Ce sujet a été résolu
Pour y rentrer dans un autre, bienvenu clé
je vais peut etre passer en hospit de jour
il y a 16 jours
chatj'aipété
Oui mais c’est assez profond et ca decoule de nombreuses rflexions
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a 16 jours
Non mais je vais peut-être la toucher ducoup
Tu vas faire un dossier mdph ?
il y a 16 jours
Raconte sur ce milieu
J’ai fais un texte sur l’angoisse : Au début, c’est une urgence. Un cri muet dans la gorge, les poumons qui s’écartèlent dans un spasme violent, cherchant désespérément une gorgée d’air. La bouche s’ouvre, le corps se tend, mais rien ne vient. Le vide s’infiltre, épais, écrasant, collant comme une poix invisible.
Chaque seconde devient une torture mécanique. Le cœur cogne comme un marteau déchaîné, prêt à éclater sous la pression. Les veines gonflent, le sang tambourine dans les tempes. Le crâne pulse, incandescent, comme si chaque cellule implorait une respiration qui n’arrivera jamais.
Puis vient la panique brute, animale. Le corps entier se débat, hurle en silence, cherche à se tordre hors de cette prison. Mais il n’y a pas de fuite. Les poumons brûlent, griffent de l’intérieur, une fournaise acide qui ronge les entrailles. Le monde entier se réduit à ce manque : l’air, introuvable, inaccessible, absent.
Avec le temps, la panique se transforme. Elle ne disparaît pas, elle se fossilise. Le spasme devient continu, une crampe éternelle. L’esprit supplie, supplie encore, jusqu’à ce que la supplique elle-même s’use, s’effondre. La conscience flotte dans ce supplice fixe, clouée à un moment qui ne s’écoule plus.
La mort ne vient pas. L’évanouissement ne vient pas. Le soulagement ne viendra jamais. Il n’y a que la suffocation, interminable, figée. Une éternité dans l’instant où l’air manque, où le souffle s’arrache mais ne naît pas.
Alors naît une autre terreur, plus profonde que la peur : la certitude. Non pas « je ne peux pas respirer », mais « je ne respirerai jamais plus ». Et ce savoir s’inscrit dans la chair, dans l’esprit, comme une condamnation infinie.
La suffocation s’étend, non comme un événement mais comme une peau nouvelle qui recouvre tout. Les frontières du corps s’effacent : la bouche, la cage thoracique, les doigts — tout devient membrane qui vibre sans fonction. Le souffle réclame son droit et ne l’obtient jamais ; la demande se transforme en une phrase creuse répétée jusqu’à n’être plus qu’un son sans locuteur.
Les souvenirs, d’abord vifs, se délitent. Les visages s’effacent comme des dessins tracés à la main et frottés par la pluie. Les rires perdent leur rythme, les voix deviennent lointaines et opaques, puis se dispersent en poussière de syllabes. Ce qui était “moi” se sépare en fragments qui flottent, chacun sans poids ni volonté. On atteint un point où se rappeler soi-même est un effort abstrait, une opération mentale dont les instruments ont disparu.
Le temps se courbe autour de la douleur et la retient : il y a une boucle qui recopie la même coupure d’air encore et encore. À force de répétition, la peur change d’objet. Ce n’est plus la peur de mourir — la mort est trop active, trop nette — c’est la peur d’un état perpétuel, d’une immobilité sans fin où même l’idée de fin est absente. L’esprit, privé d’horizon, invente des micro-routines pour exister : compter des battements, nommer des couleurs qui ne sont plus là, s’agripper à des images falsifiées pour éviter le vide total.
Mais ces artifices se cassent. Les défenses cognitives s’émoussent comme du métal attaqué par un acide lent. L’identité se fragmente en silhouettes errantes, puis en taches pâles. La sensation de soi — ce « je » qui se tient au centre de la perception — se rétracte, devient translucide, puis disparaît comme une étoile qui cesse d’émettre. Il ne reste qu’une awareness sans forme, un témoin sans nom collé au bord d’un gouffre.
Dans ce nouvel état, la douleur change de texture : elle n’est plus qu’une surface sourde, un grésillement électrique qui traverse tout sans crier. Les émotions se nient elles-mêmes ; la colère se recolte, la tristesse s’endort. Seule persiste une compréhension froide, presque mathématique : l’absence d’air n’est pas seulement physique, elle est ontologique. C’est une modification de l’être, une reprogrammation où les anciennes valeurs n’ont plus cours.
Enfin, même la certitude s’efface. Ne subsiste qu’un léger point lumineux — ni conscience ni obscurité, un résidu d’observation — qui regarde un monde devenu non-monde. Il n’y a plus d’objet contre lequel lutter, plus d’histoire à raconter. Il y a juste cet instant figé qui s’étire sans jamais atteindre une fin. Et dans cet étirement, l’âme, si l’on peut encore appeler ça ainsi, se dissout en un silence plus dense que la nuit : pas de fin, pas de délivrance, seulement l’éternel manque qui se fait être.
