Ce sujet a été résolu
Popamantis
1 an
Retour aux partiels pour aller étudier deux heures de photo d de chromatographie et autres images de micro-fluo
Arrête de faire la baltringue et arrache ces partiels putain
il y a un an
Pour remonter un peu le niveau
Jean-Jacques Stormay, Abécédaire mal-pensant (Pages 219-220)
« La culture est ce contact avec les choses belles, bonnes et vraies, doublé de cet exercice consistant à s’approprier à de telles choses tout en se nourrissant d’elles, ainsi en se les appropriant, et qui perfectionne l’esprit, actualise ses ressources latentes, et le rend fécond. De « colere, colui cultum », qui consiste à ameublir une terre pour la rendre propice à la production de fruits, on est passé à « culture » entendue tel cet exercice de l’esprit sur lui-même afin de le rendre gros de belles idées et des beaux jugements. S’il faut être disponible et avoir raison de terreau pour advenir, de manière progressive, au statut de personne cultivée, on doit être cultivé en puissance avant que de l’être en acte ; mais cette puissance à la culture n’est autre que la nature de l’homme : la nature de la culture est la culture de la nature. De ces constats, il est permis de tirer plusieurs résultats.
Tout d’abord, en assimilant les éléments de la culture, on s’identifie à eux en étant transformé par eux, mais en ne cessant pas d’être le sujet qui les exerce, et sous ce rapport la culture relève de l’ordre de l’avoir, sous la forme d’un savoir plus ou moins développé. Ce que l’on acquiert, c’est ce qui est autre que soi, et cela relève des connaissances engrangées dans l’esprit, tel un avoir qui est aussi un instrument ; on engrange le foin pour nourrir les bêtes, on engrange les savoirs en tant qu’ils sont utiles, moyens d’une praxis ; tel est au reste, à titre d exemple, le philistinisme cultivé. On assimile la culture pour se nourrir, pour la convertir à soi-même (tel le lait converti en nos os), ainsi pour se pérenniser. Mais tout autant la culture nous transforme et nous assimile à elle, nous nous voulons l’instrument de sa pérennité tel un trésor artistique appelant d’être protégé, sans autre raison d’être que d’être contemplé ; nous nous voulons l’instrument de son perfectionnement telle une oeuvre d’art toujours inachevée. Sous ce rapport, l’homme est cultivé telle une terre fécondée. On s’approprie aux éléments constitutifs d’une culture, on est transformé en eux autant qu’on les transforme en soi, et de ce point de vue, plus vrai que le précédent, on est cultivé : il s’agit non tant d’emmagasiner des connaissances que d’acquérir l’habitus du bien juger, du bien goûter ; « sapere » donne « sagesse », au point que la vraie hiérarchie entre les hommes s’établit à partir du critère suivant : l’aptitude à goûter aux biens les meilleurs, ce qui suppose que l’on commence par acquérir le pouvoir en acte de les reconnaître et de les aimer (telle est l’éducation du goût). Comme le faisait observer Édouard Herriot, la culture est un peu comme ce qui reste après qu’on a tout oublié. Elle est le processus par lequel on s’assimile le contenu d’un savoir pour en venir à s’identifier à ce contenu, ainsi à l’être, par là à être ce que l’on avait commencé par avoir.
