Ce sujet a été résolu
Mohamed merah le fameux gars qui avait ete approcher par la dgse juste avant les attentats et qui je cite "on ma trahi ils mont manipuler" a til dit dans le fameux enregistrement vocal quil a envoyer a son pere lorsqu'ils etait retranché dans son appart ?
Fameuse enregistrement qui na jamais ete retrouvé car son pere a ete immediatement arreté juste après pour "obstruction a la justice" avec saisi du telephone etc... ?
Tu parle de celui la ?
Le gars qui a pu voyager au 4 coins du monde musulman dans les zones les plus dangereuses et surveillés du monde et qui sest ensuite promener pepere en israel
Voyage aui a couter environ la somme de 25k € , alors quil etait un chomeur de 23 ans ?
Fameuse enregistrement qui na jamais ete retrouvé car son pere a ete immediatement arreté juste après pour "obstruction a la justice" avec saisi du telephone etc... ?
Tu parle de celui la ?
Le gars qui a pu voyager au 4 coins du monde musulman dans les zones les plus dangereuses et surveillés du monde et qui sest ensuite promener pepere en israel
Voyage aui a couter environ la somme de 25k € , alors quil etait un chomeur de 23 ans ?
+ il avait deux passeports sur lui
Ultima Ratio Regum !
il y a un an
Ils ont même déjà attaqué le hamas en 2015
https://twitter.com/welco[...]Ik14gFxZdOVtNaMg&s=19
Sloppy mossad job
Sloppy mossad job
il y a un an
Daesh a compris que ne pas tiré droit face à Israël implique une réplique totale
Nouveau Banger de BIBI
https://www.youtube.com/watch?v=GWL1Tzl0YdY
il y a un an
les services français font comme la CIA, ils infiltrent ou montent eux mêmes des groupes djihadistes en se faisant passer pour des gros chefs ( que les membres du groupe voient jamais ), et en fait cest un bon gros agent secret
voilà comment les services peuvent ordonner des attentats sans jamais qu'on remonte à eux
par exemple là dans ce reportage, le fameux chef qu'on voit jamais est bien évidemment un gars de la DGSI, qui manipule une bande d'attardés mentaux losers
voilà comment les services peuvent ordonner des attentats sans jamais qu'on remonte à eux
par exemple là dans ce reportage, le fameux chef qu'on voit jamais est bien évidemment un gars de la DGSI, qui manipule une bande d'attardés mentaux losers
Exactement mon khey en fait on peut dire que rien n'est dû au hasard
il y a un an
Pas forcement
En fait ya plusieurs mode operatoire
Mais les gens ne comprennent pas
Quand on dit "la CIA a creer DAESH"
Ca veut pas dire que la tete de Daesh sont des infiltré
En fait ca veut dire que les services mettent tout en oeuvre pour laisser couler les evements et les formations preliminaire de groupe pour pouvoir les laisser l'etablir et agir en toute tranquilité
Cest comme le 11 septembre
Les mecs qui etaient dans les avions etaient tres certainement REELEMENT des bougnoules envoyes par al qaida, mais le truc c'est qu'au regard des elements tu te renss compte que ya eu mysterieusement une succession de petites "negligences inopinées et non habituelles" qui ont permis que ca se fasse
Tu comprends la mecanique ?
En fait ya plusieurs mode operatoire
Mais les gens ne comprennent pas
Quand on dit "la CIA a creer DAESH"
Ca veut pas dire que la tete de Daesh sont des infiltré
En fait ca veut dire que les services mettent tout en oeuvre pour laisser couler les evements et les formations preliminaire de groupe pour pouvoir les laisser l'etablir et agir en toute tranquilité
Cest comme le 11 septembre
Les mecs qui etaient dans les avions etaient tres certainement REELEMENT des bougnoules envoyes par al qaida, mais le truc c'est qu'au regard des elements tu te renss compte que ya eu mysterieusement une succession de petites "negligences inopinées et non habituelles" qui ont permis que ca se fasse
Tu comprends la mecanique ?
Totalement d'accord avec toi sur tout sauf pour le fait que ce soit reelement des bougnoules qui pilotaient les avions car leurs instructeur de pilotage à bien dit qu'ils étaient incapable de piloter ne serait-ce qu'un petit avion de tourisme
il y a un an
Pas forcement
En fait ya plusieurs mode operatoire
Mais les gens ne comprennent pas
Quand on dit "la CIA a creer DAESH"
Ca veut pas dire que la tete de Daesh sont des infiltré
En fait ca veut dire que les services mettent tout en oeuvre pour laisser couler les evements et les formations preliminaire de groupe pour pouvoir les laisser l'etablir et agir en toute tranquilité
Cest comme le 11 septembre
Les mecs qui etaient dans les avions etaient tres certainement REELEMENT des bougnoules envoyes par al qaida, mais le truc c'est qu'au regard des elements tu te renss compte que ya eu mysterieusement une succession de petites "negligences inopinées et non habituelles" qui ont permis que ca se fasse
Tu comprends la mecanique ?
En fait ya plusieurs mode operatoire
Mais les gens ne comprennent pas
Quand on dit "la CIA a creer DAESH"
Ca veut pas dire que la tete de Daesh sont des infiltré
En fait ca veut dire que les services mettent tout en oeuvre pour laisser couler les evements et les formations preliminaire de groupe pour pouvoir les laisser l'etablir et agir en toute tranquilité
Cest comme le 11 septembre
Les mecs qui etaient dans les avions etaient tres certainement REELEMENT des bougnoules envoyes par al qaida, mais le truc c'est qu'au regard des elements tu te renss compte que ya eu mysterieusement une succession de petites "negligences inopinées et non habituelles" qui ont permis que ca se fasse
Tu comprends la mecanique ?
3 Trillion de disparus oh comme c'est bizarre
il y a un an
Soignés dans les hopitaux francais , massivement soutenus par les frouses.
JE SUIS NOIR
il y a un an
Selon le Wall Street Journal, l’armée israélienne fournirait de manière confidentielle de l’aide humanitaire et financière à plusieurs groupes de rebelles syriens installés dans le Golan, notamment afin de permettre aux combattants de s’armer. Source :
https://www.wsj.com/artic[...]-syrian-rebels-1497813430 Cette alliance s'inscrit dans le cadre des hostilités opposant Israel à l'Iran, au Hezbollah et à l'allié de l'Iran, à savoir la Syrie. De fait, la coopération entre Israël et ces combattants opposés au gouvernement syrien aurait débuté en 2013, selon Abou Souhayb, pseudonyme d’un des représentants de ces groupes rebelles. D’abord limitée à l’aide humanitaire, l’action d’Israël se serait ensuite étendue à un soutien financier, avant de susciter l’intérêt d’autres formations, qui se sont à leur tour, tournées vers l’État voisin.
https://www.lepoint.fr/mo[...]29-11-2016-2086438_24.php Pas étonnant d'un article de le point datant déjà de 2016 ait pu s'étonner qu'Israel ait pu échappé si longtemps durant à Daesh.
Le plan Oded Yinon avait je le rappelle décrit le modèle américano israélien de la balkanisation du Moyen Orient.
En armant le Front al-Nosra dès l'année 2012, les services secrets occidentaux et leurs alliés proche-orientaux ont directement et massivement soutenu le futur « État islamique », ce même état islamique qu'ils prétendraient combattre par la suite. On peut parler de pompier pyromane. Le site du magazine Foreign Policy vient de publier une enquête particulièrement instructive sur la rencontre qui a conduit à la séparation entre le Front al-Nosra – la branche syrienne d’al-Qaïda dirigée par Abou Mohammed al-Joulani –, et le réseau qui était alors connu sous le nom d’État islamique en Irak (EII). Dans cet article, Foreign Policy nous détaille cette rencontre cruciale entre d’importants commandants jihadistes, dont Abou Bakr al-Baghdadi, qui était alors le leader de l’EII, et Abou Omar al-Shishani, le chef militaire de Daech qui a été tué par une frappe de l’US Air Force en juillet 2016. Initialement, al-Shishani avait été formé par des instructeurs du Pentagone lorsqu’il combattait au sein des Forces spéciales géorgiennes en 2006.
