Ce sujet a été résolu
Merde alors, j'avais ma bite en main
Seulement 108 pages, la honte.
Khayr ad-Din Barbaros débuta véritablement la colonisation turque ottomane du Maghreb.
il y a 3 jours
Tu m’ étonnes. Heureusement que personne n’a fait de documentaire live sur cette hospitalisation sinon il l’aurait fallu quelques temps de plus pour trouver le courage de le faire
J’aurais cousu des médocs dans les doublures de mes vêtements aussi.
Je préférerais avoir besoin de me sevrer doucement de la morphine que de supporter la douleur que je subis.
Tu parles que la douleur est au centre de leur préoccupation.
C’est vraiment représentatif de la méthode français actuelle. On dit prendre quelque chose à cœur, on claque des millions en enquêtes, études, infographie etc pour au final rien vraiment changer parce que faudrait choisir où on place le curseur risques/benefices, radicalité de la mesure.
De toute façon les hôpitaux sont trop des machines à fric pour que ça change.
Pour avoir une vraie prise en charge de la douleur faudrait un médecin h24 dans le service ce qui coûterait de l’argent.
On préfère laisser les infirmières se demerder avec des ordonnances génériques et un ordi sur lequel elles doivent passer la moitié de leur temps pour consigner tout ce qu’elles font ce qui génère quand et comment elles auront le droit de faire quelque chose de plus.
Cette mise en esclavage d’un domaine aussi symbolique que la médecine montre à quel point notre modèle de société basé sur la recherche de profit de la bourgeoisie est diabolique. Je dis pas ça au sens religieux mais de la nature humaine. Notre société est fondamentalement psychopathe. Elle ne tient debout que parce que pour l’instant c’est le meilleur modèle qu’on ait trouvé pour progresser et donner une place centrale au libre-arbitre.
J’espère que des générations d’hommes capables de conceptualiser plus puissamment et plus finement verra le jour et nous permettra de devenir une un peu meilleure version de nous-même.
je suis partie loin. Je vais aller marcher je commence à délirer. Désolée

J’aurais cousu des médocs dans les doublures de mes vêtements aussi.
Je préférerais avoir besoin de me sevrer doucement de la morphine que de supporter la douleur que je subis.
Tu parles que la douleur est au centre de leur préoccupation.
C’est vraiment représentatif de la méthode français actuelle. On dit prendre quelque chose à cœur, on claque des millions en enquêtes, études, infographie etc pour au final rien vraiment changer parce que faudrait choisir où on place le curseur risques/benefices, radicalité de la mesure.
De toute façon les hôpitaux sont trop des machines à fric pour que ça change.
Pour avoir une vraie prise en charge de la douleur faudrait un médecin h24 dans le service ce qui coûterait de l’argent.
On préfère laisser les infirmières se demerder avec des ordonnances génériques et un ordi sur lequel elles doivent passer la moitié de leur temps pour consigner tout ce qu’elles font ce qui génère quand et comment elles auront le droit de faire quelque chose de plus.
Cette mise en esclavage d’un domaine aussi symbolique que la médecine montre à quel point notre modèle de société basé sur la recherche de profit de la bourgeoisie est diabolique. Je dis pas ça au sens religieux mais de la nature humaine. Notre société est fondamentalement psychopathe. Elle ne tient debout que parce que pour l’instant c’est le meilleur modèle qu’on ait trouvé pour progresser et donner une place centrale au libre-arbitre.
J’espère que des générations d’hommes capables de conceptualiser plus puissamment et plus finement verra le jour et nous permettra de devenir une un peu meilleure version de nous-même.
Je peux repondre a cela je suis infirmier
C est simple pour la douleur ...
C est simple pour la douleur ...
on s en balec
C est simple les 3/4 des patienst qui ont mal, la plupart du corps medical va dire soit : il exagere , c est pour planer avec le Ttt, pas le temps , bo une echelle de la douleur a 6, ca va c est rien, le.patient dit avoir mal a 9 sur 10mais moi je le note a 4..... doliprane aller .... puis j ai 23 autres patients a aller voir .... oui mais moi sur l ordi j ai pas l ordonnance .........
