[BORDEL] Les RUSKOVS PENDANT la WW2 cette FRAUDE

De plus, énormément de forces allemandes pourraient être prises à Korsun Schvchenkovski à en croire Joukov, ce qui vaudrait largement le fait de tenter une chevauchée risquée au sud. Or, l'estimation de la prise allemande est largement surestimée. 11 divisions se trouveraint dans le chaudron selon les services de renseignement soviétiques. Des divisions complètes qui plus est ce qui signifirait en théorie 100 000 hommes encerclés. Or, il se trouve que les 57ème, 72ème et 88ème divisions d'infanterie et la majorité de leurs soldats sont là ainsi que la 389ème division d'infanterie, la Division Panzer Wiking et la Brigade Wallonie. Cela fait 6 seulement vu que seule une minorité de la 14ème divisions Panzer du groupe von Brese, de la 168ème division d'infanterie ainsi que de la Division de sûreté 213 s'y trouvent ce qui réduit considérablement les chiffres réels par rapport aux estimations soviétiques. De plus, le renseignement soviétique voit le Corps B comme un Corps allemand comme un autre qui serait doté de 3 divisions alors qu'en réalité, ses 3 divisions sont très affaiblies et dispose d'effectifs réduits. Ces divisions en question sont les 112ème, 255ème et 332ème divisions d'infanterie qui possède un tiers de leurs effectifs chacune. Soit une seule division au complet seulement. De plus, en voulant bien se faire voir aurpès de Staline, Koniev s'est montré prompt à l'éxagération puisqu'il parle de l'encerclement de Kanev comme d'un Stalingrad bis et ce dès le 29 janvier. Vu que la grande solution de la chevauchée du sud semblait extrêmement risquée au vu des moyens limités de l'Armée rouge dans ce secteur à ce moment là, mieux valait donc une petite solution à Korsun Shevchenkovski.

Ordre est donné par la Stavka le 29 janvier d'en finir avec Korsun pour. Il s'agit d'élargir leur percée pour y introduire la majorité des éléments des Armées combinée. Puis mettre en place 2 lignes d'encerclement, une ligne intérieure et une ligne extérieure. La première doit réduire la poche d'encerclés tandis que la deuxième doit empêcher les secours de venir depuis l'extérieure de l'encerclement. On a vu ce double anneau déjà opéré à Stalingrad auparavant. Enfin, la division de la poche en 2, 3 voire 4 parties est préconisé par la doctirne soviétique pour pouvoir plus facilement les réduires un à un. Vu que 75% des Panzerdivisionnen sont en Ukraine parmi celles présentes sur le front est et que Manstein viendra au secours des assiégés, il est décidé que la 5ème et 6ème Armées de tanks devront former l'anneau extérieur sachant qu'à la 5ème Armée de tanks, le 5ème Corps mécanisé avec ses fusiliers lui est retiré avant la formation de l'anneau extérieur. Ce qui ne laisse donc que le 5ème Corps de cavalerie de la Garde du côté de l'anneau intérieur, ce qui est le strict minimum. Les 2 lignes font 120 kilomètres de longueur et donc puisque les 27ème et 52ème Armées combinées, peu conséquentes et pas dotées de chars ou presque doivent occuper 75% de l'anneau intérieur à l'ouest, au nord et à l'est, ce sera à la 53ème Armée et ses 11 divisions de garder les 340 kilomètres au sud ainsi que les 7 divisions de la 40ème Armée du côté du 2nd Front d'Ukraine ainsi que la 5ème et 6ème Armées de tanks accompagnées de 5 divisions de la 40ème Armée. A noter qu'avec 375 hommes au kilomètres et 90 000 soldats effectés à l'encerclement au total, l'enveloppement est plus de 4 fois moins dense qu'à Stalingrad, ce qui causera quelques difficultés à tenir cet encerclement. De plus, les forces dirigées par Koneiv sont toujours vers Kapitanovka à se battre contre le XXXXVIIème Panzerkorps de von Vormann.

