InscriptionConnexion
Image

Bientôt le décollage
Image "Le joli Saquedeneu de Popa"
il y a 2 jours
Wtf
Image Sumus filli
:Blason_Blabla:
semper fidelis
il y a 2 jours
Respecte les poules non ?
:Fragiluxur_sale_salope:
Bah ça pourra pas être pire que Blondin
:Fragiluxur_sale_salope:
il y a 2 jours
Bah ça pourra pas être pire que Blondin
:Fragiluxur_sale_salope:
:JppDiscord:
Image Sumus filli
:Blason_Blabla:
semper fidelis
il y a 2 jours
Bah ça pourra pas être pire que Blondin
:Fragiluxur_sale_salope:
:Crie:
il y a 2 jours
Peguy : Né en 1873
Révolution industrielle : premices en 1770, brute en 1815-1830 avec les premières plaintes sur le travail des usines avec les enfants etc

Comment ton Peguy pouvait savoir quoi que ce soit de la gaité des ouvriers pré révolution industrielle sur une epoque qu’il n’a absolument pas connu (ni meme ses parents et grands-parents) ? En plus le terme ouvrier est certes un mot latin existant bien avant la révolution francaise mais qui n’était absolument pas employé pour parler des paysans au moyen age/renaissance. Donc il parle bien des ouvriers modernes du 19eme siecle qui seraient « contents » d’aller travailler……….
:(
Si nous vivons assez pour atteindre à l’âge des confessions, si tant d’entreprises commencées de toutes mains nous laissent l’espace de mettre par écrit un monde que nous avons connu, j’essaierai de représenter un peu ce qu’était vers 1880 cet admirable monde de l’enseignement primaire. Plus généralement j’essaierai de représenter ce qu’était alors tout cet admirable monde ouvrier et paysan, disons-le d’un mot, tout cet admirable peuple.

C’était rigoureusement l’ancienne France et le peuple de l’ancienne France. C’était un monde à qui appliqué ce beau nom, ce beau mot de peuple recevait sa pleine, son antique application. Quand on dit le peuple, aujourd’hui, on fait de la littérature, et même une des plus basses, de la littérature électorale, politique, parlementaire. Il n’y a plus de peuple. Tout le monde est bourgeois. Puisque tout le monde lit son journal. Le peu qui restait de l’ancienne ou plutôt des anciennes aristocraties est devenu une basse bourgeoisie. L’ancienne aristocratie est devenue comme les autres une bourgeoisie d’argent. L’ancienne bourgeoisie est devenue une basse bourgeoisie, une bourgeoisie d’argent. Quant aux ouvriers ils n’ont plus qu’une idée, c’est de devenir des bourgeois. C’est même ce qu’ils nomment devenir socialistes. Il n’y a guère que les paysans qui soient restés profondément paysans.

Nous avons été élevés dans un tout autre monde. On peut dire dans le sens le plus rigoureux des termes qu’un enfant élevé dans une ville comme Orléans entre 1873 et 1880 a littéralement touché l’ancienne France, l’ancien peuple, le peuple, tout court, qu’il a littéralement participé de l’ancienne France, du peuple. On peut même dire qu’il en a participé entièrement, car l’ancienne France était encore toute, et intacte. La débâcle s’est faite si je puis dire d’un seul tenant, et en moins de quelques années.

Nous essaierons de le dire : Nous avons connu, nous avons touché l’ancienne France et nous l’avons connue intacte. Nous en avons été enfants. Nous avons connu un peuple, nous l’avons touché, nous avons été du peuple, quand il y en avait un. Le dernier ouvrier de ce temps-là était un homme de l’ancienne France et aujourd’hui le plus insupportable des disciples de M. Maurras n’est pas pour un atome un homme de l’ancienne France.

