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Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Sergeï Shpanko (1977-), officier de carrière, nommé dans le bataillon Batkivshina (2014), il monta les grades jusqu’à prendre le commandement du bataillon, grade de major (2016), jusqu’à une date inconnue, mais il exerce peut-être encore son commandement. Il est signalé comme un criminel de guerre, par le site Tribunal, pour avoir fait bombarder des zones civiles de la région de Donetsk, sans aucun raison, ou objectif militaire.
Source :
https://tribunal.ru/dossi[...]hpanko-sergey-mihaylovich
Source :
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
En quoi les USA ont agressé la russie le suce-poutine ? Ont-ils envahi la russie ? Les révolutions de couleur ont-elles eu lieu en Russie ?
Que fait la russie en Afrique ? Au moyen-orient ?
Que fait la russie en Afrique ? Au moyen-orient ?
Le bataillon Batkivshina fut le troisième bataillon formé par la région de Kirovograd pour rejoindre les unités de représailles lancées contre les insurgés du Donbass. Le mot « Batka » en ukrainien signifie « le père », « le vieux », et Batkivshina « la Patrie ». Ce bataillon a été complètement oublié par l’histoire du début de la guerre dans le Donbass, un parmi les si nombreuses unités qui furent formées pour écraser les insurgés républicains et les populations civiles du Donbass. Le bataillon fut formé d’une majorité de membres ou de sympathisants du mouvement Roukh Oporou, (Résistance), un mouvement ultranationaliste se réclamant de l’idéologie bandériste. Dans l’esprit des partisans de Bandera, les collaborationnistes de l’UPA, alliés d’Adolf Hitler, n’étaient pas justement des collaborateurs… mais bien des « résistants », l’ennemi étant défini comme le Soviétique, le Russe. Cette inversion des valeurs plaçait Bandera comme étant le « héros » ultime, sorte de « Robin des Bois antisémite » ayant lutté de toute ses forces contre l’URSS, autour de différentes légendes révisionnistes. Entre autre le fait que les Ukrainiens n’auraient pas participé à la Shoah par balles, et n’étaient pas antisémites, pour certains même la Shoah et les chambres à gaz n’existèrent jamais (négationnisme). Le deuxième point de révisionnisme, était la légende de l’Holodomor, qui selon les Ukrainiens aurait visé seulement les Ukrainiens, mais qui en réalité s’appelle la Grande Famine et toucha l’Ukraine et toutes les régions agricoles de l’URSS : Don, Kouban, Caucase, plaine de la Volga, Kazakhstan, etc. Le troisième point de révisionnisme était celui que les Ukrainiens de Bandera luttèrent aussi contre les nazis, mais en réalité ils en furent bien les alliés, et s’ils tentèrent parfois de se retourner (à la manière des Italiens), le calcul était exclusivement pour tenter d’obtenir une Ukraine indépendante des alliés occidentaux. En réalité, l’arrivée de l’Armée Rouge, fit que les Ukrainiens luttèrent très vite exclusivement contre les Soviétiques, et se battirent jusque dans Berlin pour Hitler. En un tour de baguette magique, les collaborateurs d’Hitler devenaient ainsi des « héros de la résistance ». Même les massacres de Volhynie se transformaient en « mission héroïque », ce nettoyage ethnique et massacres de Polonais déclenchant la colère indescriptible des bandéristes d’aujourd’hui, non assumés par eux, mais revendiqués comme une sorte d’opération « sanitaire » nécessaire à la « Nation ukrainienne ». Une « Nation » qui aussi loin que les historiens puissent remonter, n’eut jamais la moindre existence, pas le plus petit royaume, le vide sidéral, le trou noir.
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il y a 2 ans
Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Le bataillon commença sa formation le 4 mai 2014, recrutant dans les compagnies d’autodéfense du Maïdan, dont certains membres avaient servi à Kiev, bandéristes ou néonazis divers d’Ukraine. Mais il comptait aussi des patriotes sincères et pour la plupart d’anciens soldats des armées soviétique et ukrainienne, ou encore des gamellards attirés par l’appât du gain, les récompenses ou les pillages, et enfin des jeunes, des paumés, et des mobilisés pour compléter l’effectif (421 hommes en juillet). Le bataillon fut envoyé s’entraîner sur la base aérienne locale de Kanatovo (mai-juin), puis rapidement envoyé sur le front du Donbass, l’insurrection devenant de plus en plus chaude au fil du temps. L’équipement fut sommaire et incomplet, quelques budgets alloués par le Conseil régional de Kirovograd, qui avait deux autres bataillons à équiper, vinrent le compléter, ainsi que des mécènes locaux, entrepreneurs, familles des enrôlés, ou enfin les soutiens politiques locaux, dont quelques députés (dont du Parti Batkivshina), conseillers municipaux ou régionaux. Le bataillon fut envoyé dans la région de Dzerjinsk/Toretsk, et participa à la capture de la ville, l’un des bastions des insurgés du Donbass (21 juillet). Le bataillon progressa vers le centre-ville accompagné par une compagnie de marche formée au centre de formation 169 de Desna. Trois barrages routiers tenus par les Républicains furent pris d’assaut, mais ils tombèrent ensuite dans une embuscade meurtrière. La ville fut toutefois prise.Une pointe motorisée fut poussée jusqu’au village minier de Shakhta 6-7, près de Gorlovka, mais ils furent repoussés. Le bataillon prit alors position sur les routes entre Dzerjinsk/Toretsk, Krasni-Partizan et les routes menant à Yassinovataya et Enakievo (fin juillet-début août). Deux pelotons dans le cadre de l’encerclement de Donetsk, furent envoyés dans la direction de Shakhtiorsk (29 juillet), rejoint par un troisième. Des combats furieux furent menés contre les Républicains, mais les Ukrainiens furent vaincus et repoussés avec de lourdes pertes (des exactions et tueries de civils furent signalés dans cette petite ville, je fis en 2016, l’interview de miliciens républicains survivants). Cette pince Nord de l’encerclement fut repoussée et les hommes revinrent sur leur position de départ. Les populations civiles locales furent maltraitées, mais jusqu’alors, les témoins ayant peur du SBU côté ukrainien, ces zones n’ont pas encore livré leurs secrets sur les exactions ukrainiennes dans le secteur. La fin de la guerre déliera les langues, des témoins se présenteront, pour chaque ville qui fut prise par les Ukrainiens, l’on sait que les bataillons de représailles furent enclins aux crimes de guerre, voire contre l’Humanité, avec l’arrivée dans leur sillage de la police politique du SBU, et avec eux des bataillons de police spéciale (comme Mirotvorets, Azov, Kiev-1, Sainte-Marie ou Storm). A la fin de l’été, la bataille des frontières était bel et bien perdue pour les Ukrainiens, l’encerclement de Donetsk avait échoué, la séparation en deux des deux républiques autoproclamées avait aussi échoué, et le contrôle des frontières pour empêcher l’aide d’arriver de Russie, également un cuisant échec. C’est dès cette époque que les journalistes ukrainiens se plaignirent de ne pas avoir accès au bataillon, ni à des informations au point de le surnommer « le bataillon virtuel ». Un vide qui pourrait en dire long.
Sources :
https://ba.org.ua/bataljo[...]%97-vijskove-obladnannya/

Sources :
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il y a 2 ans
Intéressant ce passage sur les capacités de munitions de l'URSS, cela pourrait expliquer la déclaration de guerre du Troisième Reich à l'URSS que j'ai toujours attribué à la folie d'Hitler, aurais-tu des sources ?