A 3 heures du matin du 29 janvier, les divisions de la 4ème Armée de la Garde partent à l'assaut contre les 57ème, 72ème et 389ème divisions d'infanterie. Il s'agit d'infiltrer. L'artillerie manque pour tenter la percée directe. La plupart des canons et tubes de 76 mm sont bloquées dans des embouteillages sur la seule route est ouest reliant Verbovka, Telepino et Katerinovka entre Smela et Pastyrskoie. M Mais le second échelon des forces de Stemmermann les repousse. Au moins la 25ème Brigade de tanks sortie de la réserve de Koniev perce à gauche de la 389ème division d'infanterie aux alentours de Katerinovka. La voie ferrée Smela Novomirgorod est passé par des T 34 après la traversée d'une partie de la forêt. La progression durant cette journée du 29 est d'une dizaine de kilomètres en moyenne sur le front. Précisément entre Smela et Kantarovka, en passant par Kovalikha, Koutsovka et Makeevka. Mais le XXXXVIIème Panzerkorps de von Vormann est en mauvaise posture au sud car de sgroupes de 4 à 8 Sturmoviks harcèlent hommes et véhicules continuellement. En particulier ceux des 11ème et 14ème divisions Panzers situés entre Kapitanovka près du clour et Pisarevka. Les bombes antichars PTAB, les obus de 23 mm et les roquettes RS 82 s'ajoutentx aux mitrailleuses 12,7 et aux avions pour provoquer l'immobilisation d'une grande partie de ses forces. Finalement, la 63ème division perce à Tichkovka sur 5 kilomètres avec 1500 cavaliers et plus de 20 chars russes, des T 34 et des T 70. L'évacuation des 11ème et 14ème divisions Panzer se met en place en direction du sud sur ordre de Wohler. Il s'agit de garder ses unités pour la future opération de dégagement au lieu de tenter de garder un couloir impossible. La 320ème division d'infanterie arrive en renfort. Le passage des Cosaques dirigés par Selivanov est difficile à cause de l'embouteillage sur la route menant d'Ossitniajka à Kapitanovka. L'artillerie allemande fait des dégâts.

Et la nuit aggrave la situation avec des unités qui se mélangent voir se perdent Les 3 divisions cosaques quittent le 30 janvier cette zone pour continuer l'exploiation dans la profondeur. La 12ème Division de cavalerie de la Garde se trouve au nord de Lebedin dans la forêt. Le 220ème Régiment de cavalerie de la 63ème Division arrive au nord ouest de Shpola à Topilno. Les restes de la 63ème Division se répartissent quant à eux entre Shpola et Lebedin. La 11ème se situe entre les 2 précédentes allant vers Marianovska. Le front recule encore pour éviter le pire pour l'aile droite du XIème Corps. Stemmermann tente de bloquer le sud de Korsun en bougeant son Corps autour de la charnière de Matusov au nord est de Shpola à 8 kilomètres. A sa gauche, c'est le généra Lieb qui est en grande difficulté malgré sa ligne défensive sur la rivière Ross étant donné que la ville de Boguslav est chargée par la 337ème Division de fusilier avec ses 2500 hommes seulement certes. Mais les 7 canons d'assaut de la 239ème Brigade de St G parviennent à aider considérablement l'unité du général Lieb à rejeter les fusiliers soviétiques de l'autre côté. Pas de déchirure ici sur cette partie du front donc. Seulement entre le XIème COrps à Matuso sur la rivière Gniloy Tachlyk au sud est et le XXXXIIème Corps situé à Boguslav sur le Ross au nord ouest. Soit 50 kilomètres de déchicure Mais les routes ne convergent que vers 3 carrefours, ce qui rend la défense moins compliquée qu'elle n'aurait plus l'être. En effet, ces carrefours sont Steblev à 8 kilomètres à l'ouest de Korsun, Kvitcki à 8 kilomètre également et enfin Olshana dont la distance est doublée par rapport aux 2 précédents à Korsun. La défense allemande se concentrera donc ici. Une position seulement de perdue signifie que l'Armée rouge aurait pu prendre l'aérodrome de Korsun.

Une partie du flanc nord du général Lieb va entre Steblev et Boguslav là où la pression est très forte. 3 bataillons des 112ème et 255ème Divisions sont envoyés depuis le Korps Abteilung B. Près de 1000 hommes. Le colonel Hans Joachim Fouquet se voit également confier des pièces de Pak lourde supplémentaires, des 75 et des 88 mm. Le colonel Koft crée des compagnies avec des boulangers, des mécaniciens, des chauffeurs et des comptables. La 8ème Armée a demandé la construction d'un nouvel aérodrome dans un endroit où un bataillon soviétique se trouve, à Yablonovka, à seulement 3 kilomètres de Korsun. Le bataillon SS Feld Ausb Btl 5 remplace la Division Wiking. Ce nouveau bataillon SS est dirigé par Eberhard Heder âgé à ce moment là de seulement 26 ans. Pour facilier l'arrivée à Korsun, ordre est donné par Vatounine à la 180ème Division de fusiliers de prendre Steblev. Les combats poru Steblev durant du 28 au 31 janviers avant que la ville ne tombent aux mains des Soviets. Pour cela, il a fallu occuper des collines se trouvant à côté, encercler la ville puis à y pénétrer pour engager le combat urbain. Malgré cela, une contre attaque allemande repousse les Soviétiques de la ville. Pour comprendre la raison de l'échec, il faut savoir que la 27ème Armée dispose de 28 345 hommes si on en croit l'ouvrage Symposium 1985 à la page 125. Ils se répartissent en 3 divisions, 2 secteurs fortifiés et des troupes de Corps. Finalement l'armée compte 23 000 hommes puisque les 2 secteurs fortifiés compte au maximum 2 500 hommes chacun des 2. Pour ce qui est des troupes de Corps, la page 194 de l'ouvrage " Colossus Reborn " de David Glantz indique que chacun d'entre eux est doté de l'équivalent en hommes de 5 régiments, c qui fait 6 000 hommes de chaque. Cela veut dire qu'il ne reste que 17 000 hommes pour les 3 divisions de fusileirs restants. Soit 5 700 environ pour la 180ème division de fusiliers. Pour 4 000 grand max après la fin de l'assaut contre Steblev.

