Ce sujet a été résolu
Oui mais tu peux être un "littéreux" (et bien à droite), avant le prestige était du côté des littéraires (jusque dans les années 80/90).
Une société strictement utilitariste de golems productifs ne fait pas rêver non plus.
Une société strictement utilitariste de golems productifs ne fait pas rêver non plus.
Non bien sûr, mais il y a un juste milieu quand même.
il y a un an
En avril 2001, Elisabeht Tessier va soutenir une thèse à la Sorbonne. Ancienne astrologue.A la fin de sa thèse, elle déclare qu'il aura fallu attendre 350 ans le retour de l'astrologie à la Sorbonne. Pour ne pas perdre la face, protestera et dira qu'il s'agissait bien d'une thèse de sociologie. Pourtant, Elisabeth Tessier s'entête et dira qu'il ne faut pas taxer l'astrologie de magie. Qu'il y a des techniques de vérification empiriques. Sa thèse s'intitulait : " Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination - rejet dans les sociétés de Postmodernes. " Son directeur de thèse était un certain Michel Mafezoli. Il est l'un des promoteurs du postmodernisme pour qui la sociologie n'était pas une science mais une connaissance. Chaud.
Cette thèse est analysée par la communauté scientifique qui dira que cette thèse ne présente aucune garantie intellectuelle / d'analyse sociologique qu'une thèse de sociologie est censée offrir. Il n'y a qu'en sociologie qu'un professeur de Sorbonne peut faire soutenir une thèse à une astrologue.
Et ce n'est même pas un cas isolé.

il y a 7 mois
Dans tous les cas cette discipline ne sert objectivement pas à grand chose.
Elle pourrait disparaître du jour au lendemain que le monde continuerait de tourner comme si de rien n'était.
En avril 2001, une certaine Germaine Anselman alias Elisabeht Tessier va soutenir une thèse à la Sorbonne. C'est une ancienne actrice mannequin mais aussi une astrologue. A la fin de sa thèse, elle déclare qu'il aura fallu attendre 350 ans le retour de l'astrologie à la Sorbonne. Pour ne pas perdre la face, protestera et dira qu'il s'agissait bien d'une thèse de sociologie. Pourtant, ElisabethTessier s'entête et dira qu'il ne faut pas taxer l'astrologie de magie. Qu'il y a des techniques de vérification empiriques. Sa thèse s'intitulait : " Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination - rejet dans les sociétés de Postmodernes. " Son directeur de thèse était un certain Michel Mafezoli. Il est l'un des promoteurs du postmodernisme pour qui la sociologie n'était pas une science mais une connaissance. Ca en dit déjà beaucoup. Cette thèse est analysée par la communauté scientifique qui dira que cette thèse ne présente aucune garantie intellectuelle qu'une thèse de sociologie est censée offrir. Il n'y a qu'en sociologie qu'un professeur de Sorbonne peut faire soutenir une thèse à une astrologue. Cela fait déjà douter du niveau de la discipline. Certains rétorqueront sans doute que c'est un cas isolé. Ce n'est pas le cas. Arnaud Saint Martin et Michel Quinon sont 2 sociologues, l'un chercheur et l'autre doctorant. Ils sont les auteurs de l'un des plus gros troll de l'histoire de la sociologie française. Sous le pseudonyme de Jean Pierre Tremblet ils fait publié un article dans la revue société. C'est une célèbre revue de sciences sociales. Leur article s'intitulait : " Automobilites postmodernes : quand l'autolib fait sensation à Paris. " L'idée était de faire une parodie d'articles de sociologie notamment en tournant en ridicule les tournures de phrases exagérément complexes à travers des phrases comme :
"A travers l'examen de l'esthétique du véhicule que l'on caractérise comme polyidentificatoire, comme de ses caractéristiques et fonctionnalités les plus saillantes, la voiture électrique connectée illustre le topo contemporain de l'enracinement dynamique. " Ils sont même aller faire des jeux de mot comme : " L'autolib, un véhicule électrique dont l'existence précède l'essence. " Si vous connaissez Jean Paul Sartre vous avez la référence. Les 2 auteurs ont fait ça pour montrer que cette revue ne sélectionnait pas sérieusement ses articles. Il suffisait littéralement de lire l'article pour se rendre compte que c'était un canular. Michel Mafezoli était le directeur de cette revue. Comme quoi.... Michel s'est défendu en disant qu'il n'était pas scientifique. Il y avait dans cet article une référence à un autre troll surnommé Alan Sokal. En 1996, la revue nord américaine social text publie un article dont le titre était : " Transgresser les frontières vers une herménéutique transformative de la gravitation quantique. " Là aussi cela ne veut rien dire. Et justement le but était de prouver que certains " scientifiques " utilisent un langage tellement métaphorique et abscond que ceux qui les lisent ne les comprennent parfois pas. L'auteur de cet article est un physicien nommé Alan Sokal. Il a écrit ça pour montrer que beaucoup de représentants des sciences humaines sont tout simplement des incapables. Il faut bien comprendre qu'on parle ici d'une revue très prestigieuse à l'époque. A noter qu'en France, les sociologues, plutôt que de se questionner sur les méthodes et la rigueur scientifique dans les sciences humaines, ont préféré dénoncer la malhonnêteté d'Alan Sokal plutôt que d'en tirer des leçons. Ils ont décidé de s'enfermer dans leurs propres bêtises.
