Ce sujet a été résolu
JOUR 1
Bonjour, mes chers kheyons.
Aujourd'hui, lisons Comprendre l'Empire tous ensemble.
Livre publié en 2011, écrit par un certain Sardoche
* * *
Introduction : Le joueur généreux / Le travailleur et le joueur en Bourse
Le livre commence par ces deux textes littéraires, par Charles Baudelaire et Victor Hugo respectivement, et dont je recommande vivement la lecture. Je n'ai pas lu le reste, mais à mon avis ils doivent bien résumer tous les propos du livre. Ce sont des beaux textes, vous pouvez les lire gratuitement et ça vaut le détour.
Critique préalable : la structure du livre
Le livre est subdivisé en chapitres, et à l'intérieur de chaque chapitre il y a plein de petites sous-parties qui font d'une demi-page à une page, exceptionnellement deux pages.
Personnellement je n'aime pas trop cette structure, je trouve le rythme trop saccadé. Je préfèrerais un grand chapitre soigneusement élaboré, narrativement captivant et assez riche en contenu pour être repu. Là, plutôt qu'une tarte aux pommes, on a un paquet de chips.
Curieusement, cette structure sacadée s'adapte très bien à la tendance tiktok - abrège frère actuelle. Alors je pense que ça ne vient pas d'une incompétence de Sardoche, mais plutôt d'une volonté de s'adapter au public mentalement déstructuré - déjà en 2011.
mise à jour 1 mois plus tard : après avoir lu le livre en entier, et avec le recul... hé bien je crois que j'ai trop surestimé Soral. Je pense qu'il est juste destructuré lui aussi.
Chapitre 1 : DIEU ET LA RAISON
Sardoche commence par détricoter tous les mythes républicains qu'on nous a seriné depuis l'enfance. Toutes les remarques qu'il fait sont évidentes pour un public avisé, mais perso ça ne me dérange pas pour trois raisons :



De quels mythes parle-t-on ? J'ai fait une petite liste :