Je ne me souviens plus trop si ça vient de Krivosheev, de Glatz, ou de John Erickson.
En tout cas je me souviens d'avoir lu ça en bibiothèque il y a 1 an.
J'aurai du noter le nom de l'auteur mais j'essayerai de trouver.
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il y a 2 ans
Je ne me souviens plus trop si ça vient de Krivosheev, de Glatz, ou de John Erickson.
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Si tu retrouves tag moi, je chercherais aussi de mon côté :benze_joker:
il y a 2 ans
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Ok.
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il y a 2 ans
Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Passons au bataillon Storm.
Tuez les tous, voilà un siècle que la guerre dure avec la Russie. Cette parole est celle du député Andreï Parouby qui fut l’organisateur du massacre d’Odessa, et pour ainsi dire l’un des parrains du bataillon. L’ordre fut donné de le former par le Ministère de l’Intérieur (14 avril 2014), dans l’idée de recruter un bataillon de police spéciale fort de 500 hommes, et devant défendre la ville contre l’hypothétique « agression hybride », à savoir nettoyer la ville des pro-russes alors majoritaires. Il fut lancé un appel au volontariat dans les rangs de la police nationale, s’adressant aux retraités, mais aussi à toutes les personnes ayant participé au Maïdan dans les rangs des compagnies d’autodéfense. Le recrutement s’avéra très problématique et il fallut vite en abaisser le niveau : « seulement 18 personnes furent sélectionnées, de nombreux candidats ayant été éliminés au stade de la visite médicale, les psychiatres et psychologues du Ministère de l’Intérieur ayant rejeté beaucoup de « forces spéciales » jugées défaillantes » (27 avril). Son commandant, le « Centurion Mikola » y apporta toute une faune de bandéristes et néonazis de la première heure, et quelques-uns furent des participants au massacre du 2 mai. Le bataillon recruta poussivement environ 200 hommes sur les 500 prévus. Ils furent employés à l’assaut du campement de l’esplanade de Koulilovo, et de la Maison des Syndicats (2 mai). Les hommes gardaient également des barrages routiers contrôlant les voitures et les véhicules, dans la peur de l’infiltration « d’agents russes » devant renforcer les éléments anti Maïdan. Un premier contingent de quelques dizaines d’hommes fut envoyé dans le Donbass (fin mai), dans un contexte difficile. La paranoïa était alimentée par la propagande ukrainienne répandant l’idée d’une « agression russe » imaginaire, mais obligeant l’armée ukrainienne et les forces de l’ordre à tenir « des positions » aux frontières de la Russie et face à la Crimée, sans parler de la tentative d’écrasement des insurgés du Donbass. Après une première rotation, un second groupe de 50 hommes, armés d’armes légères, fut envoyé sur le front (20 juillet). Ils participèrent à des opérations contre les populations civiles du Donbass, dans la région de Lougansk, connaissant le baptême du feu près de Georgievka (20 août), évacuant des civils peut-être de force (23 et 30 août). Les membres du bataillon affirmèrent avoir dû lutter contre des effectifs « supérieurs en nombre de parachutistes russes ». En réalité l’unité se contenta de contrôler des barrages routiers pour empêcher les civils de s’enfuir, ou d’autres de venir renforcer les insurgés dans la région, et ne rencontra bien sûr aucun parachutiste russe. Ils participèrent avec la police politique du SBU à des rafles, des arrestations et des perquisitions arbitraires dont les conséquences restent à évaluer (été-automne).
Source :
https://www.pravda-tv.ru/[...]-sluzhit-tolko-psihbolnye
Одесская милиция признала провал попытки сформировать «спецподразделение МВД «Шторм», предназначенное для борьбы с «сепаратистами».
Как передает корреспондент ИА REGNUM, начальник Одесского областного управления МВД Украины Петр Луцюк сообщил местным журналистам, что на формирование подразделения киевские власти выделили ему 250 тыс. гривен, на которые он должен был принять 500 бойцов подразделения. Таким образом, оклад каждого «спецбойца» должен составить 500 гривен (43 доллара, или 1550 рублей).
«При этом мы должны за собственный счет обеспечивать их формой и техническими средствами, обеспечить помещениями и выплачивать заработную плату» — отметил Луцюк.
По словам начальника облуправления МВД, поначалу желающие записаться в спецподразделение «были», однако в результате в его рядах оказалось лишь 18 человек. Многих претендентов, признал Петр Луцюк, пришлось отсеять на этапе медкомиссии. Особенно много несостоявшихся «спецназовцев» забраковали психиатры и психологи МВД.

Tuez les tous, voilà un siècle que la guerre dure avec la Russie. Cette parole est celle du député Andreï Parouby qui fut l’organisateur du massacre d’Odessa, et pour ainsi dire l’un des parrains du bataillon. L’ordre fut donné de le former par le Ministère de l’Intérieur (14 avril 2014), dans l’idée de recruter un bataillon de police spéciale fort de 500 hommes, et devant défendre la ville contre l’hypothétique « agression hybride », à savoir nettoyer la ville des pro-russes alors majoritaires. Il fut lancé un appel au volontariat dans les rangs de la police nationale, s’adressant aux retraités, mais aussi à toutes les personnes ayant participé au Maïdan dans les rangs des compagnies d’autodéfense. Le recrutement s’avéra très problématique et il fallut vite en abaisser le niveau : « seulement 18 personnes furent sélectionnées, de nombreux candidats ayant été éliminés au stade de la visite médicale, les psychiatres et psychologues du Ministère de l’Intérieur ayant rejeté beaucoup de « forces spéciales » jugées défaillantes » (27 avril). Son commandant, le « Centurion Mikola » y apporta toute une faune de bandéristes et néonazis de la première heure, et quelques-uns furent des participants au massacre du 2 mai. Le bataillon recruta poussivement environ 200 hommes sur les 500 prévus. Ils furent employés à l’assaut du campement de l’esplanade de Koulilovo, et de la Maison des Syndicats (2 mai). Les hommes gardaient également des barrages routiers contrôlant les voitures et les véhicules, dans la peur de l’infiltration « d’agents russes » devant renforcer les éléments anti Maïdan. Un premier contingent de quelques dizaines d’hommes fut envoyé dans le Donbass (fin mai), dans un contexte difficile. La paranoïa était alimentée par la propagande ukrainienne répandant l’idée d’une « agression russe » imaginaire, mais obligeant l’armée ukrainienne et les forces de l’ordre à tenir « des positions » aux frontières de la Russie et face à la Crimée, sans parler de la tentative d’écrasement des insurgés du Donbass. Après une première rotation, un second groupe de 50 hommes, armés d’armes légères, fut envoyé sur le front (20 juillet). Ils participèrent à des opérations contre les populations civiles du Donbass, dans la région de Lougansk, connaissant le baptême du feu près de Georgievka (20 août), évacuant des civils peut-être de force (23 et 30 août). Les membres du bataillon affirmèrent avoir dû lutter contre des effectifs « supérieurs en nombre de parachutistes russes ». En réalité l’unité se contenta de contrôler des barrages routiers pour empêcher les civils de s’enfuir, ou d’autres de venir renforcer les insurgés dans la région, et ne rencontra bien sûr aucun parachutiste russe. Ils participèrent avec la police politique du SBU à des rafles, des arrestations et des perquisitions arbitraires dont les conséquences restent à évaluer (été-automne).
Source :
Одесская милиция признала провал попытки сформировать «спецподразделение МВД «Шторм», предназначенное для борьбы с «сепаратистами».