Et le pire c'est que ni Jean Pierre Tremblet ni Alan Sokal n'ont cherché à nuire à la sociologie en tant que telle. Leur but était de prouver que le processus de sélection des travaux sociologiques manquait énormément de sérieux. On pourrait aussi parler d'un homme célèbre comme Edgar Morin, un sociologue qui est également philosophe. A noter que les sociologues ont assez souvent cette double casquette de sociologue et de philosophe ce qui n'est pas anodin. Grâce à cette étiquette de philosophe, bien des sociologues se contentent de dérouler leur pensée sans avoir à la justifier que ce soit par des chiffres, des sources ou des études. Dans son oeuvre majeur : " La méthode ", Edgar Morin accorde une place importante à la théorie de la noosphère. La noosphère est un concept théorisé par un prêtre jésuite à propos de l'harmonisation des consciences humaines et dont le but serait de préparer à l'avènement du Christ cosmique. Dans le quatrième tome de " La méthode ", il raconte d'ailleurs l'expérience d'un rituel qu'il a pu faire au Brésil. Là bas il a été choisi pour entrer en transe et être possédé par un orisha. Mais ça n'a pas marché. Je précise que les orishas sont des esprits, des démons ou des dieux. C'est un mythe qui a été introduit au Brésil par des esclaves africains. Morin dit à ce sujet que les orishas avaient une existence réelle, qu'ils avaient le pouvoir humain de s'incarner en nous dans la plénitude de leur être avec leur voix et leur volonté et de nous posséder littéralement. Ce genre de propos étonne de la part d'un " scientifique ". Qu'un représentant de la rationalité puisse croire avec autant de certitude à des éléments mystiques comme cela peut poser des questions. Ces élucubrations prétendument socio anthropologiques ont d'autant plus attiré notre attention qu'elles n'ont troublé personne, ni à l'université ni au CNRS. Morin était directeur de recherche au CNRS et Mafizoli est professeur des universités.
Surtout ils sont invités par des médias pour donner leur avis sur des sujets de société. Le problème est qu'avec leur intervention ils peuvent faire croire que la sociologie est un discours subjectif ou plus ou moins philosophique sur la modernité, la civilisation, etc... Ils ont apporté de l'eau au moulin de ceux qui ne pleureraient pas la disparition de cette discipline tant qu'ils sont disposés à croire qu'elle n'a rien de scientifique. en place d'être socialement inutile. Pour ce qui est des orishas d'Edgar Morin, au delà du fait que cette croyance aille à l'encontre de la rationalité et de l'esprit scientifique, cet écart pointe surtout le fait que la sociologie tente d'aller vers cette idée que les individus ne sont que des pantins d'entités extérieures. Cette idée en réalité reste très présente en sociologie, alors peut être pas forcément sous cet aspect métaphysique et mystique mais elle existe. Edgar Morin croit en l'existence d'un monde aux idées autonomes par rapport aux esprits et qui peuvent s'incarner dans les individus par un phénomène de possession. Les individus deviennent alors les véhicules de ces idées dans le monde social. Et si cette idée vous semble absurde, alors le concept de déterminisme social devrait vous paraître tout aussi absurde. Le déterminisme social est un concept selon laquelle tous ls comportements des gens résulteraient d'une contrainte sociale qui s'exerce sur eux sans même qu'ils en aient conscience. On est pas loin des orishas. L'idée même d'avoir recours à des entités extérieurs aux individus pour expliquer ce qu'il y a d'homogène dans les croyances et les conduites n'est ni plus ni moins qu'un biais cognitif qui pèse sur la sociologie. Cela tient du fait que les constats de ces homogénéités a été et demeure l'une des principales sources de questions que se posent les sociologues. Pourquoi les fils ont ils tendance à faire comme leur père?
