Ce sujet a été résolu
Regina Louf est l'un de ces témoins X dans l'affaire Dutroux et dont l'identité a fini par être connue du grand public. Elle a été examinée par un collège de 5 experts psychiatres dirigé par le Dr Paul Igodt qui confirme qu'elle est gravement perturbée par des abus sexuels prolongés qu'elle a du subir dans sa prime jeunesse. L'expertise psychiatrique établi qu'elle n'est ni délirante, ni en état de démence ou de déséquilibre mental. Il s'agit d'un reportage incluant principalement le témoignage de Regina Louf.
il y a 2 ans
La femme de Dutroux est placé au couvent,
puis héberger dans la maison de campagne
d'un ancien juge Franc-maçon
http://www.lejdd.fr/Socie[...]x-femme-de-Dutroux-736382
la fraternité catholique qui a recupéré claude dunand censé faire perpete toujours le meme schéma dis donc
puis héberger dans la maison de campagne
d'un ancien juge Franc-maçon
http://www.lejdd.fr/Socie[...]x-femme-de-Dutroux-736382

la fraternité catholique qui a recupéré claude dunand censé faire perpete toujours le meme schéma dis donc
il y a 2 ans
Résumé de l'affaire Dutroux
Officiellement:
4 jeunes filles sur 6, retrouvés tuées et violées chez Dutroux
Plusieurs ADN retrouvés à l'endroit des crimes
Verdict:
Pas d'enquêtes sur les ADN
Dutroux est un prédateur isolé
Il n'existe pas de réseau pédo-criminel
Affaire Zandvoort
Officiellement:
Un cd-rom contenant des milliers de documents pédo-criminels est retrouvé
81 mineurs sont reconnus par les proches
Verdict
Aucune infraction sexuelle sur mineurs
Il n'existe pas de réseau-pédocriminel

Officiellement:
4 jeunes filles sur 6, retrouvés tuées et violées chez Dutroux
Plusieurs ADN retrouvés à l'endroit des crimes
Verdict:
Pas d'enquêtes sur les ADN
Dutroux est un prédateur isolé
Il n'existe pas de réseau pédo-criminel
Affaire Zandvoort
Officiellement:
Un cd-rom contenant des milliers de documents pédo-criminels est retrouvé
81 mineurs sont reconnus par les proches
Verdict
Aucune infraction sexuelle sur mineurs
Il n'existe pas de réseau-pédocriminel

il y a 2 ans
Cet enquêteur aurait pu sauver Julie et Mélissa
https://www.leparisien.fr[...]31-03-2004-2004874921.php
le gendarme Michaux ce low iq
Au procès Dutroux, les explications pathétiques du gendarme Michaux
Le sous-officier a raconté comment, fin 1995, il est passé à côté des "chuchotis" de Julie et Melissa sans s'y attarder.
Le gendarme Michaux entame son récit d'une voix pâteuse. Son ton est peu assuré, son élocution difficile, son émotion perceptible. L'homme que la commission parlementaire d'enquête créée au lendemain des faits a transformé en victime expiatoire de la faillite du système policier et judiciaire craint visiblement une épreuve du même genre. C'est lui, il est vrai, qui, les 13 et 19 décembre 1995, a perquisitionné l'une des maisons de Dutroux et aurait pu délivrer les petites filles encore en vie. Il aurait, ainsi, également évité à d'autres d'être enlevées et violentées.
A l'époque, le sous-officier cherche officiellement les preuves d'une séquestration à laquelle Marc Dutroux s'est livré, pour une affaire de camion volé. En fait, il y a longtemps que pour Michaux et - l'instruction l'a démontré - pour d'autres gendarmes aussi, Dutroux fait figure de suspect principal pour l'enlèvement des deux petites Liégeoises. Le 19, le sous-officier descend dans la cave et perçoit ce qu'il appelle "des chuchotis" ; "des "chuuuut", pas des conversations". Pour mieux entendre, le gendarme lance alors "Taisez-vous !" à ses collègues. En réalité, il fait sans doute taire Julie et Melissa terrées dans la cache et que Dutroux a conditionnées pour qu'elles se méfient des "méchants"... "J'en ai déduit à tort, et malheureusement, que les chuchotis provenaient de la rue." Les petites recluses mourront de faim et de soif, trois mois plus tard.
le gendarme Michaux ce low iq
Au procès Dutroux, les explications pathétiques du gendarme Michaux
Le sous-officier a raconté comment, fin 1995, il est passé à côté des "chuchotis" de Julie et Melissa sans s'y attarder.