Il y a encore d'autres développements, comme un petit commentaire sur Vatican II (un aveu de faiblesse et soumission de l'Eglise au nouvel ordre triomphant). Mais je pense que là on a l'essentiel du Chapitre 1.
Je pense qu'il a parfaitement raison de commencer comme ça. Avant de commencer à réfléchir, il convient d'écarter d'abord tous les mythes, mensonges, exagérations, et manipulations que le Pouvoir nous a mises dans la tête depuis notre enfance. En d'autres mots : Sardoche fait le ménage, il nettoie toute la crasse qui se loge dans la tête des gens, et c'est très bien.
Suite de la lecture demain.
Au plaisir ~
il y a un an
Je vais citer : @Morgoth, @clefserrure, aussi @Sainte (ça parle beaucoup de religion, ce livre) et sûrement d'autres peuvent être intéressés mais bon
Au plaisir ~
il y a un an
Essentiellement des évidences, mais pour le passage sur la compatibilité entre bourgeoisie et catholicisme, j'aimerais évoquer une distinction de Péguy (en 1913) entre la bourgeoisie laborieuse et la bourgeoisie capitaliste. Je citais ce passage l'autre jour :
Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.
Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère.
Ainsi les ouvriers n’ont point conservé les vertus ouvrières ; et c’est la petite bourgeoisie qui les a conservées.
La bourgeoisie capitaliste par contre a tout infecté. Elle s’est infectée elle-même et elle a infecté le peuple, de la même infection. Elle a infecté le peuple doublement ; et en elle-même restant elle-même ; et par les portions transfuges d’elle-même qu’elle a inoculées dans le peuple.
Elle a infecté le peuple comme antagoniste ; et comme maîtresse d’enseignement.
Elle a infecté le peuple elle-même, en elle-même et restant elle-même. Si la bourgeoisie était demeurée non pas tant peut-être ce qu’elle était que ce qu’elle avait à être et ce qu’elle pouvait être, l’arbitre économique de la valeur qui se vend, la classe ouvrière ne demandait qu’à demeurer ce qu’elle avait toujours été, la source économique de la valeur qui se vend.
On ne saurait trop le redire, c’est la bourgeoisie qui a commencé à saboter et tout le sabotage a pris naissance dans la bourgeoisie. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme que le travailleur s’est mis, lui aussi, à traiter comme une valeur de bourse son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à faire perpétuellement des coups de bourse sur le travail de l’homme que le travailleur, lui aussi, par imitation, par collusion et encontre, et on pourrait presque dire par entente, s’est mis à faire continuellement des coups de bourse sur son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à exercer un chantage perpétuel sur le travail de l’homme que nous vivons sous ce régime de coups de bourse et de chantage perpétuel que sont notamment les grèves : Ainsi est disparue cette notion du juste prix, dont nos intellectuels bourgeois font aujourd’hui des gorges chaudes, mais qui n’en a pas moins été le durable fondement de tout un monde.
Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.
Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère.
Ainsi les ouvriers n’ont point conservé les vertus ouvrières ; et c’est la petite bourgeoisie qui les a conservées.
La bourgeoisie capitaliste par contre a tout infecté. Elle s’est infectée elle-même et elle a infecté le peuple, de la même infection. Elle a infecté le peuple doublement ; et en elle-même restant elle-même ; et par les portions transfuges d’elle-même qu’elle a inoculées dans le peuple.
Elle a infecté le peuple comme antagoniste ; et comme maîtresse d’enseignement.
Elle a infecté le peuple elle-même, en elle-même et restant elle-même. Si la bourgeoisie était demeurée non pas tant peut-être ce qu’elle était que ce qu’elle avait à être et ce qu’elle pouvait être, l’arbitre économique de la valeur qui se vend, la classe ouvrière ne demandait qu’à demeurer ce qu’elle avait toujours été, la source économique de la valeur qui se vend.
On ne saurait trop le redire, c’est la bourgeoisie qui a commencé à saboter et tout le sabotage a pris naissance dans la bourgeoisie. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme que le travailleur s’est mis, lui aussi, à traiter comme une valeur de bourse son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à faire perpétuellement des coups de bourse sur le travail de l’homme que le travailleur, lui aussi, par imitation, par collusion et encontre, et on pourrait presque dire par entente, s’est mis à faire continuellement des coups de bourse sur son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à exercer un chantage perpétuel sur le travail de l’homme que nous vivons sous ce régime de coups de bourse et de chantage perpétuel que sont notamment les grèves : Ainsi est disparue cette notion du juste prix, dont nos intellectuels bourgeois font aujourd’hui des gorges chaudes, mais qui n’en a pas moins été le durable fondement de tout un monde.
il y a un an
Sainte
1 an
Essentiellement des évidences, mais pour le passage sur la compatibilité entre bourgeoisie et catholicisme, j'aimerais évoquer une distinction de Péguy (en 1913) entre la bourgeoisie laborieuse et la bourgeoisie capitaliste. Je citais ce passage l'autre jour :
Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.
Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère.
Ainsi les ouvriers n’ont point conservé les vertus ouvrières ; et c’est la petite bourgeoisie qui les a conservées.
La bourgeoisie capitaliste par contre a tout infecté. Elle s’est infectée elle-même et elle a infecté le peuple, de la même infection. Elle a infecté le peuple doublement ; et en elle-même restant elle-même ; et par les portions transfuges d’elle-même qu’elle a inoculées dans le peuple.
Elle a infecté le peuple comme antagoniste ; et comme maîtresse d’enseignement.
Elle a infecté le peuple elle-même, en elle-même et restant elle-même. Si la bourgeoisie était demeurée non pas tant peut-être ce qu’elle était que ce qu’elle avait à être et ce qu’elle pouvait être, l’arbitre économique de la valeur qui se vend, la classe ouvrière ne demandait qu’à demeurer ce qu’elle avait toujours été, la source économique de la valeur qui se vend.
On ne saurait trop le redire, c’est la bourgeoisie qui a commencé à saboter et tout le sabotage a pris naissance dans la bourgeoisie. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme que le travailleur s’est mis, lui aussi, à traiter comme une valeur de bourse son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à faire perpétuellement des coups de bourse sur le travail de l’homme que le travailleur, lui aussi, par imitation, par collusion et encontre, et on pourrait presque dire par entente, s’est mis à faire continuellement des coups de bourse sur son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à exercer un chantage perpétuel sur le travail de l’homme que nous vivons sous ce régime de coups de bourse et de chantage perpétuel que sont notamment les grèves : Ainsi est disparue cette notion du juste prix, dont nos intellectuels bourgeois font aujourd’hui des gorges chaudes, mais qui n’en a pas moins été le durable fondement de tout un monde.
Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.
Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère.
Ainsi les ouvriers n’ont point conservé les vertus ouvrières ; et c’est la petite bourgeoisie qui les a conservées.
La bourgeoisie capitaliste par contre a tout infecté. Elle s’est infectée elle-même et elle a infecté le peuple, de la même infection. Elle a infecté le peuple doublement ; et en elle-même restant elle-même ; et par les portions transfuges d’elle-même qu’elle a inoculées dans le peuple.
Elle a infecté le peuple comme antagoniste ; et comme maîtresse d’enseignement.
Elle a infecté le peuple elle-même, en elle-même et restant elle-même. Si la bourgeoisie était demeurée non pas tant peut-être ce qu’elle était que ce qu’elle avait à être et ce qu’elle pouvait être, l’arbitre économique de la valeur qui se vend, la classe ouvrière ne demandait qu’à demeurer ce qu’elle avait toujours été, la source économique de la valeur qui se vend.
On ne saurait trop le redire, c’est la bourgeoisie qui a commencé à saboter et tout le sabotage a pris naissance dans la bourgeoisie. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme que le travailleur s’est mis, lui aussi, à traiter comme une valeur de bourse son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à faire perpétuellement des coups de bourse sur le travail de l’homme que le travailleur, lui aussi, par imitation, par collusion et encontre, et on pourrait presque dire par entente, s’est mis à faire continuellement des coups de bourse sur son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à exercer un chantage perpétuel sur le travail de l’homme que nous vivons sous ce régime de coups de bourse et de chantage perpétuel que sont notamment les grèves : Ainsi est disparue cette notion du juste prix, dont nos intellectuels bourgeois font aujourd’hui des gorges chaudes, mais qui n’en a pas moins été le durable fondement de tout un monde.
il y a un an
je dirais qu'aujourd'hui la bourgeoisie laborieuse est disparue comme classe sociale, ce qu'on appelle bourgeois maintenant c'est le bourgeois capitaliste
il y a un an
Sainte
1 an
Essentiellement des évidences, mais pour le passage sur la compatibilité entre bourgeoisie et catholicisme, j'aimerais évoquer une distinction de Péguy (en 1913) entre la bourgeoisie laborieuse et la bourgeoisie capitaliste. Je citais ce passage l'autre jour :
Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.
Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère.
Ainsi les ouvriers n’ont point conservé les vertus ouvrières ; et c’est la petite bourgeoisie qui les a conservées.
La bourgeoisie capitaliste par contre a tout infecté. Elle s’est infectée elle-même et elle a infecté le peuple, de la même infection. Elle a infecté le peuple doublement ; et en elle-même restant elle-même ; et par les portions transfuges d’elle-même qu’elle a inoculées dans le peuple.
Elle a infecté le peuple comme antagoniste ; et comme maîtresse d’enseignement.
Elle a infecté le peuple elle-même, en elle-même et restant elle-même. Si la bourgeoisie était demeurée non pas tant peut-être ce qu’elle était que ce qu’elle avait à être et ce qu’elle pouvait être, l’arbitre économique de la valeur qui se vend, la classe ouvrière ne demandait qu’à demeurer ce qu’elle avait toujours été, la source économique de la valeur qui se vend.