Pourquoi sa croyance a-t-elle cours dans cette société et pas dans celle voisine? Pourquoi les individus de telle ou telle catégorie sociale respectent elles à peu près les même valeurs et les mêmes normes d'actions? Et la réponse la plus tentante à ces questions est que tout cela est du à des forces extérieures. Les gens seraient pousser à penser ou faire des choses à cause d'une force extérieure. A partir du moment où les sociologues pensent que le déterminisme règne dans le monde humain comme dans le monde de la nature, la méthode qu'ils suivent pour expliquer les faits sociaux ne diffèrent pas essentiellement de celle qui permet d'expliquer les phénomènes de la nature. Et les dangers de tout cela c'est que quand on considère qu'il y a des forces dictant leur comportement aux individus on peut leur prêter des intentions et ça c'est un biais cognitif qu'on appelle le biais d'intentionnalité. C'est la tendance d'individus à interpréter des actes comme intentionnels. Et ce biais d'intentionnalité c'est la porte ouverte à toutes les théories du complot. Il n'apparait pas scandaleux d'interroger le statut de certaines analyses sociologiques comme celle consistant à passer du constat des inégalités sociales à l'idée qu'elle serait produite plus ou moins consciemment par la société, le capitalisme, le patronat, les riches, etc... Ce à quoi on peut rajouter les hommes, le patriarcat, les blancs et beaucoup d'autres. Par exemple, Pierre Bourdieau, sociologue défunt célèbre. Eh bien Lois Vaican, un de ses disciples, a écrit à propos des prisons. Pour lui, les prisons sont utiles à réguler le marché du travail parce qu'elles serviraient la logique néolibérale. A la manière d'un révélateur chimique, cette expérience fait également surgir avec éclat la face de l'Etat comme organisation collective de la violence visant au maintien de l'ordre établi et à la soumission des dominés.
Elle pourrait disparaître du jour au lendemain que le monde continuerait de tourner comme si de rien n'était.
En avril 2001, une certaine Germaine Anselman alias Elisabeht Tessier va soutenir une thèse à la Sorbonne. C'est une ancienne actrice mannequin mais aussi une astrologue. A la fin de sa thèse, elle déclare qu'il aura fallu attendre 350 ans le retour de l'astrologie à la Sorbonne. Pour ne pas perdre la face, protestera et dira qu'il s'agissait bien d'une thèse de sociologie. Pourtant, ElisabethTessier s'entête et dira qu'il ne faut pas taxer l'astrologie de magie. Qu'il y a des techniques de vérification empiriques. Sa thèse s'intitulait : " Situation épistémologique de l'astrologie à travers l'ambivalence fascination - rejet dans les sociétés de Postmodernes. " Son directeur de thèse était un certain Michel Mafezoli. Il est l'un des promoteurs du postmodernisme pour qui la sociologie n'était pas une science mais une connaissance. Ca en dit déjà beaucoup. Cette thèse est analysée par la communauté scientifique qui dira que cette thèse ne présente aucune garantie intellectuelle qu'une thèse de sociologie est censée offrir. Il n'y a qu'en sociologie qu'un professeur de Sorbonne peut faire soutenir une thèse à une astrologue. Cela fait déjà douter du niveau de la discipline. Certains rétorqueront sans doute que c'est un cas isolé. Ce n'est pas le cas. Arnaud Saint Martin et Michel Quinon sont 2 sociologues, l'un chercheur et l'autre doctorant. Ils sont les auteurs de l'un des plus gros troll de l'histoire de la sociologie française. Sous le pseudonyme de Jean Pierre Tremblet ils fait publié un article dans la revue société. C'est une célèbre revue de sciences sociales. Leur article s'intitulait : " Automobilites postmodernes : quand l'autolib fait sensation à Paris. " L'idée était de faire une parodie d'articles de sociologie notamment en tournant en ridicule les tournures de phrases exagérément complexes à travers des phrases comme :
"A travers l'examen de l'esthétique du véhicule que l'on caractérise comme polyidentificatoire, comme de ses caractéristiques et fonctionnalités les plus saillantes, la voiture électrique connectée illustre le topo contemporain de l'enracinement dynamique. " Ils sont même aller faire des jeux de mot comme : " L'autolib, un véhicule électrique dont l'existence précède l'essence. " Si vous connaissez Jean Paul Sartre vous avez la référence. Les 2 auteurs ont fait ça pour montrer que cette revue ne sélectionnait pas sérieusement ses articles. Il suffisait littéralement de lire l'article pour se rendre compte que c'était un canular. Michel Mafezoli était le directeur de cette revue. Comme quoi.... Michel s'est défendu en disant qu'il n'était pas scientifique. Il y avait dans cet article une référence à un autre troll surnommé Alan Sokal. En 1996, la revue nord américaine social text publie un article dont le titre était : " Transgresser les frontières vers une herménéutique transformative de la gravitation quantique. " Là aussi cela ne veut rien dire. Et justement le but était de prouver que certains " scientifiques " utilisent un langage tellement métaphorique et abscond que ceux qui les lisent ne les comprennent parfois pas. L'auteur de cet article est un physicien nommé Alan Sokal. Il a écrit ça pour montrer que beaucoup de représentants des sciences humaines sont tout simplement des incapables. Il faut bien comprendre qu'on parle ici d'une revue très prestigieuse à l'époque. A noter qu'en France, les sociologues, plutôt que de se questionner sur les méthodes et la rigueur scientifique dans les sciences humaines, ont préféré dénoncer la malhonnêteté d'Alan Sokal plutôt que d'en tirer des leçons. Ils ont décidé de s'enfermer dans leurs propres bêtises.