Le gendarme Michaux entame son récit d'une voix pâteuse. Son ton est peu assuré, son élocution difficile, son émotion perceptible. L'homme que la commission parlementaire d'enquête créée au lendemain des faits a transformé en victime expiatoire de la faillite du système policier et judiciaire craint visiblement une épreuve du même genre. C'est lui, il est vrai, qui, les 13 et 19 décembre 1995, a perquisitionné l'une des maisons de Dutroux et aurait pu délivrer les petites filles encore en vie. Il aurait, ainsi, également évité à d'autres d'être enlevées et violentées.
A l'époque, le sous-officier cherche officiellement les preuves d'une séquestration à laquelle Marc Dutroux s'est livré, pour une affaire de camion volé. En fait, il y a longtemps que pour Michaux et - l'instruction l'a démontré - pour d'autres gendarmes aussi, Dutroux fait figure de suspect principal pour l'enlèvement des deux petites Liégeoises. Le 19, le sous-officier descend dans la cave et perçoit ce qu'il appelle "des chuchotis" ; "des "chuuuut", pas des conversations". Pour mieux entendre, le gendarme lance alors "Taisez-vous !" à ses collègues. En réalité, il fait sans doute taire Julie et Melissa terrées dans la cache et que Dutroux a conditionnées pour qu'elles se méfient des "méchants"... "J'en ai déduit à tort, et malheureusement, que les chuchotis provenaient de la rue." Les petites recluses mourront de faim et de soif, trois mois plus tard.
il y a 2 ans
témoignage de Régina Louf, première des témoins X de l'affaire Dutroux.
Il faut le voir pour le croire...
C'est pour cela qu'il me semble important que vous le regardiez.
Bien entendu, rien de ce que nous dit cette femme ne fut pris au sérieux.
Tout fut caché vite-fait sous le tapis... et Dutroux, devenu seul lampiste de l'affaire, fut condamné tout seul, passant de "pourvoyeur de chair fraîche" à "prédateur isolé"...
Voici comment le réalisateur présentait son film:
"En août 1996 l'affaire Dutroux éclate en Belgique.
Quelques jours plus tard Régina Louf, une jeune femme alors âgée de 27 ans, déclare aux autorités Belges qu'elle a été durant son enfance et son adolescence victime d'un réseau de criminels d'enfants.
Sous le nom de code X1, elle devient le témoin principal d'une vaste traque policière et judiciaire qui va tenter de mettre fin à un réseau où des enfants kidnappés sont abusés, torturés et filmés.
Quelques mois plus tard après que le juge d'instruction ait été dessaisi du dossier et les policiers écartés, Régina Louf est l'objet d'une violente campagne médiatique visant à la faire passer pour folle.
Nous avons décidé de l'écouter.
"Témoin X1 -Silence on tue des enfants" est un film violent.
La réalité que révèle Régina Louf dans son témoignage est tellement insupportable que le réflexe naturel est de fermer les yeux ou de nier les faits.
Pour la première fois un témoin décrit de l'intérieur l'univers de la pédophilie, de la criminalité sexuelle, un monde opaque, secret, protégé. Les pourvoyeurs et organisateurs de ces réseaux sont définitivement au-delà de toute morale, de tout respect minimum pour l'être humain.
Quant aux clients, prisonniers des menaces de chantage auxquelles ils sont soumis, ils deviennent les complices et les protecteurs obligés dès qu'ils franchissent les portes de cet univers.
Régina vit aujourd'hui avec son mari et ses quatre enfants dans une ferme où elle élève des chiens et des chevaux.
C'est cet amour de la vie, ce désir forcené de survivre, qui a permis de rendre son témoignage audible. De dire l'indicible à la télévision."
Il faut le voir pour le croire...
C'est pour cela qu'il me semble important que vous le regardiez.
Bien entendu, rien de ce que nous dit cette femme ne fut pris au sérieux.
