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@Bardella

Commençons par le catéchisme maçonnique, le manuscrit d'Edimbourg, 1696.

première partie : Le manuscrit d'Edimbourg (1696) Traduit et commenté par Edmond MAZET

Quelques questions que les maçons ont coutume de poser à ceux qui ont le mot, avant de les reconnaître.

Question 1 : Etes-vous maçon ?

Réponse : Oui.

Q. 2 : Comment le connaîtrai-je ?

R. : Vous le connaîtrez en temps et lieu convenables.

Remarques : la dernière réponse ne doit être faite qu'en présence de gens qui ne sont pas maçons. Mais en l'absence de telles gens vous devriez répondre : par signes, conventions (1) et autres points de mon entrée.

Q. 3 : Quel est le premier point ?

R. : Dites-moi le premier point, je vous dirai le second. Le premier est de celer (2) et cacher ; le second : «sous une peine qui ne saurait être moindre» (3), qui consiste alors à vous c....r la g...e, car vous devez faire ce signe quand vous dites cela.

Q. 4 : Où avez-vous été entré ?

R. : A l'honorable Loge.

Q. 5 : Qu'est-ce qui fait une Loge véritable et parfaite ?

R. : Sept maîtres, cinq apprentis entrés, à un jour de marche d'un bourg, là où on n'entend ni un chien aboyer, ni un coq chanter (4).

Q. 6 : Ne peut-on pas former à moins une Loge véritable et parfaite ?

R. : Oui, cinq maçons et trois apprentis entrés, & c.

Q. 7 : Et à moins [encore] ?

R. : Plus on est, plus on rit, moins on est, meilleure est la chère.

Q. 8 : Quel est le nom de votre Loge ?

R. : Kilwinning.

Q. 9 : Comment se tient votre Loge ?

R. : Est et Ouest, comme le temple de Jérusalem.

Q. 10 : Où se tint la première Loge ?

R. : Dans le porche du temple de Salomon.

Q. 11 : Y a-t-il des lumières dans votre Loge ?

R. : Oui, trois (5) : le nord-est, le sud-ouest, et le passage de l'est (6). La première désigne le maître maçon, la seconde le surveillant, la troisième le compagnon poseur (7).

Q. 12 : Y a-t-il des bijoux dans votre Loge ?

R. : Oui, trois : [un] parpaing, un pavé d'équerre et un large ovale (8).

Q. 13 : Où trouverai-je la clé de votre Loge ?

R. : A trois pieds et demi de la porte de la Loge, sous un parpaing et une motte verte. Mais sous le repli de mon foie, là où gisent tous les secrets de mon coeur (9).

Q. 14 : Qu'est la clé de votre Loge ?

R. : Une langue bien pendue.

Q. 15 : Où se trouve la clé ?

R. : Dans la boîte d'os.

Après que les maçons vous ont examinés par toutes ces questions ou par quelques-unes d'entre elles, et que vous y avez répondu avec exactitude et fait les signes, ils vous reconnaîtront, non pas cependant pour un maître maçon ou compagnon du métier, mais seulement pour un apprenti, c'est pourquoi ils vous diront : je vois que vous avez été dans la cuisine, mais je ne sais pas si vous avez été dans la salle.

R. : J'ai été dans la salle aussi bien que dans la cuisine.

Q. 1 : Etes-vous compagnon du métier ?

R. : Oui.

Q. 2 : Combien y a-t-il de points du compagnonnage ?

R. : Cinq, à savoir : pied à pied, genou à genou, coeur à coeur, main à main et oreille à oreille. Faites alors le signe du compagnonnage (10), et serrez la main [de votre interrogateur], et vous serez reconnu pour un véritable maçon. Les mots sont dans le premier livre des Rois, ch. 7, v. 2l et dans le deuxième livre des Chroniques, ch. 3, dernier verset (11).