Как передает корреспондент ИА REGNUM, начальник Одесского областного управления МВД Украины Петр Луцюк сообщил местным журналистам, что на формирование подразделения киевские власти выделили ему 250 тыс. гривен, на которые он должен был принять 500 бойцов подразделения. Таким образом, оклад каждого «спецбойца» должен составить 500 гривен (43 доллара, или 1550 рублей).
«При этом мы должны за собственный счет обеспечивать их формой и техническими средствами, обеспечить помещениями и выплачивать заработную плату» — отметил Луцюк.
По словам начальника облуправления МВД, поначалу желающие записаться в спецподразделение «были», однако в результате в его рядах оказалось лишь 18 человек. Многих претендентов, признал Петр Луцюк, пришлось отсеять на этапе медкомиссии. Особенно много несостоявшихся «спецназовцев» забраковали психиатры и психологи МВД.
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il y a 2 ans
Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Le bataillon fut ramené entièrement à l’arrière (1er septembre) et caserné dans la ville d’Odessa (à partir de novembre). La ville majoritairement habitée par des Russes ethniques restait problématique pour le gouvernement ukrainien. Il fut décidé que quelques policiers peu armés et inexpérimentés seraient plus utiles à Odessa que sur le front du Donbass. L’unité comme dans le Donbass se contenta dès lors de servir dans la région, toujours au contrôle de barrages routiers, de patrouilles et d’épauler d’autres forces de police plus ou moins officielles pour assurer le contrôle ukrainien sur le grand port historique de la Mer Noire. Les conséquences des répressions politiques ne sont à ce jour pas connues, du fait de l’éloignement de la ville de la zone insurgée, de l’absence de témoignages pour l’instant de ce qui se passa dans les caves du SBU à Odessa, et d’un contrôle policier important dans la région. De ce que nous avons su du Donbass, et surtout de la ville de Marioupol, aux caractéristiques assez similaires (également port, également habitée en majorité de Russes ethniques, etc.), il est probable que les victimes et persécutés furent très nombreux. Le bataillon fut toutefois renvoyé sur le front du Donbass, devant assurer les mêmes missions sur les arrières des positions ukrainiennes dans le Donbass (automne 2015). La compagnie de police Bolgrad fut versée dans ses rangs, formant la 3e compagnie du bataillon. A l’arrière à Odessa, les missions s’étendirent à toute la région d’Odessa, le bataillon servant aussi de police antiémeute, ou de troupes de choc contre les bandes criminelles armées, Odessa étant rappelons-le, le Marseille ukrainien. Une soixantaine de combattants furent renvoyés dans le Donbass, dans la région de Marioupol, pour une nouvelle rotation (avril 2016-avril 2017). Malgré trois années de répressions parfois d’une violence extrême, la résistance des populations se poursuivait à Odessa. La pression fut maintenue, d’autant que la proximité de la Transnistrie, la république insurgée de Moldavie, ajoutait un nouveau problème. La région la plus à l’Ouest du pays, jouxtant le territoire autonome de la Gagaouzie (également en Moldavie), posait d’autres problèmes car elle avait été arrachée à la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale, et historiquement rattachée sous la Russie impériale à la Bessarabie, une province russe (du règne de la Grande Catherine à la fin de la Première Guerre mondiale). Proche de terres historiquement très hostiles au seul nom de l’Ukraine, plus attachées à la Russie ou à la Roumanie, la région d’Odessa représentait un défi policier compliqué par la présence d’une puissante mafia locale. Le bataillon participa également à des opérations de propagande en direction de la jeunesse, organisant des camps de vacances sur leur base, avec des jeux et des concours à la manière de l’organisation des Jeunesses hitlériennes (11 mai 2018). Au fil du temps, le SBU démantela une partie des réseaux pro-russes, dont certains des chefs furent échangés par la Russie. Le bataillon poursuivit également l’envoi de contingents dans le Donbass, un groupe de 35 hommes fut envoyé à Marioupol (9 décembre 2019), bientôt remplacé par un autre groupe de 27 hommes qui revînt à Odessa (22 mai 2020). Une autre rotation se termina bientôt (19 juillet) se renouvellant l’année suivante (15 septembre 2021). L’opération spéciale russe trouva le bataillon dans ses positions historiques de la région d’Odessa et de Marioupol. Il est probable que l’unité a subi de lourdes pertes dans le siège et la chute du grand port du Donbass (mars-mai 2022), peut-être l’anéantissement d’une des trois compagnies. Dans Odessa, le bataillon a renforcé ses contrôles et la chasse aux partisans pro-russes, les répressions dans la ville voisine de Nikolaïev (été), furent au moins égales à Odessa (des dizaines, voire des centaines de victimes). A ce jour le bataillon poursuit son œuvre sinistre de répressions et d’arrestations.ù
Sources :
https://alternatyva.org/2[...]tychnoi-hry-sokil-dzhura/
https://odessa.comments.u[...]shili-na-shid-kraini.html
https://odessa.comments.u[...]shili-na-shid-kraini.html
35 досвідчених спецназівців поїхали на зміну своїм колегам в Маріуполь Група бійців батальйону патрульної служби поліції особливого призначення "Шторм" вирушила в зону проведення операції об'єднаних сил (ООС). Про це повідомили в ГУ Нацполіції України в Одеській області. Так, на зміну своїм колегам в Маріуполь поїхали 35 досвідчених спецназівців. Вони будуть забезпечувати правопорядок, охороняти стратегічні об'єкти та блокпости бійців, а також надавати допомогу громадянам. В зону операції об'єднаних сил підрозділ батальйону патрульної служби поліції особливого призначення проводжали рідні, колеги, керівництво одеської поліції і представники місцевої влади. Заступник начальника ГУ Нацполіції в Одеській області Сергій Махотін побажав їм удачі та натхнення. "Підтримуйте один одного, несіть службу з честю і повертайтеся неушкодженими. Вас чекають вдома", – сказав він поліцейським, вручивши почесні відзнаки батальйону "Шторм". Як раніше повідомляв портал "Коментарі", президент Володимир Зеленський заявив, що Україна згодна на переговори з жителями окупованих територій Донецької та Луганської областей, якщо це будуть не терористи, а переселенці.
Источник:
https://odessa.comments.u[...]eneratoriv-podrobici.html
http://odpublic.net/news/[...]odessu-iz-zony-oos-853776
http://morenews.net.ua/no[...]-na-rotatsiyu-v-zonu-oos/
Sources :
35 досвідчених спецназівців поїхали на зміну своїм колегам в Маріуполь Група бійців батальйону патрульної служби поліції особливого призначення "Шторм" вирушила в зону проведення операції об'єднаних сил (ООС). Про це повідомили в ГУ Нацполіції України в Одеській області. Так, на зміну своїм колегам в Маріуполь поїхали 35 досвідчених спецназівців. Вони будуть забезпечувати правопорядок, охороняти стратегічні об'єкти та блокпости бійців, а також надавати допомогу громадянам. В зону операції об'єднаних сил підрозділ батальйону патрульної служби поліції особливого призначення проводжали рідні, колеги, керівництво одеської поліції і представники місцевої влади. Заступник начальника ГУ Нацполіції в Одеській області Сергій Махотін побажав їм удачі та натхнення. "Підтримуйте один одного, несіть службу з честю і повертайтеся неушкодженими. Вас чекають вдома", – сказав він поліцейським, вручивши почесні відзнаки батальйону "Шторм". Як раніше повідомляв портал "Коментарі", президент Володимир Зеленський заявив, що Україна згодна на переговори з жителями окупованих територій Донецької та Луганської областей, якщо це будуть не терористи, а переселенці.
