Coucou
j'étais clouée au lit, pas pu répondre avant.
Je m'aligne complètement sur ce que dit @Lysaelia.
biologiquement mâle,
transition sur le tard
donc ça a marqué mon corps, quoique j'e m'en tire bien.
Et je mog 90% des femmes en cas d'affrontement physique,
raison pour laquelle certains sports devraient être interdit aux femmes trans dans la catégorie femme.
Cela étant dit, aucun des points que j'ai mentionné plus haut n'est une condition sine qua none pour être une femme.
Certaines femmes ont été élevées davantage comme des garçons que des filles, certaines n'ont pas de règles, ou d'autres ont une endométriose invalidante au niveau de la fécondité dès l'adolescence, et quant au vécu, le spectre est tellement large que pas mal de femmes ont des vies plus masculines qu'autre chose dans notre société actuelle.
Les femmes trans peuvent aussi avoir un atout que les femmes bio n'ont pas. On connait ce que c'est que de vivre en homme, même si on ne le souhaitait pas, parce que la testostérone est implacable.
Pour celles qui ont essayé d’assumer une vie d’hétéro normal avant de craquer, on fait de bonnes compagnes et complices
parce qu’on sait d’expérience se mettre à la place de nos mecs. Après je sais pas peut-être que dans 5 ans j’aurai complètement oublié dans le détail.
Il faut aussi bien comprendre que la privation agit comme un catalyseur pour l'imagination donc quand on se retrouve un beau jour baignée d'oestrogènes, on change assez vite, en l'espace de quelques années, et le fait de vivre socialement comme une femme, d'être perçue comme une femme par son environnement social, joue beaucoup.
Enfin tout ça pour dire que beaucoup de femmes trans sont sincères et naturelles dans leur démarche et leur être au monde et avec leur féminité.
Il y a des trans caricaturales évidemment qui ont des comportements de gays exhubérants et insupportables dans leur manières et leur superficialité et qui reproduisent ça jusque dans leur apparence. Mais c’est la minorité bruyante parce qu’elle est reconnaissable de loin contrairement à la majorité des meufs trans qui ont juste des vies random avec des styles et des caractères randoms.
Après il y a des gens qui seront toujours là à nous dire qu’on n’est pas des femmes. Mais en général on leur a pas demandé leur avis, on ne s’intéresse même pas à eux, et dans certains cas c’est limite de la pathologie parce que malgré les évidences, ils continuent de nous inventer des vies de détraquées.
Donc si pour quelques forumeurs et quelques compères IRL je ne suis pas une femme, est-ce que je dois vraiment y prêter attention ?
j'étais clouée au lit, pas pu répondre avant.
Je m'aligne complètement sur ce que dit @Lysaelia.
biologiquement mâle,
transition sur le tard
donc ça a marqué mon corps, quoique j'e m'en tire bien.
Et je mog 90% des femmes en cas d'affrontement physique,
raison pour laquelle certains sports devraient être interdit aux femmes trans dans la catégorie femme.
les + des femmes bio
Mais en dehors de ça, qu'est-ce qui peut nous différencier d'une femme bio ?
Il y a d'autres points à considérer en effet, comme :
_en règle général on n'a pas eu une enfance de fille, souvent pas d'adolescence de fille non plus, bien qu'on s'incrustait si possible dans les jeux de filles, mais même pas toujours parce qu'une enfance de garçon c'est trop cool aussi.
Pour les nouvelles générations, faut voir. Parce que même sans avoir des parents prêts à donner des bloqueurs de puberté à un pré-ado qui s'est dit trans il y a 2 mois, pas mal de parents sont plus open à laisser l'enfant exprimer ses besoins et ses élans, même si ça correspond à l'autre genre, et l'accompagner dans les activités de son choix.
_on n'aura jamais eu nos règles, et le cycle menstruel hormonal qui l'accompagne (quoique le cycle hormonal en vrai il y a moyen de le reproduire en dosant ses hormones en se calant sur les cycles des femmes bio. J'y songe de plus en plus parce que pour écouter des podcasts sur le sujet, quand tu apprivoises ton cycle, il a une emprise sur toi dont tu peux tirer partie pour vivre les choses de différentes manières au cours du cycle et bien canalisé, c'est une richesse)
_et puis globalement, plus on a vécu en homme, moins on a un passé de femme sur lequel s'appuyer. L'identité et le caractère qui va avec s'en trouvent affectés. Ça peut créer des personnalités atypiques qui ne conviendront pas à tout le monde.