Et le pire c'est que ni Jean Pierre Tremblet ni Alan Sokal n'ont cherché à nuire à la sociologie en tant que telle. Leur but était de prouver que le processus de sélection des travaux sociologiques manquait énormément de sérieux. On pourrait aussi parler d'un homme célèbre comme Edgar Morin, un sociologue qui est également philosophe. A noter que les sociologues ont assez souvent cette double casquette de sociologue et de philosophe ce qui n'est pas anodin. Grâce à cette étiquette de philosophe, bien des sociologues se contentent de dérouler leur pensée sans avoir à la justifier que ce soit par des chiffres, des sources ou des études. Dans son oeuvre majeur : " La méthode ", Edgar Morin accorde une place importante à la théorie de la noosphère. La noosphère est un concept théorisé par un prêtre jésuite à propos de l'harmonisation des consciences humaines et dont le but serait de préparer à l'avènement du Christ cosmique. Dans le quatrième tome de " La méthode ", il raconte d'ailleurs l'expérience d'un rituel qu'il a pu faire au Brésil. Là bas il a été choisi pour entrer en transe et être possédé par un orisha. Mais ça n'a pas marché. Je précise que les orishas sont des esprits, des démons ou des dieux. C'est un mythe qui a été introduit au Brésil par des esclaves africains. Morin dit à ce sujet que les orishas avaient une existence réelle, qu'ils avaient le pouvoir humain de s'incarner en nous dans la plénitude de leur être avec leur voix et leur volonté et de nous posséder littéralement. Ce genre de propos étonne de la part d'un " scientifique ". Qu'un représentant de la rationalité puisse croire avec autant de certitude à des éléments mystiques comme cela peut poser des questions. Ces élucubrations prétendument socio anthropologiques ont d'autant plus attiré notre attention qu'elles n'ont troublé personne, ni à l'université ni au CNRS. Morin était directeur de recherche au CNRS et Mafizoli est professeur des universités.
Surtout ils sont invités par des médias pour donner leur avis sur des sujets de société. Le problème est qu'avec leur intervention ils peuvent faire croire que la sociologie est un discours subjectif ou plus ou moins philosophique sur la modernité, la civilisation, etc... Ils ont apporté de l'eau au moulin de ceux qui ne pleureraient pas la disparition de cette discipline tant qu'ils sont disposés à croire qu'elle n'a rien de scientifique. en place d'être socialement inutile. Pour ce qui est des orishas d'Edgar Morin, au delà du fait que cette croyance aille à l'encontre de la rationalité et de l'esprit scientifique, cet écart pointe surtout le fait que la sociologie tente d'aller vers cette idée que les individus ne sont que des pantins d'entités extérieures. Cette idée en réalité reste très présente en sociologie, alors peut être pas forcément sous cet aspect métaphysique et mystique mais elle existe. Edgar Morin croit en l'existence d'un monde aux idées autonomes par rapport aux esprits et qui peuvent s'incarner dans les individus par un phénomène de possession. Les individus deviennent alors les véhicules de ces idées dans le monde social. Et si cette idée vous semble absurde, alors le concept de déterminisme social devrait vous paraître tout aussi absurde. Le déterminisme social est un concept selon laquelle tous ls comportements des gens résulteraient d'une contrainte sociale qui s'exerce sur eux sans même qu'ils en aient conscience. On est pas loin des orishas. L'idée même d'avoir recours à des entités extérieurs aux individus pour expliquer ce qu'il y a d'homogène dans les croyances et les conduites n'est ni plus ni moins qu'un biais cognitif qui pèse sur la sociologie. Cela tient du fait que les constats de ces homogénéités a été et demeure l'une des principales sources de questions que se posent les sociologues. Pourquoi les fils ont ils tendance à faire comme leur père?
Pourquoi sa croyance a-t-elle cours dans cette société et pas dans celle voisine? Pourquoi les individus de telle ou telle catégorie sociale respectent elles à peu près les même valeurs et les mêmes normes d'actions? Et la réponse la plus tentante à ces questions est que tout cela est du à des forces extérieures. Les gens seraient pousser à penser ou faire des choses à cause d'une force extérieure. A partir du moment où les sociologues pensent que le déterminisme règne dans le monde humain comme dans le monde de la nature, la méthode qu'ils suivent pour expliquer les faits sociaux ne diffèrent pas essentiellement de celle qui permet d'expliquer les phénomènes de la nature. Et les dangers de tout cela c'est que quand on considère qu'il y a des forces dictant leur comportement aux individus on peut leur prêter des intentions et ça c'est un biais cognitif qu'on appelle le biais d'intentionnalité. C'est la tendance d'individus à interpréter des actes comme intentionnels. Et ce biais d'intentionnalité c'est la porte ouverte à toutes les théories du complot. Il n'apparait pas scandaleux d'interroger le statut de certaines analyses sociologiques comme celle consistant à passer du constat des inégalités sociales à l'idée qu'elle serait produite plus ou moins consciemment par la société, le capitalisme, le patronat, les riches, etc... Ce à quoi on peut rajouter les hommes, le patriarcat, les blancs et beaucoup d'autres. Par exemple, Pierre Bourdieau, sociologue défunt célèbre. Eh bien Lois Vaican, un de ses disciples, a écrit à propos des prisons. Pour lui, les prisons sont utiles à réguler le marché du travail parce qu'elles serviraient la logique néolibérale. A la manière d'un révélateur chimique, cette expérience fait également surgir avec éclat la face de l'Etat comme organisation collective de la violence visant au maintien de l'ordre établi et à la soumission des dominés.