Sources :
https://foreignpolicy.com[...]/present-at-the-creation/
https://www.lefigaro.fr/v[...]derriere-les-rebelles.php
https://www.liberation.fr[...]l-etat-islamique_1466103/
http://www.thecanary.co/2[...]nder-trained-us-military/
https://fr.wikipedia.org/[...]_al-Mouhajirine_wal-Ansar
Décrit comme un « élève star » à cette époque, il avait combattu l’armée russe en 2008 lors du conflit en Ossétie du Sud. http://www.thecanary.co/2[...]nder-trained-us-military/
En 2013, avec les miliciens du mouvement jihadiste qu’il avait fondé, le Jaish al-Muhajireen wal-Ansar, il a joué un rôle déterminant dans la prise de la base aérienne de Menagh, au nord d’Alep. Source :
https://fr.wikipedia.org/[...]_al-Mouhajirine_wal-Ansar
https://fr.wikipedia.org/[...]i/Base_aérienne_de_Menagh
Il recevait alors ses ordres du colonel Okaidi, un commandant de l’Armée syrienne libre (ASL) soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne qui, de son propre aveu, entretenait des relations « fraternelles » avec les extrémistes du Front al-Nosra et de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).
Sources :
https://www.npr.org/secti[...]-with-rebels-inside-syria
https://twitter.com/joshu[...]status/504610185952784384
Cette même année 2013, Abou Omar al-Shishani prêta allégeance à l’EIIL, s’imposant rapidement comme le « ministre de la guerre » de Daech. Comme nous le verrons, al-Shishani est loin d’être le seul combattant de cette organisation à avoir bénéficié d’un soutien occidental direct, du moins jusqu’en 2013.
Sources :
https://fr.wikipedia.org/[...]iki/Abou_Omar_al-Chichani
https://fr.euronews.com/2[...]uerre-de-l-ei-tue-en-irak
Organisée en avril de cette même année, cette rencontre entre chefs jihadistes a lancé le processus de création de l’« État islamique », qui fut décrété au mois de juin 2014 par son leader, Abou Bakr al-Baghdadi. Au plan symbolique, elle a conduit au changement de nom de l’EII, qui s’est alors rebaptisé l’EIIL (État islamique en Irak et au Levant). Interrogé par Foreign Policy, un participant à cette rencontre – surnommé « Abou Ahmad » pour des raisons de sécurité –, décrit le fonctionnement interne de ces milices terroristes. Essentiellement, cet article nous indique que cette rencontre a abouti non pas à une scission entre ces deux organisations, mais à une véritable absorption des combattants, des cadres et des moyens militaires et logistiques du Front al-Nosra par l’EIIL d’al-Baghdadi au printemps 2013. Nous analyserons donc dans quelle mesure les opérations clandestines de la CIA et de ses alliés, dont les services français, ont alimenté dès 2012 la montée en puissance de l’EII au sein d’al-Nosra, donc de ce qui allait devenir l’EIIL en avril 2013, puis l’« État islamique » en juin 2014.
Source :
https://www.nytimes.com/2[...]expands-with-cia-aid.html
lors de la séparation d’avril 2013 entre l’EII et le Front al-Nosra, une « large majorité de commandants et de combattants d’al-Nosra en Syrie ne suivirent pas » leur leader Mohammed al-Joulani – le fondateur d’al-Nosra issu de l’EII, qui durant l’été 2011 avait été envoyé en Syrie par Abou Bakr al-Baghdadi pour y mener le jihad. Au contraire, ces combattants prêtèrent massivement allégeance à al-Baghdadi, se séparant du Front al-Nosra et constituant ce qui allait officiellement devenir l’« État Islamique » en juin 2014. Selon Foreign Policy, « le changement de l’EII vers l’EIIL signifiait que tous les groupes ou factions qui avaient rejoint l’EIIL perdraient leur nom.
Pour le Front al-Nosra et son leader, Abou Mohammed al-Joulani, ce développement était un potentiel désastre ; il pouvait signifier la fin de leur influence dans le champ de bataille jihadiste le plus important au monde. Al-Joulani ordonna donc aux combattants d’al-Nosra de ne pas rejoindre l’EIIL, et d’attendre que [le numéro un d’al-Qaïda Ayman] al-Zawahiri se prononce sur qui devait diriger le jihad sur le théâtre de guerre syrien. Une large majorité de commandants et de combattants d’al-Nosra en Syrie ne suivirent pas al-Joulani.
Lorsqu’Abou Ahmad visita Alep quelques semaines plus tard seulement, environ 90 % des combattants d’al-Nosra dans cette ville avaient déjà rejoint l’EIIL. Les nouveaux soldats de Baghdadi ordonnèrent aux quelques derniers loyalistes d’al-Nosra de quitter l’hôpital d’al-Oyoun, qui avait été jusqu’à présent la principale base d’al-Nosra dans cette ville.
https://foreignpolicy.com[...]/present-at-the-creation/
Interrogé sur ces informations de Foreign Policy, l’expert de la Syrie Fabrice Balanche confirme leur exactitude, tout en précisant que « ces faits étaient connus à l’époque, mais plutôt du côté des spécialistes ». Selon lui, « entre avril 2013 et janvier 2014, la majorité du Front al-Nosra s’est rangée du côté de l’EIIL.
Al-Joulani s’est donc retrouvé en minorité.
Le rapport devait être d’un quart de combattants restant loyaux à al-Nosra, contre trois quarts se ralliant à l’EIIL. La majorité des combattants du groupe jihadiste étaient des étrangers, dont beaucoup d’Irakiens. Ils ont donc préféré al-Baghdadi.
D’après ce chercheur, qui travaille actuellement au Washington Institute, « al-Nosra en Syrie regroupait environ 20 000 combattants avant la scission d’avril 2013. Par conséquent, près de 15 000 auraient rejoint l’EIIL et 5 000 seraient restés combattre sous la bannière d’al-Nosra – même si ces chiffres sont approximatifs. Par la suite, al-Nosra s’est renforcé en s’alliant avec d’autres groupes syriens contre l’EIIL. Dans cette histoire complexe, il faut retenir que la guerre entre al-Nosra et l’EIIL fut particulièrement sanglante durant l’hiver 2013-2014.
Elle a laissé des traces, ce qui empêche les deux groupes de joindre leurs efforts. Également interrogé sur cette scission, le député socialiste Gérard Bapt précise que « l’EIIL a ensuite été soutenu par les services spéciaux du prince Bandar pour contrer l’influence des Frères Musulmans qui s’exprimait à travers le Front al-Nosra, une milice appuyée principalement par le Qatar et la Turquie. Les Saoudiens n’imaginaient probablement pas les conséquences d’un tel soutien, avec la proclamation désastreuse de l’État Islamique entre l’Irak et la Syrie en juin 2014. »
.
appelons alors qu’en juillet 2012, le prince Bandar était nommé à la tête des services spéciaux saoudiens, ce qui avait été analysé par la plupart des experts comme un signe de durcissement de la politique syrienne de l’Arabie saoudite. Surnommé « Bandar Bush » du fait de sa proximité avec la dynastie présidentielle du même nom, il était ambassadeur à Washington à l’époque des attaques du 11-Septembre.
Sources :
https://glomu.ru/?p=832#_edn60
https://www.thedailybeast.com/bye-bye-bandar
Le plan Oded Yinon avait je le rappelle décrit le modèle américano israélien de la balkanisation du Moyen Orient.