Immagine toi ( non immagine pas c est vrai
aue j ai eu des problemes lors de mes stages dans les service douleur comme quoi "j ecoutais trop la douleur des patients..."
Bref la douleur est pourtant bien prise en charge en france ( bon au canada c est encore mieux j ai decouvert cela lors de mon stage internationnal au canada) mais le probleme c est le corps medical et les equipes....
il y a 3 jours
Je peux repondre a cela je suis infirmier
C est simple pour la douleur ...
C est simple pour la douleur ...
on s en balec
C est simple les 3/4 des patienst qui ont mal, la plupart du corps medical va dire soit : il exagere , c est pour planer avec le Ttt, pas le temps , bo une echelle de la douleur a 6, ca va c est rien, le.patient dit avoir mal a 9 sur 10mais moi je le note a 4..... doliprane aller .... puis j ai 23 autres patients a aller voir .... oui mais moi sur l ordi j ai pas l ordonnance .........
Immagine toi ( non immagine pas c est vrai
aue j ai eu des problemes lors de mes stages dans les service douleur comme quoi "j ecoutais trop la douleur des patients..."
Bref la douleur est pourtant bien prise en charge en france ( bon au canada c est encore mieux j ai decouvert cela lors de mon stage internationnal au canada) mais le probleme c est le corps medical et les equipes....
Coucou
Je te préviens j’ai tartiné.
T’es vraiment pas obligé de tout lire.
Il est 02:00 et je déambule le temps que l’Acupan fasse de l’effet.
Alors pianoter m’occupe aussi.
Je savais pas que t’es infirmier.
Merci beaucoup pour ton témoignage.
Bah tu vois ça m’a fait mal de lire ça comme une situation générale mais au moins je me sens moins perdue dans ma convalescence.
Pour être bien transparente j’ai remarqué un changement d’attitude sensible dans l’attitude des soignants.
Ils me croient un peu plus quand je leur fais pas de ma douleur.
Je crois que la principale raison et c’est trop nul c’est le temps de présence et les épreuves franchies.
Ils m’ont observée, écoutée, mais pas cru du tout au début.
Mon occlusion intestinale n’a jamais été prise en compte comme un mal problématique (parce que « c’est normal on vous explique vous pouvez pas aller aux toilettes » - j’ai eu des envies de meurtre à chaque fois qu’ils m’ont infantilisée donc très souvent les 3 premièrs jours post-op)
À partir du moment où j’ai vomi mon traitement devant eux (et que j’ai rien eu d’autre) et que j’ai passé une nuit à déambuler yeux mis clos pendant des heures d’affilée pour ne dormir que 2h et que le lendemain matin après le traitement j’ai continué à errer sans dormir, là ils ont commencé à me prendre au sérieux.
Ils m’ont pris pour une junkie dès le départ et c’était leur jugement et c’était plié.
Le plus dingue c’est que certaines savaient que dans ma table de nuit j’avais ramené mes ordonnances de l’extérieur. Atarax prescrit 2 semaine avant et 4 pilules de mon ordonnance de sortie que j’avais prévues pour ma sortie.
Ils m’ont juste dit « Vous les prenez pas hein » mais à ma connaissance ils ont jamais vérifié si le stock diminuait (j’ai rien pris).
Au final elles étaient tout contentes que j’aille mieux plus tard.
J’avais fait preuve de patience, il y a une période dure et c’est comme ça et je l’ai franchie. En gros c’était clairement ce que leurs regards disaient.
Alors qu’en fait j’ai eu la chance d’arriver à aller à la selle dans la journée.
De toute façon c’était moi qui avait commis l’erreur parce que j’avais mangé tous mes plateaux repas alors qu’en général « les filles comme vous mangent plus rien avant l’opération parce qu’elles ont peur de ça »
Ah ouais ? Bah c’est génial mais moi moi. Plateau il est à mon nom j’ai mangé ce qu’on m’a donné à manger.
