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Fascisme basé sur la hiérarchisation des races
:chat-mirroir:
Nous sommes la jeunesse, nous sommes la vie, Rex doit vaincre c'est pourquoi Rex vaincra
:chakss:
il y a 7 mois
Ultranationaliste Blanc
:SC88_kick:
il y a 7 mois
Souverainiste
:rougeyron_canape:
Le posteur le plus rapide de l'Ouest Onchien
:Clint_tir_2:
il y a 7 mois
Nationaliste
Après on peut chipoter
:RageMfffdoigt:
Cylindric le Germain ------ Authentique white trash de Lorraine
il y a 7 mois
Pomer
Pomer
7 mois
Droite du travail, gauche des valeurs.
This, mais sans Soral
:pote_de_ADlaurent:
Mon propos est imaginaire et fictif, il n'implique donc aucun fait ou élément réel et toute ressemblance serait fortuite
il y a 7 mois
Elchapka2
Elchapka2
7 mois
Je résume :

Avant (2013) pas possible. Quota trop de limitation + examen de russe, revenus minimum etc.

Aujourd'hui (2024) faisable. Plus quota, plus de russe obligatoire impeccable, pas de limitation réelle de métier.



Un mec qui est chauffeur poid lourd aujourd'hui en Russie par exemple en 2024 il peut trouver du taff.

En 2013 il aurait dû passer par des quotas, examens de russe, et plein de merde, attendre 3 mois ses papiers avant de travailler.

Est-ce plus clair ?
:ah_yes:
:SoralPoutineVite:
Les juifs ca ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait
:ventura:
il y a 7 mois
D'extrême centre
:Ceci_:
il y a 7 mois
Social conservateur.

Un état social pour le XXIème siècle.
Repenser l'impôt progressif sur le revenu.
Explosion des salaires des cadres dirigeants : rôle de la fiscalité.

Les USA et le Royaume Uni sont allés dans le sens de plus d'inégalités à partir des années 1970. Le taux supérieur de leur impôt sur le revenu, après avoir été longtemps au dessus des niveaux appliqués en France et en Allemagne, est passé nettement en dessous depuis les années 1980. Pour simplifier les taux allemands et français sont restés stables autour de 50/50% durant la période 1930 à 2010 avec une légère baisse vers la fin alors que les taux américains et britanniques sont passé de 80/90% durant les années 1930 - 1980 à 30% - 40% dans les années 1980 - 2010 avec un point bas à 28% à la suite de la grande réforme fiscale reganienne de 1986. Les pays riches d'Europe continentale notamment France et Allemagne ont été plus stables dans leur attitude à l'égard des très hauts revenus. Pareil pour le Japon. Ce retournement peut en partie s'expliquer pe le sentiment de rattrapage qui saisit les USA et le Royaume Uni dans les années 1970 et dont se nourrit la vague tchtchéro reaganienne. Ce rattrapage entre 1950 et 1980 est la conséquence mécanique des chocs subis par l'Europe continentale et le Japon durant la période 1914 - 1915. Mais il est mal accepté car la hiérarchie de la fortune met en jeu l'honneur et la morale. Quand on analyse les pays développés on voit que l'ampleur de la baisse du taux marginal supérieur de l'impôt sur le revenu observée depuis les années 1970 jusqu'aux années 2000.2010 est reliées étroitement à l'ampleur de la hausse de la part du centile supérieur dans le revenu national durant la même période. Il existe une corrélation entre les 2 phénomènes car les pays ayant le plus fortement baissé les taux supérieur sont aussi ceux où les plus hauts revenus notamment les rémunérations des cadres dirigeants des grandes entreprises, ont le plus fortement augmenté. Inversement les pays ayant un peu baissé leur taux supérieur ont vu les hauts revenus progressser plus modérément.