Qu'en tire-t-on? Les loges essayent d'imiter le second temple, ils cultivent le secret et le silence, wow
:Abasourdi:


Tout d'abord vous devez faire agenouiller la personne qui va recevoir le mot, et après force cérémonies destinées à l'effrayer, vous lui faites prendre la Bible et, plaçant sa main droite dessus, vous devez l'exhorter au secret, en le menaçant de ce que, s'il vient à violer son serment, le soleil dans le firmament et toute la compagnie témoigneront contre lui, ce qui sera cause de sa damnation, et qu'aussi bien les maçons ne manqueront pas de le tuer. Puis, après qu'il a promis le secret, ils lui font prêter serment comme suit : Par Dieu lui-même et vous aurez à répondre à Dieu quand vous vous tiendrez nu devant lui au jour suprême, vous ne révélerez aucune partie de ce que vous allez entendre ou voir à présent, ni oralement, ni par écrit ; vous ne le mettrez jamais par écrit, ni ne le tracerez avec la pointe d'une épée, ni avec aucun autre instrument, sur la neige ou le sable, et vous n'en parlerez pas, si ce n'est avec un maçon entré ; ainsi que Dieu vous soit en aide.

Après qu'il a prêté le serment, on l'emmène hors de la compagnie, avec le plus jeune maçon, et quand il est suffisamment effrayé par mille postures et grimaces ridicules. il doit apprendre dudit maçon la manière de se tenir à l'ordre, ce qui est le signe, et les postures et paroles de .son entrée, qui sont comme suit :

Quand il rentre dans la compagnie, il doit d'abord faire un salut ridicule, puis le signe, et dire : Dieu bénisse l'honorable compagnie. Puis, retirant son chapeau d'une manière très extravagante qui ne doit être exécutée que dans ces circonstances (comme le reste des signes), il dit les paroles de son entrée, qui sont comme suit : Me voici, moi le plus jeune et le dernier apprenti entré, qui viens de jurer par Dieu et saint Jean (12), par l'équerre, le compas et la jauge commune (13), d'être au service de mon maître à l'honorable loge, du lundi matin au samedi soir, et d'en garder les clés, sous une peine qui ne saurait être moindre que d'avoir la langue coupée sous le menton, et d'être enterré sous la limite des hautes marées, où nul ne saura [qu'est ma tombe]. Alors, il fait à nouveau le signe, en retirant la m..n sous le m....n devant la g...e, ce qui signifie qu'on l. l.. c...a au cas qu'il manque à sa parole.

Ensuite, tous les maçons présents se murmurent l'un à l'autre le mot, en commençant par le plus jeune, jusqu'à ce qu'il arrive au maître maçon, qui donne le mot à l'apprenti entré.

Maintenant, il faut remarquer que tous les signes et mots dont on a parlé jusqu'ici appartiennent à l'apprenti entré. Mais pour être un maître maçon ou compagnon du métier il y a plus à faire, et c'est ce qui suit.

Tout d'abord, tous les apprentis doivent être conduits hors de la compagnie, et il ne doit rester que des maîtres. Alors, on fait de nouveau agenouiller celui qui doit être reçu membre du compagnonnage, et il prête le serment qui lui est présenté de nouveau. Ensuite, il doit sortir de la compagnie avec le plus jeune maçon pour apprendre les postures et signes du compagnonnage, puis, en rentrant, il fait le signe des maîtres et dit les mêmes paroles d'entrée que l'apprenti, en omettant seulement la jauge commune. Alors, les maçons se murmurent l'un à l'autre le mot en commençant par le plus jeune comme précédemment, après quoi le nouveau maçon (14) doit avancer et prendre la posture dans laquelle il doit recevoir le mot, et il murmure au plus ancien maçon : les dignes maîtres et l'honorable compagnie vous saluent bien, vous saluent bien, vous saluent bien.

Alors le maître lui donne le mot et lui serre la main à la manière des maçons, et c'est tout ce qu'il y a à faire pour faire de lui un parfait maçon.



Mais dis donc, ne jurerait-on pas sur la bible comme en Amérique?
:Abasourdi:

Ne prie-t-on pas la bénédiction de Dieu?
:Abasourdi:

Ne pose-t-on pas Dieu comme maître et arbitre?
:Abasourdi:


source : www.ledifice.net https://www.ledifice.net/3241-4.html
il y a 2 mois
gpalu mais je up pour l'effort
il y a 2 mois
Deuxième partie : Constitutions d’Anderson 1721

Les « Constitutions d’Anderson » sont l’un des textes fondamentaux de la Franc-Maçonnerie moderne puisqu’il s’agit des premières constitutions de la première Grande Loge.