Parce que le risque aussi c’est que si j’ai pas d’apports suffisants je passe une fistule recto-vaginale.
Donc j’ai juste fait confiance.
Bref. Et tout est à l’avenant.
Beaucoup de pipelettes et de drama-queen. Oui elles ont beaucoup de travail mais si elles sont débordées c’est parce que je les voies jamais se préparer pour l’étape d’après pendant leurs L O N G U E S pauses qui commencent dès leur début de shift, après les transmissions par une pause café de 1h à 1h30. Le patient selon son emplacement dans le service n’aura son traitement qu’entre 09:15 pour le plus chanceux et 10:00 pour le dernier. (Évidemment elles cherchent pas à optimiser intelligemment en faisant le tour des traitements rapides puis en revenant sur chaque besoin de soins qui nécessite plus de temps. On n’est qu’une liste, des onglets sur un logiciel et on va pas faire de folies).
Bref je vais globalement défoncer le service dans une lettre à mon chirurgien quand je le reverrai en septembre + une belle copie à la CDU Commission des Usagers dont la charte et l’annuaire sont affichés dans le couloir.
Je suis déçue.
Big up à celle qui en pleine crise de panique dans ma chambre à force de douleur m’a seulement proposé de fermer ma blouse pour « vous sentir déjà mieux » (ma porte était fermée, l’anesthésie venait de me passer le stéthoscope, j’avais appelé personne avec le bouton). Je l’ai chopée un peu plus tard la maghrébine pudique pour lui expliquer que c’était la seule et unique fois qu’elle me parlait comme ça et que c’était pas le meilleur moove de me tenter une réplique pareil dans un moment où je suis en train de craquer physiquement ET psychiquement.)
Je l’ai pas balancée à la direction et à moins qu’on me demande de la décrire plus tard je resterai évasive dans ma lettre parce que je veux que ce soit son idiotie qui la sanctionne tôt ou tard. Elle finira par se sélectionner toute seule.
Je te préviens j’ai tartiné.
T’es vraiment pas obligé de tout lire.
Il est 02:00 et je déambule le temps que l’Acupan fasse de l’effet.
Alors pianoter m’occupe aussi.
Je savais pas que t’es infirmier.
Merci beaucoup pour ton témoignage.
Bah tu vois ça m’a fait mal de lire ça comme une situation générale mais au moins je me sens moins perdue dans ma convalescence.
Pour être bien transparente j’ai remarqué un changement d’attitude sensible dans l’attitude des soignants.
Ils me croient un peu plus quand je leur fais pas de ma douleur.
Je crois que la principale raison et c’est trop nul c’est le temps de présence et les épreuves franchies.
Ils m’ont observée, écoutée, mais pas cru du tout au début.
Mon occlusion intestinale n’a jamais été prise en compte comme un mal problématique (parce que « c’est normal on vous explique vous pouvez pas aller aux toilettes » - j’ai eu des envies de meurtre à chaque fois qu’ils m’ont infantilisée donc très souvent les 3 premièrs jours post-op)
À partir du moment où j’ai vomi mon traitement devant eux (et que j’ai rien eu d’autre) et que j’ai passé une nuit à déambuler yeux mis clos pendant des heures d’affilée pour ne dormir que 2h et que le lendemain matin après le traitement j’ai continué à errer sans dormir, là ils ont commencé à me prendre au sérieux.
Ils m’ont pris pour une junkie dès le départ et c’était leur jugement et c’était plié.
Le plus dingue c’est que certaines savaient que dans ma table de nuit j’avais ramené mes ordonnances de l’extérieur. Atarax prescrit 2 semaine avant et 4 pilules de mon ordonnance de sortie que j’avais prévues pour ma sortie.
Ils m’ont juste dit « Vous les prenez pas hein » mais à ma connaissance ils ont jamais vérifié si le stock diminuait (j’ai rien pris).
Au final elles étaient tout contentes que j’aille mieux plus tard.
J’avais fait preuve de patience, il y a une période dure et c’est comme ça et je l’ai franchie. En gros c’était clairement ce que leurs regards disaient.