Источник:
http://odpublic.net/news/[...]odessu-iz-zony-oos-853776
http://morenews.net.ua/no[...]-na-rotatsiyu-v-zonu-oos/
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il y a 2 ans
Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Sergeï Kouzminov (?-2022), officier de police dans le bataillon Storm, il fut tué en mission dans des circonstances inconnues, le 16 août 2022.
MODIFICATION
Sergeï Kouzminov est homme qui était un officier de police dans le bataillon Storm, Le 16 août 2022, il meurt cependant même si on ne connait pas exactement les circonstances.
MODIFICATION
Sergeï Kouzminov est homme qui était un officier de police dans le bataillon Storm, Le 16 août 2022, il meurt cependant même si on ne connait pas exactement les circonstances.
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il y a 2 ans
Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Alexandre Lissokone (1975-2014), originaire d’un village de la région d’Odessa, il fit des études secondaires, puis effectua son service militaire (1993-1995). Ultranationaliste, il participa probablement au massacre d’Odessa (2 mai 2014), puis s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Storm grade de sergent-chef. Il fut envoyé sur le front du Donbass, et combattit dans la région de Lougansk. Son unité devait être envoyée au repos à l’arrière, et alors qu’il se trouvait dans un autobus avec d’autres militaires du bataillon, le chauffeur s’endormit en pleine nuit, vers 2 heures du matin, sur la route de Dniepropetrovsk. Le bus s’écrasa et se renversa sur le bas côté, tous les occupants furent blessés, et deux furent tués, le lieutenant Romaniouk, et le sergent Lissokone (20 septembre 2014). Malgré le fait qu’il ne soit pas mort dans une mission de combat, et alors que l’Ukraine ne médaillait jamais des hommes tués dans des accidents de la route, accidents domestiques et situations absurdes dues à l’alcool ou la bêtise, il fut tout de même médaillé à titre posthume par le Président Porochenko (26 février 2015).
MODIFICATION
Alexandre Lissokone est un homme né en 1975 et mort en 2014 soit au début de la guerre civile. Ce type est originaire d’un village de la région d’Odessa, il fit des études secondaires, puis effectua son service militaire au début des années 1990. Ultranationaliste, il participa probablement au massacre d’Odessa (2 mai 2014), puis s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Storm grade de sergent-chef. Il fut envoyé sur le front du Donbass, et combattit dans la région de Lougansk. Son unité devait être envoyée au repos à l’arrière, et alors qu’il se trouvait dans un autobus avec d’autres militaires du bataillon, le chauffeur s’endormit en pleine nuit, vers 2 heures du matin, sur la route de Dniepropetrovsk. Le bus s’écrasa et se renversa sur le bas côté, tous les occupants furent blessés, et deux furent tués, le lieutenant Romaniouk, et le sergent Lissokone (20 septembre 2014). Malgré le fait qu’il ne soit pas mort dans une mission de combat, et alors que l’Ukraine ne médaillait jamais des hommes tués dans des accidents de la route, accidents domestiques et situations absurdes dues à l’alcool ou la bêtise, il fut tout de même médaillé à titre posthume par le Président Porochenko durant la journée du 16 février 2015.
MODIFICATION
Alexandre Lissokone est un homme né en 1975 et mort en 2014 soit au début de la guerre civile. Ce type est originaire d’un village de la région d’Odessa, il fit des études secondaires, puis effectua son service militaire au début des années 1990. Ultranationaliste, il participa probablement au massacre d’Odessa (2 mai 2014), puis s’enrôla dans le bataillon de police spéciale Storm grade de sergent-chef. Il fut envoyé sur le front du Donbass, et combattit dans la région de Lougansk. Son unité devait être envoyée au repos à l’arrière, et alors qu’il se trouvait dans un autobus avec d’autres militaires du bataillon, le chauffeur s’endormit en pleine nuit, vers 2 heures du matin, sur la route de Dniepropetrovsk. Le bus s’écrasa et se renversa sur le bas côté, tous les occupants furent blessés, et deux furent tués, le lieutenant Romaniouk, et le sergent Lissokone (20 septembre 2014). Malgré le fait qu’il ne soit pas mort dans une mission de combat, et alors que l’Ukraine ne médaillait jamais des hommes tués dans des accidents de la route, accidents domestiques et situations absurdes dues à l’alcool ou la bêtise, il fut tout de même médaillé à titre posthume par le Président Porochenko durant la journée du 16 février 2015.
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il y a 2 ans
Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Evgueny Miroshnichenko (?-), lieutenant-colonel commandant le bataillon Storm (en 2022), qui fut nommé commandant du bataillon de défense territoriale d’Odessa, une unité formée de territoriaux et vieux réservistes chargée de défendre la ville et sa région.
MODIFICATION
Evgueny Miroshnichenko est quand à lui un lieutenant-colonel qui est commandant le bataillon Storm à partir de l'année 2022, qui fut nommé commandant du bataillon de défense territoriale d’Odessa, une unité formée de territoriaux et vieux réservistes chargée de défendre la ville et sa région.
MODIFICATION
Evgueny Miroshnichenko est quand à lui un lieutenant-colonel qui est commandant le bataillon Storm à partir de l'année 2022, qui fut nommé commandant du bataillon de défense territoriale d’Odessa, une unité formée de territoriaux et vieux réservistes chargée de défendre la ville et sa région.
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il y a 2 ans
Je te repose la question, en quoi les USA ont-ils agressé la Russie ? En la soutenant pendant les guerres de tchétchénie ?
Stepan Petrovski (1992-2014), originaire d’un village de la région de Lvov, il fit des études secondaires et effectua ensuite son service militaire (2009-2011). Il reprit ensuite des études dans la faculté de géologie de Lvov (2012-2013). Il ne termina jamais ses études, car il fut bientôt subjugué par les événements de la révolution américaine du Maïdan (hiver 2013-2014), et se porta volontaire pour le bataillon Storm (printemps 2014). Il fut envoyé dans le Donbass et participa à la bataille pour la ville de Svatovo, et d’autres localités tombant les unes après les autres aux mains des Ukrainiens. Il fut renvoyé vers l’arrière, puis de nouveau au front (23 août), et tué dès le lendemain, 24 août 2014, par un bombardement de l’artillerie républicaine, dans la région de Lougansk. Il fut médaillé à titre posthume par le Président Porochenko (29 septembre), et une plaque commémorative installée dans son école (mai 2016).
MODIFICATION
Stepan Petrovski est un homme né en 1992 juste après l'effondrement de l'URSS et mort en 2014 juste au début de la guerre civile dans son pays. Cet individu était originaire d’un village de la région de Lvov, il fit des études secondaires et effectua ensuite son service militaire (2009-2011). Il reprit ensuite des études dans la faculté de géologie de Lvov (2012-2013). Il ne termina jamais ses études, car il fut bientôt subjugué par les événements de la révolution orange dirigée par les straussiens à Maidan, et se porta volontaire pour le bataillon Storm (printemps 2014). Il fut envoyé dans le Donbass et participa à la bataille pour la ville de Svatovo, et d’autres localités tombant les unes après les autres aux mains des Ukrainiens. Il fut renvoyé vers l’arrière, puis de nouveau au front (23 août), et tué dès le lendemain, 24 août 2014, par un bombardement de l’artillerie républicaine, dans la région de Lougansk. Il fut médaillé à titre posthume par le Président Porochenko (29 septembre), et une plaque commémorative installée dans son école durant le mois de mai 2016.