La culture relève de l’être et de l’avoir ; être cultivé consiste à posséder un avoir par lequel le possesseur est possédé par son avoir, et elle habilite en dernier ressort celui qu’elle perfectionne à avoir son être, au titre de condition lui donnant de l’être véritablement. Avoir son être, faire de soi-même le possesseur de soi-même, ainsi n’être pas paradoxalement pour l’être en vérité même, c’est s’objectiver. On apprend, par la culture, à être ce qu’on a et que l’on a reçu, pour en venir à avoir ce qu’on est. Être cultivé est de ce fait apprendre à se connaître et à s’accepter, à ne pas se fuir, ainsi à ne pas jouer un personnage, à acquérir du naturel, à conquérir la simplicité dans ses manières d’être ce que l’on est ; rien n’est plus culturel que l’art d’être naturel. Et, sous ce rapport, il existe un enjeu moral de la culture. Et cette objectivation de soi révèle la fécondité de la terre ameublie de notre esprit. Une culture est toujours un trésor communautaire, puisqu’elle est autant ce dont on se veut l’instrument d’enrichissement que ce qui nous enrichit ; elle nous est toujours transmise par une communauté, elle est donc communicable, mais par là elle est objectivation de soi de l’esprit dans ce qu’il a d’universel, et non dans ce qu’il a de singulier ou de privé. S’objectiver culturellement ce que l’on est, c’est projeter idéalement la manière dont on se représente ce que l’on a à être, c’est proposer une définition de la nature humaine. Et dans la mesure où il existe une seule nature humaine signifiée dans des cultures dont chacune se veut l’expression du tout de la nature humaine, les cultures sont naturellement antagoniques, et ne se révèlent complémentaires qu’à proportion de l’acceptation du fait de leur antagonisme.
Il en résulte que l’idée de paix terrestre universelle incarnée dans un projet politique bannissant toute guerre est gravide de la mort de toute culture. Tel est l’État mondial, qui l’a si bien compris qu’il s’emploie, pour se donner l’existence historique qu’il n’a pas encore, à détruire toutes les cultures. Cela dit, il ne peut confesser publiquement son projet destructeur, à peine de susciter des oppositions qui l’empêcheraient de s’imposer. Il doit donc feindre de les promouvoir tout en les corrompant, et c’est ce qu’il fait par la promotion de la miscégénation systématique présentée tel un enrichissement de chaque culture par les autres. La guerre à la guerre entre les cultures, c’est la guerre à la culture elle-même. Elle s’opère par la négation encore formellement culturelle de l’existence d’une nature humaine, en promouvant le subjectivisme. Et dans cette perspective l’idée même d’une éducation du goût perd tout sens. »
Jean-Jacques Stormay, Abécédaire mal-pensant (Pages 219-220)
« La culture est ce contact avec les choses belles, bonnes et vraies, doublé de cet exercice consistant à s’approprier à de telles choses tout en se nourrissant d’elles, ainsi en se les appropriant, et qui perfectionne l’esprit, actualise ses ressources latentes, et le rend fécond. De « colere, colui cultum », qui consiste à ameublir une terre pour la rendre propice à la production de fruits, on est passé à « culture » entendue tel cet exercice de l’esprit sur lui-même afin de le rendre gros de belles idées et des beaux jugements. S’il faut être disponible et avoir raison de terreau pour advenir, de manière progressive, au statut de personne cultivée, on doit être cultivé en puissance avant que de l’être en acte ; mais cette puissance à la culture n’est autre que la nature de l’homme : la nature de la culture est la culture de la nature. De ces constats, il est permis de tirer plusieurs résultats.