Alors qu’en fait j’ai eu la chance d’arriver à aller à la selle dans la journée.
De toute façon c’était moi qui avait commis l’erreur parce que j’avais mangé tous mes plateaux repas alors qu’en général « les filles comme vous mangent plus rien avant l’opération parce qu’elles ont peur de ça »
Ah ouais ? Bah c’est génial mais moi moi. Plateau il est à mon nom j’ai mangé ce qu’on m’a donné à manger.
Parce que le risque aussi c’est que si j’ai pas d’apports suffisants je passe une fistule recto-vaginale.
Donc j’ai juste fait confiance.
Bref. Et tout est à l’avenant.
Beaucoup de pipelettes et de drama-queen. Oui elles ont beaucoup de travail mais si elles sont débordées c’est parce que je les voies jamais se préparer pour l’étape d’après pendant leurs L O N G U E S pauses qui commencent dès leur début de shift, après les transmissions par une pause café de 1h à 1h30. Le patient selon son emplacement dans le service n’aura son traitement qu’entre 09:15 pour le plus chanceux et 10:00 pour le dernier. (Évidemment elles cherchent pas à optimiser intelligemment en faisant le tour des traitements rapides puis en revenant sur chaque besoin de soins qui nécessite plus de temps. On n’est qu’une liste, des onglets sur un logiciel et on va pas faire de folies).
Bref je vais globalement défoncer le service dans une lettre à mon chirurgien quand je le reverrai en septembre + une belle copie à la CDU Commission des Usagers dont la charte et l’annuaire sont affichés dans le couloir.
Je suis déçue.
Big up à celle qui en pleine crise de panique dans ma chambre à force de douleur m’a seulement proposé de fermer ma blouse pour « vous sentir déjà mieux » (ma porte était fermée, l’anesthésie venait de me passer le stéthoscope, j’avais appelé personne avec le bouton). Je l’ai chopée un peu plus tard la maghrébine pudique pour lui expliquer que c’était la seule et unique fois qu’elle me parlait comme ça et que c’était pas le meilleur moove de me tenter une réplique pareil dans un moment où je suis en train de craquer physiquement ET psychiquement.)
Je l’ai pas balancée à la direction et à moins qu’on me demande de la décrire plus tard je resterai évasive dans ma lettre parce que je veux que ce soit son idiotie qui la sanctionne tôt ou tard. Elle finira par se sélectionner toute seule.
il y a 3 jours
Tu veux que je fasse quoi ? Que je l'insulte ? Que je fasse ma croisade ici ?
On est même pas 300 pélos. J'ai mes convictions intimes (que je n'exprime pas forcément ici) mais sur onche, je me suis surpris à apprécier des personnes qui se sont toujours montré aimable et charmante avec moi. Au contraire de certains "frères" fafs juste détestables.
J'aime beaucoup Abigail, en dépit de cette opération qui m'effraie mais bon.
On est même pas 300 pélos. J'ai mes convictions intimes (que je n'exprime pas forcément ici) mais sur onche, je me suis surpris à apprécier des personnes qui se sont toujours montré aimable et charmante avec moi. Au contraire de certains "frères" fafs juste détestables.
J'aime beaucoup Abigail, en dépit de cette opération qui m'effraie mais bon.
Bonne mentalité khey
il y a 3 jours
Omaha
3j
108 pages
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a 3 jours
Coucou
Je te préviens j’ai tartiné.
T’es vraiment pas obligé de tout lire.
Il est 02:00 et je déambule le temps que l’Acupan fasse de l’effet.
Alors pianoter m’occupe aussi.
Je savais pas que t’es infirmier.
Merci beaucoup pour ton témoignage.
Bah tu vois ça m’a fait mal de lire ça comme une situation générale mais au moins je me sens moins perdue dans ma convalescence.
Pour être bien transparente j’ai remarqué un changement d’attitude sensible dans l’attitude des soignants.
Ils me croient un peu plus quand je leur fais pas de ma douleur.