On ne saurait trop le redire, c’est la bourgeoisie qui a commencé à saboter et tout le sabotage a pris naissance dans la bourgeoisie. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme que le travailleur s’est mis, lui aussi, à traiter comme une valeur de bourse son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à faire perpétuellement des coups de bourse sur le travail de l’homme que le travailleur, lui aussi, par imitation, par collusion et encontre, et on pourrait presque dire par entente, s’est mis à faire continuellement des coups de bourse sur son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à exercer un chantage perpétuel sur le travail de l’homme que nous vivons sous ce régime de coups de bourse et de chantage perpétuel que sont notamment les grèves : Ainsi est disparue cette notion du juste prix, dont nos intellectuels bourgeois font aujourd’hui des gorges chaudes, mais qui n’en a pas moins été le durable fondement de tout un monde.
Car on ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. Toute l’aberration, tout le crime. C’est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l’a précisément infecté d’esprit bourgeois et capitaliste.
Je dis expressément la bourgeoisie capitaliste et la grosse bourgeoisie. La bourgeoisie laborieuse au contraire, la petite bourgeoisie est devenue la classe la plus malheureuse de toutes les classes sociales, la seule aujourd’hui qui travaille réellement, la seule qui par suite ait conservé intactes les vertus ouvrières, et pour sa récompense la seule enfin qui vive réellement dans la misère.
Ainsi les ouvriers n’ont point conservé les vertus ouvrières ; et c’est la petite bourgeoisie qui les a conservées.
La bourgeoisie capitaliste par contre a tout infecté. Elle s’est infectée elle-même et elle a infecté le peuple, de la même infection. Elle a infecté le peuple doublement ; et en elle-même restant elle-même ; et par les portions transfuges d’elle-même qu’elle a inoculées dans le peuple.
Elle a infecté le peuple comme antagoniste ; et comme maîtresse d’enseignement.
Elle a infecté le peuple elle-même, en elle-même et restant elle-même. Si la bourgeoisie était demeurée non pas tant peut-être ce qu’elle était que ce qu’elle avait à être et ce qu’elle pouvait être, l’arbitre économique de la valeur qui se vend, la classe ouvrière ne demandait qu’à demeurer ce qu’elle avait toujours été, la source économique de la valeur qui se vend.
On ne saurait trop le redire, c’est la bourgeoisie qui a commencé à saboter et tout le sabotage a pris naissance dans la bourgeoisie. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à traiter comme une valeur de bourse le travail de l’homme que le travailleur s’est mis, lui aussi, à traiter comme une valeur de bourse son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à faire perpétuellement des coups de bourse sur le travail de l’homme que le travailleur, lui aussi, par imitation, par collusion et encontre, et on pourrait presque dire par entente, s’est mis à faire continuellement des coups de bourse sur son propre travail. C’est parce que la bourgeoisie s’est mise à exercer un chantage perpétuel sur le travail de l’homme que nous vivons sous ce régime de coups de bourse et de chantage perpétuel que sont notamment les grèves : Ainsi est disparue cette notion du juste prix, dont nos intellectuels bourgeois font aujourd’hui des gorges chaudes, mais qui n’en a pas moins été le durable fondement de tout un monde.
Je savais que ce passage allait te titiller.
Distinction très importante, certes. Et j'aimerais ajouter quelque chose. Dans sa Richesse des Nations (livre fondateur du libéralisme économique), il est évident qu'Adam Smith déteste la "grosse bourgeoisie", qu'il critique à plusieurs reprises, mais sans jamais lui donner une identité claire (il parle "des marchands et manufacturiers").
Le capitalisme libéral Smithien consiste dans un Etat qui intervient dans les domaines régaliens, et un marché dominé par une myriade de petits bourgeois aux valeurs ouvrières. Sans monopoles et sans grands bourgeois capitalistes.
Et c'est tout à fait le modèle des origines des Etats-Unis.
Ce libéralisme n'existe plus du tout, il relève de la fantaisie. A mon humble avis, nous sommes dans un système économique de type nouveau. Mais c'est une idée à développer
Distinction très importante, certes. Et j'aimerais ajouter quelque chose. Dans sa Richesse des Nations (livre fondateur du libéralisme économique), il est évident qu'Adam Smith déteste la "grosse bourgeoisie", qu'il critique à plusieurs reprises, mais sans jamais lui donner une identité claire (il parle "des marchands et manufacturiers").
Le capitalisme libéral Smithien consiste dans un Etat qui intervient dans les domaines régaliens, et un marché dominé par une myriade de petits bourgeois aux valeurs ouvrières. Sans monopoles et sans grands bourgeois capitalistes.
Et c'est tout à fait le modèle des origines des Etats-Unis.
Ce libéralisme n'existe plus du tout, il relève de la fantaisie. A mon humble avis, nous sommes dans un système économique de type nouveau. Mais c'est une idée à développer
Au plaisir ~
il y a un an
je dirais qu'aujourd'hui la bourgeoisie laborieuse est disparue comme classe sociale, ce qu'on appelle bourgeois maintenant c'est le bourgeois capitaliste
il reste quand même une ribambelle de patrons de TPE (en France en tout cas) qui subissent le régime de valeur actuel bien plus qu'ils n'en profitent, même si ils y contribuent d'une certaine façon... si tant est qu'on considère ceux-ci comme des bourgeois
Enfin je prêche sans doute un peu pour ma paroisse, étant commerçant
Enfin je prêche sans doute un peu pour ma paroisse, étant commerçant
il y a un an
il reste quand même une ribambelle de patrons de TPE (en France en tout cas) qui subissent le régime de valeur actuel bien plus qu'ils n'en profitent, même si ils y contribuent d'une certaine façon... si tant est qu'on considère ceux-ci comme des bourgeois
Enfin je prêche sans doute un peu pour ma paroisse, étant commerçant
Enfin je prêche sans doute un peu pour ma paroisse, étant commerçant
Ce phénomène existe toujours bel et bien, et moi-même je peux témoigner.
J'ai été éduqué avec des valeurs ouvrières : humilité, travail, frugalité. On vit avec peu et on se paye très peu de plaisirs, mais ça ne nous dérange pas vraiment, on y est habitués. Et il y a même une certaine fierté à résister aux tentations consuméristes.
Cependant, les prolos de nos jours n'ont pas du tout ces valeurs. Ils s'achètent des smartphones à des prix mirobolants, des petits W/E de vacances dans un pays de l'Est, des jeux-vidéo, des grosses voitures, ils vont au resto régulièrement... alors qu'ils sont plus pauvres que moi et ma famille
Comment expliquer ce phénomène ? A mon avis, les prolos aux valeurs tradi sont devenus plus riches, ils ont monté dans l'échelle sociale, mais ils ont conservé ces valeurs traditionnelles ouvrières, qu'ils transmettent à leurs enfants. C'est exactement mon cas. En revanche, les gros bourgeois des classes supérieures se sont accrochés au pouvoir dans leur reproduction sociale habituelle.
Il ne reste alors qu'une masse de prolos qui se sont faits accaparer, à mon avis, par une certaine gauche embourgeoisée instrumentalisée par le Pouvoir. Cette gauche leur a promis monts et merveilles et a diffusé les valeurs bourgeoises capitalistes dans la couche inférieure de la société, ce qui donne les prolos spé iPhone, weekend en Roumanie, crédit conso.
J'ai été éduqué avec des valeurs ouvrières : humilité, travail, frugalité. On vit avec peu et on se paye très peu de plaisirs, mais ça ne nous dérange pas vraiment, on y est habitués. Et il y a même une certaine fierté à résister aux tentations consuméristes.
Cependant, les prolos de nos jours n'ont pas du tout ces valeurs. Ils s'achètent des smartphones à des prix mirobolants, des petits W/E de vacances dans un pays de l'Est, des jeux-vidéo, des grosses voitures, ils vont au resto régulièrement... alors qu'ils sont plus pauvres que moi et ma famille
Comment expliquer ce phénomène ? A mon avis, les prolos aux valeurs tradi sont devenus plus riches, ils ont monté dans l'échelle sociale, mais ils ont conservé ces valeurs traditionnelles ouvrières, qu'ils transmettent à leurs enfants. C'est exactement mon cas. En revanche, les gros bourgeois des classes supérieures se sont accrochés au pouvoir dans leur reproduction sociale habituelle.
Il ne reste alors qu'une masse de prolos qui se sont faits accaparer, à mon avis, par une certaine gauche embourgeoisée instrumentalisée par le Pouvoir. Cette gauche leur a promis monts et merveilles et a diffusé les valeurs bourgeoises capitalistes dans la couche inférieure de la société, ce qui donne les prolos spé iPhone, weekend en Roumanie, crédit conso.
Au plaisir ~
il y a un an
un livre de vulgarisation, c'est un bon début pour les jeunes qui lisent pas et qui veulent commencer à comprendre la carotte dans ce monde
mais il faut pas reste bloqué sur Soral
il y a un an
webediacaca
1 an
un livre de vulgarisation, c'est un bon début pour les jeunes qui lisent pas et qui veulent commencer à comprendre la carotte dans ce monde
mais il faut pas reste bloqué sur Soral
Je pense à peu près pareil. Surtout vu la forme du livre, avec des petites parties d' 1 seule page. On sent que c'est écrit pour des gens qui ne lisent pas et dont la concentration ne dépasse pas... une page
Au plaisir ~
il y a un an
Je pense à peu près pareil. Surtout vu la forme du livre, avec des petites parties d' 1 seule page. On sent que c'est écrit pour des gens qui ne lisent pas et dont la concentration ne dépasse pas... une page
ouai et ça a marché:
https://www.egaliteetreco[...]-d-Alain-Soral-38427.html
il y a un an
JOUR 2
Chapitre 2 : Dieu, la Raison et la Banque
Sardoche commence par une chronologie sur les origines de l'économie. Ici, il fait plusieurs erreurs cruciales, à mon avis.
Erreur 1 : Il ne parle pas du communisme primitif, qui était une organisation sociale qui se basait sur le partage équitable beaucoup plus que sur le don.
Erreur 2) : Le surplus de ressources mène effectivement à la prépondérance du don comme moyen d'échange, mais plus exactement il faut parler de crédit. Le prêt entre amis émerge aussi à cette époque (crédit et prêt sont différents).
Erreur 3 : La monnaie ne vient pas vraiment d'une nécessité commerciale. Elle est plutôt un outil politique.
C'est un "retour" au communisme primitif par d'autres moyens : un partage équitable du "pouvoir d'achat". Néanmoins ce partage ne peut plus se réaliser en fonction des besoins de chacun, il se fait plutôt en fonction de la volonté du Prince (qui est considéré, à ces époques reculées, comme l'incarnation de la Justice), volonté qui elle-même est en liaison avec les échanges successifs du surplus (le Prince regarde quand même ce qu'il se passe concrètement dans son domaine).
"On s'en bats les couilles putaso t chiant"