Ce que l'on sait également est qu'ordre a été donné d'attaquer non seulement à Stevlev mais aussi à Shenderovka et Boguslav soit seulement 2 000 hommes seulement pour combattre à Steblev. De plus, les mauvaises routes ralentissent les 2 000 hommes. A cela s'ajoute l'absence de mortiers au calibre de plus de 81 mm et l'absence de l'artillerie lourde, elle aussi mise en difficulté par les mauvaises routes. Seuls quelques SU 76 mm et 20 T 34 environ appartenant à une demi brigade de chars leurs servent d'appuie. De plus, la géographie du lieu fait que les défenseurs allemands de la ville peuvent voir venir les soviétiques à plus d'un kilomètres et demi. De plus, les 400 hommes de Heder seront soutenus fortement pes les près de 500 hommes que comportent le détachement Fouquet. Sans oublier la compagnie de remplacement de la Brigade Wallonie, 1 bataillon d'artillerie avec 12 pièces dont la moitié au moins de 150 mm, ainsi que des Sturmgeschutze appartenant quant à eux, au 239ème Bataillon. De plus, contrairement aux soviétiques, ces renforts bénéficient de meilleurs routes et également de radios que la division SS Wiking dispose. Quand à la ville d'Olshana, elle est plus longue car elle fait 4 kilomètres. 2 kolkhoses, une sucrerie ainsi que plusieurs bâtiments publics et des centains d'isbas s'y trouvent. Le tout traversé par l'affluent du Dniepr qu'est la rivière Olshanka. A partir de cette ville, 2 routes se séparent, la première menant au nord en direction de Goroditché mais aussi et surtout vers Korsun au sud est, sachant que les 2 routes partent de Shpola juste à côté de la ville à l'ouest. La bataille pour la ville débute le 28 janvier le soir alors qu'un des bataillons de la 136ème Divisions de fusiliers avec quelques SU 76 mm entrent à l'intérieur du bourg. Les 1 500 hommes au plus de cette division n'a que très peu de matériel tout équipement confondu et ce n'est pas surprenant que la contre attaque allemande repousses les soviétiques dans un premier temps.

4 SU 76 sont détruits contre seulement 1 StG III. Le 29 janvier le lendemain, c'est cette fois la 136ème Division de fusiliers qui échoue tandis que l'un régiment de la 63ème Division de cavalerie du 5ème COrps de cavalerie de la Garde lui même appartenant au 2nd Front d'Ukraine entre en action avec pour résultat 2 Stu G qui sont détruits côté allemand durant la journée du 30 janvier. Mais en fin de comptes, 250 prisonniers soviétiques sont pris suite à l'arrivée du bataillon allemand Narwa et au mouvement tournant effectué par Hein. Il faudra attendre le 31 janvier pour que les Cosaques mettent le char de Hein hors de combat tandis que les cavaliers tenus par Selivanov commencent à encercler la ville sans pouvoir vraiment y entrer malgré tout. Sans matériel lourd d'artillerie, sachant que leur expérience en combat urbain est quasi nul et inexistant, seule l'infanterie de la 4ème Armée de la Garde en chemin pourrait débloquer la situation. Mais les allemands n'entendent pas laisser faire puisqu'ils s'équipent avec des Panzerfauste et se mettent dans leurs postes de tirs. Une partie de la 62ème Division de fusiliers de la Garde ainsi que les paras de la 5ème Corps de cavalerie de la Garde pénètrent denfin dans le bourg malgré l'absence d'artillerie. La situation ne se débloque qu'après plusieurs journées de combats sans relâche, notamment la sucrerie de la ville qui fait plusieurs dizaines de morts, le 5 février lorsque les Allemands sont informés de la non nécessité de défendre la ville désormais étant donné d'un front continu a enfin été constitué. Ce front a été constitué par la division SS Wiking, la 389ème division d'infanterie ainsi que le détachement Fouquet. Ce front s'étend de Steblev à Viazovok en passant par Petropalovka et avant cela la ville de Kvitki. En parlant de cette cille, les soviétiques y encaissent un troisième échec après ceux de Steblev et Olshana.