A en croire les modèles économiques classiques fondées sur la théorie de la productivité marginale et l'offre de travail, la baisse du taux supérieur a stimulé l'offre de travail et la productivité des cadres dirigeants des pays concernés et leur productivité marginale serait plus élevée ainsi que dans les autres pays. Mais ce n'est que peu plausible car la théorie de la productivité marginale est un modèle ayant des difficultés conceptuelles et sur le plan empirique également. Une explication plus sérieuse à mon sens est que la baisse du taux supérieur massive aux USA et au Royaume Uni a transformé les modes de formations et de négociation des salaires de dirigeants. Pour un dirigeant, difficile de convaincre les différentes parties prenantes d'une entreprises qu'une augmentation importante de rémunération - par exemple 1 millino de dollars en plus - est véritablement justifiée. Durant les années 1950 - 1960, un cadre dirigeant américain ou britannique avait peu d'intérêt à se battre pour avoir une augmentation et les parties prenantes étaient moins prêtes à l'accepter car 80 à 90% de l'augmentation allait directement dans les Caisses du Trésor public. A partir des années 1980, les dirigeants ont fait des efforts pour persuader les uns et les autres de leur accorder des augmentations considérables ce qui n'est pas si difficile étant donné que c'est difficile de mesurer objectivement la contribution individuelle d'un dirigeant d'entreprise à la production de sa société et des modes de composition souvent incestueux qui règnent dans la société de rémunération. Certte explication est cohérente par rapport au fait qu'il n'y a aucune relation statistiquement significative entre la baisse du taux marginal supérieur et le taux de croissance de la productivité depuis les années 1970.
Le taux de croissnace du PIB par habitant est presque le même dans les pays riches depuis les années 1980 voire 1970. Et la croissance n'a pas été plus forte aux USA et Royaume Uni qu'en France, Japon, Allemagne ou même Suède et Danemark. La baisse du taux marginal supérieur et la montée des hauts revenus n'ont pas vraiment stimulé la productivité contrairement aux prédictions de la théorie de l'offre ou du moins pas suffisamment pour que ce soit statistiquement décelable au niveau de l'économie dans son ensemble. Aussi il ne faut pas oublier de retirer la croissance de la population qui explique notamment l'écart structurel de croissance total entre les USA et l'Europe.
Identités nationales et performances économiques.
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Repenser la question du taux marginal supérieur.

Ces résultats indiquent qu'utiliser des taux confiscatoires au sommet de la hiérarchie des revenus est possible et sans doute désirable pour ne pas voir des dérives apparaître et s'amplifier dans les grandes entreprises. Le niveau optimal du taux supérieur dans les pays développés serait supérieur à 80%. Même si ce n'est qu'une estimation. Source : " Optimal taxation of top labor incomes : a tale of three elasticities " De Piketty, Saez, Stantcheva ". Il faut tester cela de manière collectif et démocratique. Et ces estimation concernent les très hauts niveaux de revenus notamment dans les 1% ou 0,5% des revenus les plus élevés. Un taux de quasi 80% appliqué sur les revenus au delà de 500 000 dollars ou 1 million de dollars ne nuirait pas à la croissance américaine et permettrait en réalité de mieux la répartir et de limiter les comportements économiquement inutiles voire nuisibles. Dans un petit pays européen ne coopérant pas avec les autres sur le plan fiscal c'est plus difficile à faire par rapport à un pays grand comme les Etats Unis. L'idée que tous ls cadres américains fuiraient toute suite au Canada voire au Mexique n'est pas confirmée par l'histoire et par les données d'entreprises à disposition car un taux de 80% appliqué au delà de 500 000 ou 1 millions de dollars ne rapporterait que peu d'argent car il remplirait son objectif qui est de limiter ce type de rémunérations sans nuire à la productivité américaine dans son ensemble si bien que les rémunérations les plus faibles augmenteraient. Pour obtenir les recettes fiscales dont l'Amérique a par ailleurs bien besoin pour développer un état social bien faible et investir dans la santé et la formation tout en réduisant son déficit public. On peut aussi remonter les taux d'imposition sur les revenus les moins élevés en le fixant à 50% au delà de 200 000 dollars. Les 1% aux USA dominent la politique américaine.
A noter que ce sont les guerres qui ont conduit à l'apparition de l'impôt progression et pas le jeu naturel du suffrage universel.
A noter également que la question de l'impôt progressif s'était déjà posé en France à l'époque de la IIIème République. Mais malgré le suffrage universel masculin réinstitué en 1871, et les idée d'égalités qui vont avec, la France a refusé d'aller dans la progressivité fiscale. Il faut attendre la WW1 pour changer les mentalités. Il y avait certes l'impôt successoral institué par la Révolution française strictmeent proportionnel entre 1791 et 1901 qui devient progressif suite à la loi du 25 février 1901. Ca n'a pas changé grand chose car le taux le plus élevé était fixé d à 5% entre 1902 et 1910 puis entre 1911 et 1914 à 6,5%.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 7 mois
Social conservateur.

