Ce sujet a été résolu
Symboliquement il a dit...
Dans les faits, oui c'est pas symbolique, mais il a symboliquement lié le pain et son corps, le vin et son sang.
Nous sommes un.
il y a un an
ColRoulin
1 an
Adrien Abauzit s'exprime (23'51) :
À la base, la messe, c'est le renouvellement non sanglant du sacrifice de la Croix. Les modernistes, eux, vont nous dire : « Mais non ! La messe, c'est pas ça. La messe, c'est une assemblée eucharistique ou liturgique présidée par un prêtre. [...] Il n'y a plus aucune notion du sacrifice. »
Mais en quoi le fait de parler d'assemblée eucharistique implique que ce ne soit plus un sacrifice ? Si c'est une assemblée eucharistique, c'est justement bien un rassemblement destiné à recevoir le sacrifice eucharistique nom d'un cul
Institutio generalis de 1969 (pourtant citée par Abauzit), dès le deuxième paragraphe :
Il est donc de la plus grande importance que la célébration de la messe, c’est-à-dire de la Cène du Seigneur, soit réglée de telle façon que les ministres et les fidèles, y participant selon leur condition, en recueillent pleinement les fruits, que le Christ Seigneur a voulu nous faire obtenir en instituant le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang, et en le confiant, comme le mémorial de sa passion et de sa résurrection, à l’Église, son Épouse bien-aimée.
Institutio generalis de 1970 (pourtant citée par Abauzit) :
A la messe ou Cène du Seigneur, le peuple de Dieu est convoqué et rassemblé, sous la présidence du prêtre, qui représente la personne du Christ, pour célébrer le mémorial du Seigneur, ou sacrifice eucharistique. C’est pourquoi ce rassemblement local de la sainte Eglise réalise de façon éminente la promesse du Christ. [...] En effet, dans la célébration de la messe où est perpétué le sacrifice de la croix, le Christ est réellement présent dans l’assemblée elle-même réunie en son nom, dans la personne du ministre, dans sa parole et aussi, mais de façon substantielle et continuelle, sous les espèces eucharistiques.
Lettre apostolique Desiderio desideravi, 2022 (pourtant citée par Abauzit) :
Participer au sacrifice eucharistique n’est pas un exploit personnel, comme si nous pouvions nous en vanter devant Dieu ou devant nos frères et sœurs. [...] Nous n’avons pas d’autre fierté que celle de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ (cf. Ga 6,14). La Liturgie n’a rien à voir avec un moralisme ascétique : c’est le don de la Pâque du Seigneur qui, accueilli avec docilité, rend notre vie nouvelle. [...] De dimanche en dimanche, la communion au Corps et au Sang du Christ veut faire de notre vie aussi un sacrifice agréable au Père, dans la communion fraternelle du partage, de l’accueil, du service. De dimanche en dimanche, l’énergie du Pain rompu nous soutient dans l’annonce de l’Évangile dans lequel se manifeste l’authenticité de notre célébration.
Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la foi, 1967, lettre au sujet de certaines erreurs modernistes :
De même, dans la manière de traiter la théologie des sacrements, certains éléments sont ou ignorés ou ne sont pas considérés suffisamment, surtout en ce qui concerne la Très Sainte Eucharistie. Au sujet de la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, il en est qui dissertent en favorisant un symbolisme exagéré, comme si le pain et le vin n’étaient pas changés par la transsubstantiation au corps et au sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais étaient simplement transférés à une certaine signification. Il en est aussi qui, au sujet de la messe, favorisent plus qu’il n’est juste l’idée d’agapes, au détriment de l’idée de sacrifice.
Audience générale de Paul VI, 1969, sur le Novus Ordo qui va entrer en vigueur :
L'unité entre la Cène du Seigneur, le Sacrifice de la croix, le renouveau représentatif de l'un et de l'autre dans la Messe est affirmée et célébrée de manière inviolable dans le nouvel ordre, comme dans l'ancien. La Messe est et reste le souvenir de la Dernière Cène du Christ, dans laquelle le Seigneur, transformant le pain et le vin en son Corps et en son Sang, a institué le Sacrifice du Nouveau Testament, et a voulu que, par la vertu de son Sacerdoce, conférée aux Apôtres, a été renouvelée dans son identité, seulement offerte d'une manière différente, c'est-à-dire de manière exsangue et sacramentelle, en mémoire éternelle de Lui, jusqu'à son retour définitif. [...] Les conséquences prévues, ou plutôt souhaitées, sont celles de la participation [...] à la réalité mystique du sacrifice sacramentel et propitiatoire du Christ.
On pourrait en citer mille, mais il suffit de terminer avec le document disposant de la plus haute autorité puisque ratifié lors du méchant deuxième concile œcuménique du Vatican (le terme de sacrifice y apparaît onze fois) :
Constitution liturgique Sacrosanctum Concilium, 1963 :
Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne, et pour confier ainsi à l’Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est mangé, l’âme est comblée de grâce, et le gage de la gloire future nous est donné.
Les sédécandaulistes une explication ?
Sources
2.
Ibid., § 7.
Je note l'effort l'auteur
Mais défendre le concile c'est défendre les fumées de Satan.
Mais défendre le concile c'est défendre les fumées de Satan.
Je passe et repasse de temps en temps.
il y a un an