Tout fut caché vite-fait sous le tapis... et Dutroux, devenu seul lampiste de l'affaire, fut condamné tout seul, passant de "pourvoyeur de chair fraîche" à "prédateur isolé"...
Voici comment le réalisateur présentait son film:
"En août 1996 l'affaire Dutroux éclate en Belgique.
Quelques jours plus tard Régina Louf, une jeune femme alors âgée de 27 ans, déclare aux autorités Belges qu'elle a été durant son enfance et son adolescence victime d'un réseau de criminels d'enfants.
Sous le nom de code X1, elle devient le témoin principal d'une vaste traque policière et judiciaire qui va tenter de mettre fin à un réseau où des enfants kidnappés sont abusés, torturés et filmés.
Quelques mois plus tard après que le juge d'instruction ait été dessaisi du dossier et les policiers écartés, Régina Louf est l'objet d'une violente campagne médiatique visant à la faire passer pour folle.
Nous avons décidé de l'écouter.
"Témoin X1 -Silence on tue des enfants" est un film violent.
La réalité que révèle Régina Louf dans son témoignage est tellement insupportable que le réflexe naturel est de fermer les yeux ou de nier les faits.
Pour la première fois un témoin décrit de l'intérieur l'univers de la pédophilie, de la criminalité sexuelle, un monde opaque, secret, protégé. Les pourvoyeurs et organisateurs de ces réseaux sont définitivement au-delà de toute morale, de tout respect minimum pour l'être humain.
Quant aux clients, prisonniers des menaces de chantage auxquelles ils sont soumis, ils deviennent les complices et les protecteurs obligés dès qu'ils franchissent les portes de cet univers.
Régina vit aujourd'hui avec son mari et ses quatre enfants dans une ferme où elle élève des chiens et des chevaux.
C'est cet amour de la vie, ce désir forcené de survivre, qui a permis de rendre son témoignage audible. De dire l'indicible à la télévision."
il y a 2 ans
Selon connerotte le dossier Dutroux etait deja corrompu avant qu'il l'ai dans les mains.
il y a 2 ans
Avatar de Vinaigredanus10
Vinaigredanus10
26 février 2023 à 01:46:57
Marcel Marchal et que ce dernier a bien été chez Dutroux, c’est un élément nouveau (...) Marchal, c’est le gars du ’Brazil’, un bar de prostituées de Blankenberge. Il était soupçonné de trafic d’êtres humains. On a retrouvé son nom dans l’agenda de Marc Dutroux. Son bar était proche du casino où An et Eefje ont été vues. Un voisin dit même avoir vu les deux jeunes filles avec Dutroux devant le bar, vers minuit, le soir de leur disparition. Pourquoi n’a-t-on pas été chercher Marchal au Brésil pour prélever son ADN et le comparer aux 28 ADN inconnus du dossier bis ?», s’interroge Michel Bourlet
Donc y'a possiblement l'adn d'un mec qui fait du traffic d'être humain mais la piste n'est pas utilisée la chance .
https://www.lesoir.be/263[...]gees-deplore-le-procureur
Vinaigredanus10
26 février 2023 à 01:46:57
Marcel Marchal et que ce dernier a bien été chez Dutroux, c’est un élément nouveau (...) Marchal, c’est le gars du ’Brazil’, un bar de prostituées de Blankenberge. Il était soupçonné de trafic d’êtres humains. On a retrouvé son nom dans l’agenda de Marc Dutroux. Son bar était proche du casino où An et Eefje ont été vues. Un voisin dit même avoir vu les deux jeunes filles avec Dutroux devant le bar, vers minuit, le soir de leur disparition. Pourquoi n’a-t-on pas été chercher Marchal au Brésil pour prélever son ADN et le comparer aux 28 ADN inconnus du dossier bis ?», s’interroge Michel Bourlet
Donc y'a possiblement l'adn d'un mec qui fait du traffic d'être humain mais la piste n'est pas utilisée la chance .
il y a 2 ans
Le maréchal des logis Pettens qui avait indiqué la piste Dutroux des que les parents avaient signalés la disparition des petites .. mais 14 mois plus tard ils ont enfin agit ...