En armant le Front al-Nosra dès l'année 2012, les services secrets occidentaux et leurs alliés proche-orientaux ont directement et massivement soutenu le futur « État islamique », ce même état islamique qu'ils prétendraient combattre par la suite. On peut parler de pompier pyromane. Le site du magazine Foreign Policy vient de publier une enquête particulièrement instructive sur la rencontre qui a conduit à la séparation entre le Front al-Nosra – la branche syrienne d’al-Qaïda dirigée par Abou Mohammed al-Joulani –, et le réseau qui était alors connu sous le nom d’État islamique en Irak (EII). Dans cet article, Foreign Policy nous détaille cette rencontre cruciale entre d’importants commandants jihadistes, dont Abou Bakr al-Baghdadi, qui était alors le leader de l’EII, et Abou Omar al-Shishani, le chef militaire de Daech qui a été tué par une frappe de l’US Air Force en juillet 2016. Initialement, al-Shishani avait été formé par des instructeurs du Pentagone lorsqu’il combattait au sein des Forces spéciales géorgiennes en 2006.
Sources :
http://www.thecanary.co/2[...]nder-trained-us-military/
Décrit comme un « élève star » à cette époque, il avait combattu l’armée russe en 2008 lors du conflit en Ossétie du Sud. http://www.thecanary.co/2[...]nder-trained-us-military/
En 2013, avec les miliciens du mouvement jihadiste qu’il avait fondé, le Jaish al-Muhajireen wal-Ansar, il a joué un rôle déterminant dans la prise de la base aérienne de Menagh, au nord d’Alep. Source :
Il recevait alors ses ordres du colonel Okaidi, un commandant de l’Armée syrienne libre (ASL) soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne qui, de son propre aveu, entretenait des relations « fraternelles » avec les extrémistes du Front al-Nosra et de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).
Sources :
Cette même année 2013, Abou Omar al-Shishani prêta allégeance à l’EIIL, s’imposant rapidement comme le « ministre de la guerre » de Daech. Comme nous le verrons, al-Shishani est loin d’être le seul combattant de cette organisation à avoir bénéficié d’un soutien occidental direct, du moins jusqu’en 2013.
Sources :
Organisée en avril de cette même année, cette rencontre entre chefs jihadistes a lancé le processus de création de l’« État islamique », qui fut décrété au mois de juin 2014 par son leader, Abou Bakr al-Baghdadi. Au plan symbolique, elle a conduit au changement de nom de l’EII, qui s’est alors rebaptisé l’EIIL (État islamique en Irak et au Levant). Interrogé par Foreign Policy, un participant à cette rencontre – surnommé « Abou Ahmad » pour des raisons de sécurité –, décrit le fonctionnement interne de ces milices terroristes. Essentiellement, cet article nous indique que cette rencontre a abouti non pas à une scission entre ces deux organisations, mais à une véritable absorption des combattants, des cadres et des moyens militaires et logistiques du Front al-Nosra par l’EIIL d’al-Baghdadi au printemps 2013. Nous analyserons donc dans quelle mesure les opérations clandestines de la CIA et de ses alliés, dont les services français, ont alimenté dès 2012 la montée en puissance de l’EII au sein d’al-Nosra, donc de ce qui allait devenir l’EIIL en avril 2013, puis l’« État islamique » en juin 2014.
Source :
lors de la séparation d’avril 2013 entre l’EII et le Front al-Nosra, une « large majorité de commandants et de combattants d’al-Nosra en Syrie ne suivirent pas » leur leader Mohammed al-Joulani – le fondateur d’al-Nosra issu de l’EII, qui durant l’été 2011 avait été envoyé en Syrie par Abou Bakr al-Baghdadi pour y mener le jihad. Au contraire, ces combattants prêtèrent massivement allégeance à al-Baghdadi, se séparant du Front al-Nosra et constituant ce qui allait officiellement devenir l’« État Islamique » en juin 2014. Selon Foreign Policy, « le changement de l’EII vers l’EIIL signifiait que tous les groupes ou factions qui avaient rejoint l’EIIL perdraient leur nom.
Pour le Front al-Nosra et son leader, Abou Mohammed al-Joulani, ce développement était un potentiel désastre ; il pouvait signifier la fin de leur influence dans le champ de bataille jihadiste le plus important au monde. Al-Joulani ordonna donc aux combattants d’al-Nosra de ne pas rejoindre l’EIIL, et d’attendre que [le numéro un d’al-Qaïda Ayman] al-Zawahiri se prononce sur qui devait diriger le jihad sur le théâtre de guerre syrien. Une large majorité de commandants et de combattants d’al-Nosra en Syrie ne suivirent pas al-Joulani.
Lorsqu’Abou Ahmad visita Alep quelques semaines plus tard seulement, environ 90 % des combattants d’al-Nosra dans cette ville avaient déjà rejoint l’EIIL. Les nouveaux soldats de Baghdadi ordonnèrent aux quelques derniers loyalistes d’al-Nosra de quitter l’hôpital d’al-Oyoun, qui avait été jusqu’à présent la principale base d’al-Nosra dans cette ville.
Interrogé sur ces informations de Foreign Policy, l’expert de la Syrie Fabrice Balanche confirme leur exactitude, tout en précisant que « ces faits étaient connus à l’époque, mais plutôt du côté des spécialistes ». Selon lui, « entre avril 2013 et janvier 2014, la majorité du Front al-Nosra s’est rangée du côté de l’EIIL.
Al-Joulani s’est donc retrouvé en minorité.
Le rapport devait être d’un quart de combattants restant loyaux à al-Nosra, contre trois quarts se ralliant à l’EIIL. La majorité des combattants du groupe jihadiste étaient des étrangers, dont beaucoup d’Irakiens. Ils ont donc préféré al-Baghdadi.
D’après ce chercheur, qui travaille actuellement au Washington Institute, « al-Nosra en Syrie regroupait environ 20 000 combattants avant la scission d’avril 2013. Par conséquent, près de 15 000 auraient rejoint l’EIIL et 5 000 seraient restés combattre sous la bannière d’al-Nosra – même si ces chiffres sont approximatifs. Par la suite, al-Nosra s’est renforcé en s’alliant avec d’autres groupes syriens contre l’EIIL. Dans cette histoire complexe, il faut retenir que la guerre entre al-Nosra et l’EIIL fut particulièrement sanglante durant l’hiver 2013-2014.
Elle a laissé des traces, ce qui empêche les deux groupes de joindre leurs efforts. Également interrogé sur cette scission, le député socialiste Gérard Bapt précise que « l’EIIL a ensuite été soutenu par les services spéciaux du prince Bandar pour contrer l’influence des Frères Musulmans qui s’exprimait à travers le Front al-Nosra, une milice appuyée principalement par le Qatar et la Turquie. Les Saoudiens n’imaginaient probablement pas les conséquences d’un tel soutien, avec la proclamation désastreuse de l’État Islamique entre l’Irak et la Syrie en juin 2014. »
.
appelons alors qu’en juillet 2012, le prince Bandar était nommé à la tête des services spéciaux saoudiens, ce qui avait été analysé par la plupart des experts comme un signe de durcissement de la politique syrienne de l’Arabie saoudite. Surnommé « Bandar Bush » du fait de sa proximité avec la dynastie présidentielle du même nom, il était ambassadeur à Washington à l’époque des attaques du 11-Septembre.
Sources :
il y a 3 mois
Etonnant non?
Plusieurs années durant, cet individu qui était lié à la CIA est accusé par l’ancien sénateur de Floride d’avoir indirectement soutenu certains des pirates de l’air désignés coupables de ces attentats. Après qu’il fut écarté de son poste de chef des services spéciaux en avril 2014, le Guardian note que « Bandar avait dirigé les efforts saoudiens visant à mieux coordonner les livraisons d’armes aux rebelles combattant el-Assad en Syrie. »
Sources :
https://glomu.ru/?p=832#_edn61
https://glomu.ru/?p=832#_edn62
https://www.theguardian.c[...]-saudi-intelligence-syria
Néanmoins, il a été critiqué pour avoir soutenu des groupes islamistes extrémistes, risquant ainsi le même retour de bâton que celui des combattants saoudiens d’Oussama ben Laden rentrant au pays après le jihad contre les Soviétiques en Afghanistan dans les années 1980 – une guerre sainte qui avait été autorisée officiellement. Or, comme à l’époque du jihad afghan, la CIA et les services secrets saoudiens ont étroitement collaboré en Syrie, la grande proximité du prince Bandar avec l’Agence facilitant cette politique clandestine.