Le rapport capital/revenu dans le long terme.
Le retour du capital dans les pays riches depuis les années 1970.
Pour illustrer la différence entre les mouvements de court et long terme du rapport capital/revenu, il faut examiner l'évolution annuelle observée dans les principayx pays riches entre 1970 et 2010. Si on regarde le rapport entre capital privé et revenu nationale,on voit bien que le capital privé représente entre 2 et 3,5 années de revenu national dans les pays riches en 1970 contre entre 4 et 7 années de revenu national en 2010. Source : piketty.pse.ens.fr/capital21c . On constate que le rapport capital/revenu connait des variations incessantes de très court terme. Cela est du au fait que les prix des actifs qu'il s'agisse des actifs ommobiliers ( logements et immobilier professionnel ) ou des actifs financiers notamment des actions, sont volatiles. Difficile de mettre un prix sur le capital d'abord parce qu'il est objectivement difficile de prévoir la demande future des biens et des services générés par une entreprise ou un actif immobilier donnnés et donc les flux futurs de profits, dividendes, loyers, royalties, etc;... que les actifs en question peuvent rapporter. Et d'autre part car la valeur présente d'un immeuble ou siciété dépend de tout cela et aussi du prix auquel on peut espérer revendre ces biens si besoin, soit l'anticipation de plus value ou moins value. Or ces anticipations de prix futurs dépendent elles mêmes de l'engougement général pour ce type d'actifs ce qui peut entraîner naturellement des phénomènes de croyances auto réalisatrices car tant qu'on espère revendre le bien plus cher qu'on l'a acheté, il est plus rationnel de payer plus que la valeur fondamentale de l'actif en question, d'autant plus que la valeur fondamentale est elle même incertaine, et de céder à l'enthousiasme collectif. Donc les bulles spéculatives sur les prix du capital immobilier et boursier sont aussi anciennes que le capital lui même.
L'une des bulles les plus spectaculaires est la bulle japonaise de 1990 car durant les années 1980, la valeur des patrimoines privés s'est envolé en passant de plus de 4 années de revenu national début de la décennie à près de 7 années de revenu national juste avant 1990. C'était un gonflement artificiel. En effet la valeur du capital privé ait chuté brusquement au début des années 1990 avant de se stabiliser autour de 6 années de revenu national après le milieu des années 1990. En tout cas il est quasiment impossible de prévoir les bulles futures. A noter la correction immobilière en italie en 1994- 1995 et l'éclatement de la bulle internet en 2000-2001 ayant conduit à une baisse particulière du rapport capital/revenu aux USA. Plus, le boom boursier et immobilier américain des années 2000 s'est poursuit jusqu'ne 2007 avant de connaître une baisse des cours lors de la récession de 2008-2009. En 2 ans les patrimoines privés américains sont passés de 5 ans à 4 ans de revenu national, soit unebaisse de même ordre que la correction japonaise de 1991 - 1992. Dans les autres pays notamment en Europe, la correction a été soit moins forte soit inexistence. Au Royaume Uni, en Italie et en France notamment, le prix des actifs notamment immobiliers ont marqué une courte pause en 2008 avant de repartir à la hausse à partir de 2009. Les patrimoines privés ont été du coup en 2010 au même niveau qu'en 2007 si ce n'est légèrement au dessus. Il y a une tendance de long terme dans l'ensemble des pays riches au cours de ces 4 décennies car au début des années 1970, la valeur totale des patrimoines privé - net de dettes - était comprise entre 2 et 3 ans et demi de revenu national dans tous les pays riches sur tous les continents. 40 ans plus tard au début des années 2010, les patrimoines privés représentent entre 4 et 7 années de revenu national dans les pays étudiés. On voit un retour du capital privé dans les pays riches depuis les années 1970, un nouveau capitalisme patrimonial.
Cela s'explique principalement d'abord par le ralentissement de la croissance, démographique notamment qui avec le maintien d'une épargne élevée, conduit mécaniquement à une hausse structurelle et tendancielle du rapport capital/revenu à travers la loi B = s/g. Ce mécanisme est la forte dominante sur très longue période. Mais il y a 2 autres facteurs non négligeables, d'abord le phénomène de rattrapage de long terme des prix des actifs boursiers et immobiliers qui s'est accéléré durant les années 1980 - 1990 dans un contexte favorable aux patrimoines privés par comparaison aux décennies de l'immédiat d'après guerre. Ensuite il y a le mouvement de privatisation et de transfert graduel de la richesse publique vers la richesse privée depuis les années 1970 - 1980.