Tout est foireux absolument tout. A côté l'Arc Dunand Louis Jambert dans l'yonne c'est du petit lait .
Les gendarmes qui savaient que Dutroux suspect moeurd numero 1 faisait des cachettes dans ses caves pour y planquer des jeunes filles mais tranquille 14 mois pour agir ...
La 2 ème partie du doc innomable la c'est un delire les auditions des enquêteurs c'est incroyable je me demande comment les parents ont pu encaisser tout ca putain.
Le chef de la commission d'enquête qui comprend que la.procureure Martine Doutrewe et le chef de la gendarmerie Lesage mentent sans vergogne devant tout le monde .
Le gendarme michaud qui perquisitionne la baraque de dutroux et qui entend les chuchotements de julie et melissa ..qui percute pas ...
Mais comment les parents on fait pour ne pas vriller devant ce delire putain c'est à se tirer une balle dans la tête...
René Michaux, le gendarme qui, par trois fois, en 1995 et 1996, a raté des perquisitions dans la cache de Marc Dutroux, allait sans doute rester dans l'histoire judiciaire belge comme un homme particulièrement maladroit, malchanceux ou incompétent
Imaginez vous etes un des darons vous avez cet abruti en face de vous
Tout est foireux absolument tout. A côté l'Arc Dunand Louis Jambert dans l'yonne c'est du petit lait .
Les gendarmes qui savaient que Dutroux suspect moeurd numero 1 faisait des cachettes dans ses caves pour y planquer des jeunes filles mais tranquille 14 mois pour agir ...
La 2 ème partie du doc innomable la c'est un delire les auditions des enquêteurs c'est incroyable je me demande comment les parents ont pu encaisser tout ca putain.
Le chef de la commission d'enquête qui comprend que la.procureure Martine Doutrewe et le chef de la gendarmerie Lesage mentent sans vergogne devant tout le monde .
Le gendarme michaud qui perquisitionne la baraque de dutroux et qui entend les chuchotements de julie et melissa ..qui percute pas ...
Mais comment les parents on fait pour ne pas vriller devant ce delire putain c'est à se tirer une balle dans la tête...
René Michaux, le gendarme qui, par trois fois, en 1995 et 1996, a raté des perquisitions dans la cache de Marc Dutroux, allait sans doute rester dans l'histoire judiciaire belge comme un homme particulièrement maladroit, malchanceux ou incompétent
Imaginez vous etes un des darons vous avez cet abruti en face de vous
il y a 2 ans-PEMT
L'affaire Nordhal Lelandais tout le monde savais qu'il était pedo , la gendarmerie le protégeait
Ses trois ex ont dénoncés ses violences et ses actes pedo jamais rien eu ... et Alain Jacubowitz de la Licra le défendait sans vergogne sur les plateau TV
sans oublié la gendarmerie avec les scéllés qui a cramé
https://www.francebleu.fr[...]la-gendarmerie-1506094890
Ses trois ex ont dénoncés ses violences et ses actes pedo jamais rien eu ... et Alain Jacubowitz de la Licra le défendait sans vergogne sur les plateau TV
sans oublié la gendarmerie avec les scéllés qui a cramé
il y a 2 ans
Résumé de l'affaire Outreau
Officiellement:
12 enfants sont reconnus victimes de viol
13 adultes avouent leurs crimes
Verdict:
Les enfants mentent et sont victimes de "faux souvenirs"
Les 13 adultes sont acquittés
Officiellement:
12 enfants sont reconnus victimes de viol
13 adultes avouent leurs crimes
Verdict:
Les enfants mentent et sont victimes de "faux souvenirs"
Les 13 adultes sont acquittés
il y a 2 ans
Bruno Tagliaferro - mort le 5 novembre 1995 - meurtre par empoisonement - selon sa femme Fabienne Jaupart (voir nr 21) il était convaincu d'avoir fait 'disparaître' le véhicule qui a servi pour l'enlèvement de Julie et Mélissa - la date de son déces coïncide avec l'histoire de séquestration de 4 jeunes à Jumet
Le 18 décembre 1998, Fabienne Jaupart (sa femme ) est retrouvée morte, l'enquête conclut au suicide. Fabienne Jaupart se serait aspergée de méthanol, aurait remis la bouteille sur le meuble à côté de son lit et se serait ensuite immolée, non sans avoir pris soin de mattre les pommes de terre à cuire sur le réchaud et de faire tourner le lave-vaisselle
Pour Cédric Visart de Bocarmé, le procureur du Roi de Namur, l'affaire Tagliaferro semble également entendue. Le ferrailleur de Keumiée, retrouvé mort dans sa caravane, est vraisemblablement décédé d'une mort naturelle, peut-être même d'un infarctus. L'autopsie avait certes détecté des traces de cyanure, mais des analyses plus poussées n'ont pas permis de déterminer qu'elles étaient anormales dans un cadavre en décomposition. La thèse de l'élimination d'un témoin gênant par l'entourage de Dutroux ne tient donc pas la route.