Un bataillon renforcé de l'IGR 110 de la Korps Abteilung B constitué de 500 hommes plus un régiemnt de la 180ème Division de fusiliers doté d'à peu près d'autant d'hommes à ce moment. L'attaque commence la nuit du 1er février avec un bataillon allemand dirigé par Schenk entrant dans la ville avant que les Soviets ne s'en emparent. On se bat rue par rue et maison par maison. Les S arrivées des S Wiking ainsi que d'une partie du Korps Abteilung B ne suffisent cette fois pas malgré une première mise en échec des soviétiques. En effet, Kvitki finit par être abandonné par les Allemands après que cette ville ait changé de mains à 4 reprises. L'aérodrome de Korsun ne se trouve à ce moment là qu'à 8 kilomètres à peine. De son côté, Koniev tente de crever le XIème Corps avec le gros de la 4ème Armée de la Garde. Les attaques ne s'arrêtent pas entre le 2 et le 4 février. Les tentatives d'infiltrations à travers les bois et les balkas ne suffisent pas aux Soviets pour percer. En effet, le manque de munitions et le manque de chars de soutien à l'infanterie ne leur permet pas Preuve de l'importance de ces 2 facteurs dans le succès d'une percée à ce moment là. Côté soviétique on n'avance que de quelques kilomètres seulement. Les pertes sont fortes côté soviétique mais tout aussi fortes côté allemand ce qui oblige Stemmermann à mettre des cuisiniers , des éclaireurs, des artilleurs et des hommes de transmission ainsi que des comptables dans ses régiments pour combler les pertes. L'affaiblissement de la 289ème division d'infanterie à Verbovka fait qu'elle est remplacée par la 57ème division d'infanterie auquel on a soustrait le régiment List. La tentative de percer la poche par le sud de la part de Selivanov entre Petropavlovka et Verbovka effectué le 6 février se révèle être un échec, en partie grâce à ce turn over des unités allemandes et au relèvement de certaines unités allemands épuisées.

Je pense que l'abruti de troll d'auteur a abandonné son topix depuis un moment

Après pour la lisibilité de tes pavés ce serait cool de faire un titre en gras souligné pour évoquer le sujet principal du message parce que même moi j'ai un peu la flemme là

En fait mon message est fait pour répondre à chaque affirmation de l'auteur.

Et les 30 40 derniers pour répondre à l'argument de la chair à canon comme seul stratégie.

En effet, il s'agit pour Selivanov de couper la route reliant Goroditché et Korsun en allant à Valiava. A l'est des 3 divisions de Cosaques, le soutien vient des 5ème et 7ème paras de la Garde de la 4ème Armée de la Garde. Encore une fois l'absence d'artillerie se paie cash et la progression est stoppée. Une quinzaine de chars seulement ne peuvent pas suffir à changer la donne. Malgré cela, la détermination fait que ces unités entrent à l'intérieur de la vilel de Petropavlovka, de Viazovok ainsi que de Valiava qui était l'objectif du Corps de cavalerie. Mais à Viazonok, la 57ème division d'infanterie les oblige à de violents combats maison par maison durant 1 journée entière. Les Allemands doivent encore se replier vers le nord, à 3 kilomètres après avoir abandonné ces 3 villes. L'avancée pour les Cosaques ne dépasse par les 1500 mètres. Ce n'est que le 8 février le lendemain que la percée a lieu puisque 5000 mètres sont parcourus entre les 2 Corps allemands par une des divisions cosaques. Cette division ne se trouve alors qu'à 8 kilomètres de Korsun. Cependant, ordre est donné par Koniev d'envoyer vers le sud la conséquente 63ème Division. Le but est de le faire participer à l'opération Wanda malgré que cette dernière se révélera être un échec. En effet, Salianov a déjà perdu 50% de ses effectifs et moyens avant cela mais tente quant même l'encerclement des Allemands se trouvant au sein du saillant qui s'est constitué autour de la ville de Goroditché. Le tout aux côté de la 52ème Armée qui lance son attaque par le nord. Sauf que l'évacuation des Allemands de Goroditché réussit malgré tout le 10 février. La réduction du chaudron et sa passation de chaudron passif et défensif à chaudron offensif et mobile permet une attaque vers le sud de la part des Allemands.

