Depuis AJD, je suis épileptique

Ça ne détruira pas ton cerveau le débile, au contraire

Clef, j'ai Bac+5 en biotechnologie, j'ai eu un paquet de cours sur le système nerveux et la neuro au niveau cellulaire, je connais un peu les implications d'un traitement psychoactif. Je pense amha que le système médical est dans une impasse vis à vis des psychotropes (comme il peut l'être vis à vis des trans, si le sujet te parle plus)

Et moi j'ai un doctorat en pharmacie si tu veux jouer a celui qui a la plus grosse
Je sais même pas ce que tu racontes avec les psychotropes et de quelle impasse tu veux parler

Ca ne m'étonne pas que l'on ait pas le même prisme alors que l'on parle de la même chose : tu es en médecine, je suis en biologie. Nos sujets d'études sont les mêmes, les approches sont différentes


Les psychotropes médicaux modernes (quelque soit la classe : anticonvulsant, anxiolytiques, anti-dépresseurs...) sont des miracles du point de vue des effets aigus : ils soignent ceux contre quoi ils sont faits. Le problème, c'est qu'ils traitent un organe adaptatif et rétrocontrôlé de partout ; j'aime bien l'analogie du gyroscope pour le cerveau, une force dans une direction provoque un balancement dans la direction inverse, et un rééquilibrage


Pour traiter une crise, c'est super cool ! mais pour du long terme, le cerveau reviendra à son état basal, mais modifié par la molécule. Donc on replonge, et éventuellement, on dégrade des fonctions périphériques ce faisant (par ex la libido avec les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine)

Bref désolé pour le pavey, j'ai merdé

Les fameuses études de médecine sans biologie
Le cerveau ne revient pas a son état "basal", l'expression des gènes est modifié a plus ou moins long terme et encore, ce n'est que dans le cas de certain rétrocontrole de certaine protéine qu'on observe que c'est epigénétique, ça peut être des désensibilisation temporaire et c'est surtout spécifique des rcpg
C'esr loin d'être le cas des modulateur allosterique des récepteur canaux des canaux ioniques comme c'est le cas pour ton médoc
Plus globalement, les antagoniste n'ont aucune tendance a entraîner une endocytose et destruction lysosomal, il n'y aura quasiment pas de rétrocontrole direct comme tu a l'air de le penser

J'ai des proches dans le même cas

Un s'en bat les couille car c'est super leger est il continue même à conduire/picolé et vivre normalement et l'autre c'est assez vener + cerveau exploser depuis 50 ans par toute ses crise

J'ai aussi connu pas mal de personnes aussi avec un casque pour se protéger car ça arrive n'importe quand plusieurs fois par jours

En vrais khey si c'est lège tu peux continuer à vivre normalement avec un bon traitement

Qu'est-ce qui t'empêche de concevoir tes propres biomachines pour guérir ton épilepsie ?

Merci khey, je pense être plutôt sur la voie du truc léger, j'espère que je tiendrai le coup aussi bien que ton proche, force à eux deux en tout cas

Pour faire des biomachines, il faut un grocervo

Pour avoir un grocervo, il faut des biomachines

Il y a 2 ans je dis pas, mais maintenant que j'ai fondu

Oula khey, c'est très intéressant, vraiment (j'avais oublié qu'au niveau moléculaire, désensibilisation = endocytose et destruction des récepteurs transmembranaire, bordel quelle ingénierie derrière ça )

En fait je vais aller plus loin : je ne comprends pas grand chose aux mécanismes moléculaires à l'oeuvre, et mon constat est plus simple que ça. Mon médoc est un inhibiteur des canaux calcium, à ce titre, la liste d'effets secondaires est longue comme le bras : troubles du rythme cardiaque, dépression, asthénie, choc décompensatoire (j'ai des antécédents bipolaires dans ma famille, pas envie de réveiller le monstre), etc...


Je ne souffre pas encore tant que ça de mes crises, et je suis toujours resté maitre de mes mouvements. J'envisagerai les médocs en cas de dernier recours, si des crises type ''grand-mal'' apparaissent

Ca va, j'ai réussi à cope avec cet état, je pense que je vais éviter les médocs, ils veulent ma peau