MODIFICATION
Stepan Petrovski est un homme né en 1992 juste après l'effondrement de l'URSS et mort en 2014 juste au début de la guerre civile dans son pays. Cet individu était originaire d’un village de la région de Lvov, il fit des études secondaires et effectua ensuite son service militaire (2009-2011). Il reprit ensuite des études dans la faculté de géologie de Lvov (2012-2013). Il ne termina jamais ses études, car il fut bientôt subjugué par les événements de la révolution orange dirigée par les straussiens à Maidan, et se porta volontaire pour le bataillon Storm (printemps 2014). Il fut envoyé dans le Donbass et participa à la bataille pour la ville de Svatovo, et d’autres localités tombant les unes après les autres aux mains des Ukrainiens. Il fut renvoyé vers l’arrière, puis de nouveau au front (23 août), et tué dès le lendemain, 24 août 2014, par un bombardement de l’artillerie républicaine, dans la région de Lougansk. Il fut médaillé à titre posthume par le Président Porochenko (29 septembre), et une plaque commémorative installée dans son école durant le mois de mai 2016.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans
Les gagnants sont souvent ceux qui ont l'avantage technologique
Souvent oui.
Mais pas toujours.
J'avais parlé de Stalingrad tout à l'heure.
Mais en vrai, la bataille de Koursk est l'exemple historique le plus parfait qu'être technologiquement et tactiquement supérieur ne suffit pas.
Mais pas toujours.
J'avais parlé de Stalingrad tout à l'heure.
Mais en vrai, la bataille de Koursk est l'exemple historique le plus parfait qu'être technologiquement et tactiquement supérieur ne suffit pas.
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il y a 2 ans
Les gagnants sont souvent ceux qui ont l'avantage technologique
Pour comprendre la contexte, il faut savoir que sur le front de l'Est, le 19 novembre 1942, l'opération Uranus est déclenchée. Trois Fronts, celui du Sud Ouest, du Don et de Stalingrad, respectivement commandés par Vatounine, Rokossovski et Ieremenko, encerclent Stalingrad et à l'intérieur la 6ème armée allemande. 6ème armée qui, soit disant passant était la plus puissante des armées allemandes engagées en direction du Caucase et de la Volga. Le groupe d'armée Don, futur groupe d'Armée Sud, est dirigé à partir du 21 novembre par Eirch Von Manstein. Manstein tente de secourir la 6ème armée. Mais l'opération montée par les soviétiques, baptisée "Petite Saturne" l'en empêche. Cela se traduit sur le terrain par une percée du Front Sud Ouest sur le Don moyen durant la journée du 16 décembre 1942. Résultat : La 8ème armée italienne perd un de ses corps. L'espace est ouvert entre le Don et Donetz. Pour stopper Vatounine et son Front du Sud Ouest, Manstein se voit dans l'obligation de détourner un de ses corps de son objectif initial, en l'occurrence un corps blindé. La contre attaque de la 2ème armée de la Garde soviétique arrête le coup de Manstein mené en direction de la ville de Stalingrad. Les retraites de la 1ère et 4ème armée Panzer en direction du Dontz s'accélèrent, ainsi que celle du groupe d'Armée A en direction de la péninsule de Taman. A ce moment là, à 400 km de Zaporoié, Dniepropetrovsk et Dniepr ou plutôt de leurs passage se trouvent de conséquentes forces armées soviétiques. La Stavka et Staline prévoient alors d'encercler les forces allemandes se situant au sud de la Russie et de l'Ukraine, et les détruire une fois acculés du côté de la mer d'Azov. L'Union soviétique pourrait ainsi être libérée dès le début de l'année 1943 si les choses se déroulent bien pour l'armée rouge.
Mais les forces soviétiques sont dispersées sur 3 axes différents ce qui affaiblit déjà son offensive. Que ce soit en direction de l'ouest vers Kharkov, du sud ouest vers bas Dniepr ou encore du nord est en direction de Koursk Smolensk. Malgré les mises en garde de Vassilevski, Staline et une grande partie de la Stavka se veulent rassurant étant donné que pour eux, la Wehrmacht n'a plus la possibilité d'effectuer une réaction coordonnée. D'où l'obsession de sans cesse vouloir passer à l'offensive. Les Front de Briansk, commandé par Reyter, le Front de Voronej, commandé par Golikov, du Sud Ouest, commandé par Vatounine, et du sud, commandé par Malinovski. Le 13 janvier 1943, l'offensive débute. Au début, cela se passe plutôt bien : le Front de Voronej parvient à détruire un autre corps italien ainsi que la 2ème armée hongroise dans le cadre de ce qu'on appelle l'opération Ostrogorzhsk Rossosh, ce qui ouvre un espace de 200 kilomètre dans le dispositif militaire allemand. La 2ème armée allemande se replie donc vers l'Ouest de plus de 400 kilomètres. Le 8 février 1943, la 6ème armée, incluse dans le Front de Voronej et dirigée par un certain Tcherniakovski, qui s'illustrera d'ailleurs plutôt dans l'opération Bagration en 1944, prend Koursk à la 2ème armée allemande. Le Corps blindé SS de Paul Hausser est menacé d'encerclement et abandonne la ville de Kharkov, qui, à partir du 14 février 1943, se soulève contre l'occupation allemande. Le Front du Sud Ouest de Vatounine parvient à écraser la 3ème armée roumaine après s'être élancée le 24 janvier. Malgré cela, Manstien parvient à protéger la retraite de la 17ème armée allemande, depuis le Caucase jusqu'à la péninsule de Taman soit 600 kilomètres et ce malgré les attaques soviétiques incessantes ainsi qu'une météo tout sauf favorable.
Mais les forces soviétiques sont dispersées sur 3 axes différents ce qui affaiblit déjà son offensive. Que ce soit en direction de l'ouest vers Kharkov, du sud ouest vers bas Dniepr ou encore du nord est en direction de Koursk Smolensk. Malgré les mises en garde de Vassilevski, Staline et une grande partie de la Stavka se veulent rassurant étant donné que pour eux, la Wehrmacht n'a plus la possibilité d'effectuer une réaction coordonnée. D'où l'obsession de sans cesse vouloir passer à l'offensive. Les Front de Briansk, commandé par Reyter, le Front de Voronej, commandé par Golikov, du Sud Ouest, commandé par Vatounine, et du sud, commandé par Malinovski. Le 13 janvier 1943, l'offensive débute. Au début, cela se passe plutôt bien : le Front de Voronej parvient à détruire un autre corps italien ainsi que la 2ème armée hongroise dans le cadre de ce qu'on appelle l'opération Ostrogorzhsk Rossosh, ce qui ouvre un espace de 200 kilomètre dans le dispositif militaire allemand. La 2ème armée allemande se replie donc vers l'Ouest de plus de 400 kilomètres. Le 8 février 1943, la 6ème armée, incluse dans le Front de Voronej et dirigée par un certain Tcherniakovski, qui s'illustrera d'ailleurs plutôt dans l'opération Bagration en 1944, prend Koursk à la 2ème armée allemande. Le Corps blindé SS de Paul Hausser est menacé d'encerclement et abandonne la ville de Kharkov, qui, à partir du 14 février 1943, se soulève contre l'occupation allemande. Le Front du Sud Ouest de Vatounine parvient à écraser la 3ème armée roumaine après s'être élancée le 24 janvier. Malgré cela, Manstien parvient à protéger la retraite de la 17ème armée allemande, depuis le Caucase jusqu'à la péninsule de Taman soit 600 kilomètres et ce malgré les attaques soviétiques incessantes ainsi qu'une météo tout sauf favorable.