Au delà des bulles : croissance faible, épargne forte.
Les taux de croissance, on le sait, du revenu national par habitant, ou ceux de la production intérieure par habitants, les 2 ayant des valeurs quasiment identiques, ont été très proches durant les dernières décennies dans les pays dits développés. Les écarts peuvent être significatifs sur quelques années. Quand on fait des moyennes sur des plus longues périodes, on voit que tous les pays riches croissent au même rythme approximativement. Entre 1970 et 2010, le taux de croissance annuel moyen du revenu national par habitant était compris entre 1,-% et 2% dans les 8 principaux pays développés du monde et le plus souvent entre 1,7 et 1,9%. Etant donné les mesures statistiques disponibles notamment concernant les indices de prix, pas sûr que des écarts aussi réduits soient statistiquement significatifs. Surtout si on compare avec les écarts des taux de croissance démographiques. Entre 1970 et 2010, les taux de croissance de la population sont inférieures à 0,5% par an en Europe et au Japon. Entre 1990 et 2010, c'est même à peine en dessous de 0% au Japon. Aux USA et au Canada durant ces 4 décennies, la croissance a été d'entre 1 et 1,5%. De même qu'en Australie. Le taux de croissnace global entre 1970 et 2010 est du coup plus élevé aux USA et dans les autres pays cités qu'en Europe et au Japon. Dans le premier cas c'est de l'ordre de 3% et dans le second entre 1,5 et 2%. Cumulés sur de longues périodes, ces différences ne sont pas à négliger. Les différentiels des taux de croissance ont d'énormes effets sur l'accumulation de capital à long terme et expliquent pour une grande par pourquoi le rapport capital/revenu est plus élevé en Europe qu'en Amérique structurellement. Quand on analyse les taux d'épargne moyens sur la période 1970/2010, on voit des variations importantes entre pays car le taux d'épargne privé est en général autour des 10/12% du revenu national mais descend à entre 7 et 8% aux USA et Royaume Uni. Pour le Japon et l'Italie c'est plus de 14%.

Sur 40 ans ce sont de gros écarts. De plus, les pays épargant le plus sont généralement ceux dont la population est la plus stagnante et la plus vieillissante ce qui peut se justifier par un motif d'épargne ou vue de la retraite ou de la transmission. La relation est loin d'être systématique. Les choix de natalité et de politique migratoire, les perceptions sur l'avenir, expliquent aussi pourquoi il y a tant de différences au niveau de l'épargne de chaque pays. Si on combine les variations des taux d'épargne avec celles des taux de croissance, on peut voir pourquoi différents pays accumulent des quantités différentes de capital et pourquoi le rapport capital/revenu a progressé fortement depuis 1970 notamment dans le cas du Japon car avec un taux d'épargne de quasi 15% par an et un taux de croissance de 2% à peine, le Japona ccumume un stock de capital de l'ordre de 1 année de revenu national sur le long terme. C'est la conséquence mécanique de la loi dynamique d'accumulation B = s/g. Les USA épargnent quant à eux bien moins et croissent plus vite. Donc ils ont un rapport capital/revenu moins élevé. En comparant les niveaux de patrimoines privés en 2010 anticipés et ceux réels, on voit une grande proximité entre beaucoup de pays. Au Royaume Uni les flux d'épargne semblent insuffisants pour expliquer le fort acroissement des patrimoines privés durant la période. On peut expliquer le gros de l'accumulation du capital privé dans les pays riches entre 1970 et 2010 par les volumes d'épargnes observés durant cette période, et aussi de capital initial. Pas obligé de supposer une forte hausse structurelle du prix relatif des actifs. Les mouvements des cours boursiers et immobiliers à la baisse ou à la hausse sont toujours dominants à court terme voire à moyen terme. Mais ils tendent à se compenser à long terme où les effets de volumes ont tendance à l'emporter.
Pour ce qui est du Japon, pour comprendre la hausse du rapport capital/revenu durant la décennie 1980 et la baisse du débat des années 1990, on voit que le phénomène dominant est une bulle boursière et immobilière se formant puis éclatant. Mais globalement les effets de volumes ont tendance à l'emporter sur les effets prix. Avec les flux d'épargne, il n'était pas difficile de prédire que les patrimoines privés japonais allaient passés de 3 années à 6 années de revenu national de 1970 à 2010.
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 7 mois
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Les 2 composantes de l'épargne privée.
Il faut savoir que l'épargne privée a 2 composantes, à savoir l'épargne réalisée directement par les individus privés, ce qui est la partie du revenu disponible des ménages n'étant pas consommée immédiatement. Ensuite il y a l'épargne réaliser par les entreprises pour le compte d'individus privés qui les possèdent directement dans le cas d'entreprises individuelles, ou indirectement au travers de leurs placements financiers. Si on prend en compte seulement la première catégorie, on peut facilement conclure que les flux d'épargne sont nettement insuffisants pour rendre compte de la croissance des patrimoines privés dans tous les pays. Et que la croissance de ces patrimoines privés s'explique par une hausse structurel du prix relatif des actifs pour la large part, notamment du prix des actions. La conclusion est exacte comptablement mas artificielle économiquement car le prix des actions tend à progresser plus vite que les prix à la consommation sur longue période notamment parce que les profits réinvestis permettent aux entreprises en question d'augmenter leur taille et leur capital. C'est donc un effet de volume et non pas un effet de prix. On réintègre alors les profits réinvestis dans l'épargne privée et à ce moment là, cet effet prix disparaît pour la plus grosse part. Du point de vue des actionnaires, les profits versés sous formes de dividendes sont souvent plus lourdement taxés que les profits réinvestir du coup il peut être intéressant pour les détenteurs du capital de ne se verser d'une part limitée des profits en dividendes en fonction de leurs besoins immédiats de consommation et de filer le reste s'accumuler et s'investir dans l'entreprise et ses filiales, quitte à revendre plus tard une partie des actions et de réaliser des plus values qui sont au passage, généralement moins taxées que les dividendes.
Les variations entre pays concernant le poids des profits réinvestir dans l'épargne privée totale s'expliquent pour la plus grosse part par les différences de systèmes fiscaux et légaux.