Nous essaierons, si nous le pouvons, de représenter cela. Une femme fort intelligente, et qui se dirige allègrement vers ses septante et quelques années disait : Le monde a moins changé pendant mes soixante premières années qu’il n’a changé depuis dix ans. Il faut aller plus loin. Il faut dire avec elle, il faut dire au delà d’elle : Le monde a moins changé depuis Jésus-Christ qu’il n’a changé depuis trente ans. Il y a eu l’âge antique, (et biblique). Il y a eu l’âge chrétien. Il y a l’âge moderne. Une ferme en Beauce, encore après la guerre, était infiniment plus près d’une ferme gallo-romaine, ou plutôt de la même ferme gallo-romaine, pour les mœurs, pour le statut, pour le sérieux, pour la gravité, pour la structure même et l’institution, pour la dignité, (et même, au fond, d’une ferme de Xénophon), qu’aujourd’hui elle ne se ressemble à elle-même. Nous essaierons de le dire. Nous avons connu un temps où quand une bonne femme disait un mot, c’était sa race même, son être, son peuple qui parlait. Qui sortait. Et quand un ouvrier allumait sa cigarette, ce qu’il allait vous dire, ce n’était pas ce que le journaliste a dit dans le journal de ce matin. Les libres-penseurs de ce temps-là étaient plus chrétiens que nos dévots d’aujourd’hui. Une paroisse ordinaire de ce temps-là était infiniment plus près d’une paroisse du quinzième siècle, ou du quatrième siècle, mettons du cinquième ou du huitième, que d’une paroisse actuelle.

C’est pour cela que l’on est exposé à être extrêmement injuste envers Michelet et tous ceux de sa race, et ce qui est encore peut-être plus grave à être extrêmement inentendant de Michelet et de tous ceux de sa race. À en être inintelligent. Quand aujourd’hui on dit le peuple, en effet on fait une figure, et même une assez pauvre figure, et même une figure tout à fait vaine, je veux dire une figure où on ne peut rien mettre du tout dedans. Et en outre une figure politique, et une figure parlementaire. Mais quand Michelet et ceux de sa race parlaient du peuple, c’est eux qui étaient dans la réalité même, c’est eux qui parlaient d’un être et qui avaient connu cet être. Or cet être-là, ce peuple, c’est celui que nous aussi nous avons connu, c’est celui où nous avons été élevés. C’est celui que nous avons connu encore dans son plein fonctionnement, dans toute sa vie, dans toute sa race, dans tout son beau libre jeu. Et rien ne faisait prévoir ; et il semblait que cela ne dût jamais finir. Dix ans après il n’y avait plus rien. Le peuple s’était acharné à tuer le peuple, presque instantanément, à supprimer l’être même du peuple, un peu comme la famille d’Orléans, un peu moins instantanément peut-être, s’est acharnée à tuer le roi. D’ailleurs tout ce dont nous souffrons est au fond un orléanisme ; orléanisme de la religion ; orléanisme de la république.

Voilà ce qu’il faudrait marquer dans des Confessions. Et tâcher de le faire voir. Et tâcher de le faire entendre. D’autant plus exactement, d’autant plus précieusement, et si nous le pouvons d’autant plus uniquement que l’on ne reverra jamais cela. Il y a des innocences qui ne se recouvrent pas. Il y a des ignorances qui tombent absolument. Il y a des irréversibles dans la vie des peuples comme dans la vie des hommes. Rome n’est jamais redevenue des cabanes de paille. Non seulement, dans l’ensemble, tout est irréversible. Mais il y a des âges, des irréversibles propres.

Le croira-t-on, nous avons été nourris dans un peuple gai. Dans ce temps-là un chantier était un lieu de la terre où des hommes étaient heureux. Aujourd’hui un chantier est un lieu de la terre où des hommes récriminent, s’en veulent, se battent ; se tuent.

