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j'ai lu un bouquin biographique y'a quelques années, très bien, d'ailleurs je ne vois pas ce qu'un catholique peut penser d'autre
Je suis actuellement en Equateur, il est un héros national ici, il a modernisé le pays tout en le rendant plus catholique et les gens vivaient mieux.

Assassiné par des francs-macs.
il y a un an
Oui je suis pour la réinstauration de l'empire et de son culte impérial
:nazuna_yo:
il y a un an
Mouai, pour le style, mais sinon ça changera pas vraiment ma vie..
il y a un an
Je suis actuellement en Equateur, il est un héros national ici, il a modernisé le pays tout en le rendant plus catholique et les gens vivaient mieux.

Assassiné par des francs-macs.
il s'amusait à lire des bouquins sous des rochers qui étaient prêts à tomber, je sais plus s'il faisait ça en france, ça m'avait marqué
il y a un an
Ce sera une monarchie islamique comme au Maroc hein
il y a un an
Patrie
Patrie
1 an
On retire la nationalité aux juifs et autre non blancs même si je suis partisan d'un remigration pacifique sur plusieurs années avec un droit de résidence pour les maghrébins par exemple, qui sont installés depuis plusieurs generations, ne touche pas d aide sociale, sont propriétaires d'un logement etc... bref ne pas etre un raciste primaire complètement con type droitardé


Par contre les j aucun droit
Ayaaaa ce khey visionnaire, donner du pouvoir à un juif, c'est se planter un couteau dans le dos, les magrébins n'ont aucun pouvoir en France aujourd'hui en dehors de quelques élus franc-maçon.
:golemcigare:
Un meilleur sport que la lutte bordel de merde ?
:golemselection:
il y a un an
:chat_lunettes:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 7 mois
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 7 mois
Après, quand on voit l'état de notre République, difficile de ne pas avoir certains points d'accord avec les royaliste, même si je ne suis pas royaliste de base.
:benzemonstre:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 7 mois
:chat_lunettes:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 7 mois
:chat_lunettes:
Batman sera toujours là pour faire régner la justice sur les topics de onche.
il y a 7 mois
Qui est ce monsieur ?
:nonjurezoom:
Image French Gamos Image
il y a 7 mois
Contre
:FlingueFatigue2:
Je vous aime tous
:love:
Tu ne fais pas exception

il y a 7 mois


On peut toujours donner une interprétation tendancieuse aux événements historiques. Mais il reste des faits, des documents d'archive, des édits, des actes notariés les dossiers des jurants des droits coutumiers, les guildes et libertés régionales à découvrir dans les greniers, mairies, églises comme dormant quelque fois chez des particuliers. Ces faits représentant l'honneur de la mémoire du passé comme du respect de nos anciens qui n'apprécieraient pas qu'on dénature leur histoire. L'historien Pierre Gaxotte disait : " A la nuit tombante, on voit s'en retourner le seigneur fièrement campé sur sa rossinante, l'épée au côté, une miche de pain sous le bras, avec son fermier en groupe. Il faut savoir que la condition de serf n'était point l'humiliation ou l'esclavage. C'est une idée reçue persistante malgré des travaux d'historiens prouvant que ce n'était pas le cas. L'organisation pyramidal de la société représentait un équilibre entre autorité et liberté où la responsabilité, le sens de la parole, la hiérarchie et la vie communautaire comptaient beaucoup. A cete époque, on ne pouvait concevoir de liberté sans puissance, pour des raisons de sécurité. L'écrivain et historien français Louis Dimier disait :" Le serf attaché à la Terre, c'est la terre elle même vouée aux serf, vouée dans des conditions d'avenir et de sécurité dont les modernes conçoivent à peine les avantages. C'est, dis je, la terre vouée au serf. Partant, c'est le propriétaire lui même de la terre engagée envers le serf. Qu'on pèse les termes de cet engagement; il n'en est pas plus rigoureux. En vertu, et par l'effet direct de la servitude de la glèbe, le seigneur ne peut ni changer le serf de place, ni le renvoyer, ni ôter la succession de terre à ses enfants.
Si la terre est vendue, le serf reste. Nos dénonciateurs appellent cela être vendu avec le champ. En effet, tout comme les locataires à bail d'une d'une maison sont vendues avec une maison. Donc la servitude ou servage de la glèbe n'est que le nom d'un contrat perpétuel entre le propriétaire et le paysan.... " L'étude des archives est très intéressante pour l'étude de la condition des paysans car on se demande parfois où sont puisés les sources historiques de nos histrions de collèges. " Heureusement qu'il y eut l'affranchissement du servage" , diront certains. Oui mais cela ne se passe pas toujours comme on pouvait l'imaginer car ils se trouvent que certains paysans refusèrent cette " libération ". Il pouvait même obliger son maître à le garder et ce n'était pas un cas unique. On constate de nombreux cas de refus d'affranchissements dans l'étude des documents historiques. Louis Dimier parle de Philippe V Le Long récidivant l'édit de Louis le Hutin sur l'affranchissement des serfs de son domaine parce que ceux ci refusèrent de suivre le premier décret. En 1711, les serfs du Duc Léopold refusent leur affranchissement.. D'ailleurs le serf qui décide de partir travailler chez un seigneur plus intéressant peut le faire, et ne s'en prive pas. On est loin des images représentés par nos livres de classe. A-t-on déjà vu des hommes demander d'être esclave? Il était fréquent de voir au Moyen Age des hommes libres de se faire serfs. De nombreux cas au VIIIème siècle alors que des dispositions furent prises pour sa diminution. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le tableau de l'historien Fustel de Coulanges dans " Les transformations de la Royauté. " Livre IV, chapitre 83. C'était un échange de services. Protection contre nourriture entre seigneurs et paysans, seule condition de survie pour les 2 contractants. Le paysan est d'abord le propriétaire. Il est le tenancier du seigneur. Il faut écouter Louis Dimier à ce sujet.