Elles doivent cependant être replacées dans leur contexte et ne constituent en aucun cas une loi immuable de la Franc-Maçonnerie, puisqu’elles furent modifiées, en Angleterre même, dès 1738.

Le texte intégral des Constitutions d’Anderson est fort long, il contient toutes sortes de choses, y compris des chansons. Vous trouverez ci-dessous la traduction de leur partie la plus connue et la plus souvent mentionnée, à savoir les « anciennes obligations ».



On a donc un texte fondateur, l'éditeur a pris soin de nous donner les obligations, sans doute ce qui est le plus important. Je ne prends que la première partie, celle qui concerne le christianisme
:lancefoutre_boucle:


I. — Concernant DIEU et la RELIGION

Un MAÇON est obligé par sa Tenure d’obéir à la Loi morale et s’il comprend bien l’Art, il ne sera jamais un Athée stupide, ni un Libertin irreligieux. Mais, quoique dans les Temps anciens les Maçons fussent astreints dans chaque pays d’appartenir à la Religion de ce Pays ou de cette Nation, quelle qu’elle fût, il est cependant considéré maintenant comme plus expédient de les soumettre seulement à cette Religion que tous les hommes acceptent, laissant à chacun son opinion particulière, et qui consiste à être des Hommes bons et loyaux ou Hommes d’Honneur et de Probité, quelles que soient les Dénominations ou Croyances qui puissent les distinguer ; ainsi, la Maçonnerie devient le Centre d’Union et le Moyen de nouer une véritable Amitié parmi des Personnes qui eussent dû demeurer perpétuellement Éloignées.



Mais dis donc, pas un athée puant?
:Abasourdi:

Pas un type sans morale?
:Abasourdi:

Ils désirent la liberté religieuse, car ils veulent une religion universelle, celle donnée par la raison. Ils ont le projet des Lumières, celle de l'accès au bien par la raison. Le texte parle d'une indifférence pour la religion du maçon
:Abasourdi:

Vraiment, quelles ordures!
:Abasourdi:


source : fr.wikisource.org https://fr.wikisource.org[...]utions_d%E2%80%99Anderson
il y a 2 mois
gpalu mais je up pour l'effort
Tu peux juste lire les conclusions, c'est la partie son spoilée
:lancefoutre_boucle:
il y a 2 mois
Les loges ecossaises sont déistes. À inverse des autres.
il y a 2 mois
Partie 3 : le discours de Ramsey, 1736, texte fondateur de la franc-maçonnerie française.

La noble ardeur que vous montrez pour entrer dans l'ancien et très illustre Ordre de francs-maçons est une preuve certaine que vous possédez déjà toutes les qualités nécessaires pour en devenir les membres. Ces qualités sont la philanthropie, le secret inviolable et le goût des beaux-arts.

Lycurgue, Solon, Numa et tous les autres législateurs politiques n'ont pu rendre leurs républiques durables : quelque sages qu'aient été leurs lois, elles n'ont pu s'étendre dans tous les pays et dans tous les siècles. Comme elles étaient fondées sur les victoires et les conquêtes, sur la violence militaire et l'élévation d'un peuple au-dessus d'un autre, elles n'ont pu devenir universelles ni convenir au goût, au génie et aux intérêts de toutes les nations. La philanthropie n'était pas leur base ; le faux amour d'une parcelle d~ommes qui habitent un petit canton de l'univers et qu'on nomme la patrie, détruisait dans toutes ces républiques guerrières l'amour de l'humanité en général. Les hommes ne sont pas distingués essentiellement par la différence des langues qu'ils parlent, des habits qu'ils portent, ni des coins de cette fourmilière qu'ils occupent. Le monde entier n'est qu'une grande république, dont chaque nation est une famille, et chaque particulier un enfant. C'est, messieurs, pour faire revivre et répandre ces anciennes maximes prises dans la nature de I'homme que notre société fut établie. Nous voulons réunir tous les hommes d'un goût sublime et d'une humeur agréable par l'amour des beaux-arts, où l'ambition devient une vertu, où l'intérêt de la confrérie est celui du genre humain entier, où toutes les nations peuvent puiser des connaissances solides, et où les sujets de tous les différents royaumes peuvent conspirer sans jalousie, vivre sans discorde, et se chérir mutuellement. Sans renoncer à leurs principes, nous bannissons de nos lois toutes disputes qui peuvent altérer la tranquillité de l'esprit, la douceur des mœurs, les sentiments tendres, la joie raisonnable, et cette harmonie parfaite qui ne se trouve que dans le retranchement de tous les excès indécents et de toutes les passions discordantes.