Bah non, parce que Sardoche ne comprends pas la véritable nature et rôle de l'argent. Cela explique sûrement sont côté coco d'ailleurs.
Par contre, il y a des commentaires très pertinents sur ce chapitre, qui encore une fois relèvent de l'évidence pour un public avisé, mais que ça fait du bien de rappeler.
L'erreur fatale de l'Eglise catholique
Sardoche explique comment l'Eglise ne pouvait pas permettre le prêt à intérêt pour des raisons spirituelles et morales ; mais en même temps ce prêt était nécessaire au développement du commerce. La solution de l'Eglise a été de déléguer le sale boulot à d'autres, notamment les lombards et les juifs.
Une solution bien hypocrite : nous on est tout gentils, les autres sont méchants, mais on a besoin d'eux quand même.
Ainsi, deux sociétés coexistent à cette période du Moyen-Âge :
Cette caste secrète a donc accumulé beaucoup de ressentiment à travers les siècles. Un peu le Célestin que tout le monde déteste, mais sans qui le Yes-life ne pourrait pas exister.
A mon avis, ce choix fait par l'Eglise reflète déjà une dégradation profonde de ses valeurs. La chute de l'Eglise a commencé il y a bien longtemps.
Deux protestantismes

Ces deux tendances vont se développer en parallèle, et aujourd'hui elles coexistent. Pour les premiers, sous la forme des WASPs plutôt orthodoxes, sionistes, appuyés sur le patronat industriel (La ligue Trumpiste et Républicaine).
Pour les deuxièmes, les capitalistes cosmopolites à la Soros, Attali, Schwab, qui n'en ont au fond pas grand chose à carrer d'Israël, car ils n'ont jamais quitté la mentalité de diaspora. Plutôt les démocrates avec toute la dynastie des Clinton.
Mais que ça soit clair : les deux ont le même objectif satanique (qu'ils ne comprennent pas eux-mêmes sûrement) de détruire le monde.
Prise de pouvoir par la Banque
On sent vite que "La Banque" pour Sardoche désigne autre chose que l'institution bancaire. Faisant le lien avec le texte de l'introduction, il est évident qu'il parle d'une force satanique, ou luciférienne. Car en réalité, les Banques en elles-mêmes ne sont pas mauvaises, elles sont plutôt bonnes pour l'économie.
Les banques ne sont, comme tout, qu'un instrument de Lucifer pour asseoir sa domination. Car Satan n'est qu'un parasite, un virus, il dépend toujours de son hôte.
Sardoche décrit donc cette ascension progressive du principe satanique, s'appuyant en grande partie sur les Lumières et les Franc-Maçons, pour ensuite les jeter comme des vieilles chaussettes quand on en a plus besoin.
Il a raison de souligner que ces mouvements ne sont toujours que des outils, des instruments de la véritable force maléfique, qui dépasse très largement les vues de ces penseurs.
Assimilation du communisme au christianisme
Il commet une erreur assez classique : assimiler les valeurs du communisme à celles du christianisme. Alors qu'elles sont tout à fait différentes. Observant le communisme primitif, on se rends compre que son principe est l'égalité de tous et un partage équitable. Le christianisme ne prône pas du tout l'égalité concrète de tous.
Jésus dit : "donnez à César ce qui appartient à César, à Dieu ce qui appartient à Dieu". Deux autorités : Le Prince et Dieu.
Le communisme dit : "donnez à chacun en fonction de ses besoins". Il n'y a pas de véritable autorité dans le communisme (la véritable idéologie, pas le fascisme qui a eu lieu en URSS)
Jésus dit que celui qui sème et celui qui récolte sont deux personnes différentes.
Le communisme dit : "Celui qui ne travaille pas, ne mangera pas"
Outre l'aspect idéologique, il y a un problème encore plus fondamental : le problème de la Foi.
Et cela a des implications très pratiques. Sardoche souligne, à juste titre, que le communisme a été financé par des banquiers juifs de New York, et très vite investi par des élites juives. Comment c'est possible ? Pourquoi une corruption aussi rapide d'un mouvement pourtant noble ?