Contrairement à une idée reçue de par le passé, la monarchie française et les classes laborieuses ont plutôt fait bon ménage. C'est grâce à la monarchie que dans l'ancienne France, le régime corporatif a pu s'établir, durer et prospérer. Le monarchie est le courant des 3 pouvoirs, à savoir démocratie dans la commune, l'aristocratie dans la province et la monarchie dans l'Etat. La monarchie possède en son institution le principe de subsidiarité cher aux chrétiens qui est l'autonomie complète du citoyen au sens grec du terme. Cela veut dire que tout ce que le citoyen peut et doit gérer lui même dans ces sphères d'attribution, responsabilités, familles, métiers, associations, ville, commune, ne doivent pas être gérées par l'Etat. Deuxièmement la monarchie est intéressée à la réorganisation corporative comme les libertés régionales, provinciales et familiales. Elle ne se maintient qu'à la condition de les protéger de même que la République subsiste pour les étouffer car un principe qui est à la base de la République c'est l'élection. A la base de la monarchie française, il y a l'hérédité. Pour durer, la République s'arrange à ce que le scrutin soit toujours favorable en faisant de l'individu son débiteur. Or l'individu ne devient débiteur du pouvoir républicain que lorsque ce pouvoir est le seul dispensateur des grâces c'est à dire lorsqu'il n'existe pas pour protéger l'individu d'autres forteresses que l'Etat républicain. Cela ne signifie pas que les élections n'existent pas en monarchie mais celles ci sont débarrassées du parasitisme des partis politiques corrompus. Les élections en monarchie sont liées au quotidien des français, à ce qui les touche de près ou de loin que soit les organisations des villes, villages, quartiers, la gestion des métiers, les représentants provinciaux, les impôts, la gestion des écoles, etc....

C'est pour cela qu'une République corporative est impossible car le corporatisme est par définition une décentralisation du pouvoir. On parle de corporatisme autonome. L'Etat républicain veut tout maîtriser. Puisqu'il est créé par l'élection, il dépend donc des électeurs. Pour se maintenir au pouvoir il veillera donc à ce que l'électeur lui soit toujours fidèle. Il y arrivera en fonctionnarisant le corps électoral ou tout au moins en mettant à l'électeur une corde au cou. C'est pour cela qu'elle contrôle l'école, les médias, falsifie l'histoire et l'information. Réfléchissez. Pourquoi est ce qu'on encourage la mère de famille à travailler à l'extérieur au lieu de lui fournir un choix d'emploi du temps et lui permettre d'obtenir un salaire maternel et une retraite. Voire travailler en fonction de son choix, 20, 30, 50, 80% de son temps. Sous prétexte d'égalité, la femme est devenue moins libre que l'homme. Que quelqu'un désire une assistance, pension d'assistance ou retraite, c'est l'Etat qui tient la caisse. En fait c'est l'électeur qui dépend du gouvernement. Le régime ne tient qu'à la condition de s'emparer des attributions économiques, politiques et sociales, qui incombent tout à fait aux corporations. le régime républicain suppose que l'Etat soit le pourvoyeur nécessaire des places et des sinécures de toute sorte. N'est il pas évident que si la République laissait aux corporations le soin d'organiser elle même les services d'assurance et d'assistance pour leurs membres, alors les citoyens ne seraient plus débiteurs du gouvernement.
La République essaie de créer une sixième forfaiture par manque de nouveauté. La France étouffe d'une administration tentaculaire et oppressive, d'une fiscalité pire que quasiment tout ce que l'humanité a connu. Incapable de se renouveler et de reconnaître ses erreurs : génocide de Vendée en 1793, déportation du Pays Basque, et d'autres scandales. Cette République mondialiste entraîne son peuple vers l'esclavage dont les individus deviendront des numéros délocalisables à merci. Pierre Joseph Proudhon disait : " O roi! Laissez donc ces banquiers avides; ces avocats disputeurs, ces bourgeois ignobles, ces écrivains infâmes, ces nobles flétris, tous ces gens là, Sire, vous haissent, et ne vous soutiennent encore que parce qu'ils ont peur de vous. Achevez l'oeuvre de nos rois, écrasez l'aristocratie et le privilège, conspirez avec ces prolétaires fidèles, avec le peuple qui seul, sait honorer un souverain, et crier avec franchise : Vive le Roi! " dans Lettre à Mr Blanqui pour la propriété Page 177, 1841. Est ce que la République a protégé nos enfants du trafic des laboratoires pharmaceutiques dont le business de la santé augmente les profits scandaleux? Ils ne défendent pas les abeilles qui meurent alors qu'on laisse les multinationales gérer la pollution sur notre sol. Un grand ministre de la Restauration Joseph de Villèle écrivait : " La Monarchie peut sans danger, elle doit par politique, permettre aux citoyens de se grouper autour de leurs intérêts communs pour combiner les moyens les plus propres à obtenir qu'ils soient protégés.
Aussi doivent s'établir les conseils des administrations secondaires, les corps de ville, les chambres de commerce, d'hommes de loi, de gens de lettre, de corporations de toute espèce. " Chambre des députés. Opinion de Mr Villèle sur le projet de loi relative aux élections. 28 décembre 1816. Page 12. Ces corporations débarrassent le pouvoir royal d'attributions secondaires et lui permettent de se consacrer librement à ses devoirs, qui sont la garde des intérêts généraux de la nation, la représentation diplomatique, la défense, la justice et l'ordre public, les grandes réglementations de protection ( sanitaire par exemple ), ou encore l'énergie. Le régime corporatif offre à la monarchie son assise la plus sûre. Cela ne signifie pas pour autant que la question sociale sera résolue du simple fait que la France redevienne monarchique. Il n'y a pas de régime idéal, seulement des institutions qui favorisent les libertés. Bref, qui créent le bien et l'épanouissement des peuples dans leur recherche à l'élévation.
il y a 7 mois
Perso, je dis pourquoi pas.
:benzemonstre:


Par contre la réforme sociale sera possible à partir de ce moment là. Elle l'est dans la mesure où la monarchie est décentralisée, dans la mesure où elle n'est pas absolue et éloignée du parlementarisme. C'est à dire dans la mesure où elle est corporative. La monarchie se bornera à faire du travailleur un professionnel, c'est à dire un connaisseur, un homme politique de métier, un propriétaire comme le sont les médecins, les sages femmes, les avocats et les notaires. C'est un connaisseur, un homme de métier qu'elle place à la tête de l'Etat. Le roi est un spécialiste, un professionnel car jeune, il est initié à tous les détails du métier qu'il doit exercer un jour. Il est apte à gouverner bien plus que les politicards des partis politiques de la République. Ce qui fait du roi un homme étant plus capable de gouverner, c'est justement l'hérédité dynastique qui est un apprentissage perpétuel de la fonction royale. Pourquoi cela? Car l'hérédité dynastique ni le sort du roi à la fortune de l'Etat assurer de laisser à son fils l'administration du bien national, le roi sens par le force des choses son intérêt particulier se confondre avec celui du pays. Il est ainsi intéressé à la prospérité du pays, comme le cultivateur à la bonne culture de son champ, l'industriel au développement de son industrie, le père ou la mère à celui de sa famille, etc...




Qui n'a jamais entendu dire que les femmes pendant des siècles sous l'Ancien Régime étaient persécutées, traitées comme des moins que rien, juste bonnes à faire des enfants et des tâches ménagères. Et que ce ne serait qu'avec l'évènement de la République voire de la Renaissance que l'émancipation aurait pu se faire. Cette situation n'émane en réalité pas de la société chrétienne médiévale, mais plutôt de l'Antiquité romaine. Dans la Rome antique, dont le droit fut admiré dès la période de la Renaissance, l'historienne Régine Pernoud nous enseigne que : " L'essentiel de ce droit a été lumineusement exposé par le juriste Robert Villiers : " A Rome, la femme, sans exagération, ni paradoxe, n'était pas sujet de droit.... Sa condition personnelle, les rapports de la femme avec ses parents ou son mari, sont de la compétence de la domus dont le père, le beau père ou le mari sont les chefs tout puissants. ... La femme est uniquement un objet. " Elle précise également : " L'idée qui prévaut chez les juristes de l'Empire et ils ne font qu'exprimer sur ce point le sentiment commun des romains, est celle d'une infériorité naturelle de la femme. Aussi bien la femme n'exerce ce-t-elle aucun rôle officiel dans la vie politique et ne peut remplir aucune fonction administrative : ni dans l'assemblée des citoyens, ni dans la magistrature, ni dans les tribunaux... Somme toute la femme, pas plus que l'esclave n'existe pas à proprement parler au regard du droit romain. Source : " La femme au temps des cathédrales " 1980.
C'est lors de la Renaissance et lors de l'attraction que le droit romain exerça, que la femme fut rétrogradée dans ses prérogatives. Ainsi c'est bel et bien l'évangile qui libérera la femme de ce statut romain comme le précise l'historienne Régine Pernoud. " Les paroles du Christ, prêchées par les apôtres à Rome et dans les différentes parties de l'Eglise, ne comportaient pour la femme aucune mesure de protection, mais énonçaient de la façon la plus simple et la plus bouleversante l'égalité foncière entre l'homme et la femme. " Quiconque répudie sa femme et en épouse commet un adultère à l'égard de la première; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. " " Source : Marc X 11 - 12, Matthieu XIX, 9. Le théologien britannique Henry Chadwick écrivait dans son oeuvre majeur : " Le christianisme semble avoir été tout particulièrement populaire auprès des femmes! C'est souvent par l'entremise des épouses qu'il a pénétré dans les plus hautes classes de la société. " " Source : " The Early Church " Hammondsworth, Penguin Books 1967, page 57. De plus, le christianisme était si populaire auprès des femmes que les critiques paiennes du christianisme à l'époque, se moquaient du christianisme en disant que c'était une religion de femmes. Pour ceux qui accusent le catholicisme d'être le fer de lance de la misogynie, voici ce qu'en disait André Malreaux : " Une religion qui agenouille les hommes devant une femme couronnée manifeste une misogynie plus que suspecte. "
Qu'en est il du siècle dit des Lumières, fer de lance idéologique de révolutions et notamment la révolution française? Lors de la Révolution de 1789, certaines femmes profitaient de l'événement pour tenter de se faire entendre et imposer leurs revendications. On peut citer l'actrice Claire Lacombe qui créa en 1793 la société des républicaines révolutionnaires. Sans oublier la célèbre Olympe de Gouges qui a publia la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Dans l'article 10 de cette déclaration, on peut y lire : " La femme a la droit de monter sur l'échafaud; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune; Malheureusement pour Olympe, elle connaîtra la guillotine. Le problème pour elles est qu'elles évoluaient dans un monde masculin imprégné des idéologies des Lumières. L'historien Réné Sédillot ne se trompe pas lorsqu'il écrit : " En rédigeant et en proclamant à la face du monde les droits de l'homme, les tribuns de la révolution n'oublient-ils pas les droits de la femme? S'ils se soucient aussi peu d'elles, c'est sans doute par réaction contre ce XVIIIème qui a été un siècle de quasi souveraineté féminine. " Source : " Le coût de la Révolution française " 1986. Page 82. Un spécialiste du XVIIIème siècle, Jean Haeechler, écrivait dans " le règne des femmes, 1715 - 1793 " : " En avril 1793, la convention, considérant les femmes comme des mineures ou des individus mentalement débiles, décrète qu'elles n'ont pas le statut de citoyen, et ferme en octobre tous les clubs féminins. Raymond Trousson énumère : " En mai 1794, l'interdiction s'assister aux assemblées politiques; en mai 1795, interdiction de se réunir à plus de 5 et ordre de demeurer au foyer. " " Alors que les femmes réclamaient le droit à l'instruction, Sylvain Maréchal, le très progressiste auteur du Manifeste des Egaux, suggère de leur interdire d'apprendre à lire. " Qu'elles retournent à leur place, celle qu'a prônée Rousseau. "
En parlant de Jean Jacques Rousseau justement, il préconisait ceci au sujet des femmes. Je précise avant que le siècle des Lumières qu'on nous présente comme un siècle émancipateur, a plus été le siècle de la détestation de la gente féminine, comme celui de la haine envers les personnes de couleur noire d'ailleurs. Dans " Emile ou de l'éduction ", Rousseau écrivait : " Il est normal que la femme, inférieure dans l'ordre naturel, le soit aussi dans l'ordre civil. Mais un homme cultivé ne doit pas descendre jusqu'aux derniers rangs du peuple, où la femme est sans éducation ; toutefois, une fille simple et grossièrement élevée est cent fois préférable à une fille savante et bel esprit. " Page 212. Dans la page 208 du même ouvrage, il écrit : " La femme est faite pour céder à l'homme et pour supporter même son injustice. " " Dès l'enfance, les filles manifestent les goûts propres à leur sexe : elles aiment les poupées et la parure. Elles préfèrent apprendre à manier l'aiguille plutôt qu'à lire et à écrire. Les filles doivent être vigilantes et laborieuses, il faut les exercer de bonne heure à la contrainte, pour que plus tard, elles n'en souffrent pas. Il n'est pas bon de les priver de gaieté et de jeux, mais on doit les accoutumer à se voir rappeler brusquement de leurs plaisirs à d'autres occupations. La principale qualité d'une femme est la douceur, la femme doit supporter de la part de son mari même l'injustice, sans se plaindre. " Page 202. Rousseau. Qu'en pensent les féministes d'aujourd'hui de ces citations, elles qui sont promptes à cracher sur l'Eglise catholique, qu'elles associent à l'obscurantisme. Toutes le Républiques en France ont été les héritières des enseignements de ce grand penseur.
Napoléon fut malheureusement lui aussi un héritier de cette considération de la femme. Il l'a institué au sein même de son code civil. Ce dernier ne fut rédigé qu'en faveur des femmes. Pour ce qui est des femmes, voici ce qu'il en était : Interdiction d'accès aux lycées et aux universités, interdiction de signer un contrat, de gérer ses biens, exclusion totale des droits politiques, interdiction de travailler sans l'autorisation du mari, interdiction de toucher elle même son salaire, contrôle du mari sur la correspondance et les relations, interdiction de voyager à l'étranger sans autorisation, répression très dure de l'adultère pour la femme, les filles-mères et les enfants naturels n'ont aucun droit. Nous sommes très loi de l'esprit de la France chrétienne du XIIIème siècle où même un chevalier médiéval devait demander la permission à sa Dame pour partir en croisade. Au regard du code civil, la femme n'est qu'un être de second rang si elle n'est pas mariée, un être mineur et incapable si elle était mariée. nul droit politique et civil ne lui étant accordé, justifiant ainsi tous les combats que mèneront les femmes durant le XIXème et le XXème siècle avec la première vague féministe pour se libérer d'une telle considération et pour retrouver leur dignité. Cette considération des Lumières pour la femme est dans l'esprit de la Renaissance, insufflée par le droit romain des temps antiques. La religion catholique n'est en rien responsable de cette considération de la femme. Néanmoins on peut noter l'incapacité de l'Eglise de faire face à cela à la Renaissance, ce qui trahit déjà un affaiblissement de l'Eglise.
il y a 7 mois
Par contre, monarchie décentralisée et corporative ou rien.
:benzemonstre:


Il ne s'agit pas d'analyser les choses de manière purement manichéen en disant que l'époque médiévale, c'était forcément mieux pour tout le monde. Mais qu'on ne nous fasse pas croire que le soit disant siècle des Lumières ait été un réel progrès de la condition féminine. Au siècle des "Lumières", il faut lui préférer la lumière des siècles. Aussi, durant cette époque dite des Lumières, les trônes de Suède et de Hongrie étaient occupées par des reines. S'il y a une conquête qui caractérise aujourd'hui le combat féministe, c'est bien sûr le droit de vote. Je rappelle qu'en époque médiévale qu'on nous présente comme obscur, les femmes votaient dans le cadre des élections des échevins des communes, et à l'intérieur de leurs corporations. Sans oublier le fait qu'elles pouvaient occuper. Dès les premiers états généraux on retrouve le vote des femme comme celui de Tours en 1308. Ou alors à 1314. En 1484, ce fut même une femme qui provoqua des états généraux en la personne d'Anne de Beaujeu, soeur du futur Charles VII. Avec la résurgence du droit romain durant la Renaissance, il faudra attendre le XXème siècle pour que les femmes retrouvent le droit de vote dont elles jouissaient au Moyen Age. Le roi Louis XVI à l'époque avait fait un pas en leur accordant le droit de vote dans le cadre de l'élection des députés de l'Assemblée des Etats généraux. En République longtemps durant ce droit lui fut tout simplement refusé. De 1919 à 1940, des propositions de loi en faveur du vote des femmes furent adoptées à l'Assemblée. Mais ils furent refusés par le Sénat. Le 21 novembre 1922 ce dernier a lieu, sur cette question du droit des femmes.