Quelles ordures ces francs-maçons, en plus de chercher à se perfectionner par l'érudition, ils osent prétendre à un projet républicain dans lequel tous puissent s'entendre par la raison
:Abasourdi:

Saloperie de Lumières
:Abasourdi:


Nous avons aussi nos mystères : ce sont des signes figuratifs de notre science, des hiéroglyphes très anciens et des paroles tirées de notre art, qui composent un langage tantôt muet et tantôt très éloquent pour se communiquer à la plus grande distance, et pour reconnaître nos confrères de quelque langue ou de quelque pays qu'ils soient. On ne découvre que le sens littéral à ceux qu'on reçoit d'abord. Ce n'est qu'aux adeptes qu'on dévoile le sens sublime et symbolique de nos mystères. C'est ainsi que les orientaux, les égyptiens, les grecs et les sages de toutes les nations cachaient leurs dogmes sous des figures, des symboles et des hiéroglyphes. La lettre de nos lois, de nos rites et de nos secrets ne présente souvent à l'esprit qu'un amas confus de paroles inintelligibles: mais les initiés y trouvent un mets exquis qui nourrit, qui élève, et qui rappelle à l'esprit les vérités les plus sublimes. n est arrivé parmi nous ce qui n'est guère arrivé dans aucune autre société. Nos loges ont été établies autrefois et se répandent aujourd'hui dans toutes les nations policées, et cependant dans une si nombreuse multitude d'hommes, jamais aucun confrère n'a trahi notre secret. Les esprits les plus légers, les plus indiscrets et les moins instruits à se taire apprennent cette grande science aussitôt qu'ils entrent parmi nous : ils semblent alors se transformer et devenir des hommes nouveaux, également impénétrables et pénétrants. Si quelqu'un manquait aux serments qui nous lient, nous n'avons d'autres lois pénales que les remords de sa conscience et l'exclusion de notre société, selon ces paroles d'Horace :



Oh non, ils s'envoient des messages secrets
:Abasourdi:

L'Esprit de ces messages semble être de s'envoyer des signes, des rappels, de leurs devoirs liés à leur nouvelle condition, celui d'être rationnels. Pour ça, ils alimentent le mystère et les signes
:Abasourdi:


Horace fut autrefois orateur d'une grande loge établie à Rome par Auguste, pendant que Mécène et Agrippa y étaient surveillants. Les meilleures odes de ce poète sont des hymnes qu'il composa pour être chantées à nos orgies. Oui messieurs, les fameuses fêtes de Cérès à Eleusine, dont parle Horace, aussi bien que celles de Minerve à Athènes et d'Isis en Egypte n'étaient autres que des loges de nos initiés, où l'on célébrait nos mystères par les repas et les libations mais sans les excès, les débauches et l'intempérance où tombèrent les païens, après avoir abandonné la sagesse de nos principes et la propreté de nos maximes.



Rohlala, ils font même la fête avec modération
:Abasourdi:


Le goût des arts libéraux est la troisième qualité requise entrer dans notre Ordre, la perfection de ce goût fait l'essence, la fin et l'objet de notre union. De toutes les sciences mathématiques, celle de l'architecture, soit civile, soit navale, soit militaire est, sans doute, la plus utile et la plus ancienne. C'est par elle qu'on se défend contre les injures de l'air, contre l'instabilité des flots, et surtout contre la fureur des autres hommes. C'est par notre art que les mortels ont trouvé le secret de bâtir des maisons et des villes pour rassembler les grandes sociétés, de parcourir les mers pour communiquer de l'un à l'autre hémisphère les richesses de la terre et des ondes, et enfin de former des remparts et des machines contre un ennemi plus formidable que les éléments et les animaux, je veux dire contre l'homme même qui n'est qu'une bête féroce, à moins que son naturel ne soit adouci par les maximes douces, pacifiques et philanthropes qui règnent dans notre société.