Il y a d'autres points à considérer en effet, comme :
_en règle général on n'a pas eu une enfance de fille, souvent pas d'adolescence de fille non plus, bien qu'on s'incrustait si possible dans les jeux de filles, mais même pas toujours parce qu'une enfance de garçon c'est trop cool aussi.
Pour les nouvelles générations, faut voir. Parce que même sans avoir des parents prêts à donner des bloqueurs de puberté à un pré-ado qui s'est dit trans il y a 2 mois, pas mal de parents sont plus open à laisser l'enfant exprimer ses besoins et ses élans, même si ça correspond à l'autre genre, et l'accompagner dans les activités de son choix.
_on n'aura jamais eu nos règles, et le cycle menstruel hormonal qui l'accompagne (quoique le cycle hormonal en vrai il y a moyen de le reproduire en dosant ses hormones en se calant sur les cycles des femmes bio. J'y songe de plus en plus parce que pour écouter des podcasts sur le sujet, quand tu apprivoises ton cycle, il a une emprise sur toi dont tu peux tirer partie pour vivre les choses de différentes manières au cours du cycle et bien canalisé, c'est une richesse)
_et puis globalement, plus on a vécu en homme, moins on a un passé de femme sur lequel s'appuyer. L'identité et le caractère qui va avec s'en trouvent affectés. Ça peut créer des personnalités atypiques qui ne conviendront pas à tout le monde.
Cela étant dit, aucun des points que j'ai mentionné plus haut n'est une condition sine qua none pour être une femme.
Certaines femmes ont été élevées davantage comme des garçons que des filles, certaines n'ont pas de règles, ou d'autres ont une endométriose invalidante au niveau de la fécondité dès l'adolescence, et quant au vécu, le spectre est tellement large que pas mal de femmes ont des vies plus masculines qu'autre chose dans notre société actuelle.
Les femmes trans peuvent aussi avoir un atout que les femmes bio n'ont pas. On connait ce que c'est que de vivre en homme, même si on ne le souhaitait pas, parce que la testostérone est implacable.
Pour celles qui ont essayé d’assumer une vie d’hétéro normal avant de craquer, on fait de bonnes compagnes et complices
parce qu’on sait d’expérience se mettre à la place de nos mecs. Après je sais pas peut-être que dans 5 ans j’aurai complètement oublié dans le détail.
Il faut aussi bien comprendre que la privation agit comme un catalyseur pour l'imagination donc quand on se retrouve un beau jour baignée d'oestrogènes, on change assez vite, en l'espace de quelques années, et le fait de vivre socialement comme une femme, d'être perçue comme une femme par son environnement social, joue beaucoup.
Enfin tout ça pour dire que beaucoup de femmes trans sont sincères et naturelles dans leur démarche et leur être au monde et avec leur féminité.
Il y a des trans caricaturales évidemment qui ont des comportements de gays exhubérants et insupportables dans leur manières et leur superficialité et qui reproduisent ça jusque dans leur apparence. Mais c’est la minorité bruyante parce qu’elle est reconnaissable de loin contrairement à la majorité des meufs trans qui ont juste des vies random avec des styles et des caractères randoms.
Après il y a des gens qui seront toujours là à nous dire qu’on n’est pas des femmes. Mais en général on leur a pas demandé leur avis, on ne s’intéresse même pas à eux, et dans certains cas c’est limite de la pathologie parce que malgré les évidences, ils continuent de nous inventer des vies de détraquées.
Donc si pour quelques forumeurs et quelques compères IRL je ne suis pas une femme, est-ce que je dois vraiment y prêter attention ?
tout ton pavé annihilié par 6 lettres : YWNBAW
Khey INFJ sympa bien que taré, catho, anti NWO, l'hélite 100% ready. Frère de croisade de @Joshua_38