Quand les français ouvriront les archives de la Révolution française, ils constateront que l'addition fut très salée pour eux. A lire " Le livre noir de la Révolution française. " Ou encore " Le coût de la Révolution française. " et " Le coût de la Terreur " tous 2 écrits par René Sédillot. Elle fut une révolte contre le peuple et avant tout antisocial. Le France réelle, incarnée largement par la paysannerie, s'opposa aux agitateurs bourgeois sortis de l'idéologie de la secte jacobine, incarnée par les penseurs révolutionnaires parisiens. Armée de faux et de fourches, résolus et enthousiastes, parce qu'ils défendaient leurs familles et leurs pères, les insurgés dans un premier temps chassaient les soldats de la République. Ils rétablissaient le culte catholique dans leurs villages qui, comme la monarchie, empêchait le monde de la finance de détruire les protections ouvrières, corporations et d'établir l'usure. Prenant de l'assurance, il constitue une armée catholique et royale avec environ 40 000 hommes indisciplinés et sans expérience militaire, à l'exception d'une dizaine de millier d'anciens soldats. Cette résistance paysanne fut vaine face à un appareil d'Etat usant de tous les moyens même les pires. L'Armée vendéenne fut anéantie lors de la bataille de Savenay le 23 décembre 1793. La République n'était plus en danger. Pourtant, un plan d'extermination massive et systématique fut mis en place par cette même République qui revendique sa légitimité au sein du peuple mais qui est en fait l'expression politique d'une large part de la bourgeoisie d'baord soucieuse de ses propres intérêts.
Il suffit de rappeler la prise de la Bastille dans sa réalité qui fut le massacre des invalides avec la tête du gouverneur De Launay sur une pique alors qu'il avait ouvert les portes. Puis ce fut le mythe de Joseph Bara mort en criant " Vive la République. " le 7 décembre 1793 alors que l'affaire était un vol de chevaux et qu'il n'y avait rien de politique, le tout instrumentalisé par Robespierre pour instrumentaliser l'idéologie au pouvoir. Des décrets ont été votés le 1er août et le 1er octobre 1793 bien avant la défaite paysanne, ordonnant explicitement l'extermination des vendéens et la dévastation de la contrée des rebelles. C'est le général Louis Marie Turreau à la tête de ces colonnes infernales qui s'occupera de la besogne. Il dira : " Il convient de faire de la Vendée un grand cimetière national, afin de purger entièrement le sol de liberté de cette race maudite. Les combats vont durer avec plus ou moins d'intensité durant 3 ans jusqu'au mois de mars 1796. Si un bilan est aujourd'hui impossible à établir, on estime aujourd'hui que ces affrontements auront fait au moins 300 000 morts dont une large part de populations civiles. La Vendée, une fois vaincue, il s'agissait de la pacifiée, de la rassurée avant tout sur la liberté de culte catholique. Ce fut l'oeuvre de Lazare Hoche, officiellement terminée le 15 juillet 1796. Outre la Vendée il conviendrait de signaler l'histoire des massacres de Lyon et de Marseille. L'ouvrier guillotiné à Paris. L'exemple de l'ouvrier guillotiné en même temps que Louis XVI reste un symbole. Les déportations du pays Basque sans oublier la confiscation des terres par la bourgeoisie triomphante, ni l'exemption dont leurs enfants à la conscription que les paysans subissaient. Ce sont bien les paysans qui payèrent le plus lourd tribut humain à la Révolution et à ses suites.
Voilà quelles furent les premières relations entre le régime républicain et la paysannerie. Pour en savoir plus sur les guerres de Vendée, je vous invite à découvrir les oeuvres de Reynald Secher. " La Vendée Vengé, le génocide franco français. " et " Vendée, du génocide au mémoricide. " " La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen. " " La Virée de Galerne, le génocide des vendées sur la rive droite de la Loire. " Les paroles suivantes expliquent bien la chose : " Qu'ont apporté la Révolution et l'Empire à l'agriculture? Essentiellement la suppression des droits féodaux, des droits de parcours et de vaîne pâture, l'obligation de se conformer à certains types d'assolement, une répartition plus juste des impôts, le partage des communaux... Si les propriétaires sont plus riches depuis l'abolition des droits, rien n'a changé. Il n'y a pas une bête de plus, ni plus de prairies artificielle. On cultive plus de terres, les bien nationaux et communaux, mais on les épuise plus vite et le rendement a baissé. Les nouveaux acquéreurs restent ignorants : ils ont faim de terres, sont prêts à travailler, mais n'ont ni outils ni engrais et ne savent comment passer de la culture extensive à la culture intensive. Les petits paysans, qui sont la majorité, loi d'être favorisé par la suppression du droit de parcours, et la vente des communaux, en sont ruinés. " Source : Jean Claude Toutain. Extrait de : " Le coût de la Révolution française. " de René Sédillot. Editions Perrin, 1986. Pages 173 - 174.
En somme, la révolution faite au nom de l'égalité a enrichi les riches et appauvrit les pauvres, véritable escroquerie politique et sociale, c'est un résultat qu'on retrouvera sur d'autres terrains jusqu'à aujourd'hui même. Après les guerres révolutionnaires de l'Empire qui ont saigné les populations paysannes, obligés d'envoyer nombre de leurs fils se battre jusqu'à Moscou, bien loi de leur champ et de leur amour, les paysans profitèrent sous les 2 monarchies du XIXème siècle, de la paix intérieure et de la préservation des frontières. Cela permit de renouer avec une certaine prospérité et cela malgré les pressions d'un monde urbain et industriel de plus en plus gourmands d'hommes et de femmes pour faire fonctionner les usines et faire profiter aux profiteurs des lois anti sociales de 1791, lois auxquelles les classes bourgeoises enrichies par la Révolution s'accroche, gênant les efforts de la monarchie pour les contrecarrer. Dans les campagnes, les notables royalistes revitalisent un monde rural soucieux d'améliorer ses revenus sans pour autant abîmer les terres. Ainsi, en Mayenne, l'agriculture se modernise sans oublier tous ceux qui travaillent et vivent de la terre. A la fin du siècle et dès la publication de la loi de 1884 sur l'autorisation des syndicats, les paysans s'organisent. Il faut savoir qu'au XIXème siècle, loin de constituer un ensemble d'individus isolés, rétrogradés et imperméables au progrès, la paysannerie forme au contraire une société cohérente solidement encadrée par la noblesse rural. Des propriétaires qu'on appelait les hobereaux, ces derniers avaient en leur majorité une grande conscience de leurs devoirs sociaux. Ce sont eux qui en s'appuyant sur la loi de 1884, organisèrent aussitôt les paysans en vue de leur progrès économique, matérielle et morale.