Telles sont, messieurs, les qualités requises dans notre Ordre dont il faut à présent vous découvrir l'origine et l'histoire en peu de mots.

Notre science est aussi ancienne que le genre humain, mais il ne faut pas confondre l'histoire générale de l'art avec l'histoire particulière de notre société. Il y a eu dans tous les pays et dans tous les siècles des architectes, mais tous ces architectes n'étaient pas des francs-maçons initiés dans nos mystères. Chaque famille, chaque république et chaque empire dont l'origine est perdue dans une antiquité obscure a sa fable et sa vérité, sa légende et son histoire, sa fiction et sa réalité. La différence qu'il y a entre nos traditions et celles de toutes les autres sociétés humaines est que les nôtres sont fondées sur les annales du plus ancien peuple de l'univers, du seul qui existe aujourd'hui sous le même nom qu'autrefois, sans se confondre avec les autres nations quoique dispersé partout, et du seul enfin qui ait conservé ses livres antiques, tandis que ceux de presque tous les autres peuples sont perdus. Voici donc ce que j'ai pu recueillir de notre origine dans les très anciennes archives de notre Ordre, dans les actes du parlement d'Angleterre qui parlent souvent de nos privilèges, et dans la juridiction vivante d'une nation qui a été le centre de notre science arcane depuis le dixième siècle. Daignez, messieurs, redoubler votre attention ; frères surveillants couvrez la loge, éloignez d'ici le vulgaire profane. Procul oh procul este profani, odi profanum vulgus et arceo, favete linguis.



Ils pratiquent les arts libéraux, c'est à dire les maths, la musique et la littérature pour faire simple. Ce qui correspond à l'enseignement antique et médiéval. Ils veulent juste faire comme les anciens
:Abasourdi:


Le goût suprême de l'ordre et de la symétrie et de la projection ne peut être inspiré que par le Grand Géomètre architecte de l'univers dont les idées éternelles sont les modèles du vrai beau . Aussi voyons-nous dans les annales sacrées du législateur des juifs que ce fut Dieu même qui apprit au restaurateur du genre humain les proportions du bâtiment flottant qui devait conserver pendant le déluge les animaux de toutes les espèces pour repeupler notre globe quand il sortirait du sein des eaux. Noé par conséquent doit être regardé comme l'auteur et l'inventeur de l'architecture navale aussi bien que le premier grand-maître de notre Ordre.



Dieu de l'ancien testament et du nouveau testament EST le grand architecte, encore une fois, ils suivent le Dieu des chrétiens, terrible
:Abasourdi:


Je continue sur le prochain post

source : http://reunir.free.fr/fm/txthisto/ramsay2.htm
il y a 2 mois
Je vais vraiment finir par croire que t es réellement non catholique
il y a 2 mois
La franc-maçonnerie serait-elle, en fait, une énième branche du christianisme ?!
:angele2:
Il est doux à tout âge de se laisser guider par la fantaisie.
il y a 2 mois
La franc-maçonnerie serait-elle, en fait, une énième branche du christianisme ?!
:angele2:
Du judaïsme
il y a 2 mois
Ma pauvre Josette
:jesusfemme:
¡Esta serpiente marina MATÓ a un Celestino! https://streamable.com/fmjgjb
il y a 2 mois
La science arcane fut transmise par une tradition orale depuis lui jusqu'à Abraham et aux patriarches dont le dernier porta en Egypte notre art sublime. Ce fut Joseph qui donna aux égyptiens la première idée des labyrinthes, des pyramides et des obélisques qui ont fait l'admiration de tous les siècles. C'est par cette tradition patriarcale que nos lois et nos maximes furent répandues dans l'Asie, dans l'Egypte, dans la Grèce et dans toute la Gentilité, mais nos mystères furent bientôt altérés, dégradés, corrompus et mêlés de superstitions, la science secrète ne fut conservée pure que parmi le peuple de Dieu.