il y a 7 mois
Entre ça et l'histoire des orishas d'Edgar Morin. Même ceux qui sont apparemment " sérieux " sont juste des timbrés en fait.
Ici on est vraiment dans le cliché absolu du sociologue gauchiste qui considère sa discipline comme un outil de lutte et de propagande. On est typiquement dans le cas de quelqu'un qui est incapable de faire la différence entre la recherche scientifique et l'engagement politique. Le problème est que la sociologie est pleine de ces raisonnements. On parle ici et là de statistiques de prisons, d'origine sociale des personnes incarcérées. On ajoute que cette réalité est utile aux dominants et on affirme que le coupable est celui à qui profite le crime. On n'est pas loin de la théorie du complot. Dans toutes les sciences quasiment, ce type d'arguments a été chassé, sauf en sociologie. Passons désormais à la théorie du genre. Les gender studies sont censés démontrer que les identités sexuelles ne sont que des constructions, sociales de préférence, et qui peuvent donc être déconstruites. Mais surtout elles sont là pour dire qu'elles doivent être déconstruites et ça c'est une nuance qui change tout. Avec cette injonction à faire, on passe de l'étude scientifique au militantisme. Les gender studies ont pris une place énorme dans le petit monde des sciences humaines au point qu'en 2012 un institut du genre a été créé au CNRS ce qui a donné lieu à de vives polémiques. Notamment l'ABCD de l'égalité. Si l'idée officielle était de lutter contre le sexisme, beaucoup de parents ont vu dans cette idée d'imposer l'indifférenciation des sexes quelque chose qui pouvaient troubler l'esprit de leurs enfants. Beaucoup de parents ont demandé à retirer leur enfant de leur école à cause de ce projet. Quand on voit les dérives de certains de ces militants on peut parfaitement comprendre la réaction de certains parents.
Le pire c'est que pour certains partisans de la théorie du genre, il est impropre de parler de théorie du genre car le mot théorie insinue que c'est incertain, qu'on se pose encore la question et qu'on considère la théorie du genre comme une simple théorie ce qui fait qu'on peut la réfuter. Alors ils préfèrent parler de concept. Celui consistant à dire que le genre est une construction sociale. Leurs but est de démontrer que les identités sexuelles sont des constructions sociales ou culturelles, pas naturelles. La méthode menant à cette conclusion est parfaitement anti scientifique. Judith Butler, Christine Delphi ou encore Françoise Héritier sont toutes des féministes qui ont voulu démontrer que depuis la nuit des temps, les femmes ne naissent pas femme mais le deviennent. Il est évident pour elles que les rôles associés aux hommes et aux femmes sont des faits socio culturels et non pas des réalités naturelles. Dans " Masculin/féminin, la pensée de la différence. " Françoise Héritier se contredit d'ailleurs en disant d'une part que le pouvoir du masculin sur le féminin est une construction sociale, et d'autre part que cette domination du masculin sur le féminin est un invariant anthropologique universel. On n'est pas loin de la folie. Le pouvoir du masculin sur le féminin est enraciné dans les différences biologiques qui distingue les hommes des femmes, la différence de la force physique, toutes les contraintes liées à la procréation chez les femmes, pour ne citer que 2 différences. Mais l'idée de Françoise Héritier est que les hommes auraient essayé de contrôler cet étrange pouvoir qu'avaient les femmes de mettre au monde des enfants. En disant cela, elle admet que l'origine même de la différence entre les hommes et les femmes est naturelle. A partir de ce moment là toute son hypothèse de construction sociale tombe à l'eau. Les inégalités hommes femmes ont un fondement biologique.