https://www.lesoir.be/art[...]le_t-19990115-Z0G8J6.html

Le 18 décembre 1998, Fabienne Jaupart (sa femme ) est retrouvée morte, l'enquête conclut au suicide. Fabienne Jaupart se serait aspergée de méthanol, aurait remis la bouteille sur le meuble à côté de son lit et se serait ensuite immolée, non sans avoir pris soin de mattre les pommes de terre à cuire sur le réchaud et de faire tourner le lave-vaisselle
Pour Cédric Visart de Bocarmé, le procureur du Roi de Namur, l'affaire Tagliaferro semble également entendue. Le ferrailleur de Keumiée, retrouvé mort dans sa caravane, est vraisemblablement décédé d'une mort naturelle, peut-être même d'un infarctus. L'autopsie avait certes détecté des traces de cyanure, mais des analyses plus poussées n'ont pas permis de déterminer qu'elles étaient anormales dans un cadavre en décomposition. La thèse de l'élimination d'un témoin gênant par l'entourage de Dutroux ne tient donc pas la route.

il y a 2 ans
Jamais les epoux Charrier n'ont été inquiété dans les Affaires Louis et Dunand c'est pourtant eux qui ont couvert les trace
Mais les Charrier vont dévoiler peu à peu, au fil de différentes enquêtes administratives et judiciaires, un profil bien éloigné de celui qu'on est en droit d'attendre de la part de responsables de services sociaux. Nicole Charrier est ainsi mise en cause dans un dossier instruit par le juge financier Renaud Van Ruymbeke, pour «abus de faiblesse». Il concerne la façon dont l'éducatrice faisait travailler, à son compte, des handicapées qu'elle hébergeait. Il sera, bientôt, examiné devant le tribunal correctionnel de Paris.
L'autre affaire concerne Pierre Charrier et débute en octobre 1989 par un flagrant délit. Le directeur est surpris à l'arrière d'une voiture en compagnie d'une handicapée de 22 ans dont il abuse. Lors de ses premières déclarations, le directeur du centre expliquera qu'il aurait, ainsi, permis à la jeune femme de «s'épanouir affectivement»... Pour ces faits, Pierre Charrier sera condamné à six ans de prison...
Mais les Charrier vont dévoiler peu à peu, au fil de différentes enquêtes administratives et judiciaires, un profil bien éloigné de celui qu'on est en droit d'attendre de la part de responsables de services sociaux. Nicole Charrier est ainsi mise en cause dans un dossier instruit par le juge financier Renaud Van Ruymbeke, pour «abus de faiblesse». Il concerne la façon dont l'éducatrice faisait travailler, à son compte, des handicapées qu'elle hébergeait. Il sera, bientôt, examiné devant le tribunal correctionnel de Paris.
L'autre affaire concerne Pierre Charrier et débute en octobre 1989 par un flagrant délit. Le directeur est surpris à l'arrière d'une voiture en compagnie d'une handicapée de 22 ans dont il abuse. Lors de ses premières déclarations, le directeur du centre expliquera qu'il aurait, ainsi, permis à la jeune femme de «s'épanouir affectivement»... Pour ces faits, Pierre Charrier sera condamné à six ans de prison...
il y a 2 ans
Bordel de Dieu ces pavés ahi
Je mets en fav et lis demain mais up quand-même
Je mets en fav et lis demain mais up quand-même
J'étais là Gandalf... J'étais là il y a 7000 jours sur
il y a 2 ans
Qui protège Emile Louis?
