L'humanité va-t-elle coloniser la galaxie ?

Quand bien même on n'y serait jamais allés on ira (de nouveau) bientôt donc bon ça clôturera ce débat

Bah oui. Actuellement et même pour le futur y a aucun intérêt à part la prouesse technique.

Exploiter des ressources sur une autre planète ca a un coût en énergie qui ne sera jamais rentable. Y a aucune planète accessible habitable et terraformer c est un délire de livre de SF.

C est pas pour rien qu on va plus sur la lune ou qu il y a pas de mission habité pour mars. C est trop cher pour juste faire la une des journaux, la guerre froide c est fini

Je sais bien ça mais je parle du destin de l'humanité, c'est pas seulement une question de calcul de rentabilité mais de la possibilité de nouvelles possibilités, de l'élargissement de notre horizon d'existence
Pour les planètes habitables y a des tas de manières d'envisager comment "on" pourrait y parvenir à l'aide de robots par exemple

L avenir le plus réaliste (à part l extinction 😉) pour moi ce serait le téléchargement des consciences dans des ordinateurs. Pas besoin de s expatrier.

Oui c'est une autre possibilité, mais je la trouve très attachée à nos conceptions actuelles de la conscience, de l'individualité subjective, et plus généralement de l'espèce humaine, conceptions qui pourraient parfaitement être drastiquement renversées sur les échelles de temps et de développement qu'on considère

Cela dit mes perspectives d'insémination au moyen de robots se basent aussi sur des motifs connus et actuels, alors csc

Justement je pense que la conquête spatiale est la continuité de la logique actuelle qui ne mène nulle part. La virtualisation de l existence me paraît être une bonne piste pour l avenir. On pourrait redéfinir les notions de temps à l échelle humaine et devenir une civilisation de penseurs éternels je trouve ça assez beau comme finalité.

Se refermer sur soi-même comme un beau concept nécessaire et éternel, je vois l'idée

C'est l'une des tensions de la constitution de notre monde et de notre pensée, l'autre étant au contraire l'éclatement infini, les chemins qui ne mènent nulle part, la contingence du monde, cette tension ayant d'ailleurs été en particulier thématisée après la dissipation de l'idéal d'une fin de l'histoire, d'une convergence téléologique de l'humanité, d'un retour à l'identité et à l'immobilité

Je ne sais pas laquelle de ces deux directions est la plus fondamentale, on oscille entre les deux, perpétuellement

Mais je me dis quand même qu'un penseur éternel doit finir par ne trouver partout que lui-même, et qu'il n'a bientôt plus rien à penser

Quand on aura fini de penser notre monde-planète, quand tout aura été rationalisé, on sera dans cette situation

Faudrait demander à Nintendo de relancer la production de la GameBoy, c'est chaud.