Je crois que la principale raison et c’est trop nul c’est le temps de présence et les épreuves franchies.
Ils m’ont observée, écoutée, mais pas cru du tout au début.
Mon occlusion intestinale n’a jamais été prise en compte comme un mal problématique (parce que « c’est normal on vous explique vous pouvez pas aller aux toilettes » - j’ai eu des envies de meurtre à chaque fois qu’ils m’ont infantilisée donc très souvent les 3 premièrs jours post-op)
À partir du moment où j’ai vomi mon traitement devant eux (et que j’ai rien eu d’autre) et que j’ai passé une nuit à déambuler yeux mis clos pendant des heures d’affilée pour ne dormir que 2h et que le lendemain matin après le traitement j’ai continué à errer sans dormir, là ils ont commencé à me prendre au sérieux.
Ils m’ont pris pour une junkie dès le départ et c’était leur jugement et c’était plié.
Le plus dingue c’est que certaines savaient que dans ma table de nuit j’avais ramené mes ordonnances de l’extérieur. Atarax prescrit 2 semaine avant et 4 pilules de mon ordonnance de sortie que j’avais prévues pour ma sortie.
Ils m’ont juste dit « Vous les prenez pas hein » mais à ma connaissance ils ont jamais vérifié si le stock diminuait (j’ai rien pris).
Au final elles étaient tout contentes que j’aille mieux plus tard.
J’avais fait preuve de patience, il y a une période dure et c’est comme ça et je l’ai franchie. En gros c’était clairement ce que leurs regards disaient.
Alors qu’en fait j’ai eu la chance d’arriver à aller à la selle dans la journée.
De toute façon c’était moi qui avait commis l’erreur parce que j’avais mangé tous mes plateaux repas alors qu’en général « les filles comme vous mangent plus rien avant l’opération parce qu’elles ont peur de ça »
Ah ouais ? Bah c’est génial mais moi moi. Plateau il est à mon nom j’ai mangé ce qu’on m’a donné à manger.
Parce que le risque aussi c’est que si j’ai pas d’apports suffisants je passe une fistule recto-vaginale.
Donc j’ai juste fait confiance.
Bref. Et tout est à l’avenant.
Beaucoup de pipelettes et de drama-queen. Oui elles ont beaucoup de travail mais si elles sont débordées c’est parce que je les voies jamais se préparer pour l’étape d’après pendant leurs L O N G U E S pauses qui commencent dès leur début de shift, après les transmissions par une pause café de 1h à 1h30. Le patient selon son emplacement dans le service n’aura son traitement qu’entre 09:15 pour le plus chanceux et 10:00 pour le dernier. (Évidemment elles cherchent pas à optimiser intelligemment en faisant le tour des traitements rapides puis en revenant sur chaque besoin de soins qui nécessite plus de temps. On n’est qu’une liste, des onglets sur un logiciel et on va pas faire de folies).
Bref je vais globalement défoncer le service dans une lettre à mon chirurgien quand je le reverrai en septembre + une belle copie à la CDU Commission des Usagers dont la charte et l’annuaire sont affichés dans le couloir.
Je suis déçue.
Big up à celle qui en pleine crise de panique dans ma chambre à force de douleur m’a seulement proposé de fermer ma blouse pour « vous sentir déjà mieux » (ma porte était fermée, l’anesthésie venait de me passer le stéthoscope, j’avais appelé personne avec le bouton). Je l’ai chopée un peu plus tard la maghrébine pudique pour lui expliquer que c’était la seule et unique fois qu’elle me parlait comme ça et que c’était pas le meilleur moove de me tenter une réplique pareil dans un moment où je suis en train de craquer physiquement ET psychiquement.)
Je l’ai pas balancée à la direction et à moins qu’on me demande de la décrire plus tard je resterai évasive dans ma lettre parce que je veux que ce soit son idiotie qui la sanctionne tôt ou tard. Elle finira par se sélectionner toute seule.
Je te préviens j’ai tartiné.
T’es vraiment pas obligé de tout lire.
Il est 02:00 et je déambule le temps que l’Acupan fasse de l’effet.