https://www.lexpress.fr/s[...]e-emile-louis_490219.html
A la fin des années 70, en guise de «relations», Emile Louis ne compte guère d'amis parmi le gratin auxerrois. Mais ceux-là sont fidèles. Et influents. Pierre et Nicole Charrier dirigent d'une main de fer l'Apajh. Ce n'est pas n'importe quoi, l'Apajh, à Auxerre. «C'est même un lobby très puissant», admet Jean-Pierre Soisson. Avec 80 millions de francs de budget et 350 employés, l'association est le deuxième employeur de la ville. Le genre d'argument qui ne donne pas aux autorités concernées l'envie d'aller y regarder de plus près. Dommage, car il s'en est passé de belles, ces trente dernières années. Quand Pierre Charrier scelle le sort de ses sept pensionnaires assassinées de la mention «en fugue», son épouse, elle, expérimente des méthodes révolutionnaires auprès des jeunes handicapés. «Un jour, je l'ai vue montrer ses seins à une jeune trisomique qui n'avait même pas la parole, se souvient Bernadette Petitcollot, une ancienne éducatrice du foyer Guette-Soleil. La petite s'est mise à hurler. Alors Nicole Charrier a baissé son pantalon pour lui montrer ses fesses.» Tout est prétexte aux plaisanteries salaces et aux propos scabreux. A table, Nicole Charrier fait raconter aux gamines handicapées leurs expériences intimes et livre, à la cantonade, ses petits soucis gynécologiques ou la robustesse de son appétit sexuel. «A plusieurs reprises, je l'ai entendue claironner devant tout le monde, y compris Pierre Charrier, qu'elle avait dû prendre un amant parce son mari ne bandait plus», raconte Serge Lange. Cet ancien administrateur de l'Apajh a fait des démarches auprès du préfet de l'Yonne. Elles sont restées vaines. Tout comme le courrier de dénonciation adressé par Bernadette Petitcollot aux autorités judiciaires pour signaler une fellation dont avait été victime un déficient mental au foyer Guette-Soleil est resté lettre morte. La seule chose avec laquelle on ne plaisante pas, finalement, chez les Charrier, c'est l'honneur d'Emile Louis.
A la fin des années 70, en guise de «relations», Emile Louis ne compte guère d'amis parmi le gratin auxerrois. Mais ceux-là sont fidèles. Et influents. Pierre et Nicole Charrier dirigent d'une main de fer l'Apajh. Ce n'est pas n'importe quoi, l'Apajh, à Auxerre. «C'est même un lobby très puissant», admet Jean-Pierre Soisson. Avec 80 millions de francs de budget et 350 employés, l'association est le deuxième employeur de la ville. Le genre d'argument qui ne donne pas aux autorités concernées l'envie d'aller y regarder de plus près. Dommage, car il s'en est passé de belles, ces trente dernières années. Quand Pierre Charrier scelle le sort de ses sept pensionnaires assassinées de la mention «en fugue», son épouse, elle, expérimente des méthodes révolutionnaires auprès des jeunes handicapés. «Un jour, je l'ai vue montrer ses seins à une jeune trisomique qui n'avait même pas la parole, se souvient Bernadette Petitcollot, une ancienne éducatrice du foyer Guette-Soleil. La petite s'est mise à hurler. Alors Nicole Charrier a baissé son pantalon pour lui montrer ses fesses.» Tout est prétexte aux plaisanteries salaces et aux propos scabreux. A table, Nicole Charrier fait raconter aux gamines handicapées leurs expériences intimes et livre, à la cantonade, ses petits soucis gynécologiques ou la robustesse de son appétit sexuel. «A plusieurs reprises, je l'ai entendue claironner devant tout le monde, y compris Pierre Charrier, qu'elle avait dû prendre un amant parce son mari ne bandait plus», raconte Serge Lange. Cet ancien administrateur de l'Apajh a fait des démarches auprès du préfet de l'Yonne. Elles sont restées vaines. Tout comme le courrier de dénonciation adressé par Bernadette Petitcollot aux autorités judiciaires pour signaler une fellation dont avait été victime un déficient mental au foyer Guette-Soleil est resté lettre morte. La seule chose avec laquelle on ne plaisante pas, finalement, chez les Charrier, c'est l'honneur d'Emile Louis.