De mon temps tout le monde chantait. (Excepté moi, mais j’étais déjà indigne d’être de ce temps-là). Dans la plupart des corps de métiers on chantait. Aujourd’hui on renâcle. Dans ce temps-là on ne gagnait pour ainsi dire rien. Les salaires étaient d’une bassesse dont on n’a pas idée. Et pourtant tout le monde bouffait. Il y avait dans les plus humbles maisons une sorte d’aisance dont on a perdu le souvenir. Au fond on ne comptait pas. Et on n’avait pas à compter. Et on pouvait élever des enfants. Et on en élevait. Il n’y avait pas cette espèce d’affreuse strangulation économique qui à présent d’année en année nous donne un tour de plus. On ne gagnait rien ; on ne dépensait rien ; et tout le monde vivait.

Il n’y avait pas cet étranglement économique d’aujourd’hui, cette strangulation scientifique, froide, rectangulaire, régulière, propre, nette, sans une bavure, implacable, sage, commune, constante, commode comme une vertu, où il n’y a rien à dire, et où celui qui est étranglé a si évidemment tort.

On ne saura jamais jusqu’où allait la décence et la justesse d’âme de ce peuple ; une telle finesse, une telle culture profonde ne se retrouvera plus. Ni une telle finesse et précaution de parler. Ces gens-là eussent rougi de notre meilleur ton d’aujourd’hui, qui est le ton bourgeois. Et aujourd’hui tout le monde est bourgeois.

il y a 2 jours
Payer la maison pavilonnaire sur 20 ans pour Magalax, WOUFIX et tes gosses avec la laguna
Ouais
Les voitures en leasing, etc..
il y a 2 jours
Bah ça pourra pas être pire que Blondin
:Fragiluxur_sale_salope:
:Jesusbra:
le poti dodo...
il y a 2 jours
Image

Bientôt le décollage
Au moins toi t'es pas mono genoux et on en a la preuve . . . 😞
Image
il y a 2 jours
C'est noté pour la prochaine saison
:Piaah:
n'oublie pas de ne SURTOUT PAS arroser les feuilles et de prendre un terreau avec un substrat adapté
:jesus_prof:
mmh
il y a 2 jours
:shinobuyare:
il y a 2 jours
Popa forcée de parler aux gueux de la gare
type shi
il y a 2 jours
C'est pour contrer le réchauffement climatique qui va absolument tous nous tuer !!!!!!!
:shylire:
Exactement ! Comme ça j'aurai même plus à sortir mon google doc et recopier tous mes pavés que j'ai sauvegardé dans mes débats forumesques
:shylire:
il y a 2 jours
Exactement ! Comme ça j'aurai même plus à sortir mon google doc et recopier tous mes pavés que j'ai sauvegardé dans mes débats forumesques
:shylire:
En parlant de débat.........................
:shylire:
Image Sumus filli
:Blason_Blabla:
semper fidelis
il y a 2 jours
GMZ
GMZ
2j
Ouais
Les voitures en leasing, etc..
Après on adore noircir le délire de french dream quand même, moi le premier. Mais c'est la mentalité qui change.
你身体好么?
il y a 2 jours
Bordel quand ça tombe sur toi, frame 2 la conversation ressemble plus à rien
:pia:


"Ouais l'état c'est vraiment des sales types"
" Ouais... La société tout ça"
" QUOI LA SOCIETE, L'ALIGNEMENT !!! C'EST LES CHOSES LA !!!! AAAAAAA !!!! NAN ? NAAAAN ? "
你身体好么?
il y a 2 jours
le pire c'est quand il faut être d'accord avec eux
mmh
il y a 2 jours
n'oublie pas de ne SURTOUT PAS arroser les feuilles et de prendre un terreau avec un substrat adapté
:jesus_prof:
Technique de la bouteille + arrosage le soir
:Piaah:

On est pas débutant ici oé
:Piaah:
le poti dodo...
il y a 2 jours
Image

Bientôt le décollage
Tu va ouuuuuuuuu ?
il y a 2 jours