La moitié des 8 millions 410 000 mobilisés durant les 4 années de guerre étaient des paysans, ouvriers agricoles et domestiques. A cela s'ajoutent des artisans, forgerons, charrons, etc... qui font plus de 500 000 personnes. Qui plus est ils sont plus jeunes que la moyenne, entre 17 et 27 ans. Ils abandonnèrent champ, ferme, famille, chien, femme, enfants, parents en pleine moisson du mois d'août pour aller défendre la République quand ils croyaient défendre la patrie. La plupart le firent par amour du pays. Depuis la Révolution le paysan est constamment tiré de ces terres pour aller mourir aux frontières ce qui ne fut jamais fait sous la monarchie. Anatole de France disait en ces termes : " La honte des républiques et des empires, le crime des crimes sera toujours d'avoir tiré un paysan de la paix dorée de ses champs et de sa charrue et de l'avoir enfermé entre les murs d'une caserne pour lui apprendre à tuer un homme. " C'est avec beaucoup de cynisme qu'ils furent envoyer au front dans des wagons à bestiaux destinés à l'abattoir. Environ 700 000 d'entre eux seront tués ou portés disparus. 500 000 seront blessés. Pourquoi avoir procédé à cette levée de masse puisqu'ils croyaient comme la plupart des têtes pensantes de l'époque que le conflit ne durerait que quelques mois. C'est ensuite la réquisition des animaux domestiques alors que les paysans utilisent 3 millions de chevaux et mulets ainsi que des vaches de trait.
il y a 7 mois
Sinon, aucun intérêt.
:benzemonstre:


Environ 700 000 d'entre eux seront tués ou portés disparus. 500 000 seront blessés. Pourquoi avoir procédé à cette levée de masse puisqu'ils croyaient comme la plupart des têtes pensantes de l'époque que le conflit ne durerait que quelques mois. C'est ensuite la réquisition des animaux domestiques alors que les paysans utilisent 3 millions de chevaux et mulets ainsi que des vaches de trait.