il y a 2 ans
La piste des foyers
Si la justice a tardé à s'intéresser à Emile Louis, que dire des services de la Ddass et des responsables des foyers où les disparues résidaient? Car, à une exception près, personne, à tous les niveaux, ne paraît s'être soucié des départs successifs des jeunes femmes, des disparitions... attribuées à des fugues. Personne ne s'étonnera non plus que ces jeunes femmes ne donnent, au fil des ans, aucune nouvelle à leurs proches.
Une attitude particulièrement choquante de la part du personnel d'encadrement des foyers où résidaient les handicapées. Le cas le plus saisissant est celui des époux Charrier, dont la trajectoire croise, pendant de longues années, celle d'Emile Louis. De 1977 à 1979, Nicole Charrier est en effet éducatrice au foyer Grattery, qui dépend de l'Association pour l'aide aux adultes et jeunes handicapés de l'Yonne (Apajh 89), et dont quatre des sept disparues sont originaires. Son mari, Pierre, en est alors le directeur.
Tous deux sont des notables locaux. Nicole Charrier a été conseillère municipale au côté de Jean-Pierre Soisson, ancien ministre et maire d'Auxerre. Son mari, par ailleurs vénérable d'une loge maçonnique, est, de par ses fonctions à la tête des foyers, un employeur important dans la région. A cette même époque, Emile Louis transporte les jeunes handicapées jusqu'à leurs diverses destinations. Et le couple Charrier connaît bien le chauffeur. D'ailleurs, en 1982, Nicole Charrier vole à son secours. Louis est alors poursuivi pour des attouchements sexuels sur des enfants que la Ddass avait confiés à sa compagne. Nicole Charrier, dans une lettre au juge, affirme que le chauffeur de car est, pour les jeunes femmes, «comme un père, ou un grand frère à qui elles peuvent se confier»...
Si la justice a tardé à s'intéresser à Emile Louis, que dire des services de la Ddass et des responsables des foyers où les disparues résidaient? Car, à une exception près, personne, à tous les niveaux, ne paraît s'être soucié des départs successifs des jeunes femmes, des disparitions... attribuées à des fugues. Personne ne s'étonnera non plus que ces jeunes femmes ne donnent, au fil des ans, aucune nouvelle à leurs proches.
Une attitude particulièrement choquante de la part du personnel d'encadrement des foyers où résidaient les handicapées. Le cas le plus saisissant est celui des époux Charrier, dont la trajectoire croise, pendant de longues années, celle d'Emile Louis. De 1977 à 1979, Nicole Charrier est en effet éducatrice au foyer Grattery, qui dépend de l'Association pour l'aide aux adultes et jeunes handicapés de l'Yonne (Apajh 89), et dont quatre des sept disparues sont originaires. Son mari, Pierre, en est alors le directeur.
Tous deux sont des notables locaux. Nicole Charrier a été conseillère municipale au côté de Jean-Pierre Soisson, ancien ministre et maire d'Auxerre. Son mari, par ailleurs vénérable d'une loge maçonnique, est, de par ses fonctions à la tête des foyers, un employeur important dans la région. A cette même époque, Emile Louis transporte les jeunes handicapées jusqu'à leurs diverses destinations. Et le couple Charrier connaît bien le chauffeur. D'ailleurs, en 1982, Nicole Charrier vole à son secours. Louis est alors poursuivi pour des attouchements sexuels sur des enfants que la Ddass avait confiés à sa compagne. Nicole Charrier, dans une lettre au juge, affirme que le chauffeur de car est, pour les jeunes femmes, «comme un père, ou un grand frère à qui elles peuvent se confier»...