De son côté, Wohler transmet à Lieb la responsabilité du secteu entre Kanev et Losovok au nord au détriment de Stemmermann. Egalement le secuteur situé plus vers le nord est entre Losovok et Orlovet. Ce dernier, situé au nord est de la poche est en effet occupée par la Brigade Wallonie ainsi que la division SS Wiking. Le secteur au sud et à l'ouest sur la ligne Kanev Kagarlyk Olchanitsa Boguslav Kvitcki avait déjà été tenu par ce même homme. La ligne de défense de Lieb se situe derrière la rivière Rossava après l'opération Winterreiss ayant permi de réduire la dimension de la poche de 300 à 200 kilomètres. Et la ville carrefour de Boguslav doit être absolument gardé étant donné que le secours des encerclés allemands doit être effectué de ce côté là par le IIIème Panzerkorps commandé par Breith. Il faut une réserve tactique pour Lieb afin de ne pas donner l'occasion aux Soviétiques de se rapprocher davantage de l'aérodrome de Korsun et donc pour cela il faut réduire la taille de la poche. Pour revenir sur la défense derrière la rivière Rossava, le Korps Abteilung B est coupé en 2 car le détachement de barrage Fouquet se trouve entre Steblev et Olshana tandis que le groupe Bucher se doit de tenir la rivière de la zone de Steblev jusqu'au nord. le général von Rittberg place entre les 2 sa 88ème division d'infanterie renforcé auparavant par la 213ème Division de sécurité ainsi que par le Régiment 318. Les 493ème et 513ème Bataillons de mitrailleurs malgré leur manque d'effectifs et de matériel au niveau de l'artillerie, entrent 2 fois dans la ville en 2 journées malgré les contre attaques allemands les repoussant. Mais cette diversion permet aux 2 autres bataillons de mitrailleurs de prendre le hameau de Ioujny après avoir pris par surprise les 2 compagnies du Régiment de Sécurité 318 appartenant lui même à la 88ème division d'infanterie. La route Mironovka Boguslav est franchie ce qui obligé la garnison à partir de la ville.

En 1943, les T 34 76 sont largement surpassés par les Panthers et les Tigres allemands. Les 80 mm et les 100 mm de blindage frontale du Panther et du Tigre rendent le canon de 76,2 mm de long et de 42,4 calibres impuissants face à ces mastodontes. Et les tourelles de ces chars allemands sont quasi impénétrables même à bout portant. Cela signifie que seul l'arrière et le côté du char allemand sont des possibilités pour les T 34. Autrement, détruire un Panther ou un Tigre allemand revient à s'approcher à une distance suicidaire. Les essais menés sur un Tigre capturé à Kubinka à l'institue de recherches sur les blindés montrent que seul le tube antiaérien 52-4 de calibre 85 mm de modèle 1939 est capable de 1 kilomètre de percer et donc de détruire le blindage frontal du Tigre. Les premiers essais pour adapter le canon sur un T 34 courant ou encore le T 43 sont peu concluants durant les premiers mois. Finalement, l'essentiel du dessin de base est conservée avec un moteur et un chassis identique tandis que le blindage avant est augmenté de 45 - 50 mm environ à plus de 60 voire plus de 70 mm. Le tout avec une nouvelle tourelle pouvant loger 3 hommes. Le char ne pèse plus 30,5 à 31 tonnes désormais mais 32 tonnes. Sa cadence de tir est de 5 à 8 coup par minute pour le canon D5T et de 6 à 10 coups par minute pour ce qui est du canon Zis S 53. Cela reste inférieur à la cadence du Panther qui peut tirer jusqu'à 12 coups par minutes. De plus, l'équipage radio et l'optique du Panther restent supérieur tandis que la tourelle électrique du T 34 85 met 2 secondes de plus que son homologue allemand pour tourner sur 180 degrés. Ce nouveau T 34 apparait en avril 1944. Tout comme le char lourd JS 2 ou IS 2. Si on se réfère à la crainte des allemands de rencontre ce char lourd, il est une réussite claire et nette.