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il y a 2 ans
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Le mouvement de rocade effectué par Manstein vers l'Ouest fait que les 1ère et 4ème armées parviennent à faire 500 kilomètres de l'Est de Rostov au bassin occidental du Donetz. Le détachement d'Armée Hollidt est leur seule protection. ce détachement, formé en novembre 1942, rassemble 3 divisions d'infanteries, 2 divisions blindées appartenant au XXXXVIIIème Panzerkorps, 2 divisions de campagne de la Luftwaffe ainsi que 3 divisions de montagne. La 1ère armée s'aligne de part et d'autre de Stalino. La 4ème Armée Panzer, elle, revient d'au delà de Rostov. Elle parvient à venir se concentrer le long de la voie Dniepropetrovsk Rostov. La Stavka, malgré cela, ne comprend pas qu'il ne s'agit pas d'une retraite au delà du Dniepr. La présence d'unités allemandes sur sa gauche n'inquiète pas Vatounine, pas plus que le afit que le Front de Voronej de Golikov doive aller vers Kharkov ce qui l'écarte de lui. Pourtant les rapports ne manquent pas pour sonner l'alerte. Ainsi John Erickson montre dans son ouvrage : "The road to Berlin", que les 88ème et 113ème brigades blindées ne parviennent à rassembler que 6 chars. Ce qui n'est pas surprenant étant donné que certaines unités blindées ne sont qu'à 10% de leur dotation en char, certaines divisions de fusiliers, majoritaires, n'ont plus que 20% et quelques de leurs effectifs en état de combattre. Les Corps blindés, par dessus le marché, ne reçoivent pas suffisamment de carburant, ni de munitions. Sans oublier les pièces détachées. Le manque de camions et de voies ferrés se fait clairement ressentir sur la logistique soviétique. Les quelques biplans Po2 ne suffisent pas pour livrer suffisamment de gazole. Il faut ajouter à ce cauchemar logistique la destruction des routes, des voies ferrés, des dépôts, ainsi que des ponts par les soldats allemands en retraite.
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il y a 2 ans
Les gagnants sont souvent ceux qui ont l'avantage technologique
Même Hitler ne comprend pas bien la maneuvre de Manstein quand celui ci le rencontre le 6 février à quartier général du Fuhrer en Prusse Orientale près de Rastenburg. Le plan de contre attaque de Manstein est de laisser les soviétiques avancer vers le Dniepr, allonger leurs lignes logistiques encore plus, attendre que leur efforts se désunissent et perdent leur cohésion au fut et à mesure de leurs avancées, ce qui arrivera. Une fois les forces assemblées sur les flancs, le coup re revers achèvera les forces avancées des armées soviétiques. Au nord, sur l'wa Poltava Krasnograd, le groupe Kempf avec le IInd Corps Panzer SS, au sud, les 1ère et 4ème armée Panzers sur l'axe Stalino Zaporoié. Les trois objectifs de Manstein sont les suivants. Ils consistent d'abord à ce que les 1ère et 4ème armées Panzer venues du sud ainsi que le Corps Panzer SS venu du nord puissent détruire les forces mobiles dirigées par Nikolai Vatounine après les avoir sectionnés. Ses autres unités devront être rejetées vers l'Est au delà du Donetz. Ensuite, il s'agit pour ses forces d'enfoncer le flanc gauche du Front de Voronnej de Golikov, leur permettant ainsi de reprendre Koursk d'une part et Bielgorod d'autre part. Enfin, le dernier objectif consiste à mettre en place une nouvelle tenaille, sur Koursk, aidé par le Groupe d'Armée Centre, dirigée par le maréchal allemand, Von Kluge. Le cisaillement du saillant de Koursk n'est donc pas une idée née à l'occasion de l'opération Citadelle ayant débuté le 5 juillet mais bel est bien une idée faisant son apparition pour la première fois au mois de février 1943 grâce à Manstein., La 4ème Luftwotte aide les forces blindés de Manstein. Cette armée aérienne allemande est commandée par Wolfram Von Richthofen. Leur adversaire, eux ne possèdent plus ce soutient aérien pourtant primordial.
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il y a 2 ans
Les gagnants sont souvent ceux qui ont l'avantage technologique
Les deux premiers objectifs de Manstein, en l'occurrence, sont parfaitement exécutés. Malgré la supériorité large, sur le plan des blindés comme sur le plan de l'aviation, il s'agit là d'un modèle de la guerre de mouvement. A la 4ème Luftflotte et à ses 1000 appareils en état de voler, seuls 100 appareils soviétiques peuvent leur faire face. Vatounine et Golikov se font écrasés. Malgré le manque d'infanterie pour rendre étanche les encerclements réalisés par les blindés, l'opération est un succès. Mais au delà de l'objectif stratégique visant l'Ukraine et le sud de la Russie, Staline comme Joukov, veut détruire le Groupe d'Armée Centre, toujours menaçant pour Moscou. Les Front de Brianks, du Centre et de l'Ouest veulent percer jusqu'à Smolensk à travers Brianks pour enfin, encercler les 5 armées du Groupe d'Armée Centre de Von Kluge, en même temps qu'une attaque du Front de Kalinine. Rokossovski, à la tête du Front du Centre, parvient à percer jusqu'à la Desna. Mais Ryter, dirigeant le Front de Briansk, ainsi que Sokolovski, commandant le Front de l'Ouest, connaissent plus de difficultés dans leurs secteurs respectifs, ce qui fait que Rokossovski se retrouve bien seul. L'objectif est revu à la baisse. Il ne s'agit plus d'aller aussi loin jusqu'à Smolensk mais juste d'aller à Orel, ce qui serait déjà un succès. Malgré une tentative de Rokossovski pour prendre la ville d'Orel, l'attaque coinjointe en tenaille effectuée d'une part, par la 2ème armée Panzer, d'autre part par la 2ème Armée, empêche toute réalisation de cet objectif. Il est obligé de se retirer de 150 kilomètres vers Koursk. Ce n'est pourtant pas de sa faute étant donné que des forces importantes lui avaient été retirées par la Stavka pour être jetés vers le sud à cause d'une menace allemande de ce côté là.
Après que Staline ait reçu Joukov le 12 mars 1943, Jourkov reçoit sur le terrain la 64ème armée ainsi que la 21ème armée qui avait été enlevée à Rokossovski. A la sortie des blindés allemands près de Bielgorod, il les envoie au combat. Autour d'Oboian, c'est la 1ère armée de tanks commandée par Katoukov qui est amenée, soit au sud de Koursk, dans le cas où l'infanterie ne parviendrait pas à résister. Manstein, voulait franchir le Donetz au sud de Bielgorod, puis avancer en direction de Korocha au nord est pour refermer la nasse 150 kilomètres plus loin sur les arrières des Fronts Centre et Ouest, commandés respectivement par Rokossovski et Sokolovski. Pour prendre, Koursk, il ne peut plus passer sur les glaces sur la rivière à cause du radoucissement ce qu'il fait qu'il va devoir monter une attaque en tenaille classique. Or, pour cela, il a besoin de Von Kluge pour la tenaille sud, demande refusée par ce dernier à cause du mauvais état de ses 2ème armée et 2ème armée Panzer ainsi que de l'éparpillement de la 9ème armée de Model. Manstein lui fera porter la responsabilité de cet échec dans ses mémoires malgré le fait que les forces de Manstein étaient elles même épuisées. En bref, durant le printemps 1943, les soviétiques savent que Koursk sera sauvé. Mais pour combien de temps?