Biens durables et objets de valeur.
La privatisation du patrimoine dans les pays riches.
La forte hausse des patrimoines qu'on a vu dans les pays riches entre 1970 et 2010 en Europe notamment et au Japon, s'explique par le ralentissement de la croissance et le maintien d'une épargne élevée à travers de la loi B = s/g.

La forte chute de la part du capital public dans le capital national durant les dernières décennies notamment en France et Allemagne où le patrimoine public net a représenté jusqu'à un quart voire un iers du patrimoine national dans les années 1950 - 1970, et en représente aujourd'hui que quelques pourcentages car les actifs publics permettent tout juste d'équilibrer les dettes. C'est une évolution très générale concernant l'ensemble des pays riches : dans les 8 principales économies développées de la planète , on voit entre 1970 et 2010 une diminution graduelle du rapport entre capital public et revenu national, parallèlement à la hausse du rapport entre capital privé et revenu national. Le retour des patrimoines privés reflète en partie un mouvement de privatisation du patrimoine national. La hausse du capital privé a été certes dans tous les pays largement supérieure à la baisse du capital public au point que le capital national mesuré en années de revenu nationa, a augmenté. Mais moins fortement que le capital privé étant donné le mouvement de privatisation. On peut parler de l'Italie notamment où le patrimoine public net était légèrement positif durant les années 1970 avant de devenir largement négatif à partir des années 1980 suite à l'accumulation d'énormes déficits publics. Au total entre 1970 et 2010, la richesse publique a diminué de l'équivalent de près d'une année de revenu national. En même temps les patrimoines privés sont passés de 2 ans et demi de revenu natinoal en 1970 à quasiment 7 ans en 2010. La baisse du patrimoine public représente donc entre un cinquième et un quart de la hausse des patrimoines privés.
Le patrimoine national italien a fortement progressé, passant de 2 ans et demie de revenu national en 1970 à 6 années en 2010, mais moins fortement que le patrimoine privé dont la croissance exceptionnelle est en partie factice car elle correspond pour près de un quart à une dette croissante d'une partie de l'Italie vis à vis d'une autre partie du pays. Au lieu de payer des impôts pour équilibrer les budgets publics, les italiens, ceux qui en ont les moyens, ont prêté de l'argent au gouvernement en achetant des bons du Trésor ou des actifs publics , ce qui leur a permis d'accroître leur patrimoine privé sans pour autant accroître le patrimoine nationale. On voit qu'en dépit d'une forte épargne privée d'environ 15% du revenu national, l'épargne nationale est inférieure à 10% du revenu national en Italie durant ces 4 décennies. Donc plus du tiers de l'épargne privée a été absorbée par les déficits publics. On voit des choses similaires dans tous les pays riches mais de manière moins extrême qu'en italie. Dans la plupart des pays l'épargne publique a été négative ce qui veut dire que l'investissement public a moins investi qu'elle n'a emprunée ou que ses emprunts ont financé les dépenses courantes. En France, Royaume Uni, USA et Allemagne, ls déficits publics ont dépassé l'investissement public de 2 à 3% environ du revenu national en moyenne entre 1970 et 2010 et non pas de plus de 6% comme en Italie. L'investissement public net est typiquement assez faible, généralement entre 0,5 et 1% du revenu national pour la dépréciation du capital public, au point que l'épargne publique négative n'est pas très éloignée souvent du déficit public avec des exceptions l'investissement public est plus fort au Japon, d'où une épargne publique légèrement positive,, en dépit de déficits publics significatifs.