Un vrai chrétien aurait réfusé tout financement des banques. Car le chrétien a la foi, il sait qu'il triomphera comme Jésus a triomphé après son martyr (résurrection). Or le communisme, lui, n'a aucune foi spirituelle : il méprise d'ailleurs la religion, s'en moque volontiers (l'opium du peuple).
Si le communisme avait été véritablement chrétien, il se serait imposé beaucoup plus lentement, mais il aurait eu un succès beaucoup, beaucoup plus puissant, à des niveaux qu'on ne peut pa soupçonner. Heureusement, la sélection a été et sera toujours naturelle pour les matérialistes.
Conclusions possibles : banqueroute ou rejet des Banques par le peuple
C'est la vision de Sardoche. Personnellement, j'en ai une autre.
A mon avis, la grande Moisson au sens Biblique va s'opérer au cours du siècle. Comme j'ai pu le dire ailleurs, et pour prendre une autre métaphone, les anticorps contre le virus commencent tout juste à se constituer. En de termes plus bibliques : le bon grain arrive à maturation. Il est clair que l'ivraie est déjà prête à être moissonnée, mais faut encore attendre que le bon grain se développe un peu plus.
Au plaisir, et chapitre suivant demain. Dites-moi si vous voulez être cités
Au plaisir ~
il y a un an
@Morgoth ça parle de religion, peut être que ça va t'intéresser
@Sainte désolé de te citer une deuxième fois, mais vu que ça parle de religion je pense que ça peut t'intéresser
Je cite aussi @clefserrure, @Annapurna pour le côté économique et @TchoupTchoop pour le faire rager sur le communisme
@Sainte désolé de te citer une deuxième fois, mais vu que ça parle de religion je pense que ça peut t'intéresser
Je cite aussi @clefserrure, @Annapurna pour le côté économique et @TchoupTchoop pour le faire rager sur le communisme
Au plaisir ~
il y a un an
JOUR 3
Chapitre 3 - Les idées, Les grands hommes, les réseaux
Je dois dire que la structure du livre est vraiment ignoble, on passe très vite du coq à l'âne, ça a l'air très désordonné.
Organisation de la Civilisation
Sardoche explique qu'une Civilisation est classiquement divisée en 3 ordres : Prêtres, Guerriers et Travailleurs. Cette vision est trop simpliste pour moi, pour deux raisons :