Source :
https://glomu.ru/?p=832#_edn61
En réalité, les relations entre la CIA et les services saoudiens sont littéralement fusionnelles. Début 2016, le New York Times révéla que l’Arabie saoudite avait été « de loin » le principal financeur de la guerre secrète anti-Assad de la CIA, baptisée « opération Timber Sycamore ».
Sources :
https://www.les-crises.fr[...]-saoudien-new-york-times/
https://glomu.ru/klip-gen[...]rda-prosmotrov-videoklip/
Afin de renverser le gouvernement syrien, l’Agence a mobilisé « environ un milliard de dollars » chaque année depuis 2013, dans le cadre de ce que le Washington Post a décrit comme un « plus vaste effort de plusieurs milliards de dollars impliquant l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie », c’est-à-dire les trois États notoirement connus pour soutenir les factions extrémistes en Syrie.
Sources :
https://glomu.ru/?p=832#_edn6
https://glomu.ru/?p=832#_edn7
En d’autres termes, la CIA a facilité et coordonné dès janvier 2012 les opérations syriennes des services secrets de ces pays, essentiellement financées par les pétrodollars saoudiens
Sources :
https://www.bruxelles2.eu[...]-balkans-et-moyen-orient/
https://www.les-crises.fr[...]-saoudien-new-york-times/
Comme des experts et des journalistes américains l’on expliqué à l’automne 2015, cette guerre secrète aurait pu aboutir au renversement de Bachar el-Assad, essentiellement du fait des pertes infligées à l’armée syrienne par les missiles TOW made in USA.
Sources :
https://glomu.ru/?p=832#_ednref82
https://glomu.ru/?p=832#_ednref79
En 2013, sous couvert d’équiper sa garde nationale et son armée de terre, l’Arabie saoudite avait acheté plus de 15 000 missiles TOW à la multinationale américaine Raytheon – soit un investissement de 1,1 milliard de dollars
Sources :
https://foreignpolicy.com[...]-war-it-will-never-fight/
Why Is Saudi Arabia Buying 15,000 U.S. Anti-Tank Missiles for a War...
https://www.reuters.com/a[...]le/idUSBRE9B50SF20131207/
En réalité, plusieurs milliers de missiles ont été distribués aux rebelles anti-Assad par différents services depuis les « MOC » (Military Operations Centers), des bases secrètes supervisées par la CIA en Turquie et en Jordanie.
Sources :
https://glomu.ru/?p=832#_ednref79
https://www.bruxelles2.eu[...]-balkans-et-moyen-orient/
https://glomu.ru/?p=832#_edn25
Toujours selon le New York Times, « les efforts saoudiens [en Syrie] furent dirigés par le flamboyant prince Bandar ben Sultan, […] qui demanda aux espions du royaume d’acheter des milliers [de mitrailleuses] AK-47 et des millions de munitions en Europe de l’Est pour les rebelles.
Source :
https://www.les-crises.fr[...]-saoudien-new-york-times/
https://www.nytimes.com/2[...]t-syrian-rebels.html?_r=2
La création du terrorisme « islamique », son armement et son entraînement par les USA, son financement massif et pérenne par les pays du golf et ceci depuis des décennies sont maintenant vraiment bien documentés c’est le moins que l’on puisse dire.
Parmi les pièces à conviction confirmant l'article :
La CIA a facilité certains [sic] de ces achats d’armements pour les Saoudiens, dont un vaste deal avec la Croatie en 2012. Durant l’été de cette même année, ces opérations semblaient être hors de contrôle à la frontière entre la Turquie et la Syrie, les nations du Golfe transmettant de l’argent et des armes à des factions rebelles – y compris à des groupes dont les hauts responsables américains craignaient qu’ils soient liés à des organisations extrémistes comme al-Qaïda.
En réalité, malgré ces craintes, la CIA coordonnait clandestinement depuis le mois de janvier 2012 au moins deux réseaux d’approvisionnement en armes financés par les pétromonarchies du Golfe et la Turquie : une série de livraisons aériennes depuis les Balkans, qui a récemment fait l’objet d’une enquête approfondie du BIRN et de l’OCCRP confirmant le rôle central de la CIA dans ce trafic d’armes illégal ; et une autre voie d’approvisionnement maritime depuis la Libye, selon les révélations jamais démenties du journaliste d’investigation Seymour Hersh.
Sources :
https://balkaninsight.com[...]o-middle-east-07-26-2016/
https://balkaninsight.com/about-birn/
https://www.occrp.org/en/about-us
https://www.bruxelles2.eu[...]-balkans-et-moyen-orient/
https://glomu.ru/?p=832#_edn75
https://fr.wikipedia.org/wiki/Seymour_Hersh
Concernant le contrôle d'armes de la CIA vers les rebelles en Syrie :
https://www.lefigaro.fr/i[...]-aux-rebelles-syriens.php
Concernant le trafic en provenance des Balkans, seuls cinq médias francophones ayant rapporté cette enquête sont recensés par Google Actualités. Et parmi eux, seuls Mediapart.fr et Bruxelles2.eu ont souligné la coresponsabilité des États-Unis dans ces opérations, contrairement à Liberation.fr, DirectMatin.fr, et LOpinion.fr – qui se sont contentés d’articles laconiques pour traiter ce sujet.
Sources :
https://www.mediapart.fr/[...]k-et-en-syrie?onglet=full
https://www.bruxelles2.eu[...]-balkans-et-moyen-orient/
https://www.liberation.fr[...]iere-des-balkans_1469120/
https://www.cnews.fr//mon[...]rs-le-moyen-orient-735242
https://www.lopinion.fr/i[...]os-darmes-au-moyen-orient
En juillet 2013, d’après le parlementaire britannique Lord Ashdown, ces opérations clandestines de la CIA et de ses partenaires avaient armé « presque exclusivement » les jihadistes du Front al-Nosra, qui incluait jusqu’au printemps 2013 l’EII d’al-Baghdadi.
https://glomu.ru/?p=832#_edn76
Bon connaisseur des Balkans, cet ancien Haut Représentant des Nations-Unies en Bosnie-Herzégovine confirmait ainsi les révélations du New York Times, qui nous avait informés en mars 2013 que les services spéciaux turcs, qataris, jordaniens, émiratis et saoudiens avaient introduit au moins 3 500 tonnes d’armements en Syrie depuis janvier 2012 avec l’aide discrète de la CIA – ce qui a considérablement renforcé la coalition Front al-Nosra/EII avant la séparation d’avril 2013. Et comme nous l’avons démontré, la majorité des combattants d’al-Nosra ont alors été absorbés par l’EII, qui s’est rebaptisé EIIL et qui s’est accaparé les principales ressources humaines, logistiques et militaires d’al-Nosra.