Dans tous les pays riches, la désépargne publique et la baisse de patrimoine public qui en découle représentent une part significative de l'acroissement des patrimoines privés entre 1 dixième et 1 quart suivant les pays. Ce n'est pas l'explication principale mais ce n'est malgré cela pas négligeable. Et c'est possible que les estimations qu'on a sous évaluent la valeur des actifs publics dans les années 1970 au Royaume Uni notamment et peut être même en Italie et en France. Donc nous conduisent à sous estimer l'ampleur des transferts entre richesse publique et richesse privée. Cela permettrait d'expliquer pourquoi les patrimoines privés britanniques ont si fortement progressé durant ces 4 décennies, en dépit d'une épargne privée insuffisante durant les vagues de privatisations d'entreprises publiques des années 1980 - 1990 notamment, qui se sont faites à des prix bas, garantissant la popularité de l'opération auprès des acheteurs. A noter que ces mouvements de transferts de patrimoine du secteur public vers le secteur privé ne sont pas seulement déroulés dans les pays riches depuis 1970. On retrouve cette évolution générale sur tous les continents. Les pays de l'ex bloc soviétique ont connu la plus grosse vague de privatisations de l'histoire du capital. Les estimations indiquent que les patrimoines privés en Russie et dans les autres pays de l'ex URSS se situent à la fin des années 2000 et au début des années 2010 autour de 4 années de revenu national et que le patrimoine public net est extrêmement faible, de même que dans les pays riches. Avant la chute du Mûr de Berlin et l'effondrement de l'URSS, les estimations sont peu claires et précises mais il apparait que la répartition était globalement inverse c'est à dire que ls patrimoines privés se réduisaient à très peu de chose, quelques lopins de terre individuels et une partie des logements dans les pays communistes les moins fermés à la propriété privée, mais moins d'une année de revenu national sans doute.
Le capital public représentait la totalité du capital industriel et la grande majorité du capital national soit entre 3 et 4 années de revenu national. La grande croissance et patrimoines privés des pays de l'ex URSS entre la fin des années 1980 et les années 2000 a pris la forme d'enrichissements spectaculaires pour certains. On pense notamment à certains oligarques des pays de l'est. Ca n'a rien avoir avec l'épargne et la loi dynamique B = s/g. C'est un transfert de la propriété du capital de la puissance publique vers les individus privés. Le mouvement de privatisation du patrimoine national observé dans les pays développés depuis les années 1970 - 1980 peut être considéré comme une forme atténuée de ce processus extrême.

Pour ce qui est du processus de rattrapage historique du prix des actifs, la hausse de la période 1950 - 2000 a compensé approximativement la baisse de la période 1910 - 1950. Mais les prix des actifs ne vont probablement pas progressés au même rythme que les prix à la consommation pour autant durant les années à venir car en plus des sources historiques imparfaites, les comparaisons de prix sur des périodes aussi longues sont approximatives. Aussi il y a des raisons pour lesquelles les prix des actifs ne peuvent qu'évoluer différemment des autres prix sur le long terme. Certains actifs comme les équipements, bâtiments, connaissent des rythmes de progrès technique différents du rythme moyen de l'économie, ou bien du fait de l'importance de certaines ressources naturelles épuisables. On peut parler aussi du fait que le capital, par delà les bulles de court et moyen terme les caractérisant, et les éventuelles divergences structurelles à long terme, est pour partie toujours une construction sociale et politique. Il reflète la notion de propriété qui prévaut dans une société donnée et dépend de multiples instituions et politiques régulant les relations entre différents groupes sociaux concernés notamment entre ceux possédant du capital et ceux n'en possédant pas. Notamment pour les prix immobiliers, qui dépendent des réglementations en vigueur par rapport aux relations ent
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il y a 7 mois