Elles sont d'ailleurs universelles. Cette inégalité hommes femmes, si elle a pu être en partie brisée, c'est grâce en grande partie à la contraception et au droit des femmes à disposer de leur corps qui en découle directement. La solution pour résoudre cette inégalité a été biologique et non pas sociale. Christine Delphie prétend elle être militante. Elle a dit elle même que pour elle, le genre était une sorte de kalachnikov, un concept de combat. Elle prend le parti de l'ultra culturalisme parce que selon elle, les différences entre les hommes et les femmes sont intégralement, sans exception, culturelles. Qu'il n'y aurait rien de naturel, ni dans le genre, ni dans le sexe. Ce ne serait pas le sexe qui serait à l'origine de la séparation hommes femmes mais le système patriarcal de l'exploitation des femmes par les hommes. la réalité des différences biologiques est indéniables mais ces différences n'ont jamais fondé la division de l'humanité en 2 catégories distinctes, hiérarchisées. En Somme, Christine Delphie dénaturalise catégoriquement ces catégories. La réalité est loin du mythe féministe. Les femmes doivent bien plus au progrès de la science et au progrès technique qu'à la sociologie et aux féministes qui brandissent le genre comme une arme de combat. Car c'est bien le progrès technique et scientifique qui a permis aux femmes de se rendre maîtresse de leur propre corps et de leur pouvoir naturel de donner la vie. Cette obstination de l'explication ultra culturaliste contribue énormément à décrédibiliser qui cherche à tout expliquer par les causes sociales et culturelles en faisant l'impasse sur absolument tout le reste, y compris la biologie. Pour certains sociologues, parler de biologie c'est naturaliser et essentialiser, ce qui est contraire à leurs convictions politiques. Et ces convictions politiques font énormément de mal à la sociologie ainsi qu'aux sciences humaines et sociales en général.
Le reproche qu'on peut faire à la sociologie c'est que loin d'améliorer la société, elle ne fait qu'empirer les choses en rendant certains problèmes totalement insolubles. Après les attentats de novembre 2015, beaucoup de sociologues ont tenté d'expliquer les actions et les motivations des terroristes. D'ailleurs il y a un sociologue qui a expliqué que la neutralité ne convenait pas aux chercheurs en sciences sociales. Et ce sociologue c'est Geoffroy de Lasgagnes. Dans une émission Arrêt sur image, il explique que les terrasses en centre ville sont des lieux intimidants pour les jeunes des minorités ethniques car ce serait un espace où on n'oserait pas s'asseoir, où on ne serait pas bien accueilli et où tout serait cher. Ce serait un des lieux de traumatisme quand on est un jeune de banlieu par exemple. Pour ces gens là, les attaques du 13 novembre n'étaient pas inexcusables puisqu'elles ont été les effets d'une causalité sociale qui les a prescrit à des individus. On doit donc penser qu'ils n'ont pas été responsables. Pour revenir à Bernard Lahire, dans un livre sorti en 2016, titré : " Pour la sociologie, en finir avec une prétendue culture de l'excuse. " Il expliquait que les sociologues n'excusaient rien et qu'ils ne faisaient que mettre en évidence des relations de cause à effet. C'est là tout le problème de la sociologie telle qu'elle est souvent pratiquée aujourd'hui. Pour beaucoup, les gens ou les acteurs sociaux seraient prisonniers d'un déterminisme social dont ils n'auraient même pas conscience. En défendant cette thèse, il n'a nullement l'intention d'excuser le vol, l'homicide, l'assassinat. Mais comment ne voit il pas qu'à force de prendre la plume pour dire et redire que les actions de l'homme social sont des effets de système, de structure ou de culture, à ceux qui pensent et disent qu'en attribuant leurs actes à des causes qui leur sont extérieures, la sociologie fait preuve d'indulgence envers les racailles et les meurtriers.
C'est surtout cette culture de l'excuse de la sociologie qui tient le haut du pavé médiatique. A tel point qu'un finit par oublier qu'il existe une autre sociologie, qui n'exclut pas qu'un voleur puisse être responsable et donc être coupable de ses propres actions car après tout ce voleur est équipe d'un outil qui surpasse la plupart des technologies modernes, c'est à dire un cerveau. La sociologie déterministe comme ceux qu'on a cité explique tout par des structures cachées qui comme des orishas feraient agir les individus sans qu'ils n'en aient conscience. Cette sociologie là décrit les êtres humains comme des créatures dépourvues de raison et de cerveau. Or le cerveau humain est l'un des objets les plus complexes de l'univers. les actions de l'individu ne peuvent pas être toutes décrites comme des effets de causes sociales sur lesquels l'individu n'aurait aucune prise. C'est pourtant l'idée qui règne en maître dans tout un pan de la sociologie et c'est non seulement absurde mais c'est surtout dangereux. En effet, en faisant une machine à tout excuser, la sociologie contribue au mal être de la société. Beaucoup de sociologues préfèrent s'en tenir au postulat selon lequel un fait social ne peut être que l'effet d'un autre fait social en faisant totalement l'impasse su la cognition humaine. Ils s'empêchent eux même d'avoir conscience de l'aspect fortement imprévisible de la vie. Ils s'empêchent même de se rendre compte des changements qui se produisent au sein de cette société. C'est là que Gérald Bronner et d'autres comme lui se distinguent beaucoup de leurs collèges sociologues.