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paddy_Ashdown
https://www.nytimes.com/2[...]expands-with-cia-aid.html
Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A. (Publish...
https://glomu.ru/?p=832#_edn31
https://www.nytimes.com/2[...]es&smtyp=cur&_r=0
Il est donc indéniable que ces politiques clandestines ont grandement encouragé le développement de ce qui allait devenir Daech en juin 2014, du moins sur le théâtre de guerre syrien. En Occident, le fait que si peu d’observateurs l’aient souligné semble être symptomatique d’une réticence collective à accepter que les réseaux d’al-Qaïda en Syrie furent massivement armés et soutenus par nos propres services spéciaux, et ce dans le but de renverser Bachar el-Assad. L’irrésistible montée en puissance de Daech est donc bel et bien une conséquence directe de cette stratégie, comme l’avait prédit le Renseignement militaire du Pentagone dès 2012
Source :
https://www.middleeasteye[...]et-la-turquie-prevoyaient
Plusieurs années durant, cet individu qui était lié à la CIA est accusé par l’ancien sénateur de Floride d’avoir indirectement soutenu certains des pirates de l’air désignés coupables de ces attentats. Après qu’il fut écarté de son poste de chef des services spéciaux en avril 2014, le Guardian note que « Bandar avait dirigé les efforts saoudiens visant à mieux coordonner les livraisons d’armes aux rebelles combattant el-Assad en Syrie. »
Sources :
Néanmoins, il a été critiqué pour avoir soutenu des groupes islamistes extrémistes, risquant ainsi le même retour de bâton que celui des combattants saoudiens d’Oussama ben Laden rentrant au pays après le jihad contre les Soviétiques en Afghanistan dans les années 1980 – une guerre sainte qui avait été autorisée officiellement. Or, comme à l’époque du jihad afghan, la CIA et les services secrets saoudiens ont étroitement collaboré en Syrie, la grande proximité du prince Bandar avec l’Agence facilitant cette politique clandestine.
Source :
En réalité, les relations entre la CIA et les services saoudiens sont littéralement fusionnelles. Début 2016, le New York Times révéla que l’Arabie saoudite avait été « de loin » le principal financeur de la guerre secrète anti-Assad de la CIA, baptisée « opération Timber Sycamore ».
Sources :
Afin de renverser le gouvernement syrien, l’Agence a mobilisé « environ un milliard de dollars » chaque année depuis 2013, dans le cadre de ce que le Washington Post a décrit comme un « plus vaste effort de plusieurs milliards de dollars impliquant l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie », c’est-à-dire les trois États notoirement connus pour soutenir les factions extrémistes en Syrie.
Sources :
En d’autres termes, la CIA a facilité et coordonné dès janvier 2012 les opérations syriennes des services secrets de ces pays, essentiellement financées par les pétrodollars saoudiens
Sources :
Comme des experts et des journalistes américains l’on expliqué à l’automne 2015, cette guerre secrète aurait pu aboutir au renversement de Bachar el-Assad, essentiellement du fait des pertes infligées à l’armée syrienne par les missiles TOW made in USA.
Sources :
En 2013, sous couvert d’équiper sa garde nationale et son armée de terre, l’Arabie saoudite avait acheté plus de 15 000 missiles TOW à la multinationale américaine Raytheon – soit un investissement de 1,1 milliard de dollars
Sources :
Why Is Saudi Arabia Buying 15,000 U.S. Anti-Tank Missiles for a War...
En réalité, plusieurs milliers de missiles ont été distribués aux rebelles anti-Assad par différents services depuis les « MOC » (Military Operations Centers), des bases secrètes supervisées par la CIA en Turquie et en Jordanie.
Sources :
Toujours selon le New York Times, « les efforts saoudiens [en Syrie] furent dirigés par le flamboyant prince Bandar ben Sultan, […] qui demanda aux espions du royaume d’acheter des milliers [de mitrailleuses] AK-47 et des millions de munitions en Europe de l’Est pour les rebelles.
Source :
La création du terrorisme « islamique », son armement et son entraînement par les USA, son financement massif et pérenne par les pays du golf et ceci depuis des décennies sont maintenant vraiment bien documentés c’est le moins que l’on puisse dire.
Parmi les pièces à conviction confirmant l'article :
La CIA a facilité certains [sic] de ces achats d’armements pour les Saoudiens, dont un vaste deal avec la Croatie en 2012. Durant l’été de cette même année, ces opérations semblaient être hors de contrôle à la frontière entre la Turquie et la Syrie, les nations du Golfe transmettant de l’argent et des armes à des factions rebelles – y compris à des groupes dont les hauts responsables américains craignaient qu’ils soient liés à des organisations extrémistes comme al-Qaïda.
En réalité, malgré ces craintes, la CIA coordonnait clandestinement depuis le mois de janvier 2012 au moins deux réseaux d’approvisionnement en armes financés par les pétromonarchies du Golfe et la Turquie : une série de livraisons aériennes depuis les Balkans, qui a récemment fait l’objet d’une enquête approfondie du BIRN et de l’OCCRP confirmant le rôle central de la CIA dans ce trafic d’armes illégal ; et une autre voie d’approvisionnement maritime depuis la Libye, selon les révélations jamais démenties du journaliste d’investigation Seymour Hersh.
Sources :
Concernant le contrôle d'armes de la CIA vers les rebelles en Syrie :
Concernant le trafic en provenance des Balkans, seuls cinq médias francophones ayant rapporté cette enquête sont recensés par Google Actualités. Et parmi eux, seuls Mediapart.fr et Bruxelles2.eu ont souligné la coresponsabilité des États-Unis dans ces opérations, contrairement à Liberation.fr, DirectMatin.fr, et LOpinion.fr – qui se sont contentés d’articles laconiques pour traiter ce sujet.
Sources :
En juillet 2013, d’après le parlementaire britannique Lord Ashdown, ces opérations clandestines de la CIA et de ses partenaires avaient armé « presque exclusivement » les jihadistes du Front al-Nosra, qui incluait jusqu’au printemps 2013 l’EII d’al-Baghdadi.
Bon connaisseur des Balkans, cet ancien Haut Représentant des Nations-Unies en Bosnie-Herzégovine confirmait ainsi les révélations du New York Times, qui nous avait informés en mars 2013 que les services spéciaux turcs, qataris, jordaniens, émiratis et saoudiens avaient introduit au moins 3 500 tonnes d’armements en Syrie depuis janvier 2012 avec l’aide discrète de la CIA – ce qui a considérablement renforcé la coalition Front al-Nosra/EII avant la séparation d’avril 2013. Et comme nous l’avons démontré, la majorité des combattants d’al-Nosra ont alors été absorbés par l’EII, qui s’est rebaptisé EIIL et qui s’est accaparé les principales ressources humaines, logistiques et militaires d’al-Nosra.
Sources :
Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A. (Publish...
Il est donc indéniable que ces politiques clandestines ont grandement encouragé le développement de ce qui allait devenir Daech en juin 2014, du moins sur le théâtre de guerre syrien. En Occident, le fait que si peu d’observateurs l’aient souligné semble être symptomatique d’une réticence collective à accepter que les réseaux d’al-Qaïda en Syrie furent massivement armés et soutenus par nos propres services spéciaux, et ce dans le but de renverser Bachar el-Assad. L’irrésistible montée en puissance de Daech est donc bel et bien une conséquence directe de cette stratégie, comme l’avait prédit le Renseignement militaire du Pentagone dès 2012
Source :
il y a 3 mois
Bien qu’ils aient joué un rôle majeur dans ce désastre, la CIA et ses alliés turcs et pétromonarchiques n’en sont pas les seuls fautifs. Selon les magistrats de la Haute Cour criminelle britannique, les services spéciaux de Sa Majesté ont soutenu la coalition Front al-Nosra/EII, potentiellement pour le compte de la CIA afin que cette dernière puisse échapper à la supervision du Congrès.
Sources :
https://www.i24news.tv/fr[...]d-al-nosra-venus-de-syrie
https://glomu.ru/?p=832#_edn75
Depuis 2014, il est de notoriété publique qu’Israël soigne des combattants d’al-Nosra et, comme le grand reporter Robert Parry l’a souligné, Tsahal « a également mené des frappes aériennes en Syrie qui ont soutenu les avancées d’al-Nosra, ce qui a notamment impliqué l’élimination de conseillers du Hezbollah et de l’Iran qui aidaient le gouvernement syrien ».