En 1904 éclate le scandale de l'affaire des fiches. Désireux de favoriser l'avancement des officiers républicains anticléricaux, le ministre de la guerre, Louis André, lança une enquête interne sur les opinions religieuses des gradés : vont-ils à la messe? Ont ils envoyé leurs enfants dans des écoles catholiques? Près de 20 000 fiches furent établis par les franc maçons de la loge du Grand Orient en France, fer de lance de la lutte contre l'Eglise et confiées au bureau des fiches pour vérification. Cette campagne des fiches eut pour effet de bloquer l'avancement de certains officiers, compétents mais jugés trop proches de l'Eglise Elle favorisa par ailleurs la promotion d'officiers républicains athés et laics mais incompétents comme Joseph Joffre, entraînant des conséquences désastreuses sur les premières semaines de l'engagement de la WW1. Le 22 août 1914, 27 000 soldats français périrent sous les balles allemandes. Un record pour l'armée française. Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand fit voter la loi concernant la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Cette loi mit fin au Concordat napoléonien de 1801.
Elle clôture 25 ans de tensions entre la République et l'Eglise catholique, l'un et l'autre se disputant le magistère moral sur la société. Selon Yvan Blot, la séparation de l'Eglise et de l'Etat a été conçue dans une perspective de dépérissement de la religion tenue pour inéluctable par l'idéologie officielle alors. La même année, en 1905, Lénine écrivait un article sur ce sujet et estimait que cette séparation tuerait à petit feu la religion en l'asphyxiant. La séparation est une persécution asphyxiante qui a pour but le dépérissement de la religion dans le corps social. Le mur de la séparation est mortifère. Il en est de même pour les langues que la République voulait faire disparaître. Il était interdit de " parler breton " et de cracher par terre. La République tolérait l'Alsacien que l'on pouvait parler en privé. Mais l'interdisait dans la vie publique. Le résultat est que l'Alsacien est en train de disparaître. La séparation c'est l'emprisonnement : un prisonnier est séparé de la société à cause de son crime. Quel crime a commis l'Eglise? Elle est considérée comme propageant une superstition qui empêche les hommes de faire usage de leur raison. Elle est considérée comme étant asociale, comme étant une menace pour la société. Son action charitable ( écoles, asiles, hôpitaux, etc... ) est considérée comme archaique et doit être reprise par l'Etat. Ainsi l'un des barrages contre les excès de l'Etat s'effondre. On l'a bien vu avec les états totalitaires. L'Eglise est un héritage historique et à ce titre, l'un des éléments caractéristiques de notre civilisation. Et cela reconnu même par les non croyants dans l'héritage chrétien. De Gaulle citait le christianisme comme un élément essentiel de l'identité française au même titre que la langue française. " Nous sommes avant tout quand même un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. "
On voit bien aujourd'hui que la laicité a échoué à promouvoir la morale dans les jeunes générations. Les chiffres de la montée des crimes et des délits, de 1,5 millions en 1968 à 4,5 aujourd'hui, correspondent aux chiffres du déclin de la pratique religieuse. Le phénomène ne touche d'ailleurs pas seulement la France mais l'ensemble du monde occidental. La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat a prévu de remettre les bâtiments des églises à des " associations culturelles " que les fidèles devaient constituer. Avant ce transfert de responsabilité, la loi prévoyait un inventaire des biens de chaque église. Mais l'Eglise de France ainsi que Saint Siège refusèrent cette loi. Et donc s'opposèrent aux inventaires. Ceux ci furent dénoncés comme une profanation et durent se dérouler sans la protection de la force publique, gendarme ou armée. C'est dans l'histoire de France, la dernière confrontation violente entre l'Eglise et la République. Elle prit fin en 1906 lorsque le gouvernement renonça aux inventaires qui devraient se faire par la force. Il y eut tout de même 2 morts dans ces incidents, l'un dans le Nord, l'autre en Haute Loire. André Régis notamment dont les obséques ont lieu le 26 mars 1906. Puis ce fut la guerre de 1914 - 1918, avec sur les 8 millions de mobilisés au total la moitié de paysans, ouvriers et domestiques. La majorité de ces hommes envoyés directement au carnage étaient catholiques. Ce fut une épuration républicaine. La IIIème République porte la responsabilité de toute une génération sacrifiée. En 1975, c'est le vote de la loi relative à l'interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil. Gisèle Halimi disait : " Nous voulons la destruction de la société judéo chrétienne. Pour cela nous l'attaquerons par son maillon le plus faible, l'enfant à naître. "
Concernant la question de la liberté de choisir, ne peut on pas proposer à chacune un panel de choix de 20% jusqu'à 50% du temps de travail adapté selon ses désirs? Reconnaître le statut de mère avec salaire et retraite adaptée? Pourquoi ne pas considérer l'enfant comme un être vivant digne de ce nom et développer le système d'adoption, si difficile en France? Ce serait à l'honneur d'une civilisation humaniste mais il est vrai anti matérialiste. Pour un républicain, l'avortement est un droit qui est issu des valeurs de la République. Pour un royaliste, la vie est un devoir issu des valeurs de la chrétienté. Maintenant il faut se poser la question de pourquoi la République a-t-elle toujours fait preuve de tant d'acharnement contre le catholicisme? En fait il y a 2 raisons majeures qui poussent la République à être aussi hostile envers le catholicisme. D'abord, la République est une forme de religion. " La Révolution n'adopta aucune Eglise. Pourquoi? C'est qu'elle était une Eglise elle même. " Jules Michelet, historien libéral et anticlérical français. Source : " Histoire de la Révolution " 1868. Page 12. Dès le début elle s'est imposée comme tel en imposant son propre calendrier, le mariage civil au détriment du religieux. Ses tables de la loi, nommées " Les droits de l'homme " mettant l'homme abstrait à la place de Dieu. Une Marianne qui est une étrange sosie de Dieu Mithra antique, arborant le bonnet phrygien, symbole de l'affranchissement de la religion catholique entre autres. La République possède également sa propre Eglise : la franc maçonnerie. L'ancien franc maçon Paul Copin Albancelli le précisa clairement : " République et maçonnerie se confondent et que selon l'un de ses membres, la franc maçonnerie, c'est la République à couvert, tandis que la République, c'est la franc maçonnerie à découvert. Source : " Le pouvoir occulte contre la France, le drame maçonnique. " 1908. Extrait page 55. Editions A. Barruel.
C'est en effet une formule qui décrit bien la relation entre la République et la franc maçonnerie. D'ailleurs on constate d'autant plus l'hypocrisie de la loi de 1905 si prompte à chasser le catholicisme de la sphère publique mais sans que la présence constante de franc maçons au pouvoir puisse déranger plus que cela. Le franc maçon Mélenchon le confirmera pourtant lui même dans une interview, le caractère religieux de la franc maçonnerie. Il a admis que la franc maçonnerie était la " religion de la République " Un autre franc maçon, Vincent Peillon, propose également qu'en plus de la franc maçonnerie, la République soit dotée d'une autre religion qui serait selon lui la laicité. " La République pour s'établir, a besoin de former sa propre religion, qu'ils vont appeler d'ailleurs, ça c'est un paradoxe incroyable, en tout cas une surprise. C'est un étonnement pour moi, jeune chercheur, la laicité. C'est une religion de la liberté. C'est une religion des droits de l'homme. C'est une religion donc de l'humanité partagée, c'est une religion de l'instruction, c'est une religion du libre examen. C'est une religion un peu hétérodoxe en ce sens qu'elle s'appuie sur un courant qu'on trouve à la fois dans la Kabbale, dans l'illumisme, avec l'idée que c'est dans le fond des hommes de continuer la création divine, donc on a une responsabilité aussi historique. Ce qu'on appelle la théologie de la liberté. C'est à dire l'oeuvre n'est pas achevée. Nous avons à poursuivre cette mission. Et puis comme je l'ai dis, religion démocratique en ce sens que autant l'idée est l'incarnation à travers Jesus, c'est à dire un seul homme. Et eux leur idée c'est que dans le fond du divin, doit s'incarner dans tous les hommes à égalité. Pas de clergé, pas d'intercesseur, entre Dieu et la conscience. Pas de peuple élu non plus. Pas non plus si vous voulez des théories de la grâce, de l'élection.
Refus du pêché originel aussi. Donc c'est quand même assez particulier mais ça reprend quand même beaucoup des religions de l'humanité. "
il y a 7 mois
Seulement si c'est moi le roi
:Aristocrate:
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il y a 7 mois
Vidéo intéressant à ce sujet d'ailleurs :