Moîse inspiré du Très-Haut fit élever dans le désert un temple mobile conforme au modèle qu'il avait vu dans une vision céleste sur le sommet de la montagne sainte, preuve évidente que les lois de notre art s'observent dans le monde invisible où tout est harmonie, ordre et proportion . Ce tabernacle ambulant, copie du palais invisible du Très-Haut qui est le monde supérieur, devint ensuite le modèle du fameux temple de Salomon, le plus sage des rois et des mortels. Cet édifice superbe soutenu de quinze cents colonnes de marbre de Paros, percé de plus de deux mille fenêtres, capable de contenir quatre cent mille personnes, fut bâti en sept ans par plus de trois mille princes ou maîtres maçons qui avaient pour chef Hiram-Abif grand-maître de la loge de Tyr, à qui Salomon confia tous nos mystères. Ce fut le premier martyr de notre Ordre...(lacune)... sa fidélité à garder...(lacune)... son illustre sacrifice. Après sa mort, le roi Salomon écrivit en figures hiéroglyphiques nos statuts, nos maximes et nos mystères, et ce livre antique est le code originel de notre Ordre.



Visiblement, ils attribuent aux prophètes hébreux les secrets de l'Egypte et d'Israël. Tout ça par soucie de suivre l'impulsion du Dieu unique
:Abasourdi:


Après la destruction du premier temple et la captivité de la nation favorite, l'oint du Seigneur, le grand Cyrus qui était initié dans tous nos mystères constitua Zorobabel grand-maître de la loge de Jérusalem, et lui ordonna de jeter les fondements du second temple où le mystérieux Livre de Salomon fut déposé. Ce Livre fut conservé pendant 12 siècles dans le temple des israélites, mais après la destruction de ce second temple sous l'empereur Tite et la dispersion de ce peuple, ce livre antique fut perdu jusqu'au temps des croisades, qu'il fut retrouvé en partie après la prise de Jérusalem. On déchiffra ce code sacré et sans pénétrer l'esprit sublime de toutes les figures hiéroglyphiques qui s'y trouvèrent, on renouvela notre ancien Ordre dont Noé , Abraham, les patriarches, Mose, Salomon et Cyrus avaient été les premiers grands-maîtres. Voilà, messieurs, nos anciennes traditions. Voici maintenant notre véritable histoire.

Du temps des guerres saintes dans la Palestine , pIusieurs princes, seigneurs et artistes entrèrent en société, firent vœu de rétablir les temples des chrétiens dans la terre sainte, s'engagèrent par serment à employer leur science et leurs biens pour ramener l'architecture à la primitive institution, rappelèrent tous les signes anciens et les paroles mystérieuses de Salomon, pour se distinguer des infidèles et se reconnaître mutuellement... [et décidèrent de] s'unir intimement avec... [les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem]. Dès lors et depuis, nos loges portèrent le nom de loges de saint Jean dans tous les pays. Cette union se fit en imitation des israélites lorsqu'ils rebâtirent le second temple. Pendant que les uns maniaient la truelle et le compas, les autres les défendaient avec l'épée et le bouclier.



Manifestement, ils s'attribuent le même devoir que les templiers, mais visant à refonder et construire au lieu de protéger par l'épée et le bouclier
:Abasourdi:

Ils se voient limite comme un ordre laïc
:Abasourdi:


Après les déplorables traverses des guerres sacrées, le dépérissement des armées chrétiennes, et le triomphe de Bendocdor soudan d'Egypte pendant la huitième et dernière croisade, le fils de Henry III d'Angleterre, le grand prince Edouard, voyant qu'il n'y aurait plus de sûreté pour ses confrères maçons dans la terre sainte quand les troupes chrétiennes se retireraient, les ramena tous et cette colonie d'adeptes s'établit ainsi en Angleterre. Comme ce prince était doué de toutes les qualités d'esprit et de cœur qui forment les héros, il aima les beaux-arts et surtout notre grande science. Etant monté sur le trône, il se déclara grand-maître de l'Ordre, lui accorda plusieurs privilèges et franchises, et dès lors les membres de notre confrérie prirent le nom de francs-maçons.

Depuis ce temps la Grande-Bretagne devint le siège de la science arcane, la conservatrice de nos dogmes et le dépositaire de tous nos secrets. Des îles britanniques l'antique science commence à passer dans la France. La nation la plus spirituelle de l'Europe va devenir le centre de l'Ordre et répandra sur nos statuts les grâces, la délicatesse et le bon goût, qualités essentielles dans un Ordre dont la base est la sagesse, la force et la beauté du génie. C'est dans nos loges à l'avenir que les français verront sans voyager, comme dans un tableau raccourci, les caractères de toutes les nations, et c'est ici que les étrangers apprendront par expérience que la France est la vraie patrie de tous les peuples.



