoir sur la réalité, mais un ensemble de prérrogatives octroyées par le gouvernement.
Or aujourd'hui, la propriété se dégrade à tel point qu'on peut douter de son existence en France. On peut parler d'un certain ensemble de droits d'usage très régulés, mais pas beaucoup plus.
De plus, on a largement confisqué la possibilité d'accéder à la propriété : obligation de s'endetter pendant des décennies pour pouvoir obtenir une simple maison où loger sa famille.
Je voudrais souligner aussi que la propriété collective est fondamentalement une connerie. La propriété, c'est un lien entre une réalité et une (1) personne. Tout le reste est fumisterie et cause d'infinis maux de tête, on le voit souvent avec les héritages ou les situations d'indivision. Alors cette idée de "République" "chose publique, chose de tous" n'évoque pas un lien de propriété mais un lien spirituel ou émotionnel ; pas du tout un lien de propriété, qui serait absurde.
Or cette illusion de la propriété collective trompe énormément de monde, et notamment les gâchistes à tendance coco, qui ont cette idée absurde dans la tête. La politique ne passe pas par une "propriété collective", mais toujours par la propriété individuelle, d'abord et avant tout. Les Amerlocs l'ont bien compris, du moins à son époque.
Ainsi, par la confiscation et dégradation de la propriété, une oligarchie idiocratique, et l'illusion de la propriété collective, on arrive à une dépossession presque totale de l'individu et nécessairement du collectif. C'est une confiscation de la politique qui mène à l'asservissement, à l'esclavage.
Partie 7/8
Ahi ça y est, l'attaque sur les coco. Je suis désolé mon khey mais je suis pas du tout convaincu par ta démonstration de la bêtise de l'idée de propriété commune.
Mon arriere, [...], arrière papi : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sanada_Yukimura
il y a 10 mois
J'me souviens encore qu'à 12 piges j'aimais bien sortir dehors la nuit, à l'époque ma commune était moins dangereuse qu'aujourd'hui. Au début je marchais sur les trottoirs, puis comme y'avait une voiture toutes les 10 minutes j'me suis rendu compte que je pouvais marcher sur la route, j'me suis senti libre tout à coup et il m'est venu la réflexion qu'en effet, c'était dingue à quel point notre espace était restreint, à quelle point nos mouvements étaient contraints par toutes ces routes.
J'en ai parlé à ma copine du lycée plus tard de ce truc là, à l'occasion d'une discussion sur les sorties nocturnes, et elle m'a regardé comme si je disais un truc débile, mais c'était pas inintéressant en fait, comme sentiment/pressentiment.
Elle était bête t'façons.
J'en ai parlé à ma copine du lycée plus tard de ce truc là, à l'occasion d'une discussion sur les sorties nocturnes, et elle m'a regardé comme si je disais un truc débile, mais c'était pas inintéressant en fait, comme sentiment/pressentiment.
Elle était bête t'façons.
Ce n'est pas inintéressant du tout, ça commence à avoir un impact sérieux en politique. Les conducteurs ragent de plus en plus psk on construit des pistes cyclables et des tramways, rendant l'utilisation de la voiture pénible, parfois infernale
il y a 10 mois
En parallèle du premier paragraphe, j'ajouterai que l'architecture moderniste ou brutaliste est une arme de guerre cognitive qui formate l'âme des peuples au vide métaphysique et sécrète une anthropologie stérile et violente
il y a 10 mois