Tout d’abord, en assimilant les éléments de la culture, on s’identifie à eux en étant transformé par eux, mais en ne cessant pas d’être le sujet qui les exerce, et sous ce rapport la culture relève de l’ordre de l’avoir, sous la forme d’un savoir plus ou moins développé. Ce que l’on acquiert, c’est ce qui est autre que soi, et cela relève des connaissances engrangées dans l’esprit, tel un avoir qui est aussi un instrument ; on engrange le foin pour nourrir les bêtes, on engrange les savoirs en tant qu’ils sont utiles, moyens d’une praxis ; tel est au reste, à titre d exemple, le philistinisme cultivé. On assimile la culture pour se nourrir, pour la convertir à soi-même (tel le lait converti en nos os), ainsi pour se pérenniser. Mais tout autant la culture nous transforme et nous assimile à elle, nous nous voulons l’instrument de sa pérennité tel un trésor artistique appelant d’être protégé, sans autre raison d’être que d’être contemplé ; nous nous voulons l’instrument de son perfectionnement telle une oeuvre d’art toujours inachevée. Sous ce rapport, l’homme est cultivé telle une terre fécondée. On s’approprie aux éléments constitutifs d’une culture, on est transformé en eux autant qu’on les transforme en soi, et de ce point de vue, plus vrai que le précédent, on est cultivé : il s’agit non tant d’emmagasiner des connaissances que d’acquérir l’habitus du bien juger, du bien goûter ; « sapere » donne « sagesse », au point que la vraie hiérarchie entre les hommes s’établit à partir du critère suivant : l’aptitude à goûter aux biens les meilleurs, ce qui suppose que l’on commence par acquérir le pouvoir en acte de les reconnaître et de les aimer (telle est l’éducation du goût). Comme le faisait observer Édouard Herriot, la culture est un peu comme ce qui reste après qu’on a tout oublié. Elle est le processus par lequel on s’assimile le contenu d’un savoir pour en venir à s’identifier à ce contenu, ainsi à l’être, par là à être ce que l’on avait commencé par avoir.
La culture relève de l’être et de l’avoir ; être cultivé consiste à posséder un avoir par lequel le possesseur est possédé par son avoir, et elle habilite en dernier ressort celui qu’elle perfectionne à avoir son être, au titre de condition lui donnant de l’être véritablement. Avoir son être, faire de soi-même le possesseur de soi-même, ainsi n’être pas paradoxalement pour l’être en vérité même, c’est s’objectiver. On apprend, par la culture, à être ce qu’on a et que l’on a reçu, pour en venir à avoir ce qu’on est. Être cultivé est de ce fait apprendre à se connaître et à s’accepter, à ne pas se fuir, ainsi à ne pas jouer un personnage, à acquérir du naturel, à conquérir la simplicité dans ses manières d’être ce que l’on est ; rien n’est plus culturel que l’art d’être naturel. Et, sous ce rapport, il existe un enjeu moral de la culture. Et cette objectivation de soi révèle la fécondité de la terre ameublie de notre esprit. Une culture est toujours un trésor communautaire, puisqu’elle est autant ce dont on se veut l’instrument d’enrichissement que ce qui nous enrichit ; elle nous est toujours transmise par une communauté, elle est donc communicable, mais par là elle est objectivation de soi de l’esprit dans ce qu’il a d’universel, et non dans ce qu’il a de singulier ou de privé. S’objectiver culturellement ce que l’on est, c’est projeter idéalement la manière dont on se représente ce que l’on a à être, c’est proposer une définition de la nature humaine. Et dans la mesure où il existe une seule nature humaine signifiée dans des cultures dont chacune se veut l’expression du tout de la nature humaine, les cultures sont naturellement antagoniques, et ne se révèlent complémentaires qu’à proportion de l’acceptation du fait de leur antagonisme.
Il en résulte que l’idée de paix terrestre universelle incarnée dans un projet politique bannissant toute guerre est gravide de la mort de toute culture. Tel est l’État mondial, qui l’a si bien compris qu’il s’emploie, pour se donner l’existence historique qu’il n’a pas encore, à détruire toutes les cultures. Cela dit, il ne peut confesser publiquement son projet destructeur, à peine de susciter des oppositions qui l’empêcheraient de s’imposer. Il doit donc feindre de les promouvoir tout en les corrompant, et c’est ce qu’il fait par la promotion de la miscégénation systématique présentée tel un enrichissement de chaque culture par les autres. La guerre à la guerre entre les cultures, c’est la guerre à la culture elle-même. Elle s’opère par la négation encore formellement culturelle de l’existence d’une nature humaine, en promouvant le subjectivisme. Et dans cette perspective l’idée même d’une éducation du goût perd tout sens. »
Au lieu d'aller baiser des meufs, vous faites vos tirade tah Zola extazy extazy, sous pilon ça bibi l'extazy
La beauté, l'art, c'est ça la vie
il y a un an
Popamantis
1 an
Retour aux partiels pour aller étudier deux heures de photo d de chromatographie et autres images de micro-fluo
mérité
On it again
il y a un an
Popamantis
1 an
Retour aux partiels pour aller étudier deux heures de photo d de chromatographie et autres images de micro-fluo
Faire des études tout ça pour finir sur Onche
Bon choix de carrière
Bon choix de carrière
La beauté, l'art, c'est ça la vie
il y a un an
Prochaine fois que tu tiens des propos anti France je viens te claquer les fesses jusque dans ton canton de pouilleux
il y a un an
Apex
1 an
"Oué moi je suis un mec qui compte surtout sur le feeling, le physique importe pas"
"Je t'ai dit que gors cul est parti ?"