Ainsi, Sardoche se trompe sur la conclusion. Pour lui, la Civilisation se fonde sur une certaine réciprocité. La réciprocité fait partie des sociétés humaines, mais ce n'est pas son principe fondamental.
Le véritable principe des sociétés est la Justice, ou comme je l'ai déjà dit sur un autre topic, la juste attribution à chacun de ce qui lui correspond. Afin de faire Justice, le Prince observe la réalité des échanges successifs du surplus, puis il médite aux réalités spirituelles, et en tire les conclusions les plus justes.
Cela est important, car Sardoche pense que le problème du monde actuel, c'est qu'il est absurde. Pas du tout : le monde est parfaitement rationnel, très bien structuré. Dénoncer l' "absurdité" du monde c'est se prendre un mur, car les zététiciens vont vite débarquer pour t'expliquer que tout est normal, tout est prévu, tout est logique. Et ils ont raison.
Le véritable problème de notre monde est qu'il est INJUSTE. Pas trop besoin de le prouver je pense.
Le logos et le divin
Une autre grosse erreur à mon avis, c'est que Sardoche présente la Raison et la Foi comme deux forces en confrontation. La Raison aurait donc vaincu et remplacé la Foi au fil des siècles.
Pour moi, la raison est le fruit de la foi. La raison n'est que le reflet de l'âme. Alors la Raison n'a rien remplacé, c'est juste que la foi, la flamme, s'est éteinte.
Résultat

Nouvelle binarité du monde
On a donc tranché la tête du roi, puis on a dégagé la noblesse et le clergé. Il ne reste que le Tiers-Etat. Or ce Tiers-Etat est divisé en deux : les bourgeois et le petit peuple, qui deviendra bientôt le prolétariat.
Dans ce nouveau monde binaire, il émerge 4 positions :




Dans ces différents courants, l'ordre des prêtres devient l'ordre des intellectuels, philosophes, maîtres à penser.
Les guerriers deviennent essentiellement des politiciens et des militaires.
Formant ainsi, ce couple intellectuel/politicien, très classique. Le politicien est enfermé dans le combat gauche/droite (plutôt en faveur du peuple, plutôt en faveur des bourgeois), tandis que l'intellectuel est enfermé dans l'humanisme, ce moralisme chrétien sans âme.
L'émergence de la gauche bien-pensante
C'est moi qui l'appelle ainsi, pas Sardoche. Il explique que le socialisme bourgeois de gauche était bien gêné après l'épisode de la Commune de Paris : l'illusion de la gauche pro-travailleur ne tenait plus. Alors la gauche socialiste s'est scindée en deux :


Typiquement, cette gauche bien-pensante lutte contre toute solidarité de classe en taxant les travailleurs de "populistes". Ca doit vous mettre la puce à l'oreille.
Aujourd'hui, cette gauche a pris le "combat" du féminisme, du LGBT et autres, toujours pour éviter de déranger les patrons tout en se donnant des airs de moralité. Mais à mon avis, ces mouvements (féminisme, LGBT...) ont échappé au contrôle de ses instigateurs.
Ecole "laïque, gratuite et obligatoire"
Sardoche remet les pendules à l'heure en rappelant que, depuis une ordonnance de 1688, envoyer les gosses aux petites écoles paroissales était déjà obligatoire, et gratuit. Alors il ne reste que le côté "laïc", soit la version Franc-Maçonne d' "athée". Le but était évidemment de détruire le catholicisme. L'anti-catholicisme était l'anti-racisme de l'époque : un combat contre des moulins (le catholicisme étant déjà très éteint à l'époque) pour éviter de confronter les patrons.
Triple verrou
Sardoche présente donc ce que j'appelle un "triple verrou" :



La réalité derrière le cirque : les réseaux
Après avoir présenté tout le panorama, Sardoche nous rappelle que tout ça n'est qu'un cirque. Car derrière tout ça, il y a des réseaux transversaux. Tout ce beau monde se connaît et se côtoie, en réalité le combat gauche/droite n'est qu'un mythe, la véritable politique c'est la politique des réseaux.
D'abord la famille, après le clan, puis la communauté religieuse, puis l'Etat ; aujourd'hui les lobby, les loges maçonniques, les réseaux arabo-musulmans, et mille autres petits réseaux (moins connus, le Rotary...) se disputent pour le pouvoir.
Il mentionne alors une certaine communauté qui contrôle la meute médiatique, enfin vous connaissez le personnage, il fallait qu'il en arrive là à un moment où à un autre. Mais il souligne des éléments simples, objectifs et très importants concernant cette communauté.