Pour eux, la sociologie telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est incomplète tout simplement parce qu'elle choisit de faire l'impasse sur l'aspect purement biologique de l'être humain. Cette position n'est pas la nôtre car les progrès de la neurobiologie et des sciences cognitives ne permet plus aux sociologues de tout ignorer des ressources d'un organe qui est le moyen de la pensée, de l'intelligence, de l'inventivité, du choix et par là, d'un certain libre arbitre. Gérald Bronner et Etienne Géhin ont justement écrit un livre intitulé :" Le danger sociologique " sur ce sujet.
Ici on est vraiment dans le cliché absolu du sociologue gauchiste qui considère sa discipline comme un outil de lutte et de propagande. On est typiquement dans le cas de quelqu'un qui est incapable de faire la différence entre la recherche scientifique et l'engagement politique. Le problème est que la sociologie est pleine de ces raisonnements. On parle ici et là de statistiques de prisons, d'origine sociale des personnes incarcérées. On ajoute que cette réalité est utile aux dominants et on affirme que le coupable est celui à qui profite le crime. On n'est pas loin de la théorie du complot. Dans toutes les sciences quasiment, ce type d'arguments a été chassé, sauf en sociologie. Passons désormais à la théorie du genre. Les gender studies sont censés démontrer que les identités sexuelles ne sont que des constructions, sociales de préférence, et qui peuvent donc être déconstruites. Mais surtout elles sont là pour dire qu'elles doivent être déconstruites et ça c'est une nuance qui change tout. Avec cette injonction à faire, on passe de l'étude scientifique au militantisme. Les gender studies ont pris une place énorme dans le petit monde des sciences humaines au point qu'en 2012 un institut du genre a été créé au CNRS ce qui a donné lieu à de vives polémiques. Notamment l'ABCD de l'égalité. Si l'idée officielle était de lutter contre le sexisme, beaucoup de parents ont vu dans cette idée d'imposer l'indifférenciation des sexes quelque chose qui pouvaient troubler l'esprit de leurs enfants. Beaucoup de parents ont demandé à retirer leur enfant de leur école à cause de ce projet. Quand on voit les dérives de certains de ces militants on peut parfaitement comprendre la réaction de certains parents.
Le pire c'est que pour certains partisans de la théorie du genre, il est impropre de parler de théorie du genre car le mot théorie insinue que c'est incertain, qu'on se pose encore la question et qu'on considère la théorie du genre comme une simple théorie ce qui fait qu'on peut la réfuter. Alors ils préfèrent parler de concept. Celui consistant à dire que le genre est une construction sociale. Leurs but est de démontrer que les identités sexuelles sont des constructions sociales ou culturelles, pas naturelles. La méthode menant à cette conclusion est parfaitement anti scientifique. Judith Butler, Christine Delphi ou encore Françoise Héritier sont toutes des féministes qui ont voulu démontrer que depuis la nuit des temps, les femmes ne naissent pas femme mais le deviennent. Il est évident pour elles que les rôles associés aux hommes et aux femmes sont des faits socio culturels et non pas des réalités naturelles. Dans " Masculin/féminin, la pensée de la différence. " Françoise Héritier se contredit d'ailleurs en disant d'une part que le pouvoir du masculin sur le féminin est une construction sociale, et d'autre part que cette domination du masculin sur le féminin est un invariant anthropologique universel. On n'est pas loin de la folie. Le pouvoir du masculin sur le féminin est enraciné dans les différences biologiques qui distingue les hommes des femmes, la différence de la force physique, toutes les contraintes liées à la procréation chez les femmes, pour ne citer que 2 différences. Mais l'idée de Françoise Héritier est que les hommes auraient essayé de contrôler cet étrange pouvoir qu'avaient les femmes de mettre au monde des enfants. En disant cela, elle admet que l'origine même de la différence entre les hommes et les femmes est naturelle. A partir de ce moment là toute son hypothèse de construction sociale tombe à l'eau. Les inégalités hommes femmes ont un fondement biologique.
Elles sont d'ailleurs universelles. Cette inégalité hommes femmes, si elle a pu être en partie brisée, c'est grâce en grande partie à la contraception et au droit des femmes à disposer de leur corps qui en découle directement. La solution pour résoudre cette inégalité a été biologique et non pas sociale. Christine Delphie prétend elle être militante. Elle a dit elle même que pour elle, le genre était une sorte de kalachnikov, un concept de combat. Elle prend le parti de l'ultra culturalisme parce que selon elle, les différences entre les hommes et les femmes sont intégralement, sans exception, culturelles. Qu'il n'y aurait rien de naturel, ni dans le genre, ni dans le sexe. Ce ne serait pas le sexe qui serait à l'origine de la séparation hommes femmes mais le système patriarcal de l'exploitation des femmes par les hommes. la réalité des différences biologiques est indéniables mais ces différences n'ont jamais fondé la division de l'humanité en 2 catégories distinctes, hiérarchisées. En Somme, Christine Delphie dénaturalise catégoriquement ces catégories. La réalité est loin du mythe féministe. Les femmes doivent bien plus au progrès de la science et au progrès technique qu'à la sociologie et aux féministes qui brandissent le genre comme une arme de combat. Car c'est bien le progrès technique et scientifique qui a permis aux femmes de se rendre maîtresse de leur propre corps et de leur pouvoir naturel de donner la vie. Cette obstination de l'explication ultra culturaliste contribue énormément à décrédibiliser qui cherche à tout expliquer par les causes sociales et culturelles en faisant l'impasse sur absolument tout le reste, y compris la biologie. Pour certains sociologues, parler de biologie c'est naturaliser et essentialiser, ce qui est contraire à leurs convictions politiques. Et ces convictions politiques font énormément de mal à la sociologie ainsi qu'aux sciences humaines et sociales en général.