Pour ce qui est du bilan de l'offensive soviétique de l'hiver, il faut noter la perte de 107 divisions pour ce qui est des armées allemandes, roumaines, italiennes et hongroises. Sans oublier la perte de 250 000 roumains, 185 000 italiens, 140 000 hongrois et 500 000 allemands. Sur les 107 divisions de l'Axe perdues, soit 40% des forces qui ont été engagées à l'Est, 68 étaient allemandes. A cela il faut ajouter plus de 2 000 chars ainsi que plus de 1 000 définitivement détruits, en d'autres termes impossibles à réparer et à remettre sur pied et en état de marche. Cependant, durant ce même hiver c'est 1 million d'hommes que les soviétiques ont perdu pour plus de 5 fois plus de chars perdus que les Allemands. Les deux adversaires sont de toute évidence, épuisés.
Après que Staline ait reçu Joukov le 12 mars 1943, Jourkov reçoit sur le terrain la 64ème armée ainsi que la 21ème armée qui avait été enlevée à Rokossovski. A la sortie des blindés allemands près de Bielgorod, il les envoie au combat. Autour d'Oboian, c'est la 1ère armée de tanks commandée par Katoukov qui est amenée, soit au sud de Koursk, dans le cas où l'infanterie ne parviendrait pas à résister. Manstein, voulait franchir le Donetz au sud de Bielgorod, puis avancer en direction de Korocha au nord est pour refermer la nasse 150 kilomètres plus loin sur les arrières des Fronts Centre et Ouest, commandés respectivement par Rokossovski et Sokolovski. Pour prendre, Koursk, il ne peut plus passer sur les glaces sur la rivière à cause du radoucissement ce qu'il fait qu'il va devoir monter une attaque en tenaille classique. Or, pour cela, il a besoin de Von Kluge pour la tenaille sud, demande refusée par ce dernier à cause du mauvais état de ses 2ème armée et 2ème armée Panzer ainsi que de l'éparpillement de la 9ème armée de Model. Manstein lui fera porter la responsabilité de cet échec dans ses mémoires malgré le fait que les forces de Manstein étaient elles même épuisées. En bref, durant le printemps 1943, les soviétiques savent que Koursk sera sauvé. Mais pour combien de temps?
Pour ce qui est du bilan de l'offensive soviétique de l'hiver, il faut noter la perte de 107 divisions pour ce qui est des armées allemandes, roumaines, italiennes et hongroises. Sans oublier la perte de 250 000 roumains, 185 000 italiens, 140 000 hongrois et 500 000 allemands. Sur les 107 divisions de l'Axe perdues, soit 40% des forces qui ont été engagées à l'Est, 68 étaient allemandes. A cela il faut ajouter plus de 2 000 chars ainsi que plus de 1 000 définitivement détruits, en d'autres termes impossibles à réparer et à remettre sur pied et en état de marche. Cependant, durant ce même hiver c'est 1 million d'hommes que les soviétiques ont perdu pour plus de 5 fois plus de chars perdus que les Allemands. Les deux adversaires sont de toute évidence, épuisés.
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il y a 2 ans
Les gagnants sont souvent ceux qui ont l'avantage technologique
Durant cette période, le Reich peut soit choisir d'attaquer, soit choisir de défendre. Il est possible en effet de mettre en place une défense longue qui puisse, sur le long voir moyen terme aboutir à une solution et à des négociations avec l'adversaire soviétique. Mais le Reich n'a pas voulu se pencher sur cette possibilité. L'Allemagne allait donc reprendre l'initiative qui lui a été donné par la contre attaque réussie de Manstein en attaquant. Les 80% des moyens allemands, en 1943, sont en Russie, sur le front de l'Est. Pour Hitler, il n'y a pas le choix : pour l'emporter dans cette guerre, il faut obligatoirement mettre KO l'armée rouge pour pouvoir par la suite se tourner vers l'Ouest de l'Europe, où la menace anglo saxonne se fait de plus en plus ressentir. La question est de savoir où porter l'effort allemande. Malgré le fait que le front de l'Est rassemble la majorité des forces allemandes, il existe d'autres fronts menaçants. Que ce soit à l'Ouest, d'où la guerre aérienne contre les villes allemandes se traduit par les bombardements du 27 janvier 1943 menés par l'US Aie Force à Wilhelmshaven. Les Britanniques, eux, s'en prennent à la Ruhr avec leurs quadrimoteurs lourds. Pour le Reich, il s'agit de préserver son potentiel industriel mis à mal par les Alliés sans lequel toute victoire est impossible. Dans le cadre de la bataille d'Atlantique, l'Allemgne maintient 100 U Boot sur la mer. En mars 1943, 108 navires alliés sont coulés dans l'Atlantique nord. Pourtant, malgré les espérance suscités par ces résultats, l'inévitable se produit en mai 1943 puisque 43 U boots sont coulés et envoyés au fond des océans, soit bien plus que ce qui est possible de construire mensuellement par l'Allemagne. Selon l'amiral Donitz, responsable de ces U Boots, dans ses mémoires, c'est là que la bataille de l'Atlantique fut perdue par les Allemands.
Au Nord, l'intérêt porté par Hitler a toujours été important contrairement à ce qu'on pourrait croire. Depuis l'année 1942, il craint un débarquement allié sur les côtes norvégiennes. Etant donné le retournement de l'opinion Suédoise en faveur des Alliés depuis Stalingrad ainsi que la réflexion de la Finlande quant à savoir si oui ou non il faut sortir du conflit qui avait été menée par la Finlande en URSS aux côtés de l'Allmagne pour récupérer les provinces arrachées par l'URSS lors de la guerre d'Hiver en 1939.
En ce qui concerne le front au sud, Mussolini insiste pour un maintien des forces de l'Axe en Tunisie où Rommel à du mal à résister aux anglais. Les Balkans font également partie des préoccupations d'Hitler et pour cause. Ce sont les Balkans qui gardent le flanc droit des forces de l'Axe engagés en Union Soviétique. Nombre de ses minerais stratégiques viennent des Balkans. A savoir précisément 100% du chrome, 60% de la bauxite, 50% du pétrole ainsi que 20% du cuivre. Les Britanniques le savaient et ont tenté de tromper Hitler en le faisant croire qu'il y aurait un débarquement dans les Balkans pour mieux masquer leurs vraies intentions.
Au Nord, l'intérêt porté par Hitler a toujours été important contrairement à ce qu'on pourrait croire. Depuis l'année 1942, il craint un débarquement allié sur les côtes norvégiennes. Etant donné le retournement de l'opinion Suédoise en faveur des Alliés depuis Stalingrad ainsi que la réflexion de la Finlande quant à savoir si oui ou non il faut sortir du conflit qui avait été menée par la Finlande en URSS aux côtés de l'Allmagne pour récupérer les provinces arrachées par l'URSS lors de la guerre d'Hiver en 1939.
En ce qui concerne le front au sud, Mussolini insiste pour un maintien des forces de l'Axe en Tunisie où Rommel à du mal à résister aux anglais. Les Balkans font également partie des préoccupations d'Hitler et pour cause. Ce sont les Balkans qui gardent le flanc droit des forces de l'Axe engagés en Union Soviétique. Nombre de ses minerais stratégiques viennent des Balkans. A savoir précisément 100% du chrome, 60% de la bauxite, 50% du pétrole ainsi que 20% du cuivre. Les Britanniques le savaient et ont tenté de tromper Hitler en le faisant croire qu'il y aurait un débarquement dans les Balkans pour mieux masquer leurs vraies intentions.
