Ce sujet a été résolu
renons au Hasard le Juge Jacque Bourguignon
On commence par l'affaire Dunand et les torturé d'appoigny
L’instruction de l’affaire Dunand a montré que le proxénète a eu des activités sadiques depuis longtemps [1] [15], il se pourrait donc, vu l’état proche de la mort de Michaëlla lorsqu’elle a été retrouvée, que d’autres victimes aient décédé entre ses mains ou celles de ses clients [1], et que certaines des plus de 17 disparitions comptabilisées dans l’affaire des disparues de l’Yonne soient de son fait. Pour les enquêteurs, il aurait été tout à fait fondé d’interroger les témoins de l’affaire Dunand dans ce cadre. Or certains d’entre eux connaissaient directement l’identité de clients très aisés (vu les tarifs) de Dunand, d’autres pouvaient mettre en cause ceux qui les connaissaient.
https://www.liberation.fr[...]villon-a-appoigny_354184/
Ou un mec torturait et faisait torturer des femmes du meme foyer ( APAJH ) que les victimes d'Emile Louis
moyennant finance
Beaucoup de notable passaient dans le sinistre pavillon d'appoigny pour assouvir leur besoin .
Une fois Dunand arreté , son carnet avec le nom des notables a disparu la chance
d'autres faits troublant :
" Malgré le récit de Huguette, appuyé par les carnets et les photos qu'elle a pris dans sa fuite [6] (18 :20), et qu’elle remet à la police, et les marques de supplices infligés par Claude Dunand et ses clients, qu'elle conserve encore 20 ans après [6] (49 :30), il se passe 3 jours entre le moment où le procureur est prévenu et l’intervention des forces de l’ordre au pavillon d’Appoigny pour libérer Michaëlla "
"lorsque le commissaire Viallatte de la SRPJ de Versailles arrive au pavillon d’Appoigny en repérage, il constate la présence d’un journaliste de la presse locale. La presse a été prévenue [6] (16 :30), ce qui fait dire à Daniel Stilinovic, substitut du procureur, que « l’affaire a été sabotée "
INSTRUCTION : DES CARNETS D’ADRESSES QUI DISPARAISSENT DU TRIBUNAL ET DES TEMOINS QUI MEURRENT
"- durant l'instruction, une greffière (Madame Josselin) constate que des pages d'un des carnets d'adresse saisi chez Dunand et mis sous scellé ont été arrachées [6] (18 :33) [11] (p33) et 15 ans plus tard Marylise Lebranchu alors garde des sceaux constate par un compte rendu d’enquête la disparition de tous les carnets [6] (19 :54). L’avocat de Claude Dunand, Maître Liénard, remarque que « ces documents ne se sont sans doute pas envolés par hasard. On ne perd pas le nom de personnalités qui viennent percer les seins de jeunes femmes"
- ✝ Le médecin qui a examiné les blessures à la poitrine de Huguette dans la cave de Dunand, sans alerter la police, se suicide [6] (11 :25).
- ✝✝ Deux des clients inculpés meurent d'un infarctus en préventive, avant l'ouverture du procès [9] [11] (p32).
- Un troisième client Joseph Q. a été reconnu par Claude et Monique Dunand durant l’instruction [6](25 :14) mais le juge d’instruction Jacques Bourguignon lui accorde un non-lieu [6](24 :55) [14](28 :57). Notons que Huguette affirme que Joseph Q. a aidé physiquement Claude Dunand à la piéger. Selon Joseph Q., lors de l’instruction, la description donnée par Huguette du complice de Dunand l’a innocenté. Mais cette version ne semble pas coller avec les souvenirs de Huguette [14](27 :15). Impossible de vérifier au moment du reportage car le dossier de Joseph Q. a disparu [6] (22 :45).
https://blogs.mediapart.f[...]s-durant-les-instructions
Maintenant passons à l'affaire Emile Louis
https://www.lexpress.fr/s[...]-a-la-justice_488151.html
Malgré que Jambert avait découvert Emile , il a fallu à la justice 20 ans pour le faire condamner
En 1979, pourtant, le chauffeur est entendu dans le cadre de la disparition de Martine Renault. Le parquet retient l'hypothèse d'une fugue et classe l'affaire. A nouveau suspecté en 1984, pour la disparition de Sylviane Lesage, il bénéficie d'un nouveau non-lieu. Et quand, enfin, le substitut Daniel Stilinovic, convaincu par le travail de Jambert, décide de communiquer le dossier au juge d'instruction Jacques Bourguignon tiens donc
, ce dernier refusera de le prendre en compte. Il l'a déjà classé!
A trois reprises au moins, Emile Louis échappe donc à la justice, dans des conditions troublantes. Faut-il y voir la trace d'une action concertée pour enterrer l'affaire? Croire à l'existence d'un réseau agissant pour sauver Louis à tout prix? L'inspection générale des services judiciaires, dépêchée sur place en 2002, affirme, dans un rapport signé par Jean-Paul Collomp, que «ces allégations n'ont aucun fondement objectif». Pourtant, un autre document, rédigé par le procureur général de Paris, Jean-Louis Nadal, conclut: «La responsabilité de l'Etat pour fonctionnement défectueux du service public de la justice peut être mise en cause.» C'est donc bien, selon ce haut magistrat, la «négligence» de certains juges qui aurait conduit à ce fiasco judiciaire.
Quelqu'un protège donc Emile Louis et les notables de Dunand
Toujours ce fameux Bourguignon dans les 2 affaires
https://www.leparisien.fr[...]28-11-2003-2004573176.php
Il diras en 2003 " je me suis trompé "
Donc en résumé de ces histoires des notables tortures des handicapés , Emile servait de rabatteur à ces réseaux il a été protégé par les époux charrier gérant de l' APAJH à Auxerre et leur réseaux
https://www.lexpress.fr/s[...]e-emile-louis_490219.html
des preuves disparaissent meme longtemps apres les faits
comme tous les carnets de Dunand , la Malette de jambert son crane aussi
https://www.leparisien.fr[...]ert-22-10-2008-284623.php
des témoins et enqueteurs mystérieusement " Suicidés"
et à chaque fois ce Fameux Jaques Bourguignon cerise sur le gateau il sera muté juge pour enfants dans l'est et il refilera la garde de enfants à un certain Michel Fourniret
ce fameux Fourniret qu' on soupsonné de 2 meurtre dans l'yonne à la meme epoque
Avatar de Vinaigredanus10
Vinaigredanus10
26 février 2023 à 00:57:14
La magistrate vertueuse et le magistrat pervers
Martine Bouillon, substitut du procureur au TGI de Bobigny, dénonçant le 27 mars 2000 des affaires de pédopornographie parla de découverte de charnier d’enfants en région parisienne dans une émission « Viol d’enfants, la fin du silence ? ». Elle précise ne pas pouvoir en dire plus car ces affaires sont en cours d’instruction.
Dès le lendemain matin, les autorités judiciaires démentent et lui demandent des explications. Martine Bouillon leur envoie un rapport le 30 mars 2000 précisant que les affaires en question auraient eu lieu à la fin des années 80 et qu’elle avait rencontré les enquêteurs au sujet de la découverte d’un charnier en Seine-et-Marne. Le Conseil Supérieur de la Magistrature la convoque en audience le 16 mars 2001, lui précise n’avoir aucune connaissance de ces affaires, et la déplace. Cette sanction lui a été signifiée par Michel Joubrel, du Conseil Supérieur de la magistrature.
Michel JoubreLe personnage est on ne peut plus sérieux : fils de magistrat, président de l’Union Syndicale des Magistrats (gauche, syndicat majoritaire) entre 1988 et 1992, puis décoré de l’ordre national du mérite, enfin membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 1998 à 2002.
Apprécié de ses pairs, contrairement visiblement à Martine Bouillon, Michel Joubrel peut se targuer d’une carrière exemplaire, le procureur général de Limoges le décrivait comme courtois, capable d’une grande puissance de travail et à l’intelligence claire.
En août 2002, une information anonyme informe les gendarmes de Metz de l’existence d’un réseau internet d’échange pédopornographiques. En 2003, les gendarmes de la section de recherche d’Orléans démantèlent ce réseau d’internautes échangeant des fichiers d’images et de vidéos partagées par des enseignants, un prêtre, mais également un magistrat qui avait été chargé de l’informatisation de la justice, cela ne s’invente pas. Le matériel représentait notamment des viols d’enfants et de bébés.
16 330 de ces fichiers sont saisis sur l’ordinateur de Michel Joubrel, substitut du procureur général près de la Cour d’appel de Versailles. Il est mis en examen en mars 2003, à la retraite d’office en septembre 2004, puis radié en février 2005.
Pour sa défense il prétend que son ordinateur a été utilisé à son insu, pourtant il était inscrit sur ce site d’échange sous 3 pseudos différents sur le forum « garçonsexe ». Puis il affirme avoir téléchargé par curiosité et non par voyeurisme et enfin « avoir flirté avec l’interdit ».
Il a été condamné en 2006 à 8 mois avec sursis et 1 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Tours.

On commence par l'affaire Dunand et les torturé d'appoigny
L’instruction de l’affaire Dunand a montré que le proxénète a eu des activités sadiques depuis longtemps [1] [15], il se pourrait donc, vu l’état proche de la mort de Michaëlla lorsqu’elle a été retrouvée, que d’autres victimes aient décédé entre ses mains ou celles de ses clients [1], et que certaines des plus de 17 disparitions comptabilisées dans l’affaire des disparues de l’Yonne soient de son fait. Pour les enquêteurs, il aurait été tout à fait fondé d’interroger les témoins de l’affaire Dunand dans ce cadre. Or certains d’entre eux connaissaient directement l’identité de clients très aisés (vu les tarifs) de Dunand, d’autres pouvaient mettre en cause ceux qui les connaissaient.
Ou un mec torturait et faisait torturer des femmes du meme foyer ( APAJH ) que les victimes d'Emile Louis
moyennant finance
Beaucoup de notable passaient dans le sinistre pavillon d'appoigny pour assouvir leur besoin .
Une fois Dunand arreté , son carnet avec le nom des notables a disparu la chance

d'autres faits troublant :
" Malgré le récit de Huguette, appuyé par les carnets et les photos qu'elle a pris dans sa fuite [6] (18 :20), et qu’elle remet à la police, et les marques de supplices infligés par Claude Dunand et ses clients, qu'elle conserve encore 20 ans après [6] (49 :30), il se passe 3 jours entre le moment où le procureur est prévenu et l’intervention des forces de l’ordre au pavillon d’Appoigny pour libérer Michaëlla "
"lorsque le commissaire Viallatte de la SRPJ de Versailles arrive au pavillon d’Appoigny en repérage, il constate la présence d’un journaliste de la presse locale. La presse a été prévenue [6] (16 :30), ce qui fait dire à Daniel Stilinovic, substitut du procureur, que « l’affaire a été sabotée "
INSTRUCTION : DES CARNETS D’ADRESSES QUI DISPARAISSENT DU TRIBUNAL ET DES TEMOINS QUI MEURRENT
"- durant l'instruction, une greffière (Madame Josselin) constate que des pages d'un des carnets d'adresse saisi chez Dunand et mis sous scellé ont été arrachées [6] (18 :33) [11] (p33) et 15 ans plus tard Marylise Lebranchu alors garde des sceaux constate par un compte rendu d’enquête la disparition de tous les carnets [6] (19 :54). L’avocat de Claude Dunand, Maître Liénard, remarque que « ces documents ne se sont sans doute pas envolés par hasard. On ne perd pas le nom de personnalités qui viennent percer les seins de jeunes femmes"
- ✝ Le médecin qui a examiné les blessures à la poitrine de Huguette dans la cave de Dunand, sans alerter la police, se suicide [6] (11 :25).
- ✝✝ Deux des clients inculpés meurent d'un infarctus en préventive, avant l'ouverture du procès [9] [11] (p32).
- Un troisième client Joseph Q. a été reconnu par Claude et Monique Dunand durant l’instruction [6](25 :14) mais le juge d’instruction Jacques Bourguignon lui accorde un non-lieu [6](24 :55) [14](28 :57). Notons que Huguette affirme que Joseph Q. a aidé physiquement Claude Dunand à la piéger. Selon Joseph Q., lors de l’instruction, la description donnée par Huguette du complice de Dunand l’a innocenté. Mais cette version ne semble pas coller avec les souvenirs de Huguette [14](27 :15). Impossible de vérifier au moment du reportage car le dossier de Joseph Q. a disparu [6] (22 :45).
Maintenant passons à l'affaire Emile Louis
Malgré que Jambert avait découvert Emile , il a fallu à la justice 20 ans pour le faire condamner
En 1979, pourtant, le chauffeur est entendu dans le cadre de la disparition de Martine Renault. Le parquet retient l'hypothèse d'une fugue et classe l'affaire. A nouveau suspecté en 1984, pour la disparition de Sylviane Lesage, il bénéficie d'un nouveau non-lieu. Et quand, enfin, le substitut Daniel Stilinovic, convaincu par le travail de Jambert, décide de communiquer le dossier au juge d'instruction Jacques Bourguignon tiens donc

A trois reprises au moins, Emile Louis échappe donc à la justice, dans des conditions troublantes. Faut-il y voir la trace d'une action concertée pour enterrer l'affaire? Croire à l'existence d'un réseau agissant pour sauver Louis à tout prix? L'inspection générale des services judiciaires, dépêchée sur place en 2002, affirme, dans un rapport signé par Jean-Paul Collomp, que «ces allégations n'ont aucun fondement objectif». Pourtant, un autre document, rédigé par le procureur général de Paris, Jean-Louis Nadal, conclut: «La responsabilité de l'Etat pour fonctionnement défectueux du service public de la justice peut être mise en cause.» C'est donc bien, selon ce haut magistrat, la «négligence» de certains juges qui aurait conduit à ce fiasco judiciaire.
Quelqu'un protège donc Emile Louis et les notables de Dunand
Toujours ce fameux Bourguignon dans les 2 affaires

Il diras en 2003 " je me suis trompé "
Donc en résumé de ces histoires des notables tortures des handicapés , Emile servait de rabatteur à ces réseaux il a été protégé par les époux charrier gérant de l' APAJH à Auxerre et leur réseaux
des preuves disparaissent meme longtemps apres les faits

des témoins et enqueteurs mystérieusement " Suicidés"
et à chaque fois ce Fameux Jaques Bourguignon cerise sur le gateau il sera muté juge pour enfants dans l'est et il refilera la garde de enfants à un certain Michel Fourniret
ce fameux Fourniret qu' on soupsonné de 2 meurtre dans l'yonne à la meme epoque
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Vinaigredanus10
26 février 2023 à 00:57:14
La magistrate vertueuse et le magistrat pervers
Martine Bouillon, substitut du procureur au TGI de Bobigny, dénonçant le 27 mars 2000 des affaires de pédopornographie parla de découverte de charnier d’enfants en région parisienne dans une émission « Viol d’enfants, la fin du silence ? ». Elle précise ne pas pouvoir en dire plus car ces affaires sont en cours d’instruction.
Dès le lendemain matin, les autorités judiciaires démentent et lui demandent des explications. Martine Bouillon leur envoie un rapport le 30 mars 2000 précisant que les affaires en question auraient eu lieu à la fin des années 80 et qu’elle avait rencontré les enquêteurs au sujet de la découverte d’un charnier en Seine-et-Marne. Le Conseil Supérieur de la Magistrature la convoque en audience le 16 mars 2001, lui précise n’avoir aucune connaissance de ces affaires, et la déplace. Cette sanction lui a été signifiée par Michel Joubrel, du Conseil Supérieur de la magistrature.
Michel JoubreLe personnage est on ne peut plus sérieux : fils de magistrat, président de l’Union Syndicale des Magistrats (gauche, syndicat majoritaire) entre 1988 et 1992, puis décoré de l’ordre national du mérite, enfin membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 1998 à 2002.
Apprécié de ses pairs, contrairement visiblement à Martine Bouillon, Michel Joubrel peut se targuer d’une carrière exemplaire, le procureur général de Limoges le décrivait comme courtois, capable d’une grande puissance de travail et à l’intelligence claire.
En août 2002, une information anonyme informe les gendarmes de Metz de l’existence d’un réseau internet d’échange pédopornographiques. En 2003, les gendarmes de la section de recherche d’Orléans démantèlent ce réseau d’internautes échangeant des fichiers d’images et de vidéos partagées par des enseignants, un prêtre, mais également un magistrat qui avait été chargé de l’informatisation de la justice, cela ne s’invente pas. Le matériel représentait notamment des viols d’enfants et de bébés.
16 330 de ces fichiers sont saisis sur l’ordinateur de Michel Joubrel, substitut du procureur général près de la Cour d’appel de Versailles. Il est mis en examen en mars 2003, à la retraite d’office en septembre 2004, puis radié en février 2005.
Pour sa défense il prétend que son ordinateur a été utilisé à son insu, pourtant il était inscrit sur ce site d’échange sous 3 pseudos différents sur le forum « garçonsexe ». Puis il affirme avoir téléchargé par curiosité et non par voyeurisme et enfin « avoir flirté avec l’interdit ».
Il a été condamné en 2006 à 8 mois avec sursis et 1 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Tours.
il y a 2 ans
L'affaire du coral
Le ministre de la culture Jack LANG figure en effet parmi les mis en cause, tout comme le neveu du Président, Frédéric MITTERRAND. François MITTERRAND fait intervenir sa garde rapprochée comme le racontera en 1997 le capitaine Paul BARRIL, collègue du Commandant PROUTEAU : « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. ». Une note retrouvée dans le dossier du Christian PROUTEAU atteste bien du suivi de Maître VERGES, avocat de Jean-Claude KRIEF :
« Septembre 1982. Conformément à vos instructions, j’ai fait effectuer les recherches destinées à vérifier les informations qui vous avaient été données sur l’avocat. Les marchés traités le sont effectivement par ce monsieur, et, comme vous le supposiez, le règlement doit se faire incessamment. Je précise effectivement : nous restons en contact sur cette affaire et, si elle doit se dérouler comme prévu, il y a de fortes chances pour que nous puissions aboutir. Sauf instructions nouvelles de votre part, nous poursuivons donc cette affaire jusqu’au bout. Le chef d’escadron Prouteau. »
Jean-Claude KRIEF est accusé d'avoir falsifié un procès-verbal et incarcéré dans la même prison que Claude SIGALA. C'est de là-bas qu'il rétracte une partie de ses accusations en expliquant avoir agit par jalousie amoureuse. Son frère Michel KRIEF est arrêté pour tentative de chantage à l'égard du ministre Jack LANG. Lui ne se rate pas puisqu'il est retrouvé mort à son domicile, suicidé. Seule l'équipe éducative du Coral restera mise en cause et toutes les autres personnalités seront innocentées par la justice.
Au terme des deux procès devant le Tribunal Correctionnel et la Cour d'appel, en 1987, Claude SIGALA est condamné à trois ans de prison dont un avec sursis pour attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de 15 ans. Son épouse et le médecin psychiatre Alain CHIAPELLO sont relaxés et trois autres éducateurs du Coral sont condamnés à trois ans dont un avec sursis. Un dernier animateur est condamné à dix-huit mois de prison ferme. Interrogé par le monde libertaire sur sa condamnation
Le ministre de la culture Jack LANG figure en effet parmi les mis en cause, tout comme le neveu du Président, Frédéric MITTERRAND. François MITTERRAND fait intervenir sa garde rapprochée comme le racontera en 1997 le capitaine Paul BARRIL, collègue du Commandant PROUTEAU : « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. ». Une note retrouvée dans le dossier du Christian PROUTEAU atteste bien du suivi de Maître VERGES, avocat de Jean-Claude KRIEF :
« Septembre 1982. Conformément à vos instructions, j’ai fait effectuer les recherches destinées à vérifier les informations qui vous avaient été données sur l’avocat. Les marchés traités le sont effectivement par ce monsieur, et, comme vous le supposiez, le règlement doit se faire incessamment. Je précise effectivement : nous restons en contact sur cette affaire et, si elle doit se dérouler comme prévu, il y a de fortes chances pour que nous puissions aboutir. Sauf instructions nouvelles de votre part, nous poursuivons donc cette affaire jusqu’au bout. Le chef d’escadron Prouteau. »
Jean-Claude KRIEF est accusé d'avoir falsifié un procès-verbal et incarcéré dans la même prison que Claude SIGALA. C'est de là-bas qu'il rétracte une partie de ses accusations en expliquant avoir agit par jalousie amoureuse. Son frère Michel KRIEF est arrêté pour tentative de chantage à l'égard du ministre Jack LANG. Lui ne se rate pas puisqu'il est retrouvé mort à son domicile, suicidé. Seule l'équipe éducative du Coral restera mise en cause et toutes les autres personnalités seront innocentées par la justice.
Au terme des deux procès devant le Tribunal Correctionnel et la Cour d'appel, en 1987, Claude SIGALA est condamné à trois ans de prison dont un avec sursis pour attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de 15 ans. Son épouse et le médecin psychiatre Alain CHIAPELLO sont relaxés et trois autres éducateurs du Coral sont condamnés à trois ans dont un avec sursis. Un dernier animateur est condamné à dix-huit mois de prison ferme. Interrogé par le monde libertaire sur sa condamnation
il y a 2 ans
Le réseau Zandvoort avait à sa tête Gerrit ULRICH, un allemand qui avait constitué un gigantesque fichier de photos pédopornographiques dans la ville de Zandvoort au PAYS-BAS, terre d'accueil bienveillante des pédophiles. Les photos circulaient au travers de plus petits réseaux disséminés en Europe, aux États-Unis et en Russie. C'est une association belge, Morkhoven, qui va découvrir l'existence de ce réseau et envoyer aux autorités de plusieurs pays d'europe des copies des CD-ROM pour retrouver les responsables locaux et identifier les victimes.
En France, l'enquête démarre en 2000. 81 enfants sont reconnus et Morkhoven affirme à la justice française que la photo n° 9 du fichier Zandvoort est identique à une photo issue du dossier CORAL que Jean-Claude KRIEF avait fournie, montrant deux adultes s'en prenant à des enfants. Jean-Claude KRIEF affirmait reconnaître sur la photo un magistrat français. Cette photo se trouvait alors aux mains de la police belge qui mettra deux ans à la transmettre aux autorités françaises. En vain, puisque l'inspecteur Georges Zicot de la police belge affirmera péremptoirement que la personne sur la photo est un maquereau de Charleroi. Ce même inspecteur est célèbre pour avoir été mis en cause dans l'affaire de Marc DUTROUX et est largement soupçonné d'avoir protégé le criminel..
En France, l'enquête démarre en 2000. 81 enfants sont reconnus et Morkhoven affirme à la justice française que la photo n° 9 du fichier Zandvoort est identique à une photo issue du dossier CORAL que Jean-Claude KRIEF avait fournie, montrant deux adultes s'en prenant à des enfants. Jean-Claude KRIEF affirmait reconnaître sur la photo un magistrat français. Cette photo se trouvait alors aux mains de la police belge qui mettra deux ans à la transmettre aux autorités françaises. En vain, puisque l'inspecteur Georges Zicot de la police belge affirmera péremptoirement que la personne sur la photo est un maquereau de Charleroi. Ce même inspecteur est célèbre pour avoir été mis en cause dans l'affaire de Marc DUTROUX et est largement soupçonné d'avoir protégé le criminel..
il y a 2 ans
Une affaire dramatique aux allures de polar. En janvier 2009, le corps de Jacques Heusèle, un assureur d’Arras, dans le Pas-de-Calais, était retrouvé dans la Sambre, près de Charleroi, en Belgique. Depuis treize ans, la famille se bat pour connaître les circonstances exactes de sa mort, car de multiples zones d’ombre plane toujours sur ce décès. Et la justice ne semble guère pressée d’avancer.
Car depuis la disparition de Jacques Heusèle, le 17 novembre 2008, les faits troublants se succèdent. Dans ses carnets personnels, l’homme, âgé de 59 ans au moment de sa mort, raconte dans le détail une vie interlope où figurent des rendez-vous politiques, mais aussi avec des adolescentes, dans des lieux insolites. « Vous avez tous les ingrédients d’un film de Claude Chabrol avec un notable qui mène une vie parallèle où s’entremêlent politique et affaires de mœurs », résume Me Maxime Moulin.
De surcroît, d’autres éléments sèment franchement le doute. La montre de la victime, qui n’était pas étanche, affiche la date du 21 novembre, soit quatre jours après sa disparition, le 17 novembre. La page de cette date a d’ailleurs été arrachée de son agenda. La fenêtre arrière de sa voiture, abandonnée sous un pont, près du fleuve, était entrouverte, laissant supposer l’action d’un passager. Jacques Heusèle a aussi été découvert avec un sac à dos transportant un haltère, un mot associé à des prénoms de jeunes filles et qu’il utilisait dans ses agendas comme un code.
Enfin, son corps a été retrouvé à 30 km de cette voiture, parvenant à traverser pas moins de huit écluses. Or, tous ces indices n’ont jamais empêché les enquêteurs de pencher vers la thèse du suicide ou de l’accident. « Il a fallu se battre deux ans avec la justice pour que le corps soit autopsié », ajoute Arnaud Heusèle, lassé par ce combat judiciaire.
« Des centaines de milliers d’euros disparus »
Après un classement sans suite et deux ordonnances de non-lieu dans ce dossier, l’insistance de la famille Heusèle finit quand même par payer. En octobre 2019, la chambre d’instruction de Douai, qui supervise le travail des juges, ordonne des investigations supplémentaires, mais pas sur le volet financier qui semble, pourtant, le nœud de l’intrigue.
Pour preuve, la première enquête, diligentée juste après la disparition de Jacques Heusèle, se concentrait sur un « abus de confiance aggravé ». « Il était question de centaines de milliers d’euros disparus qui auraient pu avoir été détournés, explique Arnaud Heusèle. Mon père se livrait à des virements chaque semaine sur le compte d’une SCI [société civile immobilière]. A qui ? Mystère. Mais très vite, la justice a refusé de vérifier ce compte sous prétexte que ce n’est pas utile à la manifestation de la vérité. »
Résultat, les investigations sont au point mort. « On nous dit que la plainte contre les policiers pour faux n’avance pas car l’enquête n’est pas clôturée, se désole Maxime Moulin. Et l’enquête bloque sur l’aspect financier qui nous semble pourtant un point crucial. C’est comme une pelote pleine de petits bouts qu’on n’arrive pas à rassembler
il y a 2 ans
Affaires Dutroux et Heusèle: de troublantes coïncidences
Par Romain Goffinet
Chef d’édition La Meuse Luxembourg
| Publié le 22/01/2022 à 05:53
Lecture zen
Michel Bourlet, l’ancien procureur du Roi dans l’affaire Dutroux et Jean-Pierre Adam, un enquêteur aujourd’hui à la retraite qui a longtemps travaillé sur le dossier, ont tous les deux été interpellés par l’affaire Jacques Heusèle.
Et si l’une des affaires judiciaires les plus mystérieuses de France, l’affaire Jacques Heusèle, rejoignait l’affaire criminelle la plus célèbre de Belgique, l’affaire Dutroux ? C’est la thèse soutenue par un ex-enquêteur, Jean-Pierre Adam, et par l’ancien procureur de l’affaire Dutroux, Michel Bourlet.
L’affaire Jacques Heusèle débute en novembre 2008. Cet assureur d’Arras, impliqué dans la vie politique locale, membre du Rotary Club, disparaît sans laisser de traces le 17 novembre. Dans son agenda, la page relative à cette date est arrachée. Sa disparition est signalée comme inquiétante par la police française. D’autant que sa voiture est retrouvée à Erquelinnes, à 130 km d’Arras, sous un pont en bord de Sambre. Le véhicule est remis à sa famille. Une enveloppe vide, qui aurait contenu de l’argent, est retrouvée dans la voiture.
Le 25 janvier 2009, le corps de l’assureur est découvert dans la Sambre, à Montigny-Le-Tilleul, à 35 km d’Erquelinnes. Le corps est lesté par des haltères, retrouvés dans son sac à dos. Il ne savait pas nager. Une autopsie (tardive) ne permet pas d’établir formellement qu’il s’agit d’un suicide par noyade.
Pour sa famille, c’est évidemment un choc. D’autant que rien ne semble pouvoir expliquer cette mystérieuse noyade ni pourquoi le corps a été retrouvé près de Charleroi. Suicide ? Meurtre ? Le mystère demeure encore aujourd’hui.
Carnets cachés
Mais ce terrible drame n’est que le commencement d’une descente aux enfers pour la famille de l’assureur. Très vite, on découvre qu’il était criblé de dettes et qu’il avait détourné des dizaines de milliers d’euros.
Mais il y a pire, bien pire. La famille découvre les carnets cachés de Jacques Heusèle. Dans ces carnets, l’homme tient une horrible comptabilité : des noms d’enfants assortis de commentaires scabreux, de descriptions sexuelles et de noms de code (dont le mot « haltère »). Pour la famille, cela ne fait pas un pli : Jacques Heusèle menait une double vie et fréquentait des réseaux pédophiles. De quoi expliquer ces demi-journées d’absence qu’il s’octroyait sur base régulière ?
Récemment, un reportage consacré à cette affaire, qui reste aujourd’hui encore aussi mystérieuse qu’au premier jour, a été rediffusé à la télévision belge. Ce reportage a été vu par Jean-Pierre Adam, policier à la retraite, qui a consacré une partie de sa carrière à l’affaire Dutroux. Ce reportage a été vu également par l’ancien procureur du Roi de l’affaire Dutroux, Michel Bourlet. Ni une ni deux, les deux hommes, qui s’apprécient et qui sont restés en contact, se téléphonent : « Et s’il y avait un lien avec l’affaire Dutroux ? »
Un lien ? Plausible !
Michel Bourlet nous le confirme. « Quand j’ai vu ce reportage consacré à l’affaire Heusèle, dont je n’avais jamais entendu parler, j’ai été immédiatement interpellé », explique-t-il. « La proximité des lieux, l’évocation de faits de nature criminelle qui impliqueraient des enfants, etc. Tout cela m’a troublé. Je ne connais pas le contenu des carnets autrement que par ce qu’il en a été dit dans la presse ou lors de reportages et je pense que faire un lien avec l’affaire Dutroux est plausible. Après tout, les carnets datent des années 80 et tout laisse à penser qu’il y a un réseau derrière tout cela. »
Il prend beaucoup de pincettes : « Ce n’est que pure hypothèse. Mais il n’empêche : lorsque Michel Lelièvre et Michelle Martin (un des complices et l’ex-femme de Dutroux, NdlR) ont été entendus en 1996, ils évoquaient tous les deux des réseaux de prostitution avec des enfants. L’hypothèse des réseaux, c’est d’ailleurs l’objet du dossier bis », commente Michel Bourlet.
La piste des réseaux
Quand il a découvert le reportage sur Jacques Heusèle, à l’instar de Michel Bourlet, Jean-Pierre Adam a immédiatement pensé à ce dossier bis de l’affaire Dutroux. « Mon hypothèse, c’est que Jacques Heusèle, qui venait souvent en Belgique, aurait pu fréquenter le Carré Blanc, ainsi qu’un autre établissement de la région qui était dans le collimateur de la police parce qu’il s’y déroulait des choses louches ». Comprendre : des viols de très jeunes femmes.
Jacques Heusèle fréquentait-il un réseau de prostitution d’enfants en Belgique ? Ce n’est que simple hypothèse. Mais pour l’étayer, l’ancien enquêteur s’est replongé dans ses cartons. Et il en ressort des choses étonnantes, des coïncidences troublantes.
« Heusèle était originaire de Jeumont, une toute petite localité à la frontière belge. Une localité que Marc Dutroux connaît très bien : il y allait à la patinoire (où il s’était d’ailleurs fait négativement remarquer), il fréquentait un restaurant de Jeumont, de même qu’un café. Tout cela est dans les dossiers, je n’invente rien », nous explique-t-il, documents d’époque à l’appui.
Jean-Pierre Adam poursuit : « Sur le terrain de Dutroux à Sars-La-Buissière, où étaient entreposées plusieurs voitures, on a retrouvé un véhicule immatriculé en France, à... Jeumont. Des coïncidences comme cela, on en voit plusieurs dans le dossier. Encore un exemple ? Un homme et sa famille ont séjourné un temps au-dessus du Carré blanc. Et devinez d’où l’homme était originaire ? De Jeumont. Et ainsi de suite. Le nom Jeumont revient à plusieurs reprises dans le dossier Dutroux ».
Trop de coïncidences
Pour l’ex-flic, cela fait beaucoup de coïncidences. Beaucoup trop. « Jeumont, Erquelinnes (à côté de Sars-La-Buissière), Montigny-Le-Tilleul… Je pense qu’il y a clairement quelque chose à chercher. Faire le lien entre le dossier bis et Jacques Heusèle, cela me semble pertinent ».
Jean-Pierre Adam comme Michel Bourlet aimeraient une chose : avoir accès aux carnets de Jacques Heusèle ou du moins à des copies. Pour eux, il y a des choses à exploiter, des vérifications à faire. Et plusieurs enjeux. « Cela permettrait de rouvrir le dossier bis », pense Jean-Pierre Adam. « La famille de Jacques Heusèle a le droit de savoir la vérité », renchérit Michel Bourlet. « Avec les techniques d’enquête et les moyens que nous avons aujourd’hui, on doit pouvoir avancer. Soit on élimine des pistes, soit on avance. Cela ne coûte pas grand-chose d’essayer ! Regardez l’affaire Estelle Mouzin, tuée par Fourniret : grâce à l’intervention d’une nouvelle juge d’instruction ultra-motivée, l’enquête a avancé d’un grand pas !
Par Romain Goffinet
Chef d’édition La Meuse Luxembourg
| Publié le 22/01/2022 à 05:53
Lecture zen
Michel Bourlet, l’ancien procureur du Roi dans l’affaire Dutroux et Jean-Pierre Adam, un enquêteur aujourd’hui à la retraite qui a longtemps travaillé sur le dossier, ont tous les deux été interpellés par l’affaire Jacques Heusèle.
Et si l’une des affaires judiciaires les plus mystérieuses de France, l’affaire Jacques Heusèle, rejoignait l’affaire criminelle la plus célèbre de Belgique, l’affaire Dutroux ? C’est la thèse soutenue par un ex-enquêteur, Jean-Pierre Adam, et par l’ancien procureur de l’affaire Dutroux, Michel Bourlet.
L’affaire Jacques Heusèle débute en novembre 2008. Cet assureur d’Arras, impliqué dans la vie politique locale, membre du Rotary Club, disparaît sans laisser de traces le 17 novembre. Dans son agenda, la page relative à cette date est arrachée. Sa disparition est signalée comme inquiétante par la police française. D’autant que sa voiture est retrouvée à Erquelinnes, à 130 km d’Arras, sous un pont en bord de Sambre. Le véhicule est remis à sa famille. Une enveloppe vide, qui aurait contenu de l’argent, est retrouvée dans la voiture.
Le 25 janvier 2009, le corps de l’assureur est découvert dans la Sambre, à Montigny-Le-Tilleul, à 35 km d’Erquelinnes. Le corps est lesté par des haltères, retrouvés dans son sac à dos. Il ne savait pas nager. Une autopsie (tardive) ne permet pas d’établir formellement qu’il s’agit d’un suicide par noyade.
Pour sa famille, c’est évidemment un choc. D’autant que rien ne semble pouvoir expliquer cette mystérieuse noyade ni pourquoi le corps a été retrouvé près de Charleroi. Suicide ? Meurtre ? Le mystère demeure encore aujourd’hui.
Carnets cachés
Mais ce terrible drame n’est que le commencement d’une descente aux enfers pour la famille de l’assureur. Très vite, on découvre qu’il était criblé de dettes et qu’il avait détourné des dizaines de milliers d’euros.
Mais il y a pire, bien pire. La famille découvre les carnets cachés de Jacques Heusèle. Dans ces carnets, l’homme tient une horrible comptabilité : des noms d’enfants assortis de commentaires scabreux, de descriptions sexuelles et de noms de code (dont le mot « haltère »). Pour la famille, cela ne fait pas un pli : Jacques Heusèle menait une double vie et fréquentait des réseaux pédophiles. De quoi expliquer ces demi-journées d’absence qu’il s’octroyait sur base régulière ?
Récemment, un reportage consacré à cette affaire, qui reste aujourd’hui encore aussi mystérieuse qu’au premier jour, a été rediffusé à la télévision belge. Ce reportage a été vu par Jean-Pierre Adam, policier à la retraite, qui a consacré une partie de sa carrière à l’affaire Dutroux. Ce reportage a été vu également par l’ancien procureur du Roi de l’affaire Dutroux, Michel Bourlet. Ni une ni deux, les deux hommes, qui s’apprécient et qui sont restés en contact, se téléphonent : « Et s’il y avait un lien avec l’affaire Dutroux ? »
Un lien ? Plausible !
Michel Bourlet nous le confirme. « Quand j’ai vu ce reportage consacré à l’affaire Heusèle, dont je n’avais jamais entendu parler, j’ai été immédiatement interpellé », explique-t-il. « La proximité des lieux, l’évocation de faits de nature criminelle qui impliqueraient des enfants, etc. Tout cela m’a troublé. Je ne connais pas le contenu des carnets autrement que par ce qu’il en a été dit dans la presse ou lors de reportages et je pense que faire un lien avec l’affaire Dutroux est plausible. Après tout, les carnets datent des années 80 et tout laisse à penser qu’il y a un réseau derrière tout cela. »
Il prend beaucoup de pincettes : « Ce n’est que pure hypothèse. Mais il n’empêche : lorsque Michel Lelièvre et Michelle Martin (un des complices et l’ex-femme de Dutroux, NdlR) ont été entendus en 1996, ils évoquaient tous les deux des réseaux de prostitution avec des enfants. L’hypothèse des réseaux, c’est d’ailleurs l’objet du dossier bis », commente Michel Bourlet.
La piste des réseaux
Quand il a découvert le reportage sur Jacques Heusèle, à l’instar de Michel Bourlet, Jean-Pierre Adam a immédiatement pensé à ce dossier bis de l’affaire Dutroux. « Mon hypothèse, c’est que Jacques Heusèle, qui venait souvent en Belgique, aurait pu fréquenter le Carré Blanc, ainsi qu’un autre établissement de la région qui était dans le collimateur de la police parce qu’il s’y déroulait des choses louches ». Comprendre : des viols de très jeunes femmes.
Jacques Heusèle fréquentait-il un réseau de prostitution d’enfants en Belgique ? Ce n’est que simple hypothèse. Mais pour l’étayer, l’ancien enquêteur s’est replongé dans ses cartons. Et il en ressort des choses étonnantes, des coïncidences troublantes.
« Heusèle était originaire de Jeumont, une toute petite localité à la frontière belge. Une localité que Marc Dutroux connaît très bien : il y allait à la patinoire (où il s’était d’ailleurs fait négativement remarquer), il fréquentait un restaurant de Jeumont, de même qu’un café. Tout cela est dans les dossiers, je n’invente rien », nous explique-t-il, documents d’époque à l’appui.
Jean-Pierre Adam poursuit : « Sur le terrain de Dutroux à Sars-La-Buissière, où étaient entreposées plusieurs voitures, on a retrouvé un véhicule immatriculé en France, à... Jeumont. Des coïncidences comme cela, on en voit plusieurs dans le dossier. Encore un exemple ? Un homme et sa famille ont séjourné un temps au-dessus du Carré blanc. Et devinez d’où l’homme était originaire ? De Jeumont. Et ainsi de suite. Le nom Jeumont revient à plusieurs reprises dans le dossier Dutroux ».
Trop de coïncidences
Pour l’ex-flic, cela fait beaucoup de coïncidences. Beaucoup trop. « Jeumont, Erquelinnes (à côté de Sars-La-Buissière), Montigny-Le-Tilleul… Je pense qu’il y a clairement quelque chose à chercher. Faire le lien entre le dossier bis et Jacques Heusèle, cela me semble pertinent ».
Jean-Pierre Adam comme Michel Bourlet aimeraient une chose : avoir accès aux carnets de Jacques Heusèle ou du moins à des copies. Pour eux, il y a des choses à exploiter, des vérifications à faire. Et plusieurs enjeux. « Cela permettrait de rouvrir le dossier bis », pense Jean-Pierre Adam. « La famille de Jacques Heusèle a le droit de savoir la vérité », renchérit Michel Bourlet. « Avec les techniques d’enquête et les moyens que nous avons aujourd’hui, on doit pouvoir avancer. Soit on élimine des pistes, soit on avance. Cela ne coûte pas grand-chose d’essayer ! Regardez l’affaire Estelle Mouzin, tuée par Fourniret : grâce à l’intervention d’une nouvelle juge d’instruction ultra-motivée, l’enquête a avancé d’un grand pas !
il y a 2 ans
"Aucune enquête financière sérieuse n'a été menée"
Mais ce n'est pas le seul choc que Nicole Heusèle doit encaisser. Comment est-on censé réagir quand on apprend que celui qui partage votre vie depuis trente et un ans a détourné les cotisations de ses clients, multiplié les crédits à la consommation, jonglé avec les comptes en banque, pillé votre assurance-vie, ainsi que celui de votre mère, imité votre signature et vendu en douce les bijoux de famille? Comment se maintenir à flot quand, après avoir épluché à la loupe les carnets secrets de votre mari, votre fils vous fait comprendre que, depuis plus de vingt ans, votre compagnon, le père de vos enfants, fréquentait des prostituées - a priori en mode sadomasochiste - dont certaines vraisemblablement mineures? Voilà qui explique rétrospectivement pourquoi le courrier de la maisonnée transitait exclusivement par la boîte postale contrôlée par l'autoritaire pater familias, pourquoi personne - à commencer par sa propre femme - n'était admis dans son bureau, pourquoi encore, en 2005, il s'était discrètement fait installer une deuxième ligne téléphonique secrète dans son agence…
Autre élément troublant : ces comptes de la SCI La Citadelle qui ont tout simplement disparu du dossier alors qu'ils sont évoqués dans des auditions. Les services fiscaux indiquent avoir transmis 23 pages de relevés bancaires, mais seules 22 apparaissent dans la procédure. Manque-t-il justement la feuille qui concerne la SCI ? Un compte BNP - qui est décrit par un enquêteur comme «douteux» - pourrait bien être la clé de l'énigme car, sur ses fameux agendas, Jacques Heusèle a très fréquemment reporté des mentions «vir SCI» (comprendre virement). En l'analysant, la justice pourrait donc savoir s'il y a effectivement des versements occultes et, le cas échéant, à qui ils étaient destinés.
Mais ce n'est pas le seul choc que Nicole Heusèle doit encaisser. Comment est-on censé réagir quand on apprend que celui qui partage votre vie depuis trente et un ans a détourné les cotisations de ses clients, multiplié les crédits à la consommation, jonglé avec les comptes en banque, pillé votre assurance-vie, ainsi que celui de votre mère, imité votre signature et vendu en douce les bijoux de famille? Comment se maintenir à flot quand, après avoir épluché à la loupe les carnets secrets de votre mari, votre fils vous fait comprendre que, depuis plus de vingt ans, votre compagnon, le père de vos enfants, fréquentait des prostituées - a priori en mode sadomasochiste - dont certaines vraisemblablement mineures? Voilà qui explique rétrospectivement pourquoi le courrier de la maisonnée transitait exclusivement par la boîte postale contrôlée par l'autoritaire pater familias, pourquoi personne - à commencer par sa propre femme - n'était admis dans son bureau, pourquoi encore, en 2005, il s'était discrètement fait installer une deuxième ligne téléphonique secrète dans son agence…
Autre élément troublant : ces comptes de la SCI La Citadelle qui ont tout simplement disparu du dossier alors qu'ils sont évoqués dans des auditions. Les services fiscaux indiquent avoir transmis 23 pages de relevés bancaires, mais seules 22 apparaissent dans la procédure. Manque-t-il justement la feuille qui concerne la SCI ? Un compte BNP - qui est décrit par un enquêteur comme «douteux» - pourrait bien être la clé de l'énigme car, sur ses fameux agendas, Jacques Heusèle a très fréquemment reporté des mentions «vir SCI» (comprendre virement). En l'analysant, la justice pourrait donc savoir s'il y a effectivement des versements occultes et, le cas échéant, à qui ils étaient destinés.
il y a 2 ans
Affaire du juge Borrel | L’énigme du “gouffre des démons” | Karl Zéro
Mardi 18 octobre 2022, cela fera 27 ans que le juge Bernard Borrel a été assassiné. Tous les ans, le comité de soutien à Elisabeth Borrel à Lisieux (Calvados) essaye d’organiser des événements autour de ce triste anniversaire. Lundi 17 octobre 2022, les membres du comité invitent la veuve de l’ancien procureur de la République de Lisieux pour une rencontre-débat à l’espace Victor Hugo.
« Un procureur remarquable »
Voilà maintenant plus de deux décennies qu’Elisabeth Borrel se bat pour connaître la vérité sur la mort de son mari, « un procureur remarquable, plein d’humanité, d’empathie et de rigueur », racontent André Lucas et Christian Bedouelle, co-présidents du comité. Il avait exercé dans la capitale du pays d’Auge entre 1988 et 1994.
Bernard Borrel a été retrouvé mort, son corps calciné, au pied d’une falaise le 19 octobre 1995 à Djibouti, où il officiait. La thèse du suicide a dans un premier temps été avancée par les autorités. Il aura fallu attendre 2007 pour que la piste criminelle soit officiellement privilégiée et l’assassinat reconnu.
Mardi 18 octobre 2022, cela fera 27 ans que le juge Bernard Borrel a été assassiné. Tous les ans, le comité de soutien à Elisabeth Borrel à Lisieux (Calvados) essaye d’organiser des événements autour de ce triste anniversaire. Lundi 17 octobre 2022, les membres du comité invitent la veuve de l’ancien procureur de la République de Lisieux pour une rencontre-débat à l’espace Victor Hugo.
« Un procureur remarquable »
Voilà maintenant plus de deux décennies qu’Elisabeth Borrel se bat pour connaître la vérité sur la mort de son mari, « un procureur remarquable, plein d’humanité, d’empathie et de rigueur », racontent André Lucas et Christian Bedouelle, co-présidents du comité. Il avait exercé dans la capitale du pays d’Auge entre 1988 et 1994.
Bernard Borrel a été retrouvé mort, son corps calciné, au pied d’une falaise le 19 octobre 1995 à Djibouti, où il officiait. La thèse du suicide a dans un premier temps été avancée par les autorités. Il aura fallu attendre 2007 pour que la piste criminelle soit officiellement privilégiée et l’assassinat reconnu.
Le 19 octobre 1995, le juge français Bernard Borrel, en mission de coopération à Djibouti, est retrouvé mort au pied d’une falaise. L’enquête djiboutienne conclut au suicide.
Mais en 1996, les faits sont requalifiés en assassinat…
Une affaire curieuse, très “embarrassante”, car pleine de non-dits, de sous-entendus malsains, aux forts relents de pédophilie …
Cette affaire jamais élucidée a longtemps perturbé les relations entre la France et Djibouti, où Paris possède sa principale base militaire sur le continent africain. A ce jour, aucune vérité judiciaire n’a été formellement établie.
Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 41 | Réseau Djibouti / Juge Borrel :
https://wantedpedo-offici[...]-du-juge-borrel__trashed/
Le magistrat chargé de l’affaire de l’assassinat du juge français évoque l’existence d’un réseau pédophile “impliquant de nombreux Français de toutes catégories”.
La veuve du juge dénonce une manœuvre.
Affaire Borrel : Djibouti évoque une piste pédophile :
https://www.nouvelobs.com[...]-une-piste-pedophile.html
Affaire Borrel: des scellés “importants” ont été détruits :
https://www.lexpress.fr/a[...]ete-detruits_1735153.html
https://wantedpedo-offici[...]borrel_gouffre_demons.mp4
Mardi 18 octobre 2022, cela fera 27 ans que le juge Bernard Borrel a été assassiné. Tous les ans, le comité de soutien à Elisabeth Borrel à Lisieux (Calvados) essaye d’organiser des événements autour de ce triste anniversaire. Lundi 17 octobre 2022, les membres du comité invitent la veuve de l’ancien procureur de la République de Lisieux pour une rencontre-débat à l’espace Victor Hugo.
« Un procureur remarquable »
Voilà maintenant plus de deux décennies qu’Elisabeth Borrel se bat pour connaître la vérité sur la mort de son mari, « un procureur remarquable, plein d’humanité, d’empathie et de rigueur », racontent André Lucas et Christian Bedouelle, co-présidents du comité. Il avait exercé dans la capitale du pays d’Auge entre 1988 et 1994.
Bernard Borrel a été retrouvé mort, son corps calciné, au pied d’une falaise le 19 octobre 1995 à Djibouti, où il officiait. La thèse du suicide a dans un premier temps été avancée par les autorités. Il aura fallu attendre 2007 pour que la piste criminelle soit officiellement privilégiée et l’assassinat reconnu.
Mardi 18 octobre 2022, cela fera 27 ans que le juge Bernard Borrel a été assassiné. Tous les ans, le comité de soutien à Elisabeth Borrel à Lisieux (Calvados) essaye d’organiser des événements autour de ce triste anniversaire. Lundi 17 octobre 2022, les membres du comité invitent la veuve de l’ancien procureur de la République de Lisieux pour une rencontre-débat à l’espace Victor Hugo.
« Un procureur remarquable »
Voilà maintenant plus de deux décennies qu’Elisabeth Borrel se bat pour connaître la vérité sur la mort de son mari, « un procureur remarquable, plein d’humanité, d’empathie et de rigueur », racontent André Lucas et Christian Bedouelle, co-présidents du comité. Il avait exercé dans la capitale du pays d’Auge entre 1988 et 1994.
Bernard Borrel a été retrouvé mort, son corps calciné, au pied d’une falaise le 19 octobre 1995 à Djibouti, où il officiait. La thèse du suicide a dans un premier temps été avancée par les autorités. Il aura fallu attendre 2007 pour que la piste criminelle soit officiellement privilégiée et l’assassinat reconnu.
Le 19 octobre 1995, le juge français Bernard Borrel, en mission de coopération à Djibouti, est retrouvé mort au pied d’une falaise. L’enquête djiboutienne conclut au suicide.
Mais en 1996, les faits sont requalifiés en assassinat…
Une affaire curieuse, très “embarrassante”, car pleine de non-dits, de sous-entendus malsains, aux forts relents de pédophilie …
Cette affaire jamais élucidée a longtemps perturbé les relations entre la France et Djibouti, où Paris possède sa principale base militaire sur le continent africain. A ce jour, aucune vérité judiciaire n’a été formellement établie.
Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 41 | Réseau Djibouti / Juge Borrel :
Le magistrat chargé de l’affaire de l’assassinat du juge français évoque l’existence d’un réseau pédophile “impliquant de nombreux Français de toutes catégories”.
La veuve du juge dénonce une manœuvre.
Affaire Borrel : Djibouti évoque une piste pédophile :
Affaire Borrel: des scellés “importants” ont été détruits :
il y a 2 ans
Le magistrat chargé de l'affaire de l'assassinat du juge français évoque l'existence d'un réseau pédophile "impliquant de nombreux Français de toutes catégories". La veuve du juge dénonce une manœuvre.
Bernard Borrel, le juge français assassiné à Djibouti en 1995, travaillait sur un réseau de pédophiles, indique jeudi 18 octobre la justice djiboutienne. Une annonce que la veuve du magistrat, Elisabeth Borrel, a immédiatement dénoncé comme une probable manœuvre de Djibouti pour fuir ses propres responsabilités.
Selon Djama Souleiman Ali, le procureur général du petit territoire de la corne de l'Afrique, "Nous avons mis au jour un réseau pédophile dans lequel sont impliqués de nombreux Français de toutes catégories, comme des membres du clergé, des militaires et des diplomates. Nous avons réuni les preuves et nous sommes prêts à les présenter au tribunal". Le magistrat, lui-même poursuivi par les autorités françaises pour "subornation de témoins" dans ce dossier, a indiqué mercredi soir devant des journalistes avoir "découvert une nouvelle facette de l'affaire Borrel".
Bernard Borrel, le juge français assassiné à Djibouti en 1995, travaillait sur un réseau de pédophiles, indique jeudi 18 octobre la justice djiboutienne. Une annonce que la veuve du magistrat, Elisabeth Borrel, a immédiatement dénoncé comme une probable manœuvre de Djibouti pour fuir ses propres responsabilités.
Selon Djama Souleiman Ali, le procureur général du petit territoire de la corne de l'Afrique, "Nous avons mis au jour un réseau pédophile dans lequel sont impliqués de nombreux Français de toutes catégories, comme des membres du clergé, des militaires et des diplomates. Nous avons réuni les preuves et nous sommes prêts à les présenter au tribunal". Le magistrat, lui-même poursuivi par les autorités françaises pour "subornation de témoins" dans ce dossier, a indiqué mercredi soir devant des journalistes avoir "découvert une nouvelle facette de l'affaire Borrel".
il y a 2 ans
Pédophilie en Europe | Complaisance politicienne à l’égard des réseaux pédocriminels
https://wantedpedo-offici[...]plaisance_politiciens.mp4
il y a 2 ans
Le mystère n'est pas nouveau mais ne va faire que s'épaissir. Des scellés "importants" ont en effet été détruits par les services judiciaires en décembre dernier, "compromettant la poursuite de l'enquête" sur l'assassinat du magistrat français Bernard Borrel, retrouvé mort près de Djibouti en 1995, a assuré ce jeudi l'avocat de la famille, Me Olivier Morice. Parmi ces scellés, un briquet, une sandale et des bidons d'essence retrouvés sur les lieux.
"C'est un désastre judiciaire", a estimé Me Morice qui a demandé que la garde des Sceaux, Christiane Taubira, ordonne une inspection au sein des services concernés. Ce à quoi la ministre de la Justice a immédiatement réagi en saisissant l'Inspection générale des services judiciaires. Elle "prendra les décisions qui s'imposent au vu des conclusions de cette inspection", selon le communiqué de la Chancellerie.
"C'est un désastre judiciaire", a estimé Me Morice qui a demandé que la garde des Sceaux, Christiane Taubira, ordonne une inspection au sein des services concernés. Ce à quoi la ministre de la Justice a immédiatement réagi en saisissant l'Inspection générale des services judiciaires. Elle "prendra les décisions qui s'imposent au vu des conclusions de cette inspection", selon le communiqué de la Chancellerie.
il y a 2 ans
Outreau
https://wantedpedo-offici[...]-reseau-outreau__trashed/
On sait que Pierre Martel, chauffeur de taxi accusé par différents enfants, a touché 600.000€ pour 30 mois en prison (soit 20.000€ par mois de prison !!!), indemnité négociée chez le ministre de la Justice soi-même.
Karine Duchochois, qui n’a pas fait de prison, aurait finalement touché 150.000€.
Et d’après une question posée au Sénat en 2010, certains ont touché jusqu’à 1 million d’euros, c’est-à-dire la somme qui avait été réclamée [2].
Et je précise que le plus indigne dans cette histoire d’indemnités n’est pas le tapage médiatique qui a entouré les débats à leur sujet, mais la disproportion totale avec les indemnités versées aux 12 enfants reconnus victimes en appel, soit 10.000 misérables euros pour des années de souffrances physiques et psychiques intenses et répétées.
En plus de l’histoire des indemnités, les condamnés déjà libérés clamaient leur innocence dans les médias, criant eux aussi à l’injustice et réclamant leurs indemnités, et cela alors que le procès en appel arrivait seulement.
Les “experts” type Paul Bensussan, fans de la négation de la parole de l’enfant, se sont mis à jacasser sur les conséquences d’Outreau avant le procès en appel, et on a évoqué partout diverses réformes, comme ne plus parler de la “crédibilité” des enfants, afin “d’éviter l’amalgame entre “crédibilité” et “vérité judiciaire”“, ou l’exigence d’impartialité des experts.
Car oui, la thèse officielle était déjà, hélas, que les enfants d’Outreau étaient de sales menteurs, et les acquittés ou futurs acquittés (d’ailleurs à ce stade de l’affaire cela revenait déjà au même) de pauvres victimes.
En mai 2005, une drôle de clique se met en branle, rebondisssant sur l’affaire d’Outreau:
” A l’initiative du député UMP Georges Fenech et de l’avocat Eric Dupont Moretti, des personnalités d’horizons très divers tels que les magistrats Eric de Montgolfier et Laurent Davenus [3], les avocats Thierry Levy et Jean-Louis Pelletier [4], se sont réunis mercredi soir et ont décidé d’adresser une lettre commune au président de la République en vue d’engager ‘une vraie réforme de la justice’ qui, selon eux, passe par une séparation entre le siège et le parquet “.

On sait que Pierre Martel, chauffeur de taxi accusé par différents enfants, a touché 600.000€ pour 30 mois en prison (soit 20.000€ par mois de prison !!!), indemnité négociée chez le ministre de la Justice soi-même.
Karine Duchochois, qui n’a pas fait de prison, aurait finalement touché 150.000€.
Et d’après une question posée au Sénat en 2010, certains ont touché jusqu’à 1 million d’euros, c’est-à-dire la somme qui avait été réclamée [2].
Et je précise que le plus indigne dans cette histoire d’indemnités n’est pas le tapage médiatique qui a entouré les débats à leur sujet, mais la disproportion totale avec les indemnités versées aux 12 enfants reconnus victimes en appel, soit 10.000 misérables euros pour des années de souffrances physiques et psychiques intenses et répétées.
En plus de l’histoire des indemnités, les condamnés déjà libérés clamaient leur innocence dans les médias, criant eux aussi à l’injustice et réclamant leurs indemnités, et cela alors que le procès en appel arrivait seulement.
Les “experts” type Paul Bensussan, fans de la négation de la parole de l’enfant, se sont mis à jacasser sur les conséquences d’Outreau avant le procès en appel, et on a évoqué partout diverses réformes, comme ne plus parler de la “crédibilité” des enfants, afin “d’éviter l’amalgame entre “crédibilité” et “vérité judiciaire”“, ou l’exigence d’impartialité des experts.
Car oui, la thèse officielle était déjà, hélas, que les enfants d’Outreau étaient de sales menteurs, et les acquittés ou futurs acquittés (d’ailleurs à ce stade de l’affaire cela revenait déjà au même) de pauvres victimes.
En mai 2005, une drôle de clique se met en branle, rebondisssant sur l’affaire d’Outreau:
” A l’initiative du député UMP Georges Fenech et de l’avocat Eric Dupont Moretti, des personnalités d’horizons très divers tels que les magistrats Eric de Montgolfier et Laurent Davenus [3], les avocats Thierry Levy et Jean-Louis Pelletier [4], se sont réunis mercredi soir et ont décidé d’adresser une lettre commune au président de la République en vue d’engager ‘une vraie réforme de la justice’ qui, selon eux, passe par une séparation entre le siège et le parquet “.

il y a 2 ans
M. Adrien Taquet a nommé Mme Elisabeth Guigou pour présider une Commission sur l'inceste et les violences sexuelles sur les enfants.
Bonne pioche ?
En 1999, ministre de la justice, elle a gardé sous le coude pendant un an le fichier Zandvoort (8500 images pédocriminelles insoutenables) sans rien en faire.
Elle a été à l’initiative de la loi 17 juin 1998 puis de la loi du 15 juin 2000, lesquelles s’intéressent à la gestion des agresseurs (suivi socio-judiciaire et présomption d’innocence) mais pas directement aux victimes.
Lors de son intervention devant la Commission parlementaire d'Outreau, elle plaignait les enfants des acquittés, mais n'avait aucune parole de soutien aux douze enfants reconnus victimes (pas plus qu'aux bébés « Zandvoort » lorsqu’elle était garde des sceaux).
Elle doutait que Dominique Strauss Kahn, charmant, brillant, intelligent, puisse être un violeur.
Elle est une amie de M. Olivier Duhamel et aurait tu (?) le fait qu'il aurait violé son beau-fils "Victor", comme le prénomme sa sœur, Camille Kouchner.
Au-delà de toutes considérations politiciennes, cette nomination parait être un symptôme du déni des violences sexuelles ou de l'indifférence qu'elles suscitent quand elles ne sont pas matière à faire du buzz.
https://twitter.com/Adrie[...]/1337002510243016706?s=20
Bonne pioche ?
En 1999, ministre de la justice, elle a gardé sous le coude pendant un an le fichier Zandvoort (8500 images pédocriminelles insoutenables) sans rien en faire.
Elle a été à l’initiative de la loi 17 juin 1998 puis de la loi du 15 juin 2000, lesquelles s’intéressent à la gestion des agresseurs (suivi socio-judiciaire et présomption d’innocence) mais pas directement aux victimes.
Lors de son intervention devant la Commission parlementaire d'Outreau, elle plaignait les enfants des acquittés, mais n'avait aucune parole de soutien aux douze enfants reconnus victimes (pas plus qu'aux bébés « Zandvoort » lorsqu’elle était garde des sceaux).
Elle doutait que Dominique Strauss Kahn, charmant, brillant, intelligent, puisse être un violeur.
Elle est une amie de M. Olivier Duhamel et aurait tu (?) le fait qu'il aurait violé son beau-fils "Victor", comme le prénomme sa sœur, Camille Kouchner.
Au-delà de toutes considérations politiciennes, cette nomination parait être un symptôme du déni des violences sexuelles ou de l'indifférence qu'elles suscitent quand elles ne sont pas matière à faire du buzz.
il y a 2 ans
témoin mort dutroux une des meilleures :
Le 18 décembre 1998, Fabienne Jaupart est retrouvée morte, l'enquête conclut au suicide. Fabienne Jaupart se serait aspergée de méthanol, aurait remis la bouteille sur le meuble à côté de son lit et se serait ensuite immolée, non sans avoir pris soin de mattre les pommes de terre à cuire sur le réchaud et de faire tourner le lave-vaisselle
Le 18 décembre 1998, Fabienne Jaupart est retrouvée morte, l'enquête conclut au suicide. Fabienne Jaupart se serait aspergée de méthanol, aurait remis la bouteille sur le meuble à côté de son lit et se serait ensuite immolée, non sans avoir pris soin de mattre les pommes de terre à cuire sur le réchaud et de faire tourner le lave-vaisselle

il y a 2 ans
Début juillet 1995, les parents de Julie Lejeune et Mélissa Russo, disparues depuis deux semaines, recoivent un appel téléphonique d'un courtier en assurances , sorte de père adoptif d'un jeune cocaïnomane répondant au nom de François Reyskens. Ce jeune homme, explique le courtier, déclare avoir rencontré les petites Julie et Mélissa. Aussitôt, Carine Russo alerte la gendarmerie de Seraing et rendez-vous est pris avec le jeune François Reyskens pour le 26 juillet. François Reyskens meurt, écrasé par un train, 2 heures avant ce rendez-vous. L'enquête conclut au suicide. 

il y a 2 ans
« J'ai fait une bêtise » déclare Jean-Marc Houdmont, « je veux faire une déclaration ». Ils conviennent d'un rendez-vous, le jour même, à 11 heures 30, juste le temps pour Jean-Marc Houdmont de faire, en voiture, le chemin qui le sépare des bureaux de la cellule Brichet. Une heure plus tard, la Toyota Starlet de Jean-Marc Houdmont s'encastre dans une façade sur le bord de la Nationale 76. L'enquête conclut au suicide puisqu'on n'a relevé aucune trace de freinage. 

il y a 2 ans
25 aout 1995 : Guy Geubels adjudant à la brigade de gendarmerie de Grâce-Hollogne, est retrouvé mort. Une balle dans la tête. Son arme dans une main, le cornet du téléphone dans l'autre. Suicide.



il y a 2 ans
25 avril 1997 : José Steppe : Quelques jours avant sa rencontre avec le journaliste avec qui il a pris contact, une femme d'ouvrage de l'hôtel dans lequel il réside découvre son corps dans un couloir, son masque à oxygène recouvre toujours son visage. Au fond de la bouteille de l'inhalateur, on découvre du Rohypnol.
15 novembre 1998 : Gina Pardaens devait faire une déposition le 16 novembre 1998... Le 15 novembre, sa voiture s'écrase contre le pilier d'un pont, pas de trace de freinage, pas d'autopsie.

15 novembre 1998 : Gina Pardaens devait faire une déposition le 16 novembre 1998... Le 15 novembre, sa voiture s'écrase contre le pilier d'un pont, pas de trace de freinage, pas d'autopsie.

il y a 2 ans
Bernard Weinstein, complice de Dutroux. Retrouvé près du corps de Julie et Melissa dans une propriété de Dutroux. Enterré vivant, après une absorption de Rohipnol, tranquillisant avec lequel Dutroux avait l'habitude de neutraliser ses victimes.
Bernard Weinstein, complice de Dutroux. Retrouvé près du corps de Julie et Melissa dans une propriété de Dutroux. Enterré vivant, après une absorption de Rohipnol, tranquillisant avec lequel Dutroux avait l'habitude de neutraliser ses victimes.



Bernard Weinstein, complice de Dutroux. Retrouvé près du corps de Julie et Melissa dans une propriété de Dutroux. Enterré vivant, après une absorption de Rohipnol, tranquillisant avec lequel Dutroux avait l'habitude de neutraliser ses victimes.


il y a 2 ans