Auparavant, le KV 1 de l'Armée rouge ne pouvait accommoder qu'un tube ZIS 5 de 76 mm, posant beaucoup de problèmes face aux Panzer II, III et même IV en 1941 voir en 1942. Le problème c'est que tout comme le T 34 76, quand les Tigres et les Panthers ont commencé à apparaître sur le champ de bataille en petites quantités durant la seconde partie de 1942 et quand ceux ci ont commencé à apparaître massivement en 1943, les KV 1 se sont révélés obsolètes en comparaison. Le bureau d'études de la nouvelle usine Tcheliabinsk 100 penche d'abord sur une augmentation du blindage, dans son épaisseur. C'est le modèle KV 13. Mais cela ne règle pas le problème du canon. C'est pourquoi un 85 mm abandonné sur le champ de bataille de Koursk est essayé. Après longue analyse des obus et coups ayant frappé les blindages soviétiques, il apparait que seul le canon de campagne A 19 est efficace à 1000 mètres en tir direct. Ce tube rebaptisé D 25 T servira à la construction du futur IS 2 qui se fera autour de lui. Les 3 mitrailleuses se situant en avant, sur la coque avant et en arrière tourelle contribuent grandement à le rendre redoutable. De plus, 4 hommes maneuvrent ce char contre 5 pour le T 34 85 ( sachant que 3 de ces 5 se situent dans la tourelle en tant que chef de tourelle, chargeur et chef de char ). Pour revenir à l'IS 2, il pèse 46 tonnes soit un peu plus que l'ancien KV 1 qui en pesait plus de 42 voir 42,5. Une arme de DCA est également intégré dans ce char, une DshK 12,7 mm, chose qui n'a jamais a été faite au sein de l'Armée rouge auparavant. Le blindage de la tourelle comme de l'avant oscille entre 90 et 120 mm. Les blindages de côté protègent bien également avec entre 60 et 90 mm. 3385 chars IS sont fabriqués entre sa première apparition jusqu'en mai 1945. Certes, ce char lourd dispose d'une faible cadence de tir de 2 à 3 coups par minutes ce qui est son point faible. Il a également un magasin petit de seulement 28 obus. N'empêche qu'il se révèle efficace.


Quoique inférieur au Tigre vu qu'il ne perce ce dernier qu'à moins de 500 mètres alors qu'à l'inverse, le Tigre peut détruire un IS 2 à 1 kilomètres. Cela signifie qu'il vaut mieux se porter sur les côtés ou l'arrière pour enclencher un feu concentré voir engager avec un peloton de 3 chars surtout si l'engagement est fait à l'avant du Tigre.


En 1944, l'URSS a produit plus de 29 000 chars et canons d'assaut pour un total de 33 200 avions destinés à combattre et 47 3000 pièces d'artillerie et lance roquette. A cela s'ajoutent les 184 millions d'obus, bombes et mines produits ainsi que 7,5 milliards de cartouches. Ces chiffres viennent du colonel général Krivosheev dans son ouvrage intitulé : "Soviet casualties" à la page 244.

Donc l'argument du " Technique communiste : envoyer ses soldats par quantité pour submerger l'ennemi "

Ne tient pas la route.

" attendent l'hiver pour contre-attaquer comme des lâches "

J'avais déjà démontré que c'était faux en décrivant l'opération Barbarossa. Puis la bataille de Koursk et l'été 1943 dans son ensemble.


Si on analyse Bagration, et l'été 1944 dans son ensemble c'est encore plus flagrant que l'affirmation se trouve en dehors des réalités.

Après l'opération Vistule Oder, l'autre opération d'envergure mais trop sous côté dans l'histoire de la seconde guerre mondiale et de l'Est est l'opération Bagration. Même si les reconnaissance en force des Soviétiques ont débuté le 22 juin 1944, la vraie attaque a eu lieu le 23 juin 1944.

S'il fallait choisir laquelle des deux opérations aura été la plus dévastatrice pour les Allemands ce serait Bagration.
Pendant Barbarossa, en effet, la machine de guerre allemande surclassé les soviétiques que ce soit en terme de planification ou en terme d'exécution tactique. Même avec le temps de se préparer, les Soviétiques ont échoué. Il y a une variété de raisons pour ces échecs.

Stalingrad était la première fois où les Soviétiques ont pensé et surclassés les Allemands. Ils ont fui pour sortir du Caucase. La géographie était contre l'Allemagne.

Pendant Koursk, les Allemands ont déployé leur meilleur matériel, après des mois de préparation. Eh bien, l'assaut allemand a été stoppé… à froid.

L'opération Bagration était fondamentalement différente. Tout le monde connaissait la prochaine étape et tout le monde s'est préparé en conséquence.
Ce serait une nouvelle bataille. Haut commandement allemand contre haut commandement soviétique. Le front s'était arrêté et tout le monde pouvait respirer, se repositionner et se ravitailler.