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il y a 2 ans
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our ce qui est du front de l'Est, une attaque et une victoire majeure à l'Est permettrait de se remettre du choc émotionnel de Stalingrad. La défaite de Stalingrad a énormément affecté Hitler, qui en perd le sommeil. L'autre raison tient à l'état moral des alliés de l'Allemagne, fortement marqués par la catastrophe de Stalingrad également. Cet argument a souvent été évoqué d'ailleurs par Hitler, Goebbels, et Keitel pour ne citer qu'eux. Ainsi au nord, la Finlande empêche les Soviets de prendre la Norvège de revers, en plus de protéger les réserves du Petsamo, évoquées dans l'ouvrage de Jean Lopez intitulée : "Barbarossa : 1941, la guerre absolue". De plus, une partie importante de la flotte soviétique est bloquée à Cronstadt. Mennerheim, maréchal finlandais, chef des forces armées finlandaises, sent bien que l'Allemagne ne pourrait pas gagner la guerre à partir de l'hiver 1942. En effet, le siège de Léningrad ne tient que très difficilement. Une attaque soviétique au sud de Ladoga était parvenue à desserrer l'étau en janvier 1943. Ce n'est pas pour rien que le président de la Finlande Risto Ryti ainsi que le cabinet informent les députés que la Finlande doit se préparer à en sortir. Cette séance secrète a eu lieu le 9 février 1943, juste après la réédition de la 6ème armée Allemande à Stalingrad.
Plus, la Roumanie, pour parler d'un autre allié de l'Allemagne, a perdue 2 armées dans la débâcle de Stalingrad ainsi que durant l'offensive d'hiver 1942 1943 lancée par les soviétiques dans la foulée. Les déceptions se font sentir étant donné que les promesses d'équipement des unités roumaines n'ont pas été tenus pas plus que les avertissements d'Antonescu quant à la fragilité des flancs de Paulus tenus par les troupes roumaines. Même chose pour les Hongrois qui, tout comme les Roumains, sentant le vent tourner, cherchent une paix séparée avec les Occidentaux. Il s'agit enfin de renforcer le parti fasciste en Italie, victime d'un complot du roi Victor Emmanuel, qui complote contre Mussolini ouvertement et entre en contact avec les Alliés régulièrement. En bref, il s'agit de retrouver la confiance de ses alliés en remportant une grande victoire à l'Est, et Koursk doit lui fournir cette occasion.
Pour Hitler et l'OKW, l'année 1944 sera l'année de la grande confrontation à l'Ouest. Or, pour cela il faut prélever parmi les 80% des forces de la Wehrmacht présentes sur le front de l'Est. Autrement toute victoire sur les alliés est impossible. Il faut donc en finir au plus vite avec les soviétiques et se donner de l'air. Afin de faire porter à Hitler seul la responsabilité des défaites à l'Est, des militaires allemands ont affirmé que seul Hitler avait voulu reprendre l'initiative à l'est. Pourtant, Theodor Busse, chef d'état major de Manstein depuis mars 1943, admet d'ailleurs qu'en plus d'Hitler, l'OKH ainsi que les commandants des Groupes d'Armées Centre et Sud étaient tous favorables à la reprise de l'initiative stratégique à l'Est. Source : "Kursk, the German view" écrit par l'historien de la Seconde Guerre Mondiale, Steven Newton, précisément à la page 10.
Plus, la Roumanie, pour parler d'un autre allié de l'Allemagne, a perdue 2 armées dans la débâcle de Stalingrad ainsi que durant l'offensive d'hiver 1942 1943 lancée par les soviétiques dans la foulée. Les déceptions se font sentir étant donné que les promesses d'équipement des unités roumaines n'ont pas été tenus pas plus que les avertissements d'Antonescu quant à la fragilité des flancs de Paulus tenus par les troupes roumaines. Même chose pour les Hongrois qui, tout comme les Roumains, sentant le vent tourner, cherchent une paix séparée avec les Occidentaux. Il s'agit enfin de renforcer le parti fasciste en Italie, victime d'un complot du roi Victor Emmanuel, qui complote contre Mussolini ouvertement et entre en contact avec les Alliés régulièrement. En bref, il s'agit de retrouver la confiance de ses alliés en remportant une grande victoire à l'Est, et Koursk doit lui fournir cette occasion.
Pour Hitler et l'OKW, l'année 1944 sera l'année de la grande confrontation à l'Ouest. Or, pour cela il faut prélever parmi les 80% des forces de la Wehrmacht présentes sur le front de l'Est. Autrement toute victoire sur les alliés est impossible. Il faut donc en finir au plus vite avec les soviétiques et se donner de l'air. Afin de faire porter à Hitler seul la responsabilité des défaites à l'Est, des militaires allemands ont affirmé que seul Hitler avait voulu reprendre l'initiative à l'est. Pourtant, Theodor Busse, chef d'état major de Manstein depuis mars 1943, admet d'ailleurs qu'en plus d'Hitler, l'OKH ainsi que les commandants des Groupes d'Armées Centre et Sud étaient tous favorables à la reprise de l'initiative stratégique à l'Est. Source : "Kursk, the German view" écrit par l'historien de la Seconde Guerre Mondiale, Steven Newton, précisément à la page 10.
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il y a 2 ans
Les gagnants sont souvent ceux qui ont l'avantage technologique
De plus, la conférence de Casablanca se déroulant entre le 14 et 23 janvier 1943, convainc Hitler qu'il faut garder l'initiative à l'est à cause de la reddition inconditionnelle demandée par les Alliés. Malgré le fait qu'Hitler ait voulu éviter une guerre des deux fronts, ce qui fut le cas avant 1941, l'attaque de l'Union Soviétique cette année là, tout en étant toujours en guerre contre les Britanniques, rompit ce dogme. Mais Hitler est certain que les troupes allemandes se tiendront en janvier 1943 sur la ligne Archangelsk Astrakhan, comme cela avait été planifié par l'OKH. Mais l'échec de l'opération Barbarossa ainsi que l'entrée en guerre des Etats Unis sonnent le glas de la Blietzkrieg. Il ne s'agit plus d'une guerre rapide et éclaire mais bel et bien d'une guerre d'attrition contre plusieurs grandes puissances industrielles. Mais la mise en place de l'économie de guerre en 1942 se fera véritablement avec Albert Speer, ayant remplacé un Todt pas assez compétent le 8 février 1942. Entre juin 1941 et mars 1943, l'armée allemande à perdue 95 divisions, soit 1 million d'hommes à l'est, tués ou disparus. Malgré l'arrivée de renforts importants en avril 1943, il manque des centaines de milliers de soldats sur les tableaux d'effectifs. Seule l'armée blindé peut parvenir à sortir l'Allemagne du problème dans lequel elle est plongée sur le plan militaire à cause du manque d'infanterie et de la réduction du nombre de divisions. Or là aussi, tout ne va pas bien. En effet, Guderian est nommé inspecteur général des troupes blindées. Il a pour mission d'accroitre les divisions Panzers ainsi que de les renforcer. Or Hitler en se mêlant de la mise au point des différents prototypes, demandant de multiples versions et modifications à plusieurs reprises, retarde le commencement de la production.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 2 ans