Alors pianoter m’occupe aussi.
Je savais pas que t’es infirmier.
Merci beaucoup pour ton témoignage.
Bah tu vois ça m’a fait mal de lire ça comme une situation générale mais au moins je me sens moins perdue dans ma convalescence.
Pour être bien transparente j’ai remarqué un changement d’attitude sensible dans l’attitude des soignants.
Ils me croient un peu plus quand je leur fais pas de ma douleur.
Je crois que la principale raison et c’est trop nul c’est le temps de présence et les épreuves franchies.
Ils m’ont observée, écoutée, mais pas cru du tout au début.
Mon occlusion intestinale n’a jamais été prise en compte comme un mal problématique (parce que « c’est normal on vous explique vous pouvez pas aller aux toilettes » - j’ai eu des envies de meurtre à chaque fois qu’ils m’ont infantilisée donc très souvent les 3 premièrs jours post-op)
À partir du moment où j’ai vomi mon traitement devant eux (et que j’ai rien eu d’autre) et que j’ai passé une nuit à déambuler yeux mis clos pendant des heures d’affilée pour ne dormir que 2h et que le lendemain matin après le traitement j’ai continué à errer sans dormir, là ils ont commencé à me prendre au sérieux.
Ils m’ont pris pour une junkie dès le départ et c’était leur jugement et c’était plié.
Le plus dingue c’est que certaines savaient que dans ma table de nuit j’avais ramené mes ordonnances de l’extérieur. Atarax prescrit 2 semaine avant et 4 pilules de mon ordonnance de sortie que j’avais prévues pour ma sortie.
Ils m’ont juste dit « Vous les prenez pas hein » mais à ma connaissance ils ont jamais vérifié si le stock diminuait (j’ai rien pris).
Au final elles étaient tout contentes que j’aille mieux plus tard.
J’avais fait preuve de patience, il y a une période dure et c’est comme ça et je l’ai franchie. En gros c’était clairement ce que leurs regards disaient.
Alors qu’en fait j’ai eu la chance d’arriver à aller à la selle dans la journée.
De toute façon c’était moi qui avait commis l’erreur parce que j’avais mangé tous mes plateaux repas alors qu’en général « les filles comme vous mangent plus rien avant l’opération parce qu’elles ont peur de ça »
Ah ouais ? Bah c’est génial mais moi moi. Plateau il est à mon nom j’ai mangé ce qu’on m’a donné à manger.
Parce que le risque aussi c’est que si j’ai pas d’apports suffisants je passe une fistule recto-vaginale.
Donc j’ai juste fait confiance.
Bref. Et tout est à l’avenant.
Beaucoup de pipelettes et de drama-queen. Oui elles ont beaucoup de travail mais si elles sont débordées c’est parce que je les voies jamais se préparer pour l’étape d’après pendant leurs L O N G U E S pauses qui commencent dès leur début de shift, après les transmissions par une pause café de 1h à 1h30. Le patient selon son emplacement dans le service n’aura son traitement qu’entre 09:15 pour le plus chanceux et 10:00 pour le dernier. (Évidemment elles cherchent pas à optimiser intelligemment en faisant le tour des traitements rapides puis en revenant sur chaque besoin de soins qui nécessite plus de temps. On n’est qu’une liste, des onglets sur un logiciel et on va pas faire de folies).
Bref je vais globalement défoncer le service dans une lettre à mon chirurgien quand je le reverrai en septembre + une belle copie à la CDU Commission des Usagers dont la charte et l’annuaire sont affichés dans le couloir.
Je suis déçue.
Big up à celle qui en pleine crise de panique dans ma chambre à force de douleur m’a seulement proposé de fermer ma blouse pour « vous sentir déjà mieux » (ma porte était fermée, l’anesthésie venait de me passer le stéthoscope, j’avais appelé personne avec le bouton). Je l’ai chopée un peu plus tard la maghrébine pudique pour lui expliquer que c’était la seule et unique fois qu’elle me parlait comme ça et que c’était pas le meilleur moove de me tenter une réplique pareil dans un moment où je suis en train de craquer physiquement ET psychiquement.)