:Zidane_Roulade:
"Je t'ai dit que gors cul est parti ?"
:Zidane_Roulade:
Ayyyaaa elle est revenue cette bouffonne putain le malaise personne l'a calculé
il y a un an
Ainsi qu'à des types comme toi

Sinon tu peux pas fermer ta gueuler et arrêter de m'envoyer des piques 10x par jour sale fils de chien ?
il y a un an
Team Fragi finalement
Je vois le pavé de compliments a porté ses fruits finalement
Lapellent était-il finalement un génie incompris ayant eu raison avant tout le monde ?

Lapellent était-il finalement un génie incompris ayant eu raison avant tout le monde ?

il y a un an
Sur les races je recommandes ces ouvrages :
– Dr Claude Nancy, Les races humaines : leurs origines, leurs différences, leurs migrations, leurs mélanges
– Charles Letourneau, La psychologie ethnique
– Julius Evola, Synthèse de doctrine de la race
– Henry Garrett, QI et race
Il y en a d'autres, mais pour commencer c'est bien, Gobineau ou Vacher de Lapouge c'est un peu plus chiant à lire.
– Dr Claude Nancy, Les races humaines : leurs origines, leurs différences, leurs migrations, leurs mélanges
– Charles Letourneau, La psychologie ethnique
– Julius Evola, Synthèse de doctrine de la race
– Henry Garrett, QI et race
Il y en a d'autres, mais pour commencer c'est bien, Gobineau ou Vacher de Lapouge c'est un peu plus chiant à lire.
il y a un an
Je vois le pavé de compliments a porté ses fruits finalement
Lapellent était-il finalement un génie incompris ayant eu raison avant tout le monde ?

Lapellent était-il finalement un génie incompris ayant eu raison avant tout le monde ?

Après fragi est un chad aussi
il y a un an
Sur les races je recommandes ces ouvrages :
– Dr Claude Nancy, Les races humaines : leurs origines, leurs différences, leurs migrations, leurs mélanges
– Charles Letourneau, La psychologie ethnique
– Julius Evola, Synthèse de doctrine de la race
– Henry Garrett, QI et race
Il y en a d'autres, mais pour commencer c'est bien, Gobineau ou Vacher de Lapouge c'est un peu plus chiant à lire.
– Dr Claude Nancy, Les races humaines : leurs origines, leurs différences, leurs migrations, leurs mélanges
– Charles Letourneau, La psychologie ethnique
– Julius Evola, Synthèse de doctrine de la race
– Henry Garrett, QI et race
Il y en a d'autres, mais pour commencer c'est bien, Gobineau ou Vacher de Lapouge c'est un peu plus chiant à lire.
T'as des recommandations d'œuvres concernant le shitpostage ?
il y a un an
T'as des recommandations d'œuvres concernant le shitpostage ?
Ton historique
il y a un an
Après fragi est un chad aussi
pffff, ça a gechan de JVC ou les pseudos CHAUVES me saucé
il y a un an