Sources :
https://www.i24news.tv/fr[...]syrie-wall-street-journal
https://www.lopinion.fr/s[...]e-et-les-rebelles-syriens
https://consortiumnews.co[...]y-with-al-qaeda-in-syria/
En décembre 2012, le ministre des Affaires étrangères français avait repris à son compte les arguments des alliés pétromonarchiques de la France, qui pensaient que le Front al-Nosra faisait du « bon boulot sur le terrain » alors que le Département d’État plaçait cette milice sur la liste des organisations terroristes de l’ONU – en contradiction avec la politique clandestine de la CIA et de ses partenaires. Cette déclaration stupéfiante, qui fut relayée par le journal Le Monde, n’avait pas été reprise dans la presse. Elle avait été prononcée par Laurent Fabius alors que l’EII faisait partie intégrante de ce réseau terroriste ce qui, manifestement, n’a été relevé par aucun observateur.
Sources :
https://www.contrepoints.[...]cant-mais-petit-diplomate
En mars 2016 le magazine Marianne a révélé que la direction de la prospective du Quai d’Orsay avait, dès octobre 2012, alerté le ministre des Affaires étrangères et l’Élysée sur le fait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient les groupes jihadistes en Syrie. Dans une note qui fut ignorée par leur hiérarchie, ces experts soulignaient que le « piège [venait] du Golfe », et que « nous [risquions] d’y tomber ».
Finalement, à partir de 2014, plusieurs députés de l’opposition ont affirmé que la France avait soutenu le Front al-Nosra. Interrogé sur cette question, le député Gérard Bapt confirme confirme un « soutien clandestin de l’État français en faveur des différentes mouvances islamistes en Syrie, au regard de la porosité et de la proximité entre ces groupes alliés sur le terrain. »
Sources :
https://glomu.ru/?p=213
Or, l’aide française aux rebelles en Syrie, et plus généralement le soutien occidental en leur faveur, se sont poursuivis y compris après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, pourtant revendiqués par al-Qaïda.
Nous pouvons conclure de ces différentes révélations que les services secrets occidentaux et leurs partenaires régionaux ont, au moins jusqu’en 2013, massivement armé et soutenu la milice takfiriste qui allait devenir Daech l’année suivante, puisque l’EII et al-Nosra constituaient une seule et unique entité avant leur séparation d’avril 2013
Par conséquent, le Pentagone et ses alliés, qui incluent les forces aériennes françaises, sont en train de bombarder une organisation terroriste dont la CIA et ses partenaires ont grandement favorisé la montée en puissance en Syrie à partir de janvier 2012. Hélas, cette schizophrénie stratégique subsiste : depuis deux ans, nos armées sont engagées dans des opérations contre Daech à l’efficacité d’ailleurs contestable, alors que la CIA et ses alliés continuent de soutenir al-Qaïda pour renverser le gouvernement el-Assad
Sources :
https://www.contrepoints.[...]hode-bush-ou-le-jeu-de-go
https://www.lemonde.fr/bl[...]-sur-la-menace-jihadiste/
https://glomu.ru/osenniai[...]4ef0f061f7e965295bb5a008/
Or, selon un prestigieux think tank britannique cité par le Guardian en décembre dernier, « plus de la moitié des combattants rebelles en Syrie qui sont opposés au Président Bachar el-Assad sont favorables aux vues de l’État Islamique ». Dans ce même article, il est précisé que « si Daech est vaincu [en Irak et en Syrie], au moins 65 000 combattants appartenant à d’autres groupes salafistes-jihadistes sont prêts à prendre sa place ».
Source :
https://glomu.ru/?p=1208
Ainsi, comme l’avait préconisé Michel Colomès en octobre 2015, il serait peut-être temps d’arrêter de « jouer les bons contre les méchants islamistes », une politique qui revient selon lui à « payer la corde qui nous pendra ».
Source :
https://www.lepoint.fr/ed[...]22-10-2015-1975855_55.php
Et comme l’avait dénoncé la représentante au Congrès Tulsi Gabbard le 19 novembre 2015 – soit moins d’une semaine après les attentats de Paris –, « renverser le gouvernement syrien d’el-Assad est le but de Daech, d’al-Qaïda et d’autres groupes islamistes extrémistes. Nous ne devrions pas nous allier avec ces fanatiques en les aidant à remplir leur objectif, car cela est contraire aux intérêts sécuritaires des États-Unis et de la civilisation. »
Source :
https://glomu.ru/optimaln[...]0ec8c5baf9e114629b87f0f5/
http://lemmings.unblog.fr[...]crete-de-la-cia-en-syrie/
Quinze ans après le 11-Septembre, et dans un contexte de multiplication des attentats en Occident, ces arguments ne peuvent que remettre en cause l’impunité que la raison d’État légitime, et qui encourage des politiques échappant totalement aux contre-pouvoirs démocratiques.
Sources :
https://www.contrepoints.[...]-perd-bataille-culturelle
https://glomu.ru/chto-vli[...]f125e3f89de6df5fa/#_edn42
https://glomu.ru/?p=1122
Ken O’Keefe, vétéran de l’armée des États-Unis ayant renoncé à sa nationalité, avait déjà compris la douille.
Alors qu’il parlait de la « neutralité » de Tel-Aviv dans le conflit syrien, Moshe Ya’alon a rapporté une anecdote surprenante : il a déclaré que Daech s’était excusé auprès de Tsahal pour l’avoir attaqué par erreur sur la plateau du Golan.
« Il y a eu un cas récemment où Daech a ouvert le feu [sur l’armée israélienne] et s’est excusé », a confié l’ancien ministre israélien de la Défense Moshe Ya’alon lors d’un évènement culturel le 24 avril, cité par le Times of Israel. En 2017.
Les commentaires de l’ancien ministre sont d’autant plus polémiques qu’ils attestent de l’existence d’une ligne de communication entre le groupe terroriste et l’État hébreu, ce qui est illégal selon la loi israélienne. Pressé par le journal de développer ses propos, Moshe Ya’alon ne s’y est pas risqué. L’armée israélienne s’est également refusée à tout commentaire.
L’État juif qui défend une politique « non-interventionniste » dans le conflit syrien mène fréquemment des frappes aériennes contre les positions des troupes de Bachar el-Assad, en représailles de tirs sur la partie du plateau du Golan occupée par Israël.
Dans une récente interview citée par le média israélien en ligne Ynet, le président syrien a pour sa part affirmé que dans ce conflit, les terroristes se battaient aux côtés d’Israël : « S’ils ne font pas partie de l’armée régulière israélienne, ils se battent pour Israël. »
« Israël s’emploie à aider ces terroristes partout où l’armée syrienne avance », a-t-il ajouté, estimant que l’État hébreu attaquait sous une forme ou une autre pour leur fournir une assistance et empêcher l’avancée de l’armée syrienne face aux terroristes.
Le groupe État islamique a menacé l’Iran et son guide suprême Ali Khamenei pour son rôle dans les conflits régionaux actuels, dans une rare vidéo de propagande en langue farsi publiée lundi.
Dans cette vidéo de 36 minutes publiée sur les réseaux sociaux par la branche média de l’EI dans la « province de Diyala » en Irak, un homme masqué s’adresse à l’ayatollah Khamenei.
« Toi, la personne maudite qui contrôle le soi-disant régime islamique iranien, sois sûr que nous allons bientôt détruire ta maison de cette façon », dit-il en montrant des ruines derrière lui.
Pour ceux qui pensent que Iran = terrorisme.
C'était en 2017.
Interviewé le 31 mai 2016 par le journaliste Mehdi Hasan dans l’émission UpFront sur la chaîne Al-Jazeera, l’ex-directeur du Mossad Ephraim Halevy a confirmé que les terroristes du Front al-Nosra (c’est-à-dire Al-Qaïda en Syrie) étaient soignés dans les hôpitaux israéliens. Une considération « humaine », a-t-il cru bon de préciser.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ephraim_Halevy
Sources :
Depuis 2014, il est de notoriété publique qu’Israël soigne des combattants d’al-Nosra et, comme le grand reporter Robert Parry l’a souligné, Tsahal « a également mené des frappes aériennes en Syrie qui ont soutenu les avancées d’al-Nosra, ce qui a notamment impliqué l’élimination de conseillers du Hezbollah et de l’Iran qui aidaient le gouvernement syrien ».