Je l’ai pas balancée à la direction et à moins qu’on me demande de la décrire plus tard je resterai évasive dans ma lettre parce que je veux que ce soit son idiotie qui la sanctionne tôt ou tard. Elle finira par se sélectionner toute seule.
Le manque de budget des hospitaux y est pour beaucoup à mon avis
Expat au 🇻🇳
il y a 3 jours
Le manque de budget des hospitaux y est pour beaucoup à mon avis
Il y a aussi un problème avec le diplôme d’infirmier.
C’est un soignant hyper important, avec 3 ans d’études avant spécialités éventuelles, et les différences de niveau interrogent.
Niveau soins, pansements, gestes techniques, capacité de travail (quand ils/elles s’y mettent vraiment), y a pas trop de soucis j’ai l’impression. La sélection semble efficace.
Mais le problème c’est qu’il y en beaucoup j’ai l’impression qui n’ont pas de compréhension du tout de leur métier, quand c’est pas carrément une absence de conscience professionnelle décomplexée.
C’est pas normal que dans un même service tu puisses retrouver avec les mêmes responsabilités l’équivalent d’un technicien fibre Free (qu’il n’endosse pas) et un artisan recommandé par tous tes voisins.
Et problème supplémentaire j’ai l’impression c’est qu’il y a un décalage absurde entre l’autonomie et les responsabilités d’une part et la faible voire inexistante marge d’initiative autorisée.
C’est probablement lié, j’ai l’impression aussi que certaines on une spécialité en médicaments alors que d’autres non (je parle pas des aide-soignants),
Et ça fait toute la différence.
Dans un service sans médecin qui fait des tournées où les infirmières tiennent une garderie pour des courts séjours avec des patients pour lesquels elles n’ont donc pas d’historique, de profils, de notes, mettre en charge des infirmières qui délivrent les médicaments à minima sans sortir s’adapter de l’ordonnance de départ, c’est juste pas viable. Ça ne fait pas sens.
Alors que t’en as 2 autres, mais elles travaillent pas toujours, tu sens qu’elles savent réfléchir sur la situation médicamenteuse et elles trouvent des solutions qu’elle a réellement bossées dans sa tête pendant la poignée de minutes où elle a fait le point après que tu te sois plaint de quelque chose.
C’est un soignant hyper important, avec 3 ans d’études avant spécialités éventuelles, et les différences de niveau interrogent.
Niveau soins, pansements, gestes techniques, capacité de travail (quand ils/elles s’y mettent vraiment), y a pas trop de soucis j’ai l’impression. La sélection semble efficace.
Mais le problème c’est qu’il y en beaucoup j’ai l’impression qui n’ont pas de compréhension du tout de leur métier, quand c’est pas carrément une absence de conscience professionnelle décomplexée.
C’est pas normal que dans un même service tu puisses retrouver avec les mêmes responsabilités l’équivalent d’un technicien fibre Free (qu’il n’endosse pas) et un artisan recommandé par tous tes voisins.
Et problème supplémentaire j’ai l’impression c’est qu’il y a un décalage absurde entre l’autonomie et les responsabilités d’une part et la faible voire inexistante marge d’initiative autorisée.
C’est probablement lié, j’ai l’impression aussi que certaines on une spécialité en médicaments alors que d’autres non (je parle pas des aide-soignants),
Et ça fait toute la différence.
Dans un service sans médecin qui fait des tournées où les infirmières tiennent une garderie pour des courts séjours avec des patients pour lesquels elles n’ont donc pas d’historique, de profils, de notes, mettre en charge des infirmières qui délivrent les médicaments à minima sans sortir s’adapter de l’ordonnance de départ, c’est juste pas viable. Ça ne fait pas sens.