il y a 2 ans
«Les Charrier étaient proches de la mairie d’Auxerre»
L’affaire des disparues n’aurait pas été rendue publique sans l’acharnement de Pierre Monnoir, le président de l’Association de défense des handicapés de l’Yonne (ADHY). Depuis douze ans, ce VRP en produits d’emballage se débat pour découvrir la vérité. Pierre Monnoir, 50 ans, qui a la garde de son frère déficient mental, adhère à l’Apajh de l’Yonne en 1989. Rapidement, il constate que « tout était bloqué au niveau des votes ». « Nous n’avions rien à dire, explique-t-il, tout était décidé par les Charrier, proches de la mairie d’Auxerre », dirigée à l’époque par le socialiste Jean-Pierre Soisson. Choqué par cette « politisation du handicap », il fonde en 1992 l’ADHY. Roger Delautre, qui a succédé à Pierre Charrier à la tête de l’IME d’Auxerre, lui parle alors de « jeunes filles [qui] ont disparu à jamais » du temps de son prédécesseur. Pendant trois ans, Monnoir va tenter d’obtenir des explications. Il rencontre des membres de la Ddass, de la préfecture, du conseil général... Ces notables réagissent, certains poliment, d’autres beaucoup plus violemment. « Si tu ne la fermes pas, on te refile ton frère et tu te débrouilles avec », lui lance un jour un responsable local. Isolé, Pierre Monnoir dérange et reçoit des menaces de mort. En 1995, tout change. Deux employés de l’IME d’Auxerre photographient les dossiers des quatre jeunes demi-pensionnaires disparues entre 1977 et 1978, et confient les photos à Monnoir. Quatre des sept disparues de l’Yonne Chantal Gras, Christine Marlot, Madeleine Dejust et Bernadette Lemoine ont enfin un visage. Le président de l’ADHY contacte les médias et donne à l’affaire une ampleur nationale. Après l’arrestation de Louis en 2000 et la découverte des corps de deux disparues, la tâche de Pierre Monnoir ne s’arrête pas pour autant. Il veut toujours « savoir où sont les cinq autres », et fait pression pour qu’une sculpture soit érigée à Auxerre à la mémoire des victimes. « Le conseil municipal a donné son accord il y a quelques mois, mais certains conseillers ont voté contre, comme si le consensus était impossible autour de cette affaire. »
L’affaire des disparues n’aurait pas été rendue publique sans l’acharnement de Pierre Monnoir, le président de l’Association de défense des handicapés de l’Yonne (ADHY). Depuis douze ans, ce VRP en produits d’emballage se débat pour découvrir la vérité. Pierre Monnoir, 50 ans, qui a la garde de son frère déficient mental, adhère à l’Apajh de l’Yonne en 1989. Rapidement, il constate que « tout était bloqué au niveau des votes ». « Nous n’avions rien à dire, explique-t-il, tout était décidé par les Charrier, proches de la mairie d’Auxerre », dirigée à l’époque par le socialiste Jean-Pierre Soisson. Choqué par cette « politisation du handicap », il fonde en 1992 l’ADHY. Roger Delautre, qui a succédé à Pierre Charrier à la tête de l’IME d’Auxerre, lui parle alors de « jeunes filles [qui] ont disparu à jamais » du temps de son prédécesseur. Pendant trois ans, Monnoir va tenter d’obtenir des explications. Il rencontre des membres de la Ddass, de la préfecture, du conseil général... Ces notables réagissent, certains poliment, d’autres beaucoup plus violemment. « Si tu ne la fermes pas, on te refile ton frère et tu te débrouilles avec », lui lance un jour un responsable local. Isolé, Pierre Monnoir dérange et reçoit des menaces de mort. En 1995, tout change. Deux employés de l’IME d’Auxerre photographient les dossiers des quatre jeunes demi-pensionnaires disparues entre 1977 et 1978, et confient les photos à Monnoir. Quatre des sept disparues de l’Yonne Chantal Gras, Christine Marlot, Madeleine Dejust et Bernadette Lemoine ont enfin un visage. Le président de l’ADHY contacte les médias et donne à l’affaire une ampleur nationale. Après l’arrestation de Louis en 2000 et la découverte des corps de deux disparues, la tâche de Pierre Monnoir ne s’arrête pas pour autant. Il veut toujours « savoir où sont les cinq autres », et fait pression pour qu’une sculpture soit érigée à Auxerre à la mémoire des victimes. « Le conseil municipal a donné son accord il y a quelques mois, mais certains conseillers ont voté contre, comme si le consensus était impossible autour de cette affaire. »
il y a 2 ans