L'op ne prêche pas. Il partage son observation que les fiers guerriers des sables intériorisent la notion de remigration. Que c'est le produit de toutes, toutes petites contrariétés comme le refus poli mais borné des autochtones à se plier à leurs coutumes venues des sables. Ces petits rappels à la laïcité qui leur apparaissent comme des déclarations de guerre. Ou cette loi sur l'immigration d'une portée pratique pourtant proche du néant. Ces tracasseries sur le voile, ces railleries sur le halal.
Ils réalisent que ça ne rentre pas comme dans du beurre, et de moins en moins. Que la France n'est pas et ne sera pas une terre d'islam. Que l'état de grâce dont ils bénéficiaient du temps d'Harlem Desir est bel et bien terminé. Que les décoloniaux et Jean-Luc Mélenchon ont piscine et ne sont plus là pour les dorloter. Bref, que le vent tourne et qu'il va falloir en rabattre.
La cruche sur Twitter surjoue, évidemment. Nous nous attendions à cette comédie toute sémitique. Elle propage la petite musique de la remigration heureuse. La petite musique de la remigration qui joue, qui joue.
Certifié tous gaz.