Enfin, la généalogie est finie, on comprend qu'ils ne se voient pas comme autre chose que des héritiers, et qu'ils ont maintenu l'impulsion des croisades en Angleterre puis en France
:Abasourdi:




En clair, on a des gens qui cherchent les arts et les lettres, la raison, la continuité avec l'Esprit de Dieu et les traces de sagesse qui se retrouvent dans l'antiquité par l'impulsion des prophètes et des mystères
:Abasourdi:
il y a 2 mois
La franc-maçonnerie serait-elle, en fait, une énième branche du christianisme ?!
:angele2:
C'est ce que veut montrer le discours de Ramsey
:Abasourdi:
il y a 2 mois
trapvador
trapvador
2 mois
Ma pauvre Josette
:jesusfemme:
Je dois même défendre les FM maintenant, quel monde!
:Abasourdi:
il y a 2 mois
Josette
Josette
2 mois
C'est ce que veut montrer le discours de Ramsey
:Abasourdi:
Leur "Dieu"est compatible avec le christianisme, mais n’en épouse ni la révélation, ni l’incarnation, ni les dogmes.
C’est le Dieu des philosophes, pas celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
:angele2:
Il est doux à tout âge de se laisser guider par la fantaisie.
il y a 2 mois
trapvador
trapvador
2 mois
Ma pauvre Josette
:jesusfemme:
J espère qu il troll mais je ne pense pas, d ici quelques années il va apostasier à ce rythme c est sur et certain

Comme quoi c est pas l habit qui fait le moine
il y a 2 mois
J'ai maintenant fini de parler des textes fondateurs FM liés à la question de Dieu et de la relgiion fr.wikipedia.org https://fr.wikipedia.org/[...]_la_franc-ma%C3%A7onnerie

Je ne vois aucune hérésie dans les textes que je viens de montrer, il me semble que la Franc-maçonnerie s'est divisée en une branche hérétique d'un côté, celle contre Dieu et la religion, et non-hérétique de l'autre, pour ceux qui restent à la racine et poursuivent dans le même esprit.
:lancefoutre_boucle:


Voilà ma réponse @Bardella, avec les preuves qui vont avec
:lancefoutre_boucle:
il y a 2 mois
Leur "Dieu"est compatible avec le christianisme, mais n’en épouse ni la révélation, ni l’incarnation, ni les dogmes.
C’est le Dieu des philosophes, pas celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
:angele2:
Tu n'as pas lu visiblement
:lancefoutre_boucle:
il y a 2 mois
Ce topic fait suite à cela, je dois répondre de manière plus développée à des problèmes que l'on me soulève
:Abasourdi:
il y a 2 mois
Josette
Josette
2 mois
J'ai maintenant fini de parler des textes fondateurs FM liés à la question de Dieu et de la relgiion fr.wikipedia.org https://fr.wikipedia.org/[...]_la_franc-ma%C3%A7onnerie

Je ne vois aucune hérésie dans les textes que je viens de montrer, il me semble que la Franc-maçonnerie s'est divisée en une branche hérétique d'un côté, celle contre Dieu et la religion, et non-hérétique de l'autre, pour ceux qui restent à la racine et poursuivent dans le même esprit.
:lancefoutre_boucle:


Voilà ma réponse @Bardella, avec les preuves qui vont avec
:lancefoutre_boucle:
Lis Albert Pike c est du satanisme theiste, tu crois maîtriser un sujet à partir de 3 textes c est de l orgueil sans limite
il y a 2 mois
PazChrist
PazChrist
2 mois
Lis Albert Pike c est du satanisme theiste, tu crois maîtriser un sujet à partir de 3 textes c est de l orgueil sans limite
Je me contente de montrer que tout n'est pas à jeter, je donne les preuves. Contredis donc les preuves et montre que tout est à jeter
:Abasourdi:


Je pourrais dire la même chose de l'islam d'ailleurs
:Abasourdi:
il y a 2 mois