Ce serait l'esprit soviétique contre l'esprit allemand. La supériorité opérationnelle et stratégique pour les soviétiques contre la supériorité tactique allemande.
Tactiques allemandes contre tactiques soviétiques. La doctrine des grands encerclements à l'Allemande contre la doctrine soviétique de la bataille en profondeur mis en application durant l'opération Bagration. C'était métaphoriquement ceci :
Tout le monde savait ce qui allait suivre. Un assaut soviétique arrivait et ce ne serait pas une surprise. Cependant, la mauvaise direction soviétique et l'attaque qui a suivi ont laissé les Allemands stupéfaits :

Le haut commandement allemand est resté stupéfait. Dans une bataille où tout le monde savait ce qui allait arriver, ils ont été pris de revers.
Les Soviétiques ont battu les Allemands dans la direction où ils ne s'attendaient pas forcément.
L'assaut soviétique au point d'attaque était trop pour l'armée allemande
La vitesse d'exploitation soviétique des percées était choquante.
La mobilité de l'attaque soviétique a laissé les Allemands sous le choc.
Les Allemands disaient toujours à leurs soldats :

Votre leadership était plus intelligent et plus compétent
Ivan, bien que dur, ne pouvait pas vous affronter d'homme à homme
Les attaques soviétiques étaient lourdes et lentes à profiter du succès
L'opération Bagration a dû être déchirante pour le soldat allemand. Il a prouvé que les généraux soviétiques étaient hautement compétents et avaient la flexibilité d'exploiter les avantages.

Le fait que les Alliés occidentaux aient débarqué en France a dû briser le dernier espoir de tout soldat allemand. Les Soviétiques les avaient brisés à l'Est et l'ennemi arrivait de l'Ouest.

Les divisions de fusiliers soviétiques pendant l'opération Bagration étaient équipées de 50 canons de 45 mm, 36 canons de 76 mm et 12 obusiers de 122 mm. Chaque régiment de fusiliers disposait de 4 canons de 76 mm, généralement du ZiS-3, qui pouvaient être déployés soit comme canons à tir direct et antichar, soit comme artillerie à longue portée. Le ZiS-3 avait une portée légèrement plus longue que même l'artillerie lourde de 155 mm des Allemands (sFG 18), bien qu'étant les plus célèbres comme canons antichars, ils étaient les canons d'artillerie indirecte les plus nombreux de l'armée soviétique. Les canons de 45 mm n'étaient cependant que des antichars. Alors que les obusiers de 122 mm n'étaient généralement que de l'artillerie indirecte. Au total, une division d'infanterie avait 98 canons, dont 48 étaient capables de tir indirect à longue portée.
Cependant, cela pourrait être assez trompeur, car les divisions d'infanterie de l'opération Bagration étaient souvent renforcées, en particulier dans les zones de percée où l'infanterie devait attaquer des positions allemandes fortement fortifiées. La doctrine soviétique était de distribuer des unités d'artillerie aux divisions d'infanterie plutôt que de les avoir de manière organique.

Ils pourraient être renforcés par une brigade d'obusiers légers, avec 48 obusiers de 122 mm et 24 obusiers de 152 mm.

Une brigade d'obusiers d'artillerie légère motorisée, avec 72x ZiS-3, mais c'était plus probable après une percée car cela était censé offrir une artillerie avancée à déplacement rapide.
S'ils avaient vraiment de la chance, ils pourraient en effet pouvoir compter sur le soutien d'une division d'artillerie soviétique, avec 72 canons de 76 mm, 60 canons d'artillerie de 122 mm et 48 canons d'artillerie de 152 mm. Cela augmenterait naturellement considérablement l'artillerie disponible pour la division d'infanterie.

Et enfin, un régiment d'artillerie réactive des gardes avec 24 lance-roquettes Katyusha de 132 mm pouvait également être disponible, mais serait souvent appelé pour faire face à une contre-offensive plutôt que pour lancer un bombardement.

Source : Handbook on USSR Military Forces: Chapitre III, Field Organization, 1946, War department USA

En fin juillet et en début août 1944, la situation est la suivante pour l'Allemagne : La Wehrmacht est mise en déroute. La majeure partie de la Biélorussie est libérée, d'autres parties de l'Ukraine (la Galice) pourraient également être conquises ; ouvrir les Balkans aux Soviétiques.
La Pologne est atteinte et l'armée s'arrête devant Varsovie où se déroule l'insurrection de Varsovie. Les Soviétiques n'ont pas tenté d'aider les Polonais.
Plus au nord, les restes du groupe d'armées nord ont été isolés dans la poche de Kurland - fermant la retraite. Les Soviétiques étaient à portée de Riga et de la mer Baltique.