Alors que t’en as 2 autres, mais elles travaillent pas toujours, tu sens qu’elles savent réfléchir sur la situation médicamenteuse et elles trouvent des solutions qu’elle a réellement bossées dans sa tête pendant la poignée de minutes où elle a fait le point après que tu te sois plaint de quelque chose.
il y a 3 jours
Celle qui a dit « qu’on ne née pas femme, on le devient », n’avait pas cru si bien dire.
FSSPX
il y a 2 jours
Il y a aussi un problème avec le diplôme d’infirmier.
C’est un soignant hyper important, avec 3 ans d’études avant spécialités éventuelles, et les différences de niveau interrogent.
Niveau soins, pansements, gestes techniques, capacité de travail (quand ils/elles s’y mettent vraiment), y a pas trop de soucis j’ai l’impression. La sélection semble efficace.
Mais le problème c’est qu’il y en beaucoup j’ai l’impression qui n’ont pas de compréhension du tout de leur métier, quand c’est pas carrément une absence de conscience professionnelle décomplexée.
C’est pas normal que dans un même service tu puisses retrouver avec les mêmes responsabilités l’équivalent d’un technicien fibre Free (qu’il n’endosse pas) et un artisan recommandé par tous tes voisins.
Et problème supplémentaire j’ai l’impression c’est qu’il y a un décalage absurde entre l’autonomie et les responsabilités d’une part et la faible voire inexistante marge d’initiative autorisée.
C’est probablement lié, j’ai l’impression aussi que certaines on une spécialité en médicaments alors que d’autres non (je parle pas des aide-soignants),
Et ça fait toute la différence.
Dans un service sans médecin qui fait des tournées où les infirmières tiennent une garderie pour des courts séjours avec des patients pour lesquels elles n’ont donc pas d’historique, de profils, de notes, mettre en charge des infirmières qui délivrent les médicaments à minima sans sortir s’adapter de l’ordonnance de départ, c’est juste pas viable. Ça ne fait pas sens.
Alors que t’en as 2 autres, mais elles travaillent pas toujours, tu sens qu’elles savent réfléchir sur la situation médicamenteuse et elles trouvent des solutions qu’elle a réellement bossées dans sa tête pendant la poignée de minutes où elle a fait le point après que tu te sois plaint de quelque chose.
C’est un soignant hyper important, avec 3 ans d’études avant spécialités éventuelles, et les différences de niveau interrogent.
Niveau soins, pansements, gestes techniques, capacité de travail (quand ils/elles s’y mettent vraiment), y a pas trop de soucis j’ai l’impression. La sélection semble efficace.
Mais le problème c’est qu’il y en beaucoup j’ai l’impression qui n’ont pas de compréhension du tout de leur métier, quand c’est pas carrément une absence de conscience professionnelle décomplexée.
C’est pas normal que dans un même service tu puisses retrouver avec les mêmes responsabilités l’équivalent d’un technicien fibre Free (qu’il n’endosse pas) et un artisan recommandé par tous tes voisins.
Et problème supplémentaire j’ai l’impression c’est qu’il y a un décalage absurde entre l’autonomie et les responsabilités d’une part et la faible voire inexistante marge d’initiative autorisée.
C’est probablement lié, j’ai l’impression aussi que certaines on une spécialité en médicaments alors que d’autres non (je parle pas des aide-soignants),
Et ça fait toute la différence.
Dans un service sans médecin qui fait des tournées où les infirmières tiennent une garderie pour des courts séjours avec des patients pour lesquels elles n’ont donc pas d’historique, de profils, de notes, mettre en charge des infirmières qui délivrent les médicaments à minima sans sortir s’adapter de l’ordonnance de départ, c’est juste pas viable. Ça ne fait pas sens.
Alors que t’en as 2 autres, mais elles travaillent pas toujours, tu sens qu’elles savent réfléchir sur la situation médicamenteuse et elles trouvent des solutions qu’elle a réellement bossées dans sa tête pendant la poignée de minutes où elle a fait le point après que tu te sois plaint de quelque chose.
En même temps qui a envie de s’occuper de quelqu'un d'assez masochiste pour se couper le sexe soi même ?
Rien que d’y penser, j'ai un dégoût dans le corps
il y a 2 jours