Whether you are in history class or watching your favorite history YouTuber there is a very particular way we are taught about revolutions. Revolutions are always portrayed as struggles between the commoners and the ruling establishment. The people either become conscious of their situation and class or the establishment messes up and starts burdening the commoners more and then they rise up to fix the wrongs and bring prosperity to the average Joe. The French Revolution is portrayed as a popular Uprising against Royal tyranny. The German Revolutions of 1848 as a struggle for civil liberties and the Russian Empire fell in 1917 when the working class and peasants could no longer tolerate oppression and reach the breaking point. Basically you have two sides the rich establishment made up of Kings Aristocrats clergymen and businessmen who are always Allied and best friends with each other and then the Common People the 99% Factory workers peasants and so. The first side wants to suppress and squeeze the commoners as much as possible for their own benefit while the average people well just don't want to starve and be treated like. Many people don't realize but this is an approach adopted for Marxist historiography. In this view class struggle is seen as the driving force behind historical developments. Basically history is largely seen as a series of conflicts between different classes most notably the working class and the ruling class or the Bourgeois. Thus revolutions are pivotal moments when the oppressed classes rise up against their oppressors leading to significant social economic political changes as Marx and Engels would write in The Communist Manifesto.
" Freeman and slave, patrician and plebeian, lord and serf huild master and journeyman, in a word oppressor and oppressed stood in constant opposition to one anothercarried on an uninterrupted Now hidden now open fight a fight that each time ended either in a revolutionary constitution of society at large, or in the common ruin of the contending classes. " " The history of all hitherto is existing society is the history of class struggles. " People often ask hy did the overwhelming majority of them fall. Why is the majority of Europe today made up of democratic republics. Why did monarchy start crumbling as the Age of Enlightenment and democracy rolled in. Why did these people rise up in so many countries wanting to tear it down if monarchies really are such beneficial forms of governance why does no one want to return a monarchy after they became a republic. Also about why there are so many coutries republics. You rarely if at all hear about revolutions aiming to restore a monarchy but always revolutions aiming to dismantle monarchies. The reason why no one is able to properly debunk this thesis is because there isn't much to debunk it makes sense again but the problem is that people still try to address it through this populist interpretation but what if we completely ditch Marx and Engels and start looking at this issue through another lens, one that might actually make more sense than the previous one. I don't believe that monarchies fell because they were such bad systems that people rose up to tear them down. I believe there is another cold perent reason here one we could very easily notice if we change our interpretations of these events. One Thing Remains consistent there are two classes of people.
There's a class that rules and a class that is ruled over. Now egalitarians try to bridge this Gap as best as possible by advocating for equality and having the masses have a voice in how their country is run with democracy but the question arises. If societies always have a a ruling class and the ruled class no matter whether they are democratic or not, can the people trully be sovereign? In his book " The ruling class " Gaetano Mosca emphasized that it is always inevitable that a small minority of people will be able to effectively control and keep the majority population in line and because every society has this distinction between ruler and ruled, the people can never truly be in charge. " In reality the Dominion of an organized minority obeying a single impulse over the unorganized majority is inevitable. The power of any minority is irresistable as against each single individual in the majority who stands alone before the totality of the organized minority. 100 men acting uniformly in concert with a common understanding will triumph over a thousand men who are not in accord and can therefore be dealt with one by one. " " Meanwhile it will be easier for the former to act in conquer and have a mut ual understanding simply because they are a 100 and not a thousand. It follows that the larger the political Community the smaller will the proportion of the governing minority to the govern majority be and the more difficult will it be for the majority to organize for reaction against the minority. " Page 53. Robert Michels would write about the same thing. : " The most striking proof of the organic weakness of the mass is furnished by the way in which when deprived of the leaders in time of action they abandon the field of battle in disordered flight; they eem to have no power of instinctive reorganization and are useless until new captains arise capable of replacing those that have been lost. " Source : " Political Parties " By Michels. Page 90.
So the solution then is for the people to have a leader that leads them towards victory. And the very moment that happens Michelle's famous iron law of oligarchy comes into effect. Michelle's law states that : " All forms of organization regardless of how democratic they may be at the start will eventually and inevitably develop oligarchic tendencies. " especially in large groups and complex organizations he would write : " Organization implies a tendency to oligarchy. In every organization whether it be a political party a professional Union or any other association of any kind, the aristocratic tendency manifests itself very clearly. As a result of organization every party or professional Union becomes divided into a minority of directors and the majority of directed. Who says organization says oligarchy. " Source :" Political Parties " Page 70. Large complex organizations as opposed to smaller and simpler ones tend to become more controlled by a few leaders. Matter of fact is most people don't have the time or interest to constantly participate in voting or decision making and due to this you have to narrow down choices to a few main ones. Many prominent political parties have hundreds of thousands of members. But not all of them are active in decision making. For that reason a specific number of active members is going to take charge of the party. And if that is the case how can you claim that your movement represents the will of the people if it is led by the select and active view. Take communism as a prime example. In its doctrine, it claims that a dictatorship of the proletariat needs to emerge where the proletariat is elevated to the ruling class. " Proletariat race to a governing class ". What does it mean? Factory workers number in the millions will all millions be members of the government? The entire nation will apparently rule but no one will be ruled. But if that is the case then there will be no government, there will be no state.
But if there is a state there will also be those who are ruled. So it doesn't matter the point of view we look at this question, it always comes down to the same dismal result : government of the vast majority of the people by a privileged minority. Some marxist saying this government will consist of workers. Yyes perhaps of former workers who as soon as they become rulers or representatives of the people will cease to be workers and will begin to look upon the whole workers World from the heights of the state and not from below as an ordinary worker. They will no longer represent the people but themselves and their own pretentions to govern them. Anyone who doubts this is not at all familiar with human nature. Because of this the Democratic principle has to give way to the oligarchical principle for practical reasons. But still these movements and organizations need countless bureaucratic tasks that must be managed to keep it all running. Groups aiming for power have to handle finances, administration and diplomacy. It must also organize voting canvas supporters provide information to speakers raise funds and maintain its legal status. To keep this machine well oiled you must then have people who are more educated and are in higher positions than normal people so you need elite backing. Here is the crux of the Italian Elite Theory. It doesn't view historical events as fights between Elites and the people but rather Elites and other Elites. They are not natural allies but competitors aiming to take power and consolidate it. Evolutions occur when the existing ruling class loses the capability and motivation to stay in power leading to widespread public discontent. This then creates an opening for a counter Elite group to step in and take control. Rebellions happen revolutions are engineered and whether the counter Elite is actually fighting for the people or taking advantage of it is another story.
il y a 7 mois