La Wehrmacht a perdu la majeure partie de son groupe d'armée centre, notamment les 3ème armée panzer ainsi que le 4ème armée. Les pertes étaient d'environ 400 000 soldats, la plupart d'entre eux devant être emprisonnés. On ne sait pas exactement combien ont été perdus, car la perte totale signifiait qu'il n'y avait personne pour faire l'inventaire après l'arrêt de l'offensive.
Le centre du groupe d'armées a cessé d'exister. La Wehrmacht a maintenant complètement perdu la capacité d'organiser une résistance significative - le reste de la guerre, elle ne pouvait former qu'une résistance locale. Toute opération à grande échelle n'était plus possible et réussie. Bagration signifiait la fin de toute aspiration à la victoire - pourtant, les nazis ont continué à se battre pendant encore 8 mois, intensifiant encore la violence.

C'est précisément la combinaison des pertes humaines massives, des pertes de matériel et de la perte définitive de toute initiative et capacité stratégiques, qui en font la plus grande défaite militaire allemande. D'autres ont mentionné Stalingrad et c'était un désastre mais cela n'a pas trop gêné la machine de guerre allemande car la Wehrmacht était alors encore une formation capable et cohérente. Ce n'était plus le cas après Bagration.

Le 6 juin, les Alliés débarquent enfin en France. Cela a mis le commandement allemand dans une situation beaucoup plus difficile qu'auparavant. Même si les forces en France étaient relativement petites par rapport aux forces sur le front de l'Est, l'existence même du deuxième front était un facteur majeur limitant la capacité allemande à déplacer leurs réserves et à manœuvrer stratégiquement. Les opérations alliées en France ont très significativement aidé les Soviétiques dans les combats en Biélorussie et les succès soviétiques en Biélorussie ont également beaucoup aidé les Alliés en France.

Pour la première fois de la guerre, le commandement soviétique avait planifié et exécuté une opération aussi complexe. L'opération Bagration n'était pas une énorme bataille, mais une série d'opérations soigneusement orchestrées et planifiées. Les frappes se différencient tant sur le front qu'en profondeur - une nouvelle offensive ailleurs démarre alors que la précédente tire à sa fin voire bat son plein. Parfois, une nouvelle offensive commençait à partir des terrains pris par la précédente - ce qu'on appelait les "frappes de la profondeur", lorsque la première ligne qui s'épuisait ralentissait et que la deuxième ligne, qui suivait à l'arrière, entamait une nouvelle offensif, parfois dans une autre direction. Cette série de frappes fluides a désorienté le commandement allemand et l'a déséquilibré.
L'offensive a réussi à réaliser une surprise stratégique. Les Allemands ne s'attendaient pas du tout à une attaque aussi massive en Biélorussie. Le consensus au sein du commandement allemand était que la frappe principale de la campagne d'été de 1944 serait probablement menée par l'Armée rouge dans les Carpates, en Ukraine avec des objectifs soit en Roumanie, soit dans le but de se diriger vers la mer Baltique. Par conséquent, même si les positions défensives en Biélorussie étaient correctement préparées, stratégiquement, les meilleures forces allemandes étaient stationnées en Ukraine occidentale.

De plus, l'offensive initiale avait également réussi à réaliser la surprise opérationnelle. Les mesures de confidentialité prises étaient sans précédent et, plus important encore, sans précédent. Jusqu'au tout dernier moment, les Allemands n'avaient aucune idée que les fronts soviétiques préparaient une offensive géante dans ce secteur du groupe d'armée centre, sachant que ce secteur ne leur avait jamais réussit depuis 1942.


La surprise tactique avait également été obtenue. Le 22 juin 1944, les Soviétiques avaient commencé l'assaut avec une reconnaissance massive en force qui était censée seulement tester les défenses et découvrir les principaux points forts de la défense. Pour cette raison, l'attaque a commencé sans barrage d'artillerie et le barrage n'était prévu que le lendemain de l'attaque. Mais avec une surprise totale, les bataillons de reconnaissance avaient d'emblée pénétré avec succès de 2 à 4 km dans les défenses allemandes. Les Allemands ont pris la reconnaissance pour l'assaut principal et ont engagé les forces principales. En conséquence, le barrage d'artillerie avant l'assaut principal du 23 a atteint une efficacité dévastatrice. Cela avait largement prédéterminé le succès du 3e front biélorusse, les autres fronts cependant, n'ont commencé l'offensive que le lendemain et ont eu une tâche plus voire beaucoup plus difficile.