Le reproche qu'on peut faire à la sociologie c'est que loin d'améliorer la société, elle ne fait qu'empirer les choses en rendant certains problèmes totalement insolubles. Après les attentats de novembre 2015, beaucoup de sociologues ont tenté d'expliquer les actions et les motivations des terroristes. D'ailleurs il y a un sociologue qui a expliqué que la neutralité ne convenait pas aux chercheurs en sciences sociales. Et ce sociologue c'est Geoffroy de Lasgagnes. Dans une émission Arrêt sur image, il explique que les terrasses en centre ville sont des lieux intimidants pour les jeunes des minorités ethniques car ce serait un espace où on n'oserait pas s'asseoir, où on ne serait pas bien accueilli et où tout serait cher. Ce serait un des lieux de traumatisme quand on est un jeune de banlieu par exemple. Pour ces gens là, les attaques du 13 novembre n'étaient pas inexcusables puisqu'elles ont été les effets d'une causalité sociale qui les a prescrit à des individus. On doit donc penser qu'ils n'ont pas été responsables. Pour revenir à Bernard Lahire, dans un livre sorti en 2016, titré : " Pour la sociologie, en finir avec une prétendue culture de l'excuse. " Il expliquait que les sociologues n'excusaient rien et qu'ils ne faisaient que mettre en évidence des relations de cause à effet. C'est là tout le problème de la sociologie telle qu'elle est souvent pratiquée aujourd'hui. Pour beaucoup, les gens ou les acteurs sociaux seraient prisonniers d'un déterminisme social dont ils n'auraient même pas conscience. En défendant cette thèse, il n'a nullement l'intention d'excuser le vol, l'homicide, l'assassinat. Mais comment ne voit il pas qu'à force de prendre la plume pour dire et redire que les actions de l'homme social sont des effets de système, de structure ou de culture, à ceux qui pensent et disent qu'en attribuant leurs actes à des causes qui leur sont extérieures, la sociologie fait preuve d'indulgence envers les racailles et les meurtriers.
C'est surtout cette culture de l'excuse de la sociologie qui tient le haut du pavé médiatique. A tel point qu'un finit par oublier qu'il existe une autre sociologie, qui n'exclut pas qu'un voleur puisse être responsable et donc être coupable de ses propres actions car après tout ce voleur est équipe d'un outil qui surpasse la plupart des technologies modernes, c'est à dire un cerveau. La sociologie déterministe comme ceux qu'on a cité explique tout par des structures cachées qui comme des orishas feraient agir les individus sans qu'ils n'en aient conscience. Cette sociologie là décrit les êtres humains comme des créatures dépourvues de raison et de cerveau. Or le cerveau humain est l'un des objets les plus complexes de l'univers. les actions de l'individu ne peuvent pas être toutes décrites comme des effets de causes sociales sur lesquels l'individu n'aurait aucune prise. C'est pourtant l'idée qui règne en maître dans tout un pan de la sociologie et c'est non seulement absurde mais c'est surtout dangereux. En effet, en faisant une machine à tout excuser, la sociologie contribue au mal être de la société. Beaucoup de sociologues préfèrent s'en tenir au postulat selon lequel un fait social ne peut être que l'effet d'un autre fait social en faisant totalement l'impasse su la cognition humaine. Ils s'empêchent eux même d'avoir conscience de l'aspect fortement imprévisible de la vie. Ils s'empêchent même de se rendre compte des changements qui se produisent au sein de cette société. C'est là que Gérald Bronner et d'autres comme lui se distinguent beaucoup de leurs collèges sociologues.
Pour eux, la sociologie telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est incomplète tout simplement parce qu'elle choisit de faire l'impasse sur l'aspect purement biologique de l'être humain. Cette position n'est pas la nôtre car les progrès de la neurobiologie et des sciences cognitives ne permet plus aux sociologues de tout ignorer des ressources d'un organe qui est le moyen de la pensée, de l'intelligence, de l'inventivité, du choix et par là, d'un certain libre arbitre. Gérald Bronner et Etienne Géhin ont justement écrit un livre intitulé :" Le danger sociologique " sur ce sujet.
il y a 7 mois