Sources :
En décembre 2012, le ministre des Affaires étrangères français avait repris à son compte les arguments des alliés pétromonarchiques de la France, qui pensaient que le Front al-Nosra faisait du « bon boulot sur le terrain » alors que le Département d’État plaçait cette milice sur la liste des organisations terroristes de l’ONU – en contradiction avec la politique clandestine de la CIA et de ses partenaires. Cette déclaration stupéfiante, qui fut relayée par le journal Le Monde, n’avait pas été reprise dans la presse. Elle avait été prononcée par Laurent Fabius alors que l’EII faisait partie intégrante de ce réseau terroriste ce qui, manifestement, n’a été relevé par aucun observateur.
Sources :
En mars 2016 le magazine Marianne a révélé que la direction de la prospective du Quai d’Orsay avait, dès octobre 2012, alerté le ministre des Affaires étrangères et l’Élysée sur le fait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient les groupes jihadistes en Syrie. Dans une note qui fut ignorée par leur hiérarchie, ces experts soulignaient que le « piège [venait] du Golfe », et que « nous [risquions] d’y tomber ».
Finalement, à partir de 2014, plusieurs députés de l’opposition ont affirmé que la France avait soutenu le Front al-Nosra. Interrogé sur cette question, le député Gérard Bapt confirme confirme un « soutien clandestin de l’État français en faveur des différentes mouvances islamistes en Syrie, au regard de la porosité et de la proximité entre ces groupes alliés sur le terrain. »
Sources :
Or, l’aide française aux rebelles en Syrie, et plus généralement le soutien occidental en leur faveur, se sont poursuivis y compris après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, pourtant revendiqués par al-Qaïda.
Nous pouvons conclure de ces différentes révélations que les services secrets occidentaux et leurs partenaires régionaux ont, au moins jusqu’en 2013, massivement armé et soutenu la milice takfiriste qui allait devenir Daech l’année suivante, puisque l’EII et al-Nosra constituaient une seule et unique entité avant leur séparation d’avril 2013
Par conséquent, le Pentagone et ses alliés, qui incluent les forces aériennes françaises, sont en train de bombarder une organisation terroriste dont la CIA et ses partenaires ont grandement favorisé la montée en puissance en Syrie à partir de janvier 2012. Hélas, cette schizophrénie stratégique subsiste : depuis deux ans, nos armées sont engagées dans des opérations contre Daech à l’efficacité d’ailleurs contestable, alors que la CIA et ses alliés continuent de soutenir al-Qaïda pour renverser le gouvernement el-Assad
Sources :
Or, selon un prestigieux think tank britannique cité par le Guardian en décembre dernier, « plus de la moitié des combattants rebelles en Syrie qui sont opposés au Président Bachar el-Assad sont favorables aux vues de l’État Islamique ». Dans ce même article, il est précisé que « si Daech est vaincu [en Irak et en Syrie], au moins 65 000 combattants appartenant à d’autres groupes salafistes-jihadistes sont prêts à prendre sa place ».
Source :
Ainsi, comme l’avait préconisé Michel Colomès en octobre 2015, il serait peut-être temps d’arrêter de « jouer les bons contre les méchants islamistes », une politique qui revient selon lui à « payer la corde qui nous pendra ».
Source :
Et comme l’avait dénoncé la représentante au Congrès Tulsi Gabbard le 19 novembre 2015 – soit moins d’une semaine après les attentats de Paris –, « renverser le gouvernement syrien d’el-Assad est le but de Daech, d’al-Qaïda et d’autres groupes islamistes extrémistes. Nous ne devrions pas nous allier avec ces fanatiques en les aidant à remplir leur objectif, car cela est contraire aux intérêts sécuritaires des États-Unis et de la civilisation. »
Source :
http://lemmings.unblog.fr[...]crete-de-la-cia-en-syrie/
Quinze ans après le 11-Septembre, et dans un contexte de multiplication des attentats en Occident, ces arguments ne peuvent que remettre en cause l’impunité que la raison d’État légitime, et qui encourage des politiques échappant totalement aux contre-pouvoirs démocratiques.
Sources :
Ken O’Keefe, vétéran de l’armée des États-Unis ayant renoncé à sa nationalité, avait déjà compris la douille.
Alors qu’il parlait de la « neutralité » de Tel-Aviv dans le conflit syrien, Moshe Ya’alon a rapporté une anecdote surprenante : il a déclaré que Daech s’était excusé auprès de Tsahal pour l’avoir attaqué par erreur sur la plateau du Golan.
« Il y a eu un cas récemment où Daech a ouvert le feu [sur l’armée israélienne] et s’est excusé », a confié l’ancien ministre israélien de la Défense Moshe Ya’alon lors d’un évènement culturel le 24 avril, cité par le Times of Israel. En 2017.
Les commentaires de l’ancien ministre sont d’autant plus polémiques qu’ils attestent de l’existence d’une ligne de communication entre le groupe terroriste et l’État hébreu, ce qui est illégal selon la loi israélienne. Pressé par le journal de développer ses propos, Moshe Ya’alon ne s’y est pas risqué. L’armée israélienne s’est également refusée à tout commentaire.
L’État juif qui défend une politique « non-interventionniste » dans le conflit syrien mène fréquemment des frappes aériennes contre les positions des troupes de Bachar el-Assad, en représailles de tirs sur la partie du plateau du Golan occupée par Israël.
Dans une récente interview citée par le média israélien en ligne Ynet, le président syrien a pour sa part affirmé que dans ce conflit, les terroristes se battaient aux côtés d’Israël : « S’ils ne font pas partie de l’armée régulière israélienne, ils se battent pour Israël. »
« Israël s’emploie à aider ces terroristes partout où l’armée syrienne avance », a-t-il ajouté, estimant que l’État hébreu attaquait sous une forme ou une autre pour leur fournir une assistance et empêcher l’avancée de l’armée syrienne face aux terroristes.
Le groupe État islamique a menacé l’Iran et son guide suprême Ali Khamenei pour son rôle dans les conflits régionaux actuels, dans une rare vidéo de propagande en langue farsi publiée lundi.
Dans cette vidéo de 36 minutes publiée sur les réseaux sociaux par la branche média de l’EI dans la « province de Diyala » en Irak, un homme masqué s’adresse à l’ayatollah Khamenei.
« Toi, la personne maudite qui contrôle le soi-disant régime islamique iranien, sois sûr que nous allons bientôt détruire ta maison de cette façon », dit-il en montrant des ruines derrière lui.
Pour ceux qui pensent que Iran = terrorisme.
C'était en 2017.
Interviewé le 31 mai 2016 par le journaliste Mehdi Hasan dans l’émission UpFront sur la chaîne Al-Jazeera, l’ex-directeur du Mossad Ephraim Halevy a confirmé que les terroristes du Front al-Nosra (c’est-à-dire Al-Qaïda en Syrie) étaient soignés dans les hôpitaux israéliens. Une considération « humaine », a-t-il cru bon de préciser.
Source :
il y a 3 mois
Transcription
Mehdi Hasan : Il y a eu des rapports établissant qu’Israël traite des combattants rebelles syriens blessés dans des hôpitaux à la frontière, y compris des combattants du Front al-Nosra, qui est bien sûr la branche syrienne d’Al-Qaïda. Est-ce que ces rapports vous inquiètent, qu’Israël aide des combattants blessés, alliés d’Al-Qaïda ?
Efraim Halevy : Comme je l’ai dit avant, c’est toujours utile de traiter avec vos ennemis d’une manière humaine. Je pense que, quand on a des gens qui sont blessés, vous traitez avec eux de manière humaine, la considération de les ramener à l’intérieur n’est pas seulement de savoir si c’est politiquement utile, ou…
C’est purement humanitaire, dites-vous. Il n’y a pas de stratégie tactique ou politique ?
Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de tactique. J’ai dit que la considération principale, la considération immédiate, est humaine.
Mais les problèmes tactiques impliqués... Vous savez mieux que moi l’expression du « contre-coup » : vous ne pensez pas qu’il y aura un contre-coup contre Israël, si vous vous mettez dans le même lit que le Front al-Nosra ?
Je ne pense pas. Je ne pense pas qu’il y aura un contre-coup.
Pourquoi ?
Parce que je pense, malheureusement, que les règles du jeu en Syrie sont telles que vous pouvez y faire des choses qui ne sont pas possibles ailleurs.
Je crois que certains ont dit ça aussi pour l’Afghanistan. Traiteriez-vous aussi des combattants du Hezbollah ?
Non.
Ne venez-vous pas de contredire ce que vous disiez quelques minutes plus tôt, de traiter humainement vos ennemis ?
Non, je pense que les combattants du Hezbollah, avec eux, nous avons une situation différente, car le Hezbollah a mené des actions contre nous.
Laissez-moi être clair : vous traiteriez les combattants d’Al-Qaïda mais pas du Hezbollah ?
La situation est différente. Totalement différente. […] Al-Qaïda, à ce que je sache et jusqu’à maintenant, n’a pas attaqué Israël jusqu’à présent.
Ils ont attaqué votre allié n°1, protecteur et sponsor, les États-Unis, il y a une « guerre contre le terrorisme » depuis 15 ans.
Tout d’abord, quand il s’agit de combattre Al-Qaïda, dans le renseignement et d’autres domaines, oui, nous sommes ensemble avec les États-Unis dans toutes ces choses. Mais Israël n’a pas été spécifiquement la cible d’Al-Qaïda, et ainsi, c’est une situation différente de celle que nous avons avec le Hezbollah.
Lors d’une conférence à l’Institute for National Security Studies (INSS) à Tel Aviv le 19 janvier 2016, celui aui était à ce moment là ( ce n'est plus le cas à l'heure actuelle ) de la Défense israélien, Mosche Ya’alon, a dit précisément ceci : s’il devait choisir entre l’Iran et l’État islamique, a-t-il dit, il « choisirait Daech ».
Source :
https://www.letemps.ch/mo[...]est-letat-islamique-liran
+ Bonus concernant Israel et Daesh.
https://www.lepoint.fr/mo[...]29-11-2016-2086438_24.php
https://www.lemonde.fr/pr[...]-l-iran_4852191_3218.html
https://www.timesofisrael[...]srael-for-november-clash/
" L'Amérique des néo-conservateurs: L'illusion messianique " Ecrit par Alain Frachon et Daniel Vernet

Mehdi Hasan : Il y a eu des rapports établissant qu’Israël traite des combattants rebelles syriens blessés dans des hôpitaux à la frontière, y compris des combattants du Front al-Nosra, qui est bien sûr la branche syrienne d’Al-Qaïda. Est-ce que ces rapports vous inquiètent, qu’Israël aide des combattants blessés, alliés d’Al-Qaïda ?
Efraim Halevy : Comme je l’ai dit avant, c’est toujours utile de traiter avec vos ennemis d’une manière humaine. Je pense que, quand on a des gens qui sont blessés, vous traitez avec eux de manière humaine, la considération de les ramener à l’intérieur n’est pas seulement de savoir si c’est politiquement utile, ou…
C’est purement humanitaire, dites-vous. Il n’y a pas de stratégie tactique ou politique ?
Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de tactique. J’ai dit que la considération principale, la considération immédiate, est humaine.
Mais les problèmes tactiques impliqués... Vous savez mieux que moi l’expression du « contre-coup » : vous ne pensez pas qu’il y aura un contre-coup contre Israël, si vous vous mettez dans le même lit que le Front al-Nosra ?
Je ne pense pas. Je ne pense pas qu’il y aura un contre-coup.
Pourquoi ?
Parce que je pense, malheureusement, que les règles du jeu en Syrie sont telles que vous pouvez y faire des choses qui ne sont pas possibles ailleurs.
Je crois que certains ont dit ça aussi pour l’Afghanistan. Traiteriez-vous aussi des combattants du Hezbollah ?
Non.
Ne venez-vous pas de contredire ce que vous disiez quelques minutes plus tôt, de traiter humainement vos ennemis ?
Non, je pense que les combattants du Hezbollah, avec eux, nous avons une situation différente, car le Hezbollah a mené des actions contre nous.
Laissez-moi être clair : vous traiteriez les combattants d’Al-Qaïda mais pas du Hezbollah ?
La situation est différente. Totalement différente. […] Al-Qaïda, à ce que je sache et jusqu’à maintenant, n’a pas attaqué Israël jusqu’à présent.
Ils ont attaqué votre allié n°1, protecteur et sponsor, les États-Unis, il y a une « guerre contre le terrorisme » depuis 15 ans.
Tout d’abord, quand il s’agit de combattre Al-Qaïda, dans le renseignement et d’autres domaines, oui, nous sommes ensemble avec les États-Unis dans toutes ces choses. Mais Israël n’a pas été spécifiquement la cible d’Al-Qaïda, et ainsi, c’est une situation différente de celle que nous avons avec le Hezbollah.
Lors d’une conférence à l’Institute for National Security Studies (INSS) à Tel Aviv le 19 janvier 2016, celui aui était à ce moment là ( ce n'est plus le cas à l'heure actuelle ) de la Défense israélien, Mosche Ya’alon, a dit précisément ceci : s’il devait choisir entre l’Iran et l’État islamique, a-t-il dit, il « choisirait Daech ».
Source :
+ Bonus concernant Israel et Daesh.

il y a 3 mois
TortueRapide
1 an
Daesh qui fait des attentzts en russie
En france
En europe
En egupte lybie maroc afghanistan, irak, syrie, IRAN ...
95% de leurs victimes sont des musulmans
Ils font peter des bombes dans les mosquées, rasent des villes arabes et vont meme jusqu'a faire la guerre aux talibans en afghanistan
Avec une ideologie Wahabite ultra minoritaire sur le plan islamique mondial (environ 0.5 / 1% des musulmans dans le monde) mais l'ideologie la plus repandu et la plus omnipresente sur les canaux de diffusions divers
N'ont jamais attaquer UNE SEULE FOIS ISRAEL Alors que ces derniers se trouvent a leur porte, litteralement, meme quand ils avaient sous leur coupe la moitie du territoire syrien
Devinez ce qu'ils faisaient ? Bah ils attaquaient des hommes du HEZBOLLAH (alors que ces derniers luttent depuis plus de 20 ans contre israel on rapelle)
C'est pas un peu gros la serieux ?
En france
En europe
En egupte lybie maroc afghanistan, irak, syrie, IRAN ...
95% de leurs victimes sont des musulmans
Ils font peter des bombes dans les mosquées, rasent des villes arabes et vont meme jusqu'a faire la guerre aux talibans en afghanistan
Avec une ideologie Wahabite ultra minoritaire sur le plan islamique mondial (environ 0.5 / 1% des musulmans dans le monde) mais l'ideologie la plus repandu et la plus omnipresente sur les canaux de diffusions divers
N'ont jamais attaquer UNE SEULE FOIS ISRAEL Alors que ces derniers se trouvent a leur porte, litteralement, meme quand ils avaient sous leur coupe la moitie du territoire syrien
Devinez ce qu'ils faisaient ? Bah ils attaquaient des hommes du HEZBOLLAH (alors que ces derniers luttent depuis plus de 20 ans contre israel on rapelle)
C'est pas un peu gros la serieux ?
Ben ouais ils vont pas attaquer leur propre employeur
Boss du collectif Lila et Tom et proprio de la CAF de Busan
il y a 3 mois