J’ai fais un texte sur l’angoisse : Au début, c’est une urgence. Un cri muet dans la gorge, les poumons qui s’écartèlent dans un spasme violent, cherchant désespérément une gorgée d’air. La bouche s’ouvre, le corps se tend, mais rien ne vient. Le vide s’infiltre, épais, écrasant, collant comme une poix invisible.
Chaque seconde devient une torture mécanique. Le cœur cogne comme un marteau déchaîné, prêt à éclater sous la pression. Les veines gonflent, le sang tambourine dans les tempes. Le crâne pulse, incandescent, comme si chaque cellule implorait une respiration qui n’arrivera jamais.
Puis vient la panique brute, animale. Le corps entier se débat, hurle en silence, cherche à se tordre hors de cette prison. Mais il n’y a pas de fuite. Les poumons brûlent, griffent de l’intérieur, une fournaise acide qui ronge les entrailles. Le monde entier se réduit à ce manque : l’air, introuvable, inaccessible, absent.
Avec le temps, la panique se transforme. Elle ne disparaît pas, elle se fossilise. Le spasme devient continu, une crampe éternelle. L’esprit supplie, supplie encore, jusqu’à ce que la supplique elle-même s’use, s’effondre. La conscience flotte dans ce supplice fixe, clouée à un moment qui ne s’écoule plus.
La mort ne vient pas. L’évanouissement ne vient pas. Le soulagement ne viendra jamais. Il n’y a que la suffocation, interminable, figée. Une éternité dans l’instant où l’air manque, où le souffle s’arrache mais ne naît pas.
Alors naît une autre terreur, plus profonde que la peur : la certitude. Non pas « je ne peux pas respirer », mais « je ne respirerai jamais plus ». Et ce savoir s’inscrit dans la chair, dans l’esprit, comme une condamnation infinie.
La suffocation s’étend, non comme un événement mais comme une peau nouvelle qui recouvre tout. Les frontières du corps s’effacent : la bouche, la cage thoracique, les doigts — tout devient membrane qui vibre sans fonction. Le souffle réclame son droit et ne l’obtient jamais ; la demande se transforme en une phrase creuse répétée jusqu’à n’être plus qu’un son sans locuteur.
Les souvenirs, d’abord vifs, se délitent. Les visages s’effacent comme des dessins tracés à la main et frottés par la pluie. Les rires perdent leur rythme, les voix deviennent lointaines et opaques, puis se dispersent en poussière de syllabes. Ce qui était “moi” se sépare en fragments qui flottent, chacun sans poids ni volonté. On atteint un point où se rappeler soi-même est un effort abstrait, une opération mentale dont les instruments ont disparu.
Le temps se courbe autour de la douleur et la retient : il y a une boucle qui recopie la même coupure d’air encore et encore. À force de répétition, la peur change d’objet. Ce n’est plus la peur de mourir — la mort est trop active, trop nette — c’est la peur d’un état perpétuel, d’une immobilité sans fin où même l’idée de fin est absente. L’esprit, privé d’horizon, invente des micro-routines pour exister : compter des battements, nommer des couleurs qui ne sont plus là, s’agripper à des images falsifiées pour éviter le vide total.
Mais ces artifices se cassent. Les défenses cognitives s’émoussent comme du métal attaqué par un acide lent. L’identité se fragmente en silhouettes errantes, puis en taches pâles. La sensation de soi — ce « je » qui se tient au centre de la perception — se rétracte, devient translucide, puis disparaît comme une étoile qui cesse d’émettre. Il ne reste qu’une awareness sans forme, un témoin sans nom collé au bord d’un gouffre.
Dans ce nouvel état, la douleur change de texture : elle n’est plus qu’une surface sourde, un grésillement électrique qui traverse tout sans crier. Les émotions se nient elles-mêmes ; la colère se recolte, la tristesse s’endort. Seule persiste une compréhension froide, presque mathématique : l’absence d’air n’est pas seulement physique, elle est ontologique. C’est une modification de l’être, une reprogrammation où les anciennes valeurs n’ont plus cours.
Enfin, même la certitude s’efface. Ne subsiste qu’un léger point lumineux — ni conscience ni obscurité, un résidu d’observation — qui regarde un monde devenu non-monde. Il n’y a plus d’objet contre lequel lutter, plus d’histoire à raconter. Il y a juste cet instant figé qui s’étire sans jamais atteindre une fin. Et dans cet étirement, l’âme, si l’on peut encore appeler ça ainsi, se dissout en un silence plus dense que la nuit : pas de fin, pas de délivrance, seulement l’éternel manque qui se fait être.
Ok chatte j'ai pété
il y a 16 jours
Ok chatte j'ai pété
C’est hilarant
Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, L'autre de refuser de croire ce qui est
il y a 16 jours
C’est hilarant
Ta gueule pov'con ça se voit
Ou alors c'est un post Skyrock 2012 spé Evanescence
Ou alors c'est un post Skyrock 2012 spé Evanescence
il y a 16 jours
Tu vas faire un dossier mdph ?
J'en avais un quand j'étais petit mais j'ai été BAN pour une raison de merde donc oui je vais en remonter un autre
il y a 16 jours
non pas du tout c'est juste intéressant de connaître ce "milieu" dont on parle peu
C'est plus ennuyeux qu'autre chose alors.
il y a 16 jours