Conclusion du jour : Bourdieu
Ca n'a rien à voir mais Sardoche tire à balles réelles sur Bourdieu, on sent le mépris. Il le critique sur le fait qu'il ne mentionne jamais les Franc-Maçons, ni les juifs. Je vous laisse la citation, et je vous dit à demain, mes chers kheyons.
Au plaisir ~
il y a un an
Putaso
1 an
JOUR 3
Chapitre 3 - Les idées, Les grands hommes, les réseaux
Je dois dire que la structure du livre est vraiment ignoble, on passe très vite du coq à l'âne, ça a l'air très désordonné.
Organisation de la Civilisation
Sardoche explique qu'une Civilisation est classiquement divisée en 3 ordres : Prêtres, Guerriers et Travailleurs. Cette vision est trop simpliste pour moi, pour deux raisons :


Ainsi, Sardoche se trompe sur la conclusion. Pour lui, la Civilisation se fonde sur une certaine réciprocité. La réciprocité fait partie des sociétés humaines, mais ce n'est pas son principe fondamental.
Le véritable principe des sociétés est la Justice, ou comme je l'ai déjà dit sur un autre topic, la juste attribution à chacun de ce qui lui correspond. Afin de faire Justice, le Prince observe la réalité des échanges successifs du surplus, puis il médite aux réalités spirituelles, et en tire les conclusions les plus justes.
Cela est important, car Sardoche pense que le problème du monde actuel, c'est qu'il est absurde. Pas du tout : le monde est parfaitement rationnel, très bien structuré. Dénoncer l' "absurdité" du monde c'est se prendre un mur, car les zététiciens vont vite débarquer pour t'expliquer que tout est normal, tout est prévu, tout est logique. Et ils ont raison.
Le véritable problème de notre monde est qu'il est INJUSTE. Pas trop besoin de le prouver je pense.
Le logos et le divin
Une autre grosse erreur à mon avis, c'est que Sardoche présente la Raison et la Foi comme deux forces en confrontation. La Raison aurait donc vaincu et remplacé la Foi au fil des siècles.
Pour moi, la raison est le fruit de la foi. La raison n'est que le reflet de l'âme. Alors la Raison n'a rien remplacé, c'est juste que la foi, la flamme, s'est éteinte.
Résultat

Nouvelle binarité du monde
On a donc tranché la tête du roi, puis on a dégagé la noblesse et le clergé. Il ne reste que le Tiers-Etat. Or ce Tiers-Etat est divisé en deux : les bourgeois et le petit peuple, qui deviendra bientôt le prolétariat.
Dans ce nouveau monde binaire, il émerge 4 positions :




Dans ces différents courants, l'ordre des prêtres devient l'ordre des intellectuels, philosophes, maîtres à penser.
Les guerriers deviennent essentiellement des politiciens et des militaires.
Formant ainsi, ce couple intellectuel/politicien, très classique. Le politicien est enfermé dans le combat gauche/droite (plutôt en faveur du peuple, plutôt en faveur des bourgeois), tandis que l'intellectuel est enfermé dans l'humanisme, ce moralisme chrétien sans âme.
L'émergence de la gauche bien-pensante
C'est moi qui l'appelle ainsi, pas Sardoche. Il explique que le socialisme bourgeois de gauche était bien gêné après l'épisode de la Commune de Paris : l'illusion de la gauche pro-travailleur ne tenait plus. Alors la gauche socialiste s'est scindée en deux :


Typiquement, cette gauche bien-pensante lutte contre toute solidarité de classe en taxant les travailleurs de "populistes". Ca doit vous mettre la puce à l'oreille.
Aujourd'hui, cette gauche a pris le "combat" du féminisme, du LGBT et autres, toujours pour éviter de déranger les patrons tout en se donnant des airs de moralité. Mais à mon avis, ces mouvements (féminisme, LGBT...) ont échappé au contrôle de ses instigateurs.
Ecole "laïque, gratuite et obligatoire"
Sardoche remet les pendules à l'heure en rappelant que, depuis une ordonnance de 1688, envoyer les gosses aux petites écoles paroissales était déjà obligatoire, et gratuit. Alors il ne reste que le côté "laïc", soit la version Franc-Maçonne d' "athée". Le but était évidemment de détruire le catholicisme. L'anti-catholicisme était l'anti-racisme de l'époque : un combat contre des moulins (le catholicisme étant déjà très éteint à l'époque) pour éviter de confronter les patrons.
Triple verrou
Sardoche présente donc ce que j'appelle un "triple verrou" :



La réalité derrière le cirque : les réseaux
Après avoir présenté tout le panorama, Sardoche nous rappelle que tout ça n'est qu'un cirque. Car derrière tout ça, il y a des réseaux transversaux. Tout ce beau monde se connaît et se côtoie, en réalité le combat gauche/droite n'est qu'un mythe, la véritable politique c'est la politique des réseaux.
D'abord la famille, après le clan, puis la communauté religieuse, puis l'Etat ; aujourd'hui les lobby, les loges maçonniques, les réseaux arabo-musulmans, et mille autres petits réseaux (moins connus, le Rotary...) se disputent pour le pouvoir.
Il mentionne alors une certaine communauté qui contrôle la meute médiatique, enfin vous connaissez le personnage, il fallait qu'il en arrive là à un moment où à un autre. Mais il souligne des éléments simples, objectifs et très importants concernant cette communauté.




Conclusion du jour : Bourdieu
Ca n'a rien à voir mais Sardoche tire à balles réelles sur Bourdieu, on sent le mépris. Il le critique sur le fait qu'il ne mentionne jamais les Franc-Maçons, ni les juifs. Je vous laisse la citation, et je vous dit à demain, mes chers kheyons.
Intéressant, je donnerai juste une remarque histoire d'alimenter un peu la discussion. C'est à propos de l'injustice, dont tu disais qu'elle posait problème.
Ce que je pense, c'est qu'on est au fond un peu malhonnête vis à vis de l'injustice. C'est à dire que lorsqu'un homme subit une injustice qui lui est défavorable il va se plaindre, accuser l'injustice du monde. Mais dans le cas contraire, si ce même homme va bénéficier d'une injustice en sa faveur, il ne va ni remercier ni louer l'injustice. Ce serait pourtant cohérent.
Exemple: un homme trouve un billet de cinquante euros par terre. Il les prend, c'est pour lui. Il ne les mérite pas spécialement, il n'a rien fait pour les gagner. C'est injuste. Il va profiter de cette injustice, il garde l'argent. Mais il ne dira jamais "merci l'injustice".
En fin de compte, je pense que nous sommes malhonnête. Lorsqu'on a un coup de malchance on accuse l'injustice, lorsqu'on a de la chance on ne dit jamais merci à l'injustice. C'est humain bien entendu, et ce n'est pas bien grave. C'est peut-être même très bien comme ça finalement, mais peut-être devrions nous garder à l'esprit que l'injustice n'est pas toujours un problème dans la mesure où nous en profitons assez régulièrement.
Ce que je pense, c'est qu'on est au fond un peu malhonnête vis à vis de l'injustice. C'est à dire que lorsqu'un homme subit une injustice qui lui est défavorable il va se plaindre, accuser l'injustice du monde. Mais dans le cas contraire, si ce même homme va bénéficier d'une injustice en sa faveur, il ne va ni remercier ni louer l'injustice. Ce serait pourtant cohérent.
Exemple: un homme trouve un billet de cinquante euros par terre. Il les prend, c'est pour lui. Il ne les mérite pas spécialement, il n'a rien fait pour les gagner. C'est injuste. Il va profiter de cette injustice, il garde l'argent. Mais il ne dira jamais "merci l'injustice".
En fin de compte, je pense que nous sommes malhonnête. Lorsqu'on a un coup de malchance on accuse l'injustice, lorsqu'on a de la chance on ne dit jamais merci à l'injustice. C'est humain bien entendu, et ce n'est pas bien grave. C'est peut-être même très bien comme ça finalement, mais peut-être devrions nous garder à l'esprit que l'injustice n'est pas toujours un problème dans la mesure où nous en profitons assez régulièrement.
il y a un an
je dirais qu'aujourd'hui la bourgeoisie laborieuse est disparue comme classe sociale, ce qu'on appelle bourgeois maintenant c'est le bourgeois capitaliste
t'es vraiment hors sol pour dire ça
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
Intéressant, je donnerai juste une remarque histoire d'alimenter un peu la discussion. C'est à propos de l'injustice, dont tu disais qu'elle posait problème.
Ce que je pense, c'est qu'on est au fond un peu malhonnête vis à vis de l'injustice. C'est à dire que lorsqu'un homme subit une injustice qui lui est défavorable il va se plaindre, accuser l'injustice du monde. Mais dans le cas contraire, si ce même homme va bénéficier d'une injustice en sa faveur, il ne va ni remercier ni louer l'injustice. Ce serait pourtant cohérent.
Exemple: un homme trouve un billet de cinquante euros par terre. Il les prend, c'est pour lui. Il ne les mérite pas spécialement, il n'a rien fait pour les gagner. C'est injuste. Il va profiter de cette injustice, il garde l'argent. Mais il ne dira jamais "merci l'injustice".
En fin de compte, je pense que nous sommes malhonnête. Lorsqu'on a un coup de malchance on accuse l'injustice, lorsqu'on a de la chance on ne dit jamais merci à l'injustice. C'est humain bien entendu, et ce n'est pas bien grave. C'est peut-être même très bien comme ça finalement, mais peut-être devrions nous garder à l'esprit que l'injustice n'est pas toujours un problème dans la mesure où nous en profitons assez régulièrement.
Ce que je pense, c'est qu'on est au fond un peu malhonnête vis à vis de l'injustice. C'est à dire que lorsqu'un homme subit une injustice qui lui est défavorable il va se plaindre, accuser l'injustice du monde. Mais dans le cas contraire, si ce même homme va bénéficier d'une injustice en sa faveur, il ne va ni remercier ni louer l'injustice. Ce serait pourtant cohérent.
Exemple: un homme trouve un billet de cinquante euros par terre. Il les prend, c'est pour lui. Il ne les mérite pas spécialement, il n'a rien fait pour les gagner. C'est injuste. Il va profiter de cette injustice, il garde l'argent. Mais il ne dira jamais "merci l'injustice".
En fin de compte, je pense que nous sommes malhonnête. Lorsqu'on a un coup de malchance on accuse l'injustice, lorsqu'on a de la chance on ne dit jamais merci à l'injustice. C'est humain bien entendu, et ce n'est pas bien grave. C'est peut-être même très bien comme ça finalement, mais peut-être devrions nous garder à l'esprit que l'injustice n'est pas toujours un problème dans la mesure où nous en profitons assez régulièrement.
Tu as raison. Peut être que la Justice consiste aussi à répartir un peu plus équitablement l'injustice, afin que ceux qui se font enculer ne soient pas toujours les mêmes.
Au plaisir ~
il y a un an
Tu as raison. Peut être que la Justice consiste aussi à répartir un peu plus équitablement l'injustice, afin que ceux qui se font enculer ne soient pas toujours les mêmes.
y a pas a répartir de justice.
on l'a en chacun de nous.
on l'a en chacun de nous.
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an