Ce sujet a été résolu
Sainte
1 an
je trouve que tu vas un peu vite en interprétation, les théoriciens des droits de l'homme n'auraient jamais prétendu que toutes les expériences humaines ont la même valeur, ni même qu'il n'y a qu'un seul homme ou que tous les hommes sont égaux. l'homme qu'il faut comprendre, c'est ce qui est essentiel, c'est ce qui participe de l'humanité, ce qui parce qu'il possède la nature humaine possède une certaine dignité qui demande la liberté minimale que peuvent garantir les droits
C'est là que la pensée est retournée : pour les romains, la liberté "minimale" est naturelle. Il n'y a rien à garantir, elle est là qu'on le veuille ou non. Faut justement la restreindre, la limiter. L'homme est mauvais, faut raccourcir sa liberté. Et la façon la plus juste de le faire est de raccourcir la liberté de tous les hommes en même temps, via la Loi.
Pour les modernes, il faut plutôt garantir cette liberté, qui peut disparaître si on ne fait pas attention. Il faut donc donner plus de libertée ou en tout cas la protéger.
La deuxième position n'est pas complètement délirante non plus. Mais personnellement je pense que c'est une erreur grave et nocive.
Du reste, bien sûr que les théoriciens originaux des droits de l'homme n'auraient jamais dit ça. C'étaient certainement des personnes très intelligentes. Mais sa pensée a été reprise par des personnes un peu moins intelligentes, puis par des personnes encore moins intelligentes, et ainsi de suite. Le résultat, c'est les aberrations que l'on connaît aujourd'hui
Je pense qu'il serait plus sain de revenir aux bases.
Pour les modernes, il faut plutôt garantir cette liberté, qui peut disparaître si on ne fait pas attention. Il faut donc donner plus de libertée ou en tout cas la protéger.
La deuxième position n'est pas complètement délirante non plus. Mais personnellement je pense que c'est une erreur grave et nocive.
Du reste, bien sûr que les théoriciens originaux des droits de l'homme n'auraient jamais dit ça. C'étaient certainement des personnes très intelligentes. Mais sa pensée a été reprise par des personnes un peu moins intelligentes, puis par des personnes encore moins intelligentes, et ainsi de suite. Le résultat, c'est les aberrations que l'on connaît aujourd'hui
Je pense qu'il serait plus sain de revenir aux bases.
Au plaisir ~
il y a un an
encoreban1000
1 an
Resumax j ai pas que ça à faire
Au moins t'as le temps de me up, merci
Au plaisir ~
il y a un an
ent_occitanie
1 an
sinon plus simple: ce sont des FM satanistes
Ouais mais sinon j'ai pas de topic
Au plaisir ~
il y a un an
Putaso
1 an
Bonjour, mes chers kheyons.
Pourquoi les juges sont des sales connards qui libèrent des violeurs pédophiles récidivistes ?
Laissons de côté les histoires de complot, et le fait qu'ils puissent être pédophiles eux-mêmes ou appartenir à telle ou telle secte. Je vais ici vous parler des droits de l'Homme : cette idéologie omniprésente dans tout le milieu juridique.
Les romains avaient aussi leurs "droits de l'Homme", mais il les appelaient différemment. Pour eux, c'était :
Le Droit des hommes
On a donc une différence fondamentale, radicale entre les deux visions.
Modernité : les droits de l'Homme.
Antiquité romaine : le Droit des hommes.
Parlons un peu de ce que ça implique.
Pour les modernes, il y a plusieurs "droits". Mais qu'est-ce qu'un "droit" ?
Afin de comprendre de quoi on parle, analysons cette expression très courante à notre époque : "MAIS BORDEL J'AI LE DROIT !"
"J'ai le droit".
D'abord, soulignons qu'il s'agit d'un terme possessif. "j'ai", je possède, c'est ma propriété, cela m'appartient. Un droit serait donc quelque chose que l'on possède, comme un objet.
Mais quelle est cette chose que l'on possède ? On peut dire que c'est une forme de pouvoir. J'ai le droit = j'ai le pouvoir, je PEUX faire ceci ou cela. C'est pas faux, mais il y a encore une nuance importante.
Ce n'est pas simplement une question de pouvoir. C'est une question d'autorisation : "je suis autorisé à faire ça".
Maintenant on comprend mieux. Les droits sont des autorisations, un peu comme des tickets que l'on obtient pour faire telle chose ou telle autre.
J'ai le droit = j'ai un ticket qui me permet de faire ça.
Bien sûr, le "ticket" est abstrait. Mais ça configure ton cerveau à penser en terme d'autorisations : ce qu'on te permet de faire ou pas.
Mais QUI délivre ces autorisations ou tickets ?
C'est la loi bien sûr, mais aussi et surtout la morale.
Les droits de l'Homme c'est donc la liste de choses qu'on peut faire.
En revanche, prenons LE DROIT des romains.
Il n'y aurait qu'un seul droit : il serait absurde de parler de tickets ici.
On se rapproche du sens habituel du moi "Loi". Personne ne dit "J'ai la loi", ça serait absurde. La loi étant une série de normes générales et abstraites qui s'appliquent à tous.
Mais ça ne s'arrête pas là. Il y a une différence concrète entre les droits et la Loi, une différence pratique et très importante :
Les droits autorisent
La Loi interdit
Concrètement, les droits te disent ce que tu peux faire ; la Loi te dit ce que tu NE PEUX PAS faire.
Cette différence est cruciale. Pourquoi ? Car le point de départ de la Loi, c'est la liberté humaine. On est libres, mais certaines actions sont interdites à tous les hommes, on se met tous d'accord pour limiter ensemble notre liberté. Le résultat est, théoriquement, un jeu à somme nulle : tout le monde finit avec le même niveau de liberté.
En revanche, les droits partent d'un principe totalement différent. On part de l'absence de liberté humaine : plus exactement, on part de l'idée que l'homme est opprimé par des forces mauvaises, et qu'il faut le libérer en lui accordant des droits.
Le système va donc te fournir des autorisations, des pouvoirs, pour que tu puisses être libre.
Le résultat est aussi, théoriquement, un jeu à somme nulle. Certains hommes recevront plus de tickets que d'autres, car ils sont théoriquement plus opprimés que les autres, et on doit donc leur fournir plus d'autorisations pour qu'ils se libèrent et arrivent au même niveau de liberté que les autres.
"Il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan; mais quant à l'homme je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe c'est bien à mon insu."
- Joseph de Maistre
Hé bien, il paraît que les romains étaient plutôt d'accord avec de Maistre. Ils parlaient du droit "des hommes", au pluriel. Mais bon, on va se le dire clairement : les romains ne se posaient même pas la question. Pour eux c'était juste évident, ils n'ont sûrement pas réfléchi en écrivant "les hommes".
Cette citation de Joseph de Maistre me fait vraiment plaisir, j'aime la relire de temps en temps. Elle exprime une réalité tellement saine, logique, bonne et évidente que sa simple lecture a un effet apaisant sur moi
Il existe ce que l'on peut appeler l'espèce humaine, sans doute. Mais réduire toutes les civilisations, toutes les histoires, toutes les pensées, tous les combats, tous les rêves, tous les espoirs, la merveilleuse immensité de notre monde à un seul Homme uniforme, c'est une horreur dont on ne mesure pas tout à fait les conséquences.
Pour les modernes, il n'y aurait donc qu'un seul Homme. Cet Homme serait opprimé par l'horrible civilisation (il n'y aurait qu'un seul type de civilisation évidemment), il faudrait le libérer en lui accordant des droits, en l'autorisant à faire des choses, brisant ainsi les chaînes qui le lient à la société.
Les modernes ont donc une vision uniforme de l'expérience humaine, des préoccupations humaines, de la vie en général. Les droits sont à géométrie variable, l'être humain est constant, uniforme, essentiellement toujours le même.
En revanche pour les romains (et pour toute société saine d'esprit), c'est la Loi qui doit être uniforme et toujours la même, et les êtres humains qui varient.
La différence de conception se reflète, entre autres, dans ce qu'on peut appeler la boulimie législative et juridique. On pond des milliers de normes, règlements, jugements, qui se contredisent souvent les uns les autres et qui permettent essentiellement aux juges d'appliquer des droits à géométrie variable, avec une liberté totale.
Il en résulte que la Loi n'est pas la même pour tous : on accorde des droits, des autorisations selon notre niveau d'oppression. Ainsi un petit ange opprimé par la société qui a violé et torturé des femmes doit être autorisé à le faire. Pourquoi ? Car son être est essentiellement le même que le tien : il n'y a qu'un seul Homme. Donc s'ils commettent le crime et pas toi, c'est forcément qu'ils ont été opprimés, contrairement à toi le privilégié.
Pour un juge, les criminels subissent exactement le même type de traumatisme que tu aurais si tu violais ou torturais une femme. Pour toi et moi, ça serait un évènement traumatique, on s'en voudrait à vie. Les juges considèrent que pour un vrai criminel c'est pareil. Ils n'ont pas fait exprès, c'est impossible : il n'y a qu'un seul Homme, donc ton expérience intérieure de pucix sur onche est exactement la même que son expérience intérieure de juge, qui est exactement la même que celle de Rashid et BlaBlacar trajet Paris-Marseille à 50€
J'espère que cette petite réflexion vous aura permis de comprendre les décisions des juges. Ca nous paraît complètement irrationnel, aberrant, difficile à comprendre - je pense que ces explications éclaircissent un peu l'affaire.
Au plaisir.
Pourquoi les juges sont des sales connards qui libèrent des violeurs pédophiles récidivistes ?
Laissons de côté les histoires de complot, et le fait qu'ils puissent être pédophiles eux-mêmes ou appartenir à telle ou telle secte. Je vais ici vous parler des droits de l'Homme : cette idéologie omniprésente dans tout le milieu juridique.
Introduction : La vision des romains
Les romains avaient aussi leurs "droits de l'Homme", mais il les appelaient différemment. Pour eux, c'était :

On a donc une différence fondamentale, radicale entre les deux visions.


Parlons un peu de ce que ça implique.
1) Droits VS Droit
Pour les modernes, il y a plusieurs "droits". Mais qu'est-ce qu'un "droit" ?
Afin de comprendre de quoi on parle, analysons cette expression très courante à notre époque : "MAIS BORDEL J'AI LE DROIT !"
"J'ai le droit".
D'abord, soulignons qu'il s'agit d'un terme possessif. "j'ai", je possède, c'est ma propriété, cela m'appartient. Un droit serait donc quelque chose que l'on possède, comme un objet.
Mais quelle est cette chose que l'on possède ? On peut dire que c'est une forme de pouvoir. J'ai le droit = j'ai le pouvoir, je PEUX faire ceci ou cela. C'est pas faux, mais il y a encore une nuance importante.
Ce n'est pas simplement une question de pouvoir. C'est une question d'autorisation : "je suis autorisé à faire ça".
Maintenant on comprend mieux. Les droits sont des autorisations, un peu comme des tickets que l'on obtient pour faire telle chose ou telle autre.
J'ai le droit = j'ai un ticket qui me permet de faire ça.
Bien sûr, le "ticket" est abstrait. Mais ça configure ton cerveau à penser en terme d'autorisations : ce qu'on te permet de faire ou pas.
Mais QUI délivre ces autorisations ou tickets ?

Les droits de l'Homme c'est donc la liste de choses qu'on peut faire.
En revanche, prenons LE DROIT des romains.
Il n'y aurait qu'un seul droit : il serait absurde de parler de tickets ici.
On se rapproche du sens habituel du moi "Loi". Personne ne dit "J'ai la loi", ça serait absurde. La loi étant une série de normes générales et abstraites qui s'appliquent à tous.
Mais ça ne s'arrête pas là. Il y a une différence concrète entre les droits et la Loi, une différence pratique et très importante :


Concrètement, les droits te disent ce que tu peux faire ; la Loi te dit ce que tu NE PEUX PAS faire.
Cette différence est cruciale. Pourquoi ? Car le point de départ de la Loi, c'est la liberté humaine. On est libres, mais certaines actions sont interdites à tous les hommes, on se met tous d'accord pour limiter ensemble notre liberté. Le résultat est, théoriquement, un jeu à somme nulle : tout le monde finit avec le même niveau de liberté.
En revanche, les droits partent d'un principe totalement différent. On part de l'absence de liberté humaine : plus exactement, on part de l'idée que l'homme est opprimé par des forces mauvaises, et qu'il faut le libérer en lui accordant des droits.
Le système va donc te fournir des autorisations, des pouvoirs, pour que tu puisses être libre.
Le résultat est aussi, théoriquement, un jeu à somme nulle. Certains hommes recevront plus de tickets que d'autres, car ils sont théoriquement plus opprimés que les autres, et on doit donc leur fournir plus d'autorisations pour qu'ils se libèrent et arrivent au même niveau de liberté que les autres.
2) L'Homme VS Les hommes
"Il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan; mais quant à l'homme je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe c'est bien à mon insu."
- Joseph de Maistre
Hé bien, il paraît que les romains étaient plutôt d'accord avec de Maistre. Ils parlaient du droit "des hommes", au pluriel. Mais bon, on va se le dire clairement : les romains ne se posaient même pas la question. Pour eux c'était juste évident, ils n'ont sûrement pas réfléchi en écrivant "les hommes".
Cette citation de Joseph de Maistre me fait vraiment plaisir, j'aime la relire de temps en temps. Elle exprime une réalité tellement saine, logique, bonne et évidente que sa simple lecture a un effet apaisant sur moi
Il existe ce que l'on peut appeler l'espèce humaine, sans doute. Mais réduire toutes les civilisations, toutes les histoires, toutes les pensées, tous les combats, tous les rêves, tous les espoirs, la merveilleuse immensité de notre monde à un seul Homme uniforme, c'est une horreur dont on ne mesure pas tout à fait les conséquences.
Pour les modernes, il n'y aurait donc qu'un seul Homme. Cet Homme serait opprimé par l'horrible civilisation (il n'y aurait qu'un seul type de civilisation évidemment), il faudrait le libérer en lui accordant des droits, en l'autorisant à faire des choses, brisant ainsi les chaînes qui le lient à la société.
Les modernes ont donc une vision uniforme de l'expérience humaine, des préoccupations humaines, de la vie en général. Les droits sont à géométrie variable, l'être humain est constant, uniforme, essentiellement toujours le même.
En revanche pour les romains (et pour toute société saine d'esprit), c'est la Loi qui doit être uniforme et toujours la même, et les êtres humains qui varient.
La différence de conception se reflète, entre autres, dans ce qu'on peut appeler la boulimie législative et juridique. On pond des milliers de normes, règlements, jugements, qui se contredisent souvent les uns les autres et qui permettent essentiellement aux juges d'appliquer des droits à géométrie variable, avec une liberté totale.
Il en résulte que la Loi n'est pas la même pour tous : on accorde des droits, des autorisations selon notre niveau d'oppression. Ainsi un petit ange opprimé par la société qui a violé et torturé des femmes doit être autorisé à le faire. Pourquoi ? Car son être est essentiellement le même que le tien : il n'y a qu'un seul Homme. Donc s'ils commettent le crime et pas toi, c'est forcément qu'ils ont été opprimés, contrairement à toi le privilégié.
Pour un juge, les criminels subissent exactement le même type de traumatisme que tu aurais si tu violais ou torturais une femme. Pour toi et moi, ça serait un évènement traumatique, on s'en voudrait à vie. Les juges considèrent que pour un vrai criminel c'est pareil. Ils n'ont pas fait exprès, c'est impossible : il n'y a qu'un seul Homme, donc ton expérience intérieure de pucix sur onche est exactement la même que son expérience intérieure de juge, qui est exactement la même que celle de Rashid et BlaBlacar trajet Paris-Marseille à 50€
Conclusion
J'espère que cette petite réflexion vous aura permis de comprendre les décisions des juges. Ca nous paraît complètement irrationnel, aberrant, difficile à comprendre - je pense que ces explications éclaircissent un peu l'affaire.
Au plaisir.
Outre la différence de conception de l'Homme que tu cites à juste titre, je vois une autre différence entre le droit romain et celui issu de la Révolution : durant l'Antiquité, les régimes étaient équilibrés parce qu'il y avait plusieurs classes de citoyens, donc des droits et des devoirs différents et nécessairement proportionnels à leur place dans la société, place en partie définie par le prestige, ce qui sera aussi la base juridique de toute la pensée féodale. Mais je te l'accorde volontiers, cette distinction se fonde sur la multiplicité des hommes et non un Homme abstrait, comme tu le dis.
A ce niveau là, il faudra atteindre l'avènement de la société marchande et du Protestantisme pour que le prestige aristocratique soit remplacé par la fortune, valeur toute bourgeoise qui fait de l'argent l'instrument de mesure du mérite, avec comme présupposé l'efficacité / la productivité dans un monde intrinsèquement concurrentiel ; puis Voltaire et certains penseurs de l'Aufklärung pour naturaliser les inégalités parmi les hommes et ainsi apporter la contradiction à Rousseau.
A partir de ce moment, l'égalité théorique des droits, ce qu'on appelle les droits de l'Homme, a un angle mort qui ne satisfait que les bourgeois : certes le passage entre une société féodale, profondément inégalitaire en théorie mais qui dans les faits répartissait les droits en proportion des devoirs, s'est accompli, mais l'instrument pour mesurer la valeur d'un homme s'est retrouvée changée ; d'une société fondée sur l'hérédité, on est passé à une société fondée sur le mérite, donc l'appellation d' "homme", comme on parlait d' "homme libre", s'est massifiée. La valeur de l'Homme s'est moyennisée et donc la masse des hommes, dont les aristocrates avalés par cette logique comptable font partie, dut intégrer cette nouvelle façon de penser le monde et le travail productif devint ainsi l'horizon de tous les hommes, préparant le terrain à la démocratie (le régime avalé par la logique comptable) et la révolution industrielle...
Dès lors, si tout homme ne se démarque que par son rapport coût/productivité, il n'y a plus lieu de s'inquiéter pour ses racines ou son identité, le désir et l'intérêt se massifient et peuvent enfin être normés ; l'Homme ne se définit plus que par ses besoins vitaux communs en effet à ceux de ses semblables et on peut confondre volonté, désirs et besoins... Pourquoi donc ne pas élargir cette "égalité" à un nombre toujours plus large de peuples ? D'ailleurs pourquoi pas un nombre toujours plus large d'entités (les animaux, les objets, les astres, les minorités, les molécules)...?
Il suffit de trouver des peuples qui se satisfont du moins pour faire plus et là, c'est le jackpot
ces peuples on les appâte, on les colonise, on les place sous notre joug, on les éparpille, on les ramène et parfois ils s'entretuent à force de se côtoyer et de constater leurs différences, ou on les pousse à s'entretuer. Dans cette configuration, le Juge n'est plus le conservateur soucieux de l'ordre social, il est celui qui doit attribuer les passes-droits et qui use de la légitimité de sa tâche pour réprimer ce que l'ordre moral universel honnit, il est l'exécutant et parfois le gardien de l'ordre légal et du désordre social qui empêchent toute contestation... mais le policier aussi a ce rôle
Une fois cet universalisme installé dans l'esprit du droit et de la loi, que le chaos social est lui aussi patent et qu'il est la toile de fond aux conflits ethniques, il suffit d'utiliser le caractère répressif du rôle de juge pour empêcher l'entrave au commerce, dont le trafic d'être humains ou le travail "au noir", ou les droits de l'Homme poussés à leur paroxysme : l'inclusivité, pour structurer la société autour de nouveaux tabous. Tout ce qui peut constituer un frein à la société marchande qui, grâce à la technologie et aux vides juridiques l'entourant, peut désormais braconner dans l'intimité des personnes (planning familial, bébés-éprouvettes, transidentité avec toute la médication qu'elle suppose, humain "augmenté"...) et le juge aura une segmentation sociale toute prête pour prendre la défense de ces nouvelles minorités et de leurs pratiques malsaines.
Edit: Du coup, dans cette société qui valorisait la performance, dans la droite ligne d'une certaine interprétation de Darwin, le conflit opposant les eugénistes et les défenseurs des masses ont en effet permis de faire émerger une interprétation des droits de l'Homme : la justification par la faiblesse ; c'est la faiblesse qui est devenue le pivot du droit à partir de la fin de la Seconde GM.
A ce niveau là, il faudra atteindre l'avènement de la société marchande et du Protestantisme pour que le prestige aristocratique soit remplacé par la fortune, valeur toute bourgeoise qui fait de l'argent l'instrument de mesure du mérite, avec comme présupposé l'efficacité / la productivité dans un monde intrinsèquement concurrentiel ; puis Voltaire et certains penseurs de l'Aufklärung pour naturaliser les inégalités parmi les hommes et ainsi apporter la contradiction à Rousseau.
A partir de ce moment, l'égalité théorique des droits, ce qu'on appelle les droits de l'Homme, a un angle mort qui ne satisfait que les bourgeois : certes le passage entre une société féodale, profondément inégalitaire en théorie mais qui dans les faits répartissait les droits en proportion des devoirs, s'est accompli, mais l'instrument pour mesurer la valeur d'un homme s'est retrouvée changée ; d'une société fondée sur l'hérédité, on est passé à une société fondée sur le mérite, donc l'appellation d' "homme", comme on parlait d' "homme libre", s'est massifiée. La valeur de l'Homme s'est moyennisée et donc la masse des hommes, dont les aristocrates avalés par cette logique comptable font partie, dut intégrer cette nouvelle façon de penser le monde et le travail productif devint ainsi l'horizon de tous les hommes, préparant le terrain à la démocratie (le régime avalé par la logique comptable) et la révolution industrielle...
Dès lors, si tout homme ne se démarque que par son rapport coût/productivité, il n'y a plus lieu de s'inquiéter pour ses racines ou son identité, le désir et l'intérêt se massifient et peuvent enfin être normés ; l'Homme ne se définit plus que par ses besoins vitaux communs en effet à ceux de ses semblables et on peut confondre volonté, désirs et besoins... Pourquoi donc ne pas élargir cette "égalité" à un nombre toujours plus large de peuples ? D'ailleurs pourquoi pas un nombre toujours plus large d'entités (les animaux, les objets, les astres, les minorités, les molécules)...?
Il suffit de trouver des peuples qui se satisfont du moins pour faire plus et là, c'est le jackpot

Une fois cet universalisme installé dans l'esprit du droit et de la loi, que le chaos social est lui aussi patent et qu'il est la toile de fond aux conflits ethniques, il suffit d'utiliser le caractère répressif du rôle de juge pour empêcher l'entrave au commerce, dont le trafic d'être humains ou le travail "au noir", ou les droits de l'Homme poussés à leur paroxysme : l'inclusivité, pour structurer la société autour de nouveaux tabous. Tout ce qui peut constituer un frein à la société marchande qui, grâce à la technologie et aux vides juridiques l'entourant, peut désormais braconner dans l'intimité des personnes (planning familial, bébés-éprouvettes, transidentité avec toute la médication qu'elle suppose, humain "augmenté"...) et le juge aura une segmentation sociale toute prête pour prendre la défense de ces nouvelles minorités et de leurs pratiques malsaines.

Edit: Du coup, dans cette société qui valorisait la performance, dans la droite ligne d'une certaine interprétation de Darwin, le conflit opposant les eugénistes et les défenseurs des masses ont en effet permis de faire émerger une interprétation des droits de l'Homme : la justification par la faiblesse ; c'est la faiblesse qui est devenue le pivot du droit à partir de la fin de la Seconde GM.
il y a un an
t'as arrêter les études quand ?
Un visage sincère et plein d'empathie est le vrai visage de la " force"
il y a un an
Putaso
1 an
Bonjour, mes chers kheyons.
Pourquoi les juges sont des sales connards qui libèrent des violeurs pédophiles récidivistes ?
Laissons de côté les histoires de complot, et le fait qu'ils puissent être pédophiles eux-mêmes ou appartenir à telle ou telle secte. Je vais ici vous parler des droits de l'Homme : cette idéologie omniprésente dans tout le milieu juridique.
Les romains avaient aussi leurs "droits de l'Homme", mais il les appelaient différemment. Pour eux, c'était :
Le Droit des hommes
On a donc une différence fondamentale, radicale entre les deux visions.
Modernité : les droits de l'Homme.
Antiquité romaine : le Droit des hommes.
Parlons un peu de ce que ça implique.
Pour les modernes, il y a plusieurs "droits". Mais qu'est-ce qu'un "droit" ?
Afin de comprendre de quoi on parle, analysons cette expression très courante à notre époque : "MAIS BORDEL J'AI LE DROIT !"
"J'ai le droit".
D'abord, soulignons qu'il s'agit d'un terme possessif. "j'ai", je possède, c'est ma propriété, cela m'appartient. Un droit serait donc quelque chose que l'on possède, comme un objet.
Mais quelle est cette chose que l'on possède ? On peut dire que c'est une forme de pouvoir. J'ai le droit = j'ai le pouvoir, je PEUX faire ceci ou cela. C'est pas faux, mais il y a encore une nuance importante.
Ce n'est pas simplement une question de pouvoir. C'est une question d'autorisation : "je suis autorisé à faire ça".
Maintenant on comprend mieux. Les droits sont des autorisations, un peu comme des tickets que l'on obtient pour faire telle chose ou telle autre.
J'ai le droit = j'ai un ticket qui me permet de faire ça.
Bien sûr, le "ticket" est abstrait. Mais ça configure ton cerveau à penser en terme d'autorisations : ce qu'on te permet de faire ou pas.
Mais QUI délivre ces autorisations ou tickets ?
C'est la loi bien sûr, mais aussi et surtout la morale.
Les droits de l'Homme c'est donc la liste de choses qu'on peut faire.
En revanche, prenons LE DROIT des romains.
Il n'y aurait qu'un seul droit : il serait absurde de parler de tickets ici.
On se rapproche du sens habituel du moi "Loi". Personne ne dit "J'ai la loi", ça serait absurde. La loi étant une série de normes générales et abstraites qui s'appliquent à tous.
Mais ça ne s'arrête pas là. Il y a une différence concrète entre les droits et la Loi, une différence pratique et très importante :
Les droits autorisent
La Loi interdit
Concrètement, les droits te disent ce que tu peux faire ; la Loi te dit ce que tu NE PEUX PAS faire.
Cette différence est cruciale. Pourquoi ? Car le point de départ de la Loi, c'est la liberté humaine. On est libres, mais certaines actions sont interdites à tous les hommes, on se met tous d'accord pour limiter ensemble notre liberté. Le résultat est, théoriquement, un jeu à somme nulle : tout le monde finit avec le même niveau de liberté.
En revanche, les droits partent d'un principe totalement différent. On part de l'absence de liberté humaine : plus exactement, on part de l'idée que l'homme est opprimé par des forces mauvaises, et qu'il faut le libérer en lui accordant des droits.
Le système va donc te fournir des autorisations, des pouvoirs, pour que tu puisses être libre.
Le résultat est aussi, théoriquement, un jeu à somme nulle. Certains hommes recevront plus de tickets que d'autres, car ils sont théoriquement plus opprimés que les autres, et on doit donc leur fournir plus d'autorisations pour qu'ils se libèrent et arrivent au même niveau de liberté que les autres.
"Il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan; mais quant à l'homme je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe c'est bien à mon insu."
- Joseph de Maistre
Hé bien, il paraît que les romains étaient plutôt d'accord avec de Maistre. Ils parlaient du droit "des hommes", au pluriel. Mais bon, on va se le dire clairement : les romains ne se posaient même pas la question. Pour eux c'était juste évident, ils n'ont sûrement pas réfléchi en écrivant "les hommes".
Cette citation de Joseph de Maistre me fait vraiment plaisir, j'aime la relire de temps en temps. Elle exprime une réalité tellement saine, logique, bonne et évidente que sa simple lecture a un effet apaisant sur moi
Il existe ce que l'on peut appeler l'espèce humaine, sans doute. Mais réduire toutes les civilisations, toutes les histoires, toutes les pensées, tous les combats, tous les rêves, tous les espoirs, la merveilleuse immensité de notre monde à un seul Homme uniforme, c'est une horreur dont on ne mesure pas tout à fait les conséquences.
Pour les modernes, il n'y aurait donc qu'un seul Homme. Cet Homme serait opprimé par l'horrible civilisation (il n'y aurait qu'un seul type de civilisation évidemment), il faudrait le libérer en lui accordant des droits, en l'autorisant à faire des choses, brisant ainsi les chaînes qui le lient à la société.
Les modernes ont donc une vision uniforme de l'expérience humaine, des préoccupations humaines, de la vie en général. Les droits sont à géométrie variable, l'être humain est constant, uniforme, essentiellement toujours le même.
En revanche pour les romains (et pour toute société saine d'esprit), c'est la Loi qui doit être uniforme et toujours la même, et les êtres humains qui varient.
La différence de conception se reflète, entre autres, dans ce qu'on peut appeler la boulimie législative et juridique. On pond des milliers de normes, règlements, jugements, qui se contredisent souvent les uns les autres et qui permettent essentiellement aux juges d'appliquer des droits à géométrie variable, avec une liberté totale.
Il en résulte que la Loi n'est pas la même pour tous : on accorde des droits, des autorisations selon notre niveau d'oppression. Ainsi un petit ange opprimé par la société qui a violé et torturé des femmes doit être autorisé à le faire. Pourquoi ? Car son être est essentiellement le même que le tien : il n'y a qu'un seul Homme. Donc s'ils commettent le crime et pas toi, c'est forcément qu'ils ont été opprimés, contrairement à toi le privilégié.
Pour un juge, les criminels subissent exactement le même type de traumatisme que tu aurais si tu violais ou torturais une femme. Pour toi et moi, ça serait un évènement traumatique, on s'en voudrait à vie. Les juges considèrent que pour un vrai criminel c'est pareil. Ils n'ont pas fait exprès, c'est impossible : il n'y a qu'un seul Homme, donc ton expérience intérieure de pucix sur onche est exactement la même que son expérience intérieure de juge, qui est exactement la même que celle de Rashid et BlaBlacar trajet Paris-Marseille à 50€
J'espère que cette petite réflexion vous aura permis de comprendre les décisions des juges. Ca nous paraît complètement irrationnel, aberrant, difficile à comprendre - je pense que ces explications éclaircissent un peu l'affaire.
Au plaisir.
Pourquoi les juges sont des sales connards qui libèrent des violeurs pédophiles récidivistes ?
Laissons de côté les histoires de complot, et le fait qu'ils puissent être pédophiles eux-mêmes ou appartenir à telle ou telle secte. Je vais ici vous parler des droits de l'Homme : cette idéologie omniprésente dans tout le milieu juridique.
Introduction : La vision des romains
Les romains avaient aussi leurs "droits de l'Homme", mais il les appelaient différemment. Pour eux, c'était :

On a donc une différence fondamentale, radicale entre les deux visions.


Parlons un peu de ce que ça implique.
1) Droits VS Droit
Pour les modernes, il y a plusieurs "droits". Mais qu'est-ce qu'un "droit" ?
Afin de comprendre de quoi on parle, analysons cette expression très courante à notre époque : "MAIS BORDEL J'AI LE DROIT !"
"J'ai le droit".
D'abord, soulignons qu'il s'agit d'un terme possessif. "j'ai", je possède, c'est ma propriété, cela m'appartient. Un droit serait donc quelque chose que l'on possède, comme un objet.
Mais quelle est cette chose que l'on possède ? On peut dire que c'est une forme de pouvoir. J'ai le droit = j'ai le pouvoir, je PEUX faire ceci ou cela. C'est pas faux, mais il y a encore une nuance importante.
Ce n'est pas simplement une question de pouvoir. C'est une question d'autorisation : "je suis autorisé à faire ça".
Maintenant on comprend mieux. Les droits sont des autorisations, un peu comme des tickets que l'on obtient pour faire telle chose ou telle autre.
J'ai le droit = j'ai un ticket qui me permet de faire ça.
Bien sûr, le "ticket" est abstrait. Mais ça configure ton cerveau à penser en terme d'autorisations : ce qu'on te permet de faire ou pas.
Mais QUI délivre ces autorisations ou tickets ?

Les droits de l'Homme c'est donc la liste de choses qu'on peut faire.
En revanche, prenons LE DROIT des romains.
Il n'y aurait qu'un seul droit : il serait absurde de parler de tickets ici.
On se rapproche du sens habituel du moi "Loi". Personne ne dit "J'ai la loi", ça serait absurde. La loi étant une série de normes générales et abstraites qui s'appliquent à tous.
Mais ça ne s'arrête pas là. Il y a une différence concrète entre les droits et la Loi, une différence pratique et très importante :


Concrètement, les droits te disent ce que tu peux faire ; la Loi te dit ce que tu NE PEUX PAS faire.
Cette différence est cruciale. Pourquoi ? Car le point de départ de la Loi, c'est la liberté humaine. On est libres, mais certaines actions sont interdites à tous les hommes, on se met tous d'accord pour limiter ensemble notre liberté. Le résultat est, théoriquement, un jeu à somme nulle : tout le monde finit avec le même niveau de liberté.
En revanche, les droits partent d'un principe totalement différent. On part de l'absence de liberté humaine : plus exactement, on part de l'idée que l'homme est opprimé par des forces mauvaises, et qu'il faut le libérer en lui accordant des droits.
Le système va donc te fournir des autorisations, des pouvoirs, pour que tu puisses être libre.
Le résultat est aussi, théoriquement, un jeu à somme nulle. Certains hommes recevront plus de tickets que d'autres, car ils sont théoriquement plus opprimés que les autres, et on doit donc leur fournir plus d'autorisations pour qu'ils se libèrent et arrivent au même niveau de liberté que les autres.
2) L'Homme VS Les hommes
"Il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan; mais quant à l'homme je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe c'est bien à mon insu."
- Joseph de Maistre
Hé bien, il paraît que les romains étaient plutôt d'accord avec de Maistre. Ils parlaient du droit "des hommes", au pluriel. Mais bon, on va se le dire clairement : les romains ne se posaient même pas la question. Pour eux c'était juste évident, ils n'ont sûrement pas réfléchi en écrivant "les hommes".
Cette citation de Joseph de Maistre me fait vraiment plaisir, j'aime la relire de temps en temps. Elle exprime une réalité tellement saine, logique, bonne et évidente que sa simple lecture a un effet apaisant sur moi
Il existe ce que l'on peut appeler l'espèce humaine, sans doute. Mais réduire toutes les civilisations, toutes les histoires, toutes les pensées, tous les combats, tous les rêves, tous les espoirs, la merveilleuse immensité de notre monde à un seul Homme uniforme, c'est une horreur dont on ne mesure pas tout à fait les conséquences.
Pour les modernes, il n'y aurait donc qu'un seul Homme. Cet Homme serait opprimé par l'horrible civilisation (il n'y aurait qu'un seul type de civilisation évidemment), il faudrait le libérer en lui accordant des droits, en l'autorisant à faire des choses, brisant ainsi les chaînes qui le lient à la société.
Les modernes ont donc une vision uniforme de l'expérience humaine, des préoccupations humaines, de la vie en général. Les droits sont à géométrie variable, l'être humain est constant, uniforme, essentiellement toujours le même.
En revanche pour les romains (et pour toute société saine d'esprit), c'est la Loi qui doit être uniforme et toujours la même, et les êtres humains qui varient.
La différence de conception se reflète, entre autres, dans ce qu'on peut appeler la boulimie législative et juridique. On pond des milliers de normes, règlements, jugements, qui se contredisent souvent les uns les autres et qui permettent essentiellement aux juges d'appliquer des droits à géométrie variable, avec une liberté totale.
Il en résulte que la Loi n'est pas la même pour tous : on accorde des droits, des autorisations selon notre niveau d'oppression. Ainsi un petit ange opprimé par la société qui a violé et torturé des femmes doit être autorisé à le faire. Pourquoi ? Car son être est essentiellement le même que le tien : il n'y a qu'un seul Homme. Donc s'ils commettent le crime et pas toi, c'est forcément qu'ils ont été opprimés, contrairement à toi le privilégié.
Pour un juge, les criminels subissent exactement le même type de traumatisme que tu aurais si tu violais ou torturais une femme. Pour toi et moi, ça serait un évènement traumatique, on s'en voudrait à vie. Les juges considèrent que pour un vrai criminel c'est pareil. Ils n'ont pas fait exprès, c'est impossible : il n'y a qu'un seul Homme, donc ton expérience intérieure de pucix sur onche est exactement la même que son expérience intérieure de juge, qui est exactement la même que celle de Rashid et BlaBlacar trajet Paris-Marseille à 50€
Conclusion
J'espère que cette petite réflexion vous aura permis de comprendre les décisions des juges. Ca nous paraît complètement irrationnel, aberrant, difficile à comprendre - je pense que ces explications éclaircissent un peu l'affaire.
Au plaisir.
Je résume : les juges sont des gauchiasses satanistes, des blancs incapables de comprendre que les races existent et que les autres races se moquent de cette histoire de droits de l'homme
Tout ce foutoir parce que ces étrons sont incapables de comprendre que les blancs sont les plus gentils
Toutes ces conneries parce que ces immondices ne comprennent pas le concept de libre-arbitre
Tout ce foutoir parce que ces étrons sont incapables de comprendre que les blancs sont les plus gentils
Toutes ces conneries parce que ces immondices ne comprennent pas le concept de libre-arbitre
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a un an
Kafu
1 an
Les juges peuvent rien faire ça c'est la magistrat ure entières, les procureurs, le gouvernement
Ya plus de place en prison ils peuvent même plus envoyer des récidivistes ces fdp
Ya plus de place en prison ils peuvent même plus envoyer des récidivistes ces fdp
c'est une excuse, on a plein de cellules vides
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a un an
C'est là que la pensée est retournée : pour les romains, la liberté "minimale" est naturelle. Il n'y a rien à garantir, elle est là qu'on le veuille ou non. Faut justement la restreindre, la limiter. L'homme est mauvais, faut raccourcir sa liberté. Et la façon la plus juste de le faire est de raccourcir la liberté de tous les hommes en même temps, via la Loi.
Pour les modernes, il faut plutôt garantir cette liberté, qui peut disparaître si on ne fait pas attention. Il faut donc donner plus de libertée ou en tout cas la protéger.
La deuxième position n'est pas complètement délirante non plus. Mais personnellement je pense que c'est une erreur grave et nocive.
Du reste, bien sûr que les théoriciens originaux des droits de l'homme n'auraient jamais dit ça. C'étaient certainement des personnes très intelligentes. Mais sa pensée a été reprise par des personnes un peu moins intelligentes, puis par des personnes encore moins intelligentes, et ainsi de suite. Le résultat, c'est les aberrations que l'on connaît aujourd'hui
Je pense qu'il serait plus sain de revenir aux bases.
Pour les modernes, il faut plutôt garantir cette liberté, qui peut disparaître si on ne fait pas attention. Il faut donc donner plus de libertée ou en tout cas la protéger.
La deuxième position n'est pas complètement délirante non plus. Mais personnellement je pense que c'est une erreur grave et nocive.
Du reste, bien sûr que les théoriciens originaux des droits de l'homme n'auraient jamais dit ça. C'étaient certainement des personnes très intelligentes. Mais sa pensée a été reprise par des personnes un peu moins intelligentes, puis par des personnes encore moins intelligentes, et ainsi de suite. Le résultat, c'est les aberrations que l'on connaît aujourd'hui
Je pense qu'il serait plus sain de revenir aux bases.
Les pionniers des droits de l'homme étaient déjà des merdes et ce qu'on vit est la suite logique, on vit leur utopie
tu devrais arrêter d'écouter les méchants qui se prétendent gentils et te renseigner sur le fond de ces personnes
tu devrais arrêter d'écouter les méchants qui se prétendent gentils et te renseigner sur le fond de ces personnes
Je vous aime tous
Tu ne fais pas exception
il y a un an
Les pionniers des droits de l'homme étaient déjà des merdes et ce qu'on vit est la suite logique, on vit leur utopie
tu devrais arrêter d'écouter les méchants qui se prétendent gentils et te renseigner sur le fond de ces personnes
tu devrais arrêter d'écouter les méchants qui se prétendent gentils et te renseigner sur le fond de ces personnes
il y a un an
C'est aussi pour ça que les peuples refusent plus la cruauté intrinsèque de l'eugénisme, que le poids du contrôle social total qu'il y avait chez les Communistes et ce qu'importe la façon dont les choses ont été présentées
La vision palliative du droit l'a emporté sur la vision eugéniste et cette victoire me paraît à peu près définitive, sauf dans de très rares cas où une modulation est possible sans heurter la sensibilité des peuples
M'enfin qu'on se le dise, un contrôle social de bon sens irait vers une fermeture des frontières et une absolue interdiction du métissage ou de sa promotion pour se conformer à l'histoire des peuples et ne pas les heurter ; chose qui a été faite dans les anciens pays soviétiques, avec plus ou moins de réussite et de bonne volonté, c'est aussi pour ça qu'on y retrouve si peu de traces d'immigration et un chauvinisme condamné unanimement par l'Occident libéral

Le terme eugenics a été employé pour la première fois en 1883 par le scientifique britannique Francis Galton, dont les travaux participèrent à la constitution de la mouvance eugéniste. Mené par des scientifiques et des médecins, l'eugénisme qui se met en place au tournant du XXe siècle milite pour une politique d'éradication de caractères jugés handicapants ou de développement de caractères jugés bénéfiques. Son influence sur la législation s’est traduite principalement dans trois domaines : la mise en place de programmes de stérilisation contrainte là où la culture dominante le permettait, un durcissement de l’encadrement juridique du mariage et des mesures de restriction ou de promotion de tel ou tel type d’immigration.
La vision palliative du droit l'a emporté sur la vision eugéniste et cette victoire me paraît à peu près définitive, sauf dans de très rares cas où une modulation est possible sans heurter la sensibilité des peuples

M'enfin qu'on se le dise, un contrôle social de bon sens irait vers une fermeture des frontières et une absolue interdiction du métissage ou de sa promotion pour se conformer à l'histoire des peuples et ne pas les heurter ; chose qui a été faite dans les anciens pays soviétiques, avec plus ou moins de réussite et de bonne volonté, c'est aussi pour ça qu'on y retrouve si peu de traces d'immigration et un chauvinisme condamné unanimement par l'Occident libéral
il y a un an
Outre la différence de conception de l'Homme que tu cites à juste titre, je vois une autre différence entre le droit romain et celui issu de la Révolution : durant l'Antiquité, les régimes étaient équilibrés parce qu'il y avait plusieurs classes de citoyens, donc des droits et des devoirs différents et nécessairement proportionnels à leur place dans la société, place en partie définie par le prestige, ce qui sera aussi la base juridique de toute la pensée féodale. Mais je te l'accorde volontiers, cette distinction se fonde sur la multiplicité des hommes et non un Homme abstrait, comme tu le dis.
A ce niveau là, il faudra atteindre l'avènement de la société marchande et du Protestantisme pour que le prestige aristocratique soit remplacé par la fortune, valeur toute bourgeoise qui fait de l'argent l'instrument de mesure du mérite, avec comme présupposé l'efficacité / la productivité dans un monde intrinsèquement concurrentiel ; puis Voltaire et certains penseurs de l'Aufklärung pour naturaliser les inégalités parmi les hommes et ainsi apporter la contradiction à Rousseau.
A partir de ce moment, l'égalité théorique des droits, ce qu'on appelle les droits de l'Homme, a un angle mort qui ne satisfait que les bourgeois : certes le passage entre une société féodale, profondément inégalitaire en théorie mais qui dans les faits répartissait les droits en proportion des devoirs, s'est accompli, mais l'instrument pour mesurer la valeur d'un homme s'est retrouvée changée ; d'une société fondée sur l'hérédité, on est passé à une société fondée sur le mérite, donc l'appellation d' "homme", comme on parlait d' "homme libre", s'est massifiée. La valeur de l'Homme s'est moyennisée et donc la masse des hommes, dont les aristocrates avalés par cette logique comptable font partie, dut intégrer cette nouvelle façon de penser le monde et le travail productif devint ainsi l'horizon de tous les hommes, préparant le terrain à la démocratie (le régime avalé par la logique comptable) et la révolution industrielle...
Dès lors, si tout homme ne se démarque que par son rapport coût/productivité, il n'y a plus lieu de s'inquiéter pour ses racines ou son identité, le désir et l'intérêt se massifient et peuvent enfin être normés ; l'Homme ne se définit plus que par ses besoins vitaux communs en effet à ceux de ses semblables et on peut confondre volonté, désirs et besoins... Pourquoi donc ne pas élargir cette "égalité" à un nombre toujours plus large de peuples ? D'ailleurs pourquoi pas un nombre toujours plus large d'entités (les animaux, les objets, les astres, les minorités, les molécules)...?
Il suffit de trouver des peuples qui se satisfont du moins pour faire plus et là, c'est le jackpot
ces peuples on les appâte, on les colonise, on les place sous notre joug, on les éparpille, on les ramène et parfois ils s'entretuent à force de se côtoyer et de constater leurs différences, ou on les pousse à s'entretuer. Dans cette configuration, le Juge n'est plus le conservateur soucieux de l'ordre social, il est celui qui doit attribuer les passes-droits et qui use de la légitimité de sa tâche pour réprimer ce que l'ordre moral universel honnit, il est l'exécutant et parfois le gardien de l'ordre légal et du désordre social qui empêchent toute contestation... mais le policier aussi a ce rôle
Une fois cet universalisme installé dans l'esprit du droit et de la loi, que le chaos social est lui aussi patent et qu'il est la toile de fond aux conflits ethniques, il suffit d'utiliser le caractère répressif du rôle de juge pour empêcher l'entrave au commerce, dont le trafic d'être humains ou le travail "au noir", ou les droits de l'Homme poussés à leur paroxysme : l'inclusivité, pour structurer la société autour de nouveaux tabous. Tout ce qui peut constituer un frein à la société marchande qui, grâce à la technologie et aux vides juridiques l'entourant, peut désormais braconner dans l'intimité des personnes (planning familial, bébés-éprouvettes, transidentité avec toute la médication qu'elle suppose, humain "augmenté"...) et le juge aura une segmentation sociale toute prête pour prendre la défense de ces nouvelles minorités et de leurs pratiques malsaines.
Edit: Du coup, dans cette société qui valorisait la performance, dans la droite ligne d'une certaine interprétation de Darwin, le conflit opposant les eugénistes et les défenseurs des masses ont en effet permis de faire émerger une interprétation des droits de l'Homme : la justification par la faiblesse ; c'est la faiblesse qui est devenue le pivot du droit à partir de la fin de la Seconde GM.
A ce niveau là, il faudra atteindre l'avènement de la société marchande et du Protestantisme pour que le prestige aristocratique soit remplacé par la fortune, valeur toute bourgeoise qui fait de l'argent l'instrument de mesure du mérite, avec comme présupposé l'efficacité / la productivité dans un monde intrinsèquement concurrentiel ; puis Voltaire et certains penseurs de l'Aufklärung pour naturaliser les inégalités parmi les hommes et ainsi apporter la contradiction à Rousseau.
A partir de ce moment, l'égalité théorique des droits, ce qu'on appelle les droits de l'Homme, a un angle mort qui ne satisfait que les bourgeois : certes le passage entre une société féodale, profondément inégalitaire en théorie mais qui dans les faits répartissait les droits en proportion des devoirs, s'est accompli, mais l'instrument pour mesurer la valeur d'un homme s'est retrouvée changée ; d'une société fondée sur l'hérédité, on est passé à une société fondée sur le mérite, donc l'appellation d' "homme", comme on parlait d' "homme libre", s'est massifiée. La valeur de l'Homme s'est moyennisée et donc la masse des hommes, dont les aristocrates avalés par cette logique comptable font partie, dut intégrer cette nouvelle façon de penser le monde et le travail productif devint ainsi l'horizon de tous les hommes, préparant le terrain à la démocratie (le régime avalé par la logique comptable) et la révolution industrielle...
Dès lors, si tout homme ne se démarque que par son rapport coût/productivité, il n'y a plus lieu de s'inquiéter pour ses racines ou son identité, le désir et l'intérêt se massifient et peuvent enfin être normés ; l'Homme ne se définit plus que par ses besoins vitaux communs en effet à ceux de ses semblables et on peut confondre volonté, désirs et besoins... Pourquoi donc ne pas élargir cette "égalité" à un nombre toujours plus large de peuples ? D'ailleurs pourquoi pas un nombre toujours plus large d'entités (les animaux, les objets, les astres, les minorités, les molécules)...?
Il suffit de trouver des peuples qui se satisfont du moins pour faire plus et là, c'est le jackpot

Une fois cet universalisme installé dans l'esprit du droit et de la loi, que le chaos social est lui aussi patent et qu'il est la toile de fond aux conflits ethniques, il suffit d'utiliser le caractère répressif du rôle de juge pour empêcher l'entrave au commerce, dont le trafic d'être humains ou le travail "au noir", ou les droits de l'Homme poussés à leur paroxysme : l'inclusivité, pour structurer la société autour de nouveaux tabous. Tout ce qui peut constituer un frein à la société marchande qui, grâce à la technologie et aux vides juridiques l'entourant, peut désormais braconner dans l'intimité des personnes (planning familial, bébés-éprouvettes, transidentité avec toute la médication qu'elle suppose, humain "augmenté"...) et le juge aura une segmentation sociale toute prête pour prendre la défense de ces nouvelles minorités et de leurs pratiques malsaines.

Edit: Du coup, dans cette société qui valorisait la performance, dans la droite ligne d'une certaine interprétation de Darwin, le conflit opposant les eugénistes et les défenseurs des masses ont en effet permis de faire émerger une interprétation des droits de l'Homme : la justification par la faiblesse ; c'est la faiblesse qui est devenue le pivot du droit à partir de la fin de la Seconde GM.
Maginifique texte
Peut-on concilier la pensée antique et la pensée révolutionnaire ? Oui, je crois bien. D'une part reconnaître la multiplicité des hommes, d'autre part admettre que nous sommes tous humains.
Et comme nous avons ce dénominateur commun (l'humanité), il serait trop extrême d'organiser la société selon des conceptions trop essentialistes, plutôt correspondant à l'Ancien régime. D'ailleurs on peut en faire la critique en soulignant que cette conception essentialiste est allé trop loin et à dégénéré, débouchant sur la Révolution
Car le prestige ne peut pas complètement remplacer le mérite concret et matériel. Les nobles dégénérés qui se gavent et ne font rien d'utile ni de bon, ça mène tout le monde à la ruine. En gros : que des droits sans devoirs, c'est pas bon.
Mais aujourd'hui on est à l'extrême opposé. Le mérite a complètement remplacé le prestige. Or le "mérite" ne correspond qu'à la capacité individuelle à s'adapter à une série de normes et de circonstances socio-économiques. La conception bourgeoise faisant de l'argent la seule mesure de ce mérite.
Ainsi comme tu le dis, le juge est devenu le gardien ou l'exécutant d'un ordre qui ne valorise que l'argent. C'est un excellent ajout et c'est très vrai, les juges sont des fils de pute parce que finalement son rôle n'est pas tellement de juger, mais de protéger un ordre établi.
Vraiment beau pavé kheyon, je l'ai relu plusieurs fois
Peut-on concilier la pensée antique et la pensée révolutionnaire ? Oui, je crois bien. D'une part reconnaître la multiplicité des hommes, d'autre part admettre que nous sommes tous humains.
Et comme nous avons ce dénominateur commun (l'humanité), il serait trop extrême d'organiser la société selon des conceptions trop essentialistes, plutôt correspondant à l'Ancien régime. D'ailleurs on peut en faire la critique en soulignant que cette conception essentialiste est allé trop loin et à dégénéré, débouchant sur la Révolution
Car le prestige ne peut pas complètement remplacer le mérite concret et matériel. Les nobles dégénérés qui se gavent et ne font rien d'utile ni de bon, ça mène tout le monde à la ruine. En gros : que des droits sans devoirs, c'est pas bon.
Mais aujourd'hui on est à l'extrême opposé. Le mérite a complètement remplacé le prestige. Or le "mérite" ne correspond qu'à la capacité individuelle à s'adapter à une série de normes et de circonstances socio-économiques. La conception bourgeoise faisant de l'argent la seule mesure de ce mérite.
Ainsi comme tu le dis, le juge est devenu le gardien ou l'exécutant d'un ordre qui ne valorise que l'argent. C'est un excellent ajout et c'est très vrai, les juges sont des fils de pute parce que finalement son rôle n'est pas tellement de juger, mais de protéger un ordre établi.
Vraiment beau pavé kheyon, je l'ai relu plusieurs fois
Au plaisir ~
il y a un an
Putaso
1 an
Bonjour, mes chers kheyons.
Pourquoi les juges sont des sales connards qui libèrent des violeurs pédophiles récidivistes ?
Laissons de côté les histoires de complot, et le fait qu'ils puissent être pédophiles eux-mêmes ou appartenir à telle ou telle secte. Je vais ici vous parler des droits de l'Homme : cette idéologie omniprésente dans tout le milieu juridique.
Les romains avaient aussi leurs "droits de l'Homme", mais il les appelaient différemment. Pour eux, c'était :
Le Droit des hommes
On a donc une différence fondamentale, radicale entre les deux visions.
Modernité : les droits de l'Homme.
Antiquité romaine : le Droit des hommes.
Parlons un peu de ce que ça implique.
Pour les modernes, il y a plusieurs "droits". Mais qu'est-ce qu'un "droit" ?
Afin de comprendre de quoi on parle, analysons cette expression très courante à notre époque : "MAIS BORDEL J'AI LE DROIT !"
"J'ai le droit".
D'abord, soulignons qu'il s'agit d'un terme possessif. "j'ai", je possède, c'est ma propriété, cela m'appartient. Un droit serait donc quelque chose que l'on possède, comme un objet.
Mais quelle est cette chose que l'on possède ? On peut dire que c'est une forme de pouvoir. J'ai le droit = j'ai le pouvoir, je PEUX faire ceci ou cela. C'est pas faux, mais il y a encore une nuance importante.
Ce n'est pas simplement une question de pouvoir. C'est une question d'autorisation : "je suis autorisé à faire ça".
Maintenant on comprend mieux. Les droits sont des autorisations, un peu comme des tickets que l'on obtient pour faire telle chose ou telle autre.
J'ai le droit = j'ai un ticket qui me permet de faire ça.
Bien sûr, le "ticket" est abstrait. Mais ça configure ton cerveau à penser en terme d'autorisations : ce qu'on te permet de faire ou pas.
Mais QUI délivre ces autorisations ou tickets ?
C'est la loi bien sûr, mais aussi et surtout la morale.
Les droits de l'Homme c'est donc la liste de choses qu'on peut faire.
En revanche, prenons LE DROIT des romains.
Il n'y aurait qu'un seul droit : il serait absurde de parler de tickets ici.
On se rapproche du sens habituel du moi "Loi". Personne ne dit "J'ai la loi", ça serait absurde. La loi étant une série de normes générales et abstraites qui s'appliquent à tous.
Mais ça ne s'arrête pas là. Il y a une différence concrète entre les droits et la Loi, une différence pratique et très importante :
Les droits autorisent
La Loi interdit
Concrètement, les droits te disent ce que tu peux faire ; la Loi te dit ce que tu NE PEUX PAS faire.
Cette différence est cruciale. Pourquoi ? Car le point de départ de la Loi, c'est la liberté humaine. On est libres, mais certaines actions sont interdites à tous les hommes, on se met tous d'accord pour limiter ensemble notre liberté. Le résultat est, théoriquement, un jeu à somme nulle : tout le monde finit avec le même niveau de liberté.
En revanche, les droits partent d'un principe totalement différent. On part de l'absence de liberté humaine : plus exactement, on part de l'idée que l'homme est opprimé par des forces mauvaises, et qu'il faut le libérer en lui accordant des droits.
Le système va donc te fournir des autorisations, des pouvoirs, pour que tu puisses être libre.
Le résultat est aussi, théoriquement, un jeu à somme nulle. Certains hommes recevront plus de tickets que d'autres, car ils sont théoriquement plus opprimés que les autres, et on doit donc leur fournir plus d'autorisations pour qu'ils se libèrent et arrivent au même niveau de liberté que les autres.
"Il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan; mais quant à l'homme je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe c'est bien à mon insu."
- Joseph de Maistre
Hé bien, il paraît que les romains étaient plutôt d'accord avec de Maistre. Ils parlaient du droit "des hommes", au pluriel. Mais bon, on va se le dire clairement : les romains ne se posaient même pas la question. Pour eux c'était juste évident, ils n'ont sûrement pas réfléchi en écrivant "les hommes".
Cette citation de Joseph de Maistre me fait vraiment plaisir, j'aime la relire de temps en temps. Elle exprime une réalité tellement saine, logique, bonne et évidente que sa simple lecture a un effet apaisant sur moi
Il existe ce que l'on peut appeler l'espèce humaine, sans doute. Mais réduire toutes les civilisations, toutes les histoires, toutes les pensées, tous les combats, tous les rêves, tous les espoirs, la merveilleuse immensité de notre monde à un seul Homme uniforme, c'est une horreur dont on ne mesure pas tout à fait les conséquences.
Pour les modernes, il n'y aurait donc qu'un seul Homme. Cet Homme serait opprimé par l'horrible civilisation (il n'y aurait qu'un seul type de civilisation évidemment), il faudrait le libérer en lui accordant des droits, en l'autorisant à faire des choses, brisant ainsi les chaînes qui le lient à la société.
Les modernes ont donc une vision uniforme de l'expérience humaine, des préoccupations humaines, de la vie en général. Les droits sont à géométrie variable, l'être humain est constant, uniforme, essentiellement toujours le même.
En revanche pour les romains (et pour toute société saine d'esprit), c'est la Loi qui doit être uniforme et toujours la même, et les êtres humains qui varient.
La différence de conception se reflète, entre autres, dans ce qu'on peut appeler la boulimie législative et juridique. On pond des milliers de normes, règlements, jugements, qui se contredisent souvent les uns les autres et qui permettent essentiellement aux juges d'appliquer des droits à géométrie variable, avec une liberté totale.
Il en résulte que la Loi n'est pas la même pour tous : on accorde des droits, des autorisations selon notre niveau d'oppression. Ainsi un petit ange opprimé par la société qui a violé et torturé des femmes doit être autorisé à le faire. Pourquoi ? Car son être est essentiellement le même que le tien : il n'y a qu'un seul Homme. Donc s'ils commettent le crime et pas toi, c'est forcément qu'ils ont été opprimés, contrairement à toi le privilégié.
Pour un juge, les criminels subissent exactement le même type de traumatisme que tu aurais si tu violais ou torturais une femme. Pour toi et moi, ça serait un évènement traumatique, on s'en voudrait à vie. Les juges considèrent que pour un vrai criminel c'est pareil. Ils n'ont pas fait exprès, c'est impossible : il n'y a qu'un seul Homme, donc ton expérience intérieure de pucix sur onche est exactement la même que son expérience intérieure de juge, qui est exactement la même que celle de Rashid et BlaBlacar trajet Paris-Marseille à 50€
J'espère que cette petite réflexion vous aura permis de comprendre les décisions des juges. Ca nous paraît complètement irrationnel, aberrant, difficile à comprendre - je pense que ces explications éclaircissent un peu l'affaire.
Au plaisir.
Pourquoi les juges sont des sales connards qui libèrent des violeurs pédophiles récidivistes ?
Laissons de côté les histoires de complot, et le fait qu'ils puissent être pédophiles eux-mêmes ou appartenir à telle ou telle secte. Je vais ici vous parler des droits de l'Homme : cette idéologie omniprésente dans tout le milieu juridique.
Introduction : La vision des romains
Les romains avaient aussi leurs "droits de l'Homme", mais il les appelaient différemment. Pour eux, c'était :

On a donc une différence fondamentale, radicale entre les deux visions.


Parlons un peu de ce que ça implique.
1) Droits VS Droit
Pour les modernes, il y a plusieurs "droits". Mais qu'est-ce qu'un "droit" ?
Afin de comprendre de quoi on parle, analysons cette expression très courante à notre époque : "MAIS BORDEL J'AI LE DROIT !"
"J'ai le droit".
D'abord, soulignons qu'il s'agit d'un terme possessif. "j'ai", je possède, c'est ma propriété, cela m'appartient. Un droit serait donc quelque chose que l'on possède, comme un objet.
Mais quelle est cette chose que l'on possède ? On peut dire que c'est une forme de pouvoir. J'ai le droit = j'ai le pouvoir, je PEUX faire ceci ou cela. C'est pas faux, mais il y a encore une nuance importante.
Ce n'est pas simplement une question de pouvoir. C'est une question d'autorisation : "je suis autorisé à faire ça".
Maintenant on comprend mieux. Les droits sont des autorisations, un peu comme des tickets que l'on obtient pour faire telle chose ou telle autre.
J'ai le droit = j'ai un ticket qui me permet de faire ça.
Bien sûr, le "ticket" est abstrait. Mais ça configure ton cerveau à penser en terme d'autorisations : ce qu'on te permet de faire ou pas.
Mais QUI délivre ces autorisations ou tickets ?

Les droits de l'Homme c'est donc la liste de choses qu'on peut faire.
En revanche, prenons LE DROIT des romains.
Il n'y aurait qu'un seul droit : il serait absurde de parler de tickets ici.
On se rapproche du sens habituel du moi "Loi". Personne ne dit "J'ai la loi", ça serait absurde. La loi étant une série de normes générales et abstraites qui s'appliquent à tous.
Mais ça ne s'arrête pas là. Il y a une différence concrète entre les droits et la Loi, une différence pratique et très importante :


Concrètement, les droits te disent ce que tu peux faire ; la Loi te dit ce que tu NE PEUX PAS faire.
Cette différence est cruciale. Pourquoi ? Car le point de départ de la Loi, c'est la liberté humaine. On est libres, mais certaines actions sont interdites à tous les hommes, on se met tous d'accord pour limiter ensemble notre liberté. Le résultat est, théoriquement, un jeu à somme nulle : tout le monde finit avec le même niveau de liberté.
En revanche, les droits partent d'un principe totalement différent. On part de l'absence de liberté humaine : plus exactement, on part de l'idée que l'homme est opprimé par des forces mauvaises, et qu'il faut le libérer en lui accordant des droits.
Le système va donc te fournir des autorisations, des pouvoirs, pour que tu puisses être libre.
Le résultat est aussi, théoriquement, un jeu à somme nulle. Certains hommes recevront plus de tickets que d'autres, car ils sont théoriquement plus opprimés que les autres, et on doit donc leur fournir plus d'autorisations pour qu'ils se libèrent et arrivent au même niveau de liberté que les autres.
2) L'Homme VS Les hommes
"Il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan; mais quant à l'homme je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie; s'il existe c'est bien à mon insu."
- Joseph de Maistre
Hé bien, il paraît que les romains étaient plutôt d'accord avec de Maistre. Ils parlaient du droit "des hommes", au pluriel. Mais bon, on va se le dire clairement : les romains ne se posaient même pas la question. Pour eux c'était juste évident, ils n'ont sûrement pas réfléchi en écrivant "les hommes".
Cette citation de Joseph de Maistre me fait vraiment plaisir, j'aime la relire de temps en temps. Elle exprime une réalité tellement saine, logique, bonne et évidente que sa simple lecture a un effet apaisant sur moi
Il existe ce que l'on peut appeler l'espèce humaine, sans doute. Mais réduire toutes les civilisations, toutes les histoires, toutes les pensées, tous les combats, tous les rêves, tous les espoirs, la merveilleuse immensité de notre monde à un seul Homme uniforme, c'est une horreur dont on ne mesure pas tout à fait les conséquences.
Pour les modernes, il n'y aurait donc qu'un seul Homme. Cet Homme serait opprimé par l'horrible civilisation (il n'y aurait qu'un seul type de civilisation évidemment), il faudrait le libérer en lui accordant des droits, en l'autorisant à faire des choses, brisant ainsi les chaînes qui le lient à la société.
Les modernes ont donc une vision uniforme de l'expérience humaine, des préoccupations humaines, de la vie en général. Les droits sont à géométrie variable, l'être humain est constant, uniforme, essentiellement toujours le même.
En revanche pour les romains (et pour toute société saine d'esprit), c'est la Loi qui doit être uniforme et toujours la même, et les êtres humains qui varient.
La différence de conception se reflète, entre autres, dans ce qu'on peut appeler la boulimie législative et juridique. On pond des milliers de normes, règlements, jugements, qui se contredisent souvent les uns les autres et qui permettent essentiellement aux juges d'appliquer des droits à géométrie variable, avec une liberté totale.
Il en résulte que la Loi n'est pas la même pour tous : on accorde des droits, des autorisations selon notre niveau d'oppression. Ainsi un petit ange opprimé par la société qui a violé et torturé des femmes doit être autorisé à le faire. Pourquoi ? Car son être est essentiellement le même que le tien : il n'y a qu'un seul Homme. Donc s'ils commettent le crime et pas toi, c'est forcément qu'ils ont été opprimés, contrairement à toi le privilégié.
Pour un juge, les criminels subissent exactement le même type de traumatisme que tu aurais si tu violais ou torturais une femme. Pour toi et moi, ça serait un évènement traumatique, on s'en voudrait à vie. Les juges considèrent que pour un vrai criminel c'est pareil. Ils n'ont pas fait exprès, c'est impossible : il n'y a qu'un seul Homme, donc ton expérience intérieure de pucix sur onche est exactement la même que son expérience intérieure de juge, qui est exactement la même que celle de Rashid et BlaBlacar trajet Paris-Marseille à 50€
Conclusion
J'espère que cette petite réflexion vous aura permis de comprendre les décisions des juges. Ca nous paraît complètement irrationnel, aberrant, difficile à comprendre - je pense que ces explications éclaircissent un peu l'affaire.
Au plaisir.
Car les juges se sentent tout puissant dans LEUR court.
Les mec ont un melon pas possible en plus d'être SYNDIQUÉS !!!
Je répète, les JUGES sont SYNDIQUÉS
Les mec ont un melon pas possible en plus d'être SYNDIQUÉS !!!
Je répète, les JUGES sont SYNDIQUÉS
il y a un an
Maginifique texte
Peut-on concilier la pensée antique et la pensée révolutionnaire ? Oui, je crois bien. D'une part reconnaître la multiplicité des hommes, d'autre part admettre que nous sommes tous humains.
Et comme nous avons ce dénominateur commun (l'humanité), il serait trop extrême d'organiser la société selon des conceptions trop essentialistes, plutôt correspondant à l'Ancien régime. D'ailleurs on peut en faire la critique en soulignant que cette conception essentialiste est allé trop loin et à dégénéré, débouchant sur la Révolution
Car le prestige ne peut pas complètement remplacer le mérite concret et matériel. Les nobles dégénérés qui se gavent et ne font rien d'utile ni de bon, ça mène tout le monde à la ruine. En gros : que des droits sans devoirs, c'est pas bon.
Mais aujourd'hui on est à l'extrême opposé. Le mérite a complètement remplacé le prestige. Or le "mérite" ne correspond qu'à la capacité individuelle à s'adapter à une série de normes et de circonstances socio-économiques. La conception bourgeoise faisant de l'argent la seule mesure de ce mérite.
Ainsi comme tu le dis, le juge est devenu le gardien ou l'exécutant d'un ordre qui ne valorise que l'argent. C'est un excellent ajout et c'est très vrai, les juges sont des fils de pute parce que finalement son rôle n'est pas tellement de juger, mais de protéger un ordre établi.
Vraiment beau pavé kheyon, je l'ai relu plusieurs fois
Peut-on concilier la pensée antique et la pensée révolutionnaire ? Oui, je crois bien. D'une part reconnaître la multiplicité des hommes, d'autre part admettre que nous sommes tous humains.
Et comme nous avons ce dénominateur commun (l'humanité), il serait trop extrême d'organiser la société selon des conceptions trop essentialistes, plutôt correspondant à l'Ancien régime. D'ailleurs on peut en faire la critique en soulignant que cette conception essentialiste est allé trop loin et à dégénéré, débouchant sur la Révolution
Car le prestige ne peut pas complètement remplacer le mérite concret et matériel. Les nobles dégénérés qui se gavent et ne font rien d'utile ni de bon, ça mène tout le monde à la ruine. En gros : que des droits sans devoirs, c'est pas bon.
Mais aujourd'hui on est à l'extrême opposé. Le mérite a complètement remplacé le prestige. Or le "mérite" ne correspond qu'à la capacité individuelle à s'adapter à une série de normes et de circonstances socio-économiques. La conception bourgeoise faisant de l'argent la seule mesure de ce mérite.
Ainsi comme tu le dis, le juge est devenu le gardien ou l'exécutant d'un ordre qui ne valorise que l'argent. C'est un excellent ajout et c'est très vrai, les juges sont des fils de pute parce que finalement son rôle n'est pas tellement de juger, mais de protéger un ordre établi.
Vraiment beau pavé kheyon, je l'ai relu plusieurs fois
en effet, mais tu te doutes bien que les présupposés d'un nouveau droit ne se trouvent pas en claquant des doigts... et puis il faut prendre en compte les dernières évolutions, voir à quel points elles se sont imposées à marche forcée selon les endroits et les sensibilités
Nous devons à tout prix éviter les dérives mécanistes des idéologies totalitaires de notre époque et crois-moi c'est très compliqué sans demander à tout le monde dans le peuple d'élever un peu plus son niveau d'exigence parce qu'à l'ère d'un technologisme triomphant, ce sont désormais nos profils individuels (nos besoins, nos désirs) qui paradoxalement nous enferment

Nous devons à tout prix éviter les dérives mécanistes des idéologies totalitaires de notre époque et crois-moi c'est très compliqué sans demander à tout le monde dans le peuple d'élever un peu plus son niveau d'exigence parce qu'à l'ère d'un technologisme triomphant, ce sont désormais nos profils individuels (nos besoins, nos désirs) qui paradoxalement nous enferment

il y a un an
Car les juges se sentent tout puissant dans LEUR court.
Les mec ont un melon pas possible en plus d'être SYNDIQUÉS !!!
Je répète, les JUGES sont SYNDIQUÉS
Les mec ont un melon pas possible en plus d'être SYNDIQUÉS !!!
Je répète, les JUGES sont SYNDIQUÉS
Ouais j'avoue c'est assez hallucinant qu'ils soient syndiqués putain
Au plaisir ~
il y a un an
TjrsVivant43
1 an
C'est aussi pour ça que les peuples refusent plus la cruauté intrinsèque de l'eugénisme, que le poids du contrôle social total qu'il y avait chez les Communistes et ce qu'importe la façon dont les choses ont été présentées
La vision palliative du droit l'a emporté sur la vision eugéniste et cette victoire me paraît à peu près définitive, sauf dans de très rares cas où une modulation est possible sans heurter la sensibilité des peuples
M'enfin qu'on se le dise, un contrôle social de bon sens irait vers une fermeture des frontières et une absolue interdiction du métissage ou de sa promotion pour se conformer à l'histoire des peuples et ne pas les heurter ; chose qui a été faite dans les anciens pays soviétiques, avec plus ou moins de réussite et de bonne volonté, c'est aussi pour ça qu'on y retrouve si peu de traces d'immigration et un chauvinisme condamné unanimement par l'Occident libéral

Le terme eugenics a été employé pour la première fois en 1883 par le scientifique britannique Francis Galton, dont les travaux participèrent à la constitution de la mouvance eugéniste. Mené par des scientifiques et des médecins, l'eugénisme qui se met en place au tournant du XXe siècle milite pour une politique d'éradication de caractères jugés handicapants ou de développement de caractères jugés bénéfiques. Son influence sur la législation s’est traduite principalement dans trois domaines : la mise en place de programmes de stérilisation contrainte là où la culture dominante le permettait, un durcissement de l’encadrement juridique du mariage et des mesures de restriction ou de promotion de tel ou tel type d’immigration.
La vision palliative du droit l'a emporté sur la vision eugéniste et cette victoire me paraît à peu près définitive, sauf dans de très rares cas où une modulation est possible sans heurter la sensibilité des peuples

M'enfin qu'on se le dise, un contrôle social de bon sens irait vers une fermeture des frontières et une absolue interdiction du métissage ou de sa promotion pour se conformer à l'histoire des peuples et ne pas les heurter ; chose qui a été faite dans les anciens pays soviétiques, avec plus ou moins de réussite et de bonne volonté, c'est aussi pour ça qu'on y retrouve si peu de traces d'immigration et un chauvinisme condamné unanimement par l'Occident libéral
C'est là qu'on peut se rendre compte de l'importance de l'éducation
On n'arrivera jamais à faire accepter la fermeture des frontières, et encore moins des mesures sur le métissage. La seule solution véritable est de prendre le contrôle de l'éducation et de refaçonner les esprits, dit d'une façon crue
C'est la même conclusion à laquelle sont arrivés les Révolutionnaires à mon avis. D'où l'école obligatoire, gratuite et laïque (sans morale religieuse qui puisse entraver le re-façonnement)
On peut se dire que cette façon de penser est malsaine, on devrait s'en éloigner. Mais on peut aussi se dire que l'antidote vient du poison, et qu'on peut essayer de reprendre le système scolaire pour faire quelque chose de bien
On n'arrivera jamais à faire accepter la fermeture des frontières, et encore moins des mesures sur le métissage. La seule solution véritable est de prendre le contrôle de l'éducation et de refaçonner les esprits, dit d'une façon crue
C'est la même conclusion à laquelle sont arrivés les Révolutionnaires à mon avis. D'où l'école obligatoire, gratuite et laïque (sans morale religieuse qui puisse entraver le re-façonnement)
On peut se dire que cette façon de penser est malsaine, on devrait s'en éloigner. Mais on peut aussi se dire que l'antidote vient du poison, et qu'on peut essayer de reprendre le système scolaire pour faire quelque chose de bien
Au plaisir ~
il y a un an
De ce qu'il me semble, l'idée d'une Loi universelle dérive d'un christianisme mal compris, volontairement mal compris...ou non. Mais mal compris dans tout les cas.
A la base le problème est religieux. Si je devais résumer la chose grossièrement on pourrait poser l'équation suivante pour montrer l'origine de l'erreur: Jésus est la Loi, Jésus est universel, toute loi est universelle, en particulier la notre. D'ailleurs ce qu'on appelle "nos" lois, ne sont en réalité pas nos loi mais la loi elle-même. Ce ne sont pas du tout des lois que nous, les puissants, avons rédigés et qui nous arrangent bien, ce ne sont pas nos lois personnelles mais la seule et unique loi universelle auquel le monde doit se plier.
Pour résumer le problème: nos société font une interprétation matérialiste de la Loi, alors que chez Jésus cette notion est spirituelle. Autrement dit la Loi du Christ est faite pour régner dans le coeur des hommes, non pas dans les tribunaux ou les assemblées nationale. En fin de compte, le christianisme est complètement trahi à partir du moment où l'Etat devient chrétient, ou prétend à l'être, car à ce moment c'est Satan qui s'installe sur le trône de Dieu.
Comment est-ce possible ? Comment cela est-il arrivé ? C'est parce qu'au fond les responsables politiques ne veulent pas assumer publiquement qu'ils ne sont pas chrétien, qu'ils ne sont pas "gentil". Ils n'assument pas du tout d'être du coté des "méchants".Ils veulent tout, c'est à dire dominer, s'accaparer toutes les richesses et tout le pouvoir ET EN PLUS être aimé, applaudi, remercié. Bref, ils veulent dominer et être bien vu. Et cela empire considérablement dans une société démocratique où il faut avoir une bonne image auprès des gens pour être élu.
Il n'y a rien de pire qu'un méchant qui essaye d'être gentil. Et c'est cela le problème de l'Etat aujourd'hui, le problème de l'occident, et peut-être du monde entier. On vit dans un monde où ceux qui dominent les autres par la force veulent recevoir des applaudissements et des remerciements après avoir tiré sur la foule.
Qui sont ces gens ? Ceux qui veulent servir deux maitres à la fois. Dieu et Satan. Des gens qui veulent le fric et l'amour, et qui vont perdre les deux.
Pour résoudre ce problème aux conséquences catastrophique il faut donc remonter à la source du mal et travailler très en amont pour effectuer un recadrage.
Dans le coeur la Loi du Christ, au tribunal les lois de Rome
En attendant que ce travail soit accompli je me bornerai à dire ceci: Moi je ne suis pas citoyen du monde, car le monde n'est pas une cité.
A la base le problème est religieux. Si je devais résumer la chose grossièrement on pourrait poser l'équation suivante pour montrer l'origine de l'erreur: Jésus est la Loi, Jésus est universel, toute loi est universelle, en particulier la notre. D'ailleurs ce qu'on appelle "nos" lois, ne sont en réalité pas nos loi mais la loi elle-même. Ce ne sont pas du tout des lois que nous, les puissants, avons rédigés et qui nous arrangent bien, ce ne sont pas nos lois personnelles mais la seule et unique loi universelle auquel le monde doit se plier.
Pour résumer le problème: nos société font une interprétation matérialiste de la Loi, alors que chez Jésus cette notion est spirituelle. Autrement dit la Loi du Christ est faite pour régner dans le coeur des hommes, non pas dans les tribunaux ou les assemblées nationale. En fin de compte, le christianisme est complètement trahi à partir du moment où l'Etat devient chrétient, ou prétend à l'être, car à ce moment c'est Satan qui s'installe sur le trône de Dieu.
Comment est-ce possible ? Comment cela est-il arrivé ? C'est parce qu'au fond les responsables politiques ne veulent pas assumer publiquement qu'ils ne sont pas chrétien, qu'ils ne sont pas "gentil". Ils n'assument pas du tout d'être du coté des "méchants".Ils veulent tout, c'est à dire dominer, s'accaparer toutes les richesses et tout le pouvoir ET EN PLUS être aimé, applaudi, remercié. Bref, ils veulent dominer et être bien vu. Et cela empire considérablement dans une société démocratique où il faut avoir une bonne image auprès des gens pour être élu.
Il n'y a rien de pire qu'un méchant qui essaye d'être gentil. Et c'est cela le problème de l'Etat aujourd'hui, le problème de l'occident, et peut-être du monde entier. On vit dans un monde où ceux qui dominent les autres par la force veulent recevoir des applaudissements et des remerciements après avoir tiré sur la foule.
Qui sont ces gens ? Ceux qui veulent servir deux maitres à la fois. Dieu et Satan. Des gens qui veulent le fric et l'amour, et qui vont perdre les deux.
Pour résoudre ce problème aux conséquences catastrophique il faut donc remonter à la source du mal et travailler très en amont pour effectuer un recadrage.

En attendant que ce travail soit accompli je me bornerai à dire ceci: Moi je ne suis pas citoyen du monde, car le monde n'est pas une cité.
il y a un an
C'est là qu'on peut se rendre compte de l'importance de l'éducation
On n'arrivera jamais à faire accepter la fermeture des frontières, et encore moins des mesures sur le métissage. La seule solution véritable est de prendre le contrôle de l'éducation et de refaçonner les esprits, dit d'une façon crue
C'est la même conclusion à laquelle sont arrivés les Révolutionnaires à mon avis. D'où l'école obligatoire, gratuite et laïque (sans morale religieuse qui puisse entraver le re-façonnement)
On peut se dire que cette façon de penser est malsaine, on devrait s'en éloigner. Mais on peut aussi se dire que l'antidote vient du poison, et qu'on peut essayer de reprendre le système scolaire pour faire quelque chose de bien
On n'arrivera jamais à faire accepter la fermeture des frontières, et encore moins des mesures sur le métissage. La seule solution véritable est de prendre le contrôle de l'éducation et de refaçonner les esprits, dit d'une façon crue
C'est la même conclusion à laquelle sont arrivés les Révolutionnaires à mon avis. D'où l'école obligatoire, gratuite et laïque (sans morale religieuse qui puisse entraver le re-façonnement)
On peut se dire que cette façon de penser est malsaine, on devrait s'en éloigner. Mais on peut aussi se dire que l'antidote vient du poison, et qu'on peut essayer de reprendre le système scolaire pour faire quelque chose de bien
un peuple instruit est un peuple autonome et avec des défenses immunitaires suffisantes pour éviter certaines dérives ou formes de parasitisme
il y a un an
il y a un an