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Putaso
Putaso
1 an
:tomochat:
?
:penguin:
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
choah
choah
1 an
?
:penguin:
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:Tomoko_fum:
Au plaisir ~
:justice1:
il y a un an
Putaso
Putaso
1 an
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:Tomoko_fum:
Des questions ?
:hinhin:
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
choah
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1 an
Des questions ?
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Comment vas-tu ?
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Au plaisir ~
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il y a un an
Putaso
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1 an
Comment vas-tu ?
:tomochat:
. . .
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
choah
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Pourquoi tu boudes
:triste_pleure:
Au plaisir ~
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il y a un an
Putaso
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Pourquoi tu boudes
:triste_pleure:
question qui sort de la discussion
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
choah
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1 an
question qui sort de la discussion
Elle sort du sujet mais pas de la discussion
:Kona_wrg:
Au plaisir ~
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il y a un an
Putaso
Putaso
1 an
Elle sort du sujet mais pas de la discussion
:Kona_wrg:
ça fait chier
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
JOUR 4


:Alerte_alerte:
:Alerte_alerte:
:Alerte_alerte:


J'ai pas encore fini de lire le chapitre, mais je viens de lire un passage LUNAIRE
:Risitasse:


SARDOCHE EST UN LIBÉRAL ETATS-UNIEN

Image

C'est EXACTEMENT le modèle originel des USA, exactement le modèle décrit par Adam Smith, c'est du libéralisme PUR ET DUR.
:interloque:


Image

Mais C'EST EXACTEMENT CE QUE DIT ADAM SMITH, IMBECILE DE GAUCHO
:sardoche_rage3:


SMITH VANTE MÊME LE MODELE GREC TOUT EN ETANT CONTRE L'ESCLAVAGE
:sardoche_rage2:


ET C'EST LE MODELE ORGINEL DES USA
:sardoche1:


Ouf... désolé.
:tomochat:


Mais c'est assez insupportable de voir comme les gaucho réinventent la roue, alors que Smith a déjà tout écrit en 1776. Il a tout pensé un siècle avant eux putain, mot pour mot, c'est lunaire.
:Tomoko_fum:


"méeuh méchant libéral"
:eussou2:


Je ne suis pas Adam Smithien, mais putain, ALLEZ LIRE LES BASES par pitié.
:tomochat:


Bref, j'ai d'autres choses à dire, mais ce passage m'a paru incroyable, Sardoche qui prône dans le plus grand des calmes le modèle Adam Smithien, mais vraiment mot pour mot, même la comparaison aux grecs est là putain
:Risitasse:


Edit : Bon, il fait quand même le lien avec les USA plus tard. Il parle de l' "idéal pionnier américain", sans saisir que ce fut aussi une réalité, et c'est pour ça que ce pays a fonctionné aussi bien.
:kj_tea:
Au plaisir ~
:justice1:
il y a un an
Chapitre 4 - Des luttes et des classes


Sardoche continue à commettre des erreurs que je me dois de souligner.
:Tomoko_fum:


* * *


Mythologie marxiste de la lutte des classes


Sardoche affirme : "la lutte des classes a toujours existé".

Cela est faux. L'homo sapiens étant apparu il y a 300 000 ans environ, la division en classes a commencé à apparaître il y a 8000 ans environ (émergence de la civilisation). On nie donc 292 000 ans d'existence humaine, ce qui génère une énorme incompréhension de la nature humaine.
:tomochat:


Elles n'ont pas toujours existé : on est dans la pure mythologie marxiste.

:d)
Au temps du communisme primitif, il n'y avait pas des classes, mais plutôt une division des rôles en fonction des sexes (l'homme part à la chasse, la femme cueille des fruits et prend soin des enfants). Mais l'égalité était presque parfaite. Les chefs tribaux n'avaient pas d'autorité à proprement dire, sauf dans la guerre, où ils commandaient.
:rambo:


:d)
Aux premiers villages du néolithique : semi-tribaux, il n'y avait pas de classes mais une division du travail, division des rôles encore primitive. Il y avait donc plusieurs professions à peu près spécialisées, mais le peuple était aussi militairement apte (milice). Il n'y avait pas d'armée officielle, spécialisée. Le peuple avait également un certain pouvoir spirituel, pouvant opérer des sacrifices et des rites, et les druides de l'époque réalisant aussi d'autres fonctions en parallèle, dont la guerre.
:gandalf_jdg:


Ce n'est qu'avec l'émergence des Civilisations que la division des rôles devient aussi prononcée pour qu'on puise parler de classes sociales. Et encore, cela est à nuancer :

:d)
Les esclaves de l'Antiquité n'étaient pas tous des pauvres exploités à casser des cailloux sous le soleil. Tout le travail manuel était considéré comme du travail d'esclave, y compris des choses comme le textile par exemple. Une tisseuse était une esclave, pourtant elle vivait dans un luxe et une liberté bien supérieures à la femme prolétaire du XIXème bossant au textile.

:d)
Encore une fois, les citoyens jouaient en même temps le rôle de milice. Les armées régulières ne sont arrivées que tardivement.

Certes, on a bien une division entre esclaves / citoyens qui a lieu dans la Civilisation. Mais plutôt déterminées par l'enchaînement par la dette, des chaînes qui seront brisées régulièrement dans les Civilisations reculées. La purification totale des dettes était un acte régulier du Prince, afin de rétablir une certaine égalité dans des sociétés qui étaient enore instables, et pouvaient se disloquer facilement si une situation d'injustice perdurait trop longtemps.

Ce n'est qu'avec les Civilisation plus modernes que le statut des esclaves se stabilise et s'officialise. Les classes sociales sont un évènement récent dans l'histoire de l'humanité.
:konata_blasee:


Alors "la lutte des classes a toujours existé" est vraiment un mythe marxiste que Sardoche reprend inconsciemment.
:konata_blasee:


* * *


L'ordre divin


Sardoche arrive nécessairement à la même conclusion que moi, à propos des rois.

Image

Il semble mal comprendre la question, c'est pour cela qu'il inclut l'ordre divin ici. Voilà la "justification" dont il faisait allusion avant, sans trop se rendre compte de quoi il parlait.
:konata_blasee:


En effet, la "lutte des classes" n'est au final que le résultat d'une société sans ordre divin, sans foi, sans Roi. Mais ce n'est pas qu'un évènement moderne. Cette lutte des classes a déjà eu lieu à Rome, quand le roi n'a plus joué son rôle divin. Emerge alors la République, dans laquelle le Sénat a remplacé cette figure individuelle du monarque.
:Spartcat:


La République est un régime qui correspondait très bien aux Romains. Faut avoir en tête que ce peuple était très brute, très avide de pouvoir et de domination, ayant un égo surdimmensionné. Son dernier roi était surnommé "Tarquin le Superbe", qui voulait dire "vaniteux" - on peut s'imaginer le comportement de ce roi romain envers le bas peuple...
:commodus_joint:


Le gouvernement d'un seul, chez ce peuple de brutes, devait nécessairement finir par des abus. Alors le Sénat et le Consulat à deux était une solution magnifique, de nature à diluer le pouvoir juste assez pour que les pulsions de domination soient maîtrisées à un niveau productif.
:commodus_pouce:


L'Empire, cette espèce de retour à la monarchie, a été un véritable chaos et la qualité des Empereurs variait du plus glorieux au pire idiot qui se retrouvait aux manettes par hasard. A mon avis, la République était le système politique idéal pour les Romains, et c'est le système où ils ont véritablement prospéré.
:Celestin_cesar:


En France, la situation est un peu différente. Les Français restent des Gaulois assez sauvages, mais ils ne sont pas avides de domination comme les romains (ou à un niveau bien inférieur, bien plus facile à maîtriser). A cela on ajoute le christianisme, qui a d'autant plus tamisé les esprits. Alors un Roi individuel convient très bien à la France, et pour cause ce système a duré un peu plus de mille ans, de Clovis à Louis XVI.
:ChatPresidentRoi:


Le Roi n'a pas forcément à être un roi officiellement. Par exemple, on peut dire que de Gaulle a joué le rôle du Roi, même s'il n'avait pas de couronne. D'ailleurs certains vont jusqu'à accuser de Gaulle de "crypto-monarchiste" tellement son attitude peut rappeler celle d'un véritable roi. Personnellement je crois que de Gaulle n'était pas un "crypto-monarchiste", C'ETAIT UN monarque et ça a très bien fonctionné.
:kj_tea:


* * *


La gauche "libertarienne" empirique contre la gauche marxiste logique


Sardoche décrit désormais l'évolution en parallèle de deux gauches. La première, gauche pro-Travailleur, de tendance "libertarienne", prônant plutôt le modèle pionnier américain (cf. mon message antérieur...). Sardoche décrit comment par l'empirisme, des tâtonnements successifs, l'observation de la réalité... ces gaucho ont peu à peu trouvé que la solution était... le modèle USA
:triste_pleure:


Déjà décrit par Adam Smith en 1776, mais c'est pas grave les champions vous allez y arriver
:risitas_ahi:


La deuxième, une gauche de tendance "socialisme scientifique", soit concrètement une sorte de branlette intellectuelle fantasmant le prolétariat.

Sardoche souligne donc à juste titre deux réalités concernant les prolos :

:d)
Le couple prolo / petit patron fonctionne à merveille. C'est la meilleure alliance entre travail et capital, entre le petit salarié et le petit patron de bistro qui possède ses moyens de production. Or la gauche de tendance intellectuelle sépare nettement le petit patron, qui est donc un "bourgeois capitaliste", contre le petit prolo victimisé. En réalité, ces deux classes sont mitoyennes, elles vont ensemble.

:d)
Les prolos ne sont pas du tout internationalistes, ils sont bel et bien patriotes, donc ce "communisme mondial" relève d'un fantasme total.

Défaite de la gauche libérale


Cette gauche libérale (sans le savoir), aujourd'hui parfaitement représentée par les le Pen, est donc écartée, traitée de populiste, facho, extrême droite. Il ne reste donc que la gauche "socialisme scientifique", réformiste, à l'intérieur de laquelle il y a encore deux divisions :

:d)
Le socialisme parlementaire réformiste
:d)
Le socialisme des syndicats (réformisme mais par l'action, la grève, etc).

Le socialisme syndical étant peu à peu dilué, pour ne garder que le socialisme parlementaire réformiste, soit la pure branlette intellectuelle que l'on voit aujourd'hui chez la gauche.
:TomokoSourire:


* * *


Émergence des Boomers


Sardoche décrit le développement du secteur tertiaire à partir des années 60, en parlant des "Couches moyennes salariées" pour parler de ces petits cadres qui n'en foutent pas une et sont grassement payés.

Ce qu'il explique peut être compris plus simplement. Ce sont les putain de BOOMERS
:boomer:


Soit une classe de petits cadres : ni patrons, ni ouvriers, dans un état intermédiaire où ils n'ont pas les responsabilités ni l'effort des patrons, et ne connaissent pas les galères des prolos.

De là vient le mépris des Boomers pour les métiers manuels, ainsi que la moquerie envers les beaufs à tendance facho.

Ainsi le Tiers-Etat est divisé en deux catégories :

:d)
Les capitalistes
:d)
Le bas-peuple

Et le bas-peuple est lui-même subdivisé en 3 catégories :

:d)
Petits patrons (bourgeois)
:d)
Ouvriers
:d)
Cadres

Mon analyse : les vrais bourgeois


Je vais donc vous proposer mon point de vue.

A mon avis, les Capitalistes sont différents des bourgeois. Les bourgeois étaient, aux origines, très proches de la réalité. C'était des travailleurs plutôt humbles et frugaux. Cela leur a permis d'accumuler de la richesse puis d'accéder au pouvoir.

Les Capitalistes sont les Banquiers, les usuriers : cette classe sociale méprisée, bannie, mais sur qui le système économique reposait. Ses valeurs sont très différentes des valeurs bourgeoises.

Les bourgeois n'ont été, finalement, qu'un instrument de plus, un outil du Capital. Et sont enfin devenus le parfait bouc-émissaire, le parfait homme de paille pour les vrais capitalistes.

"ok mais où tu veux en venir putaso"


(suite au prochain post, limite de caractères)
Au plaisir ~
:justice1:
il y a un an
(suite)

A mon avis, les Capitalistes ont torpillé les bourgeois. Maintenant qu'ils ont achevé son ascension au pouvoir, les bourgeois - finalement, des idiots utiles - ne servent plus à rien. On a donc assisté à :

:d)
son grand-remplacement par les cadres boomer
:d)
une pression fiscale asphyxiante
:d)
une reglémentation prohibitive qui empêche tout bourgeois de monter son commerce en toute sérénité.

* * *


Les entubés


Ensuite, Sardoche parle d'une classe qu'il nomme l' "Hyperclasse mondiale". Perso, je préfère un nom un peu moins glorieux : les entubés.
:kj_tea:


Pourquoi entubés ? Car ce sont tous ces gens qui vivent dans un tube : l'avion, le train, la voiture... ces gens passent la majorité de sa journée dans un tube.
:kj_tea:


Mais ils sont aussi entubés au sens figuré. Car ces gens "travaillent", préparent des powerpoint, rédigent des papiers, etc... ils finissent souvent assez déprimés, et ont recours aux drogues, alcool, putes et autres vices (pédophilie pour les plus horribles...) pour supporter sa vie dans le tube.
:TomokoSourire:


Un vrai capitaliste ne travaille pas. Un vrai capitaliste ne vit pas dans le tube. Un vrai capitaliste vit chez lui, dans une belle campagne, il profite le soleil en sirotant une petite limonade. Il ne prend pas l'avion, il envoie un SMS et les entubés font le boulot pour lui.
:fillon_transat:


C'est son Capital qui travaille pour lui. Souvenez-vous : le capital n'est pas que de l'argent, d'ailleurs on pourrait dire que le capital c'est tout sauf de l'argent.
:Konata_cup_of_tea:


Les machines, c'est du capital. Les usines, c'est du capital. Le travail, c'est du capital, acheté très consciemment par les capitalistes.
:konata_blasee:


Cette analyse est complètement absente chez Sardoche évidemment, c'est moi qui ajoute ça.
:drink1:


Bref, il y a bien plus de choses mais j'ai dit le plus important. A demain.
:Kona_lire2:
Au plaisir ~
:justice1:
il y a un an
JOUR 5


Chapitre 5 : Démocratie de marché et d'opinion


Sardoche commence par nous rappeler, à travers deux belles épigraphes, que les journalistes sont des prostituées intellectuelles. Une banalité à l'heure qu'il est, mais ça fait toujours plaisir de le rappeler. Oui, les journalistes sont des salopes, elles l'ont toujours été et le resteront toujours.
:triste_pleure:


* * *


Démocratie grecque VS démocratie moderne

Sardoche s'attaque ici au mythe de la démocratie athénienne, qui serait le modèle ayant inspiré la nôtre.

En réalité, Athènes c'est :

:d)
40 000 citoyens armés qui gouvernent ;
:d)
40 000 métèques (étrangers sans droits) ;
:d)
110 000 esclaves.

Il s'agit donc d'une oligarchie de propriétaires terriens, une aristocratie quoi.
:justice1:


En revanche, la démocratie actuelle c'est :

:d)
Des millions de consommateurs salariés
:d)
Imposition massive s'élevant à +50% du revenu
:d)
Un droit de vote avec une alternance bidon (des candidats appartenant aux mêmes réseaux de pouvoir, à gauche et à droite)

Ainsi, la démocratie moderne s'articule en :

:d)
Démocratie parlementaire : le cirque organisé, les ombres de la caverne de Platon.
:d)
Démocratie de marché : la libre circulation du capital, mais pas le tien.
:kj_tea:


La démocratie est perçue comme "le système le moins pire", surtout par nos chers boomers, chez qui c'est un véritable mantra. Cela est évidemment faux : ce système n'est pas vraiment plus égalitaire ni plus libre que les autres. La seule différence avec l'Antiquité c'est le niveau de vie, et ça n'a rien à voir avec la politique mais plutôt avec le progrès technique.
:konata_blasee:


Notre démocratie, de plus, présente un grand avantage. Au Moyen-Age, les rois ont dû subjuguer tout le corps social à son pouvoir, et cela leur a pris des siècles de politique habile. En démocratie, il suffit de "séduire mollement" un électeur sur deux. C'est très "rentable" au niveau politique, mais il faut dire que la qualité politique des dirigeants a donc baissé. Il suffit d'observer Macron : il est nul à chier en politique, et pourtant il a été réelu deux fois.
:beelsue:


Ainsi la démocratie n'est finalement qu'une fabrique du consentement majoritaire, opéré par tous les "clercs" qui mettent en avant l' "égalité formelle" contre l' "égalité réelle". A mon avis, les deux visions sont de la pure merde, mais passons
:drink1:


Les adeptes de l'égalité formelle aujourd'hui, que Sardoche ne pouvait pas connaître à l'époque, sont les zététiciens. Exemple : on dit "les femmes sont favorisés par le système judiciaire"

:d)
"mais putaso la loi preboi que toulmon é traite égal, tu fé de la fak news, puis t ki pour contesté la deision d'un juge ?"
:maisputaso:


* * *


L'argent et le pouvoir d'achat

A mon avis, Sardoche commet une erreur ici. Il oppose Argent et Pouvoir, alors qu'en réalité c'est la même chose. On parle de "pouvoir d'achat", ce n'est pas un hasard : l'argent est un instrument de pouvoir distribué au sein de la société.
:justice2:


"mais putaso tu bois bien k le smicard na pa de pouboire, il é une bictime du system"
:maisputaso:


Le smicard a le pouvoir de dépenser cet argent comme il l'entend. Néanmoins, le Pouvoir n'est finalement qu'un reflet de sa hauteur intellectuelle et spirituelle. Un smicard qui n'a aucune foi, aucune sagesse spirituelle, un débile, forcément n'aura aucun pouvoir. Il ne va dépenser cet argent que pour se faire plaisir, pour consommer, pour s'abrutir encore plus.
:triste_pleure:


* * *


Le règne de la Propagande

Sardoche décrit l'émergence de la propagande au XXème siècle. C'est une partie très intéressante du livre.
:Kona_lire2:


Il commence tout de suite par démystifier la figure de Goebbels, qui est présenté comme le Génie du mal, le Maître de la propagande. En réalité, il n'est qu'un vulgaire apprenti, un imitateur, et son échec en est la preuve.
:kj_tea:


Les véritables maîtres sont deux :

:d)
Willy Munzenberg (1889 - 1940), c'est un juif façonneur de l'opinion de la gauche mondiale pendant toute la première moitié du siècle. Impliqué dans le projet de révolution bolchévique, il constitue un grand réseau d'intellectuels, littéraires, vedettes, experts, et autres figures. Il s'éloigne de Moscou en 1936, lorsque Staline commence à éliminer les juifs de l'appareil d'Etat. Il s'enfuit en France, où il continue sa propagande sous forme d' "antifascisme", jusqu'à sa mort... on le retrouve pendu en 1940 dans l'Isère, on ne sait pas si ce fut un suicide, un assassinat, un coup de la Gestapo ou de la Guépéou...
:Tomoko_fum:


:d)
Edward Bernays (1891 - 1995). Un américain, évidemment. Ici on a affaire au véritable Maître, au génie du mal de la propagande. On ne vous en a pas parlé à l'école ? hm hm
:kj_tea:


C'est le neveu de Sigmund Freud, et oui, un juif. On l'appelle le "père de la propagande politique institutionnelle", et c'est pas pour rien. Deux exemples très puissants vont vous montrer à quel point ce type était surnois.

:d)
Le mouvement des torches de la liberté. La torche de la liberté est un symbole de la Statue de la liberté, figure emblématique des USA. Bernays reprend ce symbole et l'applique aux cigarrettes : il dit aux féministes que fumer, c'est comme porter une torche de la liberté, c'est un symbole de la libération de la femme.
:justice2:


Personnellement, je ne peux être qu'admiratif d'un tel génie. Bien sûr, on peut se dire : "quelles connes ces féministes, manipulés par un mec pour fumer et se donner le cancer". Mais en réalité, je pense que ces féministes n'étaient pas connes. C'est que Bernays a lié les symboles d'une façon si puissante, si évocatrice, si logique et cohérente, qu'il était en pratique impossible d'y résister.
:tomochat:


:d)
La Commission Creel, ou Committee on Public Information. Ce nom ne vous dit pas grand-chose, sûrement. Mais si je vous met cette image :

Image

:kj_tea:


Oui, cette affiche c'est encore ce fils de pute de Bernays à l'oeuvre. Ce Comité avait pour but, en 1917, de convaincre le peuple américain de soutenir l'effort de guerre.
:konata_blasee:


Cette affiche est emblématique, elle est restée dans les mémoires encore aujourd'hui. C'est la preuve du génie d'Edward Bernays, le véritable maître de la propagande, qui fait pâlir Goebbels à côté.
:justice1:


Cerise sur le gâteau : Bernays est mort
de rire

dans son lit à 103 ans
, il avait une très bonne santé ce bâtard. Pas de Gestapo, pas de Guépéou, le mec a lâché son dernier souffle avec le sourire.
:kj_tea:


(suite au prochain post)
Au plaisir ~
:justice1:
il y a un an
Idiots utiles du système : les golems

Sardoche fait ici une typologie des idiots utiles qui pullulent dans notre société
:drink1:


:d)
Auxiliaires bénévoles : lycéens, étudiants, et autres jeunes débiles et manipulés. J'ajoute que ces jeunes manquent souvent de figure paternelle et/ou maternelle.
:konata_blasee:


:d)
Idéalistes livresques : surtout les profs de gauche, de lycée et de fac. Ce sont un peu ces rats de bibliothèque qui se sont isolés du monde à travers les livres, et qui vivent dans une réalité fantasmée.

Ces idiots utiles servent surtout à réaliser les basses besognes. Manifestations, cassages de gueules, endoctrinement des plus jeunes... c'est une main d'oeuvre gratuite et pléthorique, on va pas s'en priver.
:drink1:



* * *


Idiots utiles de niveau 2 : les golem d'or

Attention, ici on monte de catégorie. On a :

:d)
Les rédacteurs en chef
:d)
Les Présidents d'association
:d)
Les recteurs d'Université
:d)
Les leaders syndicaux ou politiques
:d)
Les faux écrivains à succès
:d)
Les journalistes du style animateur / vedette

Tout ce beau monde n'est plus au stade de pur golem : ils ont une certaine conscience de ce qu'il se passe réellement, d'être des salopes soumises. Mais ils se vendent très vite à l'argent, les honneurs et le cul ; j'ajoute l'alcool, les drogues, soirées, et tous ces plaisirs du corps qui compensent sa nullité intellectuelle et spirituelle.
:TomokoSourire:


On a donc un magma de merdasse dans une soumission totale du système, la masse des médiocres un peu plus intelligents et fortunés que la moyenne qui choisit de vendre son corps et son âme aux capitalistes.
:Tomoko_fum:



* * *


L'effet centrifugeuse du magma de merdasse

Sardoche souligne quelque chose de très important : toute cette médiocrité provoque un effet de centrifugeuse. Toutes les personnes intelligentes, gardant la moindre once de noblesse et de grâce, s'éloigneront naturellement de tout ce monde.
:konata_blasee:


A cela s'ajoute la persécution de tous les "mal-pensants". Persécution morale mais aussi judiciaire, à travers les délits d'opinion instaurés par la Loi.

Ainsi, les personnes intelligentes ont tendance à se taire. On attribue souvent le silence a une forme de lâcheté : "Magalax a dit à la pause café qu'elle votait Macron, et tu n'as rien dit alors que t'es contre Macron ?". En réalité, ce n'est pas vraiment de la lâcheté mais plutôt une volonté de ne pas avoir d'emmerdes, provenant elle-même d'une maxime encore supérieure :

:d)
Sélection naturelle, allez tous vous faire enculer
:selection_naturelle:


Hé oui, si on ne parle pas face à la Magalax, c'est qu'au fond on s'en bats les couilles d'elle et du pays en général. Un véritable lâche serait quelqu'un d'amoureux, qui aime profondément la Magalax et se préoccupe de son avenir, et qui se préoccupe pour la France - qui se tairait par lâcheté.
:justice2:


Mais en réalité, en 2k24, personne n'en a plus rien à foutre. Pourquoi ? Car à un moment la sélection est naturelle et sans conservateur.

C'est une leçon que le forom a bien retenu avec le temps : NE PAS FEED LES BOUCLEURS. Exemple : beaucoup de dépressifs, de 0 tout, de mec qui bouclent sur sa solitude depuis des mois voir des années. Si on ne feed pas, ce n'est pas par lâcheté, mais parce qu'on veut pas se casser les couilles à aider un mec qui de toute façon ne va pas changer d'attitude, et dont franchement on s'en bats les couilles au fond.
:selection_naturelle:


La même situation s'applique IRL avec les Didier, Magalax et autres. Pourquoi s'emmerder, s'embrouiller avec ces débiles dont au fond on en a rien à foutre ? Naturelle est la sélection
:selection_naturelle:


La stupidité des gens, mais aussi le désamour, génère alors un effet centrifuge : toutes les personnes intelligentes, qui ont une vision intéressante, novatrice, rafraîchissante et bonne pour la santé, vont se taire et réserver ses pensées à un nombre beaucoup plus restreint de personnes.
:d)
JVC, Onche.
:selection_naturelle:


Et cela est, au fond, une très bonne chose. Car les personnes intelligentes finissent par se réunir, en dehors des médias, des golems et du cirque ambiant. Et ces personnes, ces "dissidents", vont construire des choses de son côté, peut-être l'avenir.
:drink1:


Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. A demain, mes chers kheyons.
:justice2:
Au plaisir ~
:justice1:
il y a un an
Putaso
Putaso
1 an
JOUR 4


:Alerte_alerte:
:Alerte_alerte:
:Alerte_alerte:


J'ai pas encore fini de lire le chapitre, mais je viens de lire un passage LUNAIRE
:Risitasse:


SARDOCHE EST UN LIBÉRAL ETATS-UNIEN

Image

C'est EXACTEMENT le modèle originel des USA, exactement le modèle décrit par Adam Smith, c'est du libéralisme PUR ET DUR.
:interloque:


Image

Mais C'EST EXACTEMENT CE QUE DIT ADAM SMITH, IMBECILE DE GAUCHO
:sardoche_rage3:


SMITH VANTE MÊME LE MODELE GREC TOUT EN ETANT CONTRE L'ESCLAVAGE
:sardoche_rage2:


ET C'EST LE MODELE ORGINEL DES USA
:sardoche1:


Ouf... désolé.
:tomochat:


Mais c'est assez insupportable de voir comme les gaucho réinventent la roue, alors que Smith a déjà tout écrit en 1776. Il a tout pensé un siècle avant eux putain, mot pour mot, c'est lunaire.
:Tomoko_fum:


"méeuh méchant libéral"
:eussou2:


Je ne suis pas Adam Smithien, mais putain, ALLEZ LIRE LES BASES par pitié.
:tomochat:


Bref, j'ai d'autres choses à dire, mais ce passage m'a paru incroyable, Sardoche qui prône dans le plus grand des calmes le modèle Adam Smithien, mais vraiment mot pour mot, même la comparaison aux grecs est là putain
:Risitasse:


Edit : Bon, il fait quand même le lien avec les USA plus tard. Il parle de l' "idéal pionnier américain", sans saisir que ce fut aussi une réalité, et c'est pour ça que ce pays a fonctionné aussi bien.
:kj_tea:
Il vient du communisme et en arrive probablement là par la critique des dérives contemporaines du libéralisme justement, donc aux conclusions de Smith sans passer par le même cheminement ; dans tous les cas, je ne demande qu'à voir comment on produit et stabilise ce modèle de société, parce que l'urgence produit la nécessité de la centralisation et la concentration de la décision étant le fruit d'un rapport de force et non d'une théorie, mais même là je pense que Soral envisage l'urgence comme un phénomène produit intentionnellement tandis que Smith voit la contingence comme un mouvement passager du hasard avant que les forces du marché ne retrouvent leur forme d'origine
il y a un an
Bordel, je suis en train de lire comprendre l'époque
:soralahi:
, je ne vais pas faire un fiche de lecture détaillée comme toi, par contre cela m'a choqué aussi à quel point le texte est déstructuré, enchaînement de mini paragraphes, texte écrit de manière décousue, d'autant plus qu'il précise qu'il a mis 10 ans à l'écrire
:nez:

J'ai du mal à comprendre comment il arrive à enchaîner pendant 2-3h dans ses vidéos le maître du logos
:Soral1:
, le monteur doit souffrir
Vous devez être au niveau
:gigachad:
pour voir ce message.
il y a un an
Arrien
Arrien
1 an
Bordel, je suis en train de lire comprendre l'époque
:soralahi:
, je ne vais pas faire un fiche de lecture détaillée comme toi, par contre cela m'a choqué aussi à quel point le texte est déstructuré, enchaînement de mini paragraphes, texte écrit de manière décousue, d'autant plus qu'il précise qu'il a mis 10 ans à l'écrire
:nez:

J'ai du mal à comprendre comment il arrive à enchaîner pendant 2-3h dans ses vidéos le maître du logos
:Soral1:
, le monteur doit souffrir
C'est plus facile d'être impressionnant à l'oral qu'à l'écrit.
:cc:
il y a un an
Putaso
Putaso
1 an
JOUR 1


Bonjour, mes chers kheyons.

Aujourd'hui, lisons Comprendre l'Empire tous ensemble.
:TomokoIronique:


Livre publié en 2011, écrit par un certain Sardoche
:sardoche_rage3:
, ça faisait longtemps que je voulais croquer cette petite tarte aux pommes nutriscore SS
:kj_tea:


* * *


Introduction : Le joueur généreux / Le travailleur et le joueur en Bourse


Le livre commence par ces deux textes littéraires, par Charles Baudelaire et Victor Hugo respectivement, et dont je recommande vivement la lecture. Je n'ai pas lu le reste, mais à mon avis ils doivent bien résumer tous les propos du livre. Ce sont des beaux textes, vous pouvez les lire gratuitement et ça vaut le détour.
:Kona_lire2:


Critique préalable : la structure du livre


Le livre est subdivisé en chapitres, et à l'intérieur de chaque chapitre il y a plein de petites sous-parties qui font d'une demi-page à une page, exceptionnellement deux pages.
:TomokoSourire:


Personnellement je n'aime pas trop cette structure, je trouve le rythme trop saccadé. Je préfèrerais un grand chapitre soigneusement élaboré, narrativement captivant et assez riche en contenu pour être repu. Là, plutôt qu'une tarte aux pommes, on a un paquet de chips.
:TomokoSourire:


Curieusement, cette structure sacadée s'adapte très bien à la tendance tiktok - abrège frère actuelle. Alors je pense que ça ne vient pas d'une incompétence de Sardoche, mais plutôt d'une volonté de s'adapter au public mentalement déstructuré - déjà en 2011.
:konata_blasee:


mise à jour 1 mois plus tard : après avoir lu le livre en entier, et avec le recul... hé bien je crois que j'ai trop surestimé Soral. Je pense qu'il est juste destructuré lui aussi.
:tomochat:


Chapitre 1 : DIEU ET LA RAISON


Sardoche commence par détricoter tous les mythes républicains qu'on nous a seriné depuis l'enfance. Toutes les remarques qu'il fait sont évidentes pour un public avisé, mais perso ça ne me dérange pas pour trois raisons :

:d)
Il y a beaucoup de gens qui sont encore enfermés dans la caverne républicaine, il faut quand même que quelqu'un vienne les chercher pour les en sortir.
:Tomoko_fum:


:d)
En 2011, l'ignorance sur ces sujets était bien plus présente qu'aujourd'hui.

:d)
Cela fait toujours du bien de rappeler certaines évidences.

De quels mythes parle-t-on ? J'ai fait une petite liste :

:d)
Mythe des "sciences humaines" : il souligne le fait que la psycho, la sociologie, l'économie... sont surtout des outils idéologiques du vainqueur, et pas des véritables sciences comme la Physique, la Chimie et autres. Les sciences emploient le rationnalisme scientifique, les "humanités" emploient la Raison, soit une idéologie d'origine franc-maçonne.

:d)
Mythe de l'absolutisme royal et de la royauté en méchant Disney qui méprise le peuple.

:d)
Mythe du peuple adhérant tout entier à la Révolution (alors que la majorité n'adhérait pas, 80% de paysans plutôt fidèles au roi).

:d)
Mythe de l'unanimité parmi les Révolutionnaires.

:d)
Mythe de l'égalité fraternelle de la Révolution (réalité : Loi le Chapelier, la France devient open bar pour les capitalistes)

:d)
Mythe de l'Eglise en méchant Disney qui ne fait que le mal, alors qu'elle a eu aussi un rôle pacificateur au Moyen-Âge.

:d)
Mythe du Tiers-Etat (on associe les bourgeois à tout le reste, alors que les bourges étaient aussi nombreux que les nobles, et c'était eux qui ont fait la Révolution)

:d)
Mythe du Laïcisme (présenté comme une neutralité religieuse alors que l'idée était surtout de détruire le catholicisme, notamment à travers l'école)

:d)
Mythe sur les auteurs de la Révolution (on ne nous explique jamais à l'école que ce sont les Franc-Maçons à l'oeuvre...)

:d)
Mythe de la Gauche et la Droite (structure mentale visant à diviser le monde en "Gentils" et "Méchants", et généralement à brouiller la complexité des rapports de force)

:d)
Mythe du bourgeois catholique (l'idéologie des riches n'est pas compatible avec le catholicisme) :

Image

Il y a encore d'autres développements, comme un petit commentaire sur Vatican II (un aveu de faiblesse et soumission de l'Eglise au nouvel ordre triomphant). Mais je pense que là on a l'essentiel du Chapitre 1.
:konata_blasee:


Je pense qu'il a parfaitement raison de commencer comme ça. Avant de commencer à réfléchir, il convient d'écarter d'abord tous les mythes, mensonges, exagérations, et manipulations que le Pouvoir nous a mises dans la tête depuis notre enfance. En d'autres mots : Sardoche fait le ménage, il nettoie toute la crasse qui se loge dans la tête des gens, et c'est très bien.
:Drinkpan:


Suite de la lecture demain.
:kj_tea:
Tu me donnes envie de le lire
:gauchedroitegif:
Nous sommes un.
:Mindflayer:
il y a un an
C'est plus facile d'être impressionnant à l'oral qu'à l'écrit.
:cc:
c'est sûr que "je lui ai mis deux baffes dans la gueule, il a fait prout....il s'est fait caca dessus physiquement" ça rend moins à l'écrit
Vous devez être au niveau
:gigachad:
pour voir ce message.
il y a un an
Sainte
Sainte
1 an
Essentiellement des évidences, mais pour le passage sur la compatibilité entre bourgeoisie et catholicisme, j'aimerais évoquer une distinction de Péguy (en 1913) entre la bourgeoisie laborieuse et la bourgeoisie capitaliste. Je citais ce passage l'autre jour :


Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.

Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère.

Ainsi les ouvriers n’ont point conservé les vertus ouvrières ; et c’est la petite bourgeoisie qui les a conservées.

La bourgeoisie capitaliste par contre a tout infecté. Elle s’est infectée elle-même et elle a infecté le peuple, de la même infection. Elle a infecté le peuple doublement ; et en elle-même restant elle-même ; et par les portions transfuges d’elle-même qu’elle a inoculées dans le peuple.

Elle a infecté le peuple comme antagoniste ; et comme maîtresse d’enseignement.

Elle a infecté le peuple elle-même, en elle-même et restant elle-même. Si la bourgeoisie était demeurée non pas tant peut-être ce qu’elle était que ce qu’elle avait à être et ce qu’elle pouvait être, l’arbitre économique de la valeur qui se vend, la classe ouvrière ne demandait qu’à demeurer ce qu’elle avait toujours été, la source économique de la valeur qui se vend.

On ne saurait trop le redire, c’est la bourgeoisie qui a commencé à saboter et tout le sabotage a pris naissance dans la bourgeoisie. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme que le travailleur s’est mis, lui aussi, à traiter comme une valeur de bourse son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à faire perpétuellement des coups de bourse sur le travail de l’homme que le travailleur, lui aussi, par imitation, par collusion et encontre, et on pourrait presque dire par entente, s’est mis à faire continuellement des coups de bourse sur son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à exercer un chantage perpétuel sur le travail de l’homme que nous vivons sous ce régime de coups de bourse et de chantage perpétuel que sont notamment les grèves : Ainsi est disparue cette notion du juste prix, dont nos intellectuels bourgeois font aujourd’hui des gorges chaudes, mais qui n’en a pas moins été le durable fondement de tout un monde.
Sah je suis padakor